"Parcours croisés" - suite - Chapitre 44
Récit érotique écrit par Misa [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur femme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 14-09-2010 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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"Parcours croisés" - suite - Chapitre 44
Parcours croisés – Lundi
Chapitre 44
Annie
Alain s’était enfin mis au travail sur la table du séjour. Je me suis déshabillée dans la chambre d’amis, rangeant ma jupe et mon chemisier dans l’armoire où Martina m’a réservé de la place et j’ai vidé sur le lit le sachet qui contenait mes achats de l’après-midi : quatre strings, deux pour Tina et deux pour moi, deux petits tops qui arrivaient à peine au nombril et que j’avais pris parce qu’ils étaient exactement assortis à l’un des strings ficelle ; rouge pour Tina, bleu pour moi. J’ai enfilé le top et le string et j’ai rejoint Tina dans la salle de bain pour lui donner les siens.
Au sourire d’Alain quand on a traversé le séjour pour nous installer sur la terrasse, cette tenue nous allait bien, et lui convenait tout à fait !
Pendant qu’il travaillait, on a feuilleté la bande dessinée que Christophe avait offerte à Tina ; chaud … très chaud …
- Tu crois que le dessinateur avait des modèles qui posaient pour lui ?
- Euh … je ne sais pas mais je veux bien apprendre à dessiner si des gens font ça pour moi !
- Moi je veux bien être modèle …
- Eh ! Tina ! … et tu plaisantes pas, on dirait !
Elle riait, bien sûr, mais … elle était un peu rougissante :
- Ça te plairait d’être fouettée ?
- … peut-être pas, non, pas fouettée, mais une fessée, ma foi … et puis regarde, là, attachée, soumise aux désirs de ces deux-là sans pouvoir y échapper …
- Christophe avait raison ! Tu ferais une très belle esclave !
- Mais tu ne me ferais pas trop mal, hein ? … pas trop …
- Tina !!!
- Ben quoi ? Tant qu’on n'a pas essayé …
- A propos, quel « jouet » tu as choisi ?
- Dis-moi toi d’abord !
- J’ai pris le « Share » ! Si Alain ne se dégonfle pas … il va comprendre les sensations qu’il nous procure !
- Waouh ! Vu la taille, sûr qu’il va comprendre !
- Alors, et toi ?
- J’ai pris le boîtier électronique avec tous les accessoires qui allaient avec … tu sais t’en servir, au moins ?
- J’ai essayé, une fois …
- Alors ?
- Ça envoie des décharges électriques. On règle la puissance et on peut soit les déclencher en appuyant sur un bouton soit les programmer régulières avec une minuterie …
- Et … c’est bien ?
- C’est … pas mal … mais toute seule, j’osais pas trop. C’est pour Alain aussi ?
A la petite moue qu’elle faisait, j’ai compris :
- Et t’aimerais bien tester !
- Ouais … mais t’iras doucement, hein ?
- A voir … à voir, belle esclave ! Telle que t’es là, entre le bouquin et ce que tu imagines des électrodes, je suis sûre que …
On était assises toutes les deux sur le banc devant la table de la terrasse. J’ai passé une jambe par-dessus le banc pour m’y asseoir à cheval. Une main dans son dos, j’ai posé l’autre sur son ventre, glissant mes doigts sous son string …
- J’étais sûre !
- Laisse ta main … je suis comme ça depuis ce matin … d’abord Véro, et puis je pensais à ce soir, vous retrouver … t’imagine pas … on faisait souvent l’amour avec Alain, mais pas autant que depuis que t’es là …
Elle a continué à feuilleter la bande dessinée, tournant les pages d’une main tremblante … inondant mes doigts …
- … je ne me souviens pas d’avoir été aussi souvent comme ça … à une époque, j’avais même des problèmes de sécheresse …
- Plus rien à craindre, ma chérie, t’es guérie …
- Vous préparez à manger, les filles ?
- Ah ! Le chef commande … vient … ON Y VA !
Elle a soupiré quand j’ai retiré ma main, me jetant un regard désolé. Chacune notre tour, en passant à côté d’Alain, on lui a caressé le bras du bout des ongles, et on s’est esquivées quand il a tendu un bras vers nous :
- Travaille !
Arrivées dans la cuisine, Martina m’a pris dans ses bras pour m’embrasser, se serrant à moi, puis en s’écartant, d’une toute petite voix :
- … ne me laisse pas comme ça …
Je l’ai faite pivoter vers l’évier où elle s’est appuyée des deux mains et j’ai passé mes deux bras autour d’elle, collée à elle, plongeant à nouveau une main sous l’élastique du string. Je l’ai caressée très fort, du plat des doigts sur la tige durcie, écartant largement ses lèvres du mouvement tournant de ma main ; elle a joui très vite, jambes contractées, et j’ai senti les tremblements de ses fesses dures contre mon ventre. Elle s’est retournée et a posé son front sur mon épaule :
- C’est pas normal d’être tout le temps excitée comme ça … j’ai un peu honte, on dirait une chatte en chaleur, je deviens nymphomane … je me reconnais pas … mais c’était vachement bon …
- Si ça te prend demain, je ne serais pas loin, viens me voir à la librairie … aussi souvent que tu veux !
- Christophe nous laisserait faire ?
- Ça l’amuserait sûrement !
Pendant que Tina était à la salle de bain pour se rafraîchir, j’ai sorti un grand plat et mis le four à préchauffer. J’ai sorti le poulet du frigo, je l’ai assaisonné, et mis au four en réglant la minuterie à mi-cuisson. Tina m’a retrouvée dans la cuisine et on a tout préparé pour mettre le couvert sur la terrasse. A chaque voyage vers la terrasse, on faisait le tour de la table du séjour où Alain travaillait, tortillant nos fesses nues sous son nez à l’aller, l’effleurant d’une main au retour. Il riait en secouant la tête.
Le poulet cuisait. Alain travaillait. Tina a repris le livre, plus seulement pour regarder les images comme la première fois. Finalement, il y avait une histoire … mais si ! … un scénario prétexte à des images de sexe, de tortures douces … plus ou moins douces à vrai dire … mais une histoire tout de même !
Alain a découpé le poulet et préparé une salade verte. Le temps était plus doux et la petite brise était très agréable :
- Tu commences à quelle heure demain ?
- 10 heures ! Mais je partirai en même temps que vous, j’ai des photocopies à faire.
- Et toi Annie ?
- Aucune idée … mais comme il ouvre à 9h00 j’arriverai pour 8h30 … s’il n’est pas là, tu m’offriras un café, dans ta réserve ?
Elle m’a jeté un drôle de regard ; tout de suite, elle aussi a pensé à ce qu’elle m’avait raconté de ses retrouvailles du matin avec Véro :
- Tu pourras passer quand tu veux … et … je t’offrirai un café !
Pendant qu’on desservait la table, Alain est parti nous chercher des glaces au congélateur du sous-sol. Il a mangé la sienne devant son ordinateur et nous deux dans le canapé.
- Tu en as pour longtemps, Alain ?
- Un petit quart d’heure, pas plus …
- On va préparer quelques petites choses, on t’appellera !
Tina et moi avons déballé nos sextoys sur le lit de la chambre d’amis :
- Alors, voyons ce que tu as pris … waouh, t’est ambitieuse ! T’en as pris un max … voyons voir … Le petit plug pour Alain et celui-là pour toi !
- Pourquoi le plus gros pour moi ?
- Pour le ménager … et puis parce que tu aimeras, non ?
- Mmm …
- Après je te mettrai des pinces sur les tétons et sur les lèvres, ça fait quatre sorties d’utilisées ; voyons … ça on lui attache au-dessus des couilles, ça fait cinq …
- On le met comment ? Ça ?
- Tu fais bien descendre les testicules avec une main en étirant, et puis je refermerai au-dessus de tes doigts avec le scratch !
- Ça ne va pas lui faire mal, quand même ?
- Mais non, ne t’inquiète pas ! On ira doucement ! Je ferai si tu veux …
- Et ça ? Ça sert à quoi ?
- Oh … ça, il faut l’enfiler à l’intérieur de sa queue !
- Ouch ! Il ne nous laissera jamais faire !
- Tu sais pas … tu le fais déshabiller dans la salle de bains et tu lui bandes les yeux, comme ça il verra rien ! Et puis tu te mettras à cheval sur lui …
- Pas mal, bonne idée … et toi ? Rien pour toi ?
- Euh … il reste deux sorties, et … je mettrai des pinces … mais il faut surtout que je m’occupe de vous ! Déshabille-toi ! Je vais m’occuper de toi … j’aurais plus que les fils à brancher …
Je me suis déshabillée en même temps qu’elle et j’ai sorti du petit sac que j’avais préparé avec la guêpière noire en dentelle :
- Oh oh ! C’est mignon,ça !
- Tu l’attaches ?
Tina a fermé la guêpière dans mon dos avec les agrafes :
- Rentre le ventre, je n'y arrive pas ! Fais-toi voir ? … Waouh, hyper sexy !
- Je t’en achèterai une … imagine les essayages …
Je me suis assise sur le lit et j’ai mis du gel sur le haut de mon sexe, pinçant le capuchon du clito entre deux doigts d’une main et mes petites lèvres de l’autre main :
- Allez, à toi de jouer, tu me mets les pinces, et après je m’occupe de toi …
En mettant du gel, j’ai posé une pince sur chacun de ses tétons, puis sur ses grandes lèvres. Elle respirait vite …
- Allez, le dernier …
J’ai enduit de gel le plug anal en aluminium poli ; un œuf de quatre centimètres de diamètre, se terminant par une large rondelle avec le plot de branchement … elle était trop contractée ; j’appuyais du pouce sur la base, mais son anneau était crispé et serré :
- Attends, je vais m’y prendre autrement …
Elle me tournait le dos, à genoux sur le bord du lit. Son petit trou plissé n’a pas résisté à mon index tendu, ni au second doigt qui l’a rejoint ; je l’ai massée, mes doigts dépassant l’anneau de muscles, l’étirant doucement ; elle gémissait doucement, cambrant les reins, s’offrant à ma caresse … sous ma main j’entrevoyais son sexe ouvert, déjà brillant de liqueur. J’ai présenté à nouveau l’œuf entre ses fesses et comme je sentais une moindre résistance, j’ai appuyé très fort, le rentrant d’un seul coup entre ses fesses. Elle a crié ; surprise et douleur mêlées ; je l’ai aidée à se redresser :
- T’es une méchante fille !
- Je t’ai fait mal ? Pardon !
- Non, un peu, c’est tout, mais … t’aurais pu continuer un peu … avant …
- Sois patiente … allez, mets un paréo et va chercher Alain !
- Tu n'essaies pas ? D’abord ?
- Non ! Tu es sûre de vouloir continuer ? Tu ne regrettes pas d’avoir choisi ça ?
- Non, mais tu fais doucement, hein ?
- Mais oui, je laisserai au minimum ! Allez, va le chercher !
Alain avait les yeux écarquillés, la bouche grande ouverte. A aucun moment il n’avait essayé de se libérer. De ses deux mains, il s’accrochait aux hanches de Tina. Il se cambrait à chaque impulsion, se décollant du lit, ne se relâchant que lentement après la morsure électrique en expirant très fort, guettant la suivante ; au début je les déclenchais avec le bouton, et puis j’ai enclenché le timer : une impulsion toutes les cinq secondes, et j’ai posé le boîtier au sol de peur de le faire tomber, moi aussi secouée au même rythme qu’eux.
Tina serrait très fort ses doigts d’une main sur une cuisse d’Alain et tenait son sexe dressé de l’autre, ayant abandonné la sonde plantée dans son sexe qui tenait seule, descendant doucement de son propre poids plus profond dans le sexe d’Alain. A chaque impulsion, les seins de Martina tressautaient violemment et son dos se creusait puis s’arrondissait. Elle haletait et gémissait, secouait la tête, ses cheveux balayant la sonde, vision presque obscène, qui lentement continuait de plonger … A chaque secousse le scrotum d’Alain se contractait, sursautait et je voyais ses testicules rouler et tourner sous la peau tendue et étirée …
Tina a joui la première avec un long cri aigu suivi de râles profonds accompagnés de coup de reins et puis Alain s’est raidi à son tour et Tina a arrachée la sonde de son sexe, le branlant très fort. Je me suis agenouillée au pied du lit et j’ai coupé l’alimentation, arrêtant net la torture des décharges.
Très vite, j’ai débarrassé Alain du bracelet scratché autour des ses couilles dont la peau était très rouge d’avoir été serrée longtemps. J’ai enlevé les pinces sur mon sexe et sur les lèvres de Tina qui s’était redressée. Tous les deux respiraient très vite, comme après un effort violent, et semblaient avoir du mal à retrouver leur souffle. Tina m’a empêchée d’enlever les pinces de ses tétons :
- Attends … attends … donne-moi le boîtier …
- Tina …
- Donne !
D’une main elle a vérifié que j’avais laissé le petit plug entre les fesses d’Alain, et s’est tournée vers lui :
- Encore un peu, chéri, juste un peu …
Avec le paréo de Tina, j’ai essuyé les trainées de sperme sur le ventre d’Alain et j’ai tendu le boîter électronique à Tina :
- Fais pas de folie …
Elle s’est assise sur le ventre d’Alain, un bras passé autour d’une jambe levée, sa joue sur son genou. De temps en temps elle appuyait sur le bouton …
Je suis allée m’asseoir à côté d’Alain, passant ma main sur son front couvert de minuscules gouttes de transpiration. Il a attiré mon visage vers lui et m’a embrassée, longuement, sursautant et gémissant parfois dans ma bouche quand Tina le surprenait d’une nouvelle décharge, et puis il s’est raidi plus violement :
- Tina ! Non !
- Chhhhht … elle te prépare pour moi …
- Pitié, enlève-moi ce truc … elle joue avec les boutons … s’il te plaît enlève-le …
Je suis allée au pied du lit ; en regardant le boîtier j’ai vu que Tina avait augmenté la puissance ; elle se mordait les lèvres, les yeux dans le vague, doigt au dessus du bouton ; elle tenait le sexe d’Alain dans sa main, qui avait déjà retrouvé une belle érection :
- Tina … viens sur lui … tourne-toi …
En enjambant les fils elle a fait demi-tour, se mettant à califourchon sur Alain, ses seins et ses tétons toujours emprisonnés par les pinces effleurant ses pectoraux. Elle ne me voyait plus, alors j’en ai profité pour enlever le petit plug des fesses d’Alain. D’une main entre ses jambes, Tina avait recommencé à le caresser. Elle a redressé son sexe et s’est empalée dessus. J’ai repris le boîtier et réduit l’intensité qu’elle avait bien augmentée, réglé le timer sur 2 secondes et j’ai redémarré les impulsions. Son bassin se soulevait d’un mouvement réflexe au rythme du programme. Alain caressait tendrement ses seins, eux aussi rythmiquement tressautant. Et un nouvel orgasme a fait crier son plaisir à Tina, que j’ai accompagné en réduisant le temps sous l’œil mi-inquiet mi -musé d’Alain ; elle a joui longtemps, enchaînant les orgasmes jusqu’à ce que je coupe l’alimentation du boîtier … que j’ai décidé sur l’instant de cacher ailleurs que dans mon armoire à jouets … hors de sa portée !
Elle s’est écroulée sur la poitrine d’Alain qui l’a serrée dans ses bras, l’a bercée. Glissant la main entre leurs poitrines, j’ai enlevé les pinces de ses tétons. Pour le plug, ça a été plus dur ; j’avais eu du mal à le mettre en place, et j’ai eu autant de mal à l’enlever. Elle se contractait, volontairement ou pas, et j’ai dû la masser un long moment du pouce tout autour de la base collée à sa peau pour finalement le lui arracher, provoquant une plainte qu’Alain a étouffé en l’embrassant.
Très vite j’ai rangé tous ces objets dans un sac en plastique qui m’avait servi à amener ma guêpière et je l’ai poussé sous le lit hors de portée de Tina, juste à temps … Encore essoufflée, elle venait de se retourner vers moi :
- Pourquoi t’as rangé ? … encore un peu Annie … juste un peu …
… d’une petite voix plaintive, la mine boudeuse !
- Une autre fois, Tina, plus maintenant !
- T’es méchante ! Dis-lui Alain !
Il l’a attirée contre lui, nichant sa tête dans son cou d’une main sur sa nuque, caressant son dos de l’autre main :
- Tu es insatiable, Tina. Annie, tu as bien fait de ranger ces instruments du diable ! Et puis, je crois bien que la soirée n’est pas finie … moi aussi j’ai choisi un jouet ! Chacun son tour ! En tout cas, moi je suis forfait pour un petit moment ! Vous allez devoir me laisser reprendre des forces !
- Qu’est-ce que tu as prévu, chéri ?
- Vous verrez bien !
Chapitre 44
Annie
Alain s’était enfin mis au travail sur la table du séjour. Je me suis déshabillée dans la chambre d’amis, rangeant ma jupe et mon chemisier dans l’armoire où Martina m’a réservé de la place et j’ai vidé sur le lit le sachet qui contenait mes achats de l’après-midi : quatre strings, deux pour Tina et deux pour moi, deux petits tops qui arrivaient à peine au nombril et que j’avais pris parce qu’ils étaient exactement assortis à l’un des strings ficelle ; rouge pour Tina, bleu pour moi. J’ai enfilé le top et le string et j’ai rejoint Tina dans la salle de bain pour lui donner les siens.
Au sourire d’Alain quand on a traversé le séjour pour nous installer sur la terrasse, cette tenue nous allait bien, et lui convenait tout à fait !
Pendant qu’il travaillait, on a feuilleté la bande dessinée que Christophe avait offerte à Tina ; chaud … très chaud …
- Tu crois que le dessinateur avait des modèles qui posaient pour lui ?
- Euh … je ne sais pas mais je veux bien apprendre à dessiner si des gens font ça pour moi !
- Moi je veux bien être modèle …
- Eh ! Tina ! … et tu plaisantes pas, on dirait !
Elle riait, bien sûr, mais … elle était un peu rougissante :
- Ça te plairait d’être fouettée ?
- … peut-être pas, non, pas fouettée, mais une fessée, ma foi … et puis regarde, là, attachée, soumise aux désirs de ces deux-là sans pouvoir y échapper …
- Christophe avait raison ! Tu ferais une très belle esclave !
- Mais tu ne me ferais pas trop mal, hein ? … pas trop …
- Tina !!!
- Ben quoi ? Tant qu’on n'a pas essayé …
- A propos, quel « jouet » tu as choisi ?
- Dis-moi toi d’abord !
- J’ai pris le « Share » ! Si Alain ne se dégonfle pas … il va comprendre les sensations qu’il nous procure !
- Waouh ! Vu la taille, sûr qu’il va comprendre !
- Alors, et toi ?
- J’ai pris le boîtier électronique avec tous les accessoires qui allaient avec … tu sais t’en servir, au moins ?
- J’ai essayé, une fois …
- Alors ?
- Ça envoie des décharges électriques. On règle la puissance et on peut soit les déclencher en appuyant sur un bouton soit les programmer régulières avec une minuterie …
- Et … c’est bien ?
- C’est … pas mal … mais toute seule, j’osais pas trop. C’est pour Alain aussi ?
A la petite moue qu’elle faisait, j’ai compris :
- Et t’aimerais bien tester !
- Ouais … mais t’iras doucement, hein ?
- A voir … à voir, belle esclave ! Telle que t’es là, entre le bouquin et ce que tu imagines des électrodes, je suis sûre que …
On était assises toutes les deux sur le banc devant la table de la terrasse. J’ai passé une jambe par-dessus le banc pour m’y asseoir à cheval. Une main dans son dos, j’ai posé l’autre sur son ventre, glissant mes doigts sous son string …
- J’étais sûre !
- Laisse ta main … je suis comme ça depuis ce matin … d’abord Véro, et puis je pensais à ce soir, vous retrouver … t’imagine pas … on faisait souvent l’amour avec Alain, mais pas autant que depuis que t’es là …
Elle a continué à feuilleter la bande dessinée, tournant les pages d’une main tremblante … inondant mes doigts …
- … je ne me souviens pas d’avoir été aussi souvent comme ça … à une époque, j’avais même des problèmes de sécheresse …
- Plus rien à craindre, ma chérie, t’es guérie …
- Vous préparez à manger, les filles ?
- Ah ! Le chef commande … vient … ON Y VA !
Elle a soupiré quand j’ai retiré ma main, me jetant un regard désolé. Chacune notre tour, en passant à côté d’Alain, on lui a caressé le bras du bout des ongles, et on s’est esquivées quand il a tendu un bras vers nous :
- Travaille !
Arrivées dans la cuisine, Martina m’a pris dans ses bras pour m’embrasser, se serrant à moi, puis en s’écartant, d’une toute petite voix :
- … ne me laisse pas comme ça …
Je l’ai faite pivoter vers l’évier où elle s’est appuyée des deux mains et j’ai passé mes deux bras autour d’elle, collée à elle, plongeant à nouveau une main sous l’élastique du string. Je l’ai caressée très fort, du plat des doigts sur la tige durcie, écartant largement ses lèvres du mouvement tournant de ma main ; elle a joui très vite, jambes contractées, et j’ai senti les tremblements de ses fesses dures contre mon ventre. Elle s’est retournée et a posé son front sur mon épaule :
- C’est pas normal d’être tout le temps excitée comme ça … j’ai un peu honte, on dirait une chatte en chaleur, je deviens nymphomane … je me reconnais pas … mais c’était vachement bon …
- Si ça te prend demain, je ne serais pas loin, viens me voir à la librairie … aussi souvent que tu veux !
- Christophe nous laisserait faire ?
- Ça l’amuserait sûrement !
Pendant que Tina était à la salle de bain pour se rafraîchir, j’ai sorti un grand plat et mis le four à préchauffer. J’ai sorti le poulet du frigo, je l’ai assaisonné, et mis au four en réglant la minuterie à mi-cuisson. Tina m’a retrouvée dans la cuisine et on a tout préparé pour mettre le couvert sur la terrasse. A chaque voyage vers la terrasse, on faisait le tour de la table du séjour où Alain travaillait, tortillant nos fesses nues sous son nez à l’aller, l’effleurant d’une main au retour. Il riait en secouant la tête.
Le poulet cuisait. Alain travaillait. Tina a repris le livre, plus seulement pour regarder les images comme la première fois. Finalement, il y avait une histoire … mais si ! … un scénario prétexte à des images de sexe, de tortures douces … plus ou moins douces à vrai dire … mais une histoire tout de même !
Alain a découpé le poulet et préparé une salade verte. Le temps était plus doux et la petite brise était très agréable :
- Tu commences à quelle heure demain ?
- 10 heures ! Mais je partirai en même temps que vous, j’ai des photocopies à faire.
- Et toi Annie ?
- Aucune idée … mais comme il ouvre à 9h00 j’arriverai pour 8h30 … s’il n’est pas là, tu m’offriras un café, dans ta réserve ?
Elle m’a jeté un drôle de regard ; tout de suite, elle aussi a pensé à ce qu’elle m’avait raconté de ses retrouvailles du matin avec Véro :
- Tu pourras passer quand tu veux … et … je t’offrirai un café !
Pendant qu’on desservait la table, Alain est parti nous chercher des glaces au congélateur du sous-sol. Il a mangé la sienne devant son ordinateur et nous deux dans le canapé.
- Tu en as pour longtemps, Alain ?
- Un petit quart d’heure, pas plus …
- On va préparer quelques petites choses, on t’appellera !
Tina et moi avons déballé nos sextoys sur le lit de la chambre d’amis :
- Alors, voyons ce que tu as pris … waouh, t’est ambitieuse ! T’en as pris un max … voyons voir … Le petit plug pour Alain et celui-là pour toi !
- Pourquoi le plus gros pour moi ?
- Pour le ménager … et puis parce que tu aimeras, non ?
- Mmm …
- Après je te mettrai des pinces sur les tétons et sur les lèvres, ça fait quatre sorties d’utilisées ; voyons … ça on lui attache au-dessus des couilles, ça fait cinq …
- On le met comment ? Ça ?
- Tu fais bien descendre les testicules avec une main en étirant, et puis je refermerai au-dessus de tes doigts avec le scratch !
- Ça ne va pas lui faire mal, quand même ?
- Mais non, ne t’inquiète pas ! On ira doucement ! Je ferai si tu veux …
- Et ça ? Ça sert à quoi ?
- Oh … ça, il faut l’enfiler à l’intérieur de sa queue !
- Ouch ! Il ne nous laissera jamais faire !
- Tu sais pas … tu le fais déshabiller dans la salle de bains et tu lui bandes les yeux, comme ça il verra rien ! Et puis tu te mettras à cheval sur lui …
- Pas mal, bonne idée … et toi ? Rien pour toi ?
- Euh … il reste deux sorties, et … je mettrai des pinces … mais il faut surtout que je m’occupe de vous ! Déshabille-toi ! Je vais m’occuper de toi … j’aurais plus que les fils à brancher …
Je me suis déshabillée en même temps qu’elle et j’ai sorti du petit sac que j’avais préparé avec la guêpière noire en dentelle :
- Oh oh ! C’est mignon,ça !
- Tu l’attaches ?
Tina a fermé la guêpière dans mon dos avec les agrafes :
- Rentre le ventre, je n'y arrive pas ! Fais-toi voir ? … Waouh, hyper sexy !
- Je t’en achèterai une … imagine les essayages …
Je me suis assise sur le lit et j’ai mis du gel sur le haut de mon sexe, pinçant le capuchon du clito entre deux doigts d’une main et mes petites lèvres de l’autre main :
- Allez, à toi de jouer, tu me mets les pinces, et après je m’occupe de toi …
En mettant du gel, j’ai posé une pince sur chacun de ses tétons, puis sur ses grandes lèvres. Elle respirait vite …
- Allez, le dernier …
J’ai enduit de gel le plug anal en aluminium poli ; un œuf de quatre centimètres de diamètre, se terminant par une large rondelle avec le plot de branchement … elle était trop contractée ; j’appuyais du pouce sur la base, mais son anneau était crispé et serré :
- Attends, je vais m’y prendre autrement …
Elle me tournait le dos, à genoux sur le bord du lit. Son petit trou plissé n’a pas résisté à mon index tendu, ni au second doigt qui l’a rejoint ; je l’ai massée, mes doigts dépassant l’anneau de muscles, l’étirant doucement ; elle gémissait doucement, cambrant les reins, s’offrant à ma caresse … sous ma main j’entrevoyais son sexe ouvert, déjà brillant de liqueur. J’ai présenté à nouveau l’œuf entre ses fesses et comme je sentais une moindre résistance, j’ai appuyé très fort, le rentrant d’un seul coup entre ses fesses. Elle a crié ; surprise et douleur mêlées ; je l’ai aidée à se redresser :
- T’es une méchante fille !
- Je t’ai fait mal ? Pardon !
- Non, un peu, c’est tout, mais … t’aurais pu continuer un peu … avant …
- Sois patiente … allez, mets un paréo et va chercher Alain !
- Tu n'essaies pas ? D’abord ?
- Non ! Tu es sûre de vouloir continuer ? Tu ne regrettes pas d’avoir choisi ça ?
- Non, mais tu fais doucement, hein ?
- Mais oui, je laisserai au minimum ! Allez, va le chercher !
Alain avait les yeux écarquillés, la bouche grande ouverte. A aucun moment il n’avait essayé de se libérer. De ses deux mains, il s’accrochait aux hanches de Tina. Il se cambrait à chaque impulsion, se décollant du lit, ne se relâchant que lentement après la morsure électrique en expirant très fort, guettant la suivante ; au début je les déclenchais avec le bouton, et puis j’ai enclenché le timer : une impulsion toutes les cinq secondes, et j’ai posé le boîtier au sol de peur de le faire tomber, moi aussi secouée au même rythme qu’eux.
Tina serrait très fort ses doigts d’une main sur une cuisse d’Alain et tenait son sexe dressé de l’autre, ayant abandonné la sonde plantée dans son sexe qui tenait seule, descendant doucement de son propre poids plus profond dans le sexe d’Alain. A chaque impulsion, les seins de Martina tressautaient violemment et son dos se creusait puis s’arrondissait. Elle haletait et gémissait, secouait la tête, ses cheveux balayant la sonde, vision presque obscène, qui lentement continuait de plonger … A chaque secousse le scrotum d’Alain se contractait, sursautait et je voyais ses testicules rouler et tourner sous la peau tendue et étirée …
Tina a joui la première avec un long cri aigu suivi de râles profonds accompagnés de coup de reins et puis Alain s’est raidi à son tour et Tina a arrachée la sonde de son sexe, le branlant très fort. Je me suis agenouillée au pied du lit et j’ai coupé l’alimentation, arrêtant net la torture des décharges.
Très vite, j’ai débarrassé Alain du bracelet scratché autour des ses couilles dont la peau était très rouge d’avoir été serrée longtemps. J’ai enlevé les pinces sur mon sexe et sur les lèvres de Tina qui s’était redressée. Tous les deux respiraient très vite, comme après un effort violent, et semblaient avoir du mal à retrouver leur souffle. Tina m’a empêchée d’enlever les pinces de ses tétons :
- Attends … attends … donne-moi le boîtier …
- Tina …
- Donne !
D’une main elle a vérifié que j’avais laissé le petit plug entre les fesses d’Alain, et s’est tournée vers lui :
- Encore un peu, chéri, juste un peu …
Avec le paréo de Tina, j’ai essuyé les trainées de sperme sur le ventre d’Alain et j’ai tendu le boîter électronique à Tina :
- Fais pas de folie …
Elle s’est assise sur le ventre d’Alain, un bras passé autour d’une jambe levée, sa joue sur son genou. De temps en temps elle appuyait sur le bouton …
Je suis allée m’asseoir à côté d’Alain, passant ma main sur son front couvert de minuscules gouttes de transpiration. Il a attiré mon visage vers lui et m’a embrassée, longuement, sursautant et gémissant parfois dans ma bouche quand Tina le surprenait d’une nouvelle décharge, et puis il s’est raidi plus violement :
- Tina ! Non !
- Chhhhht … elle te prépare pour moi …
- Pitié, enlève-moi ce truc … elle joue avec les boutons … s’il te plaît enlève-le …
Je suis allée au pied du lit ; en regardant le boîtier j’ai vu que Tina avait augmenté la puissance ; elle se mordait les lèvres, les yeux dans le vague, doigt au dessus du bouton ; elle tenait le sexe d’Alain dans sa main, qui avait déjà retrouvé une belle érection :
- Tina … viens sur lui … tourne-toi …
En enjambant les fils elle a fait demi-tour, se mettant à califourchon sur Alain, ses seins et ses tétons toujours emprisonnés par les pinces effleurant ses pectoraux. Elle ne me voyait plus, alors j’en ai profité pour enlever le petit plug des fesses d’Alain. D’une main entre ses jambes, Tina avait recommencé à le caresser. Elle a redressé son sexe et s’est empalée dessus. J’ai repris le boîtier et réduit l’intensité qu’elle avait bien augmentée, réglé le timer sur 2 secondes et j’ai redémarré les impulsions. Son bassin se soulevait d’un mouvement réflexe au rythme du programme. Alain caressait tendrement ses seins, eux aussi rythmiquement tressautant. Et un nouvel orgasme a fait crier son plaisir à Tina, que j’ai accompagné en réduisant le temps sous l’œil mi-inquiet mi -musé d’Alain ; elle a joui longtemps, enchaînant les orgasmes jusqu’à ce que je coupe l’alimentation du boîtier … que j’ai décidé sur l’instant de cacher ailleurs que dans mon armoire à jouets … hors de sa portée !
Elle s’est écroulée sur la poitrine d’Alain qui l’a serrée dans ses bras, l’a bercée. Glissant la main entre leurs poitrines, j’ai enlevé les pinces de ses tétons. Pour le plug, ça a été plus dur ; j’avais eu du mal à le mettre en place, et j’ai eu autant de mal à l’enlever. Elle se contractait, volontairement ou pas, et j’ai dû la masser un long moment du pouce tout autour de la base collée à sa peau pour finalement le lui arracher, provoquant une plainte qu’Alain a étouffé en l’embrassant.
Très vite j’ai rangé tous ces objets dans un sac en plastique qui m’avait servi à amener ma guêpière et je l’ai poussé sous le lit hors de portée de Tina, juste à temps … Encore essoufflée, elle venait de se retourner vers moi :
- Pourquoi t’as rangé ? … encore un peu Annie … juste un peu …
… d’une petite voix plaintive, la mine boudeuse !
- Une autre fois, Tina, plus maintenant !
- T’es méchante ! Dis-lui Alain !
Il l’a attirée contre lui, nichant sa tête dans son cou d’une main sur sa nuque, caressant son dos de l’autre main :
- Tu es insatiable, Tina. Annie, tu as bien fait de ranger ces instruments du diable ! Et puis, je crois bien que la soirée n’est pas finie … moi aussi j’ai choisi un jouet ! Chacun son tour ! En tout cas, moi je suis forfait pour un petit moment ! Vous allez devoir me laisser reprendre des forces !
- Qu’est-ce que tu as prévu, chéri ?
- Vous verrez bien !
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