« Matrone et Domina : Tullia, une patricienne hypersexuelle dans la Rome impériale » (16) : Le bonhe
Récit érotique écrit par Olga T [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur femme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 05-03-2022 dans la catégorie Dans la zone rouge
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« Matrone et Domina : Tullia, une patricienne hypersexuelle dans la Rome impériale » (16) : Le bonhe
*** RECIT FICTIF POUR LECTEURS AVERTIS
AVERTISSEMENTS
Cette histoire est construite autour de l’hypersexualité de Tullia et contient forcément des scènes de sexe, quelquefois très « hard », voir brutales et qui correspondent à la psychologie des personnages et aux mœurs de l’époque. Au fur et à mesure de la rédaction des chapitres, j’ai voulu également situer ces personnages dans le contexte et les mœurs de la Rome impériale. Je remercie donc les lecteurs et lectrices qui ne viennent pas ici que pour les passages de sexe, mais qui partagent ce besoin de connaissance.
Les chapitres précédents de « Matrone et Domina, une patricienne hypersexuelle dans la Rome impériale » sont parus sur HDS depuis le 6 août 2021. Le chapitre Ier contient les références bibliographiques sur lesquels sont construits ces récits historiques fictifs.
Je précise que, pour les besoins de mon récit, j’ai fait le choix de reprendre la description des vices et des crimes de Messaline, telle qu’ils ressortent des ouvrages d’auteurs qui écrivent bien après les faits, comme le poète Juvénal (55-128), les historiens Tacite (58-120), Suétone (70-122) et Dion Cassius (155-235). Les textes où ces auteurs parlent de Messaline sont à charge. Même si, à l’évidence, Messaline n’avait pas froid aux yeux, il est probable qu’ils aient forcé le trait, reprenant à leur compte la haine de l’aristocratie sénatoriale envers le pouvoir impérial.
Les personnages évoqués dans ce récit ont existé, à part naturellement Tullia, sa servante et amante Lucia, l’eunuque Parsam et l’abominable Lurco. Ils ont été présentés dans les chapitres précédents.
***
RESUME DES CHAPITRES PRECEDENTS
Nous sommes en 48 de notre ère, sous le règne de l’empereur romain Claude. Le sénateur Marcus Tullius Longus a donné à sa fille Tullia, devenue une superbe jeune femme, la meilleure éducation.
Sa situation financière a contraint Marcus à accepter comme gendre Lucius Spurius Lurco, un homme vicieux, cruel et sans scrupule, qui ne cache pas sa préférence pour ses éphèbes et ses mignons. Mais il est immensément riche et il a la faveur de l’impératrice Messaline. Avec la naissance de Caius, qu’il reconnait comme son fils, Lurco a obtenu ce qu’il voulait, un héritier.
Tullia a été au centre d’une orgie dans le palais impérial, où elle a donné libre cours à son hypersexualité. Après une nuit d’amour dans les bras de Messaline, Tullia semble avoir définitivement écarté les menaces qui pesaient sur elle. Elle assume pleinement son hypersexualité auprès de son compagnon, Vettius Valens, médecin personnel de Messaline, qui, lui est candauliste.
La conduite de Tullia est d’autant plus objet de scandales qu’elle est étroitement associée à toutes ses frasques par l‘impératrice Messaline, qui a toutefois vivement réagi à la brève relation entre Tullia et l’empereur Claude, attiré par la beauté et l’érudition de la jeune patricienne.
***
Son instinct de médecin n’avait pas trompé Vettius Valens. Il a toujours été convaincu que la stérilité de Tullia, consécutive à son difficile et douloureux accouchement lors de la naissance de son fils Caius, n’était pas définitive. Il était le seul à y croire et cela semble relever du miracle bien plus que des soins qu’il a apportés à sa bien-aimée. Tullia a retrouvé ses menstruations et ses cycles.
Valens vit avec Tullia depuis que Lurco, vexé de ne pas avoir obtenu de Messaline la perte de son épouse, est parti pour sa villa de Baïes avec le petit Caius et la plupart de ses esclaves, dont Lucia, qui sert de nourrice à Caïus. Cela a créé un scandale retentissant car Tullia est ouvertement adultère, qui plus est dans la Domus de son mari. Elle s’expose donc aux sanctions les plus sévères de la législation d’Auguste contre les adultères. Pire encore, Valens, qui est candauliste, n’a pas hésité à partager sa compagne, y compris dans cette Domus des Spurii, avec quelques proches, comme le sénateur Virgilianus, l’ancien gladiateur Sabinus et, plus récemment, le garde du corps de Messaline, Decimus.
La réputation de Tullia dépasse désormais dans l’opprobre et le scandale celle d’une autre patricienne de l’époque de Jules César, la fameuse Clodia Metelli (95-45 avant notre ère), qui inspira à Catulle le personnage de Lesbia, qui a beaucoup marqué Tullia lors de ses lectures d’adolescente.
Valens veut forcer le destin et rendre inévitable le divorce entre Lurco et Tullia. Il s’ouvre de son projet à Tullia et à leur ami Parsam, l’eunuque arménien avec qui il partage l’amour de la jeune patricienne.
• Ma chérie, je suis le plus heureux des hommes que tu sois à nouveau fertile. Sais-tu ce que je veux ?
• La même chose que moi, mon amour : je veux un enfant de toi. Ce sera l’enfant de l’amour.
• Vous mesurez bien ce que ça implique ? souligne Parsam. Lurco étant absent de Rome, il sera clair cette fois qu’il n’est pas le père.
• C’est exactement ce que je veux : il demandera le divorce et nul ne pourra le lui refuser. Et ensuite, j’épouserai Tullia. Que je continuerai à partager avec toi, mon ami. Elle est ma femme, mais aussi la tienne. Mon seul regret est que, du fait de ta mutilation, tu ne pourras pas à ton tour faire un enfant à Tullia. L’enfant que nous aurons, ou plutôt les enfants, seront aussi les tiens, Parsam.
• Merci mon frère, j’ai longtemps été jaloux de toi. Je sais aujourd’hui que tu es l’homme dont Tullia a besoin. Ma seule crainte, c’est Messaline. Elle en veut beaucoup à Tullia, suite à sa relation avec Claude. Et Lurco a toujours été son âme damnée.
• Ne t’inquiète pas, j’ai moi aussi beaucoup d’influence sur Messaline. Personne ne touchera à notre femme.
Tullia s’approche et embrasse langoureusement Valens, puis Parsam :
• Alors, mes hommes, vous me le faites quand, cet enfant ?
Valens sourit devant l’impatience de la jeune femme.
• En tant que médecin, je vais surveiller de près les cycles de Tullia et nous choisirons la période la plus favorable, pour que Tullia soit enceinte dès que possible. Il y a toutefois des conditions, ma chérie.
• Lesquelles ? C’est d’avance oui car je suis en effet impatiente d’être libérée de ce porc de Lurco et de devenir ton épouse.
• Tu sais combien j’aime te voir jouir sous les assauts d’autres hommes. Pourtant, il faut que tu t’engages, tant que tu n’es pas enceinte, à ce que je sois désormais le seul à jouir en toi, de façon à ce que ma paternité ne fasse aucun doute.
• Tu sais ce que disait Julie, la fille d’Auguste, à ceux qui s’étonnaient que tous ses enfants ressemblaient à Agrippa ? Elle répondait : « je ne prends de passager que lorsque le navire est plein ! ».
• C’est une excellente maxime !
• Et moi, compte tenu de m’ont fait les Parthes, je serai privilégié, sourit Parsam
• Tu fais l’amour à notre femme à chaque fois que tu en as envie. Je le répète, elle est à toi autant qu’à moi. Et quand elle sera fécondée, elle pourra reprendre ses habitudes. Je la connais et n’ai pas l’intention de la priver de ses plaisirs.
***
Quelques jours après cette conversation, le trio se retrouve dans la grande chambre de Lurco. C’est ici, dans le lit du Dominus, que les trois amants vont mettre leur projet à exécution.
Les deux hommes ont fait tomber leur tunique et leur érection témoigne de leur excitation, y compris Parsam, l’eunuque spadonnes. Tullia est entre eux. Ils l’embrassent à tour de rôle, leurs mains parcourent ce corps qu’ils aiment tant
Aujourd’hui, Tullia est vêtue comme une matrone. Elle porte une stola d'une grande simplicité, composée de deux pièces de laine réunies par des fibules. Cette tunique est assez longue et descend jusqu'aux talons (tunica talaris). Cette stola est drapée autour des épaules, ramenée un peu au-dessus de la taille et un pan est porté sur l'avant-bras gauche. Parsam et Valens entreprennent de faire tomber cette stola.
Contrairement à ce qu’elle fait lorsqu’elle participe aux soirées de débauches de Messaline, Tullia porte des sous-vêtements, un simple rectangle cousu en tube et épinglé sur les épaules comme un chiton. En guise de soutien-gorge, elle porte sur la tunique, et non pas directement sur la peau, une écharpe roulée en un cordon long et partout de même épaisseur, serrée sous la poitrine, le fameux strophium ou fascia pectoralis.
Tullia a voulu apparaitre ainsi, pas pour donner du travail à ses hommes, mais parce qu’elle veut montrer qu’elle se comporte en matrone, qui remplit son devoir conjugal et de mère auprès de Vettius Valens, celui qu’elle considère comme son vrai mari.
Tullia est enfin nue et a une folle envie d’être prise. Les deux hommes, eux, d’un commun accord, veulent prendre tout leur temps. Ils ne sont pas comme les amants de passage. Ils ne baisent pas Tullia, ils lui font l’amour. Ils l’aiment. Leurs mains parcourent le corps de la jeune femme, leurs bouches la couvrent de baisers, leurs doigts fouillent sa vulve ouverte et humide. Et soudain, ils s’attardent sur son opulente poitrine, chacun s’occupant d’un sein, la magie de leur langue, de leurs lèvres faisant se dresser des tétons qui en deviennent douloureux, tellement Tullia est excitée. C’est un doux supplice qu’ils infligent à leur femme.
Tullia pense que le grand moment va enfin venir car elle n’en peut plus d’attendre et de désirer.
Mais Valens ne l’entend pas de cette oreille :
• Parsam, mon ami, c’est moi qui la féconderais, mais je veux te laisser l’honneur de son premier orgasme de la soirée. Lambit! fac ei cum lingua tua (« Lèche-la, fais la jouir avec ta langue »)
Tullia sait combien la langue de Parsam est diabolique. L’eunuque arménien aspire le clito, fouille les recoins de la chatte, ralentit quand il sent que Tullia va jouir.
La chatte de Tullia est trempée, son sexe a une odeur très forte, une odeur de femelle dans un état d’excitation profond. Son goût est âcre et salé. Parsam sent, lèche, suce encore le clito, l’aspire et, finalement, embrasse à pleine bouche cette chatte poisseuse et odorante.
Le plaisir de Tullia est presqu’une souffrance. Valens observe en connaisseur et voit les traits de sa chérie se déformer sous la lente et inexorable montée du plaisir.
• Oh Parsam, mon amour, n’arrête pas ! Vas-y. Fouille moi, bouffe-moi la chatte !!!! Ouiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii
Les gémissements de Tullia se transforment progressivement en cris de jouissance, son visage est rouge écarlate, on dirait qu’elle va agoniser.
Tullia pousse soudain un cri rauque et continu, qui semble venir du fond de son être. Elle expulse alors un véritable jet de son urètre, avec une puissance folle. Le jet est immédiatement suivi de deux autres aussi puissants. Elle expulse encore ainsi deux derniers petits jets. Elle continue à gémir encore quelques instants, prises de véritables spasmes, secouée en tous sens. On a l’impression qu’elle vient de se vider. Littéralement. Jamais elle n’avait connu une telle éjaculation féminine.
***
Valens est fasciné par ce à quoi il vient d’assister. Il ne veut laisser aucun répit à Tullia. C’est maintenant qu’il va définitivement faire d’elle sa femme, qu’ils vont concevoir cet enfant qu’ils désirent. C’est au tour de Parsam d’être le témoin du bonheur de la femme qu’il aime et du jeune médecin qui est devenu son ami et dont il se sent désormais si proche.
Tullia, ivre de son précédent orgasme, reste immobile, se laisse faire lorsque les lèvres de Valens remontent le long de son bras, puis dans son cou, avant de se poser en douceur sur sa bouche. Elle laisse également sa langue la pénétrer et jouer avec la sienne, danser, langoureusement enlacées, tandis que les mains de son homme caressent ses hanches et ses fesses.
Le sexe de Valens est tout contre sa chatte à la peau lisse. Il souffle fort à son oreille, comme un satyre excité à la vue d’une nymphe des bois se baignant dans un ruisseau à l’eau limpide. Il appuie contre son sexe, le frotte délicieusement. Il retient les mains de Tullia, l’écrase de tout son poids.
Valens introduit deux doigts dans la grotte onctueuse. Ils entrent sans aucune résistance. Sa bouche suce les tétons de la belle patricienne. Tantôt l’un, tantôt l’autre. Comme s’il avait voulu en extraire quelque substance divine. Tullia soupire d’extase, alors que Valens continue à souffler comme un mâle en rut devant sa femelle en chaleur.
Il fait glisser ses lèvres et sa langue sur la douce peau de sa fleur aux pétales entrouverts par le désir et l’envie de sentir son épieu de chair s’enfoncer au plus profond de ses entrailles. Il interrompt ses mouvements lorsqu’il sent que son plaisir devient trop intense. Il ne souhaite pas qu’elle jouisse tout de suite.
Gourmande, Tullia veut prendre Valens en bouche. Elle essaie de le faire rentrer le plus profond possible. Elle le suce avec tendresse. Sa langue le lèche avec gourmandise et l’homme soupire de plaisir, les yeux clos. Et de lui-même, il retient la boule de feu qui commence à gonfler dans son ventre pour réserver sa semence à sa petite chatte onctueuse. Il n’oublie pas ce qu’ils veulent : faire un enfant, l’enfant de l’amour.
Valens lui demande d’arrêter, même s’il regrette ses paroles, tellement cette bouche est bonne. Mais cela ne dure pas longtemps. Il trouve rapidement et sans peine le chemin menant à sa grotte d’amour. Elle est à nouveau inondée de douces sécrétions, signe de son désir.
Valens pénètre enfin Tullia et entame de lents va-et-vient. Chacun peut lire le plaisir de l’autre sur son visage, l’entendre à travers des soupirs et des gémissements étouffés.
Les hanches de Valens et de Tullia bougent en cadence dans d’amples mouvements. Son sexe s’enfonce profondément en elle et, à chaque coup de rein, elle pousse un petit cri de volupté. Lui, souffle encore plus fort. Leurs cœurs battent tellement fort qu’ils semblent être sur le point d’exploser. Alors, dans un même hurlement inhumain, leur plaisir est à son paroxysme et leurs orgasmes éclatent dans leurs corps fusionnés, une parfaite symbiose. En tremblant sous l’assaut de cette extraordinaire jouissance, Tullia s’écroule sur Valens. Les amants se laissent envahir par une douce torpeur.
***
Tullia et Valens n’ont pas besoin de parler. Ils savent, l’un et l’autre, que cet extraordinaire coït, que cette fusion entre deux êtres, a porté ses fruits.
Ce couple aux liens si forts connait leur particularité. En fait, ils sont trois et n’oublient pas Parsam qui a assisté avec intensité et bonheur au coït entre la femme qu’il aime et son ami Valens. Il s’approche du lit et échange un long et langoureux baiser avec Tullia. C’est celle-ci qui va faire en sorte que les relations au sein du trio conduisent à une fusion totale.
• Je vous aime, mes hommes. Embrassez-vous ! Je le veux !
Valens et Parsam se regardent, interloqués. Bien qu’eunuque, Parsam a toujours réussi à éviter les relations homosexuelles, à la différence de bien de ses congénères. Quant à Valens, il a été l’amant de Messaline et de bien des femmes, mais n’a jamais été tenté par ce qu’on appelle à Rome « l’amour grec ».
Comme l’écrit Paul Veyne dans « La société romaine » (Seuil, 1991) : « Rome n’a jamais opposé l’amour des femmes à celui des garçons ; elle a opposé l’activité à la passivité. Etre actif, c’est être un mâle, quel que soit le sexe du partenaire passif. »
Devant l’hésitation de ses amants, Tullia insiste. Ses yeux brillent. Elle veut que ses deux hommes deviennent amants. Ils semblent résister un instant à la volonté de la jeune patricienne. Celle-ci les pousse l’un vers l’autre. Leurs visages sont à quelques centimètres l’un de l’autre. Ils se regardent dans les yeux, le temps semble suspendu. Tullia, de chaque main, commence à masturber ses hommes.
Parsam prend timidement l’initiative : il dépose un chaste baiser sur les lèvres de Valens.
• Mieux que ça, intime Tullia
Les trois bouches se rapprochent, Tullia échangeant un long et chaud baiser d’abord avec Valens, puis avec Parsam. Elle pousse ensuite ses deux hommes l’un vers l’autre. Cette fois, sans qu’elle ait besoin de les forcer, Valens et Parsam s’embrassent longuement, alors que Tullia continue de les branler et de les caresser. La langue du jeune médecin prend possession de celle de l’eunuque arménien.
Un pas a été franchi, mais Tullia veut aller plus loin, parvenir à accomplir ce dont elle a rêvé.
• Parsam, mon chéri, viens m’aider à stimuler mon homme, NOTRE homme.
Tullia prend la main de Parsam et la pose sur la queue de Valens.
Parsam hésite encore. Tullia pose sa main sur la sienne, et, avec la main de Parsam, elle commence à masturber Valens. En connaisseuse, Tullia imprime le rythme, puis retire sa main. Parsam continue tout seul, fasciné de sentir l’érection de Valens. Celui-ci gémit de plaisir et prend à son tour l’initiative. Il pose sa main derrière la tête de l’Arménien et l’approche de son visage. Ses lèvres prennent possession de celles de Parsam et les deux hommes de Tullia s’embrassent longuement, ne se séparant que lorsqu’ils ont besoin de respirer. L’un et l’autre se soumettent à la volonté de leur femme, ils ont désormais envie de ce qu’elle veut et qui, pour l’un et l’autre, est une première.
Tullia est excitée comme elle ne l’a jamais été depuis qu’elle a découvert les exigences de sa libido. Ce qui se passe, elle y pense depuis des mois.
Tullia est ce jour-là particulièrement directive envers ses hommes. Elle enlève la main de Parsam du sexe de Valens. Elle échange avec Parsam un regard profond, plein de gratitude.
• Je t’aime, je vous aime ! Viens, Parsam. Regarde !
Tullia se met entre les jambes de Valens, sans cesser de regarder Parsam dans les yeux. Elle commence à sucer Valens. A la façon dont elle regarde Parsam, celui comprend ce que veut la jeune femme. Tullia s’interrompt, prend Parsam par la main, l’embrasse avec fougue, puis pousse sa tête vers la virilité de Valens.
• Sugere mea virga viri ! (Suce la queue de mon homme) C’est celle qui m’a fécondé !
Parsam n’a pas besoin d’être forcé. Il a, lui aussi, envie d’une totale communion avec Valens, avec qui il partage la même femme. Il ressent plus que de la reconnaissance, du désir, pour celui qui, avec lui, va tirer Tullia, la femme qu’ils aiment, des griffes de Messaline et de Lurco.
C’est sans hésiter que Parsam prend en bouche le sexe de Valens et commence à pratiquer ce qu’il pensait ne jamais faire, une fellation.
Tullia observe, fascinée par l’érotisme de la scène dont elle est témoin. Son bonheur serait complet si sa Lucia était avec eux. Son rêve serait qu’elle puisse être entourée des trois personnes qu’elle aime.
Valens renverse la tête en arrière. Lui non plus, hétéro pur et dur, n’aurait pu imaginer trouver du plaisir avec un homme. Il caresse délicatement la tête de Parsam, pour l’encourager. Il gémit.
• Ca te plait, mon chéri, dit Tullia en déposant un baiser sur les lèvres de Valens.
• Tu es diabolique, ma Tullia. Notre amant est particulièrement doué.
• Je ne veux pas que tu jouisses dans sa bouche, du moins pas maintenant. Je veux que tu le prennes.
Parsam a entendu et interrompt sa fellation, inquiet.
• Pas ça, Tullia, je t’en prie.
• Et pourquoi ? j’ai envie que tu sois à Valens, comme je le suis et comme je suis à toi. Tu as peur de devenir comme moi, « fututa » ? Tu sais, Lurco sodomisait Adonis, ça n’a pas empêché celui-ci d’être l’homme de Lucia, de me dépuceler et de me féconder. Et n’oublie pas ce qu’on disait de Jules César !
• Je sais : « César, le mari de toutes les femmes et la femme de tous les maris ». Non, ce n’est pas ça, ma Tullia, sinon je n’aurai pas accepté à l’instant d’être « fellatrix ». C’est seulement que je ne l’ai jamais fait et que Valens a été bien pourvu par la nature.
• Je n’y avais jamais pensé, mais Tullia m’a ouvert les yeux. Nous sommes amenés, tous les trois, à partager le même lit. J’ai envie de toi, Parsam. J’ai envie de ton cul.
***
Valens prend Parsam dans les bras et l’embrasse fougueusement.
• Je suis à toi, Valens. Pas seulement parce que notre Tullia le veut. Mais parce que j’en ai envie.
• Alors, Tullia va te préparer.
Parsam se met à quatre pattes sur le lit et reprend sa fellation sur son amant.
Tullia se place derrière Parsam. Elle prend soin, avec de l’eau et un tissu, de nettoyer soigneusement le fondement de l’eunuque arménien. Puis, sans hésiter, sa langue rose vient fouiller l’anus de Parsam. La bouche de celui-ci est investie par la verge de son amant, il ne peut s’empêcher de gémir sous le traitement que lui inflige sa maîtresse.
Tullia n’en n’était pas à sa première « feuille de rose ». Messaline le lui avait imposé et ça avait été une épreuve car l’Augusta Meretrix s’était auparavant faite sodomiser par son amant Mnester. Là c’était différent. Elle y met un soin tout particulier, il y prend plaisir, car elle le fait pour un homme qu’elle aime et pour le préparer à la pénétration de l’autre homme qu’elle aime.
Tullia a tout prévu, avec soins, car cela fait des mois qu’elle imagine cette scène, qui se réalise sous ses yeux. Elle a préparé des olisbos, de différentes tailles. Elle commence par verser généreusement de l’huile sur ses mains, car c’est d’abord un doigt, puis deux, qu’elle introduit dans le fondement de Parsam.
Aux gémissements de celui-ci, elle sait qu’elle a gagné et qu’elle peut aller plus loin. Un gode, puis un autre, plus gros, soigneusement lubrifiés, sodomisent Parsam. Tullia prend soin de ne pas faire jouir l’Arménien. Celui-ci a interrompu sa fellation. Il sait que Valens a une formidable érection et a envie de le prendre. Parsam tend son cul. Il attend la saillie du mâle.
Tullia donne le signal:
• Il est prêt. Baise-le, mon chéri. Parsam est désormais à moi et à toi!
Sans être un expert comme le sénateur Publius Suillius Rufus, Valens a de l’expérience dans le domaine, principalement quand il fut l’amant de Messaline. Et principalement avec Tullia. Il y va donc très progressivement, ce qui n’empêche pas Parsam d’exprimer sa douleur.
• Vas-y doucement, tu me fais mal ! Tu es gros, Valens !
• Et toi tu es très serré. Patience, tu vas aimer !
Tullia comprend qu’elle ne peut rester spectatrice et qu’elle doit apaiser Parsam. Elle le masturbe avant de le prendre en bouche, ce qui a pour effet de calmer Parsam.
Valens en profite pour une dernière poussée. Une fois bien au fond de son amant, il commence à le sodomiser doucement.
L’expression du visage de Parsam change, la douleur s’estompe, remplacée par autre chose, la lente montée du plaisir.
Comprenant qu’elle est parvenue à ses fins, Tullia recule pour pouvoir mieux observer les amants et se caresser, afin de jouir en même temps qu’eux. C’est synchronisé que le trio jouit, Valens se répandant dans l’intimité de Parsam.
Comme l’avait voulu Tullia, ses deux couples se sont transformés en un trio amoureux.
Quelques semaines après cette mémorable journée, l’absence de ses règles et les signes précurseurs confirment à Tullia qu’elle est bien enceinte de Vettius Valens.
Les trois amants sont comblés. Valens est le plus heureux des hommes, certain qu’il va pouvoir enfin obtenir que Tullia soit libre. Tullia est convaincue qu’elle a enfin trouvé le bonheur, entourée des deux hommes qu’elle aime. Parsam est heureux avec ses deux amours, mais, prudent de nature, il craint la réaction de Lurco et de Messaline.
(A suivre : 17 Tullia et Silius )
AVERTISSEMENTS
Cette histoire est construite autour de l’hypersexualité de Tullia et contient forcément des scènes de sexe, quelquefois très « hard », voir brutales et qui correspondent à la psychologie des personnages et aux mœurs de l’époque. Au fur et à mesure de la rédaction des chapitres, j’ai voulu également situer ces personnages dans le contexte et les mœurs de la Rome impériale. Je remercie donc les lecteurs et lectrices qui ne viennent pas ici que pour les passages de sexe, mais qui partagent ce besoin de connaissance.
Les chapitres précédents de « Matrone et Domina, une patricienne hypersexuelle dans la Rome impériale » sont parus sur HDS depuis le 6 août 2021. Le chapitre Ier contient les références bibliographiques sur lesquels sont construits ces récits historiques fictifs.
Je précise que, pour les besoins de mon récit, j’ai fait le choix de reprendre la description des vices et des crimes de Messaline, telle qu’ils ressortent des ouvrages d’auteurs qui écrivent bien après les faits, comme le poète Juvénal (55-128), les historiens Tacite (58-120), Suétone (70-122) et Dion Cassius (155-235). Les textes où ces auteurs parlent de Messaline sont à charge. Même si, à l’évidence, Messaline n’avait pas froid aux yeux, il est probable qu’ils aient forcé le trait, reprenant à leur compte la haine de l’aristocratie sénatoriale envers le pouvoir impérial.
Les personnages évoqués dans ce récit ont existé, à part naturellement Tullia, sa servante et amante Lucia, l’eunuque Parsam et l’abominable Lurco. Ils ont été présentés dans les chapitres précédents.
***
RESUME DES CHAPITRES PRECEDENTS
Nous sommes en 48 de notre ère, sous le règne de l’empereur romain Claude. Le sénateur Marcus Tullius Longus a donné à sa fille Tullia, devenue une superbe jeune femme, la meilleure éducation.
Sa situation financière a contraint Marcus à accepter comme gendre Lucius Spurius Lurco, un homme vicieux, cruel et sans scrupule, qui ne cache pas sa préférence pour ses éphèbes et ses mignons. Mais il est immensément riche et il a la faveur de l’impératrice Messaline. Avec la naissance de Caius, qu’il reconnait comme son fils, Lurco a obtenu ce qu’il voulait, un héritier.
Tullia a été au centre d’une orgie dans le palais impérial, où elle a donné libre cours à son hypersexualité. Après une nuit d’amour dans les bras de Messaline, Tullia semble avoir définitivement écarté les menaces qui pesaient sur elle. Elle assume pleinement son hypersexualité auprès de son compagnon, Vettius Valens, médecin personnel de Messaline, qui, lui est candauliste.
La conduite de Tullia est d’autant plus objet de scandales qu’elle est étroitement associée à toutes ses frasques par l‘impératrice Messaline, qui a toutefois vivement réagi à la brève relation entre Tullia et l’empereur Claude, attiré par la beauté et l’érudition de la jeune patricienne.
***
Son instinct de médecin n’avait pas trompé Vettius Valens. Il a toujours été convaincu que la stérilité de Tullia, consécutive à son difficile et douloureux accouchement lors de la naissance de son fils Caius, n’était pas définitive. Il était le seul à y croire et cela semble relever du miracle bien plus que des soins qu’il a apportés à sa bien-aimée. Tullia a retrouvé ses menstruations et ses cycles.
Valens vit avec Tullia depuis que Lurco, vexé de ne pas avoir obtenu de Messaline la perte de son épouse, est parti pour sa villa de Baïes avec le petit Caius et la plupart de ses esclaves, dont Lucia, qui sert de nourrice à Caïus. Cela a créé un scandale retentissant car Tullia est ouvertement adultère, qui plus est dans la Domus de son mari. Elle s’expose donc aux sanctions les plus sévères de la législation d’Auguste contre les adultères. Pire encore, Valens, qui est candauliste, n’a pas hésité à partager sa compagne, y compris dans cette Domus des Spurii, avec quelques proches, comme le sénateur Virgilianus, l’ancien gladiateur Sabinus et, plus récemment, le garde du corps de Messaline, Decimus.
La réputation de Tullia dépasse désormais dans l’opprobre et le scandale celle d’une autre patricienne de l’époque de Jules César, la fameuse Clodia Metelli (95-45 avant notre ère), qui inspira à Catulle le personnage de Lesbia, qui a beaucoup marqué Tullia lors de ses lectures d’adolescente.
Valens veut forcer le destin et rendre inévitable le divorce entre Lurco et Tullia. Il s’ouvre de son projet à Tullia et à leur ami Parsam, l’eunuque arménien avec qui il partage l’amour de la jeune patricienne.
• Ma chérie, je suis le plus heureux des hommes que tu sois à nouveau fertile. Sais-tu ce que je veux ?
• La même chose que moi, mon amour : je veux un enfant de toi. Ce sera l’enfant de l’amour.
• Vous mesurez bien ce que ça implique ? souligne Parsam. Lurco étant absent de Rome, il sera clair cette fois qu’il n’est pas le père.
• C’est exactement ce que je veux : il demandera le divorce et nul ne pourra le lui refuser. Et ensuite, j’épouserai Tullia. Que je continuerai à partager avec toi, mon ami. Elle est ma femme, mais aussi la tienne. Mon seul regret est que, du fait de ta mutilation, tu ne pourras pas à ton tour faire un enfant à Tullia. L’enfant que nous aurons, ou plutôt les enfants, seront aussi les tiens, Parsam.
• Merci mon frère, j’ai longtemps été jaloux de toi. Je sais aujourd’hui que tu es l’homme dont Tullia a besoin. Ma seule crainte, c’est Messaline. Elle en veut beaucoup à Tullia, suite à sa relation avec Claude. Et Lurco a toujours été son âme damnée.
• Ne t’inquiète pas, j’ai moi aussi beaucoup d’influence sur Messaline. Personne ne touchera à notre femme.
Tullia s’approche et embrasse langoureusement Valens, puis Parsam :
• Alors, mes hommes, vous me le faites quand, cet enfant ?
Valens sourit devant l’impatience de la jeune femme.
• En tant que médecin, je vais surveiller de près les cycles de Tullia et nous choisirons la période la plus favorable, pour que Tullia soit enceinte dès que possible. Il y a toutefois des conditions, ma chérie.
• Lesquelles ? C’est d’avance oui car je suis en effet impatiente d’être libérée de ce porc de Lurco et de devenir ton épouse.
• Tu sais combien j’aime te voir jouir sous les assauts d’autres hommes. Pourtant, il faut que tu t’engages, tant que tu n’es pas enceinte, à ce que je sois désormais le seul à jouir en toi, de façon à ce que ma paternité ne fasse aucun doute.
• Tu sais ce que disait Julie, la fille d’Auguste, à ceux qui s’étonnaient que tous ses enfants ressemblaient à Agrippa ? Elle répondait : « je ne prends de passager que lorsque le navire est plein ! ».
• C’est une excellente maxime !
• Et moi, compte tenu de m’ont fait les Parthes, je serai privilégié, sourit Parsam
• Tu fais l’amour à notre femme à chaque fois que tu en as envie. Je le répète, elle est à toi autant qu’à moi. Et quand elle sera fécondée, elle pourra reprendre ses habitudes. Je la connais et n’ai pas l’intention de la priver de ses plaisirs.
***
Quelques jours après cette conversation, le trio se retrouve dans la grande chambre de Lurco. C’est ici, dans le lit du Dominus, que les trois amants vont mettre leur projet à exécution.
Les deux hommes ont fait tomber leur tunique et leur érection témoigne de leur excitation, y compris Parsam, l’eunuque spadonnes. Tullia est entre eux. Ils l’embrassent à tour de rôle, leurs mains parcourent ce corps qu’ils aiment tant
Aujourd’hui, Tullia est vêtue comme une matrone. Elle porte une stola d'une grande simplicité, composée de deux pièces de laine réunies par des fibules. Cette tunique est assez longue et descend jusqu'aux talons (tunica talaris). Cette stola est drapée autour des épaules, ramenée un peu au-dessus de la taille et un pan est porté sur l'avant-bras gauche. Parsam et Valens entreprennent de faire tomber cette stola.
Contrairement à ce qu’elle fait lorsqu’elle participe aux soirées de débauches de Messaline, Tullia porte des sous-vêtements, un simple rectangle cousu en tube et épinglé sur les épaules comme un chiton. En guise de soutien-gorge, elle porte sur la tunique, et non pas directement sur la peau, une écharpe roulée en un cordon long et partout de même épaisseur, serrée sous la poitrine, le fameux strophium ou fascia pectoralis.
Tullia a voulu apparaitre ainsi, pas pour donner du travail à ses hommes, mais parce qu’elle veut montrer qu’elle se comporte en matrone, qui remplit son devoir conjugal et de mère auprès de Vettius Valens, celui qu’elle considère comme son vrai mari.
Tullia est enfin nue et a une folle envie d’être prise. Les deux hommes, eux, d’un commun accord, veulent prendre tout leur temps. Ils ne sont pas comme les amants de passage. Ils ne baisent pas Tullia, ils lui font l’amour. Ils l’aiment. Leurs mains parcourent le corps de la jeune femme, leurs bouches la couvrent de baisers, leurs doigts fouillent sa vulve ouverte et humide. Et soudain, ils s’attardent sur son opulente poitrine, chacun s’occupant d’un sein, la magie de leur langue, de leurs lèvres faisant se dresser des tétons qui en deviennent douloureux, tellement Tullia est excitée. C’est un doux supplice qu’ils infligent à leur femme.
Tullia pense que le grand moment va enfin venir car elle n’en peut plus d’attendre et de désirer.
Mais Valens ne l’entend pas de cette oreille :
• Parsam, mon ami, c’est moi qui la féconderais, mais je veux te laisser l’honneur de son premier orgasme de la soirée. Lambit! fac ei cum lingua tua (« Lèche-la, fais la jouir avec ta langue »)
Tullia sait combien la langue de Parsam est diabolique. L’eunuque arménien aspire le clito, fouille les recoins de la chatte, ralentit quand il sent que Tullia va jouir.
La chatte de Tullia est trempée, son sexe a une odeur très forte, une odeur de femelle dans un état d’excitation profond. Son goût est âcre et salé. Parsam sent, lèche, suce encore le clito, l’aspire et, finalement, embrasse à pleine bouche cette chatte poisseuse et odorante.
Le plaisir de Tullia est presqu’une souffrance. Valens observe en connaisseur et voit les traits de sa chérie se déformer sous la lente et inexorable montée du plaisir.
• Oh Parsam, mon amour, n’arrête pas ! Vas-y. Fouille moi, bouffe-moi la chatte !!!! Ouiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii
Les gémissements de Tullia se transforment progressivement en cris de jouissance, son visage est rouge écarlate, on dirait qu’elle va agoniser.
Tullia pousse soudain un cri rauque et continu, qui semble venir du fond de son être. Elle expulse alors un véritable jet de son urètre, avec une puissance folle. Le jet est immédiatement suivi de deux autres aussi puissants. Elle expulse encore ainsi deux derniers petits jets. Elle continue à gémir encore quelques instants, prises de véritables spasmes, secouée en tous sens. On a l’impression qu’elle vient de se vider. Littéralement. Jamais elle n’avait connu une telle éjaculation féminine.
***
Valens est fasciné par ce à quoi il vient d’assister. Il ne veut laisser aucun répit à Tullia. C’est maintenant qu’il va définitivement faire d’elle sa femme, qu’ils vont concevoir cet enfant qu’ils désirent. C’est au tour de Parsam d’être le témoin du bonheur de la femme qu’il aime et du jeune médecin qui est devenu son ami et dont il se sent désormais si proche.
Tullia, ivre de son précédent orgasme, reste immobile, se laisse faire lorsque les lèvres de Valens remontent le long de son bras, puis dans son cou, avant de se poser en douceur sur sa bouche. Elle laisse également sa langue la pénétrer et jouer avec la sienne, danser, langoureusement enlacées, tandis que les mains de son homme caressent ses hanches et ses fesses.
Le sexe de Valens est tout contre sa chatte à la peau lisse. Il souffle fort à son oreille, comme un satyre excité à la vue d’une nymphe des bois se baignant dans un ruisseau à l’eau limpide. Il appuie contre son sexe, le frotte délicieusement. Il retient les mains de Tullia, l’écrase de tout son poids.
Valens introduit deux doigts dans la grotte onctueuse. Ils entrent sans aucune résistance. Sa bouche suce les tétons de la belle patricienne. Tantôt l’un, tantôt l’autre. Comme s’il avait voulu en extraire quelque substance divine. Tullia soupire d’extase, alors que Valens continue à souffler comme un mâle en rut devant sa femelle en chaleur.
Il fait glisser ses lèvres et sa langue sur la douce peau de sa fleur aux pétales entrouverts par le désir et l’envie de sentir son épieu de chair s’enfoncer au plus profond de ses entrailles. Il interrompt ses mouvements lorsqu’il sent que son plaisir devient trop intense. Il ne souhaite pas qu’elle jouisse tout de suite.
Gourmande, Tullia veut prendre Valens en bouche. Elle essaie de le faire rentrer le plus profond possible. Elle le suce avec tendresse. Sa langue le lèche avec gourmandise et l’homme soupire de plaisir, les yeux clos. Et de lui-même, il retient la boule de feu qui commence à gonfler dans son ventre pour réserver sa semence à sa petite chatte onctueuse. Il n’oublie pas ce qu’ils veulent : faire un enfant, l’enfant de l’amour.
Valens lui demande d’arrêter, même s’il regrette ses paroles, tellement cette bouche est bonne. Mais cela ne dure pas longtemps. Il trouve rapidement et sans peine le chemin menant à sa grotte d’amour. Elle est à nouveau inondée de douces sécrétions, signe de son désir.
Valens pénètre enfin Tullia et entame de lents va-et-vient. Chacun peut lire le plaisir de l’autre sur son visage, l’entendre à travers des soupirs et des gémissements étouffés.
Les hanches de Valens et de Tullia bougent en cadence dans d’amples mouvements. Son sexe s’enfonce profondément en elle et, à chaque coup de rein, elle pousse un petit cri de volupté. Lui, souffle encore plus fort. Leurs cœurs battent tellement fort qu’ils semblent être sur le point d’exploser. Alors, dans un même hurlement inhumain, leur plaisir est à son paroxysme et leurs orgasmes éclatent dans leurs corps fusionnés, une parfaite symbiose. En tremblant sous l’assaut de cette extraordinaire jouissance, Tullia s’écroule sur Valens. Les amants se laissent envahir par une douce torpeur.
***
Tullia et Valens n’ont pas besoin de parler. Ils savent, l’un et l’autre, que cet extraordinaire coït, que cette fusion entre deux êtres, a porté ses fruits.
Ce couple aux liens si forts connait leur particularité. En fait, ils sont trois et n’oublient pas Parsam qui a assisté avec intensité et bonheur au coït entre la femme qu’il aime et son ami Valens. Il s’approche du lit et échange un long et langoureux baiser avec Tullia. C’est celle-ci qui va faire en sorte que les relations au sein du trio conduisent à une fusion totale.
• Je vous aime, mes hommes. Embrassez-vous ! Je le veux !
Valens et Parsam se regardent, interloqués. Bien qu’eunuque, Parsam a toujours réussi à éviter les relations homosexuelles, à la différence de bien de ses congénères. Quant à Valens, il a été l’amant de Messaline et de bien des femmes, mais n’a jamais été tenté par ce qu’on appelle à Rome « l’amour grec ».
Comme l’écrit Paul Veyne dans « La société romaine » (Seuil, 1991) : « Rome n’a jamais opposé l’amour des femmes à celui des garçons ; elle a opposé l’activité à la passivité. Etre actif, c’est être un mâle, quel que soit le sexe du partenaire passif. »
Devant l’hésitation de ses amants, Tullia insiste. Ses yeux brillent. Elle veut que ses deux hommes deviennent amants. Ils semblent résister un instant à la volonté de la jeune patricienne. Celle-ci les pousse l’un vers l’autre. Leurs visages sont à quelques centimètres l’un de l’autre. Ils se regardent dans les yeux, le temps semble suspendu. Tullia, de chaque main, commence à masturber ses hommes.
Parsam prend timidement l’initiative : il dépose un chaste baiser sur les lèvres de Valens.
• Mieux que ça, intime Tullia
Les trois bouches se rapprochent, Tullia échangeant un long et chaud baiser d’abord avec Valens, puis avec Parsam. Elle pousse ensuite ses deux hommes l’un vers l’autre. Cette fois, sans qu’elle ait besoin de les forcer, Valens et Parsam s’embrassent longuement, alors que Tullia continue de les branler et de les caresser. La langue du jeune médecin prend possession de celle de l’eunuque arménien.
Un pas a été franchi, mais Tullia veut aller plus loin, parvenir à accomplir ce dont elle a rêvé.
• Parsam, mon chéri, viens m’aider à stimuler mon homme, NOTRE homme.
Tullia prend la main de Parsam et la pose sur la queue de Valens.
Parsam hésite encore. Tullia pose sa main sur la sienne, et, avec la main de Parsam, elle commence à masturber Valens. En connaisseuse, Tullia imprime le rythme, puis retire sa main. Parsam continue tout seul, fasciné de sentir l’érection de Valens. Celui-ci gémit de plaisir et prend à son tour l’initiative. Il pose sa main derrière la tête de l’Arménien et l’approche de son visage. Ses lèvres prennent possession de celles de Parsam et les deux hommes de Tullia s’embrassent longuement, ne se séparant que lorsqu’ils ont besoin de respirer. L’un et l’autre se soumettent à la volonté de leur femme, ils ont désormais envie de ce qu’elle veut et qui, pour l’un et l’autre, est une première.
Tullia est excitée comme elle ne l’a jamais été depuis qu’elle a découvert les exigences de sa libido. Ce qui se passe, elle y pense depuis des mois.
Tullia est ce jour-là particulièrement directive envers ses hommes. Elle enlève la main de Parsam du sexe de Valens. Elle échange avec Parsam un regard profond, plein de gratitude.
• Je t’aime, je vous aime ! Viens, Parsam. Regarde !
Tullia se met entre les jambes de Valens, sans cesser de regarder Parsam dans les yeux. Elle commence à sucer Valens. A la façon dont elle regarde Parsam, celui comprend ce que veut la jeune femme. Tullia s’interrompt, prend Parsam par la main, l’embrasse avec fougue, puis pousse sa tête vers la virilité de Valens.
• Sugere mea virga viri ! (Suce la queue de mon homme) C’est celle qui m’a fécondé !
Parsam n’a pas besoin d’être forcé. Il a, lui aussi, envie d’une totale communion avec Valens, avec qui il partage la même femme. Il ressent plus que de la reconnaissance, du désir, pour celui qui, avec lui, va tirer Tullia, la femme qu’ils aiment, des griffes de Messaline et de Lurco.
C’est sans hésiter que Parsam prend en bouche le sexe de Valens et commence à pratiquer ce qu’il pensait ne jamais faire, une fellation.
Tullia observe, fascinée par l’érotisme de la scène dont elle est témoin. Son bonheur serait complet si sa Lucia était avec eux. Son rêve serait qu’elle puisse être entourée des trois personnes qu’elle aime.
Valens renverse la tête en arrière. Lui non plus, hétéro pur et dur, n’aurait pu imaginer trouver du plaisir avec un homme. Il caresse délicatement la tête de Parsam, pour l’encourager. Il gémit.
• Ca te plait, mon chéri, dit Tullia en déposant un baiser sur les lèvres de Valens.
• Tu es diabolique, ma Tullia. Notre amant est particulièrement doué.
• Je ne veux pas que tu jouisses dans sa bouche, du moins pas maintenant. Je veux que tu le prennes.
Parsam a entendu et interrompt sa fellation, inquiet.
• Pas ça, Tullia, je t’en prie.
• Et pourquoi ? j’ai envie que tu sois à Valens, comme je le suis et comme je suis à toi. Tu as peur de devenir comme moi, « fututa » ? Tu sais, Lurco sodomisait Adonis, ça n’a pas empêché celui-ci d’être l’homme de Lucia, de me dépuceler et de me féconder. Et n’oublie pas ce qu’on disait de Jules César !
• Je sais : « César, le mari de toutes les femmes et la femme de tous les maris ». Non, ce n’est pas ça, ma Tullia, sinon je n’aurai pas accepté à l’instant d’être « fellatrix ». C’est seulement que je ne l’ai jamais fait et que Valens a été bien pourvu par la nature.
• Je n’y avais jamais pensé, mais Tullia m’a ouvert les yeux. Nous sommes amenés, tous les trois, à partager le même lit. J’ai envie de toi, Parsam. J’ai envie de ton cul.
***
Valens prend Parsam dans les bras et l’embrasse fougueusement.
• Je suis à toi, Valens. Pas seulement parce que notre Tullia le veut. Mais parce que j’en ai envie.
• Alors, Tullia va te préparer.
Parsam se met à quatre pattes sur le lit et reprend sa fellation sur son amant.
Tullia se place derrière Parsam. Elle prend soin, avec de l’eau et un tissu, de nettoyer soigneusement le fondement de l’eunuque arménien. Puis, sans hésiter, sa langue rose vient fouiller l’anus de Parsam. La bouche de celui-ci est investie par la verge de son amant, il ne peut s’empêcher de gémir sous le traitement que lui inflige sa maîtresse.
Tullia n’en n’était pas à sa première « feuille de rose ». Messaline le lui avait imposé et ça avait été une épreuve car l’Augusta Meretrix s’était auparavant faite sodomiser par son amant Mnester. Là c’était différent. Elle y met un soin tout particulier, il y prend plaisir, car elle le fait pour un homme qu’elle aime et pour le préparer à la pénétration de l’autre homme qu’elle aime.
Tullia a tout prévu, avec soins, car cela fait des mois qu’elle imagine cette scène, qui se réalise sous ses yeux. Elle a préparé des olisbos, de différentes tailles. Elle commence par verser généreusement de l’huile sur ses mains, car c’est d’abord un doigt, puis deux, qu’elle introduit dans le fondement de Parsam.
Aux gémissements de celui-ci, elle sait qu’elle a gagné et qu’elle peut aller plus loin. Un gode, puis un autre, plus gros, soigneusement lubrifiés, sodomisent Parsam. Tullia prend soin de ne pas faire jouir l’Arménien. Celui-ci a interrompu sa fellation. Il sait que Valens a une formidable érection et a envie de le prendre. Parsam tend son cul. Il attend la saillie du mâle.
Tullia donne le signal:
• Il est prêt. Baise-le, mon chéri. Parsam est désormais à moi et à toi!
Sans être un expert comme le sénateur Publius Suillius Rufus, Valens a de l’expérience dans le domaine, principalement quand il fut l’amant de Messaline. Et principalement avec Tullia. Il y va donc très progressivement, ce qui n’empêche pas Parsam d’exprimer sa douleur.
• Vas-y doucement, tu me fais mal ! Tu es gros, Valens !
• Et toi tu es très serré. Patience, tu vas aimer !
Tullia comprend qu’elle ne peut rester spectatrice et qu’elle doit apaiser Parsam. Elle le masturbe avant de le prendre en bouche, ce qui a pour effet de calmer Parsam.
Valens en profite pour une dernière poussée. Une fois bien au fond de son amant, il commence à le sodomiser doucement.
L’expression du visage de Parsam change, la douleur s’estompe, remplacée par autre chose, la lente montée du plaisir.
Comprenant qu’elle est parvenue à ses fins, Tullia recule pour pouvoir mieux observer les amants et se caresser, afin de jouir en même temps qu’eux. C’est synchronisé que le trio jouit, Valens se répandant dans l’intimité de Parsam.
Comme l’avait voulu Tullia, ses deux couples se sont transformés en un trio amoureux.
Quelques semaines après cette mémorable journée, l’absence de ses règles et les signes précurseurs confirment à Tullia qu’elle est bien enceinte de Vettius Valens.
Les trois amants sont comblés. Valens est le plus heureux des hommes, certain qu’il va pouvoir enfin obtenir que Tullia soit libre. Tullia est convaincue qu’elle a enfin trouvé le bonheur, entourée des deux hommes qu’elle aime. Parsam est heureux avec ses deux amours, mais, prudent de nature, il craint la réaction de Lurco et de Messaline.
(A suivre : 17 Tullia et Silius )
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4 avis des lecteurs et lectrices après lecture : Les auteurs apprécient les commentaires de leurs lecteurs
Les avis des lecteurs
@ Didier, scène de sexe mais aussi description en effet des moeurs de la société romaine. Comme l'explique bien dans ses ouvrages le regretté Paul Veyne, la distinction n'était pas tant entre hétérosexualité et bisexualité qu'entre "fututor" et "fututa", celui qui pénètre et celle (ou celui) qui est pénétré
Olga,
Quel paradoxe, l’homosexualité et la bisexualité masculine n’étant pas mon orientation sexuelle, et nullement attiré, de plus, par ce type de récit érotique habituellement, j’ai cependant bien apprécié la partie de ton récit concernant la relation entre Valens et Parsam, qui peut se résumer par l'expression "l’amour grec".
Qu’est ce qui pourrait expliquer cela ?
Surement par la manière et l’habileté dont tu l'as présentée dans ton scénario.
En effet, je trouve que ton propos bien positionné sur l’écrit de Paul Veyne dans « La société romaine », est fort bien approprié pour comprendre les mentalités et les usages de l’époque.
De plus, le fait que ce soit Tullia qui initie ses deux Hommes à "l’amour grec" est très habile et très bien pensé.
Tes écrits ne sont donc pas, pour ce qui me concerne, qu’une scène de sexe mais aussi une présentation culturelle des mœurs et de la sexualité de l’époque.
Bon travail.
Didier
Quel paradoxe, l’homosexualité et la bisexualité masculine n’étant pas mon orientation sexuelle, et nullement attiré, de plus, par ce type de récit érotique habituellement, j’ai cependant bien apprécié la partie de ton récit concernant la relation entre Valens et Parsam, qui peut se résumer par l'expression "l’amour grec".
Qu’est ce qui pourrait expliquer cela ?
Surement par la manière et l’habileté dont tu l'as présentée dans ton scénario.
En effet, je trouve que ton propos bien positionné sur l’écrit de Paul Veyne dans « La société romaine », est fort bien approprié pour comprendre les mentalités et les usages de l’époque.
De plus, le fait que ce soit Tullia qui initie ses deux Hommes à "l’amour grec" est très habile et très bien pensé.
Tes écrits ne sont donc pas, pour ce qui me concerne, qu’une scène de sexe mais aussi une présentation culturelle des mœurs et de la sexualité de l’époque.
Bon travail.
Didier
@ Didier, notre héroïne est en effet à la croisée des chemins!
Disgraciée par Messaline, suite à sa relation avec l’empereur Claude, mais miraculée en redevenant fertile, notre belle héroïne, à la réputation sulfureuse, se consacre désormais exclusivement à ses deux amours Valens et Parsam.
Valens dévoile aux deux son grand projet pour pouvoir sauver et épouser notre belle matrone.
Il est persuadé, qu’en faisant un enfant illégitime à sa bien-aimée et malgré le scandale que cela engendrait, il réussira à obtenir de Lurco le divorce qu’il espère tant.
Tullia, conquise par l’idée de lui faire un enfant, ne peut que d’adhérer sans aucune retenue.
Notre belle héroïne retrouve le bonheur, et se lance dans un trio endiablé pour la grande joie de Valens et Parsam, anciens rivaux, mais désormais amis et surtout complices pour donner un maximum de plaisir à notre belle matrone.
Dans un premier temps, sous le regard d’un Parsam ravi, Valens féconde une Tullia plus qu’enthousiaste.
Dans un second temps, et malgré quelques réticences initiales, Valens et Parsam deviennent amants.
En effet, sous la conduite d’une Tullia excitée et déterminée à assouvir un fantasme, Valens pratique l’amour grec avec Parsam.
Sachant Tullia désormais enceinte, le couple nage dans un bonheur total.
Parsam, pressentant déjà une réaction, de la part de Lurco voire de Messaline, autre que celle espérée, est toutefois plus mesuré dans sa joie.
Comme le titre « Le bonheur pour Tullia ? » l'indique, cet instant de bonheur n’est-il pas illusoire?
Tullia ne risque-t-elle pas, malgré tout cela, de subir les foudres d’une Messaline rancunière?
Et surtout qu'en est-il du projet de Parsam de faire chuter Mesalline?
Se met-il en place? Aura-t-il une incidence dans un avenir proche sur Tullia?
Didier
Valens dévoile aux deux son grand projet pour pouvoir sauver et épouser notre belle matrone.
Il est persuadé, qu’en faisant un enfant illégitime à sa bien-aimée et malgré le scandale que cela engendrait, il réussira à obtenir de Lurco le divorce qu’il espère tant.
Tullia, conquise par l’idée de lui faire un enfant, ne peut que d’adhérer sans aucune retenue.
Notre belle héroïne retrouve le bonheur, et se lance dans un trio endiablé pour la grande joie de Valens et Parsam, anciens rivaux, mais désormais amis et surtout complices pour donner un maximum de plaisir à notre belle matrone.
Dans un premier temps, sous le regard d’un Parsam ravi, Valens féconde une Tullia plus qu’enthousiaste.
Dans un second temps, et malgré quelques réticences initiales, Valens et Parsam deviennent amants.
En effet, sous la conduite d’une Tullia excitée et déterminée à assouvir un fantasme, Valens pratique l’amour grec avec Parsam.
Sachant Tullia désormais enceinte, le couple nage dans un bonheur total.
Parsam, pressentant déjà une réaction, de la part de Lurco voire de Messaline, autre que celle espérée, est toutefois plus mesuré dans sa joie.
Comme le titre « Le bonheur pour Tullia ? » l'indique, cet instant de bonheur n’est-il pas illusoire?
Tullia ne risque-t-elle pas, malgré tout cela, de subir les foudres d’une Messaline rancunière?
Et surtout qu'en est-il du projet de Parsam de faire chuter Mesalline?
Se met-il en place? Aura-t-il une incidence dans un avenir proche sur Tullia?
Didier