10) Les aveux les plus doux... loureux
Récit érotique écrit par Christiankiki6 [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 27-08-2013 dans la catégorie Entre-nous, les hommes
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10) Les aveux les plus doux... loureux
Je n'avais rien à voir, mais alors vraiment rien, avec le mariage, comme je vous l'ai dit par le passé. J'avais construit mon bonheur et ma vie avec Philippe, et lui avec moi, il y a bien longtemps, et les femmes nous attiraient vraiment très peu alors. Bien sûr, nous n'étions pas mariés, et pour cause. Nous n'avions même aucune obligation, aucun engagement autre que moral, l'un envers l'autre. Nous savions bien que notre couple pourrait un jour se désunir, et ce ne serait pas un drame, celui des deux qui souhaiterait une autre vie n'ayant qu'à le dire, tout simplement. C'est sans doute moi qui fit la première entorse à notre union, mais Philippe mit beaucoup de temps avant de s'en apercevoir et pourtant la vérité était si proche de lui...
Cela faisait cinq ans déjà, que nous vivions ensemble, pour le meilleur, et très rarement pour le pire. Le pire, çà avait été pour moi mon accident de voiture, sans gravité heureusement, mais qui aurait pu être plus grave. Pour lui, ce fut l'échec à son examen professionnel, deux ans plus tôt, examen qui l'aurait positionné comme contremaître, en cas de réussite, et au final, ces évènements avaient plutôt renforcé encore notre amour. Il me répétait parfois au lit, depuis quelques semaines: "Tu sais, Chris, on ne restera peut-être pas toujours ensemble plus tard... Est-ce que tu en souffrirais si çà arrivait", et moi de lui répondre invariablement: "Un peu, sans doute, mais c'est avant tout ton bonheur et le mien qui sont importants. Pourquoi, tu connais une fille"? Je me demandais s'il n'avait pas quelques doutes sur moi avec sa sœur, il les connaissait bien toutes les deux, et avait une intuition exacerbée en beaucoup de choses. Il allait avoir 22 ans dans deux jours, et je venais d'en prendre 24, autant dire que nous n'étions plus vraiment des gamins.
Le surlendemain, jour de son anniversaire, il se précipita sur moi en m'embrassant très fort, avant de se mettre à l'aise. Nous étions du même quart de journée, et je venais d'arriver dix minutes avant, pas plus. "Ecoute, me dit-il, ne sois pas fâché, je viens de faire connaissance avec une fille superbe. Elle est à l'usine depuis une semaine, et a été versée dans notre chantier aujourd'hui même". Je le félicitai, lui disant qu'il avait de la chance, et lui confirmai que chacun gardait sa liberté, et qu'il prenne garde, simplement, à ne pas brûler les étapes. Nous passâmes la soirée au restaurant, pour ce double évènement, son anniversaire et sa nouvelle copine, et lui offris le double album, nouvellement sorti, de Neil Young, qu'il affectionnait tant.
Une telle soirée ne pouvait que finir au lit tous les deux (car nous avions chacun notre chambre, et comme tous les couples normaux, il nous arrivait parfois de rester abstinents, sexuellement parlant). Nous nous connaissions trop bien maintenant et n'avions plus de secrets l'un pour l'autre... sauf ceux pour lesquels il ne me questionnait pas, ni moi vis-à-vis de lui. Tandis que nous étions dans les bras l'un de l'autre, corps contre corps, il me demanda directement qui avait la peau la plus douce, lui ou Emilie. Il m'avait donc enfin deviné, et j'en restai interloqué, à ne savoir que dire, avant qu'il n'ajoute: "Tu ne vas quand même pas me dire que tu ne la trouve pas bien". Je devins tout craintif, maladroit, bafouillant plus que ne parlant réellement "Euh, non, enfin... oui, c'est vrai, sa peau est soyeuse et douce, elle sent bon, mais toi aussi, mon chéri, tu... mais, tu te trompes, ce n'est pas ce que tu crois ".
Il ne comprit plus rien à cet aveu forcé, avant de m'entendre poursuivre: "Ce n'est pas Emilie qui me plait, c'est ta petite sœur Corinne". Il n'était pas colère, juste souriant, de ce tour particulier que prenait la conversation, mais me lança "Quand même, tu aurais pu me le dire avant, je ne suis plus un gosse, quand même, et je pensais qu'on était comme des frères, comment c'est arrivé, et tu te rends compte, elle aurait pu avoir un enfant, comme Emilie"? Alors, lui cachant le piège tendu par ces deux sœurs, lors de son stage professionnel, deux ans plus tôt, je lui expliquai que j'avais emmené Corinne à un bal de quartier, le samedi soir même de son stage (ce qui était faux). "Vu l'heure tardive de notre retour, je l'ai gardée chez nous. Quelques baisers furtifs, au bal, une bouteille de pétillant en plus à la maison, et ce qui devait arriver arriva, suite logique de cette soirée mémorable". Voulant étayer ses doutes, il me demanda en quoi elle était mémorable. "Parce que Corinne m'a offert ce qu'elle avait de plus cher au monde, son pucelage, comme je lui ai donné le mien, de ce côté là du moins. Ce n'est pas toi qui lui aurait pris, je pense, je sais que tu l'aimes beaucoup, mais pas de cette manière là, alors, autant que ce soit moi, qu'elle connaissait, plutôt qu'un inconnu". A son tour, il admit le bien-fondé de mon propos.
Nous restâmes encore longtemps ainsi, l'un contre l'autre, mais ce fut un soir d'abstinence, ce soir là, et je le dus le consoler. Je le savais sensible depuis longtemps, un trait que j'aimais bien chez lui, mais ce dont il souffrait le plus, c'est que ni Corinne, ni moi, ne lui en ayons parlé auparavant. Il aimait vraiment beaucoup sa petite sœur cadette, la chérissait, et aurait donné n'importe quoi pour son bonheur, ce à quoi je rétorquai que cette situation devrait plutôt le réjouir. Il me connaissait mieux que quiconque, pour cause, et devait imaginer que je ferai un bon mari pour elle, dans l'avenir, même si je préférais les hommes jusqu'ici. Les mystères de la nature humaine sont impénétrables, et notre "colocation" amoureuse dura encore quelques mois.
Je ne sus jamais, de longues années durant, si l'enfant d'Emilie était ou non de moi, comme elle s'en était jurée de me le cacher. J'ai toujours pensé qu'il l'était, car il portait des traits troublants de ressemblance avec moi mais ces choses là sont tellement subjectives... C'était sa manière à elle de se venger de moi, de mon refus de faire ma vie avec elle, et de lui avoir préférée Corinne, ce qui n'entacha d'ailleurs en rien leur grande complicité. Cette dernière, tout comme moi, pensait que je pouvais bien être le père, puisque les dates correspondaient à deux ou trois jours près, et qu'elle savait, pour cause, que nous avions fait l'amour le soir où elle avait perdu sa virginité. Ce ne fut pas la seule fois avec Emilie, et comme elle n'était pas coureuse habituellement... Emilie est décédée trop jeune, en 2010 pour être précis. Elle avait tout juste 60 ans, et avant de fermer les yeux, elle confessa à sa petite sœur que j'étais bien le père, et qu'elle m'avait bien puni. Emilio, son fils, et donc également mon fils, a aujourd'hui 40 ans, et occupe un poste de professeur universitaire. Il est très content de son "papa Chris", qu'il aime beaucoup, car Corinne et moi avons préféré lui révéler la vérité, contre la volonté de sa mère. Il ne m'en a jamais tenu rigueur.
Après mes aveux, quelque peu forcés, je continuai à rencontrer Corinne avec laquelle j'entretenais une liaison compliquée. Elle voulait un enfant de moi, et je n'en voulais pas encore, alors, elle cessa de prendre la pilule, et ce qui devait arriver arriva. Nous dûmes nous marier un peu dans l'urgence, pour ne pas froisser la famille, tandis que Philippe épousa de son côté sa collègue d'usine, quelques semaines plus tard. Clin d'œil du destin, nous épouses mirent au monde chacune une fille, et pas de garçons. Ainsi va la vie, et nous sommes restés depuis les meilleurs amis du monde. D'ailleurs, après quelques mois de sagesse, nous avons repris notre liaison amoureuse, Philippe et moi, mais c'est une autre histoire... que je vous raconterai peut-être un jour.
Cela faisait cinq ans déjà, que nous vivions ensemble, pour le meilleur, et très rarement pour le pire. Le pire, çà avait été pour moi mon accident de voiture, sans gravité heureusement, mais qui aurait pu être plus grave. Pour lui, ce fut l'échec à son examen professionnel, deux ans plus tôt, examen qui l'aurait positionné comme contremaître, en cas de réussite, et au final, ces évènements avaient plutôt renforcé encore notre amour. Il me répétait parfois au lit, depuis quelques semaines: "Tu sais, Chris, on ne restera peut-être pas toujours ensemble plus tard... Est-ce que tu en souffrirais si çà arrivait", et moi de lui répondre invariablement: "Un peu, sans doute, mais c'est avant tout ton bonheur et le mien qui sont importants. Pourquoi, tu connais une fille"? Je me demandais s'il n'avait pas quelques doutes sur moi avec sa sœur, il les connaissait bien toutes les deux, et avait une intuition exacerbée en beaucoup de choses. Il allait avoir 22 ans dans deux jours, et je venais d'en prendre 24, autant dire que nous n'étions plus vraiment des gamins.
Le surlendemain, jour de son anniversaire, il se précipita sur moi en m'embrassant très fort, avant de se mettre à l'aise. Nous étions du même quart de journée, et je venais d'arriver dix minutes avant, pas plus. "Ecoute, me dit-il, ne sois pas fâché, je viens de faire connaissance avec une fille superbe. Elle est à l'usine depuis une semaine, et a été versée dans notre chantier aujourd'hui même". Je le félicitai, lui disant qu'il avait de la chance, et lui confirmai que chacun gardait sa liberté, et qu'il prenne garde, simplement, à ne pas brûler les étapes. Nous passâmes la soirée au restaurant, pour ce double évènement, son anniversaire et sa nouvelle copine, et lui offris le double album, nouvellement sorti, de Neil Young, qu'il affectionnait tant.
Une telle soirée ne pouvait que finir au lit tous les deux (car nous avions chacun notre chambre, et comme tous les couples normaux, il nous arrivait parfois de rester abstinents, sexuellement parlant). Nous nous connaissions trop bien maintenant et n'avions plus de secrets l'un pour l'autre... sauf ceux pour lesquels il ne me questionnait pas, ni moi vis-à-vis de lui. Tandis que nous étions dans les bras l'un de l'autre, corps contre corps, il me demanda directement qui avait la peau la plus douce, lui ou Emilie. Il m'avait donc enfin deviné, et j'en restai interloqué, à ne savoir que dire, avant qu'il n'ajoute: "Tu ne vas quand même pas me dire que tu ne la trouve pas bien". Je devins tout craintif, maladroit, bafouillant plus que ne parlant réellement "Euh, non, enfin... oui, c'est vrai, sa peau est soyeuse et douce, elle sent bon, mais toi aussi, mon chéri, tu... mais, tu te trompes, ce n'est pas ce que tu crois ".
Il ne comprit plus rien à cet aveu forcé, avant de m'entendre poursuivre: "Ce n'est pas Emilie qui me plait, c'est ta petite sœur Corinne". Il n'était pas colère, juste souriant, de ce tour particulier que prenait la conversation, mais me lança "Quand même, tu aurais pu me le dire avant, je ne suis plus un gosse, quand même, et je pensais qu'on était comme des frères, comment c'est arrivé, et tu te rends compte, elle aurait pu avoir un enfant, comme Emilie"? Alors, lui cachant le piège tendu par ces deux sœurs, lors de son stage professionnel, deux ans plus tôt, je lui expliquai que j'avais emmené Corinne à un bal de quartier, le samedi soir même de son stage (ce qui était faux). "Vu l'heure tardive de notre retour, je l'ai gardée chez nous. Quelques baisers furtifs, au bal, une bouteille de pétillant en plus à la maison, et ce qui devait arriver arriva, suite logique de cette soirée mémorable". Voulant étayer ses doutes, il me demanda en quoi elle était mémorable. "Parce que Corinne m'a offert ce qu'elle avait de plus cher au monde, son pucelage, comme je lui ai donné le mien, de ce côté là du moins. Ce n'est pas toi qui lui aurait pris, je pense, je sais que tu l'aimes beaucoup, mais pas de cette manière là, alors, autant que ce soit moi, qu'elle connaissait, plutôt qu'un inconnu". A son tour, il admit le bien-fondé de mon propos.
Nous restâmes encore longtemps ainsi, l'un contre l'autre, mais ce fut un soir d'abstinence, ce soir là, et je le dus le consoler. Je le savais sensible depuis longtemps, un trait que j'aimais bien chez lui, mais ce dont il souffrait le plus, c'est que ni Corinne, ni moi, ne lui en ayons parlé auparavant. Il aimait vraiment beaucoup sa petite sœur cadette, la chérissait, et aurait donné n'importe quoi pour son bonheur, ce à quoi je rétorquai que cette situation devrait plutôt le réjouir. Il me connaissait mieux que quiconque, pour cause, et devait imaginer que je ferai un bon mari pour elle, dans l'avenir, même si je préférais les hommes jusqu'ici. Les mystères de la nature humaine sont impénétrables, et notre "colocation" amoureuse dura encore quelques mois.
Je ne sus jamais, de longues années durant, si l'enfant d'Emilie était ou non de moi, comme elle s'en était jurée de me le cacher. J'ai toujours pensé qu'il l'était, car il portait des traits troublants de ressemblance avec moi mais ces choses là sont tellement subjectives... C'était sa manière à elle de se venger de moi, de mon refus de faire ma vie avec elle, et de lui avoir préférée Corinne, ce qui n'entacha d'ailleurs en rien leur grande complicité. Cette dernière, tout comme moi, pensait que je pouvais bien être le père, puisque les dates correspondaient à deux ou trois jours près, et qu'elle savait, pour cause, que nous avions fait l'amour le soir où elle avait perdu sa virginité. Ce ne fut pas la seule fois avec Emilie, et comme elle n'était pas coureuse habituellement... Emilie est décédée trop jeune, en 2010 pour être précis. Elle avait tout juste 60 ans, et avant de fermer les yeux, elle confessa à sa petite sœur que j'étais bien le père, et qu'elle m'avait bien puni. Emilio, son fils, et donc également mon fils, a aujourd'hui 40 ans, et occupe un poste de professeur universitaire. Il est très content de son "papa Chris", qu'il aime beaucoup, car Corinne et moi avons préféré lui révéler la vérité, contre la volonté de sa mère. Il ne m'en a jamais tenu rigueur.
Après mes aveux, quelque peu forcés, je continuai à rencontrer Corinne avec laquelle j'entretenais une liaison compliquée. Elle voulait un enfant de moi, et je n'en voulais pas encore, alors, elle cessa de prendre la pilule, et ce qui devait arriver arriva. Nous dûmes nous marier un peu dans l'urgence, pour ne pas froisser la famille, tandis que Philippe épousa de son côté sa collègue d'usine, quelques semaines plus tard. Clin d'œil du destin, nous épouses mirent au monde chacune une fille, et pas de garçons. Ainsi va la vie, et nous sommes restés depuis les meilleurs amis du monde. D'ailleurs, après quelques mois de sagesse, nous avons repris notre liaison amoureuse, Philippe et moi, mais c'est une autre histoire... que je vous raconterai peut-être un jour.
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