« Josy »: Grosse surprise pour la petite salope. Épisode 16
Récit érotique écrit par Perruche [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 29-12-2021 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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« Josy »: Grosse surprise pour la petite salope. Épisode 16
Lors de notre séjour à Paris en décembre 1975, si les deux premiers jours furent bénéfiques pour notre couple, cela se détériora dès le troisième soir. Jean-Lou qui aimait beaucoup trop sa liberté, n’avait pas accepté de sortir avec moi et désirait se retrouver seul. Ce soir-là nous avions connu notre première véritable dispute depuis notre rencontre, un an et demi plus tôt. Je ne voulais pas céder à ses caprices, nous étions venus dans la capitale d’un commun accord afin de vivre ensemble le parfait amour.
Excédé par mes reproches, Jean-Lou avait quitté notre chambre d’hôtel en claquant la porte, me laissant seule pour la soirée. De rage, je m’apprêtais à rentrer à la maison dès le lendemain matin. Cependant au dernier moment, je m’étais souvenue de la boite où j’avais rencontré John. J’eus une folle envie de revoir ce pianiste black avec lequel j’avais passé des moments inoubliables. J’avais donc pris un taxi direction le « Jazz Band ». J’avais retrouvé cet endroit comme je l’avais laissé un an auparavant, rien n’avait changé, hormis sur la scène. Si la chanteuse américaine d’origine était toujours présente, deux musiciens blancs avaient remplacé deux blacks, au piano et à la batterie.
John quant à lui, gérant son établissement, montait sur scène que de temps en temps. Il fut agréablement surpris de me revoir et me pris dans ses bras immédiatement pour un baiser très érotique au milieu de la foule. Je fondis littéralement contre lui, en retrouvant son odeur de fauve et son corps aux muscles saillants. Le contact de ses mains sur mes seins ou sur mes fesses, me rendait folle de désir. En quelques secondes, il me fit mouiller, c’était torride, particulièrement excitant de nous embrasser et de nous caresser de la sorte, en plein milieu de piste de danse.
Je ne savais pas si Jean-Lou avait passé la nuit dans notre chambre d’hôtel, mais moi je n’y étais pas revenue. Lorsque John m’avait proposé d’aller chez lui, je n’avais pas hésité une seule seconde. Comme les fois précédentes, j’avais passé, une nuit magnifique avec mon black préféré. Il avait conservé sa vigueur, sa tendresse, sa fougue et sa passion. John était ce genre d’homme qui n’utilisait pas uniquement son sexe pour te faire prendre ton pied. Pourtant vu la grosseur de son engin, à lui seul il me faisait jouir. Ce type m’avait littéralement épuisé et rendue folle de bonheur.
Le lendemain au réveil, nous avions beaucoup parlé, je lui avais expliqué comment en quelques mois, ma vie avait changé. En parlant de guinguette et de danse, il me dit qu’à Paris, les night-club commençaient à devenir la grande mode. C’était des établissements où un disc-jockey mixait de la musique afro américaine ou de variété française dernière génération, prenant comme exemple la discothèque du Chalet du Lac au bois de Vincennes, la plus grosse discothèque de France. Ce n’était pas tombé dans l’oreille d’un sourd, l’idée d’un tel endroit où une clientèle différente de la guinguette, était très intéressante.
J’étais bien avec John, je ne regrettais pas la nuit passée dans ses bras. Néanmoins, j’avais hâte de revoir l’amour de ma vie. N’étant pas très rancunière J’étais donc rentrée à l’hôtel et avait présenté à Jean-Lou, mon ami musicien avec lequel nous avions déjeuner. Ayant découchée, il était normal que j’appréhende sa réaction, pour le rassurer : « Ne t’inquiète pas mon chéri, j’ai dansé toute la nuit et mon ami m’a invité à dormir dans son canapé. » Lui avais menti en l’embrassant avant de lui murmurer : « je t’aime mon amour. » Jean-Lou en gentleman, ne m’avait pas semblé très jaloux, il m’avait répondu à l’oreille : « Moi aussi, mais il faudra que l’on parle en privé. »
Pendant le déjeuner, mon homme appréciant beaucoup le jazz et tous les styles de musique afro afro-américaine, la conversation entre nous tourna naturellement autour de ce sujet. À l’époque, le jazz commençait à être bien apprécié dans les villes de province, cependant en campagne les jeunes ne le connaissaient à peine. Soudainement, Jean-Lou eut l’idée d’en faire sa promotion. Il demanda à John s’il lui arrivait de faire des petits concerts à l’extérieur de sa boite. Mon ami le pianiste était déjà allé avec ses amis musiciens dans des villes de province : « Pourquoi pas chez toi, Jo ? »
C’était une excellente idée et l’occasion de rendre la pareille à celui qui m’avait, non seulement donné beaucoup de plaisir sexuellement mais également donné l’idée de m’investir dans un lieu où la musique et la danse étaient reines. Après en avoir parlé ensemble, je l’avais invité avec son groupe et sa chanteuse à venir se produire sous ma grange en semaine, au mois d’avril 1976 afin d’ouvrir la saison estivale : « Ne t’inquiète pas, j’ai de la place pour vous coucher tous à l’étage. » En effet, hormis mon petit appartement, les anciens propriétaires louaient sans le déclarer, quelques chambres qu’ils avaient aménagées.
À la fin du repas, après nous être convenus de la date et du cachet, John nous avait laissé en amoureux. Le soir au dîner, j’étais impatiente de savoir ce que Jean-Lou voulait me dire. Néanmoins, il me fit comprendre que ce n’était ni le lieu ni le moment. Toutefois il m’avait simplement dit en riant que je ne savais pas mentir : « Je sais qu’il te plait beaucoup ton ami. » Je fus surprise et très gênée. Ce ne fut que le soir, dans notre lit, que je lui avouai qu’il m’arrivait de le tromper et John faisait partie de mes amants : « Tu sais mon chéri, si tu passais toutes les nuits avec moi… »
Il me mit son doigt sur ma bouche afin de m’empêcher de finir ma phrase et me prit dans ses bras : « Je t’aime Jo mais je dois absolument te dire que je ne peux pas vivre avec toi. » Je sentais qu’il avait des difficultés à poursuivre, il me cachait quelque chose : « Mais pourquoi, parle-moi. » Ce fut les larmes aux yeux qu’il me répondit franchement : « J’aime aussi les garçons. Tu es la seule femme dans ma vie. » C’était un véritable choc d’apprendre que mon chéri était homosexuel, car à l’époque, il était mal venu d’être gay. Cependant, j’étais fière qu’il ait pu me confier son secret.
Ayant moi-même vécu des expériences lesbiennes avec Françoise, je ne pouvais pas lui en vouloir. Ce n’était pas une raison pour le quitter, je l’aimais profondément : « Si tu m’aimes mon amour, ce n’est pas un obstacle. » Ce soir-là nous avions beaucoup parlé, je l’avais même demandé en mariage. Je fus heureuse d’entendre qu’il n’était pas contre, simplement à certaines conditions qui nous arrangeraient tous les deux. Tout en vivant à la maison toute la semaine, tel un couple normal, il me demandait simplement de le laisser vivre sa vie d’homosexuel dans la plus grande discrétion. De mon côté, je continuerais comme aujourd’hui, à prendre du plaisir dans les bras de mes amants quand je le désirais.
Allongée nue à ses côtés, je l’avais embrassé affectueusement et en passant ma main sur son entrejambe, je sentis son érection pointer le bout de son « gland » (je voulais dire : nez. LOL) : « Tu vois mon chéri, ce n’est vraiment pas un obstacle, tant que je te ferai cet effet. » Avais-je dit en riant. Nous nous étions enlacés et avions fait l’amour sensuellement. Avec lui, je prenais beaucoup de plaisir, cependant c’était différent, contrairement aux hommes avec lesquels je baisais tout simplement. Jean-Lou ne me prenait jamais sauvagement, tout était dans une tendresse extrême.
Sauf peut-être lorsqu’il me sodomisait où il devenait lui-même et je comprenais aujourd’hui pourquoi. Ce soir-là, il me vint des souvenirs qui prenaient du sens. En premier lieu, le comportement de son copain forain, assez efféminé, celui-ci n’avait pas cessé de chahuter avec lui, lorsqu’il était venu installer le parquet dans la grange. Mais aussi Michel mon comptable, toujours aux côtés de mon chéri, j’étais persuadée maintenant que lui aussi était homosexuel et était probablement le favori de Jean-Lou, ces deux-là ne se quittaient pas.
Sans oublier les propos de Marius, le jour où il me dit qu’il voulait me protéger : « Ce n’est pas ton PD de Jean-Lou qu’il le fera. » Sur le moment, j’avais pris ces propos pour de la jalousie, dans la mesure où je ne voulais plus coucher avec lui. Cependant ce terme si vulgaire que j’avais pris pour une simple insulte, tel connard ou autre, prenait également tout son sens. Marius avait probablement découvert le pot aux roses. Maintenant, il fallait que je m’habitue à imaginer l’amour de ma vie, nu dans le lit, bandant pour quelqu’un d’autre et d’un homme en l’occurrence.
Nous en avions longuement discuté pendant les deux jours suivants dans la capitale, je pensais être jalouse, je savais que cela allait être difficile à vivre, néanmoins j’avais accepté le compromis. Si lui le faisait déjà en connaissant mes aventures, je devais accepter de le partager. En rentrant de Paris, nous avions officialisé notre liaison en annonçant nos fiançailles à notre entourage familial et professionnel, pour le plus grand plaisir de nos parents et amis. Si sa mère était au courant de son homosexualité, son père, Maitre K était loin de s’imaginer que Jean-Lou couchait avec les garçons, d’autant plus qu’il nous voyait souvent ensemble depuis près de deux ans.
Jean-Lou étant régulièrement à la maison, nous pouvions parler plus souvent. Je lui avais soumis l’idée de John, l’ouverture d’une discothèque. Ayant ce grand bâtiment à ma disposition, après la visite de l’étable et après en avoir parlé à nos nombreuses connaissances, nous savions que ce genre d’établissements remplaceraient à termes les bals populaires. D’ailleurs, « le Whisky-club » venait d’ouvrir en centre-ville. Cette idée de night-club lui plaisait beaucoup. Il fit faire des plans par son architecte et lui demanda de s’occuper des devis. D’après son allure et son style, ce type charmant était probablement, un homo également.
Les travaux en gros œuvre étaient assez conséquents, sans compter la couverture à reprendre, le simple plancher en bois, devait être démoli et remplacé par une grande dalle en béton. Ce qui avait l’avantage de pouvoir bénéficier du double de la surface par la suite, soit deux fois 1100 m2. Cette salle d’un seul tenant avec une entrée sur la route était immense. Avec toute la réfection des murs, la peinture, les sols et toute la décoration, le coût total de cette réhabilitation était très élevé, sans compter les aménagements.
Afin d’avoir une idée, j’avais rencontré le banquier. Selon lui mon affaire n’avait pas encore les reins suffisamment solides pour obtenir cet emprunt. Il était inutile d’insister, même en suçant ce nouveau responsable d’agence, je n’obtiendrais jamais cet argent. Tellement motivé par ce night-club, Jean-Lou résidant désormais à mon domicile, me proposa de s’associer dans ma société « le Paradis », il vendait son appartement qu’il possédait en ville et l’apportait dans le capital d’une Sarl : « Après tout, nous allons nous marier. » M’avait-il convaincu.
Dans un premier temps, fin janvier 1976 nous avions pris rendez-vous avec l’entrepreneur qui s’engageait pour un prix hors concurrence, à réaliser tous les travaux du sol au plafond, gros œuvre et second œuvre. Avec Jean-Lou, même s’il savait que je choisissais que des hommes mariés, nous ne parlions jamais de nos amants respectifs. Pourtant ce jour-là, après avoir vu Alain, un colosse blond, aux yeux bleus, d’une quarantaine d’années, me dévisageant de la tête aux pieds et ne cessant de me regarder lors de notre entretien, sachant que nous devions revenir pour certains détails de finition avant de signer les devis, il lui dit avant de quitter son bureau : « Si ça ne vous dérange pas, Josy sera votre principale interlocutrice. »
Il s’était très bien aperçu qu’Alain m’avait également subjugué. En sortant de chez l’entrepreneur, il me dit : « Il te plait, ne me dit pas le contraire et en plus il porte une alliance. » Je n’en revenais pas, Jean-Lou me poussait dans les bras d’un amant, il savait très bien que cet homme me désirait et que je ne saurais pas résister à ses avances. Fait et dit, dès le lendemain Alain prenait contact avec moi au sujet de l’emplacement de l’escalier. Je compris tout de suite qu’il trouvait une excuse car je lui avais déjà expliqué la veille pourquoi je désirais cet escalier à l’entrée : « Je ne veux pas que les clients accèdent à l’étage par la discothèque. »— Je passe vers onze trente au restaurant, nous pourrons peut-être en parler de vive voix. Ça me donnera l’occasion de connaitre votre cuisine, je vous invite.
Naturellement, j’étais heureuse de la tournure des événements, j’avais prévenue Jean-Lou afin qu’il ne vienne pas perturber mon rendez-vous. Alain ne fut pas en retard, il était venu me rendre visite à mon bureau et sans attendre, nous nous étions retrouvés bouches soudées, collés l’un contre l’autre. N’ayant que très peu de temps, je lui fis une fellation dont j’avais le secret mais il n’avait pas voulu éjaculer tout de suite dans ma bouche. Après m’avoir doigté un moment la chatte et la petite rondelle, il me coucha à plat ventre sur l’accoudoir de canapé et me baisa puissamment par derrière, tout en me flattant la poitrine.
Après quelques minutes à un rythme soutenu, je jouissais déjà. Il me laissa récupérer quelques secondes et me demanda en pénétrant son index dans mon anus : « Par-là, tu es contre ? » J’avais besoin d’être prise comme une chienne, cela faisait trop longtemps que je n’avais pas eu ce bonheur : « Non ! Vas-y ! Encule-moi fort. » J’avais cru revenir quelques mois en arrière, ce colosse me baisait encore mieux que Marius car il était plus jeune et un peu plus résistant. Après m’avoir labouré le conduit anal bestialement, il criait sa joie en même temps que moi en se déversant dans mon rectum que je lui avais offert si gentiment.
J’étais très heureuse d’avoir retrouvé un nouvel amant qui savait en quelques minutes me faire grimper aux rideaux. Après le repas, nous étions une nouvelle fois, montés dans mon bureau, cependant ce n’était pas pour discuter de l’escalier cette fois. Il m’avait quitté vers 14 h 30 les bourses vides et moi épuisée par mes successives jouissances. Étant marié à Liliane et ayant ses bureaux à son domicile, ne pouvant me recevoir, nous nous étions déjà fixés les jours et les heures chez moi où nous pourrions nous retrouver afin de revivre ces moments sauvages qui nous avaient apportés à tous les deux beaucoup de plaisirs.
Tout se passa très vite, l’appartement en ville de Jean-Lou fut vendu rapidement à un bon prix. Le cabinet d’avocat de Maitre K fit le nécessaire afin de transformer mon entreprise en nom propre, en une Sarl. Comme j’avais déjà remboursé Jean-Charles, je lui proposai de rentrer dans ma société. Il sauta sur l’occasion et mit la somme représentant 10% du capital. Mon chéri avait avec cette vente, 35% et je devenais gérante majoritaire avec 55% des parts. Avec les conseils avisés de Michel le comptable, nous devions conserver une bonne quantité de liquidité afin d’augmenter le fond de roulement. Je devais donc emprunter la somme concernant les travaux.
Vu la nouvelle Sarl « Paradis », le jeune banquier avait revu sa position, il avait accepté le prêt sans que j’eusse besoin de vendre mon corps ou mes maxillaires. (LOL) Ce qui ne m’avait pas empêché de l’aguicher afin qu’il cède à mes avances. Pourtant marié également, je n’en avais pas gardé un très grand souvenir. Notre relation uniquement sexuelle ne dura que très peu de temps. Fin février 1976, l’entreprise d’Alain débutait le chantier, il y avait pour un an minimum de travaux. En attendant, nous devions préparer la venue du groupe de John.
Sur le plan recette, ce festival de jazz fut une réelle réussite pour moi, musicalement c’était parfait. Tous les spectateurs, des initiés pour la plupart, avaient apprécié, Chantal avait même chanter « Mamy Blue ». Ce qui fut génial, était que je venais de comprendre que « La Grange à Josy » pouvait, en enlevant les tables de brasserie, devenir également une salle de spectacle qui pouvait recevoir 750 personnes assises et plus de 1000 debout. Nous avions une nouvelle corde à notre arc, avec la possibilité d’utiliser cette grange afin de la rentabiliser en période hivernale.
Jean-Lou fut une nouvelle fois très avenant, le jeudi était pourtant un des deux jours où nous prenions plaisir à faire l’amour. Il m’avait laissé cette nuit-là afin que John puisse dormir avec moi dans la chambre d’amis. Je n’aurais pas poussé le vice à baiser avec mon black préféré dans le lit conjugal. Malgré la fatigue, mon pianiste noir, avec ses longs doigts, sa grande langue et sa grosse queue, retrouva suffisamment de force et sut me satisfaire pleinement, une bonne partie de la nuit. Ce fut la première fois que Jean-Lou me dit où il avait passé la sienne. Comme j’avais pu l’imaginer depuis le début, c’était avec Michel pourtant marié lui aussi.
La suite de l’histoire samedi. Merci de laisser vos commentaires, je compte sur vous. Si vous avez envie de raconter vos histoires de sexe, contactez-moi par Email, j’écrirai votre propre récit. cyp.perruche@orange.fr
Excédé par mes reproches, Jean-Lou avait quitté notre chambre d’hôtel en claquant la porte, me laissant seule pour la soirée. De rage, je m’apprêtais à rentrer à la maison dès le lendemain matin. Cependant au dernier moment, je m’étais souvenue de la boite où j’avais rencontré John. J’eus une folle envie de revoir ce pianiste black avec lequel j’avais passé des moments inoubliables. J’avais donc pris un taxi direction le « Jazz Band ». J’avais retrouvé cet endroit comme je l’avais laissé un an auparavant, rien n’avait changé, hormis sur la scène. Si la chanteuse américaine d’origine était toujours présente, deux musiciens blancs avaient remplacé deux blacks, au piano et à la batterie.
John quant à lui, gérant son établissement, montait sur scène que de temps en temps. Il fut agréablement surpris de me revoir et me pris dans ses bras immédiatement pour un baiser très érotique au milieu de la foule. Je fondis littéralement contre lui, en retrouvant son odeur de fauve et son corps aux muscles saillants. Le contact de ses mains sur mes seins ou sur mes fesses, me rendait folle de désir. En quelques secondes, il me fit mouiller, c’était torride, particulièrement excitant de nous embrasser et de nous caresser de la sorte, en plein milieu de piste de danse.
Je ne savais pas si Jean-Lou avait passé la nuit dans notre chambre d’hôtel, mais moi je n’y étais pas revenue. Lorsque John m’avait proposé d’aller chez lui, je n’avais pas hésité une seule seconde. Comme les fois précédentes, j’avais passé, une nuit magnifique avec mon black préféré. Il avait conservé sa vigueur, sa tendresse, sa fougue et sa passion. John était ce genre d’homme qui n’utilisait pas uniquement son sexe pour te faire prendre ton pied. Pourtant vu la grosseur de son engin, à lui seul il me faisait jouir. Ce type m’avait littéralement épuisé et rendue folle de bonheur.
Le lendemain au réveil, nous avions beaucoup parlé, je lui avais expliqué comment en quelques mois, ma vie avait changé. En parlant de guinguette et de danse, il me dit qu’à Paris, les night-club commençaient à devenir la grande mode. C’était des établissements où un disc-jockey mixait de la musique afro américaine ou de variété française dernière génération, prenant comme exemple la discothèque du Chalet du Lac au bois de Vincennes, la plus grosse discothèque de France. Ce n’était pas tombé dans l’oreille d’un sourd, l’idée d’un tel endroit où une clientèle différente de la guinguette, était très intéressante.
J’étais bien avec John, je ne regrettais pas la nuit passée dans ses bras. Néanmoins, j’avais hâte de revoir l’amour de ma vie. N’étant pas très rancunière J’étais donc rentrée à l’hôtel et avait présenté à Jean-Lou, mon ami musicien avec lequel nous avions déjeuner. Ayant découchée, il était normal que j’appréhende sa réaction, pour le rassurer : « Ne t’inquiète pas mon chéri, j’ai dansé toute la nuit et mon ami m’a invité à dormir dans son canapé. » Lui avais menti en l’embrassant avant de lui murmurer : « je t’aime mon amour. » Jean-Lou en gentleman, ne m’avait pas semblé très jaloux, il m’avait répondu à l’oreille : « Moi aussi, mais il faudra que l’on parle en privé. »
Pendant le déjeuner, mon homme appréciant beaucoup le jazz et tous les styles de musique afro afro-américaine, la conversation entre nous tourna naturellement autour de ce sujet. À l’époque, le jazz commençait à être bien apprécié dans les villes de province, cependant en campagne les jeunes ne le connaissaient à peine. Soudainement, Jean-Lou eut l’idée d’en faire sa promotion. Il demanda à John s’il lui arrivait de faire des petits concerts à l’extérieur de sa boite. Mon ami le pianiste était déjà allé avec ses amis musiciens dans des villes de province : « Pourquoi pas chez toi, Jo ? »
C’était une excellente idée et l’occasion de rendre la pareille à celui qui m’avait, non seulement donné beaucoup de plaisir sexuellement mais également donné l’idée de m’investir dans un lieu où la musique et la danse étaient reines. Après en avoir parlé ensemble, je l’avais invité avec son groupe et sa chanteuse à venir se produire sous ma grange en semaine, au mois d’avril 1976 afin d’ouvrir la saison estivale : « Ne t’inquiète pas, j’ai de la place pour vous coucher tous à l’étage. » En effet, hormis mon petit appartement, les anciens propriétaires louaient sans le déclarer, quelques chambres qu’ils avaient aménagées.
À la fin du repas, après nous être convenus de la date et du cachet, John nous avait laissé en amoureux. Le soir au dîner, j’étais impatiente de savoir ce que Jean-Lou voulait me dire. Néanmoins, il me fit comprendre que ce n’était ni le lieu ni le moment. Toutefois il m’avait simplement dit en riant que je ne savais pas mentir : « Je sais qu’il te plait beaucoup ton ami. » Je fus surprise et très gênée. Ce ne fut que le soir, dans notre lit, que je lui avouai qu’il m’arrivait de le tromper et John faisait partie de mes amants : « Tu sais mon chéri, si tu passais toutes les nuits avec moi… »
Il me mit son doigt sur ma bouche afin de m’empêcher de finir ma phrase et me prit dans ses bras : « Je t’aime Jo mais je dois absolument te dire que je ne peux pas vivre avec toi. » Je sentais qu’il avait des difficultés à poursuivre, il me cachait quelque chose : « Mais pourquoi, parle-moi. » Ce fut les larmes aux yeux qu’il me répondit franchement : « J’aime aussi les garçons. Tu es la seule femme dans ma vie. » C’était un véritable choc d’apprendre que mon chéri était homosexuel, car à l’époque, il était mal venu d’être gay. Cependant, j’étais fière qu’il ait pu me confier son secret.
Ayant moi-même vécu des expériences lesbiennes avec Françoise, je ne pouvais pas lui en vouloir. Ce n’était pas une raison pour le quitter, je l’aimais profondément : « Si tu m’aimes mon amour, ce n’est pas un obstacle. » Ce soir-là nous avions beaucoup parlé, je l’avais même demandé en mariage. Je fus heureuse d’entendre qu’il n’était pas contre, simplement à certaines conditions qui nous arrangeraient tous les deux. Tout en vivant à la maison toute la semaine, tel un couple normal, il me demandait simplement de le laisser vivre sa vie d’homosexuel dans la plus grande discrétion. De mon côté, je continuerais comme aujourd’hui, à prendre du plaisir dans les bras de mes amants quand je le désirais.
Allongée nue à ses côtés, je l’avais embrassé affectueusement et en passant ma main sur son entrejambe, je sentis son érection pointer le bout de son « gland » (je voulais dire : nez. LOL) : « Tu vois mon chéri, ce n’est vraiment pas un obstacle, tant que je te ferai cet effet. » Avais-je dit en riant. Nous nous étions enlacés et avions fait l’amour sensuellement. Avec lui, je prenais beaucoup de plaisir, cependant c’était différent, contrairement aux hommes avec lesquels je baisais tout simplement. Jean-Lou ne me prenait jamais sauvagement, tout était dans une tendresse extrême.
Sauf peut-être lorsqu’il me sodomisait où il devenait lui-même et je comprenais aujourd’hui pourquoi. Ce soir-là, il me vint des souvenirs qui prenaient du sens. En premier lieu, le comportement de son copain forain, assez efféminé, celui-ci n’avait pas cessé de chahuter avec lui, lorsqu’il était venu installer le parquet dans la grange. Mais aussi Michel mon comptable, toujours aux côtés de mon chéri, j’étais persuadée maintenant que lui aussi était homosexuel et était probablement le favori de Jean-Lou, ces deux-là ne se quittaient pas.
Sans oublier les propos de Marius, le jour où il me dit qu’il voulait me protéger : « Ce n’est pas ton PD de Jean-Lou qu’il le fera. » Sur le moment, j’avais pris ces propos pour de la jalousie, dans la mesure où je ne voulais plus coucher avec lui. Cependant ce terme si vulgaire que j’avais pris pour une simple insulte, tel connard ou autre, prenait également tout son sens. Marius avait probablement découvert le pot aux roses. Maintenant, il fallait que je m’habitue à imaginer l’amour de ma vie, nu dans le lit, bandant pour quelqu’un d’autre et d’un homme en l’occurrence.
Nous en avions longuement discuté pendant les deux jours suivants dans la capitale, je pensais être jalouse, je savais que cela allait être difficile à vivre, néanmoins j’avais accepté le compromis. Si lui le faisait déjà en connaissant mes aventures, je devais accepter de le partager. En rentrant de Paris, nous avions officialisé notre liaison en annonçant nos fiançailles à notre entourage familial et professionnel, pour le plus grand plaisir de nos parents et amis. Si sa mère était au courant de son homosexualité, son père, Maitre K était loin de s’imaginer que Jean-Lou couchait avec les garçons, d’autant plus qu’il nous voyait souvent ensemble depuis près de deux ans.
Jean-Lou étant régulièrement à la maison, nous pouvions parler plus souvent. Je lui avais soumis l’idée de John, l’ouverture d’une discothèque. Ayant ce grand bâtiment à ma disposition, après la visite de l’étable et après en avoir parlé à nos nombreuses connaissances, nous savions que ce genre d’établissements remplaceraient à termes les bals populaires. D’ailleurs, « le Whisky-club » venait d’ouvrir en centre-ville. Cette idée de night-club lui plaisait beaucoup. Il fit faire des plans par son architecte et lui demanda de s’occuper des devis. D’après son allure et son style, ce type charmant était probablement, un homo également.
Les travaux en gros œuvre étaient assez conséquents, sans compter la couverture à reprendre, le simple plancher en bois, devait être démoli et remplacé par une grande dalle en béton. Ce qui avait l’avantage de pouvoir bénéficier du double de la surface par la suite, soit deux fois 1100 m2. Cette salle d’un seul tenant avec une entrée sur la route était immense. Avec toute la réfection des murs, la peinture, les sols et toute la décoration, le coût total de cette réhabilitation était très élevé, sans compter les aménagements.
Afin d’avoir une idée, j’avais rencontré le banquier. Selon lui mon affaire n’avait pas encore les reins suffisamment solides pour obtenir cet emprunt. Il était inutile d’insister, même en suçant ce nouveau responsable d’agence, je n’obtiendrais jamais cet argent. Tellement motivé par ce night-club, Jean-Lou résidant désormais à mon domicile, me proposa de s’associer dans ma société « le Paradis », il vendait son appartement qu’il possédait en ville et l’apportait dans le capital d’une Sarl : « Après tout, nous allons nous marier. » M’avait-il convaincu.
Dans un premier temps, fin janvier 1976 nous avions pris rendez-vous avec l’entrepreneur qui s’engageait pour un prix hors concurrence, à réaliser tous les travaux du sol au plafond, gros œuvre et second œuvre. Avec Jean-Lou, même s’il savait que je choisissais que des hommes mariés, nous ne parlions jamais de nos amants respectifs. Pourtant ce jour-là, après avoir vu Alain, un colosse blond, aux yeux bleus, d’une quarantaine d’années, me dévisageant de la tête aux pieds et ne cessant de me regarder lors de notre entretien, sachant que nous devions revenir pour certains détails de finition avant de signer les devis, il lui dit avant de quitter son bureau : « Si ça ne vous dérange pas, Josy sera votre principale interlocutrice. »
Il s’était très bien aperçu qu’Alain m’avait également subjugué. En sortant de chez l’entrepreneur, il me dit : « Il te plait, ne me dit pas le contraire et en plus il porte une alliance. » Je n’en revenais pas, Jean-Lou me poussait dans les bras d’un amant, il savait très bien que cet homme me désirait et que je ne saurais pas résister à ses avances. Fait et dit, dès le lendemain Alain prenait contact avec moi au sujet de l’emplacement de l’escalier. Je compris tout de suite qu’il trouvait une excuse car je lui avais déjà expliqué la veille pourquoi je désirais cet escalier à l’entrée : « Je ne veux pas que les clients accèdent à l’étage par la discothèque. »— Je passe vers onze trente au restaurant, nous pourrons peut-être en parler de vive voix. Ça me donnera l’occasion de connaitre votre cuisine, je vous invite.
Naturellement, j’étais heureuse de la tournure des événements, j’avais prévenue Jean-Lou afin qu’il ne vienne pas perturber mon rendez-vous. Alain ne fut pas en retard, il était venu me rendre visite à mon bureau et sans attendre, nous nous étions retrouvés bouches soudées, collés l’un contre l’autre. N’ayant que très peu de temps, je lui fis une fellation dont j’avais le secret mais il n’avait pas voulu éjaculer tout de suite dans ma bouche. Après m’avoir doigté un moment la chatte et la petite rondelle, il me coucha à plat ventre sur l’accoudoir de canapé et me baisa puissamment par derrière, tout en me flattant la poitrine.
Après quelques minutes à un rythme soutenu, je jouissais déjà. Il me laissa récupérer quelques secondes et me demanda en pénétrant son index dans mon anus : « Par-là, tu es contre ? » J’avais besoin d’être prise comme une chienne, cela faisait trop longtemps que je n’avais pas eu ce bonheur : « Non ! Vas-y ! Encule-moi fort. » J’avais cru revenir quelques mois en arrière, ce colosse me baisait encore mieux que Marius car il était plus jeune et un peu plus résistant. Après m’avoir labouré le conduit anal bestialement, il criait sa joie en même temps que moi en se déversant dans mon rectum que je lui avais offert si gentiment.
J’étais très heureuse d’avoir retrouvé un nouvel amant qui savait en quelques minutes me faire grimper aux rideaux. Après le repas, nous étions une nouvelle fois, montés dans mon bureau, cependant ce n’était pas pour discuter de l’escalier cette fois. Il m’avait quitté vers 14 h 30 les bourses vides et moi épuisée par mes successives jouissances. Étant marié à Liliane et ayant ses bureaux à son domicile, ne pouvant me recevoir, nous nous étions déjà fixés les jours et les heures chez moi où nous pourrions nous retrouver afin de revivre ces moments sauvages qui nous avaient apportés à tous les deux beaucoup de plaisirs.
Tout se passa très vite, l’appartement en ville de Jean-Lou fut vendu rapidement à un bon prix. Le cabinet d’avocat de Maitre K fit le nécessaire afin de transformer mon entreprise en nom propre, en une Sarl. Comme j’avais déjà remboursé Jean-Charles, je lui proposai de rentrer dans ma société. Il sauta sur l’occasion et mit la somme représentant 10% du capital. Mon chéri avait avec cette vente, 35% et je devenais gérante majoritaire avec 55% des parts. Avec les conseils avisés de Michel le comptable, nous devions conserver une bonne quantité de liquidité afin d’augmenter le fond de roulement. Je devais donc emprunter la somme concernant les travaux.
Vu la nouvelle Sarl « Paradis », le jeune banquier avait revu sa position, il avait accepté le prêt sans que j’eusse besoin de vendre mon corps ou mes maxillaires. (LOL) Ce qui ne m’avait pas empêché de l’aguicher afin qu’il cède à mes avances. Pourtant marié également, je n’en avais pas gardé un très grand souvenir. Notre relation uniquement sexuelle ne dura que très peu de temps. Fin février 1976, l’entreprise d’Alain débutait le chantier, il y avait pour un an minimum de travaux. En attendant, nous devions préparer la venue du groupe de John.
Sur le plan recette, ce festival de jazz fut une réelle réussite pour moi, musicalement c’était parfait. Tous les spectateurs, des initiés pour la plupart, avaient apprécié, Chantal avait même chanter « Mamy Blue ». Ce qui fut génial, était que je venais de comprendre que « La Grange à Josy » pouvait, en enlevant les tables de brasserie, devenir également une salle de spectacle qui pouvait recevoir 750 personnes assises et plus de 1000 debout. Nous avions une nouvelle corde à notre arc, avec la possibilité d’utiliser cette grange afin de la rentabiliser en période hivernale.
Jean-Lou fut une nouvelle fois très avenant, le jeudi était pourtant un des deux jours où nous prenions plaisir à faire l’amour. Il m’avait laissé cette nuit-là afin que John puisse dormir avec moi dans la chambre d’amis. Je n’aurais pas poussé le vice à baiser avec mon black préféré dans le lit conjugal. Malgré la fatigue, mon pianiste noir, avec ses longs doigts, sa grande langue et sa grosse queue, retrouva suffisamment de force et sut me satisfaire pleinement, une bonne partie de la nuit. Ce fut la première fois que Jean-Lou me dit où il avait passé la sienne. Comme j’avais pu l’imaginer depuis le début, c’était avec Michel pourtant marié lui aussi.
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