Les récits de Sandie - N° 3.

- Par l'auteur HDS Le Matou libertin -
Auteur homme.
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Récit libertin : Les récits de Sandie - N° 3. Histoire érotique Publiée sur HDS le 29-05-2016 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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Les récits de Sandie - N° 3.
Me prostituer (suite).

Ce vendredi, après avoir déposé mon fils à l’école, je prenis l’autoroute pour Marseille. Je ne voulais pas prendre le risque d’être reconnue par une amie de club ou un voisin sortant du sex-shop face à l’arsenal. J’avais pris soin de noter les adresses des sex-shops de Marseille sur le net et bien sur l’adresse gentiment fournie par l’amie de Roger.

Je décidais de commencer par cette adresse. Espérant trouver de suite mon bonheur, ainsi je n’aurais pas à passer la porte d’un sex-shop. Les prix n’étaient pas donnés. Je payais quarante euros pour une mini mini-jupe noire en latex brillant, et presque cent euros pour une paire de bottes à talon haut noires brillantes. Accessoires que j’estimais indispensables et qui n’étaient pas dans ma garde-robe.

Je retournai à Toulon, je voulais essayer la mini-jupe, les bottes, m’habiller, me voir en pute. Je me changeais dans ma chambre face à la glace. J’enfilais un body noir sans manche presque transparent que je possédais. Puis assise sur mon lit, une paire de bas auto-fixant en voile noir qui montait très haut. Ensuite la mini-jupe, je tremblais presque de désir. Elle m’allait parfaitement. Je me regardais dans la glace. Je ne me reconnaissais pas. Aussi provocante aussi sexy alors que je suis plutôt classique et bon genre. Je me rasseyais pour mettre mes bottes. J’avais vraiment l’air d’une pute.

Ce n’était pas moi la petite brune typée aux cheveux tirés en arrière et maintenus en queue de cheval que je voyais dans la glace. Mais une jolie petite pute. Je bougeais devant la glace, prenais des poses, me regardais. Appuyée dos au mur un genou relevé, je n’en croyais pas mes yeux. Le body allait parfaitement avec la mini-jupe, mes petits seins se devinaient de façon très suggestive sans être provocants sous le voile noir légèrement transparent. Je m’entrainais à descendre et enlever la mini-jupe. Elle était superbe, et glissait toute seule. Très rapide et facile à enlever. De toute façon même en la gardant et en m’allongeant sur le lit, elle ne me gênait pas pour dégrafer le body.

Le reste de la journée fut stressant et se trainait en longueur. J’essayé différents hauts, chemisier, top mais je retins le body noir même si un simple soutien-gorge noir en dentelle porté seul était aussi très sexy avec la mini-jupe et les bas en voile noir. J’avais aussi essayé différents maquillages, différentes façons de me coiffer.

J’essayais les cheveux biens tirés en arrière et retenus par une barrette ou un choux-choux. La queue de cheval ainsi faite me donnait l’air sérieuse tout en restant très féminine. Le soir Roger me téléphona… Il prenait le train le lendemain matin. Je lui racontais ma journée. je lui dis que je me sentais prête même si j’avais beaucoup d’appréhensions, et que j’étais morte de trouille. Il essayait de me rassurer.

Mes amis sont venu chercher mon fils un peu avent dix-huit heures. J’avais auparavant préparé ses affaires pour la nuit. Ils ne s’attardaient pas et ils me laisseraient rapidement. Je leur en étais reconnaissante. Je voulais avoir du temps pour prendre un bain, m’habiller, me préparer. Je venais juste de donner la dernière touche de maquillage lorsqu’on sonna :
- Oui ?
- C’est moi, nous sommes en bas. On peut monter ? Tu es seule ?
- Oui … bien, bien sûr.
Je bafouillai et tremblai d’émotions devant la montée subite d’adrénaline. J’appuyai sur le bouton de déverrouillage de la porte d’entrée. Je regardai l’heure. Il était moins le quart. Il faisait nuit dehors. Je regardai autour de moi la porte de la salle de bain qui était restée ouverte. Le salon, ce qui n’allait pas, la chambre en désordre. Je n’étais pas prête, j’aurais voulu hurler. Quelques secondes pour tout ranger, c’était impossible je m’affolais. Le grincement de la porte de l’ascenseur. Les deux petits coups de sonnettes. J’allais m’évanouir.



- Bonjour… Entrez vite…
Je croisai le regard de Roger, je ne savais quelle attitude adopter. Il était le même. Il me souriait et me prit dans ses bras pour m’embrasser sur les joues :
- Comment vas-tu, je vois que tu es déjà prête. Tu es très jolie. Voilà Alain et son amie dont je t’ai parlé.
Je regardais Alain, un homme ayant la cinquantaine peut être plus, les cheveux ternes. Vêtu d’un costume gris sur un pull noir. Il me dévisageait un instant, je le trouvais de suite moins intéressant que Roger, plus quelconque. Nous nous sommes d’abord serrés la main, puis il s’est approché et nous nous sommes embrassés sur les joues.
- Sandrine… Enchanté, moi c’est Alain. Et Catie mon amie… qui te donnera des conseils.
- Salut, je suis Catie, on peut s’embrasser aussi. Je t’avais emmené quelques affaires au cas où… Mais je vois que tu es déjà habillée. Ta tenue te va très bien, tu as bien su choisir. Cela vient de la boutique non ? Je reconnais la jupe.
Catie, avait la quarantaine, blonde les cheveux dans le cou, le visage fatigué certainement par l’alcool, les cigarettes et la vie nocturne. Habillée d’une robe verte, une paire de bas ou de collants résilles. Elle enlevait son manteau après m’avoir embrassé et s’asseyait dans un des fauteuils du salon. Je ne sais pas laquelle de nous deux faisait plus pute. Elle avait un sac qui semblait contenir des vêtements.
Les toutes premières minutes étaient les plus difficiles je crois. Je sentais leurs regards sur moi, les deux hommes s’asseyaient à leur tour. Le silence, et une certaine gêne de part et d’autre. Je leur proposais des boissons, un verre d’alcool. C’était whisky pour tous. Je crois que j’en avais le plus besoin. Ils me regardaient faire le service, me dévisageaient. Je sentais leur regard sur mon corps, mes seins mes jambes. Je rougissais, j’aurais voulu être invisible mourir.
Alain me demanda soudain :
- Comme cela, tu veux faire la pute ? …. Ça te fait fantasmer ?
Je n’osais pas répondre. Catie s’est mise à rigoler doucement. Roger me regardait, me souriait mais ne disait rien. Je m’asseyais avec mon verre au côté de Roger en remarquant qu’il était difficile de s’assoir sans être de suite indécente avec une telle mini-jupe. Les regards appuyés de Jean et Catie assis en face de moi me le confirmaient. Je serais les genoux et me mettais sur le côté. Nous avons échangé des banalités d’usages en buvant nos verres. Alain m’interrogea à nouveau :
- Sandrine c’est ton véritable nom ? C’est joli ! Mais tu vas t’appeler Sandie pour nous. Ce sera ton nom pour tous ceux que tu vas rencontrer, les michetons et tes consœurs. Les michetons ce sont les clients, ceux qui payent.
Catie me regardait en souriant bêtement… Je n’étais pas très enthousiasmée d’être baptisée par le petit nom que me donne Jean. Mais je n’osais pas aller à l’encontre d’Alain qui semblait être le chef :
- Tu es jeune bien foutue et bandante, tu as la tenue idéale pour faire là pute. Mais il ne suffit pas de fantasmer pour être une bonne pute. Montre-nous ce que tu sais faire.
C’est Alain qui me parlait. J’étais pétrifiée.
- Allez ne sois pas timide, viens me montrer ce que tu sais faire.
Il écartait les genoux et avançait le bassin en s’étirant sur le fauteuil. L’invitation était explicite. Catie rigolait doucement en disant cela !
- Il veut que tu le suces !
J’étais peu habituée à cette caresses mais je devais me lancer, me jeter à l’eau au risque de paraitre ridicule. Je reposai mon verre et me levai sans un regard pour Roger qui ne disait rien. Je mordais mes lèvres en m’accroupissant devant lui entre ses genoux. Je sentais leurs regards sur moi. J’avais honte, mais la situation m’excitait autant qu’elle me gênait.
Je n’osais pas regarder le visage d’Alain, lever les yeux sur les siens. Je ne voyais que mes mains détacher la ceinture, puis déboutonner le pantalon et en descendre la fermeture éclair. J’avais je crois l’impression de regarder un film, je ne sais pas. Je ne me reconnaissais pas. Il portait un boxer noir, et son sexe faisait une bosse. Je le sortis… il commençait à grossir, à bander. Le gland était décalotté et humide de sécrétions.
- Branle-le un peu, fais le bander puis tu lui mets une capote ! Tiens !
Catie déposais sur la cuisse d’Alain un préservatif rose qu’elle venait d’ouvrir. Son sexe était chaud vivant, je le serrais doucement, le pressais et bougeais la main de bas en haut. Il posait une de ses mains sur ma tête, caressait mes cheveux. Il commençait à durcir, à bander.
- Mets-lui la capote maintenant.
Je pris le préservatif et le déposai sur le gland. J’essayai de le faire glisser.
- Tu ne sais pas faire, c’est trop lent… fais voir, je te montre.
Elle s’agenouillait à mes côtés et me prenait le préservatif des mains. Je la regardais faire, apprenant ma première leçon :
- Tu la tiens par le bout avec deux doigts et tu la fais glisser avec l’autre main. Continue.
J’avais compris le principe et je la déroulais entièrement sur la verge tendue.
- Voilà, tu vois, ce n’est pas compliqué, suce le maintenant. Il ne faut jamais sucer ou baiser avec un mec sans capote dans ce métier. Sinon t’es foutue, et tu finis au cimetière Saint-Antoine !
Elle restait près de moi, Alain avait toujours la main sur ma tête. Je me penchai et avançai les lèvres au-dessus du gland en tenant et serrant doucement la verge devant moi. Je le prenais dans la bouche et essayais de le caresser avec mes lèvres en allant le plus loin possible. Catie me conseillait toujours :
- Tiens-le aussi en serrant à la base comme cela tu fais monter la sève mais retarde le départ ! Et caresses le, masse le avec l’autre main sous les couilles. N’ai pas peur d’appuyer et d’aller loin. Certains aiment les caresses sur l’anus, ils sont comme nous. Ça les fait partir plus vite.
- Laisse là, elle s’y prend bien. On voit qu’elle n’a pas l’habitude mais elle s’applique.
- Elle doit aller plus vite avec le micheton. Le temps c’est de l’argent.
- Je ne suis pas un micheton mais votre protecteur.
Pendant ce dialogue entre Catie et Alain, je continuais de faire descendre mes lèvres, le plus loin possible et les remonter en serrant le membre. Comme elle me l’indiquait, je le caressais, le massais aussi sous les couilles. J’étais très excitée par la situation, la honte, la gêne n’avait néanmoins pas totalement disparu. Catie toujours à mes côtés se déplaçait dans mon dos. Je la sentais contre moi. Je continuais de sucer son mec. Elle me tenait par les hanches. Je sentais ses mains venir sous mes seins les soupeser, puis les presser. Elle me dit :
- Ils ne sont pas bien lourds, mais j’en connais qui vont adorer les maltraiter.
Je continuais de m’appliquer, allant le plus lentement possible. Catie, toujours collée dans mon dos me murmurait des encouragements, des conseils tout en continuant de presser doucement ma poitrine quand Allain dit d’une voix forte :
- Ça suffit Sandie, vas t’occuper de Roger, Catie va finir le travail. C’était très bien. »
Comme on me le demandait je me relevai. Elle me regardait, me souriait en m’envoyant un baiser de ses lèvres. Roger avait déboutonné son pantalon. Il me faisait signe de venir m’assoir à côté de lui. Je prenais le préservatif que me tendait Catie en disant :
- Toujours mettre une capote, tu sauras faire ? Il n’y a qu’avec moi que tu n’en auras pas besoin.
Je lui souriais et ne relevais pas la dernière remarque. Je m’asseyais aux côtés de Roger. Il avait sorti son sexe. Je le pris doucement dans ma main. Il était doux, chaud. Il bandait déjà. J’aurais aimé le prendre dans ma bouche ainsi, je déposais un doux baiser sur le gland qui, à Lyon, m’avait donné tant de plaisir. Je lui souriais et présentais le préservatif qui se déroulait du premier coup. Je me penchais sur lui et ouvris mes lèvres pour le prendre dans ma bouche. Sa main se posait sur ma nuque. Je commençais de le sucer le plus lentement et en allant le plus loin. J’avais remarqué que Catie avait pris ma place entre les genoux de son mec :
- Sandie ouvre tes jambes.
L’ordre venait d’Alain assis en face de moi. J’écartais les jambes les genoux comme il me le demandait.
- Un peu plus Sandie, tu veux être une pute ? Tu ne dois pas avoir honte de te montrer. Roger dégrafe là s’il te plait.
Je m’exécutais tout en continuant de donner du plaisir à Roger qui relevait sur mon ventre la mini-jupe. Sa main passait entre mes cuisses, il dégrafait mon body permettant à son ami de me voir complètement. Mon léger bronzage naturel me donne une jolie couleur de peau.
- J’aime beaucoup ton abricot. Lisse comme il est, il va beaucoup plaire, Sandie. Tu as une très jolie petite fente. Il serait dommage de la cacher… ou ne la réserver qu’à ton mari.

A ces mots, je fermai les yeux, comment pouvais-je avoir un tel comportement, une telle tenue dans mon propre salon ? Je ne me reconnaissais plus. Mon comportement était celui d’une chienne en chaleur. Ce n’était pas moi Sandrine l’épouse modèle de Jean, maman d’un petit garçon. Je n’osais imaginer la réaction de Jean s’il savait. J’avais véritablement honte. Mais j’étais aussi terriblement excitée.
Je continuais de sucer le sexe de Roger en gardant les jambes ouvertes. Aux soupirs de plaisirs d’Alain se mêlaient ceux de Roger qui ne tardait pas à jouir lui aussi en me touchant. J’attendais avant de me relever, je continuais de le sucer jusqu'à qu’il me demande d’arrêter :
- Il est presque dix-neuf heures trente, nous devons y aller si tu veux travailler pour nous rembourser Alain et moi…
Je me rhabillai, ragrafai correctement le body et lissai la jupe en écoutant Alain dire :
- Les deux trajets aller-retour, les péages, le gazole mais aussi la place sur le trottoir à Marseille, la chambre, la protection et surtout le manque à gagner pour Catie d’être avec nous pour t’expliquer plusieurs choses : Tu me dois mille cinq cent euros. Mais comme tu es une protégée de Roger j’ai arrondi à mille euro. Il faut que tu les gagnes ou tu en seras de ta poche.
Roger continua de son côté :
- Je vais t’expliquer dans la voiture quelques petits trucs comme l’a dit Alain.
Cette nouvelle de savoir que je devais leur donner mille euros ne me réjouissait guère. Mais jusqu’ici je n’avais pas réalisé et pris en compte le fait que je serais payée. Si l’argent que je gagnerais devait leur revenir, ce n’était pas grave. Je m’en foutais. Je ne le faisais pas pour l’argent. Mais je ne voulais pas leur devoir de l’argent, ça non. Je ferais en sorte que cela n’arrive pas.
J’allai dans la salle de bain pour me rafraichir un peu et donner une dernière touche à mon maquillage. Catie me suivit, elle aussi voulait arranger sa coiffure. En souriant, elle me dit :
- Il ne faut pas trop t’en faire pour l’argent Sandie. Alain est très conciliant, on pourra toujours s’arranger. Quatre ou cinq michetons et tu as déjà réuni la moitié de la somme. Il suffirait que tu acceptes une spéciale pour que le compte y soit ensuite.
- Une spéciale, c’est quoi exactement ?
- Je t’expliquerai ! Dépêches toi !


J’étais prête. Mon cœur battait plus vite. Une boule d’angoisse extrêmement agréable prenait naissance dans mon ventre. Une dernière goutte de parfum derrière les oreilles. Un ultime regard à la fille dans le miroir, ses yeux sa coiffure ses lèvres : elle est si jolie que j’ai envie de l’embrasser. Je lui envoyai un dernier baiser en murmurant : Courage Sandie !
La sortie de la résidence s’est faite sans aucune difficulté. Mon manteau cachait ma tenue. Je n’aurais pas trop aimé croiser quelqu’un, une de mes voisines. C’est lorsque nous avons pris l’autoroute que Catie qui était assise à mes côtés à l’arrière de la grosse berline me dit :
- Bon Sandie écoute moi, je t’explique. Le micheton va vouloir connaitre tes tarifs. C’est les mêmes partout en gros. Il les connait, mais il va quand même te les demander. C’est une façon de t’aborder. Alors la pipe seule, tu demandes trente euros. Mais en chambre c’est rare qu’il demande qu’une pipe.
Je l’écoutais avec attention malgré ma nervosité et mon stress :
- Pour l’amour tu prends quatre-vingt euros et cent si il veut que tu sois à poil. Pour ce prix tu le suces pour l’allumer. Quatre-vingt, tu te dégrafes et tu t’allonges sur le lit comme tu es et il jouit dans la capote. Cent tu te fous à poil. Tu as compris ? Tu enlèves ta jupe, le haut, les bottes et tu gardes les bas. Certains font vouloir finir sur toi, ton ventre, tes seins. Ils enlèvent la capote et tu les termines à la main ou ils se le font eux même. Vaut mieux que tu sois à poil, tu comprends ? Tu le laves avant, tu lui fais sa toilette. Il y en a qui en ont vraiment besoin. Tu lui savonnes la queue et le gland, tu l’essuies après l’avoir rincé et tu lui mets la capote. Tu as compris ?
- Oui j’ai compris, trente euros la fellation, quatre-vingt l’amour habillé, et cent si je suis nue.
J’étais surprise d’entendre tout ce qu’elle me disait. Les tarifs, devoir laver le sexe du client avant. Tout cela était bien sûr nouveau et très surprenant pour moi :
- Bon… tu n’acceptes pas d’être attachée ou menottée à moins de bien connaitre le micheton. Tu sais… Il y a des fadas… Il vaut mieux se méfier ! Ce qui n’est pas ton cas. Lorsque tu es seule avec lui dans la chambre, tu refuses s’il te demande. Et tu sors en courant s’il insiste. Tu cries si tu as le moindre problème avec l’un d’eux. Gérard et moi viendrons de suite.
Et Catie ajoute :
- Gérard, c’est celui qui donne les serviettes et qui veille sur toi. Je te le présenterai. Il y a les extras comme les godes que certains apportent avec eux et qu’ils veulent utiliser sur toi. Si tu acceptes, tu le charges de vingt ou trente euros, en fonction de la taille du gode. Tu laves le gode avant et tu lui mets aussi une capote. Si il veut être en-godé, pareil, vingt euros. S’il veut t’enculer, cinquante de plus. Si tu acceptes de faire ça… te faire enculer bien sûr.
Catie me regardait et attendait une réponse de ma part :
- Je ne sais pas. Cela dépendra du type, je veux dire s’il est bien, s’il est gentil.
Catie rigolait de ma réponse ainsi qu’Alain. Je me sentais rougir.
- Tu l’as déjà fait au moins ? Tu t’es préparée pour ça ? Enfin, si tu as besoin, tu trouveras des tubes de gel lubrifiant dans la chambre.
La voiture ralentissait et empruntait une sortie sur une aire de repos en suivant un camion. Nous avions déjà passé un des deux péages. Alain ce tourna vers moi et me dit :
- Prépare-toi Sandie. On va voir ce que tu as dans le ventre. Tu vas essayer de monter un des routiers. Il faut te lancer. Tu ne risques rien, on te surveille, si c’est trop long Catie viendra te chercher, et si il part avec toi à bord… on le fait stopper. N’ai crainte, il ne t’arrivera rien.
Mon cœur se mit à accélérer, je tremblais et essayais de cacher mon stress mon émotion. La voiture ralentissait dans le parking. Alain la rangeait sur une place d’où on pouvait voir trois ou quatre camions stationnés l’un derrière l’autre à une centaine de mètre a peine de nous. Ils n’étaient pas éclairés directement. Mais ils n’étaient pas vraiment dans l’obscurité. Des lampadaires étaient disposés plus loin sur l’aire de stationnement des voitures.



Catie me dit :
- Tu vas en marchant jusqu’au bout du premier, là-bas au fond. Tu ne marches pas trop vite et pas trop près des camions que les chauffeurs puissent voir la marchandise. Puis tu reviens en regardant les cabines. Si un des type t’appelle, tu t’approches pour lui donner les tarifs, tu montes côté passager si vous êtes d’accord. Tu lui fais son affaire et tu reviens vite fait, tu ne t’attardes pas.
Alain ajouta :
- S’il le faut, tu fais deux ou trois aller-retour, ils ont besoin de temps pour se décider. Sinon tu reviens et on va à Marseille, ce n’est pas grave. Prends ta pochette. Tu as des billets de dix et de vingt, des capotes les kleenex ? Tiens des capotes et un tube de gel, mets les dans ta pochette. Enlève ton manteau.

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Texte coquin : Les récits de Sandie - N° 3.
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