LE MEURTRE DE L’ILE D’YEU. (1/3)

- Par l'auteur HDS CHRIS71 -
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Auteur homme.
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Récit libertin : LE MEURTRE DE L’ILE D’YEU. (1/3) Histoire érotique Publiée sur HDS le 22-04-2017 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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LE MEURTRE DE L’ILE D’YEU. (1/3)
• Allo inspecteur Laurent pouvez-vous vous rendre au port de Fromentine sur la côte vendéenne une vedette de gendarmerie vous conduira à l’île d’Yeu où un meurtre a été commis.

Je m’appelle Laurent nom et prénom, subtilité de mes parents, j’ai trente-cinq ans et je suis très athlétique, c’est normal dans mon métier, je suis chargé d’enquête pour la gendarmerie avec rang d’officier.
Comme tout bon militaire je récupère mon sac de travail toujours prêt et je prends la route, je me gare sur le parking à quelques mètres de la vedette de gendarmerie mise à ma disposition.

• Bonjour inspecteur, hier la tempête était si forte qu'il nous aurait été impossible de vous emmener sur l’île, ce sont les marées de septembre et au large il y avait des creux de 10 mètres.

Il est 15 heures quand nous arrivons à quai, une voiture de gendarmerie est mise à ma disposition pour me conduire sur le lieu du crime.
Nous arrivons dans une villa surplombant la mer où le service d’investigation est déjà là avec leur tenue permettant d’investiguer sans effacer les traces.

• Salut Charles, fais-moi un premier topo rapide.
• Sans problème Laurent, la morte, si tu le permets nous l’emmèneront pour la mettre au frigo après tes premières constatations s’appelle Jennifer mariée avec Ludovic, ils ont trente-cinq ans tous les deux.
• Inutile de te demander comment cette femme est morte, le couteau qui est placé sous son sein fort beau d’ailleurs a dû directement atteindre le cœur.
• Tu as raison.
• A-t-on une idée sur le meurtrier ?
• Mieux que cela, c’est une meurtrière, elle est à la gendarmerie, c’était la maîtresse de cette femme, elle a vingt-cinq ans et s’appelle Mélanie.
• Tu m’as dit qu’elle était mariée à Ludovic.
• Toujours aussi perspicace, oui le mari vient d'arriver conduit par le bateau qui est tout de suite reparti te chercher, il était sur le continent hier soir et vu la tempête qui soufflait a été obligée d’aller dormir dans sa société à quelques kilomètres de Fromentine.
• À quelle heure penses-tu qu’elle ait été poignardée ?
• Entre minuit et deux heures, mais je t’en dirai plus après l’autopsie.
• Le mari aurait pu prendre un hors-bord pour venir et repartir, la villa est un peu isolée.
• Non, il aurait été dans l’impossibilité de faire la traversée, cela bougeait trop, il y avait des creux de presque 10 mètres.
• Je vais aller le voir dans nos bureaux, mais tu m’as dit que c’est l’amante qui avait tué, tu as des indices ?
• Oui, regarde ce sont ses empreintes qui sont sur le manche du couteau, elle l’a reconnu quand nos collègues de l’île sont arrivés après qu’elle les eut appelés.
• Elle a dit pourquoi elle l’a poignardée ?
• Non, elle dit que lorsqu’elle est arrivée elle a trouvé son amie dans la position ou elle est et a voulu enlever le couteau pensant la sauver, mais n’a pas réussi, d’où ses empreintes.
• Autre chose peux-tu me suivre dans la buanderie.

Nous nous déplaçons.

• Regarde, la vitre de la porte donnant sur le jardin a été découpée à la pointe diamant, le morceau est introuvable.
• Note-le dans ton rapport, cela peut être intéressant.

Je me fais conduire à la gendarmerie.

• Condoléances monsieur Ludovic, je pense.
• Je peux voir ma femme, vos collègues ont refusé que j’aille chez moi avant votre venue.
• Je suis l’officier de gendarmerie Laurent chargé de l’enquête, mais il est inutile que vous alliez chez vous, le corps a été reconnu par la jeune Mélanie, mes collègues ont encore des investigations à faire et vous la verrez dès que le légiste aura fini ses recherches.

L’homme que j’ai devant moi est plus athlétique que moi, il me regarde avec un regard froid, il semble aussi coupant que la lame qui est entrée dans le corps de sa femme et son visage ne montre aucune compassion.

• Que faisiez-vous hier au soir ?
• Je suis allé à l’embarcadère pour prendre la navette de 18 heures 30 mais la ligne était interrompue à cause de la tempête, je suis retourné à ma société dormir, j’étais là-bas un peu inquiet quand vos collègues sont venus m’apprendre la mauvaise nouvelle.
• Je pense que les employés de la compagnie corroboreront vos dires qui vous donnera un alibi en béton.
• J’aimais ma femme, nous étions considérés comme un couple amoureux sur l’île, les gens peuvent vous dire que très souvent nous nous promenions main dans la main tous l’été, pas plus tard que dimanche dernier avant que la tempête arrive, ils ont pu nous voir prendre un rafraîchissement sur le port, un marin m’a vu l’embrasser depuis son bateau.
• Dans la buanderie, un carreau est découpé, êtes-vous au courant ?
• Oui, l’été dernier, le 15 août l’île a connu des cambriolages et certains ont essayé d’entrer, je les ai entendus et j’ai fait fuir deux hommes, vous pouvez vérifier, je suis allé porter plainte à la gendarmerie, mais j’ai oublié de changer la vitre.
J’ai jeté le morceau coupant pour éviter que l’un de nous ne se blesse.
• Je vérifierais, mais vous êtes conscient qu’un rôdeur aurait pu venir tuer votre femme.
• Oui, j’ai beaucoup de travail dans mon entreprise et je pensais remplacer la vitre le week-end prochain, ma femme me l’avait rappelé.
• Qu’avez-vous comme société ?
• J’ai une société qui fait des recherches sur les algues de mer, avant de créer ma boîte j’étais dans les forces spéciales marines et j’ai eu l’idée de ces recherches lors d’un entraînement, j’ai failli perdre la vie en m’égarant dans un champ d’algues, j’ai dû ma sauvegarde à mon poignard de commando que j’ai pendu dans notre salle à manger comme souvenir de cette période.
Si vous me dites qu’il m’est impossible de voir ma femme, puis-je retourner sur le continent il faut que je donne des directives pour la bonne marche de mon entreprise, je coucherais là-bas comme je l’ai fait hier au soir.
• Pourriez-vous me donner votre numéro de portable je resterais en contact avec vous.

Il me le donne et je demande à l’un des gendarmes de le reconduire à la vedette pour qu’il rejoigne le continent.

• Sergent vérifiez si une plainte a été déposée pour tentative de cambriolage chez monsieur Ludovic et après pouvez-vous appeler les hommes qui sont sur les lieux du crime pour qu’il me rappelle.

Il s’exécute et me passe un des hommes.

• Pouvez-vous vérifier que dans la salle à manger il y a bien un poignard de commando pendu ?
• Je vais voir.
Non, il n’y en a pas.

Un point de résolu, le poignard est planté dans le corps de la femme de Ludovic.

• J’ai vérifié, le 16 août il y a bien un dépôt de plainte pour tentative de cambriolage.
J’ai ma réponse sur ce point concernant ce que m’a affirmé le mari concernant la tentative de cambriolage.

• Bonjour mademoiselle, je me présente, officier Laurent chargé de l’enquête concernant le meurtre de votre amie Jennifer.
• Je suis innocente, je suis venue parce que j’étais inquiète, le téléphone de mon amie restait muet alors que je savais que le bateau était resté à quai en France et que son mari était absent.
• Était-ce votre maîtresse ?
• Oui, un jour je suis allée me promener vers sa villa, elle coupait des roses, elle m’a invité à prendre un verre me disant qu’elle manquait d’amie, j’y suis retournée les jours suivants et un jour sans que je prenne conscience de ce qui m’arrivait, elle m’a pris dans ses bras et nous nous sommes embrassées.
• Êtes-vous attirée par les femmes ?
• Aucunement, mais malgré cela ce qu’il faut que vous sachiez c’est qu’a partir de ce jour nous avons eu des rapports ensemble, il y a plus d’un an, c’était en juillet.
• Vous vous rencontriez souvent.
• Une à deux fois par semaine et nous adorions passer la nuit ensemble chaque fois que son mari partait plusieurs jours à l’étranger pour son travail.
• Pourquoi l’avez-vous tué elle refusait de quitter son mari ?
• Ne répondez pas mademoiselle, votre sœur m’a fait appeler et j’arrive du continent pour votre défense, j’ai eu du mal à trouver un bateau, mais me voilà.
Mademoiselle Mélanie est innocente.

Super le baveux, il vient d’être mandaté pour défendre la présumée coupable et sait déjà que sa cliente est innocente malgré les nombreuses preuves que j’ai en main.

• Bien, j’en ai assez entendu pour aujourd’hui sergent, conduisez-moi en ville afin que je trouve une chambre pour la nuit, demain, je pense pouvoir boucler l’enquête.
• Vous pouvez coucher à la gendarmerie si vous le désirez.
• Non, je préfère m’immerger au milieu de la population, arrangez-vous pour que la cliente de monsieur soit la mieux traitée possible pour la nuit, demain je l’enverrais certainement sur le continent.
• Vous pouvez me dire où je peux trouver une chambre ?
• Vous trouverez une chambre chez la sœur de la suspecte, à cette époque tout est fermé.

Je m’installe dans une chambre et la jolie sœur me montre son plus beau sourire.
Après avoir mangé ayant enlevé mon uniforme je vais boire un verre au bistrot du port à deux pas de mon hôtel.

• Monsieur le gendarme, puis-je vous parlez.
• Je buvais un verre mais si vous avez quelque chose à dire, je vous écoute.

Je sais que recevoir des confidences hors enquête officielle est illégal, je suis sûr que ce qui va m’être dit sera bidon mais peu me donner un début de piste ou un complément à mes suspicions.

• Patron mettez un verre à notre ami.
• Léon laisse le monsieur, tu es encore bourré.

Il approche son halène avinée de mon oreille et me susurre.

• La jeune pute elle est coupable, l’été dernier je buvais une bouteille sur la plage quand j’ai vu les deux gouines arrivées, le Marcel m’avait dit que la femme de monsieur Ludovic suçait la chatte de Mélanie la sœur de Noémi qui tient l’hôtel.
C’était impossible, la Jennifer avait une certaine classe et j’étais sûr qu’il me disait des conneries, mais j’ai pu voir que c’était vrai, elle était à cinq mètres de moi, je me suis reculé pour éviter d’être vu.
Elles se sont allongées et la lune m’a permis de voir leurs mains partir sous leurs vêtements, elles devaient avoir leurs mains dans leur chatte, car chaque fois qu’elles se lâchaient les bouches elles geignaient.
La grande salope s'est couchée au sol et la petite pute est venue entre ses jambes et après lui avoir enlevée sa petite culotte, pour la première fois de ma vie j'ai vu sa langue lécher la chatte de la salope.
• Vous avez eu de la chance de voir deux femmes s’aimer, est-ce pour autant que Mélanie a tué Jennifer.
• Vous m’embrouillez moi ce que je sais, c’est que j'ai déchargé avant qu’elles hurlent de plaisir, il y avait des années que ma verge était morte à cause de mon âge, mais j’ai nettement entendu la Mélanie lui dire qu’elle voulait qu’elle s’enfuie ensemble, la Jennifer elle a dû refuser et c’est pour cela qu’elle l’a tuée.
• Merci de votre témoignage monsieur Léon, je pense vous convoquer dans les heures prochaines.
• Pas la peine je vous ai dit qui avait tué, demain matin je reparts en mer.

Il part, le patron vient vers moi.

• J’ai entendus ce qu’il vous a dit, la petite est loin d’avoir la carrure pour avoir tué la femme de Ludovic, mais ce que j’en dis je vous fais confiance…

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