Les 12 servitudes d'Hélène (épisode 46)

- Par l'auteur HDS MAITREDOMINO -
Auteur homme.
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Récit libertin :  Les 12 servitudes d'Hélène (épisode 46) Histoire érotique Publiée sur HDS le 07-09-2014 dans la catégorie Dominants et dominés
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Les 12 servitudes d'Hélène (épisode 46)
Les 12 servitudes d'Hélène : Retour à Sparte –

- Tout ça pour ça ! Se disait Hélène en trébuchant sur les cailloux du chemin qui menait à Sparte. Me voici donc de retour en Lacédémone aux profondes vallées, pensait la blonde jeune femme.

Ses poignets attachés se marquaient tandis qu'elle était menée à la suite de la monture de l'officier spartiate qui la tenait ainsi en laisse. L'homme ne lui accordait aucun regard, menant sa monture à un rythme soutenu, en prenant garde toutefois que sa prisonnière put suivre sans chuter... ou du moins pas trop souvent, car il prenait un malin plaisir à entendre les gémissements étouffés de la belle captive lorsqu'elle trébuchait et heurtait durement le sol. Il se contentait alors de ralentir légèrement le rythme de son cheval, permettant à Hélène de se remettre sur pieds et de le suivre à nouveau dans la contrainte des liens qui la tenaient ainsi à sa merci. S'il demeurait fixé sur l'horizon, c'est qu'en aucun cas il ne voulait succomber au charme que l'on disait maudit de cette femme à la renommée si étendue. Trop jeune pour avoir pris part à la Guerre contre Troie, il avait toujours jugé excessifs les commentaires des anciens à propos de cette femme, distinguée par Les Dieux eux-mêmes comme la plus Belle femme du Monde ! Le bref instant qu'il avait passé face à elle, lorsque les Thébains la lui avaient livrée avait pourtant suffi à le troubler. Il avait eu besoin de la gifler de sa main gantée de fer, afin de ne pas céder au désir qui l'avait envahi dès le premier regard. Mais derrière, il savait que ses hommes étaient déjà envoûtés par l’incroyable charme que dégageait Hélène de Troie. Il entendait leurs sifflements, leur commentaires salaces, qui visaient certes à humilier la captive, mais laissaient surtout entrevoir le désir qui les emplissait tous.

Eurycratès était fier d'être spartiate, fier que son Roi l'ait choisi pour mener à bien cette mission, la mission de sa vie : Ramener la plus belle femme du monde. Derrière lui, nue et humiliée, il traînait celle qui pourtant demeurait sa Reine ! Il savait déjà qu'une grande cérémonie était prévue à Sparte et qu'elle dépendait en partie de lui. En fait, il ne cessait de penser à elle... devant faire preuve de toute sa volonté de soldat spartiate pour résister à l'envie si forte de se retourner et de contempler cette merveilleuse et inouïe beauté. Il revoyait son doux et fin visage, marqué de la trace de ses doigts après qu'il l'eut frappée. Elle avait reçu le soufflet sans gémir. Baissant les yeux humblement, sans protester. Puis elle s'était laissée attacher sans la moindre résistance. Il se souvenait de ce corps qu'il n'avait pu qu'effleurer du regard tandis qu'il lui liait les poignets et l'attachait à la selle de son cheval. Il l'imaginait là derrière... sa nudité si impudique, son abondante chevelure aussi brillante que l'or, tombant sur ses épaules et ses seins fermes... il ne pouvait s'empêcher de bander en pensant à cette femme. Il la détestait pour cela, mais il la désirait aussi ! Il commençait à comprendre pourquoi tant d'hommes avaient péri pour elle ! Et se demandait comment son Roi, Ménélas, époux bafoué de cette royale catin, allait la traiter lorsqu'il la mènerait jusqu'à lui...

Après plusieurs jours et au-delà d'une nouvelle colline, apparut soudain la glorieuse Cité de Sparte. Même à cette distance, on pouvait deviner qu'une foule importante convergeait de tous les horizons vers la capitale de la Lacédémone. Les chevaux s'ébrouaient, sentant l'approche de l'écurie. Et Eurycratès ne put s'empêcher de se tourner vers sa prisonnière :

- Nous arrivons, tu vas pouvoir te présenter devant ton époux et Maître, catin ! Notre bon Roi Ménélas et je ne doute pas qu'il t'a préparé une cérémonie qui lavera notre Cité de la souillure de ta faute ! lança-t-il avec hargne.

Mais ce n'était pas vraiment contre Hélène que se dirigeait cette agressivité, plutôt contre lui-même qui n'avait pu s'empêcher de trouver le premier prétexte afin de la voir à nouveau, de pouvoir la contempler, l'admirer, la désirer, comme il le faisait de temps en temps depuis ces derniers jours du voyage... Le regard de ses hommes, lorsqu'il le croisa disait la même chose. Même avilie, humiliée, exhibée dans la plus totale nudité, cette femme restait une Reine, la plus désirable des Reines. L'officier refit face à Sparte et poussa sa monture, sans égard pour celle qui était attachée derrière lui et qui dut courir maladroitement pour parvenir à le suivre. Sparte ! Entre Taygète et Parnon, au coeur de la plaine de Laconie, la plus puissante et glorieuse des Cités libres de la Grèce ! Tandis qu'ils approchaient de l'enceinte de la Cité, la foule devenait plus dense, tous voulaient voir la putain royale et lui cracher aux visages des insultes. Les gardes avaient resserré les rangs autour d'elle, afin d'éviter qu'on ne tenta de la blesser. Ils trottaient entre deux haies humaines, menant la prisonnière contrainte à forcer aussi son allure dans une course qui ajoutait le ridicule à l'humiliation de la nudité. Ce n'est que devant la grande porte de la Cité qu'une garde d'honneur les attendait. Eurycratès stoppa son cheval et descendit de selle. Il s'empara de la corde et tira Hélène vers lui, puis la confia à l'officier de la Garde Royale qui prenait le relais. Ce dernier, un vieux compagnon de Ménélas contempla la femme qui lui était ainsi confiée. Il la saisit au menton et s'approcha de son visage...

- Tu n'as pas changé, pas du tout. Toujours aussi belle... Toujours aussi dangereuse, cracha-t-il, tout en libérant ses poignets de la corde qui lui avait laissé une large marque rougie sur la peau. - Notre Roi Ménélas, ton Epoux et ton Maître t'attend, poursuivit le chef de la Garde...

Hélène avait reconnu cet Anaxandre qui ne l'avait jamais aimée. D'ascendance royale, mais bien moindre que d'autres, il avait figuré au nombre des plus de cent prétendants qui se pressaient autour d'elle, jadis, avant qu'elle ne choisisse Ménélas, avant qu'Aphrodite ne la livre par cruelle ruse à Pâris... Elle n'avait aucune indulgence à attendre de cet homme. Bien au contraire ! … Beaucoup d’émotions dans le cœur et l’esprit d’Hélène de retrouver l’environnement qui lui était jadis si familier car après la porte de la Cité, elle reconnut sans difficulté son univers telle une longue allée pavée de larges pierres plates qui s'enfonçait tout droit à travers la ville, jusqu'à la place où se dressait le Palais Royal. De part et d'autre de cette artère, la foule se pressait. Des grecs venus de toute la Cité, de toute la province, de toute la Grèce, lorsqu'ils avaient su que Hélène avait été retrouvée vivante et en route pour subir le courroux de Ménélas. Anaxandre lui saisit le cou et l'entraîna à son côté. Un frisson parcourut la foule. Parvenu au centre de la grande porte, il la contraignit à s'accroupir :

- Met-toi à quatre pattes, chienne ! ordonna-t-il, à quatre pattes, c'est ainsi que tu vas retrouver la Cité qui t'avait honorée et que tu as bafouée. Tu l'as quittée comme une voleuse fuyante, tu vas la retrouver comme une chienne, lança-t-il aussi fort que pouvait porter sa voix grave, pour être entendu de tous.

Puis lui crachant sur le dos... Il l’a poussa du pied, ce qui la fit vaciller en avant et la fit mettre à quatre pattes

- Allons, avance et ne ralenti pas ou il t'en cuira, rugit l'impitoyable gardien en faisant claquer un fouet sur le sol, tout près de la croupe de la Reine.

Docile, elle commença à avancer, progressant à quatre pattes sous les insultes, les crachats, les fruits pourris qu'on lui jetait. Anaxandre marchait juste derrière elle, le regard fixé sur ce cul magnifique qui faisait naître entre ses cuisses un émoi que dissimulait mal sa tenue de spartiate... Hélène avançait donc à quatre pattes, sous le regard hautain d'Anaxandre que suivait une garde royale attentive et entourée par les injures et les moqueries de tout un peuple. Jamais Reine n'avait subi traitement aussi humiliant. Mais Hélène n'était pas n'importe quelle Reine, elle était celle qui avait humilié le Roi de la Cité la plus puissante de Grèce, et même la Grèce toute entière ! Celle qui avait entraîné la plus longue et sanglante guerre de l'Histoire Antique, entraîné la chute d'une Cité grandiose, et qui revenait aujourd'hui rabaissée à la plus vile et servile des positions. Nue, humiliée, moquée, elle marchait à quatre pattes comme une chienne ! Anaxandre, régulièrement, faisait claquer son long fouet de cuir au plus près d'elle. Elle le savait particulièrement habile avec cet instrument, dont il aimait à jouer avec ses maîtresses. S'il le voulait, il lui infligerait la plus cinglante et cuisante des corrections. Mais la retenue avec laquelle il maniait son redoutable instrument faisait penser à Hélène que son époux, le Roi Ménélas lui avait interdit de la marquer... du moins pour le moment. Les crachats se multipliaient tandis que Hélène rampait au long de la large avenue menant au centre de la Cité, où l'attendait Ménélas.

Elle avançait avec grâce, ondulant légèrement, faisant doucement balancer ses hanches, se comportant plus comme une féline prête à s'offrir que comme une chienne sous la menace du bâton. Et si les femmes outrées la huaient et l'insultaient encore, les hommes étaient de plus en plus souvent muets. Fascinés par cette créature merveilleuse dont la mémoire s'était effacée au fil des ans et qu'ils retrouvaient là dans toute la splendeur de son éternelle jeunesse, de son éternelle beauté. Anaxandre sentait bien ce basculement, ce flot de désir qui semblait s'emparer de la part masculine de cette foule déchaînée. Lui-même bandait à la vue de cette putain plus désirable que jamais. Il aimait voir ramper les femmes, mais celle-ci rampait avec un plaisir pervers, lui semblait-il comme si elle lui infligeait la plus lubrique des provocations ! Le chef de la Garde Royale avait hâte que s'achève ce périple. De livrer Hélène à son époux, le Roi Ménélas et que celui-ci lui inflige un châtiment à la hauteur de la honte que cette femelle avait répandue sur toute la Cité de Sparte !

Tout en progressant, Hélène revoyait les mois écoulés... Elle se souvenait désormais de tout ce qui avait précédé son réveil sur la plage, privée de mémoire et où elle s’était retrouvée nue, juste avec cette chainette à son cou. Elle savait à nouveau tout de son passé de Reine adulée. Mais elle avait enrichi ce passé si confortable par une série de formidables et terribles expériences ! Elle avait été réduite en esclavage par un pêcheur, livrée au plus pervers des céphalopodes, vendue comme une putain, offerte aux pires perversions, avant d'être capturée et offerte aux désirs des Amazones et de tant d'autres créatures tel le Cyclope par exemple ... Elle avait été pénétrée, possédée, initiée aux pratiques les plus lubriques, elle avait même été l'Elue d'Apollon, avant que de vivre à nouveau humiliations et sexe débridé ! Tout cela, elle en avait maintes fois joui, découvrant en elle une capacité à se livrer sans retenue, à fermer son esprit et ouvrir ses cuisses... à se comporter comme la plus humble des putains, ou comme la plus perverse des Maîtresses, ainsi qu'elle l'avait fait à Thèbes. Elle était double, capable de se livrer comme une chienne servile comme d'exiger la plus totale soumission de celles et ceux qui tombaient entre ses griffes... Ainsi, elle subissait aujourd'hui la plus avilissante des humiliations, publiquement, exhibée aux yeux de tous comme la plus vile des créatures, destinée à subir tout le courroux de Celui qu'elle avait bafoué.

Le Roi Ménélas se tenait sur son trône, posé sur une haute estrade au centre même de la place principale, devant son palais. Elle leva brièvement les yeux vers lui... Il avait grossi ! Le beau guerrier qui avait su la séduire par ses manières rustres mais directes, qui l'avait même déflorée avant qu'elle ne s'offre à Pâris et découvre les charmes et le bonheur de la tendresse, était devenu une outre flasque. Il avait sans doute été nécessaire de lui fabriquer une nouvelle armure, car il n'avait plus la minceur nécessaire à porter celle qu'elle avait connue. Dommage se dit-elle en baissant à nouveau les yeux, un claquement de fouet étant venu accompagner son regard... C'est donc les yeux rivés au sol qu'elle parvint jusqu'aux marches menant au trône où Ménélas s'était installé, avec à ses côtés une belle et jeune femme fort élégamment vêtue et portant un diadème d'or fin digne d'une reine. Ainsi, Ménélas s'était trouvé une charmante consolation se dit Hélène ne pouvant réprimer un sourire que nul ne put deviner. Le brouhaha de la foule se tut d’un coup lorsque le Roi leva simplement le bras. Le silence revenu, la voix forte d'Anaxandre se fit entendre :

- Voici, ô Roi, celle que tu attendais. Cette catin qui a insulté ta Cité, la voici livrée à toi ô Roi. Nue, soumise, elle t'appartient corps et âme. Retrouvée après tant d'années, la voici à tes pieds, pour subir ton juste courroux !

Ménélas, péniblement, s'extirpa de son large fauteuil et se dandina sur les marches, pour rejoindre celle qui demeurait malgré tout son épouse. Il contempla ce corps nu et parfait recroquevillé à ses pieds, cette peau d'albâtre, la finesse des courbes, la perfection de cette croupe qu'il avait autrefois pu saillir ! Mais ne prononça pas un seul mot. Simplement, il avança son pied, poussant sa sandale sous le visage de celle qui se tenait prosternée

- Lêche ! ordonna-t-il d'une voix tonitruante

Et docilement, humblement, Hélène lécha les sandales de cuir et le pied poussiéreux, suscitant un immense cri de joie dans la foule ! Cette première humiliation réhabilitait le Roi, le réconciliait avec Sa cité. La corruptrice, la royale putain s'avilissait et se soumettait à la puissante Sparte ! De longues minutes, Ménélas laissa ainsi son pied sous la langue humide de son épouse. Hélène, léchait le pied... consciente que cette humiliation supplémentaire et sans doute d'autres encore seraient nécessaires avant de pouvoir à nouveau s'emparer des rênes du pouvoir car tel était son dessein. S’il fallait utiliser tous ses charmes toutes les ruses, toutes les humiliations, elle a cette volonté forte de retrouver sa véritable place de Reine de Sparte… Lorsque le Roi fut satisfait, il regagna son trône, leva de nouveau le bras pour s'adresser au peuple qui se tut instantanément :

- Peuple de Sparte ! Tu l'as vu, tu as vu la putassière royale s'humilier devant moi et devant toi ! Mais nous n’en avons pas fini avec elle. Elle va payer, payer indéfiniment ! Et d'abord devant toi, Noble peuple de Sparte !

Le Roi Ménélas claqua alors des mains et des gardes vinrent se saisir d'Hélène. Ils la menèrent jusqu'à un portique de bois qui avait été dressé, au pied de l'estrade royale. Ses poignets à nouveau entravés, Hélène fut hissée jusqu'à ce que ses pieds touchent à peine le sol... Et ainsi suspendue, elle dut affronter ce qu'elle avait craint jusque-là... Anaxandre s'approcha, leva son long et terrible fouet et frappa ! Il frappa et frappa encore, marquant le corps nu d'Hélène qui tressaillait et ondulait sous les coups qu'elle n'avait aucune chance d'esquiver dans cette position attachée qui la livrait totalement à la cruelle morsure de la lanière de cuir que le garde maniait avec une cruelle et fort vicieuse habileté. La foule exultait ! applaudissait ! s'enthousiasmait de voir le traitement sans pitié infligé à cette femelle que sa beauté avait si longtemps semblé mettre à l'écart de tout reproche. Les femmes jouissaient de la voir se contorsionner sous les coups et les hommes bandaient en imaginant ce même corps livré à leurs désirs... Mais Hélène ne criait pas, certes elle tressaillait à chaque coup porté sur son corps, mais la douleur était anormalement faible vu les coups violents et elle comprit (seule elle comprit d’ailleurs) que les Dieux de l’Olympe la protégeaient et atténuaient ainsi la douleur. Ce qui lui fit comprendre aussi pourquoi dans ses aventures passées quand elle était êta, son corps avait la capacité rapide d’enlever toutes traces de fouet… Elle ne fut même plus surprise de constater quelle mouillait à chaque coup, que ça l’excitait d’être ainsi fouettée devant tout un peuple et elle comprit aussi pourquoi elle trouvait du plaisir pervers à être humiliée ainsi !

Lorsque Ménélas mit fin au supplice, le bras d'Anaxandre était tétanisé à force de frapper et Hélène pendait lamentablement entre les perches dressées pour recevoir son supplice. Elle feignit ainsi la douleur, le supplice car personne ne pouvait se douter de la Protection Divine dont elle jouissait. On lui jeta des seaux d'eau pour la réveiller pleinement, on la détacha et on la mena jusqu'au Roi. A genoux, la tête basse, Hélène attendit longtemps que son époux prononce quelques mots :

- Qu'on la mène à ses nouveaux appartements et qu'elle y demeure aussi longtemps qu'il me plaira, ordonna-t-il. Qu'on ne la nourrisse pas, ni ne l'abreuve, je m'en chargerai moi-même... quand bon me semblera, dit-il avec mépris.

Et les gardes entraînèrent Hélène à l'intérieur du palais qu'elle connaissait si bien. Elle fut traînée de couloirs en couloirs, d'escaliers en portes secrètes, jusqu'aux entrailles de l'immense bâtisse. En des lieux où elle ne s'était jamais rendue lorsqu'elle avait régné ici aux côtés du Roi Ménélas, mais dont la sinistre réputation était cependant parvenue jusqu'à elle... Mais on la mena plus bas encore, le long de galeries humides et putrides, jusqu'à une salle taillée dans la roche et éclairée de torches vacillantes. Au centre de cette salle, une cage avait été installée, une cage vaste, dans laquelle on la poussa. Elle pouvait y tenir debout, et une couche était l'unique décoration. On ferma un épais bracelet d'acier à sa cheville et on l'enchaîna aux barreaux. Elle pouvait seulement se rendre sur la couche et rester à proximité, incapable de s'approcher de la porte. Les gardes refermèrent la cage, éteignirent les torches et quittèrent les lieux. Laissant Hélène seule, nue, enchaînée, grelottante dans ce sinistre endroit malgré la chaleur encore forte à l'extérieur. Ainsi elle se trouvait confrontée à sa dernière épreuve, à sa douzième et dernière servitude. Réduite à l'état le plus désespérant, n'ayant d'autre horizon que des barreaux et l'obscurité. Elle n'avait jamais été si bas, mais ne se décourageait pas. Elle savait que son calvaire ici serait long et éprouvant, mais qu'elle en viendrait à bout et s'ouvrirait à une vie nouvelle car elle savait aussi qu’une Force beaucoup plus Puissante, que celle de son époux, la protégeait, cette Force qui lui avait redonné vie, Celle de la Volonté Divine. Les Dieux de l’Olympe, tout là-haut dans les Cieux, ne la laisseraient pas, que s’Ils lui avaient destiné une deuxième vie offerte, ce n’était pas pour croupir dans une cage aux fins fonds d’un palais.

Epuisée, marquée par le fouet, même si les marques s'estompaient peu à peu, ainsi que les Dieux l'avaient voulu, elle s'endormit sur la couche qu'on lui avait accordée. Elle savait qu'elle aurait besoin d'être au mieux de sa forme pour les épreuves qui ne manqueraient pas de lui être imposées par son cher époux...

(A suivre …)

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