2 soumises prêtées au Château – (suite de l'épisode précédent N°930)

- Par l'auteur HDS MAITREDOMINO -
Auteur homme.
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Récit libertin : 2 soumises prêtées au Château – (suite de l'épisode précédent N°930) Histoire érotique Publiée sur HDS le 19-04-2017 dans la catégorie Dominants et dominés
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2 soumises prêtées au Château – (suite de l'épisode précédent N°930)
2 soumises prêtées au Château – (suite de l'épisode précédent N°930)
Mélanie me regarda et je vis dans ses yeux la même frayeur qui devait se lire également dans mon regard, la même incompréhension, la même crainte, les mêmes questions . Que faisaient nos Maitres assis de part et d'autre de cette immense table, pourquoi ne nous avaient ils pas dit qu'ils seraient présents eux aussi ?

Je cru voir s’esquisser un léger sourire ironique et satisfait sur les lèvres gourmandes du Marquis. Nous étions pétrifiées, mais comme à chaque fois que j'ai une peur intense, je sentis mon entre jambe s'humidifier.

"Oh non pensais-je pas là, ce n'est pas le moment de mouiller maintenant, pas ici, je n'ai rien pour le cacher"
- Alors comptez-vous nous nous servir ou attendrez-vous bêtement que cela refroidisse !

Cette exclamation, venant du bout de la table, nous fit sursauter toutes les deux en nous ramenant brutalement les pieds sur terre.
Nous avançâmes tremblantes de la tête aux pieds, la peau rendue grumeleuse tant la chaire était intense. Heureusement que nous devions garder le silence car aucun son n'aurait pu sortir de ma bouche.

Nous nous approchâmes du centre de cette salle aux proportions gigantesques sans toutefois être exagérées. Les lustres rivalisaient avec les tentures, les miroirs et les tableaux pour atténuer cette impression de grandeur. Il y faisait doux car la monumentale cheminé répandait une chaleur bienvenue sur nos corps nus .
Mes talons passèrent du parquet finement marquetté à un moelleux tapis oriental aux millions de noeuds savamment agencés en un complexe motif floral qui étouffa le bruit de mes pas incertains.

Sans oser regarder aucun des convives de peur de croiser leur regard, Je me dirigeais vers la personne la plus proche de moi.
Retarder le plus possible le moment où je serais près de mon Maître, retarder le moment où je sentirais son parfum, retarder l'instant ou je le frôlerais. Suspendre le temps, arrêter cette folie . Avais-je encore le choix de fuir ? Que penserait le Marquis si je m'en allais maintenant ? Que ressentirait mon Maître si je n'allais pas jusqu'au bout de cette pièce burlesque où je jouais un rôle dont je ne connaissais pas le script ? Que se passerait-il si je fuyais, si j'abandonnais maintenant en présence de toutes ces personnes, amis importants de Sir Evans.

Inconsciemment mes gestes se ralentirent, se firent lourds, pesants, incertains.Je sentais le regard du Marquis "auscultant" chacun de nos gestes, jaugeant à n'en pas douter nos capacités à réagir devant une situation inattendue, complexe et intense .

Moi qui me faisait une fête, un rêve de cette première rencontre, je fus décontenancée par la situation. Avions nous encore le choix de partir, de quitter ces lieux qui pesaient si lourdement, malgré leur faste sur nous.

Une goutte de sueur froide roula le long de mon dos, je la perçue comme une lame me labourant . Elle finit sa course sur le noeud du tablier qui retombait, vaporeux, sur la chutte de mes reins .

J'aurais bien aimé savoir ce que pensait Mélanie à ce moment précis. Était elle dans la même expectative que moi ?

Elle s'était approchée de la table et commençait à servir le Sénateur qui la regardait sans vergogne sous toutes les coutures. Je crains un instant, que ses mains, que je voyais impatientes, ne partent à la recherche du petit trésor caché partiellement par le tout petit tablier. Mais il n'en fit rien, se contentant de sourire béatement comme un enfant devant un paquet cadeau qu'il tarde à ouvrir juste pour prolonger le plaisir de la découverte.
Elle se décala pour passer à la gauche du préfet et je pris sa place pour présenter les sauces au sénateur.

Nous n'avions rien manger depuis notre départ de Paris, et la faim me tenaillait le ventre.
Le fumet qui se dégageait des saucières exacerba cette faim au point que mon estomac vide émit un malencontreux gargouillis au moment précis où je me plaçait à son coté m’apprêtant à lui présenter les dites saucières.

Quelle ne fut pas ma confusion ! Je devins écarlate, mes oreilles me brulèrent, mon pouls s'accéléra tant que je crus que mon pauvre coeur ne supporterait pas la cadence infernale qu'il prenait. Mes mains se mirent à trembler si fort que la cuiller d'argent cliqueta contre la porcelaine fine. Je ne devais pas la faire tomber, pas devant le Marquis, pas devant mon Maître.

Le sénateur me regarda. Je vis ses yeux me fixant, goguenards. Devais-je m'excuser ? Mais Marie la cuisinière nous avait intimé l'ordre de ne parler que si on y était autorisées Je n'eut pas à me poser la question longtemps car Monsieur le sénateur parti d'un grand éclat de rire, me donnant une claque retentissante sur les fesses et s’esclaffa :
- elle me plait celle là, mais cher Marquis vous ne nourrissez donc pas vos esclaves ?

Vos esclaves ! Le mot résonna dans ma tête comme un gong . Esclave ! Un poing me percuta l'estomac ! Esclave ! je ne suis l'esclave de personne, pas même celle de mon Maître ! Soumise oui, je le suis et avec bonheur, mais pas esclave !

Mélanie continuait le service et prenait de l'avance sur moi.

Je levais les yeux et mon regard croisa celui de Sir Evans et j'y vis du mécontentement, ce qui ajouta à mon trouble; Je transpirais et je n'appréciais pas du tout l'humidité que je sentais de plus en plus présente au creux de mon sexe sans rien pouvoir y faire.

Vite que l'on termine ce service, que je puisse me rendre aux toilettes me rafraîchir et remettre mes pensées en ordre. Mais nous devions continuer, alors je me présentais auprès de l'invité suivant qui souriait attendant que je lui présente la saucière de son choix .

- comment t'appelles-tu ?
- Ma..Marie Monsieur, lui répondis-je d'une voix bredouillante et à peine perceptible,- Marie ! comme la brave cuisinière de notre cher hôte !

Brave, ne fut pas le mot qui me vint à l'esprit lorsque je me rappelais le regard lourd de menaces qu'elle nous avait lancé en nous tendant les plats et en nous faisant comme ultime recommandation :- pas de bévues en présence des invités de Monsieur Le Marquis mesdemoiselles ou vous recevrez la juste correction qui vous sera due si vous commettiez la moindre petite erreur !

Brave ! Non vraiment pas !

Nous continuâmes le service qui nous mena aux places où étaient assis nos Maîtres. Je senti, plutôt que je ne vis, le trouble qui envahit Mélanie lorsqu'elle se porta au niveau de son Maître. Elle n'osa lever les yeux sur lui. Je vis ses mains tremblantes le servir, j'aurai pu entendre son coeur battre la chamade si j'avais été plus près.

Mais elle resta maitresse d'elle même et se dirigea vers le bout de la table où présidait notre Marquis, notre fantasme personnifié, celui qui avait fait que nous étions là à servir nues de parfaits inconnus à l’exception de nos Maîtres.

J'osais lever les yeux vers lui et le vis qui nous regardait, nous fixant, cherchant peut-être une faille dans notre service, novices et mal habiles que nous étions, pour une tache inhabituelle, dans une tenue encore plus inhabituelle. Il s'amusait, me sembla t-il, de la situation dans la quelle il avait, j'en suis sûre , pris un malin plaisir à nous mettre.

- Le service est bien long ce soir ! ne trouvez-vous pas mes chers amis ? demanda -t'il à ses convives? si cela continue je mangerai froid et cela ne me plaira pas à n'en point douter !

Nous nous pressâmes aussitôt à ses côtés. Toutes deux rouges de confusion. Mélanie lui présenta le plat dont il se servit une part et à mon tour lui présentais la saucière.

Il nous laissa là ensuite, ne sachant que faire, plantées en bout de table comme statues de marbre blanc. Que devions nous faire maintenant que chacun était servis ? Retourner aux cuisines, rester là à attendre un éventuel ordre qui ne venait pas.
J'optais pour retourner aux cuisines, il fallait que je puisse me rafraîchir et reprendre mes esprits avant la suite de la soirée. Je n’eus pas à réfléchir longtemps, Mélanie pris les devants, elle se dirigea vers les cuisines, je lui emboitais le pas, la suivant vers la porte salvatrice encore ouverte par où nous étions entrées...

- arrêtez-vous immédiatement !

L'ordre tomba, nous pétrifiant sur place . La voix était forte, dure, puissante ! Plusieurs convives sursautèrent, surpris.
Nous nous regardâmes, tremblantes et apeurées par la colère que l'on sentait. Qu'avions-nous oublié ? Qu'avions-nous fait de mal ?La patience n'était apparemment pas une qualité que le Marquis possédait, l'avait-on fait trop attendre ? Son repas était-il froid ?

- qui vous a autorisé à quitter la salle, femelles ?

Je tournais la tête vers Mélanie et y vis les mêmes questions.
Mon regard croisa celui de mon Maître, il était contrarié . Contre moi ? Qu'avais-je bien pût faire pour mériter ce courroux ?

- approchez vous ici !

je ne pût m'empêcher de regarder vers la porte de la cuisine et m'approchai à pas comptés vers le Marquis . J'arrivais à sa hauteur la première . Il me saisit la main et m'attira à lui.

- Plus près ! Je sentais son parfum, épicé, boisé, puissant . Il me dit dans un souffle :
- présente-moi tes fesses !

Je me retournais, il passa une main légère à l'endroit où le sénateur m'avait claqué quelques minutes plus tôt et où devait s'être imprimée une marque rouge sur ma peau blanche. Je grelottais, mais pas de froid, je serrais les dents de peur qu'elles ne se mettent à claquer.

- Dites-moi mon cher Tarl, à ce que je vois elle marque facilement cette femelle !
- oui Marquis, et c'est un plaisir que de lui donner la fessée .

Comment mon Maître pouvait-il s'exprimer ainsi, parlant de moi comme cela devant de parfaits inconnus ? Je n'en croyais pas mes oreilles .

- je n'en doute pas à voir la belle couleur qu'a pris cette fesse, mais il y a un déséquilibre hélas et j'aime par dessus tout l'harmonie . Puis-je me permettre de remédier à cela ?
- Faîtes Marquis, faîtes, au contraire, elle est à vous pour une semaine, n'est-il pas ?

Non ce n’était pas possible, ce n'était pas mon Maître, que faisait-il ? A quel jeu jouait il ? Je ne comprenais plus, je me sentais perdue, offerte à un homme que je ne connaissais qu'au travers de ses écrits sur internet .

- je vous en remercie cher Tarl .

Il leva les yeux sur moi, ils étaient couleur acier, couleur envie, couleur plaisirs annoncés .

- Mets toi en position que je puisse équilibrer ça !

Je me retournais lui présentant mes fesses que rien ne venait cacher . Il tira sur la boucle du tablier qui glissa souplement sur le tapis, dévoilant mon pubis glabre . Par pudeur j'y posais les mains pour le cacher.

- Mauvais réflexe me susurra le Marquis jubilatoire, pose tes mains croisées sur ta nuque, écarte les coudes et cambre toi mieux que ça ... Tout de suite !

Je m'empressais de faire ce qu'il me demandait et levant les mains, les passais derrière ma tête sur ma nuque . Ce simple geste me fit cambrer les reins, projetant mes seins aux tétons saillant vers l'avant . J'écartais les coudes creusant mon dos pour me cambrer au maximum .
Le marquis posa une main sur ma chute de reins :
- on pourrait presque y poser un verre , s’exclama t'il en riant, regardez !

Il me fis pivoter, me plaçant de dos vers la table pour que chaque invité puisse se rendre compte par lui même de la cambrure de mes reins . Plusieurs sifflèrent en appréciant la vue .

- En effet marquis, mais vous avez raison, équilibrez donc cette disparité dans la teinte de ses globes, quel dommage !

Le Marquis me fit me retourner et se levant pour mieux se placer il me fit me pencher en appuyant fermement sur mon dos. Me pliant en avant je sentis mon sexe s'ouvrir par la position plus qu'... Le Marquis promena sa main un instant sur ma peau, faisant le tour de chaque fesse et remontant le long du sillon apprécia leur douceur . Je frissonnais de plus belle, rougissante de la vision que j’offrais, ainsi exposée . Je sentie la main se lever et s'abattre, rude, en une claque magistrale . Je sursautais tant elle fut forte, appliquée avec puissance . Je la ressentie au plus profond de moi, éveillant un désir secret.

Les fessées, je connais, mon Maître aime à m'en donner régulièrement pour notre plaisir commun . Cette fois pourtant je la reçue, humiliante. La main était celle d'un autre que mon Maître . La situation était pour moi nouvelle, incongrue et il y avait tous ces yeux à épier mes réactions. Ceux qui pensaient que je crierais furent déçus car je n'émis pas le moindre son, pas même un gémissement . Je me devais de faire en sorte que mon maître soit fier de moi !

Satisfait, le Marquis me releva et me laissa le dos à la table . Ainsi tous purent voir la marque de sa main apparaître petit à petit sur ma fesse . Cela ne tarda pas il y passa sa main . Elle était chaude, ferme, caressante, presque tendre, comme seule une main d'homme peut l'être. Dans ce simple geste je perçu toute la force et la puissance contenue, une certaine impatience aussi dans un léger tremblement. Mon sexe coulait et je ne parvins pas à taire un gémissement, je me tendis vers cette caresse qui apaisait un peu le feu que je ressentais . Il le sentit et me dit dans un souffle :
- patience Marie, patience, tu en auras plus tout à l'heure, et,, se retournant vers la tablée :- on dirait bien qu'elle apprécie ça !
- oui je confirme, répondit mon Maître, il n'est pas rare qu'elle jouisse sous une fessée bien administrée !
J'entendis le sourire de mon maître dans sa réponse .
- toi ! s’exclama le marquis en se tournant vers Mélanie qui n'avait pas bougé durant tout ce temps, tu finiras le service seule, va aux cuisines et apporte-nous la suite !

Elle fut si surprise qu'elle partit presque en courant vers la porte qu'elle franchit sans se retourner. Marie, la cuisinière, attendait impatiente ,.
- alors c'est maintenant que tu arrives ! Veut-tu que je serve un rôti trop cuit à notre cher Marquis ! Ne sais tu donc pas qu'il l'apprécie bleue gourgandine ! et où est l'autre ?
- elle est punie près du Marquis !
- De "Monsieur Le Marquis", pour toi, lui cria t'elle en la giflant à toute volée,- Prends ce plat et dépêche toi de retourner là bas ! Et fais attention !
- oui madame murmura Mélanie en prenant le grand plat . Il était lourd, chargé qu'il était d'un bon morceau de viande que la cuisinière avait découpé et accompagné de légumes variés .
Elle pénétra dans la salle à manger et se dirigea vers le Marquis impatient, qui se servit .

- j'ai failli attendre femelle ! décidément il n'y a plus d'esclave de qualité et je n'ai qu'une semaine pour accomplir un miracle !
- Faîtes ce qui vous semblera nécessaire Marquis, vous avez carte blanche ! …
(A suivre ...)

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Texte coquin : 2 soumises prêtées au Château – (suite de l'épisode précédent N°930)
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