"parcours croisés" - chapitre 11
Récit érotique écrit par Misa [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur femme.
- • 231 récits publiés.
- • Cote moyenne attribuée par les lecteurs : 9.5 • Cote moyenne attribuée par HDS : 9.7
- • L'ensemble des récits érotiques de Misa ont reçu un total de 1 838 312 visites.
Histoire érotique Publiée sur HDS le 25-01-2010 dans la catégorie Entre-nous, les femmes
Cette histoire de sexe a été affichée 6 882 fois depuis sa publication.
Couleur du fond :
"parcours croisés" - chapitre 11
Parcours croisés - Mardi
Chapitre 11
Martina
J’ai appelé Véronique à plusieurs reprises, laissé des messages ; et rien, pas de réponse. Bertrand est au bureau tout l’après-midi et gère les clients, peu nombreux ; à croire que tout le monde se prépare au grand week-end de l’ascension : c’est pourtant une bonne période d’habitude ! En tout cas, aujourd’hui, c’est calme … je ne vais pas m’attarder au bureau … il fait un temps superbe et j’aimerai bien profiter un peu du soleil. Alain m’a appelé du supermarché pour avoir mon avis : il a trouvé des coussins et un parasol pour les lits-piscine que nous avions vus et voulait mon avis pour la couleur. Nous aurons même une table basse et des reposes-verres. J’ai bien envie d’en profiter dès ce soir …
J’ai aidé Bertrand à changer l’affichage en vitrine, modifié quelques fiches de présentations, préparé les photos et textes à passer dans le journal d’annonces locales … 15 heures 30 … « au revoir tout le monde, à demain ! », je rentre. 20 minutes de route, et à moi le soleil !
En vérifiant mon protable, je vois que Véro m’a passé un SMS :
- « 14h25 - sur la route – appelle-moi – B ».
… B … bises ? baiser ?
- Allo ? bonjour ma belle, t’étais où ?
- …
- Ok, et là, t’es où ?
- …
- Eh ! tu vas passer à côté de chez nous ! tu t’arrêtes ?
- …
- Vers 17h, ok , t’as l’adresse exacte ? … sinon t’appelle, et on te guide …
- …
- D’accord, je suis contente de te voir bientôt, à très vite ma belle, bisou … bye !
A l’entré du village, je tourne à gauche : pharmacie ! Il me faut de la crème solaire, j’aime pas les coups de soleil !
Je me gare à l’ombre de l’église, sur le trottoir, entre dans la pharmacie :
- Hey ! salut, toi ! t’es malade, Annie ?
- Non, non, petit souci de rien du tout …tu rentres tôt, dis-moi !
- Fait trop beau pour rester au bureau. J’ai envie de soleil ! et puis avec Alain à la maison, j’ai pas envie de traîner le soir …
- Je l’ai vu en partant, il déchargeait des cartons …
- On change nos lits-piscine, y en avait un de cassé !
- S’ils sont aussi vieux que les miens…
- Oui … enfin, on a voulu tester à deux sur le même hier soir … il a pas aimé !
- Me dis rien ! je veux pas savoir comment …
- Madame ?
- … vas-y, c’est à toi …
J’ai choisi une crème de protection et un lait après-soleil sur un présentoir et me suis rapprochée d’Annie. L a Pharmacienne lui présentait une lotion anti-démangeaison :
- Sans ordonnance, c’est tout ce que peux vous donner, et honnêtement … je ne suis pas très sûre du résultat …
Annie a malgré tout pris la lotion et réglé.
- T’es à pied ? Je te ramènes, si tu veux …
- D’accord. Je passe à la boulangerie et je reviens …
Annie m’a rejoint, et est montée dans ma voiture :
- Tu t’es roulée dans l’herbe ? t’as des boutons ?
- … non …
- Des ennuis ? je suis curieuse, pardonne-moi …
- J’ai des plaques rouges … sur les cuisses …
- Oh ?
- … enfin en haut des cuisses … j’ai fait une bêtise … en m’épilant …
- Ah ! en effet, c’est pas drôle ! Moi je fais avec des lingettes imprégnées de cire …
- … mais avant, tu mets de la crème ? … ou tu rases …
- Non plus maintenant, seulement les lingettes, je … je fais l’intégral … c’est plus facile …
Je lui jette un coup d’œil. Elle rit, un peu gênée :
- Ouais, on a pas le même problème …
- J’ai pas très bien vu … mais, en effet …
Nous éclatons de rire, et en arrivant devant la maison, avant de descendre de voiture, d’un air de petite fille prise en faute :
- Je me suis rasée un peu … le maillot … je suis couverte de plaques rouges, ça boursouffle … c’est un horreur ! t’imagines pas ce que ça fait moche !
Et nous éclatons à nouveau de rire en descendant de voiture.
- Salut les filles ! on peut savoir ce qui vous fait rire ?
Nous crions ensemble :
- NON !!!
… à Alain en train d’écraser des cartons devant le garage.
Annie rentre chez elle pendant que j’embrasse Alain :
- T’as déjà tout installé ?
- Oui, j’ai fini. Tu rentres de plus en plus tôt, toi ! C’est bien !
- Je pensais te surprendre sous la douche …
- Eh ! pas tous les jours …
Nous sommes allés sur la terrasse en faisant le tour de la maison :
- Waouh ! ça fait vachement bien ! On va pas les casser toute suite, ceux-là … sont jolis les coussins ! C’est bien ! T’as bien travaillé !
- Une récompense ?
- … plus tard … peut-être …
Je suis allée dans la salle de bains, me suis entièrement déshabillée, mis culotte et soutien-gorge dans la corbeille de linge. J’ai enfilé un petit short et un polo court, à même la peau. J’ai fouillé dans mon stock de médicaments et retrouvé la crème que m’avait prescrite mon dermato quand j’avais eu des boutons : date de péremption … ok, pas de contre-indications …, notice … c’est adapté, … bien faire pénétrer … ça devrait la dépanner !
- ALAIN ! J’emmène un truc à Annie ! … au fait, j’ai eu Véronique au téléphone, elle est dans le coin, elle s’arrêtera en passant … vers 5 heures ! … j’y vais …
J’étais pieds nus, et en tenue légère ; j’ai préféré enjamber le muret entre les jardins au lieu de faire le tour par la rue.
- ANNIE ! OUH OUH ! c’est moi !
En contournant sa maison, j’ai aperçue Annie assise sur sa terrasse :
- C’est moi, j’ai retrouvé une crème que m’avait donné mon dermato, ça irait sûrement mieux que ta lotion !
Elle est assise sur un lit-brouette, petites lunettes sur le nez, les seins à l’air et en slip. En me voyant, elle a posée la notice de sa lotion sur ses genoux, et a resserré ses jambes. Elle a l’air d’une petite fille malheureuse, et en m’approchant je m’aperçois qu’elle a les yeux pleins de larmes :
- Je fais que des conneries …
Je m’assois à côté d’elle et passe un bras sur ses épaules :
- Eh ! ça va ! ça va s’arranger ! allez … c’est rien …
Elle a de tous petits seins avec un gros bout brun foncé. Elle ne s’est même pas rendu compte de sa tenue ! ou elle s’en fiche ? ça ne me gêne pas du tout, en tout cas … étonnant … on ne s’est parlé qu’hier pour la première fois …
- Allez, ça va aller …
Je la secoue un peu, et pose une bise sur sa joue. Elle enlève ses lunettes, s’essuie les yeux avec un mouchoir qu’elle tire d’une boîte … elle a déjà dû pleurer avant que j’arrive …
- Allez, fais voir …
Elle enlève la notice de ses genoux , la pose sur la table, et écarte un tout petit peu les jambes :
- OOOH ! la vaaaache !
Elle rit et sanglote en même temps :
- … je me suis pas ratée … hein ?
- Ah oui … t’avais pas fait depuis longtemps, non ?
- … 8 ans ? 9 ans ? chais plus …
- … ah, d’accord …
Je pose une main sur son genou, lui écartant un peu plus les jambes. Toutes les deux, têtes baissées côte à côte, on regarde les dégâts : des plaques d’un rose vif, boursouflant la peau, sur l’intérieur des cuisses, remontant le long du slip, à demi cachées par l’élastique.
- … bon … ya plus qu’à …
Je me relève, tire le deuxième fauteuil face au sien, prends le tube de crème :
- Allez, assieds-toi au bord !
Elle pivote, s’assoit au bord du fauteuil face à moi, genoux contre mon fauteuil. Je m’assois face à elle jambes de part et d’autres des siennes :
- Allonges-toi ! … allez, t’inquiète pas ! je ferais doucement … allonges-toi …
Elle s’allonge sur le fauteuil, un bras replié sur les yeux, l’autre sur ses seins :
- … et en plus je suis à moitié à poil …
Je ris doucement :
- J’avais remarqué … ils sont mignons, tes seins …
- … déconnes pas … trop petits …
- … moi je les trouve bien …
Je soulève ses jambes l’une après l’autre, pose ses pieds sur mes genoux écartés :
- On joue au docteur ?
- … c’est un peu ça, oui … attention , ça va être froid … tu me dis si je te fais mal … n’hésites pas … je vais faire doucement … mais il faut que la crème pénètre bien …
Je prends une noisette de crème de la main droite, du bout des doigts, et commence à étaler sur la cuisse, mon autre main posée sur son genou que je tiens écarté, jambe presque à plat.
Elle a des jambes fines, muscles dessinés, nerveuses : ça paye, le jogging ! et je vois et sens sous mes doigts le gros tendon qui descend du pubis sur la jambe. Je ne vois plus de trace de coup de soleil, et elle a déjà un hâle assez prononcé.
Je masse doucement, toujours du bout des doigts, sa cuisse, le pli de l’aine, le long du slip : la crème ne pénètre pas facilement. Je m’essuie la main avec un mouchoir, change de main pour faire l’autre jambe :
- … ça va, j’appuie pas trop ? … tu le dis, hein ? …
- … c’est bon … c’est froid, ça fait du bien … T’as les mains douces …
Elle a toujours un bras replié sur les yeux. Son autre main est posée sur son ventre, ne cachant plus ses seins au gros bout brun foncé.
- Annie … faudrait que tu écartes ton slip … je peux pas mettre de crème partout …
- … attends …
Elle glisse ses doigts sous l’élastique du slip et l’écarte un peu, pas suffisamment pour que toutes les zones rouges soient visibles en même temps …
- … Annie, ça va pas … si tu veux tu finis toute seule … ou si tu veux …
Je pose mes deux mains sur ses hanches , les doigts sur l’élastique de la taille du slip :
- … tu veux ? …
Elle baisse le bras qui masquait son visage, me regarde, sérieuse, se mordant la lèvre inférieure … et se décide … soulève ses reins en prenant appui de ses pieds sur mes genoux , et repose un bras sur son visage, l’autre main sur son ventre.
Je fais glisser doucement son slip, d’abord sous ses fesses ,puis sur son ventre, l’ écartant au plus loin de sa peau. Elle repose ses fesses, serre les jambes et replie ses genoux pour je puisse l’enlever complètement.
… éclair noir de sa toison entre ses fesses … déjà entrevue hier matin … hier matin ! … et elle est nue et ouverte devant moi …
J’enduis de crème la zone de peau qui était cachée, très rouge elle aussi. Je sens sous mes doigts de petites pointes de poils qu’elle n’a pas suffisamment bien rasée, et puis elle a oublié quelques petits poils qu’il faudrait enlever à la pince à épiler …
- Quand ça ira mieux, il faudrait arranger un peu … là et là …
… je lui indique les endroits en posant un doigt sur sa peau …
Je continue en massant doucement le bord des lèvres de son sexe, partout où elle a rasé ; les lèvres suivent mes mouvements de bas en haut, ouvrant le sexe en se soulevant.
Sa toison est épaisse, mais les poils sont très fins, étonnamment doux sous mes doigts. Ce n’était pas prémédité du tout, mais la situation est … très troublante … et je sens depuis un moment une boule chaude au fond de mon ventre. Annie non plus n’est pas insensible, j’ai surpris sous son bras une contraction du nez, sa bouche entrouverte et sa respiration plus rapide, sa main sur son ventre crispée en poing serré.
Je masse toujours, de deux doigts de chaque main, de chaque coté de sa fente qui s’écarte quand je remonte, découvrant les petites lèvres toutes roses … qu’est-ce que j’aimerais plonger mes doigts dans cette fente ! qui perle un peu, tout en haut … arrête … arrête ça … un peu … encore un peu …
J’arrête, sans pouvoir m’empêcher de poser ma main à plat, droit sur son sexe, flattant comme on passe une main sur les cheveux, pour rassurer.
Nous restons immobiles un instant, puis je prends sa main, la tire vers moi pour l’aider à se redresser. Elle glisse ses jambes entre les miennes et s’assoit. Elle a les joues très rouges et je sens que les miennes n’ont rien à leur envier. Je baisse les yeux, m’active à m’essuyer les mains, boucher le pot de crème.
Je me gratte un peu la gorge, pas très sûre de ma voix :
- … tu devras en remettre ce soir avant de te coucher … et demain matin … tu verras, c’est super !
Je me lève, lui mets le pot dans la main.
Elle se lève à son tour, entièrement nue face à moi, troublée, troublante, se met sur la pointe des pieds en s’appuyant à mon bras et m’embrasse sur la joue :
- … merci …
Je lui rends son baiser en caressant sa joue. Et en frôlant un de ses tétons du dos de l’index :
- … me raccompagne pas …
Elle prend la main qui l’a effleurée, embrasse mes doigts, et me regarde partir.
Chapitre 11
Martina
J’ai appelé Véronique à plusieurs reprises, laissé des messages ; et rien, pas de réponse. Bertrand est au bureau tout l’après-midi et gère les clients, peu nombreux ; à croire que tout le monde se prépare au grand week-end de l’ascension : c’est pourtant une bonne période d’habitude ! En tout cas, aujourd’hui, c’est calme … je ne vais pas m’attarder au bureau … il fait un temps superbe et j’aimerai bien profiter un peu du soleil. Alain m’a appelé du supermarché pour avoir mon avis : il a trouvé des coussins et un parasol pour les lits-piscine que nous avions vus et voulait mon avis pour la couleur. Nous aurons même une table basse et des reposes-verres. J’ai bien envie d’en profiter dès ce soir …
J’ai aidé Bertrand à changer l’affichage en vitrine, modifié quelques fiches de présentations, préparé les photos et textes à passer dans le journal d’annonces locales … 15 heures 30 … « au revoir tout le monde, à demain ! », je rentre. 20 minutes de route, et à moi le soleil !
En vérifiant mon protable, je vois que Véro m’a passé un SMS :
- « 14h25 - sur la route – appelle-moi – B ».
… B … bises ? baiser ?
- Allo ? bonjour ma belle, t’étais où ?
- …
- Ok, et là, t’es où ?
- …
- Eh ! tu vas passer à côté de chez nous ! tu t’arrêtes ?
- …
- Vers 17h, ok , t’as l’adresse exacte ? … sinon t’appelle, et on te guide …
- …
- D’accord, je suis contente de te voir bientôt, à très vite ma belle, bisou … bye !
A l’entré du village, je tourne à gauche : pharmacie ! Il me faut de la crème solaire, j’aime pas les coups de soleil !
Je me gare à l’ombre de l’église, sur le trottoir, entre dans la pharmacie :
- Hey ! salut, toi ! t’es malade, Annie ?
- Non, non, petit souci de rien du tout …tu rentres tôt, dis-moi !
- Fait trop beau pour rester au bureau. J’ai envie de soleil ! et puis avec Alain à la maison, j’ai pas envie de traîner le soir …
- Je l’ai vu en partant, il déchargeait des cartons …
- On change nos lits-piscine, y en avait un de cassé !
- S’ils sont aussi vieux que les miens…
- Oui … enfin, on a voulu tester à deux sur le même hier soir … il a pas aimé !
- Me dis rien ! je veux pas savoir comment …
- Madame ?
- … vas-y, c’est à toi …
J’ai choisi une crème de protection et un lait après-soleil sur un présentoir et me suis rapprochée d’Annie. L a Pharmacienne lui présentait une lotion anti-démangeaison :
- Sans ordonnance, c’est tout ce que peux vous donner, et honnêtement … je ne suis pas très sûre du résultat …
Annie a malgré tout pris la lotion et réglé.
- T’es à pied ? Je te ramènes, si tu veux …
- D’accord. Je passe à la boulangerie et je reviens …
Annie m’a rejoint, et est montée dans ma voiture :
- Tu t’es roulée dans l’herbe ? t’as des boutons ?
- … non …
- Des ennuis ? je suis curieuse, pardonne-moi …
- J’ai des plaques rouges … sur les cuisses …
- Oh ?
- … enfin en haut des cuisses … j’ai fait une bêtise … en m’épilant …
- Ah ! en effet, c’est pas drôle ! Moi je fais avec des lingettes imprégnées de cire …
- … mais avant, tu mets de la crème ? … ou tu rases …
- Non plus maintenant, seulement les lingettes, je … je fais l’intégral … c’est plus facile …
Je lui jette un coup d’œil. Elle rit, un peu gênée :
- Ouais, on a pas le même problème …
- J’ai pas très bien vu … mais, en effet …
Nous éclatons de rire, et en arrivant devant la maison, avant de descendre de voiture, d’un air de petite fille prise en faute :
- Je me suis rasée un peu … le maillot … je suis couverte de plaques rouges, ça boursouffle … c’est un horreur ! t’imagines pas ce que ça fait moche !
Et nous éclatons à nouveau de rire en descendant de voiture.
- Salut les filles ! on peut savoir ce qui vous fait rire ?
Nous crions ensemble :
- NON !!!
… à Alain en train d’écraser des cartons devant le garage.
Annie rentre chez elle pendant que j’embrasse Alain :
- T’as déjà tout installé ?
- Oui, j’ai fini. Tu rentres de plus en plus tôt, toi ! C’est bien !
- Je pensais te surprendre sous la douche …
- Eh ! pas tous les jours …
Nous sommes allés sur la terrasse en faisant le tour de la maison :
- Waouh ! ça fait vachement bien ! On va pas les casser toute suite, ceux-là … sont jolis les coussins ! C’est bien ! T’as bien travaillé !
- Une récompense ?
- … plus tard … peut-être …
Je suis allée dans la salle de bains, me suis entièrement déshabillée, mis culotte et soutien-gorge dans la corbeille de linge. J’ai enfilé un petit short et un polo court, à même la peau. J’ai fouillé dans mon stock de médicaments et retrouvé la crème que m’avait prescrite mon dermato quand j’avais eu des boutons : date de péremption … ok, pas de contre-indications …, notice … c’est adapté, … bien faire pénétrer … ça devrait la dépanner !
- ALAIN ! J’emmène un truc à Annie ! … au fait, j’ai eu Véronique au téléphone, elle est dans le coin, elle s’arrêtera en passant … vers 5 heures ! … j’y vais …
J’étais pieds nus, et en tenue légère ; j’ai préféré enjamber le muret entre les jardins au lieu de faire le tour par la rue.
- ANNIE ! OUH OUH ! c’est moi !
En contournant sa maison, j’ai aperçue Annie assise sur sa terrasse :
- C’est moi, j’ai retrouvé une crème que m’avait donné mon dermato, ça irait sûrement mieux que ta lotion !
Elle est assise sur un lit-brouette, petites lunettes sur le nez, les seins à l’air et en slip. En me voyant, elle a posée la notice de sa lotion sur ses genoux, et a resserré ses jambes. Elle a l’air d’une petite fille malheureuse, et en m’approchant je m’aperçois qu’elle a les yeux pleins de larmes :
- Je fais que des conneries …
Je m’assois à côté d’elle et passe un bras sur ses épaules :
- Eh ! ça va ! ça va s’arranger ! allez … c’est rien …
Elle a de tous petits seins avec un gros bout brun foncé. Elle ne s’est même pas rendu compte de sa tenue ! ou elle s’en fiche ? ça ne me gêne pas du tout, en tout cas … étonnant … on ne s’est parlé qu’hier pour la première fois …
- Allez, ça va aller …
Je la secoue un peu, et pose une bise sur sa joue. Elle enlève ses lunettes, s’essuie les yeux avec un mouchoir qu’elle tire d’une boîte … elle a déjà dû pleurer avant que j’arrive …
- Allez, fais voir …
Elle enlève la notice de ses genoux , la pose sur la table, et écarte un tout petit peu les jambes :
- OOOH ! la vaaaache !
Elle rit et sanglote en même temps :
- … je me suis pas ratée … hein ?
- Ah oui … t’avais pas fait depuis longtemps, non ?
- … 8 ans ? 9 ans ? chais plus …
- … ah, d’accord …
Je pose une main sur son genou, lui écartant un peu plus les jambes. Toutes les deux, têtes baissées côte à côte, on regarde les dégâts : des plaques d’un rose vif, boursouflant la peau, sur l’intérieur des cuisses, remontant le long du slip, à demi cachées par l’élastique.
- … bon … ya plus qu’à …
Je me relève, tire le deuxième fauteuil face au sien, prends le tube de crème :
- Allez, assieds-toi au bord !
Elle pivote, s’assoit au bord du fauteuil face à moi, genoux contre mon fauteuil. Je m’assois face à elle jambes de part et d’autres des siennes :
- Allonges-toi ! … allez, t’inquiète pas ! je ferais doucement … allonges-toi …
Elle s’allonge sur le fauteuil, un bras replié sur les yeux, l’autre sur ses seins :
- … et en plus je suis à moitié à poil …
Je ris doucement :
- J’avais remarqué … ils sont mignons, tes seins …
- … déconnes pas … trop petits …
- … moi je les trouve bien …
Je soulève ses jambes l’une après l’autre, pose ses pieds sur mes genoux écartés :
- On joue au docteur ?
- … c’est un peu ça, oui … attention , ça va être froid … tu me dis si je te fais mal … n’hésites pas … je vais faire doucement … mais il faut que la crème pénètre bien …
Je prends une noisette de crème de la main droite, du bout des doigts, et commence à étaler sur la cuisse, mon autre main posée sur son genou que je tiens écarté, jambe presque à plat.
Elle a des jambes fines, muscles dessinés, nerveuses : ça paye, le jogging ! et je vois et sens sous mes doigts le gros tendon qui descend du pubis sur la jambe. Je ne vois plus de trace de coup de soleil, et elle a déjà un hâle assez prononcé.
Je masse doucement, toujours du bout des doigts, sa cuisse, le pli de l’aine, le long du slip : la crème ne pénètre pas facilement. Je m’essuie la main avec un mouchoir, change de main pour faire l’autre jambe :
- … ça va, j’appuie pas trop ? … tu le dis, hein ? …
- … c’est bon … c’est froid, ça fait du bien … T’as les mains douces …
Elle a toujours un bras replié sur les yeux. Son autre main est posée sur son ventre, ne cachant plus ses seins au gros bout brun foncé.
- Annie … faudrait que tu écartes ton slip … je peux pas mettre de crème partout …
- … attends …
Elle glisse ses doigts sous l’élastique du slip et l’écarte un peu, pas suffisamment pour que toutes les zones rouges soient visibles en même temps …
- … Annie, ça va pas … si tu veux tu finis toute seule … ou si tu veux …
Je pose mes deux mains sur ses hanches , les doigts sur l’élastique de la taille du slip :
- … tu veux ? …
Elle baisse le bras qui masquait son visage, me regarde, sérieuse, se mordant la lèvre inférieure … et se décide … soulève ses reins en prenant appui de ses pieds sur mes genoux , et repose un bras sur son visage, l’autre main sur son ventre.
Je fais glisser doucement son slip, d’abord sous ses fesses ,puis sur son ventre, l’ écartant au plus loin de sa peau. Elle repose ses fesses, serre les jambes et replie ses genoux pour je puisse l’enlever complètement.
… éclair noir de sa toison entre ses fesses … déjà entrevue hier matin … hier matin ! … et elle est nue et ouverte devant moi …
J’enduis de crème la zone de peau qui était cachée, très rouge elle aussi. Je sens sous mes doigts de petites pointes de poils qu’elle n’a pas suffisamment bien rasée, et puis elle a oublié quelques petits poils qu’il faudrait enlever à la pince à épiler …
- Quand ça ira mieux, il faudrait arranger un peu … là et là …
… je lui indique les endroits en posant un doigt sur sa peau …
Je continue en massant doucement le bord des lèvres de son sexe, partout où elle a rasé ; les lèvres suivent mes mouvements de bas en haut, ouvrant le sexe en se soulevant.
Sa toison est épaisse, mais les poils sont très fins, étonnamment doux sous mes doigts. Ce n’était pas prémédité du tout, mais la situation est … très troublante … et je sens depuis un moment une boule chaude au fond de mon ventre. Annie non plus n’est pas insensible, j’ai surpris sous son bras une contraction du nez, sa bouche entrouverte et sa respiration plus rapide, sa main sur son ventre crispée en poing serré.
Je masse toujours, de deux doigts de chaque main, de chaque coté de sa fente qui s’écarte quand je remonte, découvrant les petites lèvres toutes roses … qu’est-ce que j’aimerais plonger mes doigts dans cette fente ! qui perle un peu, tout en haut … arrête … arrête ça … un peu … encore un peu …
J’arrête, sans pouvoir m’empêcher de poser ma main à plat, droit sur son sexe, flattant comme on passe une main sur les cheveux, pour rassurer.
Nous restons immobiles un instant, puis je prends sa main, la tire vers moi pour l’aider à se redresser. Elle glisse ses jambes entre les miennes et s’assoit. Elle a les joues très rouges et je sens que les miennes n’ont rien à leur envier. Je baisse les yeux, m’active à m’essuyer les mains, boucher le pot de crème.
Je me gratte un peu la gorge, pas très sûre de ma voix :
- … tu devras en remettre ce soir avant de te coucher … et demain matin … tu verras, c’est super !
Je me lève, lui mets le pot dans la main.
Elle se lève à son tour, entièrement nue face à moi, troublée, troublante, se met sur la pointe des pieds en s’appuyant à mon bras et m’embrasse sur la joue :
- … merci …
Je lui rends son baiser en caressant sa joue. Et en frôlant un de ses tétons du dos de l’index :
- … me raccompagne pas …
Elle prend la main qui l’a effleurée, embrasse mes doigts, et me regarde partir.
→ Qu'avez-vous pensé de cette histoire ??? Donnez votre avis...
→ Autres histoires érotiques publiées par Misa
1 avis des lecteurs et lectrices après lecture : Les auteurs apprécient les commentaires de leurs lecteurs
Les avis des lecteurs
finalement, je ne me retiens plus de lire. Je me souviens que ce chapitre ci m'avait
particulièrement émue, et j'ai à nouveau eu le même émoi, peut-être plus intense même.
C'est beau, c'est vraiment beau, et les dernières lignes sont magistrales...Encore! dis-
je. S.
particulièrement émue, et j'ai à nouveau eu le même émoi, peut-être plus intense même.
C'est beau, c'est vraiment beau, et les dernières lignes sont magistrales...Encore! dis-
je. S.