L'importun 3
Récit érotique écrit par Accent [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 29-07-2018 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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L'importun 3
Je l’étreins et je mets un terme aux discussions stériles. Dans le danger d’être doublé dans son cœur et dans ses sens, je dois me montrer le meilleur amant et le mari le plus prévenant. Je dois entourer Marie d’affection, de tendresse, je dois surtout maintenant enchanter ses sens. Je l’embrasse sur la bouche, je plaque des baisers sur son cou, je marque sa nuque d’un suçon, Marie n’ose pas protester pour une fois. t Car elle sent qu’il suffirait de peu pour que je pose des questions trop précises sur sa relation avec Sylvain. Sur ce corps connu par cœur, mes doigts chassent les places sensibles, les coins de peau qui frémissent sous le contact. Elle soupire lorsque, entre ses cuisses, ma main se colle à ses grandes lèvres charnues ornées d’une abondante toison brune aux poils frisés. Elle me balance un coup de ventre quand mon majeur franchit les nymphes. Rarement la première introduction d’un doigt en elle a été aussi facilitée que ce soir. Le vagin est lubrifié comme aux moments de la plus forte excitation consécutive à un cunnilingus ou à des frottements appuyés des parois avec mes doigts ou à fortiori par mon sexe. Cette fois je rencontre les traces d’un événement récent et dont la nature est évidente. Quelqu’un, avant moi, a pris ses marques dans le vagin de ma femme.
De nouveau surgit la question. Comment ce phénomène de lubrification se justifie-t-il sans attouchements récents ou hors d’un rapport sexuel brusquement interrompu ? Je cache mon désarroi en agitant le majeur, vite rejoint par l’index et l’annulaire. J’accumule sans le vouloir les indices d’un début de rapport que mon arrivée a dû interrompre. Malgré les dénégations de Marie, je suis presque sûr que Sylvain avait poussé son avantage jusqu’à introduire sa queue ou au moins sa langue et des doigts dans une fente accueillante, où la cyprine témoigne encore de l’excitation avancée qu’il y avait créée. Les mouvements rapides de mes doigts augmentent l’écoulement de cyprine, provoquent des sursauts incontrôlables de tout le ventre et du bassin d’une Marie devenue très rapide à répondre aux sollicitations. Elle se laisse tomber à la renverse sur le bord du matelas et tend son sexe pour mieux recevoir la charge de mes trois doigts. Elle supplie soudain d’une voix chevrotante :
- Chéri, suce mon clitoris, s’il te plaît. S’il te plaît suce moi.
Elle lève les pieds, les jambes, ouvre grand les cuisses, retient ses genoux avec ses mains, m’expose le saint des saints, la grotte miraculeuse entre les buissons humides.. Malgré la touffe de poils, je vois les bords enflés de la chatte excitée et je note que certains poils brillent sous l’effet des fuites du liquide lubrifiant surabondant. Je fais le sourd. Je ne voudrais pas m’abreuver de mouille peut-être, mais mêlée d’un sperme étranger, probablement si…Sylvain m’a précédé dans ces lieux réservés en général et en théorie au mari. Le salaud de ma salope ! Quand le visage, le cou et le haut de la poitrine tournent au rouge vif, sous l’afflux de sang, j’estime l’occasion venue de prendre ma place, celle qui me revient de droit par le mariage, dans le sexe de mon épouse. Mon gland frôle l’abricot, s’offre une reconnaissance , je le guide entre les petites lèvres presque rouges aux reflets nacrés. Il cherche son chemin, atteint le vestibule. Je vais me projeter d’un coup de rein puissant dans l’antre du bonheur partagé à deux… Mon élan est brusquement coupé.
On sonne à la porte ! Marie est nue, je viens de planter ma verge à l’entrée de sa chatte, de mon majeur dégouline le jus épais de son vagin. Qui me fait bondir en arrière ? J’invente n’importe quoi puisqu’on nous fait la surprise d’une visite tardive au plus mauvais moment. C’est peut-être la deuxième fois que Marie connaît la déception d’un retrait brutal dans la même soirée. A SUIVRE
– Oh ! Non ! Qu’est-ce que c’est encore ? Laisse sonner. L’importun a mal choisi son heure, qu’il aille au diable.
Un importun. Elle a bien choisi le mot. C’est qui ce casse-pieds qui nous prive de la conclusion heureuse d’une soirée si mal débutée ? Nous allions consumer toutes les broutilles ou autres soucis pendant que nos corps s’uniraient. Par les feux de l’amour nous devions réduire en cendres le moins bon et enflammer nos deux cœurs rassurés. Oui voilà un importun. Mais il fait encore vibrer la sonnerie. Le meilleur moyen de l’arrêter, c’est d’aller ouvrir la porte. Pour consoler Marie, je plaisante :
- Justement voilà le livreur. Ton cadeau est là.
– Tu te moques de moi. Quand aurais-tu passé commande ? Roublard. Va voir ce que c’est au lieu de blaguer. Fais vite, renvoie-le et reviens vite, mon amour. J’ai besoin d’un énorme câlin. Le plus beau cadeau d’anniversaire que tu puisses me donner, c’est de me faire jouir toute la nuit. Je brûle d’envie de t’aimer
J’enfile ma robe de chambre, je jubile en pensant à la superbe nuit qui me sera réservée. Je vais dire à ce visiteur qu’il nous dérange, qu’il n’est pas honnête de venir vendre des tapis ou des produits d’entretien à cette heure. J’ouvre la porte… Sylvain est là, debout dans l’entrée. Parti pris de panique, il a retrouvé ses esprits et revient comme un innocent…
J’ai un flash, une sorte d’éblouissement. Jamais je ne réussirai à l’éloigner vraiment de Marie. Chassé il reviendra toujours, jusqu’à l’obtention de ce qu’il clame comme le but de sa vie. Aimer et être aimé de Marie. Il n’a que trop expliqué comment il convient de traiter une femme. Celle-là l’obsède, il la veut. Que n’inventerait-il pas pour la posséder au moins une fois. Je me souviens trop bien de ses efforts pour se montrer à Marie à tous les coins de rues. Il a fait preuve d’une sacrée obstination et a déjà forcé notre porte. Un bon judoka utilise la force et les poussée de son adversaire pour le renverser. Un plan simple s’impose à moi. Il veut Marie ? Qu’il la prenne, qu’on en finisse et qu’il disparaisse ensuite, délivré de son obsession. Ses premiers mots me surprennent :
- Excuse-moi, je vous dérange peut-être. Je voudrais… juste récupérer mon collier. Je ne voudrais pas tout perdre.
Le malin savait qu’il nous dérangerait. Il est diabolique et se fout de moi en réclamant ce collier de peu de valeur. Eh ! Bien, je veux le surprendre, donner de la vitesse aux événements, l’entraîner à l’abandon par saturation. Je le taquine :
- Ne l’avais-tu pas donné sans condition. Mais étant donné son prix, je te le rendrai si tu me rends un service.
Marie m’appelle, impatiente et toujours chaude. Je risque le tout pour le tout. Je lui sers ce Sylvain, ils s’empoignent, s’usent à faire l’amour devant moi. Il s’en ira ensuite, comblé et fier de sa réussite, puis cherchera une autre proie. C’est un jeune Don Juan qui papillonne d’une fleur à une autre et finit par disparaître dans la nature. De son côté, Marie se délivrera de son besoin de changement, comprendra qu’elle n’a rien à gagner dans une relation prolongée avec ce personnage instable. Elle se consolera avec moi des infidélités de l’amant de passage.
Que moi, le mari furieux il y a peu, je lui demande un service le remplit d’orgueil. Il se rengorge et se veut serviable. Il compte gagner du temps et aimerait pouvoir s’incruster à proximité de Marie. J’envoie mon hameçon
- Marie est inconsolable depuis ton départ précipité. J’ai été stupide de te menacer, excuse ma colère. Il faudrait que tu achèves ce que vous aviez commencé avant mon retour. Nous reparlerons ensuite des multiples formes de l’amour.
– Quoi ? Tu veux dire ? Ah ! Tu es au courant ? Marie a parlé, c’est bien une femme, hein. Elle me fait jurer de ne rien dire et, à la première occasion, elle te raconte que nous en étions aux préliminaires. Et toi, tout à coup, tu veux que je termine l’ouvrage. C’est louche. Tu es sincère ou gay et tu n’osais pas l’avouer devant Marie. Ne t’inquiète pas, j’arrangerai ça. Non, ce n’est pas croyable, tu ne te paies pas ma tête ? Tu n’es pas capable de satisfaire Marie, d’où sa fringale, ses envies de cul…Je vois, elle t’impose ses quatre volontés. Je dois achever ? C’est sûr, tu ne piqueras plus de colère si je la baise ? Je ne souhaite que ça. Elle me botte ta nana dévoreuse de bite. Ah si elle n’avait pas traîné avec sa fellation, je n’aurais pas à recommencer. Bravo ? tu es le mari modèle, tu comprends les besoins naturel d’un sexe de femme et tu es assez intelligent pour te faire seconder en cas de panne. Merci pour elle Où est-elle ? Je te promets de la rendre heureuse. Tope là !
J’entre dans la chambre. Marie s’est couchée sur le dos, disponible, exposée. Elle entretient son feu du bout d’un index laborieux qui s’active au milieu de sa touffe. J’annonce :
– Ma chérie, voici ton cadeau d’anniversaire.
Médusée par l’apparition de Sylvain, elle s’écrie :
- Que veux-tu dire ? Sylvain, mon cadeau ? Drôle de cadeau. Veux-tu que j’en fasse un collier ?
- Oui, il veut bien terminer ce que vous aviez entrepris avant mon retour. Qu’il se pende à ton cou, si cela te chante, que ses bras t’entourent d’un collier de chair. Mon cadeau n’est-il pas énorme ? Pour ton anniversaire, je t’offre un homme jeune, fou de toi et que tu as distingué toi-même, avec lequel tu as commencé un flirt poussé, comme il l’affirme.
– Mais c’est un fou ! Ah ! le bavard ! Sylvain, tu avais juré de te taire. Mon chéri précise ta pensée. Toi si jaloux, tu voudrais… me donner à Sylvain, ce soir ?
- Exactement. Je dirais plutôt que je te donne Sylvain pour une heure, afin que vous puissiez faire l’amour jusqu’à satiété, pendant une heure complète. Copulez et jouissez librement mais avec préservatifs.
– Non, est-ce possible ? Moi et Sylvain devrions faire l’amour, ici, ce soir ? Mais pas devant toi, j’espère.
- Si quelqu’un peut poser des conditions ici, c’est moi. Il m’en coûte de laisser libre cours à votre passion, mais je crois avoir gagné le droit de voir comment vous utiliserez mon cadeau. T’aurais-je apporté un gâteau, m’aurais-tu interdit de te voir en train de le manger ? Voici un homme, pendant une heure fais en le meilleur usage. Sois heureuse avec lui et je serai content d’avoir provoqué ton bonheur.
– Quel autre mari serait capable de penser comme toi uniquement au bonheur de sa femme ? Tu es formidable. Toi, Sylvain, veux-tu de moi pendant une heure à l’occasion de mon anniversaire ?
-Que ferais-je dans votre chambre à coucher sinon à cette heure ? Tu as raison, ton mari est un homme exceptionnel. Tu devrais l’embrasser.
Ma parole, ces deux là se moquent de moi. Leurs compliments excessifs signifient que je suis le roi des cons. Je retire ma robe de chambre et Sylvain tarde à montrer sa nudité. Mon physique l’impressionne. Je suis musclé, mes attributs n’ont rien à lui envier aux siens. Je le trouve maigre et je me demande ce que Marie peu lui trouver. Enfin, à vingt ans j’avais un aspect assez proche de celui de ce garçon et elle m’aimait. Marie reste timide, n’a pas osé sauter au cou du revenant, hésite, me scrute et croit me faire plaisir :
- Mon Jean adoré, j’aimerais que cette première fois ne se déroule pas dans notre chambre à coucher Nous serions mieux au salon où Sylvain et moi nous sommes embrassés pour la première fois. Tu pourrais t’asseoir sur une extrémité du canapé puisque tu veux nous observer.
De nouveau surgit la question. Comment ce phénomène de lubrification se justifie-t-il sans attouchements récents ou hors d’un rapport sexuel brusquement interrompu ? Je cache mon désarroi en agitant le majeur, vite rejoint par l’index et l’annulaire. J’accumule sans le vouloir les indices d’un début de rapport que mon arrivée a dû interrompre. Malgré les dénégations de Marie, je suis presque sûr que Sylvain avait poussé son avantage jusqu’à introduire sa queue ou au moins sa langue et des doigts dans une fente accueillante, où la cyprine témoigne encore de l’excitation avancée qu’il y avait créée. Les mouvements rapides de mes doigts augmentent l’écoulement de cyprine, provoquent des sursauts incontrôlables de tout le ventre et du bassin d’une Marie devenue très rapide à répondre aux sollicitations. Elle se laisse tomber à la renverse sur le bord du matelas et tend son sexe pour mieux recevoir la charge de mes trois doigts. Elle supplie soudain d’une voix chevrotante :
- Chéri, suce mon clitoris, s’il te plaît. S’il te plaît suce moi.
Elle lève les pieds, les jambes, ouvre grand les cuisses, retient ses genoux avec ses mains, m’expose le saint des saints, la grotte miraculeuse entre les buissons humides.. Malgré la touffe de poils, je vois les bords enflés de la chatte excitée et je note que certains poils brillent sous l’effet des fuites du liquide lubrifiant surabondant. Je fais le sourd. Je ne voudrais pas m’abreuver de mouille peut-être, mais mêlée d’un sperme étranger, probablement si…Sylvain m’a précédé dans ces lieux réservés en général et en théorie au mari. Le salaud de ma salope ! Quand le visage, le cou et le haut de la poitrine tournent au rouge vif, sous l’afflux de sang, j’estime l’occasion venue de prendre ma place, celle qui me revient de droit par le mariage, dans le sexe de mon épouse. Mon gland frôle l’abricot, s’offre une reconnaissance , je le guide entre les petites lèvres presque rouges aux reflets nacrés. Il cherche son chemin, atteint le vestibule. Je vais me projeter d’un coup de rein puissant dans l’antre du bonheur partagé à deux… Mon élan est brusquement coupé.
On sonne à la porte ! Marie est nue, je viens de planter ma verge à l’entrée de sa chatte, de mon majeur dégouline le jus épais de son vagin. Qui me fait bondir en arrière ? J’invente n’importe quoi puisqu’on nous fait la surprise d’une visite tardive au plus mauvais moment. C’est peut-être la deuxième fois que Marie connaît la déception d’un retrait brutal dans la même soirée. A SUIVRE
– Oh ! Non ! Qu’est-ce que c’est encore ? Laisse sonner. L’importun a mal choisi son heure, qu’il aille au diable.
Un importun. Elle a bien choisi le mot. C’est qui ce casse-pieds qui nous prive de la conclusion heureuse d’une soirée si mal débutée ? Nous allions consumer toutes les broutilles ou autres soucis pendant que nos corps s’uniraient. Par les feux de l’amour nous devions réduire en cendres le moins bon et enflammer nos deux cœurs rassurés. Oui voilà un importun. Mais il fait encore vibrer la sonnerie. Le meilleur moyen de l’arrêter, c’est d’aller ouvrir la porte. Pour consoler Marie, je plaisante :
- Justement voilà le livreur. Ton cadeau est là.
– Tu te moques de moi. Quand aurais-tu passé commande ? Roublard. Va voir ce que c’est au lieu de blaguer. Fais vite, renvoie-le et reviens vite, mon amour. J’ai besoin d’un énorme câlin. Le plus beau cadeau d’anniversaire que tu puisses me donner, c’est de me faire jouir toute la nuit. Je brûle d’envie de t’aimer
J’enfile ma robe de chambre, je jubile en pensant à la superbe nuit qui me sera réservée. Je vais dire à ce visiteur qu’il nous dérange, qu’il n’est pas honnête de venir vendre des tapis ou des produits d’entretien à cette heure. J’ouvre la porte… Sylvain est là, debout dans l’entrée. Parti pris de panique, il a retrouvé ses esprits et revient comme un innocent…
J’ai un flash, une sorte d’éblouissement. Jamais je ne réussirai à l’éloigner vraiment de Marie. Chassé il reviendra toujours, jusqu’à l’obtention de ce qu’il clame comme le but de sa vie. Aimer et être aimé de Marie. Il n’a que trop expliqué comment il convient de traiter une femme. Celle-là l’obsède, il la veut. Que n’inventerait-il pas pour la posséder au moins une fois. Je me souviens trop bien de ses efforts pour se montrer à Marie à tous les coins de rues. Il a fait preuve d’une sacrée obstination et a déjà forcé notre porte. Un bon judoka utilise la force et les poussée de son adversaire pour le renverser. Un plan simple s’impose à moi. Il veut Marie ? Qu’il la prenne, qu’on en finisse et qu’il disparaisse ensuite, délivré de son obsession. Ses premiers mots me surprennent :
- Excuse-moi, je vous dérange peut-être. Je voudrais… juste récupérer mon collier. Je ne voudrais pas tout perdre.
Le malin savait qu’il nous dérangerait. Il est diabolique et se fout de moi en réclamant ce collier de peu de valeur. Eh ! Bien, je veux le surprendre, donner de la vitesse aux événements, l’entraîner à l’abandon par saturation. Je le taquine :
- Ne l’avais-tu pas donné sans condition. Mais étant donné son prix, je te le rendrai si tu me rends un service.
Marie m’appelle, impatiente et toujours chaude. Je risque le tout pour le tout. Je lui sers ce Sylvain, ils s’empoignent, s’usent à faire l’amour devant moi. Il s’en ira ensuite, comblé et fier de sa réussite, puis cherchera une autre proie. C’est un jeune Don Juan qui papillonne d’une fleur à une autre et finit par disparaître dans la nature. De son côté, Marie se délivrera de son besoin de changement, comprendra qu’elle n’a rien à gagner dans une relation prolongée avec ce personnage instable. Elle se consolera avec moi des infidélités de l’amant de passage.
Que moi, le mari furieux il y a peu, je lui demande un service le remplit d’orgueil. Il se rengorge et se veut serviable. Il compte gagner du temps et aimerait pouvoir s’incruster à proximité de Marie. J’envoie mon hameçon
- Marie est inconsolable depuis ton départ précipité. J’ai été stupide de te menacer, excuse ma colère. Il faudrait que tu achèves ce que vous aviez commencé avant mon retour. Nous reparlerons ensuite des multiples formes de l’amour.
– Quoi ? Tu veux dire ? Ah ! Tu es au courant ? Marie a parlé, c’est bien une femme, hein. Elle me fait jurer de ne rien dire et, à la première occasion, elle te raconte que nous en étions aux préliminaires. Et toi, tout à coup, tu veux que je termine l’ouvrage. C’est louche. Tu es sincère ou gay et tu n’osais pas l’avouer devant Marie. Ne t’inquiète pas, j’arrangerai ça. Non, ce n’est pas croyable, tu ne te paies pas ma tête ? Tu n’es pas capable de satisfaire Marie, d’où sa fringale, ses envies de cul…Je vois, elle t’impose ses quatre volontés. Je dois achever ? C’est sûr, tu ne piqueras plus de colère si je la baise ? Je ne souhaite que ça. Elle me botte ta nana dévoreuse de bite. Ah si elle n’avait pas traîné avec sa fellation, je n’aurais pas à recommencer. Bravo ? tu es le mari modèle, tu comprends les besoins naturel d’un sexe de femme et tu es assez intelligent pour te faire seconder en cas de panne. Merci pour elle Où est-elle ? Je te promets de la rendre heureuse. Tope là !
J’entre dans la chambre. Marie s’est couchée sur le dos, disponible, exposée. Elle entretient son feu du bout d’un index laborieux qui s’active au milieu de sa touffe. J’annonce :
– Ma chérie, voici ton cadeau d’anniversaire.
Médusée par l’apparition de Sylvain, elle s’écrie :
- Que veux-tu dire ? Sylvain, mon cadeau ? Drôle de cadeau. Veux-tu que j’en fasse un collier ?
- Oui, il veut bien terminer ce que vous aviez entrepris avant mon retour. Qu’il se pende à ton cou, si cela te chante, que ses bras t’entourent d’un collier de chair. Mon cadeau n’est-il pas énorme ? Pour ton anniversaire, je t’offre un homme jeune, fou de toi et que tu as distingué toi-même, avec lequel tu as commencé un flirt poussé, comme il l’affirme.
– Mais c’est un fou ! Ah ! le bavard ! Sylvain, tu avais juré de te taire. Mon chéri précise ta pensée. Toi si jaloux, tu voudrais… me donner à Sylvain, ce soir ?
- Exactement. Je dirais plutôt que je te donne Sylvain pour une heure, afin que vous puissiez faire l’amour jusqu’à satiété, pendant une heure complète. Copulez et jouissez librement mais avec préservatifs.
– Non, est-ce possible ? Moi et Sylvain devrions faire l’amour, ici, ce soir ? Mais pas devant toi, j’espère.
- Si quelqu’un peut poser des conditions ici, c’est moi. Il m’en coûte de laisser libre cours à votre passion, mais je crois avoir gagné le droit de voir comment vous utiliserez mon cadeau. T’aurais-je apporté un gâteau, m’aurais-tu interdit de te voir en train de le manger ? Voici un homme, pendant une heure fais en le meilleur usage. Sois heureuse avec lui et je serai content d’avoir provoqué ton bonheur.
– Quel autre mari serait capable de penser comme toi uniquement au bonheur de sa femme ? Tu es formidable. Toi, Sylvain, veux-tu de moi pendant une heure à l’occasion de mon anniversaire ?
-Que ferais-je dans votre chambre à coucher sinon à cette heure ? Tu as raison, ton mari est un homme exceptionnel. Tu devrais l’embrasser.
Ma parole, ces deux là se moquent de moi. Leurs compliments excessifs signifient que je suis le roi des cons. Je retire ma robe de chambre et Sylvain tarde à montrer sa nudité. Mon physique l’impressionne. Je suis musclé, mes attributs n’ont rien à lui envier aux siens. Je le trouve maigre et je me demande ce que Marie peu lui trouver. Enfin, à vingt ans j’avais un aspect assez proche de celui de ce garçon et elle m’aimait. Marie reste timide, n’a pas osé sauter au cou du revenant, hésite, me scrute et croit me faire plaisir :
- Mon Jean adoré, j’aimerais que cette première fois ne se déroule pas dans notre chambre à coucher Nous serions mieux au salon où Sylvain et moi nous sommes embrassés pour la première fois. Tu pourrais t’asseoir sur une extrémité du canapé puisque tu veux nous observer.
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