Rose 7

- Par l'auteur HDS Accent -
Récit érotique écrit par Accent [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Récit libertin :  Rose 7 Histoire érotique Publiée sur HDS le 12-06-2015 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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Rose 7
Rose 7

« Je t’aime un peu, beaucoup, passionnément, à la folie, pas du tout » PAS DU TOUT !!!!!!

Nous voilà donc seuls, en face à face, la situation est pénible. En premier je délie les membres de Rose. Je ne crains pas sa colère, elle ne se lancera pas dans une lutte physique trop inégale. Une tentative de délaisser la maison et de me quitter en courant arrangerait mes affaires, mettrait fin à notre gêne réciproque. Au lieu de prendre la fuite, Rose me remercie de la libérer, sourit et cherche à s’excuser :

- Paul, je suis désolée, je n’aurais pas dû. Je te croyais à Paris.

- Autrement dit, si j’étais allé à Paris, tu ne serais pas désolée. Mon absence est donc responsable de ta conduite. Je tourne les talons et aussitôt tu ramènes un amant pour calmer tes chaleurs.

- Ce n’est pas ce que je veux dire. Mais comment as-tu su que nous nous retrouverions ici ce soir ? C’est encore cette Sylvie qui te tutoie qui t’a…

- Ne cherche pas à faire porter ta faute sur les autres. Ce n’est pas Sylvie qui m’a renseigné, c’est moi qui ai fait voir à Sylvie que tu profitais des prétendus cours particuliers pour séduire son mari.

- Ah non ! c’est lui qui m’a engagée dans cette voie, qui m’a demandé de rester plus longtemps avec lui pour ranger ; ce n’était qu’un prétexte puisque habituellement chacune range ses affaires en fin de séance. Pendant que nous étions seuls il m’a fait tellement de compliments de toutes sortes que j’ai fini de trouver agréable de m’attarder.

- Je sais, j’ai assisté à ses progrès et j’ai hélas constaté que ses avances te ravissaient. Effectivement j’ai compris qu’il y avait quelque chose de louche le premier soir où tu es rentrée après 9 heures. En faisant le tour du quartier, je me suis retrouvé derrière vous, et j’ai trouvé anormale cette accolade devant l’impasse et cette petite course qui suivait comme pour rattraper le temps perdu, car à l’évidence, toi-même tu avais conscience d’une irrégularité. Le mardi suivant j’étais venu pour te raccompagner et c’est alors que j’ai entendu les autres filles dire que tu en pinçais pour Gilles et que tu allais y passer. Je vous ai vus partir comme deux amoureux. Il avait passé son bras sur tes épaules : je ne t’ai pas vue repousser cette familiarité déplacée. Je suis rentré par le chemin le plus court, celui que tu aurais dû prendre, mais tu as préféré faire le grand tour avec ce bras autour de toi, comme si c’était celui de ton mari.

- Mais pourquoi n’as-tu rien dit ?

- Que peut dire un mari à sa femme, quand il constate qu’elle est amoureuse d’un autre et qu’elle lui cache des choses ? Par exemple, m’as-tu dit ce mardi-là que vous aviez échangé plus qu’une simple accolade au coin de l’impasse ? Il se cachait de sa femme, mais de notre jardin j’assistais impuissant à cet échange de baisers sur le trottoir, en public, avant que tu ne te dépêches de rentrer en courant pour soulager ta mauvaise conscience sans doute. Et c’est ce mardi de ton deuxième gros retard, excusé mensongèrement par une prétendue absence d’une Claire, que tu m’as annoncé que le généreux professeur te proposait des cours à domicile à l’heure où j’allais au tennis : c’était cousu de fil blanc. Je t’avais vue l’embrasser, tu t’es payé ma tête en me demandant de ne pas être jaloux ; c’est un comble de mépris !

- Tu aurais pu me mettre en garde, au lieu de m’espionner comme une coupable.

- Tu recommences à dégager ta responsabilité ? Tu voudrais passer pour innocente ? Oublies-tu déjà que tu as reconnu avoir provoqué Gilles comme tu l’as déclaré avant son départ ? Je te rappelle, pour le cas où tu l’aurais oublié, que tu es majeure, mariée avec moi. Si je t’avais mise en garde que se serait-il passé ? Tu aurais inventé des subterfuges pour me tromper pendant mes heures de travail par exemple, ou comme aujourd’hui quand je devais m’absenter, puisque mon absence, à tes yeux, justifie ta conduite inqualifiable

- Mais si tu m’aimais tu m’aurais empêchée en me parlant.

- N’ai-je pas exprimé ma désapprobation à propos des prétendus cours à domicile? Tu t’en es tamponné le coquillard. Tu as refusé ouvertement de suivre mes conseils. Je t’ai laissée exprimer tes préférences. Pendant que vous vous couriez après, tu t’es mise à me délaisser. Je me suis senti abandonné d’abord, puis trahi quand tu as décidé d’introduire ton amoureux dans notre maison hors de ma présence ; alors que déjà vous veniez de vous embrasser et que je vous avais vus, tu t‘es souciée de mes remarques comme d‘une guigne. J’ai bien compris que ces petits bisous que tu me donnais distraitement sur la joue ne ressemblaient plus à ceux que tu me donnais quand tu m’aimais, ni à ceux que recevait sur la bouche ce satané suborneur.

- Mais je t’aime. Quels baisers sur la bouche, qu’en sais-tu ? C’est du grand n’importe quoi !

- Comment oses-tu encore me dire cela ? Tu n’as vraiment honte de rien ! Le premier jeudi, au lieu de me rendre sur le court de tennis, je suis revenu et je vous ai observés depuis la chaufferie.

- Quoi, tu as fait ça ? C’est du propre, fait-elle indignée..

- Parce que ce que vous avez fait était propre à ton avis ? J’ai bien observé comment il te pressait de toutes parts et comment tu accueillais ses papouilles sans rechigner. Il frôlait tes fesses et ta croupe reculait pour mieux sentir la caresse. C’est quand il a commencé à fouiller dans ta culotte, que je suis allé en vitesse sauter dans ma voiture pour revenir en klaxonnant. C’était ma façon de t’avertir du danger. Ce soir-là, si je n’étais pas intervenu, tu passais à la casserole comme l’avaient annoncé tes copines.

J’ai fait ce que j’ai pu pour t’éviter le pire. Souviens-toi, tu avais rendu les armes. Accepter la pénétration d’un doigt dans ton vagin, c’est se mettre à la disposition du séducteur, c’est l’encourager à l’union sexuelle. Quand tu as ouvert la porte, tu étais toute rouge et ton amant, c’est comme ça qu’on peut désigner un homme qui est surpris en train de chatouiller le sexe d’une femme, ton amant bandait comme un âne dans son pantalon. Et peut-on croire qu’on est aimé par une épouse qui se livre ainsi à un autre homme, dans sa maison ?

- Je n’ai jamais voulu te tromper avec Gilles. Je sais bien que c’est toi mon mari.

- Au point que ce soir-là, excitée par ce salopard que tu adores, tu as essayé de me faire l’amour pour calmer tes démangeaisons. J’ai refusé les restes de ton Gilles. Ses doigts t’avaient fait mouiller et tu te serais envoyé n’importe qui, sans honte, y compris ce mari que tu voulais tromper.

- Je ne voulais pas te tromper. Je sais que je me suis laissée embarquer, mais ce n’était pas pour te tromper !

- Tu perds encore la tête. Si tu avais eu l’intention de me tromper qu’aurais-tu fait de plus? Pour ne pas me tromper, tu aurais simplement refusé de continuer ces cours qui ne sont que des prétextes à s’évader. Le mardi suivant, pour t’éviter une tentation supplémentaire, je suis venu te chercher au foyer, les autres filles riaient à gorge déployée en vous quittant, tellement tu affichais ton infidélité publiquement. Que me restait-il à espérer de cette femme obnubilée par le désir de se donner à ce coureur de jupons ? C’est en toute connaissance que tu t’es entichée de ce séducteur indélicat. C’est du vice. Le jeudi suivant, j’ai invité Sylvie et nous avons assisté à ton abandon complet jusqu‘à l‘introduction dans ta chatte de son matou.. C’est Sylvie qui est intervenue alors que Gilles te possédait sur la table du séjour. Et tu as dérouillé, mais sans freiner ta fringale de sperme.

— Oh ! Mon Dieu ! Tu as assisté à ça aussi ? Que je suis malheureuse !

— Malheureuse d’avoir été vue ou de l’avoir fait ? Tu as surtout été malheureuse d’être dérangée au moment de grimper au septième ciel avec ce chéri, choisi sous mon nez, accueilli en toi devant moi , là sur cette table, dans ce nid d’amour construit pour nous et que tu as pollué trois jeudis de suite sans te poser la moindre question. Mais c’était de la broutille à côté de vos rapports sexuels de ce soir.Ah ! Si tu t’étais posé des questions quand tu as vu que je m’entretenais avec Sylvie sous ta fenêtre…

C’était encore un signal pour te mettre en garde. Et mon discours si ridicule sur ton avenir d’artiste à propos des travaux de cet atelier prétexte, tu en aurais senti l’exagération, si ton seul souci n’avait pas été d’écarter tout ce qui pourrait déranger ta partie de cul de ce soir, à bâcler en vitesse, lamentablement, sans aucune délicatesse, avec un mec dont le seul but était de te tirer vite fait, pour ne pas éveiller les soupçons de Sylvie. Tu n’as pensé qu’à la jouissance promise, sans chercher à comprendre les appels de Sylvie le jeudi où elle t’a fait jurer de ne plus recommencer ou les miens, samedi encore. Et tu t’es empressée à faire ma valise pour être certaine que je laissais la voie libre vers la réalisation sans frein de tes rêves de volupté et de conquête amoureuse d’un type qui pourrait être ton père. Une telle obsession ne me laissait aucune chance. Cela fait à peine deux ans que tu m’as juré amour et fidélité et, dans mon dos, tu me cocufies sans remords ni regret et il y a pire : tu me mets plus bas que terre, tu me méprises et peut-être me hais-tu ?

— Mais non, j’ai commis une énorme erreur, je le regrette. Je t’aime. Comment peux-tu affirmer que je méprise l’homme de ma vie ? J’ai mal partout . J’étais mal couchée sur le matelas.

— Je te remercie de n’avoir pas utilisé notre couche pour te livrer à tes chienneries.

— Tu vois que je te respecte, notre lit est resté intact. Alors pourquoi avoir préparé ce piège, avec ces témoins ?

— Peut-être vas-tu comprendre. Un instant…

Je vais chercher le magnétophone. À sa vue elle pâlit. Je le pose devant elle sur la table du salon et je lance la première cassette : de leur arrivée jusqu’à notre intervention, on y parle de « sa tigresse », du cocu content « qui insiste pour que continuent les leçons », de la nécessité de se jeter vite sur le nid d’amour préparé. Je stoppe la cassette.

— Ce n’est pas par hasard que vous vous êtes retrouvés ici ; tu le dis toi-même, tu avais préparé un nid d’amour. N’as-tu pas promis à Gilles de le recevoir dans notre couche ? « Quand… je te recevrai dans notre chambre. » Ce soir tu ne livrais qu’une partie, mais tu viens de t’entendre promettre notre lit, c’est bien ta voix, n’est-ce pas ? Ton respect ne devait donc pas résister au temps, c’était une question de jours, avant que tu réussisses à me déboulonner et à me faire passer à la trappe.

Elle est livide. Que peut-elle opposer à ses propres paroles ? Je continue la lecture de la bande:

- Le pire arrive : « les chatouilles » , « fais-moi un enfant », « notre secret », « je penserai à toi en le regardant grandir » … et les bruits des ébats amoureux.

Elle se bouche les oreilles, ne veut plus entendre son délire.

- Vois-tu, c’est ce que je ne pourrai jamais te pardonner. Jamais ! Qui ne voulait pas d’enfant jusqu’à présent ? Toi ! Qui ne voulait que des rapports protégés ? Et tu vas demander à cet amour à la sauvette de t’engrosser, de garder un enfant qui lui ressemblera mais que ton cocu de mari élèvera sans savoir qu’il n’est pas son véritable père. Peut-on tomber plus bas dans le mépris de son mari ? C’est la preuve qui convaincra le juge des divorces si les photos ne suffisent pas.

- Quoi, tu veux divorcer ? Oh non ! je t’en supplie.

- C’est la meilleure solution. Tu ne connaissais qu’une expression : « Fais-moi confiance ». Quelle confiance pourrais-je avoir en toi ? Samedi, alors que Gilles t’avait pénétrée jeudi, tu me jurais que tu m’aimais. Déjà, ayant assisté à mon cocufiage deux fois, tes paroles me soulevaient le cœur. Mais ce que tu as dit là, à propos de cet enfant, c’est la pire ignominie. Oui, je veux divorcer, te laisser libre d’aller avec Gilles qui sera libre puisque sa femme aussi divorce. Et si tu veux le retrouver, va le rejoindre chez ses parents où Sylvie l’a livré tout nu. Il sera très heureux d’élever l’enfant que tu as accueilli dans ton ventre ce soir en souvenir de votre union.

Cette fois c’est un torrent de larmes qui déferle.

- Ton vœu sera exaucé, tu vas donner vie à un enfant qui ne sera pas de moi, première satisfaction pour toi, puisque ça fait longtemps que nous prenions des précautions et puisque nous n’avons pas fait l’amour depuis un mois. Il faudrait que tu sois stérile pour n’être pas enceinte : tu as choisi la période la plus favorable sans utiliser une protection. Il te reste à trouver un autre pigeon pour l’élever, ce rejeton que tu as appelé de tes vœux. Mais compte sur moi pour renseigner tes prétendants sur les moyens que tu as utilisés pour te faire engrosser.
- Si tu fais ce calcul, c‘est la preuve que tu ne m‘aimes plus. Ce n‘est pas possible. Laisse-moi me nettoyer. Ou bien je me ferai avorter.

- Est-ce moi qui t’ai trahie ? Tu peux te faire avorter quand tu auras quitté cette maison. J’ai pris quatre semaines de congés et je vais veiller sur toi en attendant de voir arriver ou ne pas arriver tes prochaines règles. Après je te jetterai à la rue : tu pourras toujours t’adresser à ton amant, s’il veut de toi ; ce qui m’étonnerait, vu ses habitudes passées et l’état de misère où il va se retrouver grâce à toi et à ta furie amoureuse. Avec un peu de chance, ton enfant lui ressemblera, le malheureux.

Les avis des lecteurs

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Il veut la garder à l'oeil au moment où elle pourrait tomber enceinte (la période de vacuité) pour ne pas devoir se taper un désaveu de paternité le cas échéant

Fâché, en colère, mais mari pris de pitié, Paul l'héberge en attendant qu'elle se trouve un point de chute. La suite vous éclairera

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