"Parcours croisés" - suite - Chapitre 28
Récit érotique écrit par Misa [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur femme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 09-03-2010 dans la catégorie Entre-nous, les femmes
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"Parcours croisés" - suite - Chapitre 28
Parcours croisés – Jeudi
Chapitre 28
Véronique
Je me suis réveillée en pleine forme ; plus de mal de tête. J’ai renoué mon paréo qui s’était défait pendant ma sieste et après un bref passage par la salle de bains, je suis allée me servir un verre de jus de fruit. Sur la terrasse, Jérémy lisait, allongé sur un transat et a levé les yeux de son livre :
- Bonjour Véro. Tu vas mieux ?
- Ouais, ça m’a fait du bien de dormir … T’es tout seul ?
- Alain m’a abandonné il y a une heure, je crois qu’il est parti rejoindre Martina.
- … et Annie ! Il va être épuisé, ton copain !
- Oh ! Tu crois ?
- Je crois … T’en veux ?
Je lui ai tendu mon verre de jus de fruit. Il s’est redressé pour tendre la main. Au lieu de lui donner le verre, j’ai lâché le paréo dont je tenais les deux pans serrés dans ma main gauche, pris sa main, et me suis assise d’une fesse face à lui sur le transat, ma cuisse collée à la sienne, sa main toujours dans la mienne se reposant sur mes genoux découverts. Il a posé son livre et m’a tendu l’autre main :
- Je veux connaître tes pensées … donne !
Il a bu en me regardant, à fait claquer sa langue sur son palais et a hoché la tête :
- Je vois, je vois …
- Et tu vois quoi ?
- Tes cuisses ! Jolies d’ailleurs !
- J’avais peur que t’aies pas remarqué …
- Difficile … Annie tout à l’heure, toi maintenant … vous avez décidé de me mettre dans tous mes états ?
- Et lesquelles tu préfères ?
- Euh … Annie a mis la barre très haut … des orteils au nombril … tu es plus timide …
Je me suis retournée en le poussant et me suis assise à son côté, passant son bras sur mes épaules et me blottissant contre son épaule. Mon paréo s’était largement ouvert dans le mouvement :
- Et comme ça ?
- Et comme ça … j’ai tous les éléments pour comparer … dis-moi … c’est un pari entre vous ?
J’ai remis mon paréo en place, me couvrant les jambes, et je me suis encore blottie plus près, une main sur ses pectoraux :
- Mais non, pas de pari, excuse-moi, ce n’est pas sympa !
- C’est rien … de quoi je me plaindrais … tu es très jolie … et ça ne me laisse pas indifférent …
Il m’a embrassé dans les cheveux en caressant mon bras de sa main autour de mon épaule. Il avait enfilé un short de bain après sa douche et je voyais bien que je ne le laissais pas indifférent :
- C’est un week-end un peu spécial … on se lâche un peu … encore pardon … reprends ton livre, je vais finir ma sieste …
Il ne s’est pas remis à lire. Il caressait doucement mon bras en finissant mon verre de jus de fruit pendant que mes doigts jouaient sur ses pectoraux … je me suis endormie …
C’est la voix de Jérémy raisonnant dans sa poitrine contre mon oreille qui m’a réveillée. Annie et Alain étaient assis sur le second transat et discutaient doucement avec Jérémy, un verre à la main. Martina est arrivée du salon :
- Réveillée ? Tu bois quelque chose ?
- Il est quelle heure ?
- Sept heures et quart …
- Waouh … j’ai dormi longtemps …
Jérémy a retiré son bras de mon épaule :
- Une heure, je commençais à m’ankyloser !
- Fallait me réveiller !
- Non, t’avais l’air bien … et puis on m’a dit que t’avais eu une nuit compliquée …
- T’es gentil toi ! Vous buvez quoi ?
- Martini, whisky … tu veux peut-être un jus de fruit ?
- Ben non ! Martini, ça me va …
En dormant, j’avais passé une jambe sur les jambes de Jérémy et ma main était posée sur ses abdos. Physique impressionnant, le monsieur … je me sentais toute petite à côté de lui. Annie m’a fait un clin d’œil en souriant. Martina m’a tendu mon verre :
- Vous avez de la chance, la dernière fois qu’on s’est mis à deux sur un transat avec Alain, on l’a cassé et on s’est retrouvé par terre !
- Oui mais nous, on a été sage, c’est pas comme vous deux … enfin je crois … Eh ! t’as pas profité de mon sommeil, quand même, Jérémy?
- Pas trop …
J’ai fais semblant de vérifier :
- Hey ! Il m’a enlevé ma culotte !
- Pas vrai … t’en avais pas quand t’es arrivée … On dirait que vous avez toutes décidé d’exposer vos charmes … Martina, Annie, toi … c’est un traitement spécial que vous me destinez ?
Annie qui était debout à côté du transat s’est penchée et a déposé un bisou sur son front :
- Pardonne-moi pour tout à l’heure … c’était idiot … disons que ce week-end est très particulier …
J’ai continué à lui expliquer :
- Je viens de retrouver Alain que j’ai … très bien connu, il a dû t’expliquer (il a hoché la tête), nous avons fait la connaissance d’Annie … nous avons passé notre soirée à nous raconter nos petits secrets … et j’ai passé la fin de la soirée suffisamment saoule pour m’être laissée tripoter, sans me souvenir de rien … week-end très particulier, non ?
- Du peu que j’en sais, vous n’imaginez pas à quel point je regrette de ne pas avoir été là …
J’ai posé mon verre glacé sur son ventre, et passé ma main sur ses pectoraux, en remontant dans son cou :
- Après tout, on n’est que jeudi, il nous reste trois jours …
Alain s’est pris la tête entre les mains :
- … trois jours à ce rythme … aide-moi, Jérémy, je ne tiendrais pas le coup … tu les connais pas bien ! Des folles furieuses !
- C’est bien parce que c’est toi ! En attendant, un bain, ça vous dirait ?
J’ai repris mon verre :
- T’as une grande baignoire ?
Martina et Alain ont éclaté de rire. Alain s’est levé et a tapé dans ses mains :
- Allez, les filles, bonne idée ! Ça nous rafraîchira ! hop ! hop ! Debout ! On y va ! J’amène des grillades ou t’as ce qu’il faut ?
- T’inquiète pas, mon congélateur est plein ! Des ribs, à manger avec les doigts, ça vous dit ?
J’ai aidé Martina et Annie à ranger les bouteilles et les verres dans la lave-vaisselle, et je me suis brusquement inquiétée d’un léger détail :
- Martina, t’as un maillot pour moi ?
Elle m’a regardé en haussant les sourcils. Elle a un peu écarté du doigt un pan de mon paréo en penchant la tête :
- Tu as tout ce qu’il faut sur toi, chérie … après tout, les unes comme les autres, il ne nous reste pas grand-chose à cacher … et t’inquiète pas pour les voisins, c’est isolé !
Le front d’Annie était barré d’un pli d’anxiété :
- J’n’ai jamais fait ça, moi !
- Oh, les filles ! On se balade à moitié nue ou complètement nue depuis ce matin ! Vous n’exagérez pas un peu, vous croyez ? Et puis vous êtes très présentables ! N’oubliez pas que j’ai soigné la présentation de vos petits ventres ce matin ! J’ai pas travaillé pour rien quand même ! … allez, venez …
Elle nous a pris par la taille toutes les deux pour nous accompagner jusqu’à la voiture d’Alain qui nous attendait devant le portail.
Le portail était ouvert, la voiture de Jérémy déjà garée sous un passage couvert attenant au corps principal d’une ancienne ferme. De chaque côté, deux bâtiments complétaient un large U ouvert plein ouest sur les champs et un bosquet. Le centre était occupé d’une grande piscine entourée de pelouse. A droite, une terrasse empierrée avec parasols et transats donnait sur les portes fenêtres du corps d’habitation. Tous les murs, pierres meulières et poutres, avaient été rénovés, et c’est d’un œil très professionnel que j’observais tous les détails. Martina a reconnu mon regard et m’a pris par le bras :
- Tu t’imagines déjà en train de l’évaluer ? Quelle commission ça représenterait ?
- Mmm mm, … très jolie commission … je suppose qu’il ne vend pas ?
- Aucune chance … maison familiale … ça fait plusieurs années qu’il y travaille, et il a bon goût, il te fera visiter, tu verras …
- Je ne savais pas que les profs gagnaient si bien leur vie !
- Il en a hérité de ses parents, fils unique ; il a vendu les champs et les bâtiments qui allaient avec, sauf le champ en face et le petit bois, pour rester au calme. Tout le fric passe dans la restauration … et il bricole bien aussi …
- La maison d’Annie est déjà un petit bijou, mais là, c’est carrément la grande classe …
Jérémy nous a fait visiter : une énorme pièce à vivre au rez-de chaussée, aucun mur, les différentes parties simplement isolées par les poutres de soutènement, cuisine, salon, grande table à manger, bureau, trois chambres à l’étage desservies par une galerie ouvrant sur toute la longueur de la pièce du bas. Le corps de façade ouvert par l’appentis où les voitures étaient garées comprenait un grand garage et un atelier. Face au corps d’habitation, le bâtiment bas, sans étage était en cours de travaux.
Jérémy nous a fait visiter, nous tenant Annie et moi d’un bras autour de notre taille, expliquant ce qu’il avait fait lui-même, ce qu’il ferait bientôt. Alain et Martina qui connaissaient déjà, s’étaient installés au soleil de la fin de soirée sur les transats, nus tous les deux. Quand on les a rejoints, j’ai eu un moment d’hésitation et Annie ne savait pas trop quoi faire non plus. Jérémy nous voyant hésiter a commencé par enlever son bermuda, s’est approché d’Annie et a dénoué son paréo, le jetant sur un transat, a fait de même du mien, sans nous demander notre avis, et nous a pris par la main pour nous amener au bord de la piscine ; il a sauté dans l’eau en nous entraînant à sa suite. Il nous tenait toujours la main, et nous a embrassé l’une après l’autre, d’un petit baiser droit sur nos lèvres, nous regardant tour à tour en souriant :
- Vous vous rendez compte qu’à vous deux, vous représentez le rêve de tout homme normalement constitué ?
- Et pourquoi ça, monsieur ?
Nous étions debout dans l’eau, Jérémy adossé au bord de la piscine. Il nous tenait une main à chacune et Annie et moi nous tenions par la taille. Parce qu’on était dans l’eau, un peu cachées, et que la situation s’y prêtait … j’ai laissé descendre ma main des hanches d’Annie sur ses fesses, les caressant du bout des doigts. Je voulais la provoquer et la présence de Jérémy me donnait cette opportunité. Dans sa chambre aux trésors déjà, dans le lit de Martina ce matin, j’avais eu envie de m’approcher d’elle … Et puis Jérémy … cette situation m’excitait. D’une poussée dans mon dos, Annie m’a poussée contre Jérémy … un message ? Elle me repoussait gentiment ? Jérémy a dû penser que c’était moi qui me collais à lui et il a cherché mes lèvres, lâchant ma main pour me prendre par le cou. A l’instant où j’ai répondu à son baiser, ouvrant ma bouche sous la sienne, la main d’Annie est descendue à son tour sur mes fesses, sans ambigüité, un doigt parcourant la raie de mes fesses. J’ai rendu son baiser à Jérémy, remontant mes jambes autour de sa taille. Je me suis écartée de lui quand il a interrompu notre baiser. Annie s’est écartée aussi en nageant vers l’autre bord de la piscine. Jérémy s’est accoudé des deux bras au bord de la piscine, sourire aux lèvres, tournant la tête vers Martina qui l’a rejoint et s’est assise à côté de lui, jambes dans l’eau. Alain a plongé, nous éclaboussant tous, et revenant sous l’eau m’a soulevé dans ses bras en remontant :
- Tu vas mieux ? Plus de gueule de bois ?
- Non, plus une trace …
- Parfait …
Il m’a soulevée hors de l’eau, soulevée comme une plume et m’a projetée au milieu de la piscine. Et ça a dégénéré : tout le monde arrosait tout le monde, on essayait de se faire couler, les trois filles unies contre les deux brutes, jambes emmêlées, regards complices, éclats de rires ! On a joué comme des gamins … enfin de grands gamins … les mains traînaient un peu, s’attardaient, sur un sein, des fesses, à qui ? Je ne sais pas qui je touchais, qui me touchait, peu importe …
Les garçons ne se sont pas rhabillés pour préparer le barbecue et mettre les ribs à griller. Nous non plus, on a suivi leur exemple … il était huit heures passées, il faisait toujours chaud, mais c’était autre chose … je crois que tous apprécions cet état …
On a mangé avec les doigts, rongeant les ribs debout autour du barbecue. Quand la nuit est tombée, nous nous sommes installés dans le salon, seulement éclairé par le petit néon au fond de la pièce, au dessus du plan de travail de la cuisine. Martina s’est allongée sur un canapé, le visage sur les jambes d’Alain. Sur le canapé en vis-à-vis, Jérémy avait passé un bras sur mes épaules, et Annie était allongée elle aussi, visage sur la main qu’elle avait posé sur ma cuisse.
Jérémy nous a raconté ses projets pour le bâtiment qui faisait face, les travaux, le temps, ses recherches de décoration. Mes doigts jouaient dans les cheveux d’Annie et la main de Jérémy caressait mon épaule. Je n’arrivais pas à détacher mon regard de la main d’Alain qui, machinalement, jouait avec les seins de Martina, tout en discutant de carrelage avec Jérémy. Il roulait entre ses doigts un téton de Martina, l’abandonnait, y revenait sans arrêt. Martina avait les yeux fermés, respirait régulièrement, bouche entrouverte. J’ai fait un signe pour attirer l’attention d’Alain :
- Elle dort ?
- Oui, chhht … elle n’est pas la seule …
Je me suis penchée sur Annie. Effectivement, elle aussi s’était endormie ; allongée sur le dos, la tête sur mes genoux, un genou replié à l’équerre contre le dossier du canapé, l’autre pendant dans le vide ; belle et impudique au possible … son étonnante toison noire envahissant haut son ventre, les deux mains jointes sous ses seins. Nous la regardions tous les trois, souriant de sa charmante impudeur. Alain a raconté à Jérémy dans quelle circonstance Martina d’abord, lui ensuite, avaient fait sa connaissance, et puis nous a raconté ce que Martina lui avait dit de ses problèmes avec son mari, d’une probable rapide rupture. En se penchant pour regarder Annie, Jérémy avait laissé glisser sa main, son index lissant le haut de mon sein. En essayant de ne pas bouger pour ne pas réveiller Annie, j’ai tourné le visage vers lui, cherchant ses yeux, et passant le dos de ma main sur sa cuisse chaude contre la mienne … Sa main s’est faite plus lourde …
- Jérem, je peux la coucher là-haut ?
- Oui, pas de problème, première chambre, tu connais …
Alain s’est dégagée de Martina et l’a prise dans ses bras pour la porter à l’étage. Quelques minutes plus tard il est redescendu et a pris Annie aussi dans ses bras, sans qu’elle ne se réveille totalement :
- Je vous laisse, bonne nuit …
Il nous a laissé seuls. Pendant de longues minutes, ni lui ni moi n’avons bougé.
- Tu veux aller dormir aussi ? Il reste une chambre …
- … d’accord …
Je n’avais pas envie de dormir … Il m’a pris par la main pour me relever. Il a monté l’escalier à côté de moi, et sur la galerie s’est arrêté devant la seconde porte :
- … la dernière porte … c’est ta chambre ?
- Oui.
Je me suis mise sur la pointe des pieds pour l’embrasser, et puis le prenant par la main, je suis partie vers sa chambre, le tirant derrière moi …
Nous n’avons pas échangé un seul mot. La porte fermée dans mon dos, il m’a soulevé très haut dans ses bras et j’ai refermé mes jambes sur ses reins ; je me cramponnais de deux mains derrière son cou pendant qu’on s’embrassait à pleine bouche. Il n’a même pas pris le temps de me porter jusqu’au lit. De ses deux mains sous mes fesses, il m’a laissée descendre lentement sur son sexe, sans à-coup, jusqu’à ce que je sois complètement empalée. J’ai retenu ma respiration tout le temps où il me pénétrait, et j’ai poussé un soupir quand mon pubis s’est écrasé contre le sien. J’ai laissé glisser mes jambes le long des siennes, cuisses contre cuisses, toujours pendue à son cou, ses mains plaquées à mes fesses. Il a marché jusqu’au lit où il s‘est agenouillé. Il s’est couché sur moi sans se désemboîter de mon sexe …
Je n’ai pas beaucoup dormi cette nuit … il semblait inépuisable et … j’avais terriblement envie de sexe …
Ce matin j’ai le ventre et les seins douloureux, un goût de sexe dans la bouche… en ouvrant les volets alors que Jérémy dormait à plat ventre en travers du lit, j’ai fait un signe de la main à Martina, une tasse à la main au bord de la piscine, enveloppée de son paréo. Annie faisait des longueurs, d’une longue brasse …
Chapitre 28
Véronique
Je me suis réveillée en pleine forme ; plus de mal de tête. J’ai renoué mon paréo qui s’était défait pendant ma sieste et après un bref passage par la salle de bains, je suis allée me servir un verre de jus de fruit. Sur la terrasse, Jérémy lisait, allongé sur un transat et a levé les yeux de son livre :
- Bonjour Véro. Tu vas mieux ?
- Ouais, ça m’a fait du bien de dormir … T’es tout seul ?
- Alain m’a abandonné il y a une heure, je crois qu’il est parti rejoindre Martina.
- … et Annie ! Il va être épuisé, ton copain !
- Oh ! Tu crois ?
- Je crois … T’en veux ?
Je lui ai tendu mon verre de jus de fruit. Il s’est redressé pour tendre la main. Au lieu de lui donner le verre, j’ai lâché le paréo dont je tenais les deux pans serrés dans ma main gauche, pris sa main, et me suis assise d’une fesse face à lui sur le transat, ma cuisse collée à la sienne, sa main toujours dans la mienne se reposant sur mes genoux découverts. Il a posé son livre et m’a tendu l’autre main :
- Je veux connaître tes pensées … donne !
Il a bu en me regardant, à fait claquer sa langue sur son palais et a hoché la tête :
- Je vois, je vois …
- Et tu vois quoi ?
- Tes cuisses ! Jolies d’ailleurs !
- J’avais peur que t’aies pas remarqué …
- Difficile … Annie tout à l’heure, toi maintenant … vous avez décidé de me mettre dans tous mes états ?
- Et lesquelles tu préfères ?
- Euh … Annie a mis la barre très haut … des orteils au nombril … tu es plus timide …
Je me suis retournée en le poussant et me suis assise à son côté, passant son bras sur mes épaules et me blottissant contre son épaule. Mon paréo s’était largement ouvert dans le mouvement :
- Et comme ça ?
- Et comme ça … j’ai tous les éléments pour comparer … dis-moi … c’est un pari entre vous ?
J’ai remis mon paréo en place, me couvrant les jambes, et je me suis encore blottie plus près, une main sur ses pectoraux :
- Mais non, pas de pari, excuse-moi, ce n’est pas sympa !
- C’est rien … de quoi je me plaindrais … tu es très jolie … et ça ne me laisse pas indifférent …
Il m’a embrassé dans les cheveux en caressant mon bras de sa main autour de mon épaule. Il avait enfilé un short de bain après sa douche et je voyais bien que je ne le laissais pas indifférent :
- C’est un week-end un peu spécial … on se lâche un peu … encore pardon … reprends ton livre, je vais finir ma sieste …
Il ne s’est pas remis à lire. Il caressait doucement mon bras en finissant mon verre de jus de fruit pendant que mes doigts jouaient sur ses pectoraux … je me suis endormie …
C’est la voix de Jérémy raisonnant dans sa poitrine contre mon oreille qui m’a réveillée. Annie et Alain étaient assis sur le second transat et discutaient doucement avec Jérémy, un verre à la main. Martina est arrivée du salon :
- Réveillée ? Tu bois quelque chose ?
- Il est quelle heure ?
- Sept heures et quart …
- Waouh … j’ai dormi longtemps …
Jérémy a retiré son bras de mon épaule :
- Une heure, je commençais à m’ankyloser !
- Fallait me réveiller !
- Non, t’avais l’air bien … et puis on m’a dit que t’avais eu une nuit compliquée …
- T’es gentil toi ! Vous buvez quoi ?
- Martini, whisky … tu veux peut-être un jus de fruit ?
- Ben non ! Martini, ça me va …
En dormant, j’avais passé une jambe sur les jambes de Jérémy et ma main était posée sur ses abdos. Physique impressionnant, le monsieur … je me sentais toute petite à côté de lui. Annie m’a fait un clin d’œil en souriant. Martina m’a tendu mon verre :
- Vous avez de la chance, la dernière fois qu’on s’est mis à deux sur un transat avec Alain, on l’a cassé et on s’est retrouvé par terre !
- Oui mais nous, on a été sage, c’est pas comme vous deux … enfin je crois … Eh ! t’as pas profité de mon sommeil, quand même, Jérémy?
- Pas trop …
J’ai fais semblant de vérifier :
- Hey ! Il m’a enlevé ma culotte !
- Pas vrai … t’en avais pas quand t’es arrivée … On dirait que vous avez toutes décidé d’exposer vos charmes … Martina, Annie, toi … c’est un traitement spécial que vous me destinez ?
Annie qui était debout à côté du transat s’est penchée et a déposé un bisou sur son front :
- Pardonne-moi pour tout à l’heure … c’était idiot … disons que ce week-end est très particulier …
J’ai continué à lui expliquer :
- Je viens de retrouver Alain que j’ai … très bien connu, il a dû t’expliquer (il a hoché la tête), nous avons fait la connaissance d’Annie … nous avons passé notre soirée à nous raconter nos petits secrets … et j’ai passé la fin de la soirée suffisamment saoule pour m’être laissée tripoter, sans me souvenir de rien … week-end très particulier, non ?
- Du peu que j’en sais, vous n’imaginez pas à quel point je regrette de ne pas avoir été là …
J’ai posé mon verre glacé sur son ventre, et passé ma main sur ses pectoraux, en remontant dans son cou :
- Après tout, on n’est que jeudi, il nous reste trois jours …
Alain s’est pris la tête entre les mains :
- … trois jours à ce rythme … aide-moi, Jérémy, je ne tiendrais pas le coup … tu les connais pas bien ! Des folles furieuses !
- C’est bien parce que c’est toi ! En attendant, un bain, ça vous dirait ?
J’ai repris mon verre :
- T’as une grande baignoire ?
Martina et Alain ont éclaté de rire. Alain s’est levé et a tapé dans ses mains :
- Allez, les filles, bonne idée ! Ça nous rafraîchira ! hop ! hop ! Debout ! On y va ! J’amène des grillades ou t’as ce qu’il faut ?
- T’inquiète pas, mon congélateur est plein ! Des ribs, à manger avec les doigts, ça vous dit ?
J’ai aidé Martina et Annie à ranger les bouteilles et les verres dans la lave-vaisselle, et je me suis brusquement inquiétée d’un léger détail :
- Martina, t’as un maillot pour moi ?
Elle m’a regardé en haussant les sourcils. Elle a un peu écarté du doigt un pan de mon paréo en penchant la tête :
- Tu as tout ce qu’il faut sur toi, chérie … après tout, les unes comme les autres, il ne nous reste pas grand-chose à cacher … et t’inquiète pas pour les voisins, c’est isolé !
Le front d’Annie était barré d’un pli d’anxiété :
- J’n’ai jamais fait ça, moi !
- Oh, les filles ! On se balade à moitié nue ou complètement nue depuis ce matin ! Vous n’exagérez pas un peu, vous croyez ? Et puis vous êtes très présentables ! N’oubliez pas que j’ai soigné la présentation de vos petits ventres ce matin ! J’ai pas travaillé pour rien quand même ! … allez, venez …
Elle nous a pris par la taille toutes les deux pour nous accompagner jusqu’à la voiture d’Alain qui nous attendait devant le portail.
Le portail était ouvert, la voiture de Jérémy déjà garée sous un passage couvert attenant au corps principal d’une ancienne ferme. De chaque côté, deux bâtiments complétaient un large U ouvert plein ouest sur les champs et un bosquet. Le centre était occupé d’une grande piscine entourée de pelouse. A droite, une terrasse empierrée avec parasols et transats donnait sur les portes fenêtres du corps d’habitation. Tous les murs, pierres meulières et poutres, avaient été rénovés, et c’est d’un œil très professionnel que j’observais tous les détails. Martina a reconnu mon regard et m’a pris par le bras :
- Tu t’imagines déjà en train de l’évaluer ? Quelle commission ça représenterait ?
- Mmm mm, … très jolie commission … je suppose qu’il ne vend pas ?
- Aucune chance … maison familiale … ça fait plusieurs années qu’il y travaille, et il a bon goût, il te fera visiter, tu verras …
- Je ne savais pas que les profs gagnaient si bien leur vie !
- Il en a hérité de ses parents, fils unique ; il a vendu les champs et les bâtiments qui allaient avec, sauf le champ en face et le petit bois, pour rester au calme. Tout le fric passe dans la restauration … et il bricole bien aussi …
- La maison d’Annie est déjà un petit bijou, mais là, c’est carrément la grande classe …
Jérémy nous a fait visiter : une énorme pièce à vivre au rez-de chaussée, aucun mur, les différentes parties simplement isolées par les poutres de soutènement, cuisine, salon, grande table à manger, bureau, trois chambres à l’étage desservies par une galerie ouvrant sur toute la longueur de la pièce du bas. Le corps de façade ouvert par l’appentis où les voitures étaient garées comprenait un grand garage et un atelier. Face au corps d’habitation, le bâtiment bas, sans étage était en cours de travaux.
Jérémy nous a fait visiter, nous tenant Annie et moi d’un bras autour de notre taille, expliquant ce qu’il avait fait lui-même, ce qu’il ferait bientôt. Alain et Martina qui connaissaient déjà, s’étaient installés au soleil de la fin de soirée sur les transats, nus tous les deux. Quand on les a rejoints, j’ai eu un moment d’hésitation et Annie ne savait pas trop quoi faire non plus. Jérémy nous voyant hésiter a commencé par enlever son bermuda, s’est approché d’Annie et a dénoué son paréo, le jetant sur un transat, a fait de même du mien, sans nous demander notre avis, et nous a pris par la main pour nous amener au bord de la piscine ; il a sauté dans l’eau en nous entraînant à sa suite. Il nous tenait toujours la main, et nous a embrassé l’une après l’autre, d’un petit baiser droit sur nos lèvres, nous regardant tour à tour en souriant :
- Vous vous rendez compte qu’à vous deux, vous représentez le rêve de tout homme normalement constitué ?
- Et pourquoi ça, monsieur ?
Nous étions debout dans l’eau, Jérémy adossé au bord de la piscine. Il nous tenait une main à chacune et Annie et moi nous tenions par la taille. Parce qu’on était dans l’eau, un peu cachées, et que la situation s’y prêtait … j’ai laissé descendre ma main des hanches d’Annie sur ses fesses, les caressant du bout des doigts. Je voulais la provoquer et la présence de Jérémy me donnait cette opportunité. Dans sa chambre aux trésors déjà, dans le lit de Martina ce matin, j’avais eu envie de m’approcher d’elle … Et puis Jérémy … cette situation m’excitait. D’une poussée dans mon dos, Annie m’a poussée contre Jérémy … un message ? Elle me repoussait gentiment ? Jérémy a dû penser que c’était moi qui me collais à lui et il a cherché mes lèvres, lâchant ma main pour me prendre par le cou. A l’instant où j’ai répondu à son baiser, ouvrant ma bouche sous la sienne, la main d’Annie est descendue à son tour sur mes fesses, sans ambigüité, un doigt parcourant la raie de mes fesses. J’ai rendu son baiser à Jérémy, remontant mes jambes autour de sa taille. Je me suis écartée de lui quand il a interrompu notre baiser. Annie s’est écartée aussi en nageant vers l’autre bord de la piscine. Jérémy s’est accoudé des deux bras au bord de la piscine, sourire aux lèvres, tournant la tête vers Martina qui l’a rejoint et s’est assise à côté de lui, jambes dans l’eau. Alain a plongé, nous éclaboussant tous, et revenant sous l’eau m’a soulevé dans ses bras en remontant :
- Tu vas mieux ? Plus de gueule de bois ?
- Non, plus une trace …
- Parfait …
Il m’a soulevée hors de l’eau, soulevée comme une plume et m’a projetée au milieu de la piscine. Et ça a dégénéré : tout le monde arrosait tout le monde, on essayait de se faire couler, les trois filles unies contre les deux brutes, jambes emmêlées, regards complices, éclats de rires ! On a joué comme des gamins … enfin de grands gamins … les mains traînaient un peu, s’attardaient, sur un sein, des fesses, à qui ? Je ne sais pas qui je touchais, qui me touchait, peu importe …
Les garçons ne se sont pas rhabillés pour préparer le barbecue et mettre les ribs à griller. Nous non plus, on a suivi leur exemple … il était huit heures passées, il faisait toujours chaud, mais c’était autre chose … je crois que tous apprécions cet état …
On a mangé avec les doigts, rongeant les ribs debout autour du barbecue. Quand la nuit est tombée, nous nous sommes installés dans le salon, seulement éclairé par le petit néon au fond de la pièce, au dessus du plan de travail de la cuisine. Martina s’est allongée sur un canapé, le visage sur les jambes d’Alain. Sur le canapé en vis-à-vis, Jérémy avait passé un bras sur mes épaules, et Annie était allongée elle aussi, visage sur la main qu’elle avait posé sur ma cuisse.
Jérémy nous a raconté ses projets pour le bâtiment qui faisait face, les travaux, le temps, ses recherches de décoration. Mes doigts jouaient dans les cheveux d’Annie et la main de Jérémy caressait mon épaule. Je n’arrivais pas à détacher mon regard de la main d’Alain qui, machinalement, jouait avec les seins de Martina, tout en discutant de carrelage avec Jérémy. Il roulait entre ses doigts un téton de Martina, l’abandonnait, y revenait sans arrêt. Martina avait les yeux fermés, respirait régulièrement, bouche entrouverte. J’ai fait un signe pour attirer l’attention d’Alain :
- Elle dort ?
- Oui, chhht … elle n’est pas la seule …
Je me suis penchée sur Annie. Effectivement, elle aussi s’était endormie ; allongée sur le dos, la tête sur mes genoux, un genou replié à l’équerre contre le dossier du canapé, l’autre pendant dans le vide ; belle et impudique au possible … son étonnante toison noire envahissant haut son ventre, les deux mains jointes sous ses seins. Nous la regardions tous les trois, souriant de sa charmante impudeur. Alain a raconté à Jérémy dans quelle circonstance Martina d’abord, lui ensuite, avaient fait sa connaissance, et puis nous a raconté ce que Martina lui avait dit de ses problèmes avec son mari, d’une probable rapide rupture. En se penchant pour regarder Annie, Jérémy avait laissé glisser sa main, son index lissant le haut de mon sein. En essayant de ne pas bouger pour ne pas réveiller Annie, j’ai tourné le visage vers lui, cherchant ses yeux, et passant le dos de ma main sur sa cuisse chaude contre la mienne … Sa main s’est faite plus lourde …
- Jérem, je peux la coucher là-haut ?
- Oui, pas de problème, première chambre, tu connais …
Alain s’est dégagée de Martina et l’a prise dans ses bras pour la porter à l’étage. Quelques minutes plus tard il est redescendu et a pris Annie aussi dans ses bras, sans qu’elle ne se réveille totalement :
- Je vous laisse, bonne nuit …
Il nous a laissé seuls. Pendant de longues minutes, ni lui ni moi n’avons bougé.
- Tu veux aller dormir aussi ? Il reste une chambre …
- … d’accord …
Je n’avais pas envie de dormir … Il m’a pris par la main pour me relever. Il a monté l’escalier à côté de moi, et sur la galerie s’est arrêté devant la seconde porte :
- … la dernière porte … c’est ta chambre ?
- Oui.
Je me suis mise sur la pointe des pieds pour l’embrasser, et puis le prenant par la main, je suis partie vers sa chambre, le tirant derrière moi …
Nous n’avons pas échangé un seul mot. La porte fermée dans mon dos, il m’a soulevé très haut dans ses bras et j’ai refermé mes jambes sur ses reins ; je me cramponnais de deux mains derrière son cou pendant qu’on s’embrassait à pleine bouche. Il n’a même pas pris le temps de me porter jusqu’au lit. De ses deux mains sous mes fesses, il m’a laissée descendre lentement sur son sexe, sans à-coup, jusqu’à ce que je sois complètement empalée. J’ai retenu ma respiration tout le temps où il me pénétrait, et j’ai poussé un soupir quand mon pubis s’est écrasé contre le sien. J’ai laissé glisser mes jambes le long des siennes, cuisses contre cuisses, toujours pendue à son cou, ses mains plaquées à mes fesses. Il a marché jusqu’au lit où il s‘est agenouillé. Il s’est couché sur moi sans se désemboîter de mon sexe …
Je n’ai pas beaucoup dormi cette nuit … il semblait inépuisable et … j’avais terriblement envie de sexe …
Ce matin j’ai le ventre et les seins douloureux, un goût de sexe dans la bouche… en ouvrant les volets alors que Jérémy dormait à plat ventre en travers du lit, j’ai fait un signe de la main à Martina, une tasse à la main au bord de la piscine, enveloppée de son paréo. Annie faisait des longueurs, d’une longue brasse …
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