AMIS ? 4
Récit érotique écrit par Accent [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 09-08-2015 dans la catégorie Plus on est
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AMIS ? 4
AMIS ? 4
Voilà, la machine est lancée. Marie se réjouit de pouvoir passer de bons moments avec son amant, Louis, avec pour mission de concevoir l’enfant que je n’ai pas su lui faire. Ces deux là pensent me duper à ma demande. Ne leur ai-je pas fourni le meilleur moyen de s’aimer dans mon lit. Absent ou présent durant leurs ébats je serai contraint d’applaudir et de les remercier de leur bonne volonté et de leur application. Pour eux, j’incarnerai le cocu heureux. L’heure de la vengeance sonnera pour moi et pour Juliette, leur deuxième victime.
J’ai croisé rapidement Louis au changement de tournée : il se hâtait parce qu’il était en retard. Au cours de l’après-midi, j’ai rendu visite au détective, chargé de me fournir des preuves exploitables devant le juge des divorces. La surveillance a été fructueuse. Vers huit heures Julienne s’est rendue au cabinet médical où elle travaille. Elle en est sortie presque aussitôt et est retournée à la maison. Dix minutes plus tard, est arrivé un cycliste. Entré par le cellier, Guillaume a pu les observer.
Les amants nus ont essayé les fauteuils de la grande salle, y ont pris des positions variées. Le détective a des photos de profil. Marie à genoux dans le fauteuil, les mains agrippées au dossier reçoit la lance de Louis. Son visage rayonne de bonheur. Une autre montre Louis, assis sur le canapé, membre raide prêt à être englouti par le sexe de ma femme qui descend sur lui en lui tournant le dos, penchée en avant pour diriger la pointe de la flèche qui va se planter dans la cible. Une autre photo : fesses en l’air, ventre posé sur un accoudoir, tête en tampon contre le deuxième accoudoir, de ses mains rejetées en arrière, ma femme tire sur ses fesses pour donner accès au pieu d’un Louis appliqué à viser un trou. Malgré les risques, le photographe a réussi à saisir les deux visages et les positions des amants. Le couronnement est la levrette sur mon lit : Louis se présente derrière une Marie à quatre pattes. On le voit toucher le but du bout de sa queue, puis on voit son ventre collé aux fesses de mon épouse, tirant des deux mains sur les poignées d'amour. La prise est solide, Marie, impressionnée, tourne la tête, bouche ouverte et regarde le mâle robuste qui la possède !
La position du missionnaire, en deux temps, position de retrait et position d’entière pénétration, a un défaut, on voit très bien les bourses de l’homme et une partie de la vulve, on reconnaît le papier peint et le pied de lit, mais on ne voit pas les visages. C’est ma chambre. Guillaume a relevé une tache de vin sur la fesse de Louis, c’est une marque d’identification. Les petits pieds accrochés à ses jambes, dans ma chambre, ne sont pas ceux de la reine d’Angleterre ! Jamais, le détective n’avait observé des amants aussi endurants et aussi décidés à exploiter les lieux et la durée, pris d’une incroyable fringale de sexe, peu soucieux de l’éventuelle intervention d’un tiers, parce que concentrés uniquement sur la satisfaction de leurs sens. Pour me consoler, mon photographe met en doute la sincérité des sentiments et réduit cette rencontre à une banale affaire de cul, trop mécanique pour être romantique. Je commande une dizaine d’agrandissements.
J’arrive chez Juliette. Marie est en train de la quitter. En retrait, je lui laisse le temps de s’en aller. Juliette me reçoit. Ma femme est venue la féliciter, a voulu savoir depuis quand son amie était enceinte et si elle permettait encore à son mari de l’approcher. Juliette lui a raconté son dimanche après-midi : Quand Louis est rentré chez lui, il s’’est montré enchanté de devenir père avant son ami Laurent. La nouvelle de sa paternité annoncée l’a pris de court, mais Marie et moi lui avons fait comprendre combien l’événement était important. Tout à coup, il était tout fier et a voulu caresser le ventre béni qui portait son fils. Etonnamment il a été extrêmement prévenant avec sa femme. En raison de ses premières nausées, il n’a pas voulu la prendre.
- Ma chérie, je ne veux pas commettre d’imprudence en te pénétrant. Nous demanderons des conseils à ton gynécologue.
Tout lui est bon pour favoriser ses séances de gymnastique amoureuse avec ma femme.
Juliette l’a convaincu que sa maternité ne serait pas un obstacle à leur amour et il adû subir une longue fellation avant de se soumettre à une masturbation diabolique que l’épouse trompée a prolongée jusqu’à l’émission des jets de sperme. Et elle a exigé de son mari qu’il nettoie les taches sur le sol. Elle s’est donc délectée à raconter, par le détail, à sa très chère amie, ces scènes d’intimité: comment elle a pressé les couilles de son homme en même temps qu’elle lui suçait la verge ou qu’elle faisait coulisser en va-et-vient le prépuce sur le gland mis à nu ; et elle y a ajouté cette odeur fauve du membre prêt à cracher sa bouillie, le vertige ressenti en humant ces effluves émanant d‘un corps mâle au bord de l’abandon. De bonnes amies se disent tout, Juliette a donc lourdement insisté, quitte à rajouter quelques fioritures pour faire enrager sa rivale. Juliette a montré son ventre béni à son amie. Ma femme n’y a vu aucun signe particulier, la grossesse débutait. Et sa joie de bonne amie se traduisit par une grimace désabusée!
Enfin, Marie a osé lui demander si elle accepterait de lui « prêter » son Louis pour lui faire connaître les joies de la maternité. Louis n’en avait pas parlé à sa femme. Juliette a joué la surprise :
- Ma chérie, tu me demandes l’impensable. Si Laurent ne peut pas, oh comme je te plains… ! C’est bien parce que nous sommes amies, j’en parlerai à Louis. Je doute qu’il soit d’accord. Je vais essayer de le persuader. Je tiens à partager mon bonheur avec toi; mais je ne garantis pas le résultat !
Bien entendu Juliette n’est pas enceinte et s’en félicite : dans le contexte actuel, ce serait une malédiction. Elle s’est moquée des infidèles. Je comprends. Je lui raconte le contenu de notre entretien avec Louis, lui montre les preuves recueillies par le détective : ce n’est pas une nouvelle pour nous, mais nous saurons les utiliser. Nous décidons de tourmenter les amants, mettons notre tactique au point. La situation tragique nous donnera quelques moments agréables. Ce soir, Juliette amènera Louis sur le lieu de son adultère parce que Marieet moi voulons leur parler. Elle acceptera mes propositions quand je me toucherai le nez. Elle les rejettera si je ne le fais pas.
Marie retourne contre moi sa mauvaise humeur.
- Mais, tu ne rentres pas du travail. Où as-tu passé l’après-midi ? Laurent, tu me trompes ? Tu étais chez une femme ! Mais oui, tu as un grand cheveu sur ta veste ! Qui est-ce ?
- Je suis trop malade pour aller te tromper ! Compare ce cheveu aux tiens : tu es la femme de ma vie. Non, en fait, je suis allé chez Louis. C’est un dégonflé, il n’a pas osé parler à sa femme de notre accord pour que vous fassiez mon enfant. Juliette et moi en avons longuement discuté et j’ai appris que tu m’avais précédé pour lui demander de décider Louis. Elle m’a promis de faire l’impossible. D’ailleurs elle a l’intention de venir en discuter ce soir, en compagnie de son mari !
Louis tente de se donner un air détaché. Il va se conformer aux vœux de Juliette et accepter d’aider ses amis. Tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes. La première tentative d’insémination naturelle aura lieu de façon festive et solennelle, samedi soir, sous le contrôle des deux époux, indirectement concernés. L’accouplement ne sera pas une plaisanterie et si, Juliette et moi y assistons, nous aurons vraiment l‘impression d‘être partie prenante. Il est tout à fait impensable que je sois tenu à l‘écart de l’acte qui fera de moi un père. La présence de Juliette s‘impose également pour prouver son accord. S’il le faut, nous prêterons notre concours aux procréateurs. Il serait bon que Louis se ménage, qu’il n’ait pas d’autre relation pendant la semaine.
Il nous reste à vérifier que les deux acteurs sont compatibles. Nous leur demandons de se soumettre à des tests pour savoir s’ils n’éprouveront pas de répulsion. Marie sur notre ordre d’organisateurs responsables doit se mettre en slip et soutien-gorge, Louis se déshabille, mais conserve son caleçon. Nous les plaçons debout, face à face, à un mètre l’un de l’autre et leur recommandons de se regarder, sans bouger, pendant cinq minutes. Ils se dévorent des yeux, s’observent et se découvrent certainement des détails anatomiques qui leur avaient échappé quand ils étaient pressés de se jeter l’un sur l’autre, emportés par le désir incontrôlable, comme des animaux en rut. Je leur demande de tourner sur place, l’un après l’autre. Je suis heureux d’entendre Marie demander ce qu’est la tache lie de vin au bas de la fesse droite de Louis. Nous sommes trois à noter l’érection de l’amant à la vue de sa maîtresse en petite tenue. Il semble un peu ennuyé par ce débordement de sa nature fougueuse. L’examen semble positif. Ordre est donné de se rapprocher, de se prendre les mains, de tâter les poignets, puis d’effleurer délicatement les bras. Juliette intervient :
- Mon cher Louis, mon cher époux, je constate que tu supportes assez bien le contact de la peau de mon amie. J’aimerais que tu te places derrière elle et que tu caresses son dos, des fesses jusqu’à la nuque, pendant trois petites minutes !
Juliette joue le jeu à fond, Louis s’exécute, attentif à montrer son savoir-faire, promène ses larges paluches de manutentionnaire sur la peau fine, se permet une glissade d’auriculaire dans la raie des fesses. Marie se laisse palper en souriant, la promenade des deux mains sur son dos ne l’incommode pas, elle a quelques frissons, mais ne proteste pas. Juliette demande à son mari de coller sa poitrine au dos de ma femme, de passer ses deux bras sous ceux de son amie et de poser ses mains, en coupole, sous les deux seins. Elle s’adresse à sa copine :
- Ça va, tu n’es pas gênée de sentir ses mains d’homme sur tes nénés ? Doit-il arrêter ou peut-il les pétrir doucement pendant deux minutes ?
- Il peut, je me sens bien. Je crois qu’on devrait bien s’entendre !
- Très bien, Laurent, cela me semble concluant ! Mon mari et ta femme semblent s’apprécier; ils devraient réussir à s’unir. C’est une chance pour votre couple. Quoi qu’il m’en coûte, je consens. Seulement, j’exige que l’expérience soit purement mécanique, sans sentiments autres que l’amitié. Car, faut-il le rappeler, Louis est avant tout le père de mon bébé. Alors, Marie, pas de dérapage !
Vient mon tour de faire une suggestion :
- Oui, j’aimerais inverser les positions. Marie, voudrais-tu te placer derrière Louis et lui caresser la poitrine et le ventre ?
Ils s’exécutent sans déplaisir. Les doigts de Marie fouillent les poils de la poitrine, caressent les pectoraux, descendent sur l’estomac. Elle est obligée de se serrer contre ce compagnon pour que ses mains puissent se rejoindre à l’avant, ses seins s’écrasent sur les muscles dorsaux. Ils sont en contact étroit.
- Tu peux descendre encore ? Pourquoi sursauter ? Tu viens de constater une manifestation fort naturelle : Si Louis ne bandait pas dans tes bras et contre ton corps, il y aurait de quoi désespérer. Mais, tu n’es pas en contact direct, puisqu’il a conservé son caleçon, ne rougis pas comme ça ! C’est parfait, ma chère femme, il y a de fortes chances que vous soyez à l’aise pour vous aimer et pour faire mon enfant ! Pour aujourd’hui, nous procédons à un dernier test. Placez vous face à face, prenez- vous dans les bras. Oui, serrez-vous bien fort, comme si vous étiez amants. Allez, n’hésitez pas, faites comme si Juliette et moi n’étions pas là ! »
Je suis sans crainte, je les ai vus à l’œuvre. La situation est amusante ; pour les surfaces non couvertes, ce peau à peau, muscles sur muscles n’aboutira pas à l’union complète, ils tremblent d’envie insatisfaite. Quelle revanche pour Juliette et pour moi.
Louis est agacé :
- Ça, ce n’est pas facile, je voudrais t’y voir ! Si ma Juliette n’était pas enceinte, je te demanderais de lui faire la même chose, pour que tu comprennes la difficulté de l‘exercice. Marie est chaude et moi je bande ! Vivement samedi qu’on puisse vous prouver que nous sommes capables de nous entendre et de nous aimer assez fort pour te donner satisfaction !
- Juliette, je crois qu’ils ont mérité une récompense qui leur fera accomplir un pas de plus. Avec une main seulement, vous pouvez vous caresser pendant vingt secondes, entre les jambes. Nous abordons le vif du sujet !
Julienne a envoyé fiévreusement sa main sur le slip enflé de Louis avant la fin de ma phrase. Louis, main à plat, frotte la vulve et le slip blanc de Julienne laisse voir une tache humide. Je dis "stop". Ils ne m’entendent pas. Je dois crier "stop" pour mettre fin au supplice de Tantale ! J’attrape ma femme et l’embrasse, Juliette embrasse Louis, nous les applaudissons, nous les félicitons pour leur bonne tenue et nous nous proclamons rassurés. Nous ne voyons pas ce qui pourrait les faire échouer.
Une coupe de champagne frais nous réunit dans la plus joyeuse euphorie. Chaque couple s’est retrouvé et se tient étroitement, nous nous déclarons heureux de cet accord. parfait, fruit d’une si belle amitié. C’est un concours de faux-culs ! Peut-être serait-il bon de renouveler la même expérience jeudi, avec un peu plus d’audace, pour progresser vers l’acte final. Lors du prochain rendez-vous les deux acteurs seront entièrement nus mais disciplinés. Il ne faut pas les brusquer, le désir naîtra, grandira. Marie rit nerveusement, Louis serait prêt à continuer ce soir. Je dois aller travailler demain matin de bonne heure et Juliette fatigue. A jeudi
Voilà, la machine est lancée. Marie se réjouit de pouvoir passer de bons moments avec son amant, Louis, avec pour mission de concevoir l’enfant que je n’ai pas su lui faire. Ces deux là pensent me duper à ma demande. Ne leur ai-je pas fourni le meilleur moyen de s’aimer dans mon lit. Absent ou présent durant leurs ébats je serai contraint d’applaudir et de les remercier de leur bonne volonté et de leur application. Pour eux, j’incarnerai le cocu heureux. L’heure de la vengeance sonnera pour moi et pour Juliette, leur deuxième victime.
J’ai croisé rapidement Louis au changement de tournée : il se hâtait parce qu’il était en retard. Au cours de l’après-midi, j’ai rendu visite au détective, chargé de me fournir des preuves exploitables devant le juge des divorces. La surveillance a été fructueuse. Vers huit heures Julienne s’est rendue au cabinet médical où elle travaille. Elle en est sortie presque aussitôt et est retournée à la maison. Dix minutes plus tard, est arrivé un cycliste. Entré par le cellier, Guillaume a pu les observer.
Les amants nus ont essayé les fauteuils de la grande salle, y ont pris des positions variées. Le détective a des photos de profil. Marie à genoux dans le fauteuil, les mains agrippées au dossier reçoit la lance de Louis. Son visage rayonne de bonheur. Une autre montre Louis, assis sur le canapé, membre raide prêt à être englouti par le sexe de ma femme qui descend sur lui en lui tournant le dos, penchée en avant pour diriger la pointe de la flèche qui va se planter dans la cible. Une autre photo : fesses en l’air, ventre posé sur un accoudoir, tête en tampon contre le deuxième accoudoir, de ses mains rejetées en arrière, ma femme tire sur ses fesses pour donner accès au pieu d’un Louis appliqué à viser un trou. Malgré les risques, le photographe a réussi à saisir les deux visages et les positions des amants. Le couronnement est la levrette sur mon lit : Louis se présente derrière une Marie à quatre pattes. On le voit toucher le but du bout de sa queue, puis on voit son ventre collé aux fesses de mon épouse, tirant des deux mains sur les poignées d'amour. La prise est solide, Marie, impressionnée, tourne la tête, bouche ouverte et regarde le mâle robuste qui la possède !
La position du missionnaire, en deux temps, position de retrait et position d’entière pénétration, a un défaut, on voit très bien les bourses de l’homme et une partie de la vulve, on reconnaît le papier peint et le pied de lit, mais on ne voit pas les visages. C’est ma chambre. Guillaume a relevé une tache de vin sur la fesse de Louis, c’est une marque d’identification. Les petits pieds accrochés à ses jambes, dans ma chambre, ne sont pas ceux de la reine d’Angleterre ! Jamais, le détective n’avait observé des amants aussi endurants et aussi décidés à exploiter les lieux et la durée, pris d’une incroyable fringale de sexe, peu soucieux de l’éventuelle intervention d’un tiers, parce que concentrés uniquement sur la satisfaction de leurs sens. Pour me consoler, mon photographe met en doute la sincérité des sentiments et réduit cette rencontre à une banale affaire de cul, trop mécanique pour être romantique. Je commande une dizaine d’agrandissements.
J’arrive chez Juliette. Marie est en train de la quitter. En retrait, je lui laisse le temps de s’en aller. Juliette me reçoit. Ma femme est venue la féliciter, a voulu savoir depuis quand son amie était enceinte et si elle permettait encore à son mari de l’approcher. Juliette lui a raconté son dimanche après-midi : Quand Louis est rentré chez lui, il s’’est montré enchanté de devenir père avant son ami Laurent. La nouvelle de sa paternité annoncée l’a pris de court, mais Marie et moi lui avons fait comprendre combien l’événement était important. Tout à coup, il était tout fier et a voulu caresser le ventre béni qui portait son fils. Etonnamment il a été extrêmement prévenant avec sa femme. En raison de ses premières nausées, il n’a pas voulu la prendre.
- Ma chérie, je ne veux pas commettre d’imprudence en te pénétrant. Nous demanderons des conseils à ton gynécologue.
Tout lui est bon pour favoriser ses séances de gymnastique amoureuse avec ma femme.
Juliette l’a convaincu que sa maternité ne serait pas un obstacle à leur amour et il adû subir une longue fellation avant de se soumettre à une masturbation diabolique que l’épouse trompée a prolongée jusqu’à l’émission des jets de sperme. Et elle a exigé de son mari qu’il nettoie les taches sur le sol. Elle s’est donc délectée à raconter, par le détail, à sa très chère amie, ces scènes d’intimité: comment elle a pressé les couilles de son homme en même temps qu’elle lui suçait la verge ou qu’elle faisait coulisser en va-et-vient le prépuce sur le gland mis à nu ; et elle y a ajouté cette odeur fauve du membre prêt à cracher sa bouillie, le vertige ressenti en humant ces effluves émanant d‘un corps mâle au bord de l’abandon. De bonnes amies se disent tout, Juliette a donc lourdement insisté, quitte à rajouter quelques fioritures pour faire enrager sa rivale. Juliette a montré son ventre béni à son amie. Ma femme n’y a vu aucun signe particulier, la grossesse débutait. Et sa joie de bonne amie se traduisit par une grimace désabusée!
Enfin, Marie a osé lui demander si elle accepterait de lui « prêter » son Louis pour lui faire connaître les joies de la maternité. Louis n’en avait pas parlé à sa femme. Juliette a joué la surprise :
- Ma chérie, tu me demandes l’impensable. Si Laurent ne peut pas, oh comme je te plains… ! C’est bien parce que nous sommes amies, j’en parlerai à Louis. Je doute qu’il soit d’accord. Je vais essayer de le persuader. Je tiens à partager mon bonheur avec toi; mais je ne garantis pas le résultat !
Bien entendu Juliette n’est pas enceinte et s’en félicite : dans le contexte actuel, ce serait une malédiction. Elle s’est moquée des infidèles. Je comprends. Je lui raconte le contenu de notre entretien avec Louis, lui montre les preuves recueillies par le détective : ce n’est pas une nouvelle pour nous, mais nous saurons les utiliser. Nous décidons de tourmenter les amants, mettons notre tactique au point. La situation tragique nous donnera quelques moments agréables. Ce soir, Juliette amènera Louis sur le lieu de son adultère parce que Marieet moi voulons leur parler. Elle acceptera mes propositions quand je me toucherai le nez. Elle les rejettera si je ne le fais pas.
Marie retourne contre moi sa mauvaise humeur.
- Mais, tu ne rentres pas du travail. Où as-tu passé l’après-midi ? Laurent, tu me trompes ? Tu étais chez une femme ! Mais oui, tu as un grand cheveu sur ta veste ! Qui est-ce ?
- Je suis trop malade pour aller te tromper ! Compare ce cheveu aux tiens : tu es la femme de ma vie. Non, en fait, je suis allé chez Louis. C’est un dégonflé, il n’a pas osé parler à sa femme de notre accord pour que vous fassiez mon enfant. Juliette et moi en avons longuement discuté et j’ai appris que tu m’avais précédé pour lui demander de décider Louis. Elle m’a promis de faire l’impossible. D’ailleurs elle a l’intention de venir en discuter ce soir, en compagnie de son mari !
Louis tente de se donner un air détaché. Il va se conformer aux vœux de Juliette et accepter d’aider ses amis. Tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes. La première tentative d’insémination naturelle aura lieu de façon festive et solennelle, samedi soir, sous le contrôle des deux époux, indirectement concernés. L’accouplement ne sera pas une plaisanterie et si, Juliette et moi y assistons, nous aurons vraiment l‘impression d‘être partie prenante. Il est tout à fait impensable que je sois tenu à l‘écart de l’acte qui fera de moi un père. La présence de Juliette s‘impose également pour prouver son accord. S’il le faut, nous prêterons notre concours aux procréateurs. Il serait bon que Louis se ménage, qu’il n’ait pas d’autre relation pendant la semaine.
Il nous reste à vérifier que les deux acteurs sont compatibles. Nous leur demandons de se soumettre à des tests pour savoir s’ils n’éprouveront pas de répulsion. Marie sur notre ordre d’organisateurs responsables doit se mettre en slip et soutien-gorge, Louis se déshabille, mais conserve son caleçon. Nous les plaçons debout, face à face, à un mètre l’un de l’autre et leur recommandons de se regarder, sans bouger, pendant cinq minutes. Ils se dévorent des yeux, s’observent et se découvrent certainement des détails anatomiques qui leur avaient échappé quand ils étaient pressés de se jeter l’un sur l’autre, emportés par le désir incontrôlable, comme des animaux en rut. Je leur demande de tourner sur place, l’un après l’autre. Je suis heureux d’entendre Marie demander ce qu’est la tache lie de vin au bas de la fesse droite de Louis. Nous sommes trois à noter l’érection de l’amant à la vue de sa maîtresse en petite tenue. Il semble un peu ennuyé par ce débordement de sa nature fougueuse. L’examen semble positif. Ordre est donné de se rapprocher, de se prendre les mains, de tâter les poignets, puis d’effleurer délicatement les bras. Juliette intervient :
- Mon cher Louis, mon cher époux, je constate que tu supportes assez bien le contact de la peau de mon amie. J’aimerais que tu te places derrière elle et que tu caresses son dos, des fesses jusqu’à la nuque, pendant trois petites minutes !
Juliette joue le jeu à fond, Louis s’exécute, attentif à montrer son savoir-faire, promène ses larges paluches de manutentionnaire sur la peau fine, se permet une glissade d’auriculaire dans la raie des fesses. Marie se laisse palper en souriant, la promenade des deux mains sur son dos ne l’incommode pas, elle a quelques frissons, mais ne proteste pas. Juliette demande à son mari de coller sa poitrine au dos de ma femme, de passer ses deux bras sous ceux de son amie et de poser ses mains, en coupole, sous les deux seins. Elle s’adresse à sa copine :
- Ça va, tu n’es pas gênée de sentir ses mains d’homme sur tes nénés ? Doit-il arrêter ou peut-il les pétrir doucement pendant deux minutes ?
- Il peut, je me sens bien. Je crois qu’on devrait bien s’entendre !
- Très bien, Laurent, cela me semble concluant ! Mon mari et ta femme semblent s’apprécier; ils devraient réussir à s’unir. C’est une chance pour votre couple. Quoi qu’il m’en coûte, je consens. Seulement, j’exige que l’expérience soit purement mécanique, sans sentiments autres que l’amitié. Car, faut-il le rappeler, Louis est avant tout le père de mon bébé. Alors, Marie, pas de dérapage !
Vient mon tour de faire une suggestion :
- Oui, j’aimerais inverser les positions. Marie, voudrais-tu te placer derrière Louis et lui caresser la poitrine et le ventre ?
Ils s’exécutent sans déplaisir. Les doigts de Marie fouillent les poils de la poitrine, caressent les pectoraux, descendent sur l’estomac. Elle est obligée de se serrer contre ce compagnon pour que ses mains puissent se rejoindre à l’avant, ses seins s’écrasent sur les muscles dorsaux. Ils sont en contact étroit.
- Tu peux descendre encore ? Pourquoi sursauter ? Tu viens de constater une manifestation fort naturelle : Si Louis ne bandait pas dans tes bras et contre ton corps, il y aurait de quoi désespérer. Mais, tu n’es pas en contact direct, puisqu’il a conservé son caleçon, ne rougis pas comme ça ! C’est parfait, ma chère femme, il y a de fortes chances que vous soyez à l’aise pour vous aimer et pour faire mon enfant ! Pour aujourd’hui, nous procédons à un dernier test. Placez vous face à face, prenez- vous dans les bras. Oui, serrez-vous bien fort, comme si vous étiez amants. Allez, n’hésitez pas, faites comme si Juliette et moi n’étions pas là ! »
Je suis sans crainte, je les ai vus à l’œuvre. La situation est amusante ; pour les surfaces non couvertes, ce peau à peau, muscles sur muscles n’aboutira pas à l’union complète, ils tremblent d’envie insatisfaite. Quelle revanche pour Juliette et pour moi.
Louis est agacé :
- Ça, ce n’est pas facile, je voudrais t’y voir ! Si ma Juliette n’était pas enceinte, je te demanderais de lui faire la même chose, pour que tu comprennes la difficulté de l‘exercice. Marie est chaude et moi je bande ! Vivement samedi qu’on puisse vous prouver que nous sommes capables de nous entendre et de nous aimer assez fort pour te donner satisfaction !
- Juliette, je crois qu’ils ont mérité une récompense qui leur fera accomplir un pas de plus. Avec une main seulement, vous pouvez vous caresser pendant vingt secondes, entre les jambes. Nous abordons le vif du sujet !
Julienne a envoyé fiévreusement sa main sur le slip enflé de Louis avant la fin de ma phrase. Louis, main à plat, frotte la vulve et le slip blanc de Julienne laisse voir une tache humide. Je dis "stop". Ils ne m’entendent pas. Je dois crier "stop" pour mettre fin au supplice de Tantale ! J’attrape ma femme et l’embrasse, Juliette embrasse Louis, nous les applaudissons, nous les félicitons pour leur bonne tenue et nous nous proclamons rassurés. Nous ne voyons pas ce qui pourrait les faire échouer.
Une coupe de champagne frais nous réunit dans la plus joyeuse euphorie. Chaque couple s’est retrouvé et se tient étroitement, nous nous déclarons heureux de cet accord. parfait, fruit d’une si belle amitié. C’est un concours de faux-culs ! Peut-être serait-il bon de renouveler la même expérience jeudi, avec un peu plus d’audace, pour progresser vers l’acte final. Lors du prochain rendez-vous les deux acteurs seront entièrement nus mais disciplinés. Il ne faut pas les brusquer, le désir naîtra, grandira. Marie rit nerveusement, Louis serait prêt à continuer ce soir. Je dois aller travailler demain matin de bonne heure et Juliette fatigue. A jeudi
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