"Parcours croisés"- chapitre 14
Récit érotique écrit par Misa [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur femme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 12-02-2010 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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"Parcours croisés"- chapitre 14
Parcours croisés - Mardi
Chapitre 14
Annie
- Tiens, prends celui-là, c’est plus facile !
Martina me tends un couteau à dents. En bon chef, elle nous a distribué les tâches : à moi les to-mates, à Véronique le concombre, et elle prépare les vinaigrettes. Alain quant à lui, s’est esquivé en nous laissant la cuisine. J’entends couler l’eau d’une douche.
Véronique est assise en face de moi devant la petite table ronde pendant que Martina s’active, nous tendant les saladiers, couteaux, planches à découper. Chaque fois qu’elle passe derrière moi, elle presse mon épaule, passe la main sur mon bras. Véronique a remarqué son manège et baissé les yeux, un petit sourire aux lèvres. J’aime ces gestes , mais je suis gênée que Véro soit témoin de cette intimité explicite, et son petit sourire … que peut-elle deviner ? Quand Martina part vers la terrasse avec verres et assiettes, elle prononce tout doucement :
- Elle est belle, n’est-pas …
Je lève les yeux, un début de fard me montant aux joues. Elle me regarde sans rien dire, sérieuse. Elle a les deux coudes appuyés sur la table, un concombre dans une main, un couteau dans l’autre, et après quelques secondes pendant lesquelles je reste muette, son visage s’éclaire d’un doux sourire :
- Ne rougis pas … moi aussi je la trouve belle … chhhut, elle arrive ! et elle rit en repre-nant son travail.
- Qu’est-ce qui se passe ? Vous profitez de mon absence pour vous raconter des histoires ?
Martina pose ses deux mains sur les épaules de Véro, arrange une mèche, caresse son cou, et c’est Véro qui rougit, ses yeux toujours fixés sur les miens …je sais … nous savons toutes les deux … et le regard que nous échangeons est complice, sans arrière pensée. Je me surprends à trouver ça très normal et naturel ; ni pincement, ni jalousie ; au contraire, je me sens presque soulagée ; qu’elle devine ; qu’elle éprouve la même chose … en un regard … on s’est reconnues … dévoilées.
Martina s’est assise entre nous :
- Tout va bien mes belles ?
Ensemble nous avons hoché de la tête sans nous quitter des yeux et souriantes.
- Véro ! il faut que je te raconte la première fois que j’ai vu Annie !
- Oh non ! S’il te plaît ! Pas ça !
… et bien sûr, elle a raconté, ajoutant des détails, exagérant tout :
- C’est pas vrai ! ne la crois pas ! c’est allé trop vite !
- Attends ! Laisse-la raconter !
- … et je voyais en gros plan ses frisottis noirs entre ses jambes …
- Oh la menteuse ! …
… et quand elle a eu fini son histoire entrecoupée d’éclats de rires :
- Et tu sais pas tout ! y a une suite !
- Tu tiens vraiment à me ridiculiser !
- Allez ! raconte la suite !
- Hier, madame s’est improvisée esthéticienne ! Qu’est-ce qu’elle a voulu faire, je sais pas, mais le résultat … !!!
- Qu’est-ce que t’as fait ? Allez, dis moi …
- J’ai voulu me faire belle ! …atténuer mon côté « portugaise au naturel » … je voulais me faire belle pour mettre des dessous mignons …
- Et alors ?
- Alors elle a raté son coup … mais ça va s’arranger …
- Je me suis rasée un peu … et j’ai des boutons partout !
- Tu parles, c’est pas des boutons, c’est des plaques grosses comme ça !
- En plus ça démange …
- Eh ! comment tu sais qu’elles sont « grosses comme ça »,
- Ben je la soigne !
- Aahhh ! c’était ça ton alerte médicale, toute à l’heure … quand tu nous a abandonnés Alain et moi !
- Ouaip ! Faut pas laisser une amie dans la peine, quand même ?
- … oui, oui, oui, je vois ça d’ici ! et … t’en as jusqu’où de ces plaques ?
- … euh … devine …
- STOP ! ARRETEZ-TOUT !
On s’est retournées toutes les trois en même temps. Alain, hilare, bras croisés, était debout à l’entrée de la cuisine, appuyé au chambranle de la porte :
- Tarzan qui écoute aux portes ! C’est pas beau !
- T’es là depuis combien de temps, chéri ?
- Annie parlait d’une « portugaise » je crois …
Il est mort de rire et moi j’ai à nouveau les joues qui ressemblent à mes tomates. Les deux filles me regardent et éclatent de rire elles-aussi.
- Vous êtes pas drôle ! Je veux mourir ! Je veux faire l’autruche …
Alain se précipite et me prends par les épaules :
- Pas dans les tomates !!!
Il se penche vers moi et me plante un gros baiser dans le cou :
- De toute façon, Tina m’aurait raconté …
- … ça me rassure pas …
- Tu me raconteras en détail, hein ? Tina …
Elle me regarde quelques secondes, lève la tête vers Alain, toujours derrière moi, puis retrouve mes yeux :
- Je te dis toujours tout, tu sais bien …
Véronique prend un air dégoûté et montre tour à tour Alain et Martina de la pointe de son couteau :
- On a affaire à un couple de pervers ! Tu les connais pas depuis longtemps, tu peux pas savoir ! des pervers, je te dis !
On a mangé sur la terrasse. La tombée de la nuit a amené un peu de fraîcheur. Alain a ouvert un bouteille de rosé, nous a donné un avant goût de ses talents de maître ès-barbecue en grillant des saucisses et des côtelettes, ouvert une seconde bouteille de rosé.
Le paréo de Martina continuait à s’ouvrir jusqu’au nombril et ça ne gênait personne, surtout pas Alain qui tenait sa main au chaud entre ses jambes. Véro nous a raconté leurs frasques d’étudiant en se moquant gentiment d’Alain, de ses conquêtes féminines parfois douteuses :
- … mais il finissait toujours par nous revenir … à Catherine et à moi …
- Vous vous connaissiez bien ?
- Oh oui ! Bibliquement ! Et je me souviens de « TOUT » Môssieur !
Véronique est assise sur le banc à côté de moi et a posé un bras sur mes épaules. Je sens la chaleur de sa cuisse contre la mienne. Elle ponctue ses anecdotes de tapes sur ma main qui joue avec mon verre, qui se remplit aussi vite que je le vide.
Nous nous sommes installés dans le salon. Alain a mis de la musique douce. Véronique s’est allongée sur le canapé, la tête sur mes genoux, a raconté l’après-fac, Marseille où elle s’est ennuyée, ses échecs amoureux, ses chagrins …
C’était un peu triste, mais elle en riait … Elle est partie vers minuit.
Pendant que Martina la raccompagnait à sa voiture, Alain et moi avons débarrassé la table.
A son retour, elle s’est blottie dans les bras d’Alain :
- Content de l’avoir retrouvée ?
- C’est une très bonne surprise, incroyable …
- J’ai encore un petit travail d’infirmière … couche-toi, je te rejoins vite …
Alain a pris mon visage dans les mains et a posé un baiser sur ma joue :
- A demain … Ne la garde pas trop longtemps …
- Promis … à demain …
J’ai passé une main derrière son cou pour qu’il se baisse et me suis mis sur la pointe des pieds pour l’embrasser à mon tour :
- … t’es trop grand pour moi …
Sa main dans mon dos était chaude.
Martina m’a pris par la main et nous sommes parties vers le fond du jardin et le petit muret si pra-tique.
- Tu racontes vraiment tout à Alain ?
- Oui … bien sûr …
- Il n’est pas jaloux ?
- Il sait que je l’aime … Il sait que je suis honnête, avec lui, avec toi … avec Véro …
- C’est pas courant quand même …
- La vie est belle … il faut la vivre … je ne lui vole rien … je l’aime tu sais … et toi aussi je t’aime … mais pas pareil … plus ou moins ça veut rien dire … C’est différent … il me comprend, et puis je crois qu’il est comme moi. Il n’a pas fait l’amour a une autre femme depuis qu’on se connaît, mais ça arrivera, forcément, et c’est bien comme ça.
- T’es pas jalouse du tout ? Il a très bien connu Véro …
- Ils se retrouveront sans doute, c’est normal. C’est une fille bien, tu sais …
- Je ne sais pas comment je le vivrais …
- Est-ce que tu es jalouse d’Alain ? de Véro ? … je partage aussi des moments avec elle, tu le sais …
- Oui, je l’ai compris … et non, aucune jalousie, t’es bête …
- Tu vois, c’est simple …
Elle m’a suivie dans la salle de bains. J’ai pris le pot d’onguent dans l’armoire à pharmacie et je me suis déshabillée .
J’ai hésité, et puis je l’ai entraînée dans ma chambre et me suis assise au bord du lit.
Elle s’est mise à genoux devant moi, a repoussé ma main qui tendait le pot. Elle s’est avancée et nous nous sommes embrassées.
Ses lèvres étaient douces et chaudes, et sa langue avait le goût un peu amer du rosé. Elle a glissé sa main sur mes jambes et je me suis ouverte à elle, allongée sur le lit, une jambe sur son épaule. Elle a embrassé mon sexe, l’a ouvert de sa langue, le parcourant lentement de haut en bas, léchant aussi ma rosette. Elle m’a donné du plaisir sans plus me toucher de ses doigts ; de ses lèvres et de sa langue, sans jamais me brusquer, toute légère et douce ; m’accompagnant après un premier orgasme, vers une deuxième montée de plaisir lente et profonde. La seconde fois je me suis sentie couler dans sa bouche, comme ça m’arrive parfois, coulant ma liqueur blanche et épaisse à brusques saccades. C’est ce goût de jouissance qu’elle a posé sur ma bouche en m’embrassant.
Elle a abandonné ma bouche après un très long et tendre baiser, et j’étais comme absente quand elle m’a massée avec la crème.
Elle est partie se laver les mains, puis m’a aidée à me glisser sous le drap :
- Dors ma belle … je tirerais la porte en partant …
Depuis bien longtemps, je n’ai de plaisir que de moi-même et de mes mains, et le sentiment de plénitude que je ressens est si nouveau … c’est tellement plus … je me suis endormie heureuse … vraiment heureuse.
Chapitre 14
Annie
- Tiens, prends celui-là, c’est plus facile !
Martina me tends un couteau à dents. En bon chef, elle nous a distribué les tâches : à moi les to-mates, à Véronique le concombre, et elle prépare les vinaigrettes. Alain quant à lui, s’est esquivé en nous laissant la cuisine. J’entends couler l’eau d’une douche.
Véronique est assise en face de moi devant la petite table ronde pendant que Martina s’active, nous tendant les saladiers, couteaux, planches à découper. Chaque fois qu’elle passe derrière moi, elle presse mon épaule, passe la main sur mon bras. Véronique a remarqué son manège et baissé les yeux, un petit sourire aux lèvres. J’aime ces gestes , mais je suis gênée que Véro soit témoin de cette intimité explicite, et son petit sourire … que peut-elle deviner ? Quand Martina part vers la terrasse avec verres et assiettes, elle prononce tout doucement :
- Elle est belle, n’est-pas …
Je lève les yeux, un début de fard me montant aux joues. Elle me regarde sans rien dire, sérieuse. Elle a les deux coudes appuyés sur la table, un concombre dans une main, un couteau dans l’autre, et après quelques secondes pendant lesquelles je reste muette, son visage s’éclaire d’un doux sourire :
- Ne rougis pas … moi aussi je la trouve belle … chhhut, elle arrive ! et elle rit en repre-nant son travail.
- Qu’est-ce qui se passe ? Vous profitez de mon absence pour vous raconter des histoires ?
Martina pose ses deux mains sur les épaules de Véro, arrange une mèche, caresse son cou, et c’est Véro qui rougit, ses yeux toujours fixés sur les miens …je sais … nous savons toutes les deux … et le regard que nous échangeons est complice, sans arrière pensée. Je me surprends à trouver ça très normal et naturel ; ni pincement, ni jalousie ; au contraire, je me sens presque soulagée ; qu’elle devine ; qu’elle éprouve la même chose … en un regard … on s’est reconnues … dévoilées.
Martina s’est assise entre nous :
- Tout va bien mes belles ?
Ensemble nous avons hoché de la tête sans nous quitter des yeux et souriantes.
- Véro ! il faut que je te raconte la première fois que j’ai vu Annie !
- Oh non ! S’il te plaît ! Pas ça !
… et bien sûr, elle a raconté, ajoutant des détails, exagérant tout :
- C’est pas vrai ! ne la crois pas ! c’est allé trop vite !
- Attends ! Laisse-la raconter !
- … et je voyais en gros plan ses frisottis noirs entre ses jambes …
- Oh la menteuse ! …
… et quand elle a eu fini son histoire entrecoupée d’éclats de rires :
- Et tu sais pas tout ! y a une suite !
- Tu tiens vraiment à me ridiculiser !
- Allez ! raconte la suite !
- Hier, madame s’est improvisée esthéticienne ! Qu’est-ce qu’elle a voulu faire, je sais pas, mais le résultat … !!!
- Qu’est-ce que t’as fait ? Allez, dis moi …
- J’ai voulu me faire belle ! …atténuer mon côté « portugaise au naturel » … je voulais me faire belle pour mettre des dessous mignons …
- Et alors ?
- Alors elle a raté son coup … mais ça va s’arranger …
- Je me suis rasée un peu … et j’ai des boutons partout !
- Tu parles, c’est pas des boutons, c’est des plaques grosses comme ça !
- En plus ça démange …
- Eh ! comment tu sais qu’elles sont « grosses comme ça »,
- Ben je la soigne !
- Aahhh ! c’était ça ton alerte médicale, toute à l’heure … quand tu nous a abandonnés Alain et moi !
- Ouaip ! Faut pas laisser une amie dans la peine, quand même ?
- … oui, oui, oui, je vois ça d’ici ! et … t’en as jusqu’où de ces plaques ?
- … euh … devine …
- STOP ! ARRETEZ-TOUT !
On s’est retournées toutes les trois en même temps. Alain, hilare, bras croisés, était debout à l’entrée de la cuisine, appuyé au chambranle de la porte :
- Tarzan qui écoute aux portes ! C’est pas beau !
- T’es là depuis combien de temps, chéri ?
- Annie parlait d’une « portugaise » je crois …
Il est mort de rire et moi j’ai à nouveau les joues qui ressemblent à mes tomates. Les deux filles me regardent et éclatent de rire elles-aussi.
- Vous êtes pas drôle ! Je veux mourir ! Je veux faire l’autruche …
Alain se précipite et me prends par les épaules :
- Pas dans les tomates !!!
Il se penche vers moi et me plante un gros baiser dans le cou :
- De toute façon, Tina m’aurait raconté …
- … ça me rassure pas …
- Tu me raconteras en détail, hein ? Tina …
Elle me regarde quelques secondes, lève la tête vers Alain, toujours derrière moi, puis retrouve mes yeux :
- Je te dis toujours tout, tu sais bien …
Véronique prend un air dégoûté et montre tour à tour Alain et Martina de la pointe de son couteau :
- On a affaire à un couple de pervers ! Tu les connais pas depuis longtemps, tu peux pas savoir ! des pervers, je te dis !
On a mangé sur la terrasse. La tombée de la nuit a amené un peu de fraîcheur. Alain a ouvert un bouteille de rosé, nous a donné un avant goût de ses talents de maître ès-barbecue en grillant des saucisses et des côtelettes, ouvert une seconde bouteille de rosé.
Le paréo de Martina continuait à s’ouvrir jusqu’au nombril et ça ne gênait personne, surtout pas Alain qui tenait sa main au chaud entre ses jambes. Véro nous a raconté leurs frasques d’étudiant en se moquant gentiment d’Alain, de ses conquêtes féminines parfois douteuses :
- … mais il finissait toujours par nous revenir … à Catherine et à moi …
- Vous vous connaissiez bien ?
- Oh oui ! Bibliquement ! Et je me souviens de « TOUT » Môssieur !
Véronique est assise sur le banc à côté de moi et a posé un bras sur mes épaules. Je sens la chaleur de sa cuisse contre la mienne. Elle ponctue ses anecdotes de tapes sur ma main qui joue avec mon verre, qui se remplit aussi vite que je le vide.
Nous nous sommes installés dans le salon. Alain a mis de la musique douce. Véronique s’est allongée sur le canapé, la tête sur mes genoux, a raconté l’après-fac, Marseille où elle s’est ennuyée, ses échecs amoureux, ses chagrins …
C’était un peu triste, mais elle en riait … Elle est partie vers minuit.
Pendant que Martina la raccompagnait à sa voiture, Alain et moi avons débarrassé la table.
A son retour, elle s’est blottie dans les bras d’Alain :
- Content de l’avoir retrouvée ?
- C’est une très bonne surprise, incroyable …
- J’ai encore un petit travail d’infirmière … couche-toi, je te rejoins vite …
Alain a pris mon visage dans les mains et a posé un baiser sur ma joue :
- A demain … Ne la garde pas trop longtemps …
- Promis … à demain …
J’ai passé une main derrière son cou pour qu’il se baisse et me suis mis sur la pointe des pieds pour l’embrasser à mon tour :
- … t’es trop grand pour moi …
Sa main dans mon dos était chaude.
Martina m’a pris par la main et nous sommes parties vers le fond du jardin et le petit muret si pra-tique.
- Tu racontes vraiment tout à Alain ?
- Oui … bien sûr …
- Il n’est pas jaloux ?
- Il sait que je l’aime … Il sait que je suis honnête, avec lui, avec toi … avec Véro …
- C’est pas courant quand même …
- La vie est belle … il faut la vivre … je ne lui vole rien … je l’aime tu sais … et toi aussi je t’aime … mais pas pareil … plus ou moins ça veut rien dire … C’est différent … il me comprend, et puis je crois qu’il est comme moi. Il n’a pas fait l’amour a une autre femme depuis qu’on se connaît, mais ça arrivera, forcément, et c’est bien comme ça.
- T’es pas jalouse du tout ? Il a très bien connu Véro …
- Ils se retrouveront sans doute, c’est normal. C’est une fille bien, tu sais …
- Je ne sais pas comment je le vivrais …
- Est-ce que tu es jalouse d’Alain ? de Véro ? … je partage aussi des moments avec elle, tu le sais …
- Oui, je l’ai compris … et non, aucune jalousie, t’es bête …
- Tu vois, c’est simple …
Elle m’a suivie dans la salle de bains. J’ai pris le pot d’onguent dans l’armoire à pharmacie et je me suis déshabillée .
J’ai hésité, et puis je l’ai entraînée dans ma chambre et me suis assise au bord du lit.
Elle s’est mise à genoux devant moi, a repoussé ma main qui tendait le pot. Elle s’est avancée et nous nous sommes embrassées.
Ses lèvres étaient douces et chaudes, et sa langue avait le goût un peu amer du rosé. Elle a glissé sa main sur mes jambes et je me suis ouverte à elle, allongée sur le lit, une jambe sur son épaule. Elle a embrassé mon sexe, l’a ouvert de sa langue, le parcourant lentement de haut en bas, léchant aussi ma rosette. Elle m’a donné du plaisir sans plus me toucher de ses doigts ; de ses lèvres et de sa langue, sans jamais me brusquer, toute légère et douce ; m’accompagnant après un premier orgasme, vers une deuxième montée de plaisir lente et profonde. La seconde fois je me suis sentie couler dans sa bouche, comme ça m’arrive parfois, coulant ma liqueur blanche et épaisse à brusques saccades. C’est ce goût de jouissance qu’elle a posé sur ma bouche en m’embrassant.
Elle a abandonné ma bouche après un très long et tendre baiser, et j’étais comme absente quand elle m’a massée avec la crème.
Elle est partie se laver les mains, puis m’a aidée à me glisser sous le drap :
- Dors ma belle … je tirerais la porte en partant …
Depuis bien longtemps, je n’ai de plaisir que de moi-même et de mes mains, et le sentiment de plénitude que je ressens est si nouveau … c’est tellement plus … je me suis endormie heureuse … vraiment heureuse.
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