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Récit érotique écrit par Secret-Lady [→ Accès à sa fiche auteur]
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 21-05-2023 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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108
"Combien vous pesez ?"
Marie Trintignant à Guillaume Depardieu, "Cible émouvante" de Pierre Salvadori.
Je ne t'écrase pas?
Si, évidemment. Mais je réponds non.
Il a dit cent sept, cent huit, j'aime à penser 108.
Je suis donc là, sous son quintal chaud, à calmer ma respiration, pour prolonger le moment. Je ne veux pas qu'il s'en aille, je ne veux pas que sa peau se décolle de la mienne. J'aime son souffle et ses baisers, ses mots, son goût, ses envies, ses projets pour nous.
J'aime surtout me sentir toute petite sous lui. Émerveillée, à le voir nu, si large, si grand, tellement imposant. Émue aussi. Parce qu'il me traite comme une reine, ou une petite chose fragile et précieuse, et ça, c'était inespéré. Qu'il dit vouloir s'occuper de moi "parce que tu le mérites". Parce qu'il donne, quand les autres prenaient.
108 kilos de générosité.
Parce que, dans ses yeux, je me sens enfin belle et vraie.
Parce qu'il est présent, même sans serment.
108 kilos d'honnêteté.
Parce qu'il me donne son corps incroyable à câliner des heures durant, lentement. Qu'il m'autorise la tendresse. Que ses petits gémissements, qui n'abîment pas le silence, me transportent de... "bonheur", oui. Je sais le voir, le dire, en jouir.
108 kilos de plaisir.
Parce que lorsqu'il se déchaîne, il me surprend de ses mots imprévisibles de crudité, qu'il chuchote avec un naturel déconcertant, en m'emprisonnant dans son regard qui me rend minuscule...
108 kilos de contrastes.
Je scanne chaque centimètre de sa peau sous la pulpe de mes doigts. Il dit les frissons qui le parcourent, il dit la surprise de ma douceur. Et moi, je suis emplie de gratitude qu'il s'offre ainsi, pleinement.
Slow... Il m'offre le temps.
C'est si simple, juste peau contre la sienne, je me sens bien, surprise de ça. Je me pose.
Abandon confiant.
108 kilos de paix.
Il est des rencontres, des retours, des reprises, qui font croire au merveilleux, au privilège, à la chance. De celles qui soignent, réparent et ressucitent.
Qui tombent juste à pic.
108 kilos qui m'écrasent et pourtant, me rendent légère.
Il me fallait un homme qui fasse le poids, un colosse protecteur à dorloter, sain et simple, puissant et sensible. Un homme honnête, sans promesse, sans engagement, mais investi, qui fait ce qu'il dit. Un homme sourire, un homme easy. Un homme-parenthèse qui peut me porter, mais me soulève aussi comme il ne s'en doute pas.
108 kilos de muscles et une force qui vient d'ailleurs.
Je souris. 108, ouais...
J'aime le poids dense, ferme, stable des hommes-rocs.
J'écrivais alors dans les petites annonces : Je cherche plus grand, plus lourd que moi... Beaucoup plus lourd, même, mais évidemment, ça ne suffit pas...
Pourtant, c'est cynique, mais les hommes de ma vie, ceux que j'ai aimés avec rage dans la passion, dans la douleur, en perdant les kilos qui leur allaient si bien, y ont aussi laissé leurs couilles, et, avec moi, n'ont plus jamais fait le poids.
Alors ne change pas, ne change rien, aime moi sans m'aimer, et écrase moi, encore, tu me fais du bien.
Tu me sauves.
#spécial K.
Marie Trintignant à Guillaume Depardieu, "Cible émouvante" de Pierre Salvadori.
Je ne t'écrase pas?
Si, évidemment. Mais je réponds non.
Il a dit cent sept, cent huit, j'aime à penser 108.
Je suis donc là, sous son quintal chaud, à calmer ma respiration, pour prolonger le moment. Je ne veux pas qu'il s'en aille, je ne veux pas que sa peau se décolle de la mienne. J'aime son souffle et ses baisers, ses mots, son goût, ses envies, ses projets pour nous.
J'aime surtout me sentir toute petite sous lui. Émerveillée, à le voir nu, si large, si grand, tellement imposant. Émue aussi. Parce qu'il me traite comme une reine, ou une petite chose fragile et précieuse, et ça, c'était inespéré. Qu'il dit vouloir s'occuper de moi "parce que tu le mérites". Parce qu'il donne, quand les autres prenaient.
108 kilos de générosité.
Parce que, dans ses yeux, je me sens enfin belle et vraie.
Parce qu'il est présent, même sans serment.
108 kilos d'honnêteté.
Parce qu'il me donne son corps incroyable à câliner des heures durant, lentement. Qu'il m'autorise la tendresse. Que ses petits gémissements, qui n'abîment pas le silence, me transportent de... "bonheur", oui. Je sais le voir, le dire, en jouir.
108 kilos de plaisir.
Parce que lorsqu'il se déchaîne, il me surprend de ses mots imprévisibles de crudité, qu'il chuchote avec un naturel déconcertant, en m'emprisonnant dans son regard qui me rend minuscule...
108 kilos de contrastes.
Je scanne chaque centimètre de sa peau sous la pulpe de mes doigts. Il dit les frissons qui le parcourent, il dit la surprise de ma douceur. Et moi, je suis emplie de gratitude qu'il s'offre ainsi, pleinement.
Slow... Il m'offre le temps.
C'est si simple, juste peau contre la sienne, je me sens bien, surprise de ça. Je me pose.
Abandon confiant.
108 kilos de paix.
Il est des rencontres, des retours, des reprises, qui font croire au merveilleux, au privilège, à la chance. De celles qui soignent, réparent et ressucitent.
Qui tombent juste à pic.
108 kilos qui m'écrasent et pourtant, me rendent légère.
Il me fallait un homme qui fasse le poids, un colosse protecteur à dorloter, sain et simple, puissant et sensible. Un homme honnête, sans promesse, sans engagement, mais investi, qui fait ce qu'il dit. Un homme sourire, un homme easy. Un homme-parenthèse qui peut me porter, mais me soulève aussi comme il ne s'en doute pas.
108 kilos de muscles et une force qui vient d'ailleurs.
Je souris. 108, ouais...
J'aime le poids dense, ferme, stable des hommes-rocs.
J'écrivais alors dans les petites annonces : Je cherche plus grand, plus lourd que moi... Beaucoup plus lourd, même, mais évidemment, ça ne suffit pas...
Pourtant, c'est cynique, mais les hommes de ma vie, ceux que j'ai aimés avec rage dans la passion, dans la douleur, en perdant les kilos qui leur allaient si bien, y ont aussi laissé leurs couilles, et, avec moi, n'ont plus jamais fait le poids.
Alors ne change pas, ne change rien, aime moi sans m'aimer, et écrase moi, encore, tu me fais du bien.
Tu me sauves.
#spécial K.
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