Blanc ou gris

- Par l'auteur HDS Accent -
Récit érotique écrit par Accent [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Récit libertin :  Blanc ou gris Histoire érotique Publiée sur HDS le 23-12-2014 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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Note attribuée à cette histoire érotique par HDS :
(9.0 / 10)

Couleur du fond :
Blanc ou gris
Blanc ou gris . Déconvenue 12

Il fait noir dans la chambre....ma jambe gauche est écrasée par un poids, j'ai des fourmis dans le pied, J'allume ma lampe de chevet. La tête de Cécile repose en partie sur ma cuisse et en partie sur mon ventre, dans le pli de l'aine. Sa main droite est refermée sur mon pénis ramolli. Cécile s'est endormie en suçant ma verge; la détumescence a suivi. Je n'ai aucun souvenir de mes derniers instants à l'état de veille, la fellation a tourné court pour moi.

Cécile a connu ce trois novembre une journée folle et s'est endormie physiquement épuisée. Psychologiquement à plat, j'ai cédé à la fatigue. je viens de me réveiller avec une forte envie de pisser. Je dégage attentivement ma jambe prisonnière de Cécile, couchée nue perpendiculairement à l'axe de mon corps. Cécile dort comme une souche, mes mouvements ne la réveillent pas.

La faible lumière de la lampe donne à ses formes allongées un aspect irréel. Comme toujours j'admire les courbes de la hanche accentuée par la position couchée ou de la poitrine et l'impression de tranquille abandon de ma femme endormie. Un ange habité du démon de la luxure !Au passage, entre la jambe droite repliée et la gauche rejetée en arrière, j'observe la nudité de son ventre rasé et la grimace nouvelle de ses nymphes échappées de l'abri de ses grandes lèvres. .J'émerge de mon sommeil et je suis immédiatement confronté à ma triste réalité : Cécile a rasé son pubis avec l'aide probable de l'amant qui la défonce depuis un mois et qui a ravagé partiellement son vagin. Ce qui me trouble, c'est moins le fait du rasage que ce qu'il cache : l'influence de Léo et la soumission de Cécile à ses désirs au détriment de mes goûts personnels bien connus de ma femme. Des toilettes je passe à la salle de bain. Dans mes mains lavées puis réunies je fais couler de l'eau fraîche et j'y baigne mon visage.

Dans la baignoire sont restées, collées aux parois, des touffes de poils frisés bruns, derniers souvenirs de la toison disparue. Des ciseaux aux pointes arrondies ont été délaissés à côté de mon flacon de crème à raser et de mon rasoir à cinq lames. Personne n'a pensé à ranger les instruments du sacrilège ou à nettoyer les lieux. J'y lis une provocation: Léo a marqué son passage et son rôle dans la mise à nu du ventre de Cécile. Cécile a consenti ce sacrifice sachant fort bien que ces friselis m'émouvaient depuis toujours. Cette complicité me révolte. Je prends les ciseaux et je retourne vers notre lit. Moi aussi je couperai des poils de Cécile. Je tiens une mèche de ses magnifiques cheveux ondulés, je coupe à trois centimètres des racines, je coupe, deux mèches, trois....de manière irrégulière je fais tomber d'autres mèches. Cécile dort. Je la fais basculer, elle marmonne et continue son repos. Je coupe...

Voilà, j'ai fait le tour du crâne. Un coup de peigne pourra-t-il régulariser ces trous et ces mèches asymétriques ? Je m'en fous, elle a amoché le bas pour Léo, je peux bien, moi aussi, lui imposer ma marque : sur la tête, bien visible. Je ramasse les chutes, je nettoie. Je me recouche...

La sonnerie du réveil me tire de mon second sommeil, Cécile ne bronche pas. Je procède à ma toilette, je prends mon petit déjeuner, je peux aller travailler, ou plutôt créer l'illusion d'un départ. Cécile n'a pas bougé. Dort-elle ou fait elle semblant de dormir ? Je fais un tour à la cave, j'enlève la clé de la porte arrière par laquelle hier midi Léo s'est sauvé, J'ouvre le passage pour homme de la porte du garage, Je vais poser un baiser sur le front de Cécile, je quitte la maison comme chaque matin. J'inspecte les alentours. Pas de Léo à l'horizon, viendra-t-il ce matin ? Qu'est-ce qui l'empêcherait de venir ? C'est devenu une habitude, il vient quand je suis au boulot, c'est si facile. Il se sent chez lui, Cécile ne s'en plaint pas : il viendra ! Elle relatera leurs exploits dans son journal. Mais j'ai l'intention de voir sans être vu, de ne pas me tromper sur l'identité de l'amant ; elle pourrait nommer Léo, un autre....Mais non, je mélange tout; n'ai-je pas assez de preuves? J'aurai les idées plus claires quand j'aurai vu...J'emprunte discrètement la descente du garage, j'entre dans la maison à peine quittée. J'occupe ma cave.

Une sonnerie de téléphone insistante réveille Cécile. Je suis dans l entrée, je tends l'oreille. Cécile, la voix pâteuse, de son lit, répond à l'appel.

- Oui, bonjour Léo. ... Je dormais encore....Oh! Non . hohoh....Non, ce n'est pas vrai ! Elle vient de crier et reprend : Léo, si tu voyais, je n'ai plus de cheveux... Jean me les a coupés cette nuit. La vache.

J'entends des sanglots, des jurons. de terribles menaces d'atteinte à mon intégrité physique.

- "Si je le tenais je lui couperais les couilles" et " Non, ne viens surtout pas. Nous ne devons pas nous voir avanr vingt heures. Laisse-moi le temps d'arranger ma coiffure. Je suis hideuse, je ne veux voir personne.... Non, même pas toi."
Ah ! Elle veut tenir sa promesse, elle a juré que Léo ne mettrait plus les pieds chez nous. La conversation continue;
- Quoi ? Une perruque... Euh, si tu crois, mais tu n'entreras pas.... Tu promets? La couleur ?... ben.... Rousse si tu trouves, cela lui fera les pieds. Il n'aime pas ce qui est voyant...Tu préfères blonde...? va pour blonde ! Bon, mais tu partiras aussi vite, d'accord, merci. Je t'attends.

Léo ne tardera guère, leur grande surface vend des perruques. Il a rusé, la perruque tiendra cette fois le rôle du bouquet de roses, lui permettra de s'introduire, embarrassera les mains de Cécile, la laissera sans défense entre les bras de ce brave ami et il saura exploiter la situation. Je monte à mi chemin du rez de chaussée surélevé. Assise sur le lit, Cécile rédige . J'aurai de la lecture à midi, je redescends .

On sonne. Cécile se précipite, ouvre le judas.:
- C'est toi Léo. Tu as fait vite. Le paquet ne passe pas ? Ouvre-le et passe-moi cette perruque. Ah ! Tu trouves ma coifure moderne, contemporaine ? Ne te moque pas !
- Si, si, franchement. L'autre imbécile (il parle de moi ) ne l'a pas fait exprès, mais tu es vachement sexy, ça te rajeunit. Avec une ou deux petites retouches tu seras magnifique. Veux-tu un coup de main. J'ai déjà travaillé chez un coiffeur.
- Hi, hi, hi. Léo tu sais vraiment tout faire. Entre, mais cinq minutes, pas plus.

Et voilà, le renard est dans le poulailler. La poule va être dévorée. Est-elle imprudente ? N'a-t-elle pas plutôt envie de se mettre à disposition de son amant, sans se l'avouer, presque comme malgré elle ? "Arrivera ce qui arrivera", ce ne sera pas de sa faute. Elle sait ce que Léo est capable d'entreprendre. Elle ne le veut pas vraiment, Elle ne demandera rien. S'il la force un peu, elle ne sera pas assez forte pour le repousser. Après tout...elle n'est qu'une faible femme. Pour la forme, pour avoir bonne conscience, elle se débattra un peu, pas trop, juste ce qu'il faut pour exciter le mâle. C'est, je suppose, ce qu'elle a pensé au moment d'ouvrir.
Par la porte entrouverte je vois le colis aboutir dans les mains de Cécile, Léo se précipite à ses pieds, écarte les pans du peignoir, contourne par l'extérieur les cuisses de Cécile qui ne veut pas laisser tomber la perruque. C'est du déjà vu !

-- Ah ! Quel joli con. Tu es bien plus belle sans tous ces petits poils. Il faut que je l'embrasse.
-Non, Léo, ce n'est pas bien. J'ai discuté avec Jean hier soir. Tu dois t'en aller. Va, à ce soir. Oh ! Non, Léoooooh, pas ça. Huhuhu ! Léoooooh, hi !

La tête de Léo disparaît sous le peignoir. Ses bras sont invisibles, mais certainement très actifs si j'en crois l'agitation de l'étoffe au niveau du sexe de Cécile. Le colis tombe, les mains de ma femme viennent pousser le tissu et l'arrière du crâne. Léo a gagné, il peut lécher ce ventre nu. L'avant du peignoir s'ouvre, les seins en jaillissent. Le peignoir tombe à terre. Léo remonte le long du corps féminin, sa tête et son corps remontent, il suit le tracé de salive sur la peau, s'attarde au nombril, bondit d'un sein à l'autre, passe au cou. Cécile défaille, l'homme l'embrasse en un bouche à bouche passionné. Elle est conquise. D'une claque sur les fesses Léo pousse sa proie vers l'escalier. En haut, il la dirige vers notre chambre. Cécile ne résiste plus. Je gravis les marches, regarde à ras du sol, sous la grille de fer forgé, car ils ne faut pas qu'ils m'aperçoivent... La porte de la chambre est restée ouverte. Cécile nue est déjà couchée en travers du matelas, sur le dos, ses deux pieds encadrent le torse enveloppé d'un tee shirt blanc. Les plantes des pieds blanches battent bien vite au-dessus des épaules carrées de Léo, penché sur l'entrecuisse. Il se goinfre de cyprine, elle gémit, définitivement vaincue. Il se relève et expédie quatre doigts dans la faille, à sec. Il baratte le vagin. Cécile proteste:
- Tu me fais mal, prends du gel, s'il te plaît. Attention, tu m'as abîmé les petites lèvres, Jean a remarqué une différence, fais doucement. C'est vrai que mes petites lèvres dépassent ?
- Epouse-moi et il ne verra plus de différence, on le foutra à la porte Tes petites lèvres se sont assouplies et adaptées à mon zob, C'est tout et c'est parfait.
- Oui, mais il dit que ce n'est pas beau.
- Pour moi, elles sont super belles. A qui d'autre voudrais-tu les montrer. Alors tu me loues l'autre chambre?
- Pas... possible... contrat.
- C'est non ? Tu es sure ? Quand on sera mariés, Jean sera le troisième, le contrat exigera le départ du troisième, donc son départ est proche, réjouis-toi.
- Euh...père .;; propriétaire...

Le souffle court, elle n'est plus capable d'articuler une phrase.
En parlant Léo a oint le sexe glabre de gel et recommence le jeu de ses doigts dans le réceptacle à verge. Quatre doigts sèment la panique, le pouce complète le travail préparatoire en tournant sur et autour du clitoris. Cécile pousse maintenant sur le matelas avec les pieds, lève ses fesses, cogne le matelas à grands coups de croupe, se met à ahaner, à geindre de plus en plus fort. De sa main libre Léo a ouvert sa braguette et en sort le fameux bélier, sa machine de guerre, le terrible pieu à forcer les cons. à faire peiner les poumons des filles. C'est long, c'est surtout très épais, ça fera clac boum hue hue. Sans attendre il envoie ses avant-bras sous les genoux de la femme, les relève et les écarte en tenant les chevilles bien haut. Son ventre avance dans ce grand angle, sa flèche énorme va toucher l'abricot, Une main de femme veut l'éloigner, Cécile ne veut pas de ce contact et trouve un prétexte ;
- Non, pas aujourd'hui, Léo. J'ai encore mal d'hier, mon vagin me torture. Je t'en prie, Léo, attends ce soir.
- Quoi, salope, tu t'es laissé baiser par monsieur petite queue ? Je t'avais prévenue.
-Non ! Léo, il ne faut pas, pitié !
- Qui sait ce qu'il faut ou ce qu'il ne faut pas ?
- Toi, Léo.
Alors, hop ! Tu l'auras voulu. L'autre face est intacte.
Cécile a été retournée comme une crèpe, se retrouve le nez dans son coussin, le cul en l'air, les pattes écartées. Léo bondit sur le lit, s'accroupit au-dessus de la croupe, vide le tube de gel entre les fesses, guide son membre raide, vise l'étoile de l'anus, pose son gland dans le gel, arque son dos, pousse, pousse, encore... Sa trique plie, force, passe.
Cécile hurle de douleur., pousse un cri à déchirer les tympans. Léo triomphe :
- Ca t'apprendra à obéir, à ne plus me parler de ton cocu et à savoir ce que tu veux. J'en ai marre d'attendre des réponses qui ne viennent jamais. Cette fois, c'est passé, tu l'as dans le fion. Bouge tes fesses, il y a encore de la place en profondeur de ce côté. Ton cul est plus profond que ton con. Vous êtes toutes pareilles.C'est bon ou c'est pas bon ? Qu'est-ce que tu es serrée. C'est fantastique, quel cul !
- J'ai mal. Oh ! comme j'ai mal.
- A cause du manque d'exercice. Ca passera comme ma queue est passée. Fallait pas m'énerver. Ah ! j'ai presque tout mis dedans. Tu sens mes couilles battre à la porte. Non, ne crains rien, elles resteront dehors. Fais tourner ton cul, doucement... Là ! Ton intestin s'habitue. La prochaine fois on mettra du beurre puisque le tube de gel est vide, j'en commanderai un autre. Oh ! Je vais reculer puis rentrer, tout doucement au début. Mon doigt chatouille ton bouton... dans quelques minutes tu sauras ce que signifie "jouir du cul". La première fois c'est un peu douloureux. Mais après tu en réclameras.
- Oh! Non. Léo, pitié.
- Es-tu d'accord pour me loger dans la chambre vide ?

Léo a poussé un grand coup de bite entre les fesses. Cécile a râlé un incroyable "oui". La douleur annihile sa volonté. L'homme se couche sur le dos cassé. De sa position il envoie sa droite chatouiller les petits seins et entame un retrait lent, presque complet. Ses fesses s'élèvent, son manchon apparaît à la lumière rasante de ce matin d'hiver, toujours aussi gros mais coloré de brun caca, puis le trépan reprend le forage. Il sort encore puis creuse, sort puis creuse, fait pleurer mais continue les mouvements. L'allure peu à peu s'emballe, il monte doucement puis replonge sauvagement, A chaque enfoncement il obtient un nouveau hurlement de douleur. Le bourreau interroge sa victime. (Si elle n'avait pas ouvert naïvement sa porte on la dirait "victime non consentante". Ses dénégations sont de façade. N'espérait-elle pas un peu de bon temps en ouvrant sa porte ? )
Une fois de plus elle a oublié ses engagements envers moi prononcés il y a moins de douze heures. Pourtant sa mémoire est bonne, elle a cité notre accord à la perfection. C'est fait, elle deviendra experte en pénétration anale, aura le cul en forme de chou-fleur et soignera des hémorroïdes. Léo saccage avec volupté : elle était curieuse, il l'instruit. Il use de sa queue comme d'une arme. La douleur affreuse de cette sodomie a raison des velléïtés de refus. Ce qui n'est pas entré par les oreilles, pénètre par en bas. Il questionne pour le plaisir d'entendre Cécile se soumettre et lui accorder tout ce qu'il désire :- Et les rendez-vous payants du soir devant la télé et devant Jean, tu marches.?
Elle a le malheur de dire que ça demande réflexion et hurle une fois encore; car Léo montre son mécontentement en lui "pétant la rondelle". Il le fera jusqu'à obtenir une réponse conforme à ses désirs. Il ponctue sa menace de brutales gifles sur le gras des fesses.
- Tu m'épouseras ?
- Jean ne voudra pas-Qu'en sais-tu ? Tiens prends ça. Où est ton Jean ? Oublie-le ! Et prends ça dans le derche. Ton pétard m'enivre, tu pourras montrer à Jean un travail bien fait. Alors, heureuse ? Je continue, tu aimes ça?
-Oui, gémit-elle.

Il va lui arracher les intestins, son anus va ressembler à son con, des peaux pendront comme ses nymphes. Il la forme selon ses goûts. Elle voulait goûter aux avantages d'une grosse queue, elle en a pour sa curiosité, elle ne mérite aucune pitié. La malheureuse fond en larmes, hoquète des "oui" à peine audibles. Elle est matée, répond "oui" à chaque demande. Ses fesses sont rouges, ses genoux cédent, elle se retrouve à plat ventre avec ce gros membre toujours planté dans l'anus. Les deux mains de Léo tirent sur les hanches. Cette fois il monte puis encule, remonte et encule, han, han, encore. Les pleurs de Cécile forment une plainte continue entrecoupée de "oui".

La punition a assez duré. Je décide d'interrompre cette sodomie cruelle. Non pour la soulager, mais pour tirer le meilleur parti de cette situation. Je leur laisserai le temps de retrouver une tenue décente. J'ai intérêt à leur faire savoir que j'arrive, mais il est trop tôt pour démasquer mon jeu.

Je claque la porte du garage, je remue des caisses, l'une tombe. La dalle résonne de pas précipités. J'attends. J'occupe discrètement le couloir devant la ported'entrée. S'il ne saute pas par une fenêtre Léo est pris au piège. On galope en haut. La porte de la salle de bain se referme. Quelqu'un bouge une chaise de la cuisine. Je ramasse le colis et cache la perruque derrière la porte de la cave. J'appelle enfin comme un homme heureux de retrouver sa brave épouse :
- Houhou, Cécile, mon amour, es-tu là ? Je suis revenu chercher mes tournevis. Ca va ? J'arrive dans un instant. C'est moi, Jean.

J'entame la montée d'escalier. La porte de la salle de bain s'ouvre, Cécile se montre. Elle a rafraîchi son visage, se passe une brosse dans les cheveux, essaie de sourire mais pleure tout à coup :
-Jean, c'est toi qui m'as tondue comme une chèvre? Regarde comme c'est moche.
- C'est bien plus beau que ton ventre nu. C'est un peu assorti, je n'ai pas voulu te réveiller en passant la tondeuse, mais tu pourrais ressembler à Barthès. Demande et je m'applique.
De la cuisine Léo se manifeste. Il a eu le temps de remballer son attirail, d'essuyer sa sueur avec le torchon de vaisselle qu'il tient en main. S'il savait ce que j'ai vu, il serait capable de me réclamer cinq euros. Quel enfoiré ! Il ne se tait jamais ::- Ah! non, Jean. Tu exagères. Elle avait de si beaux cheveux. Par bonheur n'importe quelle coiffure lui va bien. Tu es doué pour la capilliculture, les poux hésiteront à se loger aussi court.

Je m'adresse à sa victime comblée :- Comment Cécile ? Tu m'avais juré de ne plus le laisser entrer ici. Que fait-il là ? Le prochain rendez-vous était pour ce soir, me semble-t-il.
Léo, pris au piège, espère palabrer. noyer le poisson, détourner mes soupçons, se montrer plus malin que moi et m'humilier devant la femme convoitée et asservie. Il se lance dans une explication confuse :
- Tu sais, j'avais vraiment hâte de savoir comment Cécile accueillait nos projets. Je suis bien content de savoir qu'elle va me louer la deuxième chambre. Tu peux déjà calculer le montant de ma participation- Tu n'as certainement pas bien entendu la réponse de Cécile. Chérie, veux-tu répéter ce que toi et moi avons décidé hier soir à propos de la chambre ?

Cécile, baisse les yeux, tousse, me regarde et énonce d'une voix neutre :- Le contrat de location interdit de sous-louer. Mon bail renouvelable de trois ans en trois ans se termine après une durée de neuf ans le 31décembre. Le père de Jean, propriétaire du bien le louera à son fils à partir du premier janvier. Ca ne changera pas nos dépenses, mais c'est Jean qu'il faudra interroger pour être admis.

Oh! la fine mouche, assurée de ne plus prendre de claques ou de coups de bite en raison de ma présence, elle se débarrasse du problème. Je saisis la balle au bond :
- Léo, je regrette. Le propriétaire est inflexible. Il limite l'occupation pour garantir le bon état de son bien. Je l'imiterai pour la même raison. Tu aurais cependant pu attendre ce soir pour apprendre cette mauvaise nouvelle. Cécile, pourquoi l'as-tu reçu?
Léo lui coupe la parole. :- Je voulais aussi avoir sa réponse pour le deuxième point, tu sais, mes visites du soir, devant la télé.
- Sur ce point Cécile et moi étions en discussion. Faut-il payer, faut-il payer la prestation à sa juste valeur, soit beaucoup plus cher par respect pour Cécile ou faut-il accorder la gratuité parfois ou toujours, comme le suggérait l'un de nous deux. Cécile et moi avons décidé de nous accorder un délai de réflexion de huit jours. Mais ta présence ici ce matin, à l'heure où je devrais travailler, me contrarie. Avec l'assentiment de ma femme, le délai de réflexion passera donc à quinze jours, et encore, à condition de ne plus te trouver entre nos murs pendant cette période. Cécile m'approuves-tu ? Faut-il évoquer la rumeur pour que Léo comprenne notre attitude?

Et l'autre se précipite sur ce nouvel os , ne permet pas à sa maîtresse effondrée de s'exprimer :
- La rumeur, quelle rumeur? Que dit-elle? Et qu'est-ce qu'on a à foutre des rumeurs?
- Eh ! Comme tu y vas. Beaucoup te trouvent trop familier avec ma femme, on la traite de pute et moi de maquereau. C'est insupportable. Bientôt nous serons obligés de quitter la ville à cause de notre mauvaise réputation, à laquelle tu contribues trop. Voilà pourquoi il serait bon de ne plus te montrer seul en compagnie de Cécile pendant un certain temps : au travail, en chemin ou surtout ici le matin. Des voisins dénoncent tes visites trop fréquentes du matin chez nous quand ma femme est seule. On jase, on émet des hypothèses désobligeantes sur nos moeurs. Et, en ce moment même, je constate qu'une partie importante de la rumeur est fondée, puisque tu es venu une fois de plus le matin, quand je ne suis pas avec Cécile : ce n'est pas correct.
-Mais je n'ai rien fait de mal. Demande à Cécile., elle te le dira. Vas-y Cécile, dis ce que je t'ai demandé.

Je me méfie désormais des témoignages de cette femme. Elle me cache trop de choses et notamment sa liaison. J'entre encore dans son jeu; ça ne durera plus longtemps.

- J'ai une confiance absolue en Cécile depuis bientôt neuf ans. Donc je veux bien croire que tes visites sont innocentes. Mais les gens autour de nous ne raisonnent pas nécessairement comme moi. Quelle autre demande pressait autant et réclamait que tu fasses gonfler la rumeur si tôt ?
- En fait je voulais adresser à Cécile une question vitale pour moi répond-il.

Et j'ai droit à un exposé sur les cartes de séjour des étrangers, sur la précarité de sa situation et j'apprends de lui ce que j'ai déjà lu hier dans le journal de Cécile. Il souhaite l'épouser pour obtenir une carte de séjour d'un an et pour aboutir à l'obtention de la nationalité française dans trois ans.
- Attends, Léo. Tu m'exposes froidement que tu veux épouser Cécile ? Je devrais applaudir ? Tu te pointes, tu me piques ma femme et tu pars avec elle et je dois l'admettre? ... Alors Cécile tu veux m'abandonner ? Tiens, prends une chaise, assieds-toi et raconte.
- Non merci, je devrai rester assise tout l'après-midi à ma caisse, je suis mieux debout.

Je comprends son refus. Elle ne peut pas s'asseoir sur son cul démoli sans brailler de douleur. Elle supporte mal sa première sodomie. Elle reprend :
-Chéri, tu as mal compris. Il s'agirait d'un mariage blanc. Nous échangeons notre consentement devant le maire, mais nous ne consommons pas, nous ne faisons pas l'amour.

Après ce que je viens de voir depuis l'escalier, il m'est impossible de la croire. Nous sommes loin d'un mariage blanc.

- C'est ce que je disais, nous ne consommons pas, reprend l'amant qui enculait brutalement ma femme il y a un quart d'heure. Il faut que notre mariage soit vraisemblable et c'est pour ça que je me montre un peu trop chaud en public. Mais je te la rendrai, parole de Camerounais.
- Ah ! Non. Bon, toi Cécile, quelle garantie m'offres-tu?
- Une garantie de quoi?
- Rompras-tu ce mariage dès qu'il aura sa carte de séjour d'un an ? La carte arrive quelques jours après le mariage. Reviendras-tu chez nous ou le suivras-tu à l'hôtel ?
- Mais je ne te quitte pas. Je continue à habiter ici, à coucher avec toi. C'est pour ça que Léo souhaitait habiter dans l'autre chambre. On pourrait ne rien déclarer et l'héberger peut-être?

Cécile semble tenir à l'avoir sous la main et sans doute ailleurs. Il défend sa cause :
- Voilà, tu sais tout maintenant. Nous faisons du cinéma pour ne pas avoir de problèmes. Je serai un mari de paille. Je peux même te verser une somme pour payer ta complicité. Combien veux-tu, 10000 ou 15000 € ?
- C'est trop, non pas quinze mille. Disons cinq mille. A une forte somme, je préfère de toi une promesse écrite et signée de ne pas consommer le mariage et de divorcer sans exiger les droits d'un mari. .Je souhaite aussi avoir de Cécile une promesse écrite de ne pas consommer le mariage. Enfin, je maintiens le délai de réflexion de quinze jours sans visites ni rencontres.

Le visage de Léo s'est illuminé à l'annonce de cinq mille au lieu de quinze. Cécile s'étonne de mon apparent mépris de l'argent, mais ses douleurs anales sont trop fortes, elle perd son flair. Je les entraîne au salon. Je tape les deux textes séparément. Figurent les noms, prénoms, dates et lieux de naissance, la date du mariage civil déjà fixée par les complices au 19 décembre etc...

Ils signent. Ils signent n'importe quoi. Ils ne sont plus à un mensonge près. Léo me tend un chèque à percevoir après le huit décembre car il doit emprunter. Cécile veut m'avancer la somme et Léo la remboursera. Je la prends à part pour la mettre en garde contre une possible disparition de " son futur". Elle lui fait confiance. Contre son chèque je déchire celui de Léo, ce n'est plus mon affaire.

Allez comprendre. Ce sera un mariage blanc ; pourquoi avance-t-elle cinq mille euros à son mari de paille ? Où est la logique si elle ne souhaite pas me quitter?J'accepte son chèque, certain qu'elle projette de le suivre. Ils pensent me jouer un bon tour, .je le lis sur leurs visages satisfaits. Ils ont déjà tellement consommé en cachette, par devant et par derrière, et je n'ai rien su ! Ils pourront le faire à ma barbe de cocu aveugle. Je sais ce que peuvent valoir "des chiffons de papier" et des promesses pour ma menteuse ou pour son séducteur.

Léo parti, je place Cécile sur internet devant les articles concernant le mariage blanc et le mariage gris et je lui recommande de les lire. Nous reparlerons des définitions et des sanctions ce soir, en présence de Léo. Il est 10 heures 30, je la quitte:- Mon patron m'attend. Prépare le repas. N'oublie pas que je t'accompagne au travail à midi. Ne convoque pas Léo pendant mon absence ou ne compte plus sur moi.
- C'est promis. Je t'aime.

Je déteste ses "je t'aime"hypocrites. Son chèque me reste en travers de la gorge. Je le déchirerai et il ira à la poubelle le jour où elle m'annoncera notre séparation. Car je respecterai ma promesse de lui rendre sa liberté quand elle la réclamera, sans contrepartie. Elle me déchire le coeur. Je souffrirai, c'était théoriquement prévu dans nos accords.
En réalité j'ai pris un r.t.t. Je m'arrêterai chez Martine, elle sera de bon conseil.....

Les avis des lecteurs

bien écrit comme toujours vivement la suite

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J'espère que si elle le quitte qu'il va lui en mettre pleins la tronches et lui dir c'est vérité comme quoi il savait et tout fair pour que l'amant n'est pas c'est papier et qu'il soit reconduit à la frontière .une vrais vangance de maris bafoué pour du sexe

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- C'est ce que je disais, nous ne consommons pas, reprend l'amant qui enculait brutalement ma femme il y a un quart d'heure.

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