1er stage
Récit érotique écrit par Misa [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur femme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 12-01-2016 dans la catégorie Dominants et dominés
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1er stage
-- ATTENTION HISTOIRE FICTIVE POUR LECTEURS AVERTIS --
« « Vous travaillez dans un hôpital ? Vous m’en voudrez peut-être de cette histoire. Vous aurez raison. A 99%.
Pourquoi faut-il que je regarde toujours le 1% qui ne va pas ? Parce que, figurez-vous, je n’ai pas inventé. Juste collé 3 ou 4 choses que j’ai entendues.
C’est injuste ? Peut-être … reste à gommer ce 1%.
Et le personnage de Karine ? Triste ! Mais des Karine, j’en connais.
Des fois j'écris en 'noir', vous fâchez pas.» »
Karine … pas très courageuse, pas très dégourdie, pas très jolie non plus. C’est méchant ? Un peu … Juste une fille effacée, un physique qui ne correspond ni aux rêves que les filles font pour elles, ni aux rêves que font les garçons d’elles.
Ça la gêne ? Un peu. Comme toutes les filles elle rêve, mais ses rêves restent des rêves.
Elle est en première année de CAP. Elle ne savait pas quoi faire mais faut bien apprendre un métier, alors elle a choisi, « Aide et service à la personne », parce que le lycée est à côté de chez elle.
Nouveau Lycée, nouvelles copines, elle essaie d’être comme sont les autres, ressembler aux standards.
Elle porte des leggings ultra-stretch sous un blouson court et une créole, une seule, à l’oreille gauche sous ses épais cheveux bruns coupés courts sur la nuque, une longue mèche glissant en permanence sur son front.
Les leggings, elle aurait sans doute dû éviter. C’est moulant, ça révèle toutes les formes. Un peu trop petite, un peu trop forte, et sa mère ayant dit non au string, les coutures de sa culotte faisaient rire les garçons. Depuis, elle enlève sa culotte dans les toilettes en arrivant au Lycée, on ne voit plus que ses formes, trop de formes.
Dans sa chambre elle a affiché un poster des « One Direction ». Elle ne connaissait pas avant, mais ses nouvelles copines de Lycée ne parlent que d’eux. Elle aime ? Peu importe, elle les a en permanence dans ses écouteurs, elle peut fredonner quelques mots avec les autres.
Ses copines parlent de garçons, sortent avec des garçons, embrassent des garçons dans les escaliers du Lycée.
Elle aimerait bien. Aucun ne lui a proposé.
Quelques-unes en suivent parfois un dans les toilettes. Comme celles qui ne le font pas, elle trouve ça « dégueu », sans trop savoir ce que cache la grimace. Un garçon lui a déjà demandé de l’y accompagner, elle aurait préféré qu’il veuille l’embrasser dans les escaliers du Lycée, elle a refusé, s’en est voulu de ne pas oser, de ne pas bien savoir ce qu’il s’y passe, qui fait ricaner les filles de sa classe qui n’y vont pas, qui sont de moins en moins nombreuses, bientôt elle sera la seule à ne pas y aller.
Un peu fataliste, un peu jalouse, elle s'en veut d'être bientôt la dernière de sa classe à ne pas avoir les joues rouges et le regard brillant en se pavanant sous le préau au sortir des toilettes. Elle entend ce que disent les autres. Si elle osait. Si elle osait, le prochain qui demande, elle irait. Mais plus personne ne lui demande. Elle a dit non trop souvent.
Après les vacances de Toussaint, on lui a dit : « Tu dois faire un stage ».
Un stage … mais où ? Une école maternelle, une maison médicalisée, une maison de retraite, un centre d’accueil d’handicapés, un hôpital ?
Hôpital ? ça tombait bien, il y a un hôpital pas très loin de chez elle, et son voisin de palier y est ‘Agent d’entretien’. Lui saura à qui elle doit s’adresser.
Sa convention est signée, acceptée. Elle a décroché son stage pour les trois semaines avant les vacances de Noël, elle travaillera avec les filles de salle, les blouses bleues, elle sera au début en orthopédie.
Elle a reçu les mêmes sabots en plastique blanc que ses collègues, une blouse bleue aussi, un peu trop grande, qu’elle boutonne du col aux genoux, une bonnette pour tenir ses cheveux.
Dans le vestiaire, elle fait comme la dame qui se changeait à côté d’elle, se déshabille pour ne garder que culotte et soutien-gorge sous sa tenue de travail.
Ce n’est pas ce qu’elle avait imaginé. Refaire des lits, ranger des chambres, vider des haricots, distribuer les plateaux repas. On lui a dit que bientôt elle aidera à pousser des chariots ou des lits de patients entre les services de soins, la radiologie et leurs chambres, que bientôt aussi, les dames riaient en roulant des yeux, elle ferait la toilette des malades. Elle a rougi et serré les poings au fond des poches de sa blouse.
L’agent chef qui organise son temps l’a affectée aux chambres des femmes. Quelques-unes jeunes et d’autres plus âgées, des gentilles, des exigeantes.
Elle sert aussi les repas dans les chambres des hommes, qui plaisantent avec elle, parce que c’est une petite jeunette, parfois gentiment, parfois les remarques la font rougir.
L’ambiance dans la salle de repos l’a surprise. Détendue entre filles de salle et les infirmiers, plus formelle avec les ‘blancs’, infirmières et internes, les plaisanteries entre tous qui fusent, les mots crus, les cancans et les histoires qui se racontent sur qui fait quoi avec qui.
Souvent elle ouvre grands les yeux d’étonnement de ces intimités commentées sans pudeur en propos scabreux et plus souvent encore elle rougit. Ça n’a pas échappé à ses collègues : on se moque un peu d’elle et de ses réactions, certaines gentiment, d’autres un peu moins.
Le dernier jour de la première semaine, à la fin du service le vendredi en fin d’après-midi, Jocelyne, l’agent chef qui est sa tutrice désignée, et Mélissa, ont décidé de « parfaire sa formation ». Les deux autres qui étaient dans la salle de repos quand elles l’ont annoncé ont levé les yeux au ciel, une a dit « Allez-y doucement, les filles ! ».
— T’inquiète pas, on va la chouchouter notre petite pucelle !
Karine a baissé la tête, un peu inquiète mais pas trop, a ri parce que les autres riaient, a rougi comme toujours en se mordant la lèvre inférieure et s'est détournée pour cacher sa gêne quand Jocelyne l’appelait sa « petite pucelle », y compris à grands cris dans les couloirs quand elle avait besoin d’elle et lui demandait de « ramener ses grosses fesses ». Au moins après quelques jours, les larmes ne lui montaient-elles plus aux yeux.
Ces deux-là, Jocelyne et Mélissa, n’étaient pas très appréciées de leurs collègues. Les propos étaient mesurés, parce que Jocelyne était « chef », mais Karine avait malgré tout surpris quelques mots, « peau de vache » pour Jocelyne, pour Mélissa « salope » et « vicieuse », mais n’était pas très inquiète malgré tout : deux femmes, deux collègues, dans un hôpital, ça ne pouvait pas être trop méchant. Elle les a suivies dans les couloirs, jusque dans la salle de soins à côté des labos d’analyse désertés du samedi midi au lundi matin.
— Le plus important, la base, c’est d’être toujours propre sur toi, jusqu’au moindre détail, ne rien laisser de côté. Pas question de les rendre plus malades qu’ils ne sont. Alors les saletés du dehors, faut les laisser dehors. Enlève ta blouse, faut qu’on t’explique ! Les détails Karine, les détails !
Elle a rougi, hésité, cherchant des yeux la sortie, prête à s’enfuir quand Mélissa s’est approchée l’air excédé et a elle-même déboutonné sa blouse, l’a brutalement fait glisser de ses épaules et l’a jetée sur une chaise. Jocelyne tournait autour d’elle qui baissait la tête sous le regard et tenait ses doigts croisés devant la culotte rose pâle tirebouchonnée au pli du ventre, levée haut à la taille dans le dos.
— Blanc ! il faut des dessous blancs ! C’est mieux. Tu en changes tous les jours, j’espère ? Fais voir ta culotte. Allez, dépêche-toi, donne !
Se mettre nue la gênait, même devant sa mère elle ne faisait plus, s’enfermait à clé matin et soir dans la salle de bain. Jocelyne bousculait, Mélissa attendait les bras croisés. Les joues cramoisies, elle a baissé sa culotte, l’a tendue en boule. Elle savait que sans doute elle était tâchée, comme elle le voyait tous les soirs quand elle se changeait pour la nuit. Mélissa dépliait le coton de deux doigts, pinçait les lèvres et secouait la tête, l’air atterrée, lui montrait la petite trace, comme une croûte jaune, à l’entrejambe, jetait la culotte sur la blouse.
— T’es pas propre ! ça tombe bien, dans le fond. Première leçon : la semaine prochaine tu participes à la toilette du matin, on va te montrer. Mélissa ! Monte sur la table d’examen.
Mortifiée, c’est peu dire. A l’école tous les soins étaient montrés sur des mannequins, et le mannequin aujourd’hui c’était Mélissa qui déboutonnait sa blouse et s’allongeait en lui jetant un regard égrillard.
Jocelyne la poussait d’une main dans le dos vers la table.
— La toilette, c’est important ! Il faut bien laver partout, sinon c’est l’infection !
Tournée vers elle, Mélissa la regardait approcher, lorgnait son ventre nu qu’elle montrait du doigt :
— T’as vu ça ? Des poils tout raides comme la chinoise de la 212 ! Et puis longs en plus ! regarde-moi ça ! Tu les coupes jamais ?
— Elle est pas chinoise. Vietnamienne ! T’as des viets dans ta famille, Karine ? Mais elle a raison, faut les couper tout courts, je compte sur toi !
Karine hochait la tête et grimaçait, parce que pour montrer la longueur, Mélissa tirait sur ses poils, étirait les lèvres de son sexe.
Jocelyne lui a tendu des gants, un paquet de lingettes et un flacon de lait de toilette :
— Allez ! Montre-nous ce qu’on vous apprend à l’école ! fais-lui sa toilette, et lundi, on te laisse la chinoise, tu verras ! Elle aime bien qu’on la frotte partout !
Pas très dégourdie mais quand même, Karine se doute depuis le début que tout ça n’est pas bien normal. Tout se mélange dans sa tête. Elle sent ses joues brûlantes et ses oreilles bourdonnent. Elle voudrait se rhabiller, s’échapper, s’enfuir. Mais comment s’échapper ? Se plaindre ? A qui ? Elle n’imagine pas pouvoir en parler à qui que ce soit.
Alors Karine obéit à Jocelyne, sa chef, à Mélissa qui lui fait elle aussi un peu peur.
Blouse ouverte sur son soutien-gorge et sa culotte, Mélissa attend, et Karine ne sait pas quoi faire, par où commencer.
— Gâche pas les lingettes, le principal ; c’est les fesses et la chatte, pour la figure, elles font toutes seules !
Karine retire son slip à Mélissa, les joues brûlantes sous son regard moqueur, prend la lingette des mains de Jocelyne et la passe entre les fesses avant de remonter vers le sexe aux lèvres rasées surmontées d’un petit triangle de poils bruns et ras.
— Mais non ! T’es nulle ! Jamais le cul et la chatte avec la même lingette ! On t’as rien appris ?
Karine recommence, sous les ordres de Jocelyne, suit ses indications, frottant partout, obéissante.
Elle suit toutes les instructions que Jocelyne lui donne en lui pinçant les fesses ; elle écarte les grandes lèvres ; ouvre et lisse les petites lèvres brunes ; retrousse le capuchon du clito de l’autre main pour passer la lingette entre les jambes complaisamment ouvertes de Mélissa qu’elle n’ose pas regarder et qui ricane :
— Allez petite ! Fais ça bien ! N’aie pas peur, c’est pas fragile ! Tu verras la chinoise, il te faudra une lingette pour l’éponger à la fin !
Un claquement de porte dans son dos :
— Alors les filles ! On s’amuse sans moi ?
— On t’as pas invité José !
— C’est bien ce qui me désole ! Vous êtes pas sympa !
Karine s’est redressée, mortifiée, trop consciente de ses fesses nues. En cachant son ventre de ses mains elle se précipite pour récupérer sa blouse, tête baissée, refusant de croiser le regard de l’infirmier qui vient de les rejoindre.
— Eh ! Te sauve-pas comme ça ! Vous lui apprenez pas à faire la toilette des mecs ? Je suis volontaire !
Karine se faufile dehors avant qu’on la retienne en serrant les pans de sa blouse devant elle.
Elles l’ont laissée repartir, mais sous sa blouse elle ne porte plus de culotte, elle ne l’a pas récupérée, pressée de s’enfuir. Pendant une heure, jusqu’à la fin de son service, Karine se cache, dans le placard des produits d’entretien au début, ensuite erre dans de couloir en couloir en prenant l’air occupée en serrant sa blouse d’un poing serré contre ses jambes. Elle guette que le vestiaire soit vide pour aller se changer avant de quitter l’hôpital.
Pour ses dessous blancs, elle ne savait pas trop si c'était vrai ou faux, si sa chef vérifierait ou pas, alors samedi, elle fait des courses. Elle n'a rien dit à sa mère. Elle a compté ses économies. Dans le supermarché elle craque, deux ensembles, culottes et soutien-gorge, un peu effarée par les prix malgré tout. Les plus jolis dessous qu'elle ait jamais eus. Elle aurait pu économiser, c'est sûr, mais ceux qu'elle choisit lui plaisent tellement !
Elle commence sa deuxième semaine la peur au ventre. Peur que Jocelyne, sa chef, lui reproche de s’être enfuie, peur de ce qui l’attend cette semaine.
Elle porte l’un des ensembles qu’elle s’est acheté le week-end, toute fière de ses dessous neufs.
Sur le tableau de service à l’entrée de la salle de garde, elle voit son prénom à côté de celui de Mélissa et serre les poings enfoncés dans les poches de sa blouse, craignant pour cette journée.
— Prend le chariot ! Tu me suis !
Tout au fond du couloir, c’est la chambre de celle qu’elles appellent la chinoise. Karine le sait, elle y a déjà fait le ménage la semaine précédente et servi les repas.
Sur le lit, la dame la regarde entrer et sourit à Mélissa :
— C’est elle, la stagiaire ? On se connaît déjà, toutes deux, pas vrai ?
— Oui madame.
Karine pousse le chariot vers la fenêtre de l’autre côté du lit, du côté droit de la femme où elle peut approcher sans être gênée par la jambe maintenue dressée en extension par un berceau et un câble fixé à une potence au pied du lit.
Elle tremble un peu, sentant la présence de Mélissa dans son dos.
— Allez ma grande ! A toi de jouer, comme on t’a expliqué !
Karine croise un instant le regard amusé de la ‘chinoise’ et baisse les yeux pour faire glisser le drap, fronce les sourcils en voyant Mélissa étendre le drap sur la jambe dressée, formant comme un écran entre Karine et la porte de la chambre restée ouverte.
Sous le drap, la patiente est nue et Karine ne peut s’empêcher de la détailler. De petits seins ronds aux aréoles très brunes, presque noires, un ventre plat et une toison brune, de longs poils raides et fins en une ligne étroite verticale qui plonge jusque entre les cuisses.
Elle enfile ses gants et prend une lingette sur le chariot et reste en suspens un instant, hésitant à poser la main sur cette femme dont elle sent le regard fixé sur elle, comme elle sent la présence de Mélissa dans son dos.
Tout doucement d’une main sur le genou elle tire vers elle la jambe valide de la patiente, et glisse la lingette entre les jambes, la pousse entre les fesses et en se mordant la lèvre se souvient de ne pas remonter vers le sexe, jette un rapide regard vers Mélissa avant de continuer.
Elle change de lingette et cette fois nettoie le sexe, glissant la lingette entre les fines lèvres. La femme écarte plus grand la cuisse jusqu’à coller son genou au ventre de Karine et de sa main droite, celle qui n’est pas plâtrée, ouvre elle-même son sexe à deux doigts :
— Tu nous laisses, Mélissa ? Je crois que ça va aller !
En levant les yeux, Karine voit les sourcils levés de sa patiente, le petit bout de langue rose pointé entre les lèvres étirées d’un sourire :
— Ça va aller, hein, petite ? Mais oui … et si tu enlevais ces gants ?
Les joues rouges, comme tétanisée, Karine regarde Mélissa quitter la chambre et légèrement fermer la porte, croise le regard de patiente.
— Viens plus près, là, pose ton pied sur la barre.
De sa main valide elle tape doucement la jambe de Karine qui regarde sous le lit et lève le pied pour obéir à la dame qui écarte son genou et déboutonne le bas de la blouse de Karine.
Bêtement, totalement perturbée par les exigences de cette femme, Karine se dit qu’elle a bien fait ce matin de mettre une de ses nouvelles culottes.
La femme attire la main de Karine sur son ventre et entame une caresse en se servant des doigts de Karine qu’elle serre entre les siens :
— Je suis dans ce lit depuis cinq semaines petite, sois gentille avec moi, d’accord ?
Karine sait. Depuis … depuis quelques années déjà elle sait faire. Mais prodiguer une caresse à une autre qu’elle, ici, sur son lit d’hôpital, avec la porte ouverte et les conversations dans le couloir des aides-soignantes, c’est bien différent. Ces yeux affolés vont de la porte aux yeux de la femme, de ses yeux à sa main que la femme tient dans la sienne.
— S’il te plaît …
A cause de cette jambe en extension, de son autre bras plâtré, du regard fixe de la patiente sur elle, pour tout un tas de mauvaises raisons qui circulent dans sa tête en désordre, Karine hoche la tête. Elle se dit plus tard qu’elle rend service, que c’est un peu de charité pour cette dame … à cause de ce ‘s’il te plaît’ … tout doucement, elle caresse du dos des doigts les poils si doux et si fins, glisse un doigt léger entre les lèvres et longe la fente du haut en bas, de bas en haut, tout doucement pousse son doigt entre les petites lèvres et remonte jusqu’au clito qu’elle contourne, longe la tige de chair qu’elle sent plus dure sous son doigt sous le repli de peau souple, redescend vers l’entrée du vagin où elle s’attarde, poussant son doigt plus profond, ses lèvres briévement étirées d’un sourire de fierté en sentant le mouillé glissant au bout de son doigt et jette un coup d’œil vers la femme qui lui sourit.
Karine se prend au jeu, des idées idiotes plein la tête, s’imagine prodiguer des soins et soulager la détresse d’une malade. Elle avance l’autre main et ouvre les lèvres à deux doigts, encadre la tige du clito entre eux et le caresse sur la longueur plusieurs fois, alterne en le balayant en travers, le sent dur sous ses doigts, pendant que de l’autre main elle fait de petits va-et-vient à l’entrée du vagin, remonte de temps en temps vers l’urètre qu’elle agace d’un ongle.
— C’est comme ça que tu fais, toi ?
Karine rougit en levant les yeux, et s’interrompt, hoche la tête.
— Continue, c’est très bien, continue !
Parce qu’elle est fière du compliment, elle ne proteste pas en sentant la main de la patiente s’insinuer entre ses cuisses ouvertes de son pied posé sur un barre du châssis du lit.
Elle reprend sa caresse et laisse la femme étirer sa culotte sur le côté et pousser un doigt dans son sexe, rougit une nouvelle fois en se rendant compte au glissement du doigt à quel point elle aussi est mouillée.
— Plus vite, s’il te plaît … et plus fort …
Karine obéit, cale son rythme sur celui de la dame entre ses jambes.
— Attends, attends … baisse ta culotte, j’ai mal au poignet, allez, baisse-la …
Karine se mord la lèvre en regardant la porte entrebâillée, on pourrait les surprendre, et curieusement ce risque la décide. Elle repose le pied au sol, baisse sa culotte à mi-cuisses et relève le pied, écarte le genou pour ouvrir les cuisses à la main de la femme qui repose la main sur son ventre, son sexe, prend sa toison à pleine main, se glisse entre les jambes et plante son majeur profond dans le vagin de Karine, qui elle aussi a repris ses caresses, de ses deux mains, plus vite, plus fort, comme la femme lui avait demandé, jusqu’à la sentir se raidir et trembler, lèvres pincées et les yeux clos, respiration bloquée, la main de la femme durement fermée sur son sexe, les ongles plantés dans la chair tendre.
Brusquement ramenée à la réalité par l’orgasme silencieux de la femme, Karine interrompt ses caresses, et se redresse, remonte très vite sa culotte et reboutonne sa blouse.
La femme la regarde, sourire aux lèvres :
— Ne t’en va pas avant d’avoir fait ma toilette ! J’en ai vraiment besoin, maintenant !
Karine remet ses gants et s’exécute.
— Tu reviendras demain ? J’aime bien comme tu me laves … J’aurai juré en te voyant que t’étais encore vierge ... Quel âge tu as ?
— 16.
— Et ça fait longtemps que …
Karine a fait la moue, haussé les épaules, mais n’a pas répondu. Elle n’a jamais dit à personne, pas à ses amies de l’école, ni, surtout à ses parents, qu’elle n’était plus vierge, ni comment ça lui est arrivé.
Elle en a honte. Et puis elle n’avait pas fait exprès.
Ce n’est certainement pas à cette inconnue, malgré ce qui vient de se passer qu’elle va avouer que son premier amant est un aérosol de déodorant … un truc idiot … elle avait glissé.
Toute la journée, Mélissa lui jetait des coups d’œil entendus, faisait de petites réflexions dans la salle de repos, « Elle va bien, la chinoise ? Tu t’es bien occupée d’elle ? », « Je viens de passer voir la chinoise, elle jure plus que par toi ! ». Les autres filles de salle secouaient la tête au début, connaissant la réputation de méchanceté et de vice de Mélissa, fronçaient les sourcils ensuite « Mais défends-toi ! », à la fin tournaient le dos quand Mélissa lançait une pique et que Karine, comme à chaque fois baissait la tête.
Karine a « fait la toilette de la chinoise » trois fois dans la semaine, a failli se faire surprendre une fois par une de celle qui l’exhortait à se rebeller quand Mélissa se moquait d’elle. Heureusement elle venait seulement vérifier la propreté des sols et n’a pas fait le tour du lit, n’a pas vu la culotte de Karine enroulée autour d’une de ses chevilles et la main de la patiente qui fouillait son sexe à trois doigts.
— Alors, tu fais ta sainte nitouche, ta timide, mais à ce qu’il paraît que t’as des doigts de fée ?
Jocelyne l’avait convoquée en fin de semaine pour « faire le bilan » de ses deux premières semaines. Karine a haussé les épaules sans rien répondre.
— J’ai bien envie de t’envoyer chez les hommes la semaine prochaine ! On verrait bien si t’es aussi douée avec eux ! Et puis eux, au moins, ils causent, ils nous raconteraient ! Pas comme cette chinoise ! Bon ! Montre voir si tu m’as obéi ! Enlève cette blouse.
Jocelyne attendait les bras croisés, installée derrière le bureau des internes déserté qu’elle avait réquisitionné pour « son bilan » avec la stagiaire.
Se rebeller ? C’était le moment où jamais … Mais Karine n’en avait pas envie. Les mauvais traitement de Mélissa et de Jocelyne, tant pis, elle ne dirait rien. Elle avait décidé ? Pas vraiment, juste accepté.
Elle s’est approchée du bureau et l’a contourné pour venir à côté du fauteuil de Jocelyne et a enlevé sa blouse.
— C’est bien ! c’est blanc !
Du bout du doigt Jocelyne jouait avec le petit nœud de satin à la taille de la petite culotte de Karine.
— Et le reste ? T’as débroussaillé ?
Sans attendre la demande, Karine s’est penchée et a baissé sa culotte à hauteur de ses genoux. Elle ne souriait pas, restait impassible, ne regardait pas Jocelyne, restait les yeux perdus dans le vague, ne prêtait aucune attention à cette femme qui jouait de son autorité et était au final déstabilisée par l’attitude de Karine.
— T’es bizarre, toi ! Je te demanderai n’importe quoi, ça serait pareil !
Karine a haussé les épaules.
— Mais dis quelque chose ! T’es quoi ? Muette ?
— … une chose.
— Hein ?
— Vous me traitez comme une chose, alors je suis une chose.
— T’es cinglée, ma pauvre fille !
Nouveau haussement d’épaules.
— C’est à quel moment, qu’il va entrer ?
— De quoi tu parles ?
— José. Il est derrière cette porte, là. Vous vouliez qu’il me voit nue ? Comme la dernière fois ? Parce que je suis moche et grosse ? Que je dis jamais rien ? Vous voulez quoi ? Moi je m’en fous.
— T’es malade !
— Moi ? Peut-être … et vous ?
— Tu mériterais …
Jocelyne est sortie en ouvrant en grand la porte de communication où José attendait, a claqué aussi la porte du bureau en le quittant. Karine n’a pas bougé quand José est entré.
Karine ne le regardait pas, ne l’a pas vu hésiter, n’a pas vu son sourire mauvais se plaquer sur son visage quand il s’est décidé.
Il a fait le tour du bureau et a baissé son pantalon et son slip avant de s’asseoir dans le fauteuil que Jocelyne venait de quitter.
— Tu fais les mecs aussi ? Suce, salope !
Il tenait son sexe d’une main et se caressait lentement pour se faire bander.
Karine s’est agenouillée entre ses genoux et a avancé la main.
— Non ! les mains dans le dos ! que ta bouche !
C’était ce qui se passait dans les toilettes des filles au Lycée ? Sans doute … Elle a baissé la tête et a ouvert la bouche vers le gland gonflé que José tendait vers elle.
Elle s’étouffait un peu quand il appuyait fort sur sa tête et s’enfonçait au fond de sa gorge, sentait sa salive couler sur la verge et la voyait se perdre dans la toison bouclée à l’odeur forte. Elle ne résistait pas, se contentait d’ouvrir grand la bouche en respirant par le nez, laissant José se branler de sa bouche en serrant ses cheveux dans ses poings.
Il l’a arraché de sa verge. Libérée du sexe, elle respirait fort, comme essoufflée.
— Putain ! T’as de sacrée disposition, toi ! tu t’enfournais jusqu’aux couilles ! Lève-toi !
D’une main sur son épaule il l’a retournée et a appuyé dans son dos pour qu’elle se penche sur le bureau :
— Ecarte bien ! Tes jambes ! Bouge pas.
Il a tâtonné un peu et l’a pénétrée d’un coup de rein :
— Et en plus t’es mouillée ! Putain, j’y crois pas ! T’es trempée ! Tu vas voir ce que tu vas prendre !
Après quelques coups de reins, ses cuisses claquant contre les fesses de Karine, il s’est reculé et a tiré les mains de Karine dans son dos qu’il serrait dans une main sur ses reins, guidant son sexe de l’autre entre ses fesses. Il n’y arrivait pas. Il a lâché les mains de Karine pour ouvrir une fesse en plantant son pouce dans la fesse.
Elle savait. Elle savait ce qu’il voulait. De ses deux mains elle s’est ouverte elle-même, étirant au maximum ses fesses de ses doigts et en pliant légèrement les genoux.
Elle a serré les dents quand il a forcé son sphincter, serré plus fort les dents quand il a poussé fort et commencé à bouger. Même pas une minute. En même pas une minute il a joui entre ses fesses et son sperme atténuait la douleur de la friction.
Il s’est retiré et s’est laissé tomber dans le fauteuil, le teint rouge, la respiration saccadée.
— Je suppose que t’as fini ?
Devant sa mine ébahi, en l’absence de réponse, Karine a renfilé et boutonné sa blouse, a ramassé sa culotte qu’elle a mise dans sa poche et a quitté le bureau sans un seul regard vers José.
Elle est passée aux toilettes avant d’aller vers le vestiaire où les aides-soignantes se changeaient en discutant, s’est changée elle aussi.
— Ça va, Karine ?
— Ça va, merci.
— T’es avec nous, la semaine prochaine ?
— Je vais en gynécologie, je crois.
— C’est cool là-bas, tu verras.
— J’ai fait le plus dur ? Tant mieux ...
Misa – 01/2016
« « Vous travaillez dans un hôpital ? Vous m’en voudrez peut-être de cette histoire. Vous aurez raison. A 99%.
Pourquoi faut-il que je regarde toujours le 1% qui ne va pas ? Parce que, figurez-vous, je n’ai pas inventé. Juste collé 3 ou 4 choses que j’ai entendues.
C’est injuste ? Peut-être … reste à gommer ce 1%.
Et le personnage de Karine ? Triste ! Mais des Karine, j’en connais.
Des fois j'écris en 'noir', vous fâchez pas.» »
Karine … pas très courageuse, pas très dégourdie, pas très jolie non plus. C’est méchant ? Un peu … Juste une fille effacée, un physique qui ne correspond ni aux rêves que les filles font pour elles, ni aux rêves que font les garçons d’elles.
Ça la gêne ? Un peu. Comme toutes les filles elle rêve, mais ses rêves restent des rêves.
Elle est en première année de CAP. Elle ne savait pas quoi faire mais faut bien apprendre un métier, alors elle a choisi, « Aide et service à la personne », parce que le lycée est à côté de chez elle.
Nouveau Lycée, nouvelles copines, elle essaie d’être comme sont les autres, ressembler aux standards.
Elle porte des leggings ultra-stretch sous un blouson court et une créole, une seule, à l’oreille gauche sous ses épais cheveux bruns coupés courts sur la nuque, une longue mèche glissant en permanence sur son front.
Les leggings, elle aurait sans doute dû éviter. C’est moulant, ça révèle toutes les formes. Un peu trop petite, un peu trop forte, et sa mère ayant dit non au string, les coutures de sa culotte faisaient rire les garçons. Depuis, elle enlève sa culotte dans les toilettes en arrivant au Lycée, on ne voit plus que ses formes, trop de formes.
Dans sa chambre elle a affiché un poster des « One Direction ». Elle ne connaissait pas avant, mais ses nouvelles copines de Lycée ne parlent que d’eux. Elle aime ? Peu importe, elle les a en permanence dans ses écouteurs, elle peut fredonner quelques mots avec les autres.
Ses copines parlent de garçons, sortent avec des garçons, embrassent des garçons dans les escaliers du Lycée.
Elle aimerait bien. Aucun ne lui a proposé.
Quelques-unes en suivent parfois un dans les toilettes. Comme celles qui ne le font pas, elle trouve ça « dégueu », sans trop savoir ce que cache la grimace. Un garçon lui a déjà demandé de l’y accompagner, elle aurait préféré qu’il veuille l’embrasser dans les escaliers du Lycée, elle a refusé, s’en est voulu de ne pas oser, de ne pas bien savoir ce qu’il s’y passe, qui fait ricaner les filles de sa classe qui n’y vont pas, qui sont de moins en moins nombreuses, bientôt elle sera la seule à ne pas y aller.
Un peu fataliste, un peu jalouse, elle s'en veut d'être bientôt la dernière de sa classe à ne pas avoir les joues rouges et le regard brillant en se pavanant sous le préau au sortir des toilettes. Elle entend ce que disent les autres. Si elle osait. Si elle osait, le prochain qui demande, elle irait. Mais plus personne ne lui demande. Elle a dit non trop souvent.
Après les vacances de Toussaint, on lui a dit : « Tu dois faire un stage ».
Un stage … mais où ? Une école maternelle, une maison médicalisée, une maison de retraite, un centre d’accueil d’handicapés, un hôpital ?
Hôpital ? ça tombait bien, il y a un hôpital pas très loin de chez elle, et son voisin de palier y est ‘Agent d’entretien’. Lui saura à qui elle doit s’adresser.
Sa convention est signée, acceptée. Elle a décroché son stage pour les trois semaines avant les vacances de Noël, elle travaillera avec les filles de salle, les blouses bleues, elle sera au début en orthopédie.
Elle a reçu les mêmes sabots en plastique blanc que ses collègues, une blouse bleue aussi, un peu trop grande, qu’elle boutonne du col aux genoux, une bonnette pour tenir ses cheveux.
Dans le vestiaire, elle fait comme la dame qui se changeait à côté d’elle, se déshabille pour ne garder que culotte et soutien-gorge sous sa tenue de travail.
Ce n’est pas ce qu’elle avait imaginé. Refaire des lits, ranger des chambres, vider des haricots, distribuer les plateaux repas. On lui a dit que bientôt elle aidera à pousser des chariots ou des lits de patients entre les services de soins, la radiologie et leurs chambres, que bientôt aussi, les dames riaient en roulant des yeux, elle ferait la toilette des malades. Elle a rougi et serré les poings au fond des poches de sa blouse.
L’agent chef qui organise son temps l’a affectée aux chambres des femmes. Quelques-unes jeunes et d’autres plus âgées, des gentilles, des exigeantes.
Elle sert aussi les repas dans les chambres des hommes, qui plaisantent avec elle, parce que c’est une petite jeunette, parfois gentiment, parfois les remarques la font rougir.
L’ambiance dans la salle de repos l’a surprise. Détendue entre filles de salle et les infirmiers, plus formelle avec les ‘blancs’, infirmières et internes, les plaisanteries entre tous qui fusent, les mots crus, les cancans et les histoires qui se racontent sur qui fait quoi avec qui.
Souvent elle ouvre grands les yeux d’étonnement de ces intimités commentées sans pudeur en propos scabreux et plus souvent encore elle rougit. Ça n’a pas échappé à ses collègues : on se moque un peu d’elle et de ses réactions, certaines gentiment, d’autres un peu moins.
Le dernier jour de la première semaine, à la fin du service le vendredi en fin d’après-midi, Jocelyne, l’agent chef qui est sa tutrice désignée, et Mélissa, ont décidé de « parfaire sa formation ». Les deux autres qui étaient dans la salle de repos quand elles l’ont annoncé ont levé les yeux au ciel, une a dit « Allez-y doucement, les filles ! ».
— T’inquiète pas, on va la chouchouter notre petite pucelle !
Karine a baissé la tête, un peu inquiète mais pas trop, a ri parce que les autres riaient, a rougi comme toujours en se mordant la lèvre inférieure et s'est détournée pour cacher sa gêne quand Jocelyne l’appelait sa « petite pucelle », y compris à grands cris dans les couloirs quand elle avait besoin d’elle et lui demandait de « ramener ses grosses fesses ». Au moins après quelques jours, les larmes ne lui montaient-elles plus aux yeux.
Ces deux-là, Jocelyne et Mélissa, n’étaient pas très appréciées de leurs collègues. Les propos étaient mesurés, parce que Jocelyne était « chef », mais Karine avait malgré tout surpris quelques mots, « peau de vache » pour Jocelyne, pour Mélissa « salope » et « vicieuse », mais n’était pas très inquiète malgré tout : deux femmes, deux collègues, dans un hôpital, ça ne pouvait pas être trop méchant. Elle les a suivies dans les couloirs, jusque dans la salle de soins à côté des labos d’analyse désertés du samedi midi au lundi matin.
— Le plus important, la base, c’est d’être toujours propre sur toi, jusqu’au moindre détail, ne rien laisser de côté. Pas question de les rendre plus malades qu’ils ne sont. Alors les saletés du dehors, faut les laisser dehors. Enlève ta blouse, faut qu’on t’explique ! Les détails Karine, les détails !
Elle a rougi, hésité, cherchant des yeux la sortie, prête à s’enfuir quand Mélissa s’est approchée l’air excédé et a elle-même déboutonné sa blouse, l’a brutalement fait glisser de ses épaules et l’a jetée sur une chaise. Jocelyne tournait autour d’elle qui baissait la tête sous le regard et tenait ses doigts croisés devant la culotte rose pâle tirebouchonnée au pli du ventre, levée haut à la taille dans le dos.
— Blanc ! il faut des dessous blancs ! C’est mieux. Tu en changes tous les jours, j’espère ? Fais voir ta culotte. Allez, dépêche-toi, donne !
Se mettre nue la gênait, même devant sa mère elle ne faisait plus, s’enfermait à clé matin et soir dans la salle de bain. Jocelyne bousculait, Mélissa attendait les bras croisés. Les joues cramoisies, elle a baissé sa culotte, l’a tendue en boule. Elle savait que sans doute elle était tâchée, comme elle le voyait tous les soirs quand elle se changeait pour la nuit. Mélissa dépliait le coton de deux doigts, pinçait les lèvres et secouait la tête, l’air atterrée, lui montrait la petite trace, comme une croûte jaune, à l’entrejambe, jetait la culotte sur la blouse.
— T’es pas propre ! ça tombe bien, dans le fond. Première leçon : la semaine prochaine tu participes à la toilette du matin, on va te montrer. Mélissa ! Monte sur la table d’examen.
Mortifiée, c’est peu dire. A l’école tous les soins étaient montrés sur des mannequins, et le mannequin aujourd’hui c’était Mélissa qui déboutonnait sa blouse et s’allongeait en lui jetant un regard égrillard.
Jocelyne la poussait d’une main dans le dos vers la table.
— La toilette, c’est important ! Il faut bien laver partout, sinon c’est l’infection !
Tournée vers elle, Mélissa la regardait approcher, lorgnait son ventre nu qu’elle montrait du doigt :
— T’as vu ça ? Des poils tout raides comme la chinoise de la 212 ! Et puis longs en plus ! regarde-moi ça ! Tu les coupes jamais ?
— Elle est pas chinoise. Vietnamienne ! T’as des viets dans ta famille, Karine ? Mais elle a raison, faut les couper tout courts, je compte sur toi !
Karine hochait la tête et grimaçait, parce que pour montrer la longueur, Mélissa tirait sur ses poils, étirait les lèvres de son sexe.
Jocelyne lui a tendu des gants, un paquet de lingettes et un flacon de lait de toilette :
— Allez ! Montre-nous ce qu’on vous apprend à l’école ! fais-lui sa toilette, et lundi, on te laisse la chinoise, tu verras ! Elle aime bien qu’on la frotte partout !
Pas très dégourdie mais quand même, Karine se doute depuis le début que tout ça n’est pas bien normal. Tout se mélange dans sa tête. Elle sent ses joues brûlantes et ses oreilles bourdonnent. Elle voudrait se rhabiller, s’échapper, s’enfuir. Mais comment s’échapper ? Se plaindre ? A qui ? Elle n’imagine pas pouvoir en parler à qui que ce soit.
Alors Karine obéit à Jocelyne, sa chef, à Mélissa qui lui fait elle aussi un peu peur.
Blouse ouverte sur son soutien-gorge et sa culotte, Mélissa attend, et Karine ne sait pas quoi faire, par où commencer.
— Gâche pas les lingettes, le principal ; c’est les fesses et la chatte, pour la figure, elles font toutes seules !
Karine retire son slip à Mélissa, les joues brûlantes sous son regard moqueur, prend la lingette des mains de Jocelyne et la passe entre les fesses avant de remonter vers le sexe aux lèvres rasées surmontées d’un petit triangle de poils bruns et ras.
— Mais non ! T’es nulle ! Jamais le cul et la chatte avec la même lingette ! On t’as rien appris ?
Karine recommence, sous les ordres de Jocelyne, suit ses indications, frottant partout, obéissante.
Elle suit toutes les instructions que Jocelyne lui donne en lui pinçant les fesses ; elle écarte les grandes lèvres ; ouvre et lisse les petites lèvres brunes ; retrousse le capuchon du clito de l’autre main pour passer la lingette entre les jambes complaisamment ouvertes de Mélissa qu’elle n’ose pas regarder et qui ricane :
— Allez petite ! Fais ça bien ! N’aie pas peur, c’est pas fragile ! Tu verras la chinoise, il te faudra une lingette pour l’éponger à la fin !
Un claquement de porte dans son dos :
— Alors les filles ! On s’amuse sans moi ?
— On t’as pas invité José !
— C’est bien ce qui me désole ! Vous êtes pas sympa !
Karine s’est redressée, mortifiée, trop consciente de ses fesses nues. En cachant son ventre de ses mains elle se précipite pour récupérer sa blouse, tête baissée, refusant de croiser le regard de l’infirmier qui vient de les rejoindre.
— Eh ! Te sauve-pas comme ça ! Vous lui apprenez pas à faire la toilette des mecs ? Je suis volontaire !
Karine se faufile dehors avant qu’on la retienne en serrant les pans de sa blouse devant elle.
Elles l’ont laissée repartir, mais sous sa blouse elle ne porte plus de culotte, elle ne l’a pas récupérée, pressée de s’enfuir. Pendant une heure, jusqu’à la fin de son service, Karine se cache, dans le placard des produits d’entretien au début, ensuite erre dans de couloir en couloir en prenant l’air occupée en serrant sa blouse d’un poing serré contre ses jambes. Elle guette que le vestiaire soit vide pour aller se changer avant de quitter l’hôpital.
Pour ses dessous blancs, elle ne savait pas trop si c'était vrai ou faux, si sa chef vérifierait ou pas, alors samedi, elle fait des courses. Elle n'a rien dit à sa mère. Elle a compté ses économies. Dans le supermarché elle craque, deux ensembles, culottes et soutien-gorge, un peu effarée par les prix malgré tout. Les plus jolis dessous qu'elle ait jamais eus. Elle aurait pu économiser, c'est sûr, mais ceux qu'elle choisit lui plaisent tellement !
Elle commence sa deuxième semaine la peur au ventre. Peur que Jocelyne, sa chef, lui reproche de s’être enfuie, peur de ce qui l’attend cette semaine.
Elle porte l’un des ensembles qu’elle s’est acheté le week-end, toute fière de ses dessous neufs.
Sur le tableau de service à l’entrée de la salle de garde, elle voit son prénom à côté de celui de Mélissa et serre les poings enfoncés dans les poches de sa blouse, craignant pour cette journée.
— Prend le chariot ! Tu me suis !
Tout au fond du couloir, c’est la chambre de celle qu’elles appellent la chinoise. Karine le sait, elle y a déjà fait le ménage la semaine précédente et servi les repas.
Sur le lit, la dame la regarde entrer et sourit à Mélissa :
— C’est elle, la stagiaire ? On se connaît déjà, toutes deux, pas vrai ?
— Oui madame.
Karine pousse le chariot vers la fenêtre de l’autre côté du lit, du côté droit de la femme où elle peut approcher sans être gênée par la jambe maintenue dressée en extension par un berceau et un câble fixé à une potence au pied du lit.
Elle tremble un peu, sentant la présence de Mélissa dans son dos.
— Allez ma grande ! A toi de jouer, comme on t’a expliqué !
Karine croise un instant le regard amusé de la ‘chinoise’ et baisse les yeux pour faire glisser le drap, fronce les sourcils en voyant Mélissa étendre le drap sur la jambe dressée, formant comme un écran entre Karine et la porte de la chambre restée ouverte.
Sous le drap, la patiente est nue et Karine ne peut s’empêcher de la détailler. De petits seins ronds aux aréoles très brunes, presque noires, un ventre plat et une toison brune, de longs poils raides et fins en une ligne étroite verticale qui plonge jusque entre les cuisses.
Elle enfile ses gants et prend une lingette sur le chariot et reste en suspens un instant, hésitant à poser la main sur cette femme dont elle sent le regard fixé sur elle, comme elle sent la présence de Mélissa dans son dos.
Tout doucement d’une main sur le genou elle tire vers elle la jambe valide de la patiente, et glisse la lingette entre les jambes, la pousse entre les fesses et en se mordant la lèvre se souvient de ne pas remonter vers le sexe, jette un rapide regard vers Mélissa avant de continuer.
Elle change de lingette et cette fois nettoie le sexe, glissant la lingette entre les fines lèvres. La femme écarte plus grand la cuisse jusqu’à coller son genou au ventre de Karine et de sa main droite, celle qui n’est pas plâtrée, ouvre elle-même son sexe à deux doigts :
— Tu nous laisses, Mélissa ? Je crois que ça va aller !
En levant les yeux, Karine voit les sourcils levés de sa patiente, le petit bout de langue rose pointé entre les lèvres étirées d’un sourire :
— Ça va aller, hein, petite ? Mais oui … et si tu enlevais ces gants ?
Les joues rouges, comme tétanisée, Karine regarde Mélissa quitter la chambre et légèrement fermer la porte, croise le regard de patiente.
— Viens plus près, là, pose ton pied sur la barre.
De sa main valide elle tape doucement la jambe de Karine qui regarde sous le lit et lève le pied pour obéir à la dame qui écarte son genou et déboutonne le bas de la blouse de Karine.
Bêtement, totalement perturbée par les exigences de cette femme, Karine se dit qu’elle a bien fait ce matin de mettre une de ses nouvelles culottes.
La femme attire la main de Karine sur son ventre et entame une caresse en se servant des doigts de Karine qu’elle serre entre les siens :
— Je suis dans ce lit depuis cinq semaines petite, sois gentille avec moi, d’accord ?
Karine sait. Depuis … depuis quelques années déjà elle sait faire. Mais prodiguer une caresse à une autre qu’elle, ici, sur son lit d’hôpital, avec la porte ouverte et les conversations dans le couloir des aides-soignantes, c’est bien différent. Ces yeux affolés vont de la porte aux yeux de la femme, de ses yeux à sa main que la femme tient dans la sienne.
— S’il te plaît …
A cause de cette jambe en extension, de son autre bras plâtré, du regard fixe de la patiente sur elle, pour tout un tas de mauvaises raisons qui circulent dans sa tête en désordre, Karine hoche la tête. Elle se dit plus tard qu’elle rend service, que c’est un peu de charité pour cette dame … à cause de ce ‘s’il te plaît’ … tout doucement, elle caresse du dos des doigts les poils si doux et si fins, glisse un doigt léger entre les lèvres et longe la fente du haut en bas, de bas en haut, tout doucement pousse son doigt entre les petites lèvres et remonte jusqu’au clito qu’elle contourne, longe la tige de chair qu’elle sent plus dure sous son doigt sous le repli de peau souple, redescend vers l’entrée du vagin où elle s’attarde, poussant son doigt plus profond, ses lèvres briévement étirées d’un sourire de fierté en sentant le mouillé glissant au bout de son doigt et jette un coup d’œil vers la femme qui lui sourit.
Karine se prend au jeu, des idées idiotes plein la tête, s’imagine prodiguer des soins et soulager la détresse d’une malade. Elle avance l’autre main et ouvre les lèvres à deux doigts, encadre la tige du clito entre eux et le caresse sur la longueur plusieurs fois, alterne en le balayant en travers, le sent dur sous ses doigts, pendant que de l’autre main elle fait de petits va-et-vient à l’entrée du vagin, remonte de temps en temps vers l’urètre qu’elle agace d’un ongle.
— C’est comme ça que tu fais, toi ?
Karine rougit en levant les yeux, et s’interrompt, hoche la tête.
— Continue, c’est très bien, continue !
Parce qu’elle est fière du compliment, elle ne proteste pas en sentant la main de la patiente s’insinuer entre ses cuisses ouvertes de son pied posé sur un barre du châssis du lit.
Elle reprend sa caresse et laisse la femme étirer sa culotte sur le côté et pousser un doigt dans son sexe, rougit une nouvelle fois en se rendant compte au glissement du doigt à quel point elle aussi est mouillée.
— Plus vite, s’il te plaît … et plus fort …
Karine obéit, cale son rythme sur celui de la dame entre ses jambes.
— Attends, attends … baisse ta culotte, j’ai mal au poignet, allez, baisse-la …
Karine se mord la lèvre en regardant la porte entrebâillée, on pourrait les surprendre, et curieusement ce risque la décide. Elle repose le pied au sol, baisse sa culotte à mi-cuisses et relève le pied, écarte le genou pour ouvrir les cuisses à la main de la femme qui repose la main sur son ventre, son sexe, prend sa toison à pleine main, se glisse entre les jambes et plante son majeur profond dans le vagin de Karine, qui elle aussi a repris ses caresses, de ses deux mains, plus vite, plus fort, comme la femme lui avait demandé, jusqu’à la sentir se raidir et trembler, lèvres pincées et les yeux clos, respiration bloquée, la main de la femme durement fermée sur son sexe, les ongles plantés dans la chair tendre.
Brusquement ramenée à la réalité par l’orgasme silencieux de la femme, Karine interrompt ses caresses, et se redresse, remonte très vite sa culotte et reboutonne sa blouse.
La femme la regarde, sourire aux lèvres :
— Ne t’en va pas avant d’avoir fait ma toilette ! J’en ai vraiment besoin, maintenant !
Karine remet ses gants et s’exécute.
— Tu reviendras demain ? J’aime bien comme tu me laves … J’aurai juré en te voyant que t’étais encore vierge ... Quel âge tu as ?
— 16.
— Et ça fait longtemps que …
Karine a fait la moue, haussé les épaules, mais n’a pas répondu. Elle n’a jamais dit à personne, pas à ses amies de l’école, ni, surtout à ses parents, qu’elle n’était plus vierge, ni comment ça lui est arrivé.
Elle en a honte. Et puis elle n’avait pas fait exprès.
Ce n’est certainement pas à cette inconnue, malgré ce qui vient de se passer qu’elle va avouer que son premier amant est un aérosol de déodorant … un truc idiot … elle avait glissé.
Toute la journée, Mélissa lui jetait des coups d’œil entendus, faisait de petites réflexions dans la salle de repos, « Elle va bien, la chinoise ? Tu t’es bien occupée d’elle ? », « Je viens de passer voir la chinoise, elle jure plus que par toi ! ». Les autres filles de salle secouaient la tête au début, connaissant la réputation de méchanceté et de vice de Mélissa, fronçaient les sourcils ensuite « Mais défends-toi ! », à la fin tournaient le dos quand Mélissa lançait une pique et que Karine, comme à chaque fois baissait la tête.
Karine a « fait la toilette de la chinoise » trois fois dans la semaine, a failli se faire surprendre une fois par une de celle qui l’exhortait à se rebeller quand Mélissa se moquait d’elle. Heureusement elle venait seulement vérifier la propreté des sols et n’a pas fait le tour du lit, n’a pas vu la culotte de Karine enroulée autour d’une de ses chevilles et la main de la patiente qui fouillait son sexe à trois doigts.
— Alors, tu fais ta sainte nitouche, ta timide, mais à ce qu’il paraît que t’as des doigts de fée ?
Jocelyne l’avait convoquée en fin de semaine pour « faire le bilan » de ses deux premières semaines. Karine a haussé les épaules sans rien répondre.
— J’ai bien envie de t’envoyer chez les hommes la semaine prochaine ! On verrait bien si t’es aussi douée avec eux ! Et puis eux, au moins, ils causent, ils nous raconteraient ! Pas comme cette chinoise ! Bon ! Montre voir si tu m’as obéi ! Enlève cette blouse.
Jocelyne attendait les bras croisés, installée derrière le bureau des internes déserté qu’elle avait réquisitionné pour « son bilan » avec la stagiaire.
Se rebeller ? C’était le moment où jamais … Mais Karine n’en avait pas envie. Les mauvais traitement de Mélissa et de Jocelyne, tant pis, elle ne dirait rien. Elle avait décidé ? Pas vraiment, juste accepté.
Elle s’est approchée du bureau et l’a contourné pour venir à côté du fauteuil de Jocelyne et a enlevé sa blouse.
— C’est bien ! c’est blanc !
Du bout du doigt Jocelyne jouait avec le petit nœud de satin à la taille de la petite culotte de Karine.
— Et le reste ? T’as débroussaillé ?
Sans attendre la demande, Karine s’est penchée et a baissé sa culotte à hauteur de ses genoux. Elle ne souriait pas, restait impassible, ne regardait pas Jocelyne, restait les yeux perdus dans le vague, ne prêtait aucune attention à cette femme qui jouait de son autorité et était au final déstabilisée par l’attitude de Karine.
— T’es bizarre, toi ! Je te demanderai n’importe quoi, ça serait pareil !
Karine a haussé les épaules.
— Mais dis quelque chose ! T’es quoi ? Muette ?
— … une chose.
— Hein ?
— Vous me traitez comme une chose, alors je suis une chose.
— T’es cinglée, ma pauvre fille !
Nouveau haussement d’épaules.
— C’est à quel moment, qu’il va entrer ?
— De quoi tu parles ?
— José. Il est derrière cette porte, là. Vous vouliez qu’il me voit nue ? Comme la dernière fois ? Parce que je suis moche et grosse ? Que je dis jamais rien ? Vous voulez quoi ? Moi je m’en fous.
— T’es malade !
— Moi ? Peut-être … et vous ?
— Tu mériterais …
Jocelyne est sortie en ouvrant en grand la porte de communication où José attendait, a claqué aussi la porte du bureau en le quittant. Karine n’a pas bougé quand José est entré.
Karine ne le regardait pas, ne l’a pas vu hésiter, n’a pas vu son sourire mauvais se plaquer sur son visage quand il s’est décidé.
Il a fait le tour du bureau et a baissé son pantalon et son slip avant de s’asseoir dans le fauteuil que Jocelyne venait de quitter.
— Tu fais les mecs aussi ? Suce, salope !
Il tenait son sexe d’une main et se caressait lentement pour se faire bander.
Karine s’est agenouillée entre ses genoux et a avancé la main.
— Non ! les mains dans le dos ! que ta bouche !
C’était ce qui se passait dans les toilettes des filles au Lycée ? Sans doute … Elle a baissé la tête et a ouvert la bouche vers le gland gonflé que José tendait vers elle.
Elle s’étouffait un peu quand il appuyait fort sur sa tête et s’enfonçait au fond de sa gorge, sentait sa salive couler sur la verge et la voyait se perdre dans la toison bouclée à l’odeur forte. Elle ne résistait pas, se contentait d’ouvrir grand la bouche en respirant par le nez, laissant José se branler de sa bouche en serrant ses cheveux dans ses poings.
Il l’a arraché de sa verge. Libérée du sexe, elle respirait fort, comme essoufflée.
— Putain ! T’as de sacrée disposition, toi ! tu t’enfournais jusqu’aux couilles ! Lève-toi !
D’une main sur son épaule il l’a retournée et a appuyé dans son dos pour qu’elle se penche sur le bureau :
— Ecarte bien ! Tes jambes ! Bouge pas.
Il a tâtonné un peu et l’a pénétrée d’un coup de rein :
— Et en plus t’es mouillée ! Putain, j’y crois pas ! T’es trempée ! Tu vas voir ce que tu vas prendre !
Après quelques coups de reins, ses cuisses claquant contre les fesses de Karine, il s’est reculé et a tiré les mains de Karine dans son dos qu’il serrait dans une main sur ses reins, guidant son sexe de l’autre entre ses fesses. Il n’y arrivait pas. Il a lâché les mains de Karine pour ouvrir une fesse en plantant son pouce dans la fesse.
Elle savait. Elle savait ce qu’il voulait. De ses deux mains elle s’est ouverte elle-même, étirant au maximum ses fesses de ses doigts et en pliant légèrement les genoux.
Elle a serré les dents quand il a forcé son sphincter, serré plus fort les dents quand il a poussé fort et commencé à bouger. Même pas une minute. En même pas une minute il a joui entre ses fesses et son sperme atténuait la douleur de la friction.
Il s’est retiré et s’est laissé tomber dans le fauteuil, le teint rouge, la respiration saccadée.
— Je suppose que t’as fini ?
Devant sa mine ébahi, en l’absence de réponse, Karine a renfilé et boutonné sa blouse, a ramassé sa culotte qu’elle a mise dans sa poche et a quitté le bureau sans un seul regard vers José.
Elle est passée aux toilettes avant d’aller vers le vestiaire où les aides-soignantes se changeaient en discutant, s’est changée elle aussi.
— Ça va, Karine ?
— Ça va, merci.
— T’es avec nous, la semaine prochaine ?
— Je vais en gynécologie, je crois.
— C’est cool là-bas, tu verras.
— J’ai fait le plus dur ? Tant mieux ...
Misa – 01/2016
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3 avis des lecteurs et lectrices après lecture : Les auteurs apprécient les commentaires de leurs lecteurs
Les avis des lecteurs
Quel talent ! Une écriture nerveuse au service d'une réalité où la crudité sociale interagit avec le phantasme. Chapeau...
Solitude, vulnérabilité de l'individu dans le groupe
Thème fondamental des histoires de sexe, pourquoi ?
Probablement parce que c'est la clef d'évolution du groupe : mâle dominant, sélection naturelle, Darwin, Levy-Strauss
Misa nous a fait là une analyse très documentée du comportement "passif", clef d'intégration.
À faire frémir sur le concept d'intégration sociale fort d'actualité.
Thème fondamental des histoires de sexe, pourquoi ?
Probablement parce que c'est la clef d'évolution du groupe : mâle dominant, sélection naturelle, Darwin, Levy-Strauss
Misa nous a fait là une analyse très documentée du comportement "passif", clef d'intégration.
À faire frémir sur le concept d'intégration sociale fort d'actualité.
Histoire fictive ?
Peut-être, mais qui pourrait fort bien ne pas l’être … et je sais de quoi je parle !
Un monde qui est loin de m’être étranger …
Fine observation du milieu, parfait rendu d’une ambiance parfois propice à ce qui paraît improbable … mais pas toujours …
Le talent de Misa ajoute du raffinement aux multiples fantasmes sur le monde infirmier, surtout féminin.
Merci pour cette très agréable « distraction ».
J’aime beaucoup, mais 1% … le pourcentage me paraît un peu faible …!!
Peut-être, mais qui pourrait fort bien ne pas l’être … et je sais de quoi je parle !
Un monde qui est loin de m’être étranger …
Fine observation du milieu, parfait rendu d’une ambiance parfois propice à ce qui paraît improbable … mais pas toujours …
Le talent de Misa ajoute du raffinement aux multiples fantasmes sur le monde infirmier, surtout féminin.
Merci pour cette très agréable « distraction ».
J’aime beaucoup, mais 1% … le pourcentage me paraît un peu faible …!!