Un nouveau membre actif
Récit érotique écrit par Accent [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 01-05-2016 dans la catégorie Plus on est
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Un nouveau membre actif
De la salle de bain m’arrivent des éclats de voix. Depuis que Louise y a rejoint Nora et Richard s’est écoulé un temps bien long. La discussion animée se rapproche, je vois arriver Nora nue, devant une Louise nue qui remorque un Richard nu.
- Viens, Hervé va confirmer mes dires. Chéri, Richard ne veut pas croire que tu acceptes de me voir coucher avec lui. Il prétend qu’il n’est pas correct de s’intéresser à la femme d’un collègue de façon générale et particulièrement sous son toit. Parle-lui de notre accord.
- Ah ! Ma chérie tu es bien pressée. Laisse-moi le temps d’exposer clairement notre façon de vivre ici depuis quelques semaines.
- Inutile, Nora et moi l’avons mis au parfum. Il suffit que tu lui donnes ton approbation et il pourra me traiter immédiatement comme il a traité Nora. J’en brûle d’envie.
J’ai été très imprudent, le boumerang m’éclate le front. Pourquoi diable avoir tenté de la persuader d’accepter un quatrième membre en laissant miroiter la possibilité d’en faire un amant toléré ou imposé par le mari ? Elle se jette dessus, ne lui laisse pas le temps de reprendre des forces après son assaut sur Nora. Je suis ravi du comportement de Richard. Il est directement entré dans le corps du sujet et de Nora. Notre plan est en bonne voie. Je ne peux pas le proclamer sans couler notre stratégie. Je joue à l’amant de Nora dépassé par les événements.
- J’aurais aimé qu’il ait eu autant de scrupules avant de sauter sur elle. Notre ami est un rapide ; à peine arrivé et aussitôt à l’œuvre. Nora tu es une séductrice remarquable ou Richard est un hussard redoutable ; tu débarques et tu emportes la place. Chapeau. Une par jour devrait suffire ?
Je tente de repousser l’union que je ne souhaitais pas de ma femme et de ce bonhomme si rapide à dégainer.
Richard fait l’innocent :
- Oh ! Il y a erreur. Quand Nora a entendu jouir Louise, elle est devenue folle de rage. Maintenant je comprends pourquoi. J’ai été l’instrument de sa vengeance. J’avoue que lorsqu’elle s’est jetée sur moi, j’ai été ravi. Je ne subis pas chaque jour une aussi agréable agression. Dans l’ignorance de sa situation réelle dans cette maison, je me suis laissé faire, j’ai pris goût à ses baisers, à ses caresses et j’ai connu un énorme plaisir à l’aimer charnellement, comme elle le voulait. Je ne me suis pas engagé pour autant à forniquer avec toutes les femmes de la terre. Excuse-moi Louise, tu es très belle, ta demande m’honore, mais j’ai trop de respect pour ton époux et je ne peux pas donner suite à ton envie.
Je l’embrasserais le bougre pour son habileté.
- Voyons, ma chérie, j’ai émis une hypothèse. J’ai envisagé d’intégrer Richard dans notre cercle. Mais je ne peux pas décider de sa conduite à sa place. Je le remercie de sa franchise. De même, je respecte la décision de Nora de se donner à qui elle veut. Je te demande d’en faire autant. Ici, il ne peut pas être question d’obliger quiconque à agir contre son gré. Et si Nora et Richard ont des atomes crochus, tant mieux pour eux, à mon avis, ils formeraient un joli couple.
La réaction de Louise ne se fait pas attendre :
- Voilà le fin mot de l’histoire ! Tu veux que Nora me quitte et je suis victime d’un complot. Richard lève mon amoureuse et je me retrouve seule avec toi. C’est ton plan ? Eh bien, tu te mets le doigt dans l’œil jusqu’au coude, je ne te laisserai pas me jouer ce sale tour.
Quand il s’agit de Nora, Louise a un sens supplémentaire, un flair infaillible. La fine mouche ne laissera personne lui enlever sa sucrerie. Elle le signifie clairement :
- Si Nora me quitte pour Richard, je fais mes bagages et je m’en vais. Nora, j’irai chez toi, ma chérie. Je partirai avec elle, chez elle ou chez Richard et toi, tricheur, tu pourras te chercher une autre gourde pour faire ta boniche ou ton vide couilles.
Sur cette colère, elle quitte la pièce en claquant la porte. Nora ne sait que faire, se balance d’une jambe sur l’autre, son frifri fait des grimaces amusantes en face de moi. Elle se pince un téton entre pouce et index, nous interroge du regard. Richard, jusque-là parfait dans le rôle prévu, est pris au dépourvu par la sortie brutale de ma femme. Il essaie gentiment de recoller les morceaux et dit :
- Nora, tu es seule à pouvoir la calmer. Va, s’il te plaît. Je ne veux pas être pomme de discorde le premier soir. Cherchons un terrain d’entente.
Ce conseil venu de Richard la libère d’un lourd dilemme, elle sort.
Richard est navré du résultat de notre tentative. Il m’apprend que Nora a été sa dernière conquête sentimentale. Il espérait beaucoup en faire sa compagne. Mais un beau jour, elle a rompu au moment où il lui présentait une bague : elle s’est sauvée en pleurant et ne s’est plus montrée. Aujourd’hui il a concrétisé, ils ont fait l’amour pour la première fois. C’est bon signe, mais leur union se heurte à un obstacle de y aille : l’intransigeance de Louise. Si cela peut ramener Louise à de meilleurs sentiments, si j’accepte sa proposition, il veut bien accorder une fois, mais une fois seulement, à Louise ce qu’elle réclame. Mais ce sera en présence du mari et de Nora, pour bien faire comprendre à l’intéressée qu’il n’est pas épris d’elle. Je n’ai guère le choix, une fois de plus. Or précisément à cet instant Nora pousse Louise devant elle.
- Est-ce vrai ? Nora m’assure que Richard veut me consoler. Hervé, qu’en dis-tu ?
Ce disant, elle tend les bras vers Richard. Incapable de gérer les événements, je hausse les épaules. Richard aurait du mal à nier ou à reculer l’échéance, l’arrivée des deux femmes nues, seins en pointe après des gestes de consolation qu’on devine, l’a excité.
Ma femme, moins forte physiquement que sa dulcinée, ne le laisse pas de bois. Il est fier d’être désiré aussi fort et tout à coup se voit pacha à la place du pacha. J’avais deux femmes, pourquoi lui n’en aurait-il pas deux. Envie, orgueil de mâle et trop longue abstinence réveillent sa libido. Sa verge regarde le plafond et fait la joie des amoureuses. Elles tombent à ses pieds et engagent la partie, se disputent le pénis, le scrotum, le haut des cuisses. Elles se sont exercées avec moi à ce partage des attributs masculins, savent lécher ou sucer à tour de rôle ou ensemble. En peu de temps l’étendard est prêt Louise se met à cheval sur l’accoudoir du canapé. Nora debout lui administre les derniers attouchements, lui introduit des doigts préalablement léchés et couverts de salive, agite son poignet, retire sa main, lèche une dernière fois les lèvres si souvent soumises à ses baisers, se saisit du vit et procède au rapprochement du yin et du yang. Elle ouvre la porte à la chaleur ensoleillée du pénis, pose une main sur la fesse de Richard. Il pénètre ma femme.
Quelle complicité chez ces deux amoureuses. Oui, mais moi je suis le dindon de la farce. Nora, toujours nue se replie sur mes genoux. L’émotion est trop forte, elle ne peut pas aider davantage cet accouplement qui lui chipe sa maîtresse et tue son espoir de devenir un jour la femme de Richard, si elle a pu l’envisager un peu ce soir. Elle a le visage couvert de larmes et renifle pendant que la queue de Richard va-et-vient dans le con de son aimée. Inconsciemment une de ses mains déniche mon phallus sous ses fesses, le presse tendrement. Elle soulève sa croupe et s’abaisse sur moi, refoule mon prépuce et se cale sur ma verge. Immobile sur mon dard, elle observe l’accouplement qu’elle a favorisé bien malgré elle. Elle a toutes les raisons de le détester Richard trop . Jamais elle n’a été aussi aimante avec moi. Je me prends à rêver. Si Richard enlevait Louise si peu fidèle et qui a menacé de me quitter.
Cette fois j’ai compris. Si je tiens à conserver, Louise j’ai intérêt à gâter Nora, à me l’attacher.
L’engagement de Richard de ne céder qu’une fois pour calmer la colère de Louise me console de la douleur d’assister à l’adultère de ma femme avec un homme, « pour la première fois » si je sais tout. Parce que sa facilité de passer de moi à Nora et maintenant de moi ou de Nora à Richard fait s’ébouler brutalement un mur de certitudes. Depuis quand suis-je un mari aveugle ? C’est un coup de poignard ou plus exactement, j’ai l’impression de me tirer une balle dans le cœur pendant qu’ils tirent leur coup.
Richard rompt l’union, s’assied sur le canapé. Louise s’avance au-dessus de ses jambes à tout petits pas, se penche sur le visage et l’embrasse. Les sanglots de Nora secouent ma queue enfouie en elle. Nous voyons une main qui se pose sur le membre luisant de Richard. Louise le tient, se caresse la vulve avec le gland. Enfin elle descend sur le cylindre, tortille des fesses pour bien le placer en elle. Elle reste une longue minute ainsi emmanchée, se tourne vers nous, le visage radieux.
Mais qu’a-t-il de plus que moi ? Cinq ans au moins : ce n’est plus un avantage. De plus, désir ou pas, il a déjà perdu des forces avec Nora. Alors, pourquoi ce bonheur affiché ? Elle a obtenu ce qu’elle voulait. Mais ce n’est qu’un début. Ses fesses remontent, le sceptre sort lentement, l’anus apparaît d’abord entre les fesses rondes bien séparées par la position extérieure des jambes de chaque côté de celles de l’homme, puis la moule ouverte et distendue se déforme autour du gourdin qui prend l’air. Est-ce intentionnel, veut-elle nous faire le détail de la copulation ? Elle savoure l’instant. Louise monte tout doucement puis redescend avec une lenteur extrême plusieurs fois de suite et elle pousse de gros soupirs de ravissement chaque fois que la tige la pénètre en profondeur.
- Nora, tu vois, il me convient. Ma chérie, je te le prêterai.
Elle manifeste son goût pour la domination. Elle me prête, elle prête Nora, elle prêtera Richard. Elle continue son périple à cheval sur ce nouveau soumis.
Par mimétisme, dos contre mon ventre, Nora se meut autour de mon pieu. Quand Louise augmente sa cadence, Nora accélère. L’une galope à allure folle sur Richard, l’autre fonce et me secoue violemment. Je m’accroche à ses seins, elle décolle, geint, se tord sur moi et tord mon sexe. Je pars en secousses dans son ventre. Sous l’impact de l’éjaculation, elle se plaint bruyamment, ses appels enflamment Louise. Nora se calme, se tord le cou pour me remercier d’un baiser. Louise crève sa monture, l’éperonne des genoux, se démène, frappe violemment ses fesses et arrive à l’orgasme. Dans ma vie, je n’ai jamais entendu de pareilles exclamations, elle hurle, elle s’étouffe, elle rit ou pleure, ses cris nous transpercent les oreilles et le cœur. Nora se réfugie à la salle de bain. Comme elle, je fuis le salon, pour ne plus voir ni entendre.
Cette fois, il n’y a plus à ergoter, à argumenter, la casuistique devient inutile : je suis cocu, quelles que soient les intentions de Richard. Ma femme m’a bel et bien trompé, elle l’a voulu, elle l’a fait, elle peut aller se dégorger le sexe à son tour. Nora ne se précipite pas pour extirper le sperme de Richard qui remplit l‘amie devenue rivale, mais m’essuie le zizi avec précaution. Nous cédons la salle de bain pour leurs nécessaires ablutions. Richard me croise et baisse les yeux.
À son retour, Louise toujours en tenue d’Ève, tient la main de son Adam gêné et assène tout de go :
- Richard a payé sa cotisation en nature, bienvenue au club. À l’avenir, il a une invitation permanente le samedi soir pour me faire connaître des orgasmes extraordinaires. Si Nora le veut, elle l’invitera un autre jour. Tu es d’accord Richard, fais le savoir.
Un peu honteux, le nouveau membre du club confirme la déclaration.
La vie a repris un cours presque normal pendant la semaine, Louise a surtout aimé Nora, l’a chouchoutée, bercée, embrassée, comme pour se faire pardonner cette infidélité. Par compensation, moi le mâle, j’ai été délaissé. Je n’ai pas à lui donner ce qu’elle trouve chez Richard. Quelques bisous, rien d’autre… La pénétration à de rares exceptions près sera-t-elle l’apanage de Richard ? Sans exclusivité, je pourrai, avec la permission de Louise, user de Nora, si elle y consent et si Louise ne la menace pas de représailles par derrière. Grosse crise le vendredi après le départ de Richard venu rendre visite à Nora. Ils ont eu l’audace de s’isoler dans la chambre d’amis.
- Si tu étais un homme, prétend Louise, tu aurais interdit cet aparté.
- Viens, Hervé va confirmer mes dires. Chéri, Richard ne veut pas croire que tu acceptes de me voir coucher avec lui. Il prétend qu’il n’est pas correct de s’intéresser à la femme d’un collègue de façon générale et particulièrement sous son toit. Parle-lui de notre accord.
- Ah ! Ma chérie tu es bien pressée. Laisse-moi le temps d’exposer clairement notre façon de vivre ici depuis quelques semaines.
- Inutile, Nora et moi l’avons mis au parfum. Il suffit que tu lui donnes ton approbation et il pourra me traiter immédiatement comme il a traité Nora. J’en brûle d’envie.
J’ai été très imprudent, le boumerang m’éclate le front. Pourquoi diable avoir tenté de la persuader d’accepter un quatrième membre en laissant miroiter la possibilité d’en faire un amant toléré ou imposé par le mari ? Elle se jette dessus, ne lui laisse pas le temps de reprendre des forces après son assaut sur Nora. Je suis ravi du comportement de Richard. Il est directement entré dans le corps du sujet et de Nora. Notre plan est en bonne voie. Je ne peux pas le proclamer sans couler notre stratégie. Je joue à l’amant de Nora dépassé par les événements.
- J’aurais aimé qu’il ait eu autant de scrupules avant de sauter sur elle. Notre ami est un rapide ; à peine arrivé et aussitôt à l’œuvre. Nora tu es une séductrice remarquable ou Richard est un hussard redoutable ; tu débarques et tu emportes la place. Chapeau. Une par jour devrait suffire ?
Je tente de repousser l’union que je ne souhaitais pas de ma femme et de ce bonhomme si rapide à dégainer.
Richard fait l’innocent :
- Oh ! Il y a erreur. Quand Nora a entendu jouir Louise, elle est devenue folle de rage. Maintenant je comprends pourquoi. J’ai été l’instrument de sa vengeance. J’avoue que lorsqu’elle s’est jetée sur moi, j’ai été ravi. Je ne subis pas chaque jour une aussi agréable agression. Dans l’ignorance de sa situation réelle dans cette maison, je me suis laissé faire, j’ai pris goût à ses baisers, à ses caresses et j’ai connu un énorme plaisir à l’aimer charnellement, comme elle le voulait. Je ne me suis pas engagé pour autant à forniquer avec toutes les femmes de la terre. Excuse-moi Louise, tu es très belle, ta demande m’honore, mais j’ai trop de respect pour ton époux et je ne peux pas donner suite à ton envie.
Je l’embrasserais le bougre pour son habileté.
- Voyons, ma chérie, j’ai émis une hypothèse. J’ai envisagé d’intégrer Richard dans notre cercle. Mais je ne peux pas décider de sa conduite à sa place. Je le remercie de sa franchise. De même, je respecte la décision de Nora de se donner à qui elle veut. Je te demande d’en faire autant. Ici, il ne peut pas être question d’obliger quiconque à agir contre son gré. Et si Nora et Richard ont des atomes crochus, tant mieux pour eux, à mon avis, ils formeraient un joli couple.
La réaction de Louise ne se fait pas attendre :
- Voilà le fin mot de l’histoire ! Tu veux que Nora me quitte et je suis victime d’un complot. Richard lève mon amoureuse et je me retrouve seule avec toi. C’est ton plan ? Eh bien, tu te mets le doigt dans l’œil jusqu’au coude, je ne te laisserai pas me jouer ce sale tour.
Quand il s’agit de Nora, Louise a un sens supplémentaire, un flair infaillible. La fine mouche ne laissera personne lui enlever sa sucrerie. Elle le signifie clairement :
- Si Nora me quitte pour Richard, je fais mes bagages et je m’en vais. Nora, j’irai chez toi, ma chérie. Je partirai avec elle, chez elle ou chez Richard et toi, tricheur, tu pourras te chercher une autre gourde pour faire ta boniche ou ton vide couilles.
Sur cette colère, elle quitte la pièce en claquant la porte. Nora ne sait que faire, se balance d’une jambe sur l’autre, son frifri fait des grimaces amusantes en face de moi. Elle se pince un téton entre pouce et index, nous interroge du regard. Richard, jusque-là parfait dans le rôle prévu, est pris au dépourvu par la sortie brutale de ma femme. Il essaie gentiment de recoller les morceaux et dit :
- Nora, tu es seule à pouvoir la calmer. Va, s’il te plaît. Je ne veux pas être pomme de discorde le premier soir. Cherchons un terrain d’entente.
Ce conseil venu de Richard la libère d’un lourd dilemme, elle sort.
Richard est navré du résultat de notre tentative. Il m’apprend que Nora a été sa dernière conquête sentimentale. Il espérait beaucoup en faire sa compagne. Mais un beau jour, elle a rompu au moment où il lui présentait une bague : elle s’est sauvée en pleurant et ne s’est plus montrée. Aujourd’hui il a concrétisé, ils ont fait l’amour pour la première fois. C’est bon signe, mais leur union se heurte à un obstacle de y aille : l’intransigeance de Louise. Si cela peut ramener Louise à de meilleurs sentiments, si j’accepte sa proposition, il veut bien accorder une fois, mais une fois seulement, à Louise ce qu’elle réclame. Mais ce sera en présence du mari et de Nora, pour bien faire comprendre à l’intéressée qu’il n’est pas épris d’elle. Je n’ai guère le choix, une fois de plus. Or précisément à cet instant Nora pousse Louise devant elle.
- Est-ce vrai ? Nora m’assure que Richard veut me consoler. Hervé, qu’en dis-tu ?
Ce disant, elle tend les bras vers Richard. Incapable de gérer les événements, je hausse les épaules. Richard aurait du mal à nier ou à reculer l’échéance, l’arrivée des deux femmes nues, seins en pointe après des gestes de consolation qu’on devine, l’a excité.
Ma femme, moins forte physiquement que sa dulcinée, ne le laisse pas de bois. Il est fier d’être désiré aussi fort et tout à coup se voit pacha à la place du pacha. J’avais deux femmes, pourquoi lui n’en aurait-il pas deux. Envie, orgueil de mâle et trop longue abstinence réveillent sa libido. Sa verge regarde le plafond et fait la joie des amoureuses. Elles tombent à ses pieds et engagent la partie, se disputent le pénis, le scrotum, le haut des cuisses. Elles se sont exercées avec moi à ce partage des attributs masculins, savent lécher ou sucer à tour de rôle ou ensemble. En peu de temps l’étendard est prêt Louise se met à cheval sur l’accoudoir du canapé. Nora debout lui administre les derniers attouchements, lui introduit des doigts préalablement léchés et couverts de salive, agite son poignet, retire sa main, lèche une dernière fois les lèvres si souvent soumises à ses baisers, se saisit du vit et procède au rapprochement du yin et du yang. Elle ouvre la porte à la chaleur ensoleillée du pénis, pose une main sur la fesse de Richard. Il pénètre ma femme.
Quelle complicité chez ces deux amoureuses. Oui, mais moi je suis le dindon de la farce. Nora, toujours nue se replie sur mes genoux. L’émotion est trop forte, elle ne peut pas aider davantage cet accouplement qui lui chipe sa maîtresse et tue son espoir de devenir un jour la femme de Richard, si elle a pu l’envisager un peu ce soir. Elle a le visage couvert de larmes et renifle pendant que la queue de Richard va-et-vient dans le con de son aimée. Inconsciemment une de ses mains déniche mon phallus sous ses fesses, le presse tendrement. Elle soulève sa croupe et s’abaisse sur moi, refoule mon prépuce et se cale sur ma verge. Immobile sur mon dard, elle observe l’accouplement qu’elle a favorisé bien malgré elle. Elle a toutes les raisons de le détester Richard trop . Jamais elle n’a été aussi aimante avec moi. Je me prends à rêver. Si Richard enlevait Louise si peu fidèle et qui a menacé de me quitter.
Cette fois j’ai compris. Si je tiens à conserver, Louise j’ai intérêt à gâter Nora, à me l’attacher.
L’engagement de Richard de ne céder qu’une fois pour calmer la colère de Louise me console de la douleur d’assister à l’adultère de ma femme avec un homme, « pour la première fois » si je sais tout. Parce que sa facilité de passer de moi à Nora et maintenant de moi ou de Nora à Richard fait s’ébouler brutalement un mur de certitudes. Depuis quand suis-je un mari aveugle ? C’est un coup de poignard ou plus exactement, j’ai l’impression de me tirer une balle dans le cœur pendant qu’ils tirent leur coup.
Richard rompt l’union, s’assied sur le canapé. Louise s’avance au-dessus de ses jambes à tout petits pas, se penche sur le visage et l’embrasse. Les sanglots de Nora secouent ma queue enfouie en elle. Nous voyons une main qui se pose sur le membre luisant de Richard. Louise le tient, se caresse la vulve avec le gland. Enfin elle descend sur le cylindre, tortille des fesses pour bien le placer en elle. Elle reste une longue minute ainsi emmanchée, se tourne vers nous, le visage radieux.
Mais qu’a-t-il de plus que moi ? Cinq ans au moins : ce n’est plus un avantage. De plus, désir ou pas, il a déjà perdu des forces avec Nora. Alors, pourquoi ce bonheur affiché ? Elle a obtenu ce qu’elle voulait. Mais ce n’est qu’un début. Ses fesses remontent, le sceptre sort lentement, l’anus apparaît d’abord entre les fesses rondes bien séparées par la position extérieure des jambes de chaque côté de celles de l’homme, puis la moule ouverte et distendue se déforme autour du gourdin qui prend l’air. Est-ce intentionnel, veut-elle nous faire le détail de la copulation ? Elle savoure l’instant. Louise monte tout doucement puis redescend avec une lenteur extrême plusieurs fois de suite et elle pousse de gros soupirs de ravissement chaque fois que la tige la pénètre en profondeur.
- Nora, tu vois, il me convient. Ma chérie, je te le prêterai.
Elle manifeste son goût pour la domination. Elle me prête, elle prête Nora, elle prêtera Richard. Elle continue son périple à cheval sur ce nouveau soumis.
Par mimétisme, dos contre mon ventre, Nora se meut autour de mon pieu. Quand Louise augmente sa cadence, Nora accélère. L’une galope à allure folle sur Richard, l’autre fonce et me secoue violemment. Je m’accroche à ses seins, elle décolle, geint, se tord sur moi et tord mon sexe. Je pars en secousses dans son ventre. Sous l’impact de l’éjaculation, elle se plaint bruyamment, ses appels enflamment Louise. Nora se calme, se tord le cou pour me remercier d’un baiser. Louise crève sa monture, l’éperonne des genoux, se démène, frappe violemment ses fesses et arrive à l’orgasme. Dans ma vie, je n’ai jamais entendu de pareilles exclamations, elle hurle, elle s’étouffe, elle rit ou pleure, ses cris nous transpercent les oreilles et le cœur. Nora se réfugie à la salle de bain. Comme elle, je fuis le salon, pour ne plus voir ni entendre.
Cette fois, il n’y a plus à ergoter, à argumenter, la casuistique devient inutile : je suis cocu, quelles que soient les intentions de Richard. Ma femme m’a bel et bien trompé, elle l’a voulu, elle l’a fait, elle peut aller se dégorger le sexe à son tour. Nora ne se précipite pas pour extirper le sperme de Richard qui remplit l‘amie devenue rivale, mais m’essuie le zizi avec précaution. Nous cédons la salle de bain pour leurs nécessaires ablutions. Richard me croise et baisse les yeux.
À son retour, Louise toujours en tenue d’Ève, tient la main de son Adam gêné et assène tout de go :
- Richard a payé sa cotisation en nature, bienvenue au club. À l’avenir, il a une invitation permanente le samedi soir pour me faire connaître des orgasmes extraordinaires. Si Nora le veut, elle l’invitera un autre jour. Tu es d’accord Richard, fais le savoir.
Un peu honteux, le nouveau membre du club confirme la déclaration.
La vie a repris un cours presque normal pendant la semaine, Louise a surtout aimé Nora, l’a chouchoutée, bercée, embrassée, comme pour se faire pardonner cette infidélité. Par compensation, moi le mâle, j’ai été délaissé. Je n’ai pas à lui donner ce qu’elle trouve chez Richard. Quelques bisous, rien d’autre… La pénétration à de rares exceptions près sera-t-elle l’apanage de Richard ? Sans exclusivité, je pourrai, avec la permission de Louise, user de Nora, si elle y consent et si Louise ne la menace pas de représailles par derrière. Grosse crise le vendredi après le départ de Richard venu rendre visite à Nora. Ils ont eu l’audace de s’isoler dans la chambre d’amis.
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