« Moi, Julien… » SAISON 3 EPISODE 1 : Retour vers le futur, ma première fois homo
Récit érotique écrit par Castor99 [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 27-02-2019 dans la catégorie Entre-nous, les hommes
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« Moi, Julien… » SAISON 3 EPISODE 1 : Retour vers le futur, ma première fois homo
Résumé du dernier épisode : Pour la première fois, Marion et Simon, mes deux amours, se rencontrent au restaurant. Au dessert, ils me persuadent de leur raconter ma première fois avec homme.
« Nous étions en 1991, heu…, non plutôt début 1992. A Paris. Il devait être 4H du mat. Dans un petit studio, je m’étais endormi dans un canapé après une soirée en boite. A la radio je me souviens qu’on entendait la chanson Umbelievable d’EMF.
Mais attendez, avant d’aller plus loin il faut que je remonte un peu plus dans le temps pour que vous compreniez mieux le contexte. On était en septembre 1991 et j’avais 18 ans et le bac C en poche. J’avais quitté pour la première fois le cocon familial de province pour entamer ma prépa dans un lycée privé renommé de région parisienne. A l’époque j’étais un garçon plutôt normal, assez sportif et le matheux de la famille. Bref, rien d’extraordinaire.
Avec les filles j’étais un vrai timide. J’ai attendu mes 17 ans pour embrasser pour la première fois une fille. Elle s’appelait Astrid et elle était dans ma classe de 1ère. Elle était brune, très jolie et douce, longiligne avec des hanches fines et des seins menus. C’est aussi avec elle que j’ai été eu ma première fois.
D’ailleurs je m’en rappelle comme si c’était hier. Nous étions à une soirée chez une vague connaissance. C’était au début du mois de mai et les nuits étaient encore fraiches. Sous une tente installée dans le jardin, on s’est « déniaisé » mutuellement, très maladroitement, enfin surtout moi. J’ai été incapable de trouver l’entrée de son sexe. Allongée sur le dos, c’est elle qui avait pris ma queue dans sa main et l’avait conduite jusqu’à l’entrée de son vagin. Cela n’avait pas duré très longtemps, quelques va et vient et hop j’ai joui piteusement. On s’est quitté quelques temps après je crois au moment des vacances.
Donc à cette rentrée 1991, j’étais surtout attiré par les filles et même s’il n’y en avait pas beaucoup en prépa, j’essayais de les draguer mais mon dieu qu’est-ce que j’étais maladroit. Et puis pas un seul instant je n’avais imaginé alors avoir des relations avec des hommes.
Enfin, pour être totalement honnête avec vous deux, ce n’était pas tout à fait vrai. Comme beaucoup d’ado, j’ai eu ma période « concours de branlettes » avec un cousin de mon âge. Je me souviens. C’était l’été de mes 14 ans, à l’âge où nos hormones nous submergent. Mon cousin passait l’été chez nous. Il faisait lourd et chaud et chaque après-midi nous prétextions qu’il faisait trop chaud pour aller nous reposer dans notre chambre commune, volets fermés et dans la pénombre. On avait commencé plutôt chastement, en profitant d’avoir trouvé un playboy dans la chambre de l’un de mes grands frères, pour se masturber l’un à côté de l’autre, cachés par nos draps et sans trop se montrer.
Et puis, jour après jour, on n’avait plus besoin du playboy pour être excités et on s’enhardissait. D’abord en se montrant nos sexes, puis en se rapprochant, nos deux corps collés l’un contre l’autre. Et puis un jour j’ai osé poser ma main sur son sexe et je l’ai doucement masturbé. Il s’est laissé faire.
Je me souviens que sa queue était toute petite, moins de 10 cm de long et très fine. De son petit gland sortait une quantité phénoménale de liquide séminale. A côté de la sienne, ma queue me paraissait énorme, ce qui bien évidemment flattait mon égo.
Bref, je jouais avec sa petite bite, la branlant doucement, la décalottant un peu, souvent jusqu’à ce qu’il jouisse sur son ventre presque imberbe. Il prenait également ma queue dans sa main et me branlait avec application, mais avec sans doute moins d’envie que moi, plus par politesse finalement pour me rendre la pareille. J’étais plutôt dominant dans ce « couple improvisé ». Parfois je me finissais en me branlant sur lui alors qu’il était allongé sur le dos, et je jouissais en longues saccades qui venait rejoindre son sperme sur son ventre. Une fois même, mon jet fut tellement fort qu’il a atterri sur son visage.
J’ai voulu aller plus loin dans la découverte et un après-midi j’ai approché ma tête de son sexe. La première fois il a refusé tout de go et nous en étions resté là. Mais le soir même je retentais ma chance et cette fois ci il ne bougea pas, me laissant descendre ma bouche vers sa queue toute raide. Je goutais d’abord son gland du bout des lèvres, le liquide séminal venant imprégner mes lèvres et ma langue. Puis je la pris en bouche, m’appliquant du mieux possible. Comme elle n’était pas très grosse, je pouvais la prendre en entier et aux soupirs de mon cousin, il y semblait prendre du plaisir.
Je l’ai entendu murmurer entre deux soupirs « Tu vas quand même pas avaler ? ». J’ai répondu par réflexe « Mais non bien entendu ! » alors qu’en réalité j’en mourrais d’envie. Peut-être même que lui aussi il voulait en fait que je le fasse, je ne le saurais jamais.
Lors de notre dernière fois avant qu’il ne reparte chez lui, il était allongé sur le dos et moi au-dessus, j’avais mis ma bite sous ses couilles et je mimais l’acte sexuelle entre ses fesses. Progressivement mon sexe est venu s’insinuer contre sa rosette mais je ne m’en rendais pas bien compte. Je continuais à avancer un peu. Ses yeux me fixaient, sa bouche entrouverte, son souffle coupé. Ce n’est que lorsqu’il m’a dit que ça lui faisait mal que j’ai réalisé que mon gland était rentré. Je me suis retiré prestement, m’excusant platement. Bien entendu, à cet âge-là, et avant l’ère d’internet, on n’avait aucune expérience et aucun moyen de se renseigner sur l’importance de la lubrification.
Avec mon cousin, on n’a jamais reparlé de cet été et depuis quelques années je l’ai totalement perdu de vue. Et puis j’ai consciencieusement enfoui dans ma mémoire ce mois d’août 1987. Ce n’est qu’en 1991 que je m’en suis finalement souvenu. »
La serveuse est venue interrompre mon monologue. Elle nous a demandé si on voulait du café. J’ai interrogé du regard Marion et Simon en face de moi, ils étaient silencieux et hypnotisés par ce que je disais. J’ai reposé mon regard sur la serveuse pour lui demander trois cafés et je l’ai raccompagné du regard vers le bar. J’ai regardé ma crème brulée que j’avais mangé sans même m’en rendre compte et j’ai repris mon récit.
« Donc à la rentrée 1991, la semaine j’étais en internat. Cours, boulot et dodo. Rythme effréné. J’étais en week-end le samedi à 18H00. J’avais ensuite 24 heures pour souffler un peu et penser à autre chose. Mon grand frère à l’époque habitait à Paris et généralement j’atterrissais dans son appartement pour décompresser. Il travaillait dans le milieu culturel et souvent il n’était pas là le samedi soir. En contrepartie, c’était un peu l’appartement du bonheur, ouvert à tous les amis et il y avait souvent du passage.
L’un de ses amis s’appelait Benoit. Il avait l’âge de mon frère, soit 26 ans à l’époque. Bien plus grand que moi, mince, châtain, une belle gueule, séducteur, look plutôt bcbg et viril, je savais qu’il était homo. Il m’emmenait souvent en virée nocturne dans les endroits à la mode, des Bains au Queen en passant par des raves et quelques soirées mémorables à la piscine Deligny.
J’imaginais bien qu’il avait quelques vues sur moi mais jusqu’à présent il n’avait jamais rien tenté et était très respectueux. Cela m’amusait de le voir essayer de me draguer. Sans oser me l’avouer réellement, et petit à petit, j’ai commencé à avoir très envie d’essayer mais peur aussi et en tout cas pas prêt à faire le premier pas. Je me masturbais souvent la semaine sous la douche ou dans mon lit en y pensant.
Je croisais aussi parfois des amants de Benoit. Et en janvier 1192, il était avec François qui, le monde étant petit, avait mon âge et était allé dans le même collège que moi dans ma ville d’origine. François était tout aussi mignon que Benoit. Lui aussi faisait ses études à Paris et son studio était à deux rues de celui de mon frère.
Un samedi soir de fin janvier, nous sommes donc partis tous les trois faire la tournée des grands ducs : des bars, une ou deux soirées pour finir dans une boite gay qui existait alors Porte Maillot. L’alcool et les années passées n’aidant pas, je n’en garde pas un souvenir très détaillé de ces premières heures.
Par contre, je me souviens très bien de ce qu’il s’est passé une fois rentrés dans le studio de François. Il devait être dans les 3 heures du matin et j’avais l’esprit passablement embrumé. J’avais fini allongé dans un petit canapé, lumière tamisée, à somnoler en écoutant en fond sonore la radio et les deux compères bavarder sur le lit juste en face.
Sur la radio je me souviens qu’on entendait « Umbelievable » d’EMF.
C’est sans doute la fin des bavardages qui m’a réveillé. J’ai ouvert un œil interrogatif pour découvrir Benoit et François en train de s’embrasser à pleine de bouche. Apparemment ma présence ne les gênait pas et j’essayais de rester le plus discret possible pour pouvoir continuer à les regarder. Leurs caresses étaient de plus en plus appuyées, ciblées. François avait déboutonné le jean de Benoit et avait rentré sa main dans le caleçon. Ils étaient beaux tous les deux et je dois vous avouer que mon corps ne restait pas insensible à ce spectacle.
J’ai vite compris que je n’étais pas très crédible à faire semblant de dormir lorsque les deux se sont tournés vers moi. Benoit a chuchoté quelque chose à l’oreille de François, ils se sont souri et ont rampé vers le canapé. Ça y’est, le moment était arrivé. J’étais tétanisé et mon cœur battait la chamade.
La radio venait de passer sur Finally de Cece Peniston.
Je n’ai pas osé bouger jusqu’à ce que la bouche de François vienne se plaquer sur ma bouche. Sans que j’y réfléchisse, j’ai entrouvert mes lèvres pour laisser passer sa langue et nous sommes partis dans un baiser endiablé. Moment magique.
Benoit nous a rejoints pour partager un baiser à trois. Je m’abandonnais complètement à eux. J’avais tant de choses à découvrir maintenant et plus aucun doute sur mes envies. Il n’a pas fallu longtemps avant de me faire déshabiller, les deux se disputant mon sexe, la bouche de l’un alternant avec celle de l’autre, leurs mains ne restant pas inactives sur le reste de mon corps.
Le haut-parleur chantait maintenant Justify My Love de Madonna.
J’avais envie de passer à l’action, de reprendre l’initiative. C’est François que j’ai choisi mais cela aurait pu être Benoit, c’était pareil. Je me suis attaqué à son pantalon comme un mort de faim pour me retrouver devant son caleçon qui cachait difficilement son érection. Les mains en peu tremblantes, j’ai descendu ce dernier rempart pour voir apparaître l’objet de tous mes désirs, son sexe bandé joliment dessiné, pas trop gros ni trop petit, son prépuce recouvrant encore son gland qui était plus fin que le mien. Je l’ai d’abord touché du bout des doigts puis plus franchement. C’était chaud et doux. Et j’ai approché mon visage pour le gouter, au début timidement avec ma langue pour ensuite l’emboucher le plus profondément possible. Je retrouvais alors la sensation de mes 14 ans, cette colonne de chair qui allaient et venaient entre mes lèvres, que j’aspirais du mieux possible, ses couilles que je caressais, ma main serrant fort la base de sa hampe. J’imagine que François devait être indulgent sur ma technique balbutiante. En tout cas, ses caresses dans mes cheveux m’encourageaient à continuer.
La suite ne fût que partage à trois des sens, mélange des corps dénudés, jeux de langues et de mains. Jamais à un moment l’un n’avait été laissé de côté, ou alors n’était-ce que pour souffler un peu ou admirer les deux autres. J’avais pu gouter au sexe de Benoit, incontestablement le mieux pourvu de nous trois. Son sexe était long et épais. Il était circoncis, contrairement à François et à moi, ce qui m’a au départ un peu dérouté ne sachant comment m’y prendre pour le branler. Je l’ai embouché avec la même envie et la même urgence que la bite de François, me délectant de cette longue tige, essayant de la prendre le plus profondément possible. Les deux m’ont bien évidemment sucé, parfois à tour de rôle, parfois ensemble, l’un s’occupant de mon gland, l’autre de mes couilles.
Nous écoutions maintenant Misterious ways d’U2 sortir du haut-parleur.
Benoit étant plus expérimenté que François et moi, il nous avait progressivement amené à des jeux plus poussés. Par exemple je me souviens très bien du moment où Benoit nous avait progressivement doigtés, François et moi étant allongés sur le dos l’un contre l’autre les genoux relevés à nous masturber mutuellement. C’était pour moi une première initiation alors que François était passif selon les indiscrétions que Benoit avait pu me faire avant. Sentir son doigt humide de salive s’immiscer en moi, m’ouvrir petit à petit, titiller ma prostate m’avait amené à un niveau d’excitation intenable.
C’est Benoit, en initiateur attentionné, imaginatif et patient qu’il était, qui menait le bal. Il a fait mettre François en levrette et a pris ma bite dans sa main pour la poser sur la rondelle ouverte de François. Et doucement, sur l’impulsion de la main de Benoit, j’ai vu comme dans un rêve mon sexe se faire avaler petit à petit. C’était serré et si délicieux.
A peine avais-je commencé à bouger que je sentis Benoit se placer derrière moi. Dans la même soirée passer d’un doigt dans mon cul à la queue de Benoit, jamais je ne l’aurais imaginé ou alors j’aurais pris la poudre d’escampette de peur d’avoir mal. Pourtant, sans même que je m’en rende compte, j’ai senti son sexe se frayer un passage et forcer mon trou. Je me sentais profondément pénétré, écartelé même. Et si je n’ai pas souvenir d’avoir eu mal, je n’ai pas non plus souvenir d’avoir ressenti du plaisir. Je pense avec le recul que je n’étais pas prêt psychologiquement à accepter ce plaisir, à lâcher prise surtout.
A la radio Prince chantait Cream.
Au bout d’un moment j’ai demandé à Benoit de sortir de moi pour me concentrer sur François et ses fesses ouvertes devant moi. J’ai continué à le baiser profondément y prenant un plaisir non dissimulé. Mes mains bien calées sur ses hanches, j’alternais entre va et vient rapide et lent hypnotisé par le spectacle de mon sexe entrant et sortant de son trou bien ouvert. Je sentais le point de non-retour arriver à grand pas et je me retirais juste avant. François s’est alors allongé sur le dos et se branlait devant nous. Benoit et moi faisions de même au-dessus de lui et c’est dans un concert de gémissements que nous avions joui tous les trois sur son torse.
La radio enchaina sur Lenny Kravitz et son It ain’t over til it’s over.
Je me suis retrouvé allongé sur le lit, à côté des deux autres, mon cœur se calmant petit à petit. Je venais de me faire dépuceler, dans tous les sens du terme. Et j’avais aimé ça. Je pense que j’ai mis plusieurs jours à réaliser ce qu’il venait de se passer. Cela impliquait tellement de choses, tellement de questions, tellement de conséquences sur ma vie à venir. »
Je suis revenu à la réalité d’un seul coup, j’ai parcouru du regard la salle du restaurant qui s’était vidée entre temps. Marion et Simon me souriaient tendrement tous les deux. Sans se concerter, ils ont brisé le silence par un « waouh » qui a dédramatisé l’instant. Ils m’ont remercié tous les deux pour mon honnêteté et pour avoir eu le courage de m’ouvrir ainsi à eux. Je leur ai répondu que c’était la première fois que je racontais cela, que j’avais confiance en eux et que je me sentais bien et libéré. Il avait fallu se séparer sur le trottoir. J’ai serré très fort Marion dans mes bras, puis Simon. Et je suis parti rapidement pour ne pas trop regretter de ne pouvoir rester avec eux.
« Nous étions en 1991, heu…, non plutôt début 1992. A Paris. Il devait être 4H du mat. Dans un petit studio, je m’étais endormi dans un canapé après une soirée en boite. A la radio je me souviens qu’on entendait la chanson Umbelievable d’EMF.
Mais attendez, avant d’aller plus loin il faut que je remonte un peu plus dans le temps pour que vous compreniez mieux le contexte. On était en septembre 1991 et j’avais 18 ans et le bac C en poche. J’avais quitté pour la première fois le cocon familial de province pour entamer ma prépa dans un lycée privé renommé de région parisienne. A l’époque j’étais un garçon plutôt normal, assez sportif et le matheux de la famille. Bref, rien d’extraordinaire.
Avec les filles j’étais un vrai timide. J’ai attendu mes 17 ans pour embrasser pour la première fois une fille. Elle s’appelait Astrid et elle était dans ma classe de 1ère. Elle était brune, très jolie et douce, longiligne avec des hanches fines et des seins menus. C’est aussi avec elle que j’ai été eu ma première fois.
D’ailleurs je m’en rappelle comme si c’était hier. Nous étions à une soirée chez une vague connaissance. C’était au début du mois de mai et les nuits étaient encore fraiches. Sous une tente installée dans le jardin, on s’est « déniaisé » mutuellement, très maladroitement, enfin surtout moi. J’ai été incapable de trouver l’entrée de son sexe. Allongée sur le dos, c’est elle qui avait pris ma queue dans sa main et l’avait conduite jusqu’à l’entrée de son vagin. Cela n’avait pas duré très longtemps, quelques va et vient et hop j’ai joui piteusement. On s’est quitté quelques temps après je crois au moment des vacances.
Donc à cette rentrée 1991, j’étais surtout attiré par les filles et même s’il n’y en avait pas beaucoup en prépa, j’essayais de les draguer mais mon dieu qu’est-ce que j’étais maladroit. Et puis pas un seul instant je n’avais imaginé alors avoir des relations avec des hommes.
Enfin, pour être totalement honnête avec vous deux, ce n’était pas tout à fait vrai. Comme beaucoup d’ado, j’ai eu ma période « concours de branlettes » avec un cousin de mon âge. Je me souviens. C’était l’été de mes 14 ans, à l’âge où nos hormones nous submergent. Mon cousin passait l’été chez nous. Il faisait lourd et chaud et chaque après-midi nous prétextions qu’il faisait trop chaud pour aller nous reposer dans notre chambre commune, volets fermés et dans la pénombre. On avait commencé plutôt chastement, en profitant d’avoir trouvé un playboy dans la chambre de l’un de mes grands frères, pour se masturber l’un à côté de l’autre, cachés par nos draps et sans trop se montrer.
Et puis, jour après jour, on n’avait plus besoin du playboy pour être excités et on s’enhardissait. D’abord en se montrant nos sexes, puis en se rapprochant, nos deux corps collés l’un contre l’autre. Et puis un jour j’ai osé poser ma main sur son sexe et je l’ai doucement masturbé. Il s’est laissé faire.
Je me souviens que sa queue était toute petite, moins de 10 cm de long et très fine. De son petit gland sortait une quantité phénoménale de liquide séminale. A côté de la sienne, ma queue me paraissait énorme, ce qui bien évidemment flattait mon égo.
Bref, je jouais avec sa petite bite, la branlant doucement, la décalottant un peu, souvent jusqu’à ce qu’il jouisse sur son ventre presque imberbe. Il prenait également ma queue dans sa main et me branlait avec application, mais avec sans doute moins d’envie que moi, plus par politesse finalement pour me rendre la pareille. J’étais plutôt dominant dans ce « couple improvisé ». Parfois je me finissais en me branlant sur lui alors qu’il était allongé sur le dos, et je jouissais en longues saccades qui venait rejoindre son sperme sur son ventre. Une fois même, mon jet fut tellement fort qu’il a atterri sur son visage.
J’ai voulu aller plus loin dans la découverte et un après-midi j’ai approché ma tête de son sexe. La première fois il a refusé tout de go et nous en étions resté là. Mais le soir même je retentais ma chance et cette fois ci il ne bougea pas, me laissant descendre ma bouche vers sa queue toute raide. Je goutais d’abord son gland du bout des lèvres, le liquide séminal venant imprégner mes lèvres et ma langue. Puis je la pris en bouche, m’appliquant du mieux possible. Comme elle n’était pas très grosse, je pouvais la prendre en entier et aux soupirs de mon cousin, il y semblait prendre du plaisir.
Je l’ai entendu murmurer entre deux soupirs « Tu vas quand même pas avaler ? ». J’ai répondu par réflexe « Mais non bien entendu ! » alors qu’en réalité j’en mourrais d’envie. Peut-être même que lui aussi il voulait en fait que je le fasse, je ne le saurais jamais.
Lors de notre dernière fois avant qu’il ne reparte chez lui, il était allongé sur le dos et moi au-dessus, j’avais mis ma bite sous ses couilles et je mimais l’acte sexuelle entre ses fesses. Progressivement mon sexe est venu s’insinuer contre sa rosette mais je ne m’en rendais pas bien compte. Je continuais à avancer un peu. Ses yeux me fixaient, sa bouche entrouverte, son souffle coupé. Ce n’est que lorsqu’il m’a dit que ça lui faisait mal que j’ai réalisé que mon gland était rentré. Je me suis retiré prestement, m’excusant platement. Bien entendu, à cet âge-là, et avant l’ère d’internet, on n’avait aucune expérience et aucun moyen de se renseigner sur l’importance de la lubrification.
Avec mon cousin, on n’a jamais reparlé de cet été et depuis quelques années je l’ai totalement perdu de vue. Et puis j’ai consciencieusement enfoui dans ma mémoire ce mois d’août 1987. Ce n’est qu’en 1991 que je m’en suis finalement souvenu. »
La serveuse est venue interrompre mon monologue. Elle nous a demandé si on voulait du café. J’ai interrogé du regard Marion et Simon en face de moi, ils étaient silencieux et hypnotisés par ce que je disais. J’ai reposé mon regard sur la serveuse pour lui demander trois cafés et je l’ai raccompagné du regard vers le bar. J’ai regardé ma crème brulée que j’avais mangé sans même m’en rendre compte et j’ai repris mon récit.
« Donc à la rentrée 1991, la semaine j’étais en internat. Cours, boulot et dodo. Rythme effréné. J’étais en week-end le samedi à 18H00. J’avais ensuite 24 heures pour souffler un peu et penser à autre chose. Mon grand frère à l’époque habitait à Paris et généralement j’atterrissais dans son appartement pour décompresser. Il travaillait dans le milieu culturel et souvent il n’était pas là le samedi soir. En contrepartie, c’était un peu l’appartement du bonheur, ouvert à tous les amis et il y avait souvent du passage.
L’un de ses amis s’appelait Benoit. Il avait l’âge de mon frère, soit 26 ans à l’époque. Bien plus grand que moi, mince, châtain, une belle gueule, séducteur, look plutôt bcbg et viril, je savais qu’il était homo. Il m’emmenait souvent en virée nocturne dans les endroits à la mode, des Bains au Queen en passant par des raves et quelques soirées mémorables à la piscine Deligny.
J’imaginais bien qu’il avait quelques vues sur moi mais jusqu’à présent il n’avait jamais rien tenté et était très respectueux. Cela m’amusait de le voir essayer de me draguer. Sans oser me l’avouer réellement, et petit à petit, j’ai commencé à avoir très envie d’essayer mais peur aussi et en tout cas pas prêt à faire le premier pas. Je me masturbais souvent la semaine sous la douche ou dans mon lit en y pensant.
Je croisais aussi parfois des amants de Benoit. Et en janvier 1192, il était avec François qui, le monde étant petit, avait mon âge et était allé dans le même collège que moi dans ma ville d’origine. François était tout aussi mignon que Benoit. Lui aussi faisait ses études à Paris et son studio était à deux rues de celui de mon frère.
Un samedi soir de fin janvier, nous sommes donc partis tous les trois faire la tournée des grands ducs : des bars, une ou deux soirées pour finir dans une boite gay qui existait alors Porte Maillot. L’alcool et les années passées n’aidant pas, je n’en garde pas un souvenir très détaillé de ces premières heures.
Par contre, je me souviens très bien de ce qu’il s’est passé une fois rentrés dans le studio de François. Il devait être dans les 3 heures du matin et j’avais l’esprit passablement embrumé. J’avais fini allongé dans un petit canapé, lumière tamisée, à somnoler en écoutant en fond sonore la radio et les deux compères bavarder sur le lit juste en face.
Sur la radio je me souviens qu’on entendait « Umbelievable » d’EMF.
C’est sans doute la fin des bavardages qui m’a réveillé. J’ai ouvert un œil interrogatif pour découvrir Benoit et François en train de s’embrasser à pleine de bouche. Apparemment ma présence ne les gênait pas et j’essayais de rester le plus discret possible pour pouvoir continuer à les regarder. Leurs caresses étaient de plus en plus appuyées, ciblées. François avait déboutonné le jean de Benoit et avait rentré sa main dans le caleçon. Ils étaient beaux tous les deux et je dois vous avouer que mon corps ne restait pas insensible à ce spectacle.
J’ai vite compris que je n’étais pas très crédible à faire semblant de dormir lorsque les deux se sont tournés vers moi. Benoit a chuchoté quelque chose à l’oreille de François, ils se sont souri et ont rampé vers le canapé. Ça y’est, le moment était arrivé. J’étais tétanisé et mon cœur battait la chamade.
La radio venait de passer sur Finally de Cece Peniston.
Je n’ai pas osé bouger jusqu’à ce que la bouche de François vienne se plaquer sur ma bouche. Sans que j’y réfléchisse, j’ai entrouvert mes lèvres pour laisser passer sa langue et nous sommes partis dans un baiser endiablé. Moment magique.
Benoit nous a rejoints pour partager un baiser à trois. Je m’abandonnais complètement à eux. J’avais tant de choses à découvrir maintenant et plus aucun doute sur mes envies. Il n’a pas fallu longtemps avant de me faire déshabiller, les deux se disputant mon sexe, la bouche de l’un alternant avec celle de l’autre, leurs mains ne restant pas inactives sur le reste de mon corps.
Le haut-parleur chantait maintenant Justify My Love de Madonna.
J’avais envie de passer à l’action, de reprendre l’initiative. C’est François que j’ai choisi mais cela aurait pu être Benoit, c’était pareil. Je me suis attaqué à son pantalon comme un mort de faim pour me retrouver devant son caleçon qui cachait difficilement son érection. Les mains en peu tremblantes, j’ai descendu ce dernier rempart pour voir apparaître l’objet de tous mes désirs, son sexe bandé joliment dessiné, pas trop gros ni trop petit, son prépuce recouvrant encore son gland qui était plus fin que le mien. Je l’ai d’abord touché du bout des doigts puis plus franchement. C’était chaud et doux. Et j’ai approché mon visage pour le gouter, au début timidement avec ma langue pour ensuite l’emboucher le plus profondément possible. Je retrouvais alors la sensation de mes 14 ans, cette colonne de chair qui allaient et venaient entre mes lèvres, que j’aspirais du mieux possible, ses couilles que je caressais, ma main serrant fort la base de sa hampe. J’imagine que François devait être indulgent sur ma technique balbutiante. En tout cas, ses caresses dans mes cheveux m’encourageaient à continuer.
La suite ne fût que partage à trois des sens, mélange des corps dénudés, jeux de langues et de mains. Jamais à un moment l’un n’avait été laissé de côté, ou alors n’était-ce que pour souffler un peu ou admirer les deux autres. J’avais pu gouter au sexe de Benoit, incontestablement le mieux pourvu de nous trois. Son sexe était long et épais. Il était circoncis, contrairement à François et à moi, ce qui m’a au départ un peu dérouté ne sachant comment m’y prendre pour le branler. Je l’ai embouché avec la même envie et la même urgence que la bite de François, me délectant de cette longue tige, essayant de la prendre le plus profondément possible. Les deux m’ont bien évidemment sucé, parfois à tour de rôle, parfois ensemble, l’un s’occupant de mon gland, l’autre de mes couilles.
Nous écoutions maintenant Misterious ways d’U2 sortir du haut-parleur.
Benoit étant plus expérimenté que François et moi, il nous avait progressivement amené à des jeux plus poussés. Par exemple je me souviens très bien du moment où Benoit nous avait progressivement doigtés, François et moi étant allongés sur le dos l’un contre l’autre les genoux relevés à nous masturber mutuellement. C’était pour moi une première initiation alors que François était passif selon les indiscrétions que Benoit avait pu me faire avant. Sentir son doigt humide de salive s’immiscer en moi, m’ouvrir petit à petit, titiller ma prostate m’avait amené à un niveau d’excitation intenable.
C’est Benoit, en initiateur attentionné, imaginatif et patient qu’il était, qui menait le bal. Il a fait mettre François en levrette et a pris ma bite dans sa main pour la poser sur la rondelle ouverte de François. Et doucement, sur l’impulsion de la main de Benoit, j’ai vu comme dans un rêve mon sexe se faire avaler petit à petit. C’était serré et si délicieux.
A peine avais-je commencé à bouger que je sentis Benoit se placer derrière moi. Dans la même soirée passer d’un doigt dans mon cul à la queue de Benoit, jamais je ne l’aurais imaginé ou alors j’aurais pris la poudre d’escampette de peur d’avoir mal. Pourtant, sans même que je m’en rende compte, j’ai senti son sexe se frayer un passage et forcer mon trou. Je me sentais profondément pénétré, écartelé même. Et si je n’ai pas souvenir d’avoir eu mal, je n’ai pas non plus souvenir d’avoir ressenti du plaisir. Je pense avec le recul que je n’étais pas prêt psychologiquement à accepter ce plaisir, à lâcher prise surtout.
A la radio Prince chantait Cream.
Au bout d’un moment j’ai demandé à Benoit de sortir de moi pour me concentrer sur François et ses fesses ouvertes devant moi. J’ai continué à le baiser profondément y prenant un plaisir non dissimulé. Mes mains bien calées sur ses hanches, j’alternais entre va et vient rapide et lent hypnotisé par le spectacle de mon sexe entrant et sortant de son trou bien ouvert. Je sentais le point de non-retour arriver à grand pas et je me retirais juste avant. François s’est alors allongé sur le dos et se branlait devant nous. Benoit et moi faisions de même au-dessus de lui et c’est dans un concert de gémissements que nous avions joui tous les trois sur son torse.
La radio enchaina sur Lenny Kravitz et son It ain’t over til it’s over.
Je me suis retrouvé allongé sur le lit, à côté des deux autres, mon cœur se calmant petit à petit. Je venais de me faire dépuceler, dans tous les sens du terme. Et j’avais aimé ça. Je pense que j’ai mis plusieurs jours à réaliser ce qu’il venait de se passer. Cela impliquait tellement de choses, tellement de questions, tellement de conséquences sur ma vie à venir. »
Je suis revenu à la réalité d’un seul coup, j’ai parcouru du regard la salle du restaurant qui s’était vidée entre temps. Marion et Simon me souriaient tendrement tous les deux. Sans se concerter, ils ont brisé le silence par un « waouh » qui a dédramatisé l’instant. Ils m’ont remercié tous les deux pour mon honnêteté et pour avoir eu le courage de m’ouvrir ainsi à eux. Je leur ai répondu que c’était la première fois que je racontais cela, que j’avais confiance en eux et que je me sentais bien et libéré. Il avait fallu se séparer sur le trottoir. J’ai serré très fort Marion dans mes bras, puis Simon. Et je suis parti rapidement pour ne pas trop regretter de ne pouvoir rester avec eux.
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