« Josy » La petite salope cartonne au bar mais pas que… Épisode 9
Récit érotique écrit par Perruche [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 04-12-2021 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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« Josy » La petite salope cartonne au bar mais pas que… Épisode 9
Suite à mon arrêt maladie, malgré les relances incessantes de Germain, je ne voulais plus entendre parler de lui. Ça me faisait très mal, cependant je ne pouvais lui pardonner ce que son père avait fait subir à ma mère. Pourtant, André était l’investigateur mais maintenant que je savais qu’il mettait toujours de l’argent de côté jusqu’à ma majorité. En faisant les calculs, je pouvais toucher dans deux ans et demi, la coquette somme de quinze mille francs. Assez pour débuter une nouvelle vie.
Je devais donc patienter, c’était la raison pour laquelle, je restais docile avec lui et agissais comme si de rien n’était. À l’usine, dès ma reprise, Germain était venu me relancer trois jours de suite sans succès. Les mauvaises langues faisaient courir des ragots sur moi. Je ne me sentais pas du tout à ma place, très peu de femmes me parlaient, elles me prenaient toutes pour une petite trainée qui baisait avec le fils du patron pour obtenir de l’avancement.
Le jeudi à midi, Michel le jeune assistant, vint me voir : « Le grand boss veut te voir immédiatement dans son bureau. » Eugène M en personne me convoquait, ce n’était pas anodin. En général, cela finissait souvent par un licenciement car il traitait personnellement tous les entretiens disciplinaires. Qu’avais-je pu faire pour être convoquée ? Lorsque j’étais arrivée dans son bureau, je fus intimidée par ce gros personnage sévère, se trouvant devant moi, avachi sur son grand fauteuil, fumant le cigare :
— Je ne vous cache pas Mademoiselle que je suis très déçu de votre comportement. Ça fait à peine un mois que vous être embauchée que déjà vous vous absentez pour maladie. J’ai besoin de salariés courageux, volontaires, assidus, si vous n’avez pas ces qualités, vous pouvez rester chez vous.
— Mais…— Tais-toi ! Hurla-t-il. Ne me coupe pas la parole. Tu es ici uniquement grâce à mon cousin. As-tu ces qualités ?
— Oui ! Monsieur M, j’essayerai de ne plus vous décevoir.
— Tu ne vas pas seulement essayer. À ce propos ! Il y a des bruits qui courent à propos de mon fils. Tu sais ce qu’il en retourne ?
Il ne me laissa pas répondre, il était parti dans son monologue en me faisant comprendre qu’il n’avait qu’à signer ma lettre de licenciement qu’il me montrait entre ses deux doigts boudinés. Toutefois, il savait se montrer indulgent avec les employées se montrant dociles, en acceptant certaines petites faveurs de leur part. Insistant sur le fait que d’autres avaient essayé de lui dire non, mais que malheureusement, celles-ci ne travaillent plus ici depuis : « Je peux même te proposer un meilleur poste, à l’expédition par exemple où tu ne serais pas trop fatiguée, si tu veux. »
Tout en parlant, il s’était relevé pour baisser son pantalon, avant de se remettre assis sur son fauteuil. Non ! Ce gros bonhomme désirait que je lui taille une pipe, comme ça, là. Un vieux pervers ! Ce personnage était odieux. Il avait pratiquement violé ma mère et maintenant il m’imposait une fellation. En l’écoutant, je ne savais que faire : « Si j’écoute André, il t’a bien initié aux joies de l’amour non ? D’après lui, tu serais une experte en petite gâterie. Ne fais pas ta timide, approche ! »
Pendant qu’il parlait, j’avais regardé son sexe qui pendait entre ses jambes. Son pénis au repos ne semblait pas minuscule. Tout s’était passé très vite dans ma tête, j’avais besoin de ce travail et d’argent. D’autre part, ce poste à l’expédition était réservé aux employés modèles, moins fatiguant et probablement mieux payé. Je réfléchissais toujours, faire une pipe pour moi était un plaisir et non pas une punition, j’étais prête à le faire. Impatient, me voyant toujours immobile, il s’énerva : « Bon ça suffit maintenant. Ou tu viens ou tu es virée. »
Voilà comment je m’étais retrouvée sous son bureau, sa bite dans la bouche jusqu’à avaler sa semence : « Tu es une bonne fille Josiane, tu ne le regretteras pas. André ne m’a pas menti, il n’y a rien à dire, tu suces comme une déesse. » Il avait tenu ses promesses, dès le lendemain, je fus mutée à l’expédition. Avec toutefois quelques inconvénients, Eugène avait interdit à Germain de venir marcher sur ses platebandes, les ragots sur mon compte s’intensifiaient et je devais passer dans son bureau une fois par semaine.
En principe le mercredi midi, même si cela me dégoutait de baiser avec ce gros porc, car en effet, cela ne s’était pas arrêté à la fellation. J’avais effectivement eu une petite augmentation et le travail était moins fatiguant et bien plus plaisant. Germain n’avait jamais cessé de venir en cachette me rencontrer, je lui avais pardonné, je l’aimais trop et ne lui avais jamais parlé de ce que j’avais appris. Ne pouvant sortir avec lui les week-end, nous avions pris l’habitude trois à quatre fois par semaine, de faire l’amour tendrement, à la pause déjeuner, dans la réserve en toute discrétion.
D’autre part, tous les week-end je travaillais au noir, au bistrot de la place, ce qui me permettait de mettre tout cet argent de côté, mon pactole augmentait considérablement. Mais pas que, Marius très porté sur la chose, me baisait toujours bestialement quatre fois, du samedi au dimanche. Côté sexe, j’avais donc ma dose et étais très satisfaite avec mes trois amants tous différents les uns des autres. Avec Germain c’était de l’amour, avec son père une obligation et avec Marius un vrai besoin.
Et André dans tout ça ? Me direz-vous. Je ne voulais surtout pas le décevoir. Ma mère n’ayant plus d’amant, autre que Jean Charles qu’elle voyait la journée, elle ne sortait plus les soirs afin d’être à sa disposition. J’avais donc fait un pacte avec lui, dès que le besoin s’en faisait sentir, je lui offrais mes maxillaires. Les soirs après le travail, je prenais ma douche. Je ne fermais jamais la porte de la salle de bain à clé et au rythme d’une fois dans la semaine, quelques fois deux, il aimait venir me voir nue.
Lorsque je le voyais se branler doucement en me matant pendant que ma mère s’activait aux fourneaux à la cuisine, je prenais son sexe dans ma bouche pour une longue fellation dont j’étais passée maitre en la matière. La gorge profonde était devenue une de mes spécialités. Me tenant fermement avec ses deux mains, posées à l’arrière de mon crâne, mes lèvres et mon nez collés contre les poils de son pubis, il éjaculait au plus profond de mon gosier, en râlant de plaisir, avant que je lui nettoie sa queue avec ma langue.
Dix mois plus tard, en août 1969, ma vie prit une nouvelle tournure, je venais d’apprendre que Germain vivait en couple avec une jeune femme dont il était fiancé depuis trois ans et qu’il allait se marier à la fin de l’année. Ce fut un véritable choc pour moi qui était très amoureuse de lui. D’autre part, après mes congés que je venais de passer à travailler au bistrot de la place. Fin août, j’apprenais également que Christiane, la serveuse et la concubine de Marius le quittait définitivement.
Celui-ci avait vraiment besoin de quelqu’un de confiance pour le suppléer et me demanda de prendre cette place vacante. Ne désirant plus avoir à faire à Germain et à son père, dans cette usine que je détestais, j’avais très envie d’accepter. Seulement, j’avais besoin de l’aval de ma mère et surtout du docteur car je ne voulais pas rentrer en conflit avec lui, surtout que nos rapports s’étaient énormément améliorés. Pour ce poste, Marius me proposait ce qu’il versait à Christiane.
Ce soir-là, le patron du bar était venu personnellement à la maison pour en discuter. André savait que j’aimais ce métier et connaissait ma position sur mon emploi à l’usine. Lorsque Marius lui dit qu’il était prêt à me donner près de deux fois le salaire que je touchais à la confiturerie, sans compter les pourboires, le docteur me regarda et me dit : « C’est toi qui vois Josiane. Si tu aimes vraiment ce métier, je ne te mettrai pas de bâtons dans les roues. » Je lui avais sauté au cou et lui fis la bise affectueusement.
Voilà comment à 19 ans et demi, je devins responsable du bar en l’absence de Marius. Les clients me connaissant déjà depuis plus d’un an, me respectaient malgré mon jeune âge. Après ma rupture avec Germain, et avec mon nouveau boulot, je n’avais plus le même besoin côté sexuel. Surtout que Marius était tombé amoureux, s’il lui arrivait de me prendre sauvagement, encore quelques fois dans son bureau, cela se faisait de moins en moins souvent. Quelque part, je le regrettais car c’était toujours pour moi un grand plaisir de baiser avec lui. Après quelques mois, s’absentant de plus en plus pour voir sa maitresse, il dut embaucher une nouvelle serveuse.
Depuis mon arrivée, j’avais soumis à Marius, l’idée de reprendre nos soirées jukebox les samedis. Derrière la salle PMU, se trouvait un atelier où il entreposait que quelques vieilleries. C’était l’idéal, il suffisait de casser une cloison et refaire quelques plâtres, avant de repeindre l’ensemble pour faire cet agrandissement. J’avais tellement insisté qu’il céda. Avec quelques amis du métier, en un mois tous les travaux étaient finis. La salle était non seulement belle mais insonorisée. Nos soirées purent débuter et ce fut une réussite, nous faisions salle comble.
Les jeunes, garçons et filles de la commune et même des villages voisins, y venaient faire la fête avant d’aller au bal du samedi-soir. Pendant six mois, le tiroir-caisse se remplissait, j’avais même eu droit à une belle augmentation de salaire. Pourtant un samedi-soir de mars 1970, Marius m’avait laissé gérer seule, avec la serveuse, la soirée jukebox. Peu avant minuit, un type était venu vers moi et me passa la main aux fesses. Ayant un plateau dans la main, je n’avais pu lui mettre une gifle, mais je lui avais crié dessus. Se sentant vexé, ce type me prit à bras le corps et voulut me taper. Soudain, un client que j’avais déjà remarqué depuis quelques semaines vint à mon secours. Il avait attrapé ce mec et l’avait sorti avec perte et fracas.
Il était presque l’heure de la fermeture, je n’avais pas attendu pour stopper la soirée. Les clients avaient compris, ils quittèrent sans histoire le bistrot. Pourtant à l’extérieur, cela dégénérait encore, les gendarmes étaient là et arrêtaient les belligérants. M’apercevant qu’ils désiraient emmener le client qui était venu à mon secours, j’étais sortie pour expliquer à l’adjudant que cet homme n’y était pour rien dans cette histoire. Ils avaient emmené le fautif et deux de ses acolytes et j’avais invité mon ange gardien à l’intérieur.
Je lui avais payé un verre au comptoir pendant que Solange et moi, débarrassions. Il nous avait même gentiment aidé à remettre tout en place. Lorsque la serveuse fut partie, j’avais fait connaissance avec Tony. Il avait vingt-cinq ans, résidait en ville et était ouvrier dans une coopérative. C’était un beau gars, je l’avais déjà vu et il me plaisait. Physiquement, il était aussi grand que Marius mais beaucoup plus musclé, c’était un sportif accompli. Ne pouvant pas l’amener chez moi, nous avions continué à discuter au bar.
Je plaisais également à Tony, c’était la raison pour laquelle, il venait toutes les semaines depuis un mois, avec la ferme intention de me draguer. Naturellement, nous nous étions rapprochés et nous nous étions embrassés. Je n’avais pas baisé depuis une éternité, j’étais chaude comme de la braise. Je l’avais attiré dans le bureau de Marius où se trouvait un canapé. En peu de temps, nous nous étions retrouvés nus dans un 69 inoubliable. J’avais littéralement inondé sa bouche pendant qu’il me remplissait la mienne.
Puis il me bascula sur l’accoudoir et m’en fit voir de toutes les couleurs. Ses doigts, sa bouche, sa langue étaient magiques, il m’avait fait jouir comme une folle. Puis ayant repris de la vigueur, il m’avait baisée par les deux trous, il était géant (1,88m), dans tous les sens du terme. C’était encore mieux qu’avec Marius. De mon côté, tellement en manque je m’étais donné sans compter. Nous fûmes infatigables, j’étais rentrée à quatre heures du matin, totalement épuisée.
À cette époque, j’étais beaucoup plus libre dans mes sorties, André me considérait à présent comme une adulte à part entière. J’attendais avec impatience le samedi soir afin de retrouver Tony, j’étais certain à cette époque qu’il était l’homme de ma vie. Il était à la fois Germain avec sa tendresse et en même temps Marius avec sa force et sa fougue dans nos folles parties de sexe endiablées et bestiales. Depuis lors, mon addiction au sexe m’avait reprise, je ne pouvais pas attendre une semaine sans baiser.
En un an, nous avions augmenté fortement notre chiffre d’affaire, les nombreux voyageurs de commerce qui habituellement restaient au bar de l’Hôtel du Commerce, venaient désormais passer leurs soirées en ma compagnie. Si mon travail m’accaparait beaucoup, il me fallait baiser pour trouver mon équilibre. Lorsque le besoin s’en faisait sentir, et qu’un de ces clients de passage me plaisait physiquement, il m’arrivait de monter dans sa chambre un moment avant de rentrer chez-moi. Pour ma réputation, ce n’était jamais des types du coin, en principe des hommes de passage, mariés ou non, de trente à quarante ans.
Comme ce mercredi 5 janvier 1971, j’étais derrière le bar avec une demi-douzaine de clients prenant l’apéro. Il était dix-neuf heures, lorsque je vis pénétrer un homme très élégant, d’une toute petite quarantaine d’années. Il s’installa au bout du comptoir proche de moi et après m’avoir saluée, il me commanda un scotch et me demanda avec politesse, s’il pouvait se permettre de m’offrir quelque chose. Je lui servis son verre, et me remplis une coupe de champagne. Cet homme m’avait plu immédiatement, nous avions un peu bavardé, cependant pendant le coup de feu, je ne pouvais pas me consacrer pleinement à lui.
Cet homme si charmant se prénommait Daniel, il avait trente-huit ans, et venait dans notre commune pour affaire. Il était uniquement de passage et séjournait pour la nuit, à l’hôtel du Commerce. Après trois quarts d’heures de discussion en pointillé, il paya les consommations en laissant un large pourboire puis me souhaita bon appétit. Daniel me faisait de l’effet, il avait ce charme et ce petit truc en plus qui font fondre les femmes. Désirant le revoir absolument, je lui proposai : « Ce serait un plaisir de vous revoir après votre repas. »
Le voyant me sourire en hochant la tête, je poursuivis en insistant sur le fait qu’après les fêtes, les soirées en semaine étant beaucoup plus calmes, je serais bien plus disponible, afin de poursuivre notre discussion : « Vous m’en voyez ravi, Mademoiselle, à tout à l’heure. » Comme convenu, après le diner, il était revenu. Quelle fut ma surprise en le voyant pénétrer dans le bar accompagné d’une jeune et jolie fille, d’une trentaine d’années. Ce soir-là, voyant Daniel en si bonne compagnie, je pensais que je dormirais encore seule cette nuit.
Au comptoir, le dernier client venait de partir, Solange la serveuse s’occupait de la petite quinzaine de jeunes dans la salle. Ils s’installèrent sur les tabourets face à moi. Daniel me présenta Françoise 30 ans, sans vraiment me dire qui était cette femme. Ils portaient tous les deux une alliance mais je ne savais pas si c’était son épouse, sa maitresse ou simplement une collègue. Nous n’avions pas parlé de travail, mais surtout de cinéma pendant que nous les femmes, nous sirotions nos coupes et lui son whisky. Pendant plus d’une heure, il tenta de me séduire, il jouait franc jeu avec moi et je sentais bien qu’il me désirait.
Ce que j’avais du mal à comprendre, c’était pourquoi il avait amené Françoise avec lui car ses intentions étaient parfaitement claires, cet homme voulait coucher avec moi. Sa main posée souvent sur la mienne, ses yeux plongés dans les miens me faisaient frissonner, je mouillais le fond de ma petite culotte moi aussi, j’étais impatiente de me retrouver seule dans son lit. Pourtant, Françoise assistait à notre conversation tout en conservant un large sourire. Après sa troisième coupe, sa langue se dénoua et je fus surprise lorsqu’elle m’avait fixé droit dans les yeux en me disant : « Tu as une superbe poitrine Josiane. »
Il est vrai qu’accoudée ainsi au comptoir, je dévoilais mon sillon mammaire avec insolence, mais de côté-là, cette jeune femme n’avait rien à m’envier. Une question me taraudait pourtant l’esprit depuis un bout de temps. Qui était-elle pour lui ? Je ne pus m’empêcher de la leur poser. Ce fus Daniel qui répondit en prenant sa voisine par la taille : « Françoise est ma secrétaire préférée. » Elle lui prit la main et lui fit une bise sur la joue en le remerciant. Le regard souriant qu’elle lui porta, voulait tout dire.
Ce n’était pas probablement pas uniquement sa secrétaire. Et un peu pompette, elle le confirma : « Je suis aussi sa partenaire de jeu, lorsque nous sommes seuls. Mais ne crains rien Josiane, ce soir il est tout à toi. » À partir de là, la conversation devenait de plus en plus chaude, si lui continuait à me faire comprendre ce qu’il attendait de moi, il m’avait même semblé, avec ses petites allusions que je plaisais beaucoup à sa secrétaire. Elle aussi me draguait et cette situation inhabituelle m’excitait au plus haut point.
À l’heure de la fermeture, Solange débarrassait, pendant que je faisais la caisse. Comme je l’avais tant espéré, Daniel me proposa de l’accompagner dans sa chambre d’hôtel. Vous vous en doutez bien, je n’avais pas refusé cette invitation.
La suite de l’histoire dans quelques jours. Merci de laisser vos commentaires, je compte sur vous. Si vous avez envie de raconter vos histoires de sexe, contactez-moi par Email, j’écrirai votre propre récit. cyp.perruche@orange.fr
Je devais donc patienter, c’était la raison pour laquelle, je restais docile avec lui et agissais comme si de rien n’était. À l’usine, dès ma reprise, Germain était venu me relancer trois jours de suite sans succès. Les mauvaises langues faisaient courir des ragots sur moi. Je ne me sentais pas du tout à ma place, très peu de femmes me parlaient, elles me prenaient toutes pour une petite trainée qui baisait avec le fils du patron pour obtenir de l’avancement.
Le jeudi à midi, Michel le jeune assistant, vint me voir : « Le grand boss veut te voir immédiatement dans son bureau. » Eugène M en personne me convoquait, ce n’était pas anodin. En général, cela finissait souvent par un licenciement car il traitait personnellement tous les entretiens disciplinaires. Qu’avais-je pu faire pour être convoquée ? Lorsque j’étais arrivée dans son bureau, je fus intimidée par ce gros personnage sévère, se trouvant devant moi, avachi sur son grand fauteuil, fumant le cigare :
— Je ne vous cache pas Mademoiselle que je suis très déçu de votre comportement. Ça fait à peine un mois que vous être embauchée que déjà vous vous absentez pour maladie. J’ai besoin de salariés courageux, volontaires, assidus, si vous n’avez pas ces qualités, vous pouvez rester chez vous.
— Mais…— Tais-toi ! Hurla-t-il. Ne me coupe pas la parole. Tu es ici uniquement grâce à mon cousin. As-tu ces qualités ?
— Oui ! Monsieur M, j’essayerai de ne plus vous décevoir.
— Tu ne vas pas seulement essayer. À ce propos ! Il y a des bruits qui courent à propos de mon fils. Tu sais ce qu’il en retourne ?
Il ne me laissa pas répondre, il était parti dans son monologue en me faisant comprendre qu’il n’avait qu’à signer ma lettre de licenciement qu’il me montrait entre ses deux doigts boudinés. Toutefois, il savait se montrer indulgent avec les employées se montrant dociles, en acceptant certaines petites faveurs de leur part. Insistant sur le fait que d’autres avaient essayé de lui dire non, mais que malheureusement, celles-ci ne travaillent plus ici depuis : « Je peux même te proposer un meilleur poste, à l’expédition par exemple où tu ne serais pas trop fatiguée, si tu veux. »
Tout en parlant, il s’était relevé pour baisser son pantalon, avant de se remettre assis sur son fauteuil. Non ! Ce gros bonhomme désirait que je lui taille une pipe, comme ça, là. Un vieux pervers ! Ce personnage était odieux. Il avait pratiquement violé ma mère et maintenant il m’imposait une fellation. En l’écoutant, je ne savais que faire : « Si j’écoute André, il t’a bien initié aux joies de l’amour non ? D’après lui, tu serais une experte en petite gâterie. Ne fais pas ta timide, approche ! »
Pendant qu’il parlait, j’avais regardé son sexe qui pendait entre ses jambes. Son pénis au repos ne semblait pas minuscule. Tout s’était passé très vite dans ma tête, j’avais besoin de ce travail et d’argent. D’autre part, ce poste à l’expédition était réservé aux employés modèles, moins fatiguant et probablement mieux payé. Je réfléchissais toujours, faire une pipe pour moi était un plaisir et non pas une punition, j’étais prête à le faire. Impatient, me voyant toujours immobile, il s’énerva : « Bon ça suffit maintenant. Ou tu viens ou tu es virée. »
Voilà comment je m’étais retrouvée sous son bureau, sa bite dans la bouche jusqu’à avaler sa semence : « Tu es une bonne fille Josiane, tu ne le regretteras pas. André ne m’a pas menti, il n’y a rien à dire, tu suces comme une déesse. » Il avait tenu ses promesses, dès le lendemain, je fus mutée à l’expédition. Avec toutefois quelques inconvénients, Eugène avait interdit à Germain de venir marcher sur ses platebandes, les ragots sur mon compte s’intensifiaient et je devais passer dans son bureau une fois par semaine.
En principe le mercredi midi, même si cela me dégoutait de baiser avec ce gros porc, car en effet, cela ne s’était pas arrêté à la fellation. J’avais effectivement eu une petite augmentation et le travail était moins fatiguant et bien plus plaisant. Germain n’avait jamais cessé de venir en cachette me rencontrer, je lui avais pardonné, je l’aimais trop et ne lui avais jamais parlé de ce que j’avais appris. Ne pouvant sortir avec lui les week-end, nous avions pris l’habitude trois à quatre fois par semaine, de faire l’amour tendrement, à la pause déjeuner, dans la réserve en toute discrétion.
D’autre part, tous les week-end je travaillais au noir, au bistrot de la place, ce qui me permettait de mettre tout cet argent de côté, mon pactole augmentait considérablement. Mais pas que, Marius très porté sur la chose, me baisait toujours bestialement quatre fois, du samedi au dimanche. Côté sexe, j’avais donc ma dose et étais très satisfaite avec mes trois amants tous différents les uns des autres. Avec Germain c’était de l’amour, avec son père une obligation et avec Marius un vrai besoin.
Et André dans tout ça ? Me direz-vous. Je ne voulais surtout pas le décevoir. Ma mère n’ayant plus d’amant, autre que Jean Charles qu’elle voyait la journée, elle ne sortait plus les soirs afin d’être à sa disposition. J’avais donc fait un pacte avec lui, dès que le besoin s’en faisait sentir, je lui offrais mes maxillaires. Les soirs après le travail, je prenais ma douche. Je ne fermais jamais la porte de la salle de bain à clé et au rythme d’une fois dans la semaine, quelques fois deux, il aimait venir me voir nue.
Lorsque je le voyais se branler doucement en me matant pendant que ma mère s’activait aux fourneaux à la cuisine, je prenais son sexe dans ma bouche pour une longue fellation dont j’étais passée maitre en la matière. La gorge profonde était devenue une de mes spécialités. Me tenant fermement avec ses deux mains, posées à l’arrière de mon crâne, mes lèvres et mon nez collés contre les poils de son pubis, il éjaculait au plus profond de mon gosier, en râlant de plaisir, avant que je lui nettoie sa queue avec ma langue.
Dix mois plus tard, en août 1969, ma vie prit une nouvelle tournure, je venais d’apprendre que Germain vivait en couple avec une jeune femme dont il était fiancé depuis trois ans et qu’il allait se marier à la fin de l’année. Ce fut un véritable choc pour moi qui était très amoureuse de lui. D’autre part, après mes congés que je venais de passer à travailler au bistrot de la place. Fin août, j’apprenais également que Christiane, la serveuse et la concubine de Marius le quittait définitivement.
Celui-ci avait vraiment besoin de quelqu’un de confiance pour le suppléer et me demanda de prendre cette place vacante. Ne désirant plus avoir à faire à Germain et à son père, dans cette usine que je détestais, j’avais très envie d’accepter. Seulement, j’avais besoin de l’aval de ma mère et surtout du docteur car je ne voulais pas rentrer en conflit avec lui, surtout que nos rapports s’étaient énormément améliorés. Pour ce poste, Marius me proposait ce qu’il versait à Christiane.
Ce soir-là, le patron du bar était venu personnellement à la maison pour en discuter. André savait que j’aimais ce métier et connaissait ma position sur mon emploi à l’usine. Lorsque Marius lui dit qu’il était prêt à me donner près de deux fois le salaire que je touchais à la confiturerie, sans compter les pourboires, le docteur me regarda et me dit : « C’est toi qui vois Josiane. Si tu aimes vraiment ce métier, je ne te mettrai pas de bâtons dans les roues. » Je lui avais sauté au cou et lui fis la bise affectueusement.
Voilà comment à 19 ans et demi, je devins responsable du bar en l’absence de Marius. Les clients me connaissant déjà depuis plus d’un an, me respectaient malgré mon jeune âge. Après ma rupture avec Germain, et avec mon nouveau boulot, je n’avais plus le même besoin côté sexuel. Surtout que Marius était tombé amoureux, s’il lui arrivait de me prendre sauvagement, encore quelques fois dans son bureau, cela se faisait de moins en moins souvent. Quelque part, je le regrettais car c’était toujours pour moi un grand plaisir de baiser avec lui. Après quelques mois, s’absentant de plus en plus pour voir sa maitresse, il dut embaucher une nouvelle serveuse.
Depuis mon arrivée, j’avais soumis à Marius, l’idée de reprendre nos soirées jukebox les samedis. Derrière la salle PMU, se trouvait un atelier où il entreposait que quelques vieilleries. C’était l’idéal, il suffisait de casser une cloison et refaire quelques plâtres, avant de repeindre l’ensemble pour faire cet agrandissement. J’avais tellement insisté qu’il céda. Avec quelques amis du métier, en un mois tous les travaux étaient finis. La salle était non seulement belle mais insonorisée. Nos soirées purent débuter et ce fut une réussite, nous faisions salle comble.
Les jeunes, garçons et filles de la commune et même des villages voisins, y venaient faire la fête avant d’aller au bal du samedi-soir. Pendant six mois, le tiroir-caisse se remplissait, j’avais même eu droit à une belle augmentation de salaire. Pourtant un samedi-soir de mars 1970, Marius m’avait laissé gérer seule, avec la serveuse, la soirée jukebox. Peu avant minuit, un type était venu vers moi et me passa la main aux fesses. Ayant un plateau dans la main, je n’avais pu lui mettre une gifle, mais je lui avais crié dessus. Se sentant vexé, ce type me prit à bras le corps et voulut me taper. Soudain, un client que j’avais déjà remarqué depuis quelques semaines vint à mon secours. Il avait attrapé ce mec et l’avait sorti avec perte et fracas.
Il était presque l’heure de la fermeture, je n’avais pas attendu pour stopper la soirée. Les clients avaient compris, ils quittèrent sans histoire le bistrot. Pourtant à l’extérieur, cela dégénérait encore, les gendarmes étaient là et arrêtaient les belligérants. M’apercevant qu’ils désiraient emmener le client qui était venu à mon secours, j’étais sortie pour expliquer à l’adjudant que cet homme n’y était pour rien dans cette histoire. Ils avaient emmené le fautif et deux de ses acolytes et j’avais invité mon ange gardien à l’intérieur.
Je lui avais payé un verre au comptoir pendant que Solange et moi, débarrassions. Il nous avait même gentiment aidé à remettre tout en place. Lorsque la serveuse fut partie, j’avais fait connaissance avec Tony. Il avait vingt-cinq ans, résidait en ville et était ouvrier dans une coopérative. C’était un beau gars, je l’avais déjà vu et il me plaisait. Physiquement, il était aussi grand que Marius mais beaucoup plus musclé, c’était un sportif accompli. Ne pouvant pas l’amener chez moi, nous avions continué à discuter au bar.
Je plaisais également à Tony, c’était la raison pour laquelle, il venait toutes les semaines depuis un mois, avec la ferme intention de me draguer. Naturellement, nous nous étions rapprochés et nous nous étions embrassés. Je n’avais pas baisé depuis une éternité, j’étais chaude comme de la braise. Je l’avais attiré dans le bureau de Marius où se trouvait un canapé. En peu de temps, nous nous étions retrouvés nus dans un 69 inoubliable. J’avais littéralement inondé sa bouche pendant qu’il me remplissait la mienne.
Puis il me bascula sur l’accoudoir et m’en fit voir de toutes les couleurs. Ses doigts, sa bouche, sa langue étaient magiques, il m’avait fait jouir comme une folle. Puis ayant repris de la vigueur, il m’avait baisée par les deux trous, il était géant (1,88m), dans tous les sens du terme. C’était encore mieux qu’avec Marius. De mon côté, tellement en manque je m’étais donné sans compter. Nous fûmes infatigables, j’étais rentrée à quatre heures du matin, totalement épuisée.
À cette époque, j’étais beaucoup plus libre dans mes sorties, André me considérait à présent comme une adulte à part entière. J’attendais avec impatience le samedi soir afin de retrouver Tony, j’étais certain à cette époque qu’il était l’homme de ma vie. Il était à la fois Germain avec sa tendresse et en même temps Marius avec sa force et sa fougue dans nos folles parties de sexe endiablées et bestiales. Depuis lors, mon addiction au sexe m’avait reprise, je ne pouvais pas attendre une semaine sans baiser.
En un an, nous avions augmenté fortement notre chiffre d’affaire, les nombreux voyageurs de commerce qui habituellement restaient au bar de l’Hôtel du Commerce, venaient désormais passer leurs soirées en ma compagnie. Si mon travail m’accaparait beaucoup, il me fallait baiser pour trouver mon équilibre. Lorsque le besoin s’en faisait sentir, et qu’un de ces clients de passage me plaisait physiquement, il m’arrivait de monter dans sa chambre un moment avant de rentrer chez-moi. Pour ma réputation, ce n’était jamais des types du coin, en principe des hommes de passage, mariés ou non, de trente à quarante ans.
Comme ce mercredi 5 janvier 1971, j’étais derrière le bar avec une demi-douzaine de clients prenant l’apéro. Il était dix-neuf heures, lorsque je vis pénétrer un homme très élégant, d’une toute petite quarantaine d’années. Il s’installa au bout du comptoir proche de moi et après m’avoir saluée, il me commanda un scotch et me demanda avec politesse, s’il pouvait se permettre de m’offrir quelque chose. Je lui servis son verre, et me remplis une coupe de champagne. Cet homme m’avait plu immédiatement, nous avions un peu bavardé, cependant pendant le coup de feu, je ne pouvais pas me consacrer pleinement à lui.
Cet homme si charmant se prénommait Daniel, il avait trente-huit ans, et venait dans notre commune pour affaire. Il était uniquement de passage et séjournait pour la nuit, à l’hôtel du Commerce. Après trois quarts d’heures de discussion en pointillé, il paya les consommations en laissant un large pourboire puis me souhaita bon appétit. Daniel me faisait de l’effet, il avait ce charme et ce petit truc en plus qui font fondre les femmes. Désirant le revoir absolument, je lui proposai : « Ce serait un plaisir de vous revoir après votre repas. »
Le voyant me sourire en hochant la tête, je poursuivis en insistant sur le fait qu’après les fêtes, les soirées en semaine étant beaucoup plus calmes, je serais bien plus disponible, afin de poursuivre notre discussion : « Vous m’en voyez ravi, Mademoiselle, à tout à l’heure. » Comme convenu, après le diner, il était revenu. Quelle fut ma surprise en le voyant pénétrer dans le bar accompagné d’une jeune et jolie fille, d’une trentaine d’années. Ce soir-là, voyant Daniel en si bonne compagnie, je pensais que je dormirais encore seule cette nuit.
Au comptoir, le dernier client venait de partir, Solange la serveuse s’occupait de la petite quinzaine de jeunes dans la salle. Ils s’installèrent sur les tabourets face à moi. Daniel me présenta Françoise 30 ans, sans vraiment me dire qui était cette femme. Ils portaient tous les deux une alliance mais je ne savais pas si c’était son épouse, sa maitresse ou simplement une collègue. Nous n’avions pas parlé de travail, mais surtout de cinéma pendant que nous les femmes, nous sirotions nos coupes et lui son whisky. Pendant plus d’une heure, il tenta de me séduire, il jouait franc jeu avec moi et je sentais bien qu’il me désirait.
Ce que j’avais du mal à comprendre, c’était pourquoi il avait amené Françoise avec lui car ses intentions étaient parfaitement claires, cet homme voulait coucher avec moi. Sa main posée souvent sur la mienne, ses yeux plongés dans les miens me faisaient frissonner, je mouillais le fond de ma petite culotte moi aussi, j’étais impatiente de me retrouver seule dans son lit. Pourtant, Françoise assistait à notre conversation tout en conservant un large sourire. Après sa troisième coupe, sa langue se dénoua et je fus surprise lorsqu’elle m’avait fixé droit dans les yeux en me disant : « Tu as une superbe poitrine Josiane. »
Il est vrai qu’accoudée ainsi au comptoir, je dévoilais mon sillon mammaire avec insolence, mais de côté-là, cette jeune femme n’avait rien à m’envier. Une question me taraudait pourtant l’esprit depuis un bout de temps. Qui était-elle pour lui ? Je ne pus m’empêcher de la leur poser. Ce fus Daniel qui répondit en prenant sa voisine par la taille : « Françoise est ma secrétaire préférée. » Elle lui prit la main et lui fit une bise sur la joue en le remerciant. Le regard souriant qu’elle lui porta, voulait tout dire.
Ce n’était pas probablement pas uniquement sa secrétaire. Et un peu pompette, elle le confirma : « Je suis aussi sa partenaire de jeu, lorsque nous sommes seuls. Mais ne crains rien Josiane, ce soir il est tout à toi. » À partir de là, la conversation devenait de plus en plus chaude, si lui continuait à me faire comprendre ce qu’il attendait de moi, il m’avait même semblé, avec ses petites allusions que je plaisais beaucoup à sa secrétaire. Elle aussi me draguait et cette situation inhabituelle m’excitait au plus haut point.
À l’heure de la fermeture, Solange débarrassait, pendant que je faisais la caisse. Comme je l’avais tant espéré, Daniel me proposa de l’accompagner dans sa chambre d’hôtel. Vous vous en doutez bien, je n’avais pas refusé cette invitation.
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