« Josy » : La petite salope prête à tout pour obtenir ce qu’elle désire. Épisode 11
Récit érotique écrit par Perruche [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 11-12-2021 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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« Josy » : La petite salope prête à tout pour obtenir ce qu’elle désire. Épisode 11
Du lundi au vendredi, avec Pierre j’avais trouvé mon équilibre. Il ne pouvait plus se passer de mon côté : « petite salope. » Pour moi c’était un besoin, après le travail c’était fellation et cunnilingus sous la douche et les soirs avant de nous endormir, il me fallait vivre au moins deux orgasmes. C’était lui qui décidait, très souvent il préférait que nous finissions par une sodomie en règle mais ce n’était pas systématique. Nous avions déjà baisé dans toutes les pièces de son appartement, de la chambre à la cuisine, en passant par le couloir, le hall d’entrée, le salon et même dans la penderie.
Moi qui ne devais rester au bar-tabac comme serveuse que pour quelques mois, un an plus tard j’étais toujours en place. Ma relation avec le fils des propriétaires prenait des proportions alarmantes, il était amoureux et désirait se marier. Pour moi il en était hors de question, je ne voulais surtout pas être prisonnière. Si toute la semaine je vivais avec Pierre, le samedi soir je sortais en ville avec Françoise « au Plazza » et je dormais seule toute la journée du dimanche chez moi.
J’avais eu le temps de réfléchir à mon projet, cependant je n’arrivais pas à le concrétiser. Mon futur, je le voyais dans ce milieu, j’étais attirée par le débit de boisson et tout ce qui tournait autour, le spectacle me plaisait bien. Je n’avais pas l’intention de diriger un établissement tel un cabaret mais je ne désirais pas non plus, tenir un petit bistrot de village. Depuis cinq ans chez Marius, mon idée des soirées jukebox où les clients faisaient la fête en dansant me trottait dans la tête.
Pour les congés, Pierre tenait absolument officialiser notre liaison et désirait que je parte en vacances avec ses parents. Ne voulant pas rompre avec lui afin de conserver encore un peu mon emploi, j’avais inventé une histoire d’une tante à l’agonie, à qui je devais rendre visite une dernière fois. J’étais donc partie à Paris avec Françoise. Mon intention était claire, nous sortions les soirs dans la capitale pour baiser et faire la fête mais surtout afin de trouver une idée originale qui pourrait m’être utile pour mon projet.
Si nous nous étions amusées le premier soir, avec les deux lyonnais rencontrés dans un piano-bar, puis le lendemain dans un petit music-hall, avec les deux touristes normands, je n’avais rien remarqué de bien original. Aucun des deux établissements visités ne pouvaient être transposés dans ma région. Françoise qui avait toujours de bonnes idées, s’était renseignée et me demanda : « Tu as déjà baisé avec un noir ? » D’un air étonné, je l’avais regardé en écarquillant les yeux, en lui répondant : « Non Pourquoi ? » : — Alors il faut que tu essayes, tu ne le regretteras pas.
Question de ça, je lui apportais toute ma confiance, Françoise étant plus âgée, avait beaucoup plus d’expérience que moi. Elle m’avait emmenée dans un quartier assez louche. En descendant du taxi à l’adresse indiquée, nous nous trouvions devant un bâtiment ressemblant plus à un atelier qu’à un bar. Devant la porte métallique, les deux blacks, de vrais malabars, nous firent rentrer à l’intérieur sans aucune difficulté. Cet endroit n’était éclairé que par de la lumière tamisée. Avec l’obscurité, personne ne remarquait que les plâtres des murs partaient en lambeaux.
Sur l’estrade au fond de la salle, quatre musiciens noirs semblaient prendre un grand plaisir à jouer leur musique accompagnant une chanteuse blanche, sans doute une américaine : « Ici, le jazz est roi. » M’avait crié à l’oreille Françoise. J’en avais déjà entendu, je ne détestais pas, cependant en France nous venions de rentrer seulement dans la période rock-and roll depuis une quinzaine d’années. À cette époque, cette musique noire n’était réservée qu’aux initiés. Nous n’étions pas encore installées que Françoise ne se fit pas fait prier, elle fut immédiatement happée par deux types et dansait avec eux au milieu de la piste.
Me retrouvant seule, je m’étais installée sur un tabouret au comptoir. Mon cocktail à la main, dos au serveur, je regardais et écoutais la chanteuse avec attention, me dandinant au rythme de la musique afro américaine. Je commençais à apprécier ce style si particulier, peut-être qu’un jour je la ferais connaitre dans mon village. Plongée dans mes pensées, je n’avais pas remarqué tous ces hommes qui passaient et repassaient devant moi en me reluquant les cuisses où apparaissait le haut de mes bas accrochés à mon porte jarretelles.
Soudain, un type un peu plus hardi que les autres, s’approcha de moi en souriant. C’était un grand black baraqué, sa peau était si noire que dans la pénombre, je ne pouvais apercevoir que son pantalon blanc moulant, à pattes d’éléphant, sa chemise orange largement ouverte sur son torse, avec son col démesuré et ses dents blanches. Il ne parlait pas très bien le français et avait un fort accent américain. J’avais tout de même compris, ce qu’il désirait ; il m’invitait à danser.
Pensant à ce que m’avait dit mon amie au sujet des blacks, je me levai et le suivis sur la piste. La chanteuse entonnait la version blues en anglais de « La Vie en Rose ». Si mes mains restèrent sur ses épaules ou sur ses bras musclés, celles de John posées sur mes hanches, glissèrent progressivement vers le bas de mon dos. Restés à une distance raisonnable au départ, nous faisions connaissance, cependant, pendant ces danses langoureuses, ce beau pianiste black d’une trentaine d’années, devenait bien plus entreprenant.
À la fin de la série, j’avais fini par être collée à lui, avec ses grandes mains me malaxant les fesses. J’avais pu apprécier son érection à plusieurs reprises, par devant ou par derrière lorsqu’il me faisait tourner pour me plaquer contre lui. Ces propos avaient changé également, en disant que j’étais belle, sexy et qu’il avait envie de passer plus de temps avec moi. À la fin de la série, avec ses caresses, ses mots et après le petit baisé qu’il me fit dans le cou, j’étais en pleine effervescence.
Assise sur mon tabouret, il m’avait fait mouiller le fond de ma petite culotte. Je savais désormais que je finirais la nuit avec cet homme. Cela n’avait pas tardé. Lorsque Françoise aux bras de ses deux nouveaux amis, noirs également, m’avertit qu’elle rentrait à l’hôtel, en me laissant en bonne compagnie. John sauta sur l’occasion : « Nous pourrions nous aussi, faire de même. Qu’en penses-tu ? » Quelques minutes plus tard, dans le taxi nous menant jusqu’à ma chambre d’hôtel, je l’embrassais déjà sur ses lèvres épaisses, sa langue était longue, au même titre que ses doigts de pianiste qui me pénétraient le vagin.
N’allez pas croire que je vais vous mentir, John n’avait pas un sexe aussi impressionnant que la queue d’un cheval. Toutefois, son phallus était bien plus gros que ceux que j’avais déjà mis dans ma bouche. Si sa longueur était considérable, elle ne mesurait pas 30 cm comme je pouvais l’entendre parfois. Cependant, c’était son épaisseur qui m’étonna, j’étais loin d’en faire le tour avec ma main.
Comme m’avait avertie Françoise, j’avais passé une nuit magique avec ce grand et puissant black, plein de vigueur et de tendresse. Il m’avait baisé avec une fougue et une passion incroyable, j’avais pris mon pied comme rarement, son engin remplissait à la perfection ma chatte ou mon rectum. Seule ma petite bouche fut mal traitée, déformée par la grosseur de sa queue et malgré mes fellations en gorge profonde, je n’étais jamais parvenue à l’avaler entièrement sans avoir des hauts le cœur.
Je fus infiniment impressionnée par son corps aux muscles saillants. J’avais très apprécié son odeur musquée tel un animal sauvage, puissante et forte, particulièrement érotique. Mais aussi le contact de ses mains sur ma poitrine et sur mes fesses, c’était torride et très excitant. Et que dire de ses longs doigts, sa grande langue, dans ma fente ou ma petite rondelle, il s’en était servi comme un dieu et me fit prendre plusieurs orgasmes de suite. Cet homme noir de peau, ne s’était pas servi uniquement de sa belle et grosse queue pour me faire jouir.
Le lendemain au petit déjeuner prit tardivement, lorsque Françoise qui gérait notre planning, me proposa de nous rendre sur les bords du canal Saint Martin, ce fut avec un peu de nostalgie que j’avais quitté John. Si nous nous étions revus deux soirs pendant notre séjour, je n’avais pas non plus regretté la découverte d’une de ces nombreuses guinguettes où les couples dansaient au son de l’accordéon. Le bal musette était un peu à l’image de nos bals populaires, cependant contrairement aux nôtres, ça ne se passait pas sous un chapiteau démontable, c’était tel un immense restaurant en plein air dans un parc :— C’est exactement ça que je veux chez nous. M’étais-je exclamé à Françoise. Je veux créer une guinguette.
En effet, avant de partir en vacances, je m’étais déjà penchée sur le problème, je désirais tenir un dancing. Je m’étais renseignée, il y en avait deux, dans la région, un grand en banlieue nord et un autre à la sortie de la ville. Cependant ces deux établissements, au même titre que les bals de village, avec pistes de danse et orchestre, recevaient principalement une clientèle majoritairement jeune, avec l’inconvénient incontournable des bagarres à l’intérieur comme à l’extérieur. Il devenait pratiquement impossible d’organiser des soirées dansantes sans qu’il y ait une bande de voyous venant perturber ces festivités.
Toutes les personnes que j’avais rencontrées étaient unanimes sur ce sujet. Dans quelques années les bals populaires disparaitraient car au vu de l’insécurité, les maires qui donnaient les autorisations étaient influencés par les gendarmes qui désiraient les voir disparaitre. Après les congés passés dans la capitale, j’avais changé mon fusil d’épaule, il fallait abandonner l’idée de la musique moderne attirant trop les jeunes, afin de se consacrer principalement sur le musette. Une guinguette qui attirerait les personnes plus âgées et où la clientèle recherchant un endroit paisible, pouvait danser au son de l’accordéon en toute sécurité.
Dès mon retour à la maison, je passais mes temps libres à rechercher dans ma région un tel endroit. Je savais par expérience chez Marius, lors de nos soirée jukebox que le bruit occasionné par la musique pouvait être un obstacle à mon projet. Il fallait donc que je trouve un vieux commerce pas très cher et suffisamment isolé. Le champ de recherches se réduisait, j’étais allée chez mon ami Daniel, le notaire afin qu’il puisse m’aider à trouver un lieu où je pouvais installer ma guinguette.
En novembre 1973, il avait une opportunité à me proposer. Sur la nationale à la sortie du village de F.., à quarante minutes de la ville et quinze kilomètres de ma commune, se trouvait un ancien restaurant routier, avec deux belles salles à manger, une grande terrasse, une grange et un grand parking. Trois ans auparavant, ayant appris la mise en service de l’autoroute, les propriétaires déjà bien âgés, désirant prendre leur retraite, l’avaient mis en vente. Depuis l’ouverture de cette nouvelle quatre voies, les camionneurs désertaient et les clients se faisaient moins nombreux.
Mis à part Françoise, ils n’étaient pas nombreux à croire à mon idée de guinguette. Daniel en faisait partie, connaissant mon âge et le peu de ressources que je possédais, même s’il savait que cela prendrait du temps, il pensait que ce genre d’établissement pouvait attirer : les couples mariés désirant passer un bon moment à valser et à danser le tango, tout en prenant un verre ou un repas mais également certains célibataires d’un certain âge à la recherche de leur âme sœur ou, comme l’endroit était assez reculé, certains couples adultères pouvaient s’y retrouver facilement en toute discrétion.
Ce petit routier ne fonctionnait plus très bien et après de longs mois d’attente, ne trouvant toujours pas acquéreurs, les propriétaires pressés de s’en débarrasser, avaient baissé considérablement le prix de vente. La chance m’avait-elle sourie ?
— C’est une occasion en or Josiane. M’avait prévenu Daniel.
Jean-Charles et ma mère étaient du même avis et désiraient tous les deux, me soutenir. À cette époque, les choses avaient évolué, ils vivaient désormais en couple depuis qu’en octobre dernier, ma mère et le fils du médecin, s’étaient fait surprendre par l’épouse cocue. Celle-ci soupçonnais son mari de la tromper depuis un long moment déjà et lorsqu’à 14 heures, elle était entrée dans le cabinet comme une furie, elle vit son conjoint le pantalon sur ses chevilles, baiser Colette sur la table de soin, jambes écartées, robe relevée jusqu’à la ceinture. Elle était partie comme elle était venue et avait demandé le divorce sans attendre d’explications.
Lors de ma visite sur les lieux, effectuée avec ma mère, Jean-Charles et Daniel, je fus surprise de l’importance de l’emplacement que nous faisait découvrir le propriétaire. Avec deux immenses parkings de chaque côté de la nationale, le corps de ferme en forme de L avait une surface totale de 1660 m2. À droite de la grande cour, se trouvait un grand bâtiment non réhabilité, d’une longueur de 50 mètres et dont la façade de 22 mètres, avec sa grande porte cochère, donnait accès sur la route. À l’époque, c’était l’ancienne étable et la porcherie.
C’était dans partie du bâtiment en retour, au fond de la cour, que le restaurant fut aménagé sur une surface totale de 560 m2. Avec une cuisine de 120 m2, une réserve et chambre froide de 80 m2. 300 m2 étaient réservés aux salles à manger, réparties en deux parties, sans compter le hall d’entrée, les toilettes et le vestiaire. Dans cette première salle où se trouvait un grand comptoir et donnant sur une terrasse dans la cour, les anciens propriétaires y servaient une centaine de repas et dans la deuxième à l’arrière, réservée pour les banquets, celle-ci pouvait accueillir près de cent-cinquante convives.
À gauche, se trouvait une immense grange de 600 m2. Si celle-ci était en piteuse état, je pouvais utiliser cet endroit couvert pendant toute la saison estivale. Ayant la chance d’habiter dans une région où le soleil brillait sans compter d’avril à fin octobre, ça ressemblait fortement à l’endroit que j’avais visité à Paris. Toutefois, une bonne partie de la toiture menaçant de s’effondrer, cette grange devait être retaper rapidement avant la réouverture du restaurant.
Je savais pertinemment que c’était l’endroit idéal pour ce que j’avais envisagé : faire de ce lieu un paradis de la danse mais de toute évidence, mes économies ne suffisaient pas à acheter le fond-de-commerce même si celui-ci était vendu pour une poignée de chiques. Surtout qu’il fallait avancer le prix des travaux d’aménagement car ce restaurant quelque peu à l’abandon pendant plus de deux ans méritait un bon coup de neuf. Même avec d’argent que me prêtait gentiment Jean-Charles, il me manquait encore 40 mille francs.
Pour couronner le tout, les propriétaires désiraient également vendre les murs, il fallait donc convaincre les banquiers. Néanmoins Daniel restait confiant, il savait que le prix des aménagements pouvait être avancé par le contrat de brasserie et que pour les biens immobiliers il était assez aisé d’emprunter avec des garanties : « Comment vas-tu trouver cette somme ? M’avait demandé à mon amie Françoise, le soir « au Plazza » où on était de sortie. Utiliser ma plastique et mon charme pour arriver à mes fins, c’était elle qui me l’avait conseillé quelques années plus tôt :— Je vais faire la pute qu’est-ce que tu crois.
Je n’avais pas dit cela par hasard, car il était assez courant que certains clients fortunés, industriels ou touristes de passage dans ce cabaret, me proposaient de les rejoindre dans leur chambre d’hôtel. S’ils étaient capables de payer une petite fortune en boisson dans ce lieu de débauche, ils n’hésitaient pas de m’offrir près de la moitié de mon salaire mensuel afin que je couche avec eux. Bien entendu, je refusais à l’époque, si nous étions là pour trouver des partenaires sexuels, nous seules, avions le pouvoir de les choisir : « Mais pourquoi pas ? En acceptant leur offre, en quelques mois j’aurais l’argent. » Avais-je dit à Françoise qui n’en croyait pas ses oreilles.
Cette nuit-là pendant le spectacle de Striptease, j’avais remarqué dans un box voisin, un homme tout à fait charmant. Ce sexagénaire laissant de beaux pourboires à la serveuse, ne cessait de me regarder. Étant bien trop âgé pour moi, ce n’était pas du tout le genre de type que nous draguions habituellement dans ce lieu de débauche, néanmoins comme c’était une bonne occasion de tenter l’expérience, je répondis à ses sourire à chaque fois que ses yeux se portaient sur moi, tout en l’aguichant avec mes jeux de jambes, dévoilant ainsi le haut de mes cuisses sur mes porte-jarretelles.
La suite de l’histoire mercredi. Merci de laisser vos commentaires, je compte sur vous. Si vous avez envie de raconter vos histoires de sexe, contactez-moi par Email, j’écrirai votre propre récit. cyp.perruche@orange.fr
Moi qui ne devais rester au bar-tabac comme serveuse que pour quelques mois, un an plus tard j’étais toujours en place. Ma relation avec le fils des propriétaires prenait des proportions alarmantes, il était amoureux et désirait se marier. Pour moi il en était hors de question, je ne voulais surtout pas être prisonnière. Si toute la semaine je vivais avec Pierre, le samedi soir je sortais en ville avec Françoise « au Plazza » et je dormais seule toute la journée du dimanche chez moi.
J’avais eu le temps de réfléchir à mon projet, cependant je n’arrivais pas à le concrétiser. Mon futur, je le voyais dans ce milieu, j’étais attirée par le débit de boisson et tout ce qui tournait autour, le spectacle me plaisait bien. Je n’avais pas l’intention de diriger un établissement tel un cabaret mais je ne désirais pas non plus, tenir un petit bistrot de village. Depuis cinq ans chez Marius, mon idée des soirées jukebox où les clients faisaient la fête en dansant me trottait dans la tête.
Pour les congés, Pierre tenait absolument officialiser notre liaison et désirait que je parte en vacances avec ses parents. Ne voulant pas rompre avec lui afin de conserver encore un peu mon emploi, j’avais inventé une histoire d’une tante à l’agonie, à qui je devais rendre visite une dernière fois. J’étais donc partie à Paris avec Françoise. Mon intention était claire, nous sortions les soirs dans la capitale pour baiser et faire la fête mais surtout afin de trouver une idée originale qui pourrait m’être utile pour mon projet.
Si nous nous étions amusées le premier soir, avec les deux lyonnais rencontrés dans un piano-bar, puis le lendemain dans un petit music-hall, avec les deux touristes normands, je n’avais rien remarqué de bien original. Aucun des deux établissements visités ne pouvaient être transposés dans ma région. Françoise qui avait toujours de bonnes idées, s’était renseignée et me demanda : « Tu as déjà baisé avec un noir ? » D’un air étonné, je l’avais regardé en écarquillant les yeux, en lui répondant : « Non Pourquoi ? » : — Alors il faut que tu essayes, tu ne le regretteras pas.
Question de ça, je lui apportais toute ma confiance, Françoise étant plus âgée, avait beaucoup plus d’expérience que moi. Elle m’avait emmenée dans un quartier assez louche. En descendant du taxi à l’adresse indiquée, nous nous trouvions devant un bâtiment ressemblant plus à un atelier qu’à un bar. Devant la porte métallique, les deux blacks, de vrais malabars, nous firent rentrer à l’intérieur sans aucune difficulté. Cet endroit n’était éclairé que par de la lumière tamisée. Avec l’obscurité, personne ne remarquait que les plâtres des murs partaient en lambeaux.
Sur l’estrade au fond de la salle, quatre musiciens noirs semblaient prendre un grand plaisir à jouer leur musique accompagnant une chanteuse blanche, sans doute une américaine : « Ici, le jazz est roi. » M’avait crié à l’oreille Françoise. J’en avais déjà entendu, je ne détestais pas, cependant en France nous venions de rentrer seulement dans la période rock-and roll depuis une quinzaine d’années. À cette époque, cette musique noire n’était réservée qu’aux initiés. Nous n’étions pas encore installées que Françoise ne se fit pas fait prier, elle fut immédiatement happée par deux types et dansait avec eux au milieu de la piste.
Me retrouvant seule, je m’étais installée sur un tabouret au comptoir. Mon cocktail à la main, dos au serveur, je regardais et écoutais la chanteuse avec attention, me dandinant au rythme de la musique afro américaine. Je commençais à apprécier ce style si particulier, peut-être qu’un jour je la ferais connaitre dans mon village. Plongée dans mes pensées, je n’avais pas remarqué tous ces hommes qui passaient et repassaient devant moi en me reluquant les cuisses où apparaissait le haut de mes bas accrochés à mon porte jarretelles.
Soudain, un type un peu plus hardi que les autres, s’approcha de moi en souriant. C’était un grand black baraqué, sa peau était si noire que dans la pénombre, je ne pouvais apercevoir que son pantalon blanc moulant, à pattes d’éléphant, sa chemise orange largement ouverte sur son torse, avec son col démesuré et ses dents blanches. Il ne parlait pas très bien le français et avait un fort accent américain. J’avais tout de même compris, ce qu’il désirait ; il m’invitait à danser.
Pensant à ce que m’avait dit mon amie au sujet des blacks, je me levai et le suivis sur la piste. La chanteuse entonnait la version blues en anglais de « La Vie en Rose ». Si mes mains restèrent sur ses épaules ou sur ses bras musclés, celles de John posées sur mes hanches, glissèrent progressivement vers le bas de mon dos. Restés à une distance raisonnable au départ, nous faisions connaissance, cependant, pendant ces danses langoureuses, ce beau pianiste black d’une trentaine d’années, devenait bien plus entreprenant.
À la fin de la série, j’avais fini par être collée à lui, avec ses grandes mains me malaxant les fesses. J’avais pu apprécier son érection à plusieurs reprises, par devant ou par derrière lorsqu’il me faisait tourner pour me plaquer contre lui. Ces propos avaient changé également, en disant que j’étais belle, sexy et qu’il avait envie de passer plus de temps avec moi. À la fin de la série, avec ses caresses, ses mots et après le petit baisé qu’il me fit dans le cou, j’étais en pleine effervescence.
Assise sur mon tabouret, il m’avait fait mouiller le fond de ma petite culotte. Je savais désormais que je finirais la nuit avec cet homme. Cela n’avait pas tardé. Lorsque Françoise aux bras de ses deux nouveaux amis, noirs également, m’avertit qu’elle rentrait à l’hôtel, en me laissant en bonne compagnie. John sauta sur l’occasion : « Nous pourrions nous aussi, faire de même. Qu’en penses-tu ? » Quelques minutes plus tard, dans le taxi nous menant jusqu’à ma chambre d’hôtel, je l’embrassais déjà sur ses lèvres épaisses, sa langue était longue, au même titre que ses doigts de pianiste qui me pénétraient le vagin.
N’allez pas croire que je vais vous mentir, John n’avait pas un sexe aussi impressionnant que la queue d’un cheval. Toutefois, son phallus était bien plus gros que ceux que j’avais déjà mis dans ma bouche. Si sa longueur était considérable, elle ne mesurait pas 30 cm comme je pouvais l’entendre parfois. Cependant, c’était son épaisseur qui m’étonna, j’étais loin d’en faire le tour avec ma main.
Comme m’avait avertie Françoise, j’avais passé une nuit magique avec ce grand et puissant black, plein de vigueur et de tendresse. Il m’avait baisé avec une fougue et une passion incroyable, j’avais pris mon pied comme rarement, son engin remplissait à la perfection ma chatte ou mon rectum. Seule ma petite bouche fut mal traitée, déformée par la grosseur de sa queue et malgré mes fellations en gorge profonde, je n’étais jamais parvenue à l’avaler entièrement sans avoir des hauts le cœur.
Je fus infiniment impressionnée par son corps aux muscles saillants. J’avais très apprécié son odeur musquée tel un animal sauvage, puissante et forte, particulièrement érotique. Mais aussi le contact de ses mains sur ma poitrine et sur mes fesses, c’était torride et très excitant. Et que dire de ses longs doigts, sa grande langue, dans ma fente ou ma petite rondelle, il s’en était servi comme un dieu et me fit prendre plusieurs orgasmes de suite. Cet homme noir de peau, ne s’était pas servi uniquement de sa belle et grosse queue pour me faire jouir.
Le lendemain au petit déjeuner prit tardivement, lorsque Françoise qui gérait notre planning, me proposa de nous rendre sur les bords du canal Saint Martin, ce fut avec un peu de nostalgie que j’avais quitté John. Si nous nous étions revus deux soirs pendant notre séjour, je n’avais pas non plus regretté la découverte d’une de ces nombreuses guinguettes où les couples dansaient au son de l’accordéon. Le bal musette était un peu à l’image de nos bals populaires, cependant contrairement aux nôtres, ça ne se passait pas sous un chapiteau démontable, c’était tel un immense restaurant en plein air dans un parc :— C’est exactement ça que je veux chez nous. M’étais-je exclamé à Françoise. Je veux créer une guinguette.
En effet, avant de partir en vacances, je m’étais déjà penchée sur le problème, je désirais tenir un dancing. Je m’étais renseignée, il y en avait deux, dans la région, un grand en banlieue nord et un autre à la sortie de la ville. Cependant ces deux établissements, au même titre que les bals de village, avec pistes de danse et orchestre, recevaient principalement une clientèle majoritairement jeune, avec l’inconvénient incontournable des bagarres à l’intérieur comme à l’extérieur. Il devenait pratiquement impossible d’organiser des soirées dansantes sans qu’il y ait une bande de voyous venant perturber ces festivités.
Toutes les personnes que j’avais rencontrées étaient unanimes sur ce sujet. Dans quelques années les bals populaires disparaitraient car au vu de l’insécurité, les maires qui donnaient les autorisations étaient influencés par les gendarmes qui désiraient les voir disparaitre. Après les congés passés dans la capitale, j’avais changé mon fusil d’épaule, il fallait abandonner l’idée de la musique moderne attirant trop les jeunes, afin de se consacrer principalement sur le musette. Une guinguette qui attirerait les personnes plus âgées et où la clientèle recherchant un endroit paisible, pouvait danser au son de l’accordéon en toute sécurité.
Dès mon retour à la maison, je passais mes temps libres à rechercher dans ma région un tel endroit. Je savais par expérience chez Marius, lors de nos soirée jukebox que le bruit occasionné par la musique pouvait être un obstacle à mon projet. Il fallait donc que je trouve un vieux commerce pas très cher et suffisamment isolé. Le champ de recherches se réduisait, j’étais allée chez mon ami Daniel, le notaire afin qu’il puisse m’aider à trouver un lieu où je pouvais installer ma guinguette.
En novembre 1973, il avait une opportunité à me proposer. Sur la nationale à la sortie du village de F.., à quarante minutes de la ville et quinze kilomètres de ma commune, se trouvait un ancien restaurant routier, avec deux belles salles à manger, une grande terrasse, une grange et un grand parking. Trois ans auparavant, ayant appris la mise en service de l’autoroute, les propriétaires déjà bien âgés, désirant prendre leur retraite, l’avaient mis en vente. Depuis l’ouverture de cette nouvelle quatre voies, les camionneurs désertaient et les clients se faisaient moins nombreux.
Mis à part Françoise, ils n’étaient pas nombreux à croire à mon idée de guinguette. Daniel en faisait partie, connaissant mon âge et le peu de ressources que je possédais, même s’il savait que cela prendrait du temps, il pensait que ce genre d’établissement pouvait attirer : les couples mariés désirant passer un bon moment à valser et à danser le tango, tout en prenant un verre ou un repas mais également certains célibataires d’un certain âge à la recherche de leur âme sœur ou, comme l’endroit était assez reculé, certains couples adultères pouvaient s’y retrouver facilement en toute discrétion.
Ce petit routier ne fonctionnait plus très bien et après de longs mois d’attente, ne trouvant toujours pas acquéreurs, les propriétaires pressés de s’en débarrasser, avaient baissé considérablement le prix de vente. La chance m’avait-elle sourie ?
— C’est une occasion en or Josiane. M’avait prévenu Daniel.
Jean-Charles et ma mère étaient du même avis et désiraient tous les deux, me soutenir. À cette époque, les choses avaient évolué, ils vivaient désormais en couple depuis qu’en octobre dernier, ma mère et le fils du médecin, s’étaient fait surprendre par l’épouse cocue. Celle-ci soupçonnais son mari de la tromper depuis un long moment déjà et lorsqu’à 14 heures, elle était entrée dans le cabinet comme une furie, elle vit son conjoint le pantalon sur ses chevilles, baiser Colette sur la table de soin, jambes écartées, robe relevée jusqu’à la ceinture. Elle était partie comme elle était venue et avait demandé le divorce sans attendre d’explications.
Lors de ma visite sur les lieux, effectuée avec ma mère, Jean-Charles et Daniel, je fus surprise de l’importance de l’emplacement que nous faisait découvrir le propriétaire. Avec deux immenses parkings de chaque côté de la nationale, le corps de ferme en forme de L avait une surface totale de 1660 m2. À droite de la grande cour, se trouvait un grand bâtiment non réhabilité, d’une longueur de 50 mètres et dont la façade de 22 mètres, avec sa grande porte cochère, donnait accès sur la route. À l’époque, c’était l’ancienne étable et la porcherie.
C’était dans partie du bâtiment en retour, au fond de la cour, que le restaurant fut aménagé sur une surface totale de 560 m2. Avec une cuisine de 120 m2, une réserve et chambre froide de 80 m2. 300 m2 étaient réservés aux salles à manger, réparties en deux parties, sans compter le hall d’entrée, les toilettes et le vestiaire. Dans cette première salle où se trouvait un grand comptoir et donnant sur une terrasse dans la cour, les anciens propriétaires y servaient une centaine de repas et dans la deuxième à l’arrière, réservée pour les banquets, celle-ci pouvait accueillir près de cent-cinquante convives.
À gauche, se trouvait une immense grange de 600 m2. Si celle-ci était en piteuse état, je pouvais utiliser cet endroit couvert pendant toute la saison estivale. Ayant la chance d’habiter dans une région où le soleil brillait sans compter d’avril à fin octobre, ça ressemblait fortement à l’endroit que j’avais visité à Paris. Toutefois, une bonne partie de la toiture menaçant de s’effondrer, cette grange devait être retaper rapidement avant la réouverture du restaurant.
Je savais pertinemment que c’était l’endroit idéal pour ce que j’avais envisagé : faire de ce lieu un paradis de la danse mais de toute évidence, mes économies ne suffisaient pas à acheter le fond-de-commerce même si celui-ci était vendu pour une poignée de chiques. Surtout qu’il fallait avancer le prix des travaux d’aménagement car ce restaurant quelque peu à l’abandon pendant plus de deux ans méritait un bon coup de neuf. Même avec d’argent que me prêtait gentiment Jean-Charles, il me manquait encore 40 mille francs.
Pour couronner le tout, les propriétaires désiraient également vendre les murs, il fallait donc convaincre les banquiers. Néanmoins Daniel restait confiant, il savait que le prix des aménagements pouvait être avancé par le contrat de brasserie et que pour les biens immobiliers il était assez aisé d’emprunter avec des garanties : « Comment vas-tu trouver cette somme ? M’avait demandé à mon amie Françoise, le soir « au Plazza » où on était de sortie. Utiliser ma plastique et mon charme pour arriver à mes fins, c’était elle qui me l’avait conseillé quelques années plus tôt :— Je vais faire la pute qu’est-ce que tu crois.
Je n’avais pas dit cela par hasard, car il était assez courant que certains clients fortunés, industriels ou touristes de passage dans ce cabaret, me proposaient de les rejoindre dans leur chambre d’hôtel. S’ils étaient capables de payer une petite fortune en boisson dans ce lieu de débauche, ils n’hésitaient pas de m’offrir près de la moitié de mon salaire mensuel afin que je couche avec eux. Bien entendu, je refusais à l’époque, si nous étions là pour trouver des partenaires sexuels, nous seules, avions le pouvoir de les choisir : « Mais pourquoi pas ? En acceptant leur offre, en quelques mois j’aurais l’argent. » Avais-je dit à Françoise qui n’en croyait pas ses oreilles.
Cette nuit-là pendant le spectacle de Striptease, j’avais remarqué dans un box voisin, un homme tout à fait charmant. Ce sexagénaire laissant de beaux pourboires à la serveuse, ne cessait de me regarder. Étant bien trop âgé pour moi, ce n’était pas du tout le genre de type que nous draguions habituellement dans ce lieu de débauche, néanmoins comme c’était une bonne occasion de tenter l’expérience, je répondis à ses sourire à chaque fois que ses yeux se portaient sur moi, tout en l’aguichant avec mes jeux de jambes, dévoilant ainsi le haut de mes cuisses sur mes porte-jarretelles.
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