39.2 Piscine Nakache Toulouse 2
Récit érotique écrit par Fab75du31 [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 05-09-2015 dans la catégorie Entre-nous, les hommes
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39.2 Piscine Nakache Toulouse 2
(là, c'est chaud, très chaud)
Sa chute de reins se dévoile petit à petit, mon œil impatient suit le mouvement qui le conduira dans très peu de temps à la vision de ce pubis tant convoité… pour sa part, le chemin du bonheur est complètement dégagé, l’élastique est à la lisière de ce petit triangle de poil au dessus de la base de sa queue… j’arrête mon mouvement… mon nez plonge avec bonheur dans ce petit paradis maintenu humide par le short de bain qui n’a pas eu le temps de sécher depuis son plouf dans le grand bassin, cet endroit merveilleux d’où des fines et subtiles odeurs de mec se dégagent malgré la baignade récente…
Mes doigts glissent à l’intérieur du short et vont chercher cette poutre magnifique coincée dans l’élastique du boxer… je la dégage lentement, presque en la caressant… je la dégage et, une fois redressée, tout le gland dépasse désormais de l’élastique… pulpeux, luisant, beau… ma langue ne peut s’empêcher de s’y coller dessus et d’offrir au beau brun les premiers frissons d’une fellation dont je voudrais qu’il se souvienne…
Je m’amuse à agacer cette région hyper sensible, cet endroit magique d’où son jus de mec jaillira dans quelques instants… je m’y attarde un tout petit moment, avant de finir de descendre son short jusqu’à ses pieds en découvrant entièrement son bassin et son sexe… sa queue sera déjà bien au fond de ma gorge lorsque ses pieds se débarrasseront définitivement de ce bout de tissu rouge…
Le voilà les jambes légèrement écartées, le bassin avancé, les bras replies derrière son dos, les mains appuyant contre le mur pour donner plus d’élan à ses coups de bassin… je le suce goulûment et ses mouvements de reins m’excitent à fond… parfois il sort sa queue de ma bouche, c’est pour l’enfoncer un instant plus tard encore plus profondément… cependant ce n’est pas violent… ses coups sont amples mais lents, dosés… j’ai l’impression que ce coup ci, il a envie de prendre son temps… la situation est grave excitante… on est dans un lieu public, on entend des baigneurs rentrer et sortir des cabines proches, parfois discuter entre eux… une fois on essaie même d’ouvrir la porte de la cabine où nous sommes… c’est excitant, même si la configuration des cabines fait que, à moins d’être trop bruyants, on ne peut pas se faire gauler…
J’ai vraiment envie de lui faire plaisir, après 10 jours de manque… il n’y a pas de brunasse qui sache te faire ce que moi je sais te faire, n’est-ce pas, mon beau Jérém… ma main s’enroule autour de son manche et j’entreprends de le branler avec un mouvement coordonné avec celui de mes lèvres et de ma langue s’affairant sur son gland gonflé à bloc… je salive un max, pour lui donner un max de sensations… mon « effort » est bien récompensé, car je le vois plier le buste un instant pour approcher sa bouche de mon oreille et y chuchoter :
« Sacré salope… t’as pas perdu la main »
Sa queue remplit ma bouche, elle est bien trempée, bien astiquée, dégoulinante de ma salive… soudainement il relève le buste, me retourne, il descend mon short et sa queue se cale dans ma raie… ses mains se portent d’abord sur mes épaules pour m’obliger à plier le buste pour son plaisir… la prise ferme de ses doigts sur ma peau est un pur régal, une source d’excitation extrême… se main se posent ensuite sur mes fesses pour bien les écarter, alors que son gland vise juste la cible de mon ti trou… je sens son bassin exercer une pression de plus en plus intense sur ma rondelle… et voilà que celle-ci s’ouvre, bien offerte, sa queue me pénètre tout doucement, presque à sec, juste enduite de la salive de ma fellation…
Sa queue glisse en moi, m’envahit, ses couilles sont calées contre mes fesses… ses bras sont passés sous mes aisselles et ses biceps enveloppent désormais fermement mon torse… ses pecs et ses abdos collés à mon bassin et à mon dos, je me sens complètement emboîté dans la chaleur et la puissance de son torse… je me sens complètement à lui… je suis sa chose dans cette étreinte musclée…
Il commence à me limer tout doucement, avec de petit mouvements de bassin… ça queue coulisse très peu et très lentement, elle fait de tous petits mouvements au fond de moi… elle semble caresser mon fondement, tout comme ses couilles semblent caresser mes fesses… complètement à l’opposé de la violence de l’autre jour… et putain… je me rends vite compte que c’est bon comme rarement ça l’a été… j’ai toujours pris mon pied en me faisant sauter par Jérém, mis à part les quelques fois où il a été trop brutal… mais là… c’est le paradis absolu… ses petits coups me donnent des frissons dans tout le corps… je suis super excité de me trouver dans cette étreinte… son corps tout entier enveloppant le mien… mon ti trou frétille, ses mains posées sur mes tétons me font partir en plein délire…
J’écarte un peu plus les jambes pour m’offrir un peu plus à lui… ses coups de reins sont du pur délire… lents, courts… ils excitent toutes mes fibres… d’un coté j’ai envie qu’il accélère ses mouvements, j’ai envie qu’il me baise avec puissance, je me sens bien dilaté pour accueillir de bons coups de bite puissants et sans répit comme il sait faire… genre marteau piqueur… mais d’autre part ce qu’il est en train de me faire est extrêmement plaisant, à la fois super excitant et frustrant… sa queue est en train d’agacer mon intimité, de titiller mes sens… coup après coup il me fait languir… comme dans l’attente que la baise commence vraiment…
Ce qui est rudement bon, c’est cette divine sensation de me sentir rempli par sa queue bien calée au fond de moi, de sentir chacun de ses petits mouvements… de savoir que le mec est en train de prendre son pied avec moi d’une façon dont il ne l’a jamais fait… et tant pis s’il a appris ça ailleurs…
Mon corps tout entier est embrasé dans une vague de plaisir inexprimable… j’en tremble presque tellement c’est bon… ma queue mouille copieusement…
Je sens la transpiration coller nos peaux… ses couilles frôler mes fesses… j’adore cette sensation d’être complètement à lui… c’est tellement bon que je sens des picotements dans le ventre, dans la queue, dans le gland… j’ai l’impression que je ne vais pas tarder à jouir… et sans même me toucher…
Il me besogne pendant un long moment, en silence, je sens juste sa respiration un peu bruyante et parfois son souffle dans le cou lorsqu’il se penche un peu plus sur moi… par moments je sens sa petite chaînette de mec se poser et onduler entre mes omoplates… ça me donne des sensations de dingue… déjà que je trouve cela hyper sexy chez lui, en plus ça me fait de tous petits frissons trop bons…
Je suis persuadé qu’il n’est pas loin de venir et je me prépare avec bonheur à accueillir sa semence au plus profond de moi…
Bah, non, perdu… il sort de moi laissant à mon ti trou une sensation de vide et d’abandon plutôt frustrante… j’en profite pour me débarrasser de l’entrave de mon short abandonné sur mes chevilles depuis tout à l’heure… Jérém revient dans sa position de départ, les épaules appuyées sur le mur du fond, le bassin en avant… la queue tendue magnifique… il joue avec, il la prend entre deux doigts et la balance lourdement de bas en haut et de haut en bas… sacré petit con fier de sa queue… il faut admettre qu’il a de quoi se la péter… c’est un sacré engin qu’il a entre les jambes… je comprend illico que dans son langage de mec, ça ne veut dire qu’une chose : « viens me sucer à nouveau, dépêche toi, salope ».
Me voilà à nouveau à genoux, en train de m’affairer sur cet engin qui vient de me donner tant de frissons juste en coulissant lentement entre mes fesses… je suis tellement excité et fou de ce qu’il vient de me faire que j’y vais vraiment franco… avec ma main, avec ma bouche… j’ai envie de le faire jouir dans ma bouche, de retrouver son goût de mec, d’avaler son jus…
Jérém a d’autres projets, car au bout d’un moment il me repousse, il me retourne à nouveau, et il me pénètre à nouveau, en m’enserrant dans l’étreinte de son corps… il recommence à me coulisser comme tout à l’heure… doucement, profondément… j’ai toujours adoré quand il me fait ce genre de plan… quand il prend ma bouche et mon cul tour à tour et que jusqu’à la dernière minute je ne sais pas où il va jouir… j’ai envie de lui, j’ai soif de lui… j’ai envie qu’il jouisse partout en moi…
Mon excitation sur sa queue a du bien l’approcher de l’orgasme car il ne lui faudra pas beaucoup de temps pour jouir en moi, pour lâcher des bons jets dans mon cul… il jouit comme il m’a baisé, avec de petits coups lents, espacés, presque sans décoller les couilles de mes fesses… il jouit en ayant bien de mal à retenir le râle amené par un orgasme d’une rare puissance car longuement et patiemment amené…
Pendant qu’il me déborde le cul de son jus, je me dis que l’on peut difficilement imaginer situation plus bandante… voyez le tableau… me faire sauter par le mec le plus canon que je connaisse, me faire baiser dans une cabine de vestiaires de la plus grande piscine publique de Toulouse... le faire jouir en moi, un pd, pendant que sa copine est allongée en train de prendre le soleil à quelque dizaine de mètres de là à peine…
Il a joui et il est toujours en moi, la queue raide, ses bras autour de mon torse, m’enveloppant de sa musculature puissante… j’ai pris un plaisir de dingue… je veux qu’il reste en moi le plus longtemps possible… sa chaînette de mec repose lourdement entre mes omoplates, désormais immobile… j’adore… je veux que tu restes en moi…
Un instant plus tard il relâche son éteinte, il appuie ses mains sur mes hancher et il se retire lentement… ce dernier passage de sa queue dans mon intimité m’offre un ultime frisson… ma rondelle se contracte presque toute seule, comme si elle voulait retenir ce gland, ce sexe qui lui a offert tant de plaisir… je ressens sa queue hésiter un court instant, après quoi elle se dégage de moi, trop tôt, vraiment trop tôt… ça fait bizarre, c’est on ne peut plus frustrant cette sensation de vide… ne plus me sentir rempli de lui… possédé par lui… sodomisé par lui… avec la privation de cette sensation de chaleur et de puissance, mon ti cul se sent abandonné…
Une sensation extrêmement excitante va se charger de détourner mon attention de cette petite frustration… dans sa marche arrière, sa queue a du charrier un peu de son éjaculation qui a du être plutôt abondante… je sens une sensation humide et gluante autour de mon ti trou… putain de mec…
Oui, putain de mec… il vient de se déboîter de moi et il retourne à la position initiale, appuyé contre le mur du fond… j’adore regarder ce beau corps qui vient de jouir en moi, les pecs et les abdos, les épaules ondulant sous la respiration encore haletante, la queue qui ne débande pas, luisante de son éjaculation, un filet de transpiration naissant à la base de son cou et dégoulinant dans la ligne médiane de son torse… je me demande encore et toujours comment un mec aussi canon peut avoir envie de baiser avec moi et ce depuis des mois… non, pas qu’un coup… un plan baise régulier…
Oui, j’ai pris un pied de fou… je n’ai qu’une envie, c’est de l’avoir encore en bouche… me revoilà à genoux devant lui et pendant que mes lèvres se posent doucement sur son gland, mes mains caressent fébrilement son torse… je suis dans un état d’excitation indescriptible… le goût de son jus finit par atteindre mes papilles et là je suis carrément fou… j’ai envie qu’il sache à quel point ça a été bon, à quel point sa queue et ses coups de reins, son plaisir de mec m’a fait jouir dans mon plaisir de passif, de soumis… j’ai envie de lui dire qu’il peut, qu’il doit être fier de sa queue, j’ai envie d’apporter une note de plus à son arrogance masculine car bien que j’aie pu la trouver parfois insupportable, dans l’excitation du moment, elle me parait en deçà de ce dont il peut effectivement se prévaloir… j’ai vraiment envie de lui dire que tant qu’il voudra me baiser, se vider les couilles en moi, je serai son soumis, son vide couilles docile et dévoué… autant de choses que j’aurais honte ne serait-ce que de les penser dans mon état normal mais que sur le moment, pris dans cet émoustillement extrême, ne me semblent guère excessives… mes lèvres quittent un instant sa queue… je me relève… j’approche mes lèvres de son oreille et je lui chuchote :
« Tu es un Dieu mec, un Dieu de la baise… t’as un putain de manche fait pour prendre ton pied de mec… tu peux pas t’imaginer comment tu m’as fait jouir avec ce que tu m’as mis… merci… merci de m’avoir baisé… tu sais mec… pour toi c’est quand tu veux, comme tu veux, autant que tu veux.. »
Comme s’il avait besoin que je lui dise que je suis à sa disposition quand, comment, où et autant qu’il le veut…
Il ne répond rien, se contentant d’afficher un petit sourire coquin, limite arrogant, mais définitivement viril à craquer. Je crois qu’il ne veut pas le montrer mais mes mots lui font bougrement plaisir.
Je crois qu’il est pas qu’un peu fier que je lui signifie qu’il est bon baiseur. Que je suis dingue de sa queue et de son jus. Je crois que j’ai enfin compris comment il faut parler à ce mec, comment toucher sa corde sensible…
Ah ce petit sourire qui me fait fondre… voilà le mec fier, flatté, mais aussi, même s’il ne se l’avoue pas, content de faire plaisir à son Nico… mais cela est une autre aspect de l’histoire dont je n’aurai connaissance que bien plus tard…
Je suis dingue de lui, mes narines sont excitées par l’odeur de sa peau, de sa transpiration, de son jus, par l’air moite de ce petit espace… je suis également en sueur, je bande comme un âne, toutes mes fibres sont tendues et vibrent encore sous l’effet du plaisir que j’ai pris… je suis complètement ivre de lui… j’ai envie de m’abandonner… j’ai envie de me coller à lui, de me mêler à lui par tous les moyen… j’ai besoin de sentir le contact avec sa peau, son odeur de près… ne pouvant pas le serrer à moi, surtout maintenant qu’il a joui, je colle mon torse à son épaule, je plonge mon visage dans le creux de son cou, ma queue frôle sa cuisse… ma main se pose sur sa queue encore raide et commence des mouvements légers de va-et-vient…
« Tu me rends dingue, mec… » je lui chuchote presque en transe, le contact de sa queue remplissant ma main ajoutant encore à mon excitation.
« Suce-moi… » sera sa seule réponse pendant qu’il se dégage de moi avec un mouvement du buste.
Petit con, va… tu m’énerves… je t'en foutrais des beignes si t’étais pas si mignon, si craquant… alors, quand j’entends ses mots… je ne tiens plus en place… j'ai envie de le sucer et qu'il gicle ma bouche, j’ai envie de me sentir envahi par son goût de mec… me voilà à nouveau à genoux, fou de sa queue, m’employant avec ma main et ma bouche pour lui donner une deuxième jouissance, pour m’offrir le cadeau exquis d’avoir en bouche ses jets puissants…
Je suis très impatient, fou… je m’affaire sur sa queue comme si ma vie en dépendait… il se laisse faire, tout à son plaisir… et ça va très vite… sans prévenir, voilà qu’il lâche l’un après l’autre, quatre bon jets je sperme chaud et dense au fond de ma bouche… il m’impressionne toujours ce mec, capable de lâcher deux orgasmes coup sur coup…
Il a joui et j’ai toujours sa queue dans la bouche, j’ai gardé son jus sur la langue et je l’avale par petites gorgées, savourant bien le goût de son plaisir, le goût de ma soumission à sa queue.
Pendant que je m’affaire à bien astiquer son engin, je sens son pied se lever et venir se poser sur ma queue… la caresser… c’est trop bon… et là bingo… suis tellement excité par cette succession de baises, tous mes trous sont si excité que presque dès qu’il y touche je sens l’orgasme venir… je porte ma main pour enserrer ma queue et m’empêcher de jouir mais c’est trop tard… je me lâche et l’un de mes jets atterrit sur son pied…
Je viens de jouir et ma bouche quitte enfin son manche. Je lève mon regard vers lui. Son pied souillé se pose juste en dessous de mon cou… j’exaucerai ce dernier ordre silencieux, je nettoierai avec ma langue toute trace de mon jus sur sa peau…
Le temps de remettre nos shorts de bain et de trouver le bon tempo pour sortir de la cabine sans nous faire gauler, un petit détour aux douches que je ferai durer assez longtemps pour donner un peu d’avance à mon beau brun de façon que l’on ne nous voit pas sortir des vestiaires au même moment, moins de cinq minutes plus tard je serai dehors dans la lumière éblouissante de cette fin d’après midi de mois de juin.
Je ne sais pas bien ce que je ressens en sortant de cette piscine. Une bonne baise de fou qui rattrape le mauvais moment de l’avant dernière fois… mais pas un mot, pas un signe de sa part qui me dirait que notre relation est autrement que condamnée. On n’avait pas prévu cela. Le hasard a fait que cela s’est produit. Je sais que je ne pourrais pas toujours compter sur le hasard… mais mon corps est tellement heureux et repu que à ce moment là je me sens bien, calme, apaisé… comme qu’il a raison, au fond, ce petit con, dans son discours petit macho à deux balles, quand il me balance « un bon coup de queue et ça va de suite mieux »…
Je reviens vers ma cousine. Je repasse devant la serviette du beau brun qui comme si de rien n’était, est à nouveau allongé à coté de sa copine qui est, elle, en train de lui mettre de la crème solaire sur le ventre. Si seulement elle savait… il a remis ses lunettes de soleil et il fait mine de ne pas me voir passer. Je trace ma route et je rejoins ma cousine qui est toujours et encore en train de plonger son nez dans du papier glacé de gonzesse.
« T’étais passé où ? »
J’hésite sur quoi lui répondre, si lui dire la vérité ou si inventer un bobar… je ne sais pas si elle s’est rendue compte de quelque chose… dans le doute je décide d’y aller franco.
« J’ai eu un incident avec un beau brun dans une cabine des vestiaires »
« Tu déconnes »
« Pas le moins du monde… c’était même un double incident… »
« Alors là, là tu m’épates… »
« C’était pas prémédité… j’ai été le voir pour lui proposer de faire un plongeon dans la piscine olympique, mais il m’a dit que je pouvais nager tout seul… alors j’ai pensé que lui proposer de le sucer aurait plus d’impact… »
« En effet, quand on sait parler aux mecs, on obtient tout d’eux… » rigole-t-elle.
« J’ai une bonne maîtresse pour cela »
« Arrête, tu me mets mal à l’aise… » plaisante-t-elle.
« C’est ça… » je lui réponds.
« Il faudrait juste ajouter que je suis magnifiquement gaulée, que je suis une bombe sexy et que j’ai un charme d’enfer… là ça enlèverait tout le malaise… »
« Tu sais que je ne sais pas faire ce genre de compliments à une nana… »
« Il faut que je t’apprenne quand il faut savoir mentir à ta cousine pour lui faire plaisir et lui ôter la déprime qui la happe quand il voit son cousin se taper un mec dix fois plus canon que le plus canon qu’elle s’est tapé jusque là… et sans l’intention de le faire, qui plus est… »
Elle me fait rire. Toujours et encore. Elodie est encore en train de me chercher avec des petites piques quand quelque chose attire mon attention. Une silhouette connue vient de faire son apparition du coté des vestiaires hommes. Le gars est encore loin mais je ne me trompe pas.
Mes surprises ce jour là ne sont pas terminées… il y en a encore une de taille qui est en train de se profiler à l’horizon et qui confirmerait le fait que cette piscine est vraiment le rendez vous de tous les toulousains.
Lunettes de soleil, débardeur noir, short blanc… Stéphane est là. Je le vois regarder dans ma direction. Il soulève ses lunettes avec le même geste que le premier jour, en rattrapant Gabin. Il me sourit. Il m’a repéré. Il vient dans ma direction. Je ne me sens pas très à l’aise… je viens de me faire longuement baiser par Jérém et le mec qui m’a fait connaître le plaisir d’être câliné va venir me parler… de plus je ne lui ai même pas envoyé le sms qu’il m’avait demandé en griffonnant son 06 sur ma main, geste que j’avais trouvé extrêmement touchant… certes, depuis il y a eu Gruissan, l’impossibilité physique de le faire et hier soir je n’avais pas le moral pour ça… mais quand même… je me sens fautif et… très mal à l’aise…
Putain que le moment est mal choisi… je viens de replonger, de coucher avec le mec contre lequel il m’a mis en garde, à juste titre… je me sens honteux… de plus Jérém est toujours là, pas loin, il est allongé, mais s’il change de position, il peut me voir en train de discuter avec Stéphane… qu’est ce qu’il va penser ?
Tout cela se bouscule dans ma tête et j’ai juste le temps de prévenir ma cousine que Stéphane est là et de m’entendre répondre, sans se démonter, en guise de consigne d’urgence :
« Aie l’air naturel »
Stéphane s’arrête devant nous avec un joli sourire sur le visage.
« Salut » je lui lance.
« Salut » il répond et il continue « il me semblait bien que c’était toi » ; et il termine, à l’attention d’Elodie « bonjour ».
« C’est Elodie ma cousine… et lui c’est Stéphane… »
« Bonjour » répond elle « Nico m’a beaucoup parlé de votre Labrador »
Stéphane rigole, amusé. Si elle pouvait la fermer des fois. Mais elle se rattrape juste après :
« Je vais acheter un truc à grignoter, tu veux quelque chose ? »
« Ca va, merci » je la congédie à la va vite.
Merci Elodie de me laisser le temps de retrouver Stéphane.
« Ca va? » il m’interroge, super gentil « je n’ai pas eu de tes nouvelles et je me demandais comment ça se passait pour toi ».
« Je suis désolé de pas t’avoir envoyé de sms, Après la dernière épreuve du bac le vendredi, je suis parti à Gruissan avec ma cousine et on vient tout juste de rentrer… j’avais laissé ton numéro sur un papier à Toulouse».
« C’est pas grave… il suffit de venir à Nakache l’été pour rencontrer les toulousains que l’on a du mal à croiser le reste de l’année… » il plaisante ; et il enchaîne « Ca s’est bien terminé le bac pour toi ? ».
« Bien, merci, les math, la bio… ça a été à peu près, j’attends les résultats… »
[Le bac c’était rien, le truc le plus dur à passer ça a été les deux rencontres trop rapprochées avec Jérém dans les chiottes du lycée].
« Sinon tu t’es bien amusé à la plage… ça t’as un peu changé les idées ? ».
« Oui, merci, j’adore la plage, ça me détend à fond… ».
Je suis mal à l’aise. Je sens encore bien vif en moi le souvenir du passage de la queue de Jérém, dans ma bouche le goût persistant de son jus… je me sens marqué au fer rouge par cette baise intense et j’ai l’impression d’être indigne de la gentillesse de ce charmant garçon, de la tendresse qu’il m’a offerte lors de notre unique rencontre, de l’attention qu’il est en train de me montrer. Je me rends compte que j’ai replongé dans tout ce qui n’est pas bon pour moi. Que je suis un cas désespéré et que je n’ai pas le droit de faire perdre son temps à un gars aussi génial…
Je suis mal à l’aise et je ne sais pas quoi lui dire. Et puis une ampoule s’allume dans ma tête : Gabin. Ce chien est une bénédiction. Merci Elodie pour ta boutade.
« Comment il va Gabin ? ».
« Bien, bien… l’autre soir il faisait un peu la tête après que tu es parti… je crois qu’il t’aime bien… »
« Moi aussi je l’aime bien… »
Un silence gêné s’installe entre nous. J’ai l’impression qu’il voudrait me dire quelque chose mais qu’il n’ose pas… j’ai l’impression que dans le sens de ses mots, il n’y a pas que Gabin qui m’aime bien… tout comme dans celui de mes mots, il n’y a pas que Gabin que j’aime bien… on se cherche, il me cherche, je l’évite… j’ai le cul entre deux chaises et le grand écart est difficile… j’ai l’impression qu’il est à deux doigts de m’inviter à passer chez lui… putain… j’aurais du lui envoyer ce sms dès le soir même… après ce qui vient de se passer dans les vestiaires de la piscine, je ne me sens pas le courage d’accepter une éventuelle invitation, de retrouver ses câlins… je ne les mérite vraiment pas…
Je décide d’enchaîner sur une conversation anodine… je lui demande comment ça se goupille son déménagement… je le laisse parler, entre temps Elodie revient avec une glace… elle s’installe sur sa serviette et finit par prendre part à notre conversation… je ne sais pas comment elle fait celle là… elle trouve toujours quelque chose à dire de sensé et de marrant à la fois… son arrivée détend un peu l’ambiance et on finit par parler de nos vacances à Gruissan, de nos fous rires…
Nous sommes en train de déconner quand un mouvement en arrière plan attire mon regard. Jérém et sa pouff se sont levés de leurs serviettes… j’ai l’impression qu’ils sont sur le point de partir… mais pas que… je remarque que le beau brun est en train de regarder dans ma direction, planté sur le bord de la piscine comme aimanté pas la scène à laquelle il est en train d’assister. Il a ôté ses lunettes de soleil et il n’arrête pas de me fixer… on est assez loin, mais à un moment je croise son regard et même à distance j’ai l’impression qu’il est mi étonné, mi interrogatif… ouais, je crois bien que mon beau Jérém est en train de se demander qui est ce type qui est en train de discuter avec moi et ma cousine, avec qui on a l’air de bien se marrer…
Stéphane est en train de nous raconter un souvenir de vacances à Narbonne Plage quand je vois le beau brun attraper son t-shirt rouge Caporal par le fond, et avec un geste svelte et rapide, le passer sur son torse… je me dis que c’est un véritable délit caractérisé que de cacher un torse comme le sien, mais le t-shirt est tellement ajusté à son anatomie, qu’il me faut bien admettre que ça donne à la fois envie de lui arracher pour voir ce qu’il caché et de le garder pour admirer à quel point il épouse bien sa plastique, ses biceps, ses pecs, son torse en V…
C’est une sensation de dingue que d’avoir dans le même angle de vision à la fois le mec le mieux gaulé que je connaisse, le mec qui vient de m’offrir une nouvelle fois une baise épique dans un endroit insolite et le mec avec qui je pourrais peut-être envisager d’être heureux…
Et ce qui est encore plus dingue, c’est voir le beau brun approcher de nous avec sa copine, passer à trois mètres derrière le dos de Stéphane et me dévisager comme s’il voulait m’égorger… c’est quoi ce regard noir des pires occasions ? Serait-t-il jaloux que je discute avec ce gars ? S’imaginerait-t-il des choses ? Serait-t-il en train de sentir son sang bouillir en imaginant que je puisse m’intéresser et/ou intéresser (à) ce type charmant avec quelques années de plus que lui ?
Quoi qu’il en soit, il a l’air vexé, presque fâché. Je le vois accélérer le pas et quitte la piscine sans se retourner. J’ai capté le regard d’Elodie et je suis presque sur qu’elle a capté petit sketch du beau brun. On en reparlera tout à l’heure. On reparlera de tout ça tout à l’heure. Une longue discussion entre cousins se profile à l’horizon proche.
Je suis secoué, je ne sais plus sur quel pied danser, la colère de Jérém me flatte et m’inquiète à la fois, la présence de Stéphane me met mal à l’aise… à nouveau c’est le bazar dans ma tête… j’ai du mal à parler, Elodie doit s’en apercevoir, c’est elle qui me tire du pétrin une fois de plus.
« Oh là » fait-t-elle bruyamment en regardant la montre « déjà 17 heures… on doit aller chercher ma voiture au garage, tu te souviens… ».
Il n’y a pas de voiture au garage, je comprends sa manœuvre et je la seconde. J’ai envie de l’embrasser.
« On va pas tarder à y aller alors… »
« Moi je vais piquer une tête » réplique Stéphane.
« Je t’envoie un sms ce soir » je m’engage.
« J’y compte » répond-il en souriant ; et il ajoute « je pars dans 13 jours ». Il me tend la main, je la lui serre. Il s’avance vers Elodie pour lui faire la bise. Il est adorable.
Je le regarde s’éloigner de quelques mètres et poser ses affaires un peu plus loin et avancer vers le bassin. Il n’est vraiment pas mal foutu ce mec en fin de compte… il est même plutôt agréable à regarder…
On range vite nos affaires dans un silence presque religieux. Je n’ai pas envie de commencer la discussion ici. J’ai envie d’attendre d’être dehors. Cinq minutes plus tard, après s’être essuyé les cheveux, ma cousine me rejoint sur le parking.
« Alors ? » je lui balance avec un sourire un peu craintif lorsqu’on commence à marcher vers St Michel.
« Alors quoi ? Alors qu’est ce que je pense du fait que tu t’es fait choper par Jérémie dans les vestiaires… ou bien alors qu’est ce que je pense de ce Stéphane… ou peut-être voudrais tu que je commente l’attitude de Jérém quand il t’a vu discuter avec Stéphane ? »
« Bah… les trois… »
« M’en doutais… »
« Dans l’ordre ? »
« Pour la galipette… écoute cousin… tu en avais envie, il en avait envie… vous êtes de grands garçons… tu sais que c’est une bêtise de plus… tu sais bien que tu n’as aucun avenir avec ce mec… ».
« Alors… Stéphane… ? » je coupe net.
« Bah, il a l’air sympathique, super gentil… il est très charmant… physiquement il est plutôt pas mal… encore un terrible gâchis… »
« Quel gâchis ? »
« Mais qu’il soit pd, tiens donc ! c’est le genre de mec qui pourrait rendre une fille heureuse… ».
« Arrête de déconner, je suis sérieux »
« A mon sens, c’est pile le mec qu’il te faudrait. Gentil, normal, attentionné, qui assume ce qu’il est et qui s’intéresse à son prochain, et non pas un apollon égocentrique pour qui il n’y a que sa queue qui compte et qui a beau avoir des couilles bien remplies mais qu’il n’assume que nenni… ».
« Tu as raison… »
« Oui, j’ai raison, comme toujours j’ai raison… le seul hic au tableau, c’est qu’il se tire… ».
« Ce que je ne comprends pas c’est l’attitude de Jérém quand il nous a vus discuter avec Stéphane…» je suis de mauvaise foi : je fais l’innocent « tu crois qu’il était jaloux ? »
« Je ne le crois pas… j’en suis sure… il avait un regard de tueur… et il était tout pour toi ce regard… je crois que s’il avait pu, il lui aurait sauté à la gorge… ».
« Vraiment, ce mec je ne le comprendrai jamais »
« C’est pourtant facile à comprendre… ce mec pense que tu lui appartiens… te voir t’intéresser à d’autres garçons et intéresser d’autres garçons ça le fout hors de lui, car ça met un coup à sa si chère illusion de la toute puissance de son charme… Jérém est comme ces males dominants dans les troupeaux sauvages… si les règles de société lui en empêchaient pas, il se battrait pour défendre sa réserve de femelles à saillir…».
«… dont je fais partie… ».
« Ne t’y méprends pas, cousin, sa jalousie ce n’est qu’une question de fierté masculine… si tu cherches du sentimental, tu sais de quel coté il faut s’adresser…».
Elle me sourit. On s’est compris. On discute d’autre chose. On reparle de Gruissan. Pendant qu’on s’éloigne de la piscine, tout semble s’éclaircir dans mon esprit. Avec Jérém c’est fini, cet après midi ça a été une dernière, super excitante, hyper plaisante… erreur… il a une copine… nos vies vont se séparer… Jérém ne sera jamais un homo assumé, au plus un bi non assumé… je dois l’oublier… profiter le l’été de mes 18 ans… partir à Londres à la rencontre de Madonna… envoyer un sms à Stéphane et profiter des 13 jours avant son départ…
C’est ce que je ferai ce soir là, lui proposant de prendre un verre. Je me couche fier de ma résolution, impatient d’avoir sa réponse. Elle arrivera vers minuit :
« Demain soir 20h30 chez moi si tu veux ».
Oui, je veux. Je suis serein. Je suis calme.
Hélas, mon calme sera illusoire et, qui plus est, de courte durée. Le lendemain à 19h55 heures, pendant que je pars à la douche avant mon rendez-vous, mon portable couine. Un message. Je me précipite, croyant trouver un mot d’Elodie dont je n’ai pas eu de nouvelles de la journée.
Que nenni… Elodie m’a oublié… je ne peux pas croire à ce que je lis…
« Vien au vestiaire rugby tout desuite ».
Sa chute de reins se dévoile petit à petit, mon œil impatient suit le mouvement qui le conduira dans très peu de temps à la vision de ce pubis tant convoité… pour sa part, le chemin du bonheur est complètement dégagé, l’élastique est à la lisière de ce petit triangle de poil au dessus de la base de sa queue… j’arrête mon mouvement… mon nez plonge avec bonheur dans ce petit paradis maintenu humide par le short de bain qui n’a pas eu le temps de sécher depuis son plouf dans le grand bassin, cet endroit merveilleux d’où des fines et subtiles odeurs de mec se dégagent malgré la baignade récente…
Mes doigts glissent à l’intérieur du short et vont chercher cette poutre magnifique coincée dans l’élastique du boxer… je la dégage lentement, presque en la caressant… je la dégage et, une fois redressée, tout le gland dépasse désormais de l’élastique… pulpeux, luisant, beau… ma langue ne peut s’empêcher de s’y coller dessus et d’offrir au beau brun les premiers frissons d’une fellation dont je voudrais qu’il se souvienne…
Je m’amuse à agacer cette région hyper sensible, cet endroit magique d’où son jus de mec jaillira dans quelques instants… je m’y attarde un tout petit moment, avant de finir de descendre son short jusqu’à ses pieds en découvrant entièrement son bassin et son sexe… sa queue sera déjà bien au fond de ma gorge lorsque ses pieds se débarrasseront définitivement de ce bout de tissu rouge…
Le voilà les jambes légèrement écartées, le bassin avancé, les bras replies derrière son dos, les mains appuyant contre le mur pour donner plus d’élan à ses coups de bassin… je le suce goulûment et ses mouvements de reins m’excitent à fond… parfois il sort sa queue de ma bouche, c’est pour l’enfoncer un instant plus tard encore plus profondément… cependant ce n’est pas violent… ses coups sont amples mais lents, dosés… j’ai l’impression que ce coup ci, il a envie de prendre son temps… la situation est grave excitante… on est dans un lieu public, on entend des baigneurs rentrer et sortir des cabines proches, parfois discuter entre eux… une fois on essaie même d’ouvrir la porte de la cabine où nous sommes… c’est excitant, même si la configuration des cabines fait que, à moins d’être trop bruyants, on ne peut pas se faire gauler…
J’ai vraiment envie de lui faire plaisir, après 10 jours de manque… il n’y a pas de brunasse qui sache te faire ce que moi je sais te faire, n’est-ce pas, mon beau Jérém… ma main s’enroule autour de son manche et j’entreprends de le branler avec un mouvement coordonné avec celui de mes lèvres et de ma langue s’affairant sur son gland gonflé à bloc… je salive un max, pour lui donner un max de sensations… mon « effort » est bien récompensé, car je le vois plier le buste un instant pour approcher sa bouche de mon oreille et y chuchoter :
« Sacré salope… t’as pas perdu la main »
Sa queue remplit ma bouche, elle est bien trempée, bien astiquée, dégoulinante de ma salive… soudainement il relève le buste, me retourne, il descend mon short et sa queue se cale dans ma raie… ses mains se portent d’abord sur mes épaules pour m’obliger à plier le buste pour son plaisir… la prise ferme de ses doigts sur ma peau est un pur régal, une source d’excitation extrême… se main se posent ensuite sur mes fesses pour bien les écarter, alors que son gland vise juste la cible de mon ti trou… je sens son bassin exercer une pression de plus en plus intense sur ma rondelle… et voilà que celle-ci s’ouvre, bien offerte, sa queue me pénètre tout doucement, presque à sec, juste enduite de la salive de ma fellation…
Sa queue glisse en moi, m’envahit, ses couilles sont calées contre mes fesses… ses bras sont passés sous mes aisselles et ses biceps enveloppent désormais fermement mon torse… ses pecs et ses abdos collés à mon bassin et à mon dos, je me sens complètement emboîté dans la chaleur et la puissance de son torse… je me sens complètement à lui… je suis sa chose dans cette étreinte musclée…
Il commence à me limer tout doucement, avec de petit mouvements de bassin… ça queue coulisse très peu et très lentement, elle fait de tous petits mouvements au fond de moi… elle semble caresser mon fondement, tout comme ses couilles semblent caresser mes fesses… complètement à l’opposé de la violence de l’autre jour… et putain… je me rends vite compte que c’est bon comme rarement ça l’a été… j’ai toujours pris mon pied en me faisant sauter par Jérém, mis à part les quelques fois où il a été trop brutal… mais là… c’est le paradis absolu… ses petits coups me donnent des frissons dans tout le corps… je suis super excité de me trouver dans cette étreinte… son corps tout entier enveloppant le mien… mon ti trou frétille, ses mains posées sur mes tétons me font partir en plein délire…
J’écarte un peu plus les jambes pour m’offrir un peu plus à lui… ses coups de reins sont du pur délire… lents, courts… ils excitent toutes mes fibres… d’un coté j’ai envie qu’il accélère ses mouvements, j’ai envie qu’il me baise avec puissance, je me sens bien dilaté pour accueillir de bons coups de bite puissants et sans répit comme il sait faire… genre marteau piqueur… mais d’autre part ce qu’il est en train de me faire est extrêmement plaisant, à la fois super excitant et frustrant… sa queue est en train d’agacer mon intimité, de titiller mes sens… coup après coup il me fait languir… comme dans l’attente que la baise commence vraiment…
Ce qui est rudement bon, c’est cette divine sensation de me sentir rempli par sa queue bien calée au fond de moi, de sentir chacun de ses petits mouvements… de savoir que le mec est en train de prendre son pied avec moi d’une façon dont il ne l’a jamais fait… et tant pis s’il a appris ça ailleurs…
Mon corps tout entier est embrasé dans une vague de plaisir inexprimable… j’en tremble presque tellement c’est bon… ma queue mouille copieusement…
Je sens la transpiration coller nos peaux… ses couilles frôler mes fesses… j’adore cette sensation d’être complètement à lui… c’est tellement bon que je sens des picotements dans le ventre, dans la queue, dans le gland… j’ai l’impression que je ne vais pas tarder à jouir… et sans même me toucher…
Il me besogne pendant un long moment, en silence, je sens juste sa respiration un peu bruyante et parfois son souffle dans le cou lorsqu’il se penche un peu plus sur moi… par moments je sens sa petite chaînette de mec se poser et onduler entre mes omoplates… ça me donne des sensations de dingue… déjà que je trouve cela hyper sexy chez lui, en plus ça me fait de tous petits frissons trop bons…
Je suis persuadé qu’il n’est pas loin de venir et je me prépare avec bonheur à accueillir sa semence au plus profond de moi…
Bah, non, perdu… il sort de moi laissant à mon ti trou une sensation de vide et d’abandon plutôt frustrante… j’en profite pour me débarrasser de l’entrave de mon short abandonné sur mes chevilles depuis tout à l’heure… Jérém revient dans sa position de départ, les épaules appuyées sur le mur du fond, le bassin en avant… la queue tendue magnifique… il joue avec, il la prend entre deux doigts et la balance lourdement de bas en haut et de haut en bas… sacré petit con fier de sa queue… il faut admettre qu’il a de quoi se la péter… c’est un sacré engin qu’il a entre les jambes… je comprend illico que dans son langage de mec, ça ne veut dire qu’une chose : « viens me sucer à nouveau, dépêche toi, salope ».
Me voilà à nouveau à genoux, en train de m’affairer sur cet engin qui vient de me donner tant de frissons juste en coulissant lentement entre mes fesses… je suis tellement excité et fou de ce qu’il vient de me faire que j’y vais vraiment franco… avec ma main, avec ma bouche… j’ai envie de le faire jouir dans ma bouche, de retrouver son goût de mec, d’avaler son jus…
Jérém a d’autres projets, car au bout d’un moment il me repousse, il me retourne à nouveau, et il me pénètre à nouveau, en m’enserrant dans l’étreinte de son corps… il recommence à me coulisser comme tout à l’heure… doucement, profondément… j’ai toujours adoré quand il me fait ce genre de plan… quand il prend ma bouche et mon cul tour à tour et que jusqu’à la dernière minute je ne sais pas où il va jouir… j’ai envie de lui, j’ai soif de lui… j’ai envie qu’il jouisse partout en moi…
Mon excitation sur sa queue a du bien l’approcher de l’orgasme car il ne lui faudra pas beaucoup de temps pour jouir en moi, pour lâcher des bons jets dans mon cul… il jouit comme il m’a baisé, avec de petits coups lents, espacés, presque sans décoller les couilles de mes fesses… il jouit en ayant bien de mal à retenir le râle amené par un orgasme d’une rare puissance car longuement et patiemment amené…
Pendant qu’il me déborde le cul de son jus, je me dis que l’on peut difficilement imaginer situation plus bandante… voyez le tableau… me faire sauter par le mec le plus canon que je connaisse, me faire baiser dans une cabine de vestiaires de la plus grande piscine publique de Toulouse... le faire jouir en moi, un pd, pendant que sa copine est allongée en train de prendre le soleil à quelque dizaine de mètres de là à peine…
Il a joui et il est toujours en moi, la queue raide, ses bras autour de mon torse, m’enveloppant de sa musculature puissante… j’ai pris un plaisir de dingue… je veux qu’il reste en moi le plus longtemps possible… sa chaînette de mec repose lourdement entre mes omoplates, désormais immobile… j’adore… je veux que tu restes en moi…
Un instant plus tard il relâche son éteinte, il appuie ses mains sur mes hancher et il se retire lentement… ce dernier passage de sa queue dans mon intimité m’offre un ultime frisson… ma rondelle se contracte presque toute seule, comme si elle voulait retenir ce gland, ce sexe qui lui a offert tant de plaisir… je ressens sa queue hésiter un court instant, après quoi elle se dégage de moi, trop tôt, vraiment trop tôt… ça fait bizarre, c’est on ne peut plus frustrant cette sensation de vide… ne plus me sentir rempli de lui… possédé par lui… sodomisé par lui… avec la privation de cette sensation de chaleur et de puissance, mon ti cul se sent abandonné…
Une sensation extrêmement excitante va se charger de détourner mon attention de cette petite frustration… dans sa marche arrière, sa queue a du charrier un peu de son éjaculation qui a du être plutôt abondante… je sens une sensation humide et gluante autour de mon ti trou… putain de mec…
Oui, putain de mec… il vient de se déboîter de moi et il retourne à la position initiale, appuyé contre le mur du fond… j’adore regarder ce beau corps qui vient de jouir en moi, les pecs et les abdos, les épaules ondulant sous la respiration encore haletante, la queue qui ne débande pas, luisante de son éjaculation, un filet de transpiration naissant à la base de son cou et dégoulinant dans la ligne médiane de son torse… je me demande encore et toujours comment un mec aussi canon peut avoir envie de baiser avec moi et ce depuis des mois… non, pas qu’un coup… un plan baise régulier…
Oui, j’ai pris un pied de fou… je n’ai qu’une envie, c’est de l’avoir encore en bouche… me revoilà à genoux devant lui et pendant que mes lèvres se posent doucement sur son gland, mes mains caressent fébrilement son torse… je suis dans un état d’excitation indescriptible… le goût de son jus finit par atteindre mes papilles et là je suis carrément fou… j’ai envie qu’il sache à quel point ça a été bon, à quel point sa queue et ses coups de reins, son plaisir de mec m’a fait jouir dans mon plaisir de passif, de soumis… j’ai envie de lui dire qu’il peut, qu’il doit être fier de sa queue, j’ai envie d’apporter une note de plus à son arrogance masculine car bien que j’aie pu la trouver parfois insupportable, dans l’excitation du moment, elle me parait en deçà de ce dont il peut effectivement se prévaloir… j’ai vraiment envie de lui dire que tant qu’il voudra me baiser, se vider les couilles en moi, je serai son soumis, son vide couilles docile et dévoué… autant de choses que j’aurais honte ne serait-ce que de les penser dans mon état normal mais que sur le moment, pris dans cet émoustillement extrême, ne me semblent guère excessives… mes lèvres quittent un instant sa queue… je me relève… j’approche mes lèvres de son oreille et je lui chuchote :
« Tu es un Dieu mec, un Dieu de la baise… t’as un putain de manche fait pour prendre ton pied de mec… tu peux pas t’imaginer comment tu m’as fait jouir avec ce que tu m’as mis… merci… merci de m’avoir baisé… tu sais mec… pour toi c’est quand tu veux, comme tu veux, autant que tu veux.. »
Comme s’il avait besoin que je lui dise que je suis à sa disposition quand, comment, où et autant qu’il le veut…
Il ne répond rien, se contentant d’afficher un petit sourire coquin, limite arrogant, mais définitivement viril à craquer. Je crois qu’il ne veut pas le montrer mais mes mots lui font bougrement plaisir.
Je crois qu’il est pas qu’un peu fier que je lui signifie qu’il est bon baiseur. Que je suis dingue de sa queue et de son jus. Je crois que j’ai enfin compris comment il faut parler à ce mec, comment toucher sa corde sensible…
Ah ce petit sourire qui me fait fondre… voilà le mec fier, flatté, mais aussi, même s’il ne se l’avoue pas, content de faire plaisir à son Nico… mais cela est une autre aspect de l’histoire dont je n’aurai connaissance que bien plus tard…
Je suis dingue de lui, mes narines sont excitées par l’odeur de sa peau, de sa transpiration, de son jus, par l’air moite de ce petit espace… je suis également en sueur, je bande comme un âne, toutes mes fibres sont tendues et vibrent encore sous l’effet du plaisir que j’ai pris… je suis complètement ivre de lui… j’ai envie de m’abandonner… j’ai envie de me coller à lui, de me mêler à lui par tous les moyen… j’ai besoin de sentir le contact avec sa peau, son odeur de près… ne pouvant pas le serrer à moi, surtout maintenant qu’il a joui, je colle mon torse à son épaule, je plonge mon visage dans le creux de son cou, ma queue frôle sa cuisse… ma main se pose sur sa queue encore raide et commence des mouvements légers de va-et-vient…
« Tu me rends dingue, mec… » je lui chuchote presque en transe, le contact de sa queue remplissant ma main ajoutant encore à mon excitation.
« Suce-moi… » sera sa seule réponse pendant qu’il se dégage de moi avec un mouvement du buste.
Petit con, va… tu m’énerves… je t'en foutrais des beignes si t’étais pas si mignon, si craquant… alors, quand j’entends ses mots… je ne tiens plus en place… j'ai envie de le sucer et qu'il gicle ma bouche, j’ai envie de me sentir envahi par son goût de mec… me voilà à nouveau à genoux, fou de sa queue, m’employant avec ma main et ma bouche pour lui donner une deuxième jouissance, pour m’offrir le cadeau exquis d’avoir en bouche ses jets puissants…
Je suis très impatient, fou… je m’affaire sur sa queue comme si ma vie en dépendait… il se laisse faire, tout à son plaisir… et ça va très vite… sans prévenir, voilà qu’il lâche l’un après l’autre, quatre bon jets je sperme chaud et dense au fond de ma bouche… il m’impressionne toujours ce mec, capable de lâcher deux orgasmes coup sur coup…
Il a joui et j’ai toujours sa queue dans la bouche, j’ai gardé son jus sur la langue et je l’avale par petites gorgées, savourant bien le goût de son plaisir, le goût de ma soumission à sa queue.
Pendant que je m’affaire à bien astiquer son engin, je sens son pied se lever et venir se poser sur ma queue… la caresser… c’est trop bon… et là bingo… suis tellement excité par cette succession de baises, tous mes trous sont si excité que presque dès qu’il y touche je sens l’orgasme venir… je porte ma main pour enserrer ma queue et m’empêcher de jouir mais c’est trop tard… je me lâche et l’un de mes jets atterrit sur son pied…
Je viens de jouir et ma bouche quitte enfin son manche. Je lève mon regard vers lui. Son pied souillé se pose juste en dessous de mon cou… j’exaucerai ce dernier ordre silencieux, je nettoierai avec ma langue toute trace de mon jus sur sa peau…
Le temps de remettre nos shorts de bain et de trouver le bon tempo pour sortir de la cabine sans nous faire gauler, un petit détour aux douches que je ferai durer assez longtemps pour donner un peu d’avance à mon beau brun de façon que l’on ne nous voit pas sortir des vestiaires au même moment, moins de cinq minutes plus tard je serai dehors dans la lumière éblouissante de cette fin d’après midi de mois de juin.
Je ne sais pas bien ce que je ressens en sortant de cette piscine. Une bonne baise de fou qui rattrape le mauvais moment de l’avant dernière fois… mais pas un mot, pas un signe de sa part qui me dirait que notre relation est autrement que condamnée. On n’avait pas prévu cela. Le hasard a fait que cela s’est produit. Je sais que je ne pourrais pas toujours compter sur le hasard… mais mon corps est tellement heureux et repu que à ce moment là je me sens bien, calme, apaisé… comme qu’il a raison, au fond, ce petit con, dans son discours petit macho à deux balles, quand il me balance « un bon coup de queue et ça va de suite mieux »…
Je reviens vers ma cousine. Je repasse devant la serviette du beau brun qui comme si de rien n’était, est à nouveau allongé à coté de sa copine qui est, elle, en train de lui mettre de la crème solaire sur le ventre. Si seulement elle savait… il a remis ses lunettes de soleil et il fait mine de ne pas me voir passer. Je trace ma route et je rejoins ma cousine qui est toujours et encore en train de plonger son nez dans du papier glacé de gonzesse.
« T’étais passé où ? »
J’hésite sur quoi lui répondre, si lui dire la vérité ou si inventer un bobar… je ne sais pas si elle s’est rendue compte de quelque chose… dans le doute je décide d’y aller franco.
« J’ai eu un incident avec un beau brun dans une cabine des vestiaires »
« Tu déconnes »
« Pas le moins du monde… c’était même un double incident… »
« Alors là, là tu m’épates… »
« C’était pas prémédité… j’ai été le voir pour lui proposer de faire un plongeon dans la piscine olympique, mais il m’a dit que je pouvais nager tout seul… alors j’ai pensé que lui proposer de le sucer aurait plus d’impact… »
« En effet, quand on sait parler aux mecs, on obtient tout d’eux… » rigole-t-elle.
« J’ai une bonne maîtresse pour cela »
« Arrête, tu me mets mal à l’aise… » plaisante-t-elle.
« C’est ça… » je lui réponds.
« Il faudrait juste ajouter que je suis magnifiquement gaulée, que je suis une bombe sexy et que j’ai un charme d’enfer… là ça enlèverait tout le malaise… »
« Tu sais que je ne sais pas faire ce genre de compliments à une nana… »
« Il faut que je t’apprenne quand il faut savoir mentir à ta cousine pour lui faire plaisir et lui ôter la déprime qui la happe quand il voit son cousin se taper un mec dix fois plus canon que le plus canon qu’elle s’est tapé jusque là… et sans l’intention de le faire, qui plus est… »
Elle me fait rire. Toujours et encore. Elodie est encore en train de me chercher avec des petites piques quand quelque chose attire mon attention. Une silhouette connue vient de faire son apparition du coté des vestiaires hommes. Le gars est encore loin mais je ne me trompe pas.
Mes surprises ce jour là ne sont pas terminées… il y en a encore une de taille qui est en train de se profiler à l’horizon et qui confirmerait le fait que cette piscine est vraiment le rendez vous de tous les toulousains.
Lunettes de soleil, débardeur noir, short blanc… Stéphane est là. Je le vois regarder dans ma direction. Il soulève ses lunettes avec le même geste que le premier jour, en rattrapant Gabin. Il me sourit. Il m’a repéré. Il vient dans ma direction. Je ne me sens pas très à l’aise… je viens de me faire longuement baiser par Jérém et le mec qui m’a fait connaître le plaisir d’être câliné va venir me parler… de plus je ne lui ai même pas envoyé le sms qu’il m’avait demandé en griffonnant son 06 sur ma main, geste que j’avais trouvé extrêmement touchant… certes, depuis il y a eu Gruissan, l’impossibilité physique de le faire et hier soir je n’avais pas le moral pour ça… mais quand même… je me sens fautif et… très mal à l’aise…
Putain que le moment est mal choisi… je viens de replonger, de coucher avec le mec contre lequel il m’a mis en garde, à juste titre… je me sens honteux… de plus Jérém est toujours là, pas loin, il est allongé, mais s’il change de position, il peut me voir en train de discuter avec Stéphane… qu’est ce qu’il va penser ?
Tout cela se bouscule dans ma tête et j’ai juste le temps de prévenir ma cousine que Stéphane est là et de m’entendre répondre, sans se démonter, en guise de consigne d’urgence :
« Aie l’air naturel »
Stéphane s’arrête devant nous avec un joli sourire sur le visage.
« Salut » je lui lance.
« Salut » il répond et il continue « il me semblait bien que c’était toi » ; et il termine, à l’attention d’Elodie « bonjour ».
« C’est Elodie ma cousine… et lui c’est Stéphane… »
« Bonjour » répond elle « Nico m’a beaucoup parlé de votre Labrador »
Stéphane rigole, amusé. Si elle pouvait la fermer des fois. Mais elle se rattrape juste après :
« Je vais acheter un truc à grignoter, tu veux quelque chose ? »
« Ca va, merci » je la congédie à la va vite.
Merci Elodie de me laisser le temps de retrouver Stéphane.
« Ca va? » il m’interroge, super gentil « je n’ai pas eu de tes nouvelles et je me demandais comment ça se passait pour toi ».
« Je suis désolé de pas t’avoir envoyé de sms, Après la dernière épreuve du bac le vendredi, je suis parti à Gruissan avec ma cousine et on vient tout juste de rentrer… j’avais laissé ton numéro sur un papier à Toulouse».
« C’est pas grave… il suffit de venir à Nakache l’été pour rencontrer les toulousains que l’on a du mal à croiser le reste de l’année… » il plaisante ; et il enchaîne « Ca s’est bien terminé le bac pour toi ? ».
« Bien, merci, les math, la bio… ça a été à peu près, j’attends les résultats… »
[Le bac c’était rien, le truc le plus dur à passer ça a été les deux rencontres trop rapprochées avec Jérém dans les chiottes du lycée].
« Sinon tu t’es bien amusé à la plage… ça t’as un peu changé les idées ? ».
« Oui, merci, j’adore la plage, ça me détend à fond… ».
Je suis mal à l’aise. Je sens encore bien vif en moi le souvenir du passage de la queue de Jérém, dans ma bouche le goût persistant de son jus… je me sens marqué au fer rouge par cette baise intense et j’ai l’impression d’être indigne de la gentillesse de ce charmant garçon, de la tendresse qu’il m’a offerte lors de notre unique rencontre, de l’attention qu’il est en train de me montrer. Je me rends compte que j’ai replongé dans tout ce qui n’est pas bon pour moi. Que je suis un cas désespéré et que je n’ai pas le droit de faire perdre son temps à un gars aussi génial…
Je suis mal à l’aise et je ne sais pas quoi lui dire. Et puis une ampoule s’allume dans ma tête : Gabin. Ce chien est une bénédiction. Merci Elodie pour ta boutade.
« Comment il va Gabin ? ».
« Bien, bien… l’autre soir il faisait un peu la tête après que tu es parti… je crois qu’il t’aime bien… »
« Moi aussi je l’aime bien… »
Un silence gêné s’installe entre nous. J’ai l’impression qu’il voudrait me dire quelque chose mais qu’il n’ose pas… j’ai l’impression que dans le sens de ses mots, il n’y a pas que Gabin qui m’aime bien… tout comme dans celui de mes mots, il n’y a pas que Gabin que j’aime bien… on se cherche, il me cherche, je l’évite… j’ai le cul entre deux chaises et le grand écart est difficile… j’ai l’impression qu’il est à deux doigts de m’inviter à passer chez lui… putain… j’aurais du lui envoyer ce sms dès le soir même… après ce qui vient de se passer dans les vestiaires de la piscine, je ne me sens pas le courage d’accepter une éventuelle invitation, de retrouver ses câlins… je ne les mérite vraiment pas…
Je décide d’enchaîner sur une conversation anodine… je lui demande comment ça se goupille son déménagement… je le laisse parler, entre temps Elodie revient avec une glace… elle s’installe sur sa serviette et finit par prendre part à notre conversation… je ne sais pas comment elle fait celle là… elle trouve toujours quelque chose à dire de sensé et de marrant à la fois… son arrivée détend un peu l’ambiance et on finit par parler de nos vacances à Gruissan, de nos fous rires…
Nous sommes en train de déconner quand un mouvement en arrière plan attire mon regard. Jérém et sa pouff se sont levés de leurs serviettes… j’ai l’impression qu’ils sont sur le point de partir… mais pas que… je remarque que le beau brun est en train de regarder dans ma direction, planté sur le bord de la piscine comme aimanté pas la scène à laquelle il est en train d’assister. Il a ôté ses lunettes de soleil et il n’arrête pas de me fixer… on est assez loin, mais à un moment je croise son regard et même à distance j’ai l’impression qu’il est mi étonné, mi interrogatif… ouais, je crois bien que mon beau Jérém est en train de se demander qui est ce type qui est en train de discuter avec moi et ma cousine, avec qui on a l’air de bien se marrer…
Stéphane est en train de nous raconter un souvenir de vacances à Narbonne Plage quand je vois le beau brun attraper son t-shirt rouge Caporal par le fond, et avec un geste svelte et rapide, le passer sur son torse… je me dis que c’est un véritable délit caractérisé que de cacher un torse comme le sien, mais le t-shirt est tellement ajusté à son anatomie, qu’il me faut bien admettre que ça donne à la fois envie de lui arracher pour voir ce qu’il caché et de le garder pour admirer à quel point il épouse bien sa plastique, ses biceps, ses pecs, son torse en V…
C’est une sensation de dingue que d’avoir dans le même angle de vision à la fois le mec le mieux gaulé que je connaisse, le mec qui vient de m’offrir une nouvelle fois une baise épique dans un endroit insolite et le mec avec qui je pourrais peut-être envisager d’être heureux…
Et ce qui est encore plus dingue, c’est voir le beau brun approcher de nous avec sa copine, passer à trois mètres derrière le dos de Stéphane et me dévisager comme s’il voulait m’égorger… c’est quoi ce regard noir des pires occasions ? Serait-t-il jaloux que je discute avec ce gars ? S’imaginerait-t-il des choses ? Serait-t-il en train de sentir son sang bouillir en imaginant que je puisse m’intéresser et/ou intéresser (à) ce type charmant avec quelques années de plus que lui ?
Quoi qu’il en soit, il a l’air vexé, presque fâché. Je le vois accélérer le pas et quitte la piscine sans se retourner. J’ai capté le regard d’Elodie et je suis presque sur qu’elle a capté petit sketch du beau brun. On en reparlera tout à l’heure. On reparlera de tout ça tout à l’heure. Une longue discussion entre cousins se profile à l’horizon proche.
Je suis secoué, je ne sais plus sur quel pied danser, la colère de Jérém me flatte et m’inquiète à la fois, la présence de Stéphane me met mal à l’aise… à nouveau c’est le bazar dans ma tête… j’ai du mal à parler, Elodie doit s’en apercevoir, c’est elle qui me tire du pétrin une fois de plus.
« Oh là » fait-t-elle bruyamment en regardant la montre « déjà 17 heures… on doit aller chercher ma voiture au garage, tu te souviens… ».
Il n’y a pas de voiture au garage, je comprends sa manœuvre et je la seconde. J’ai envie de l’embrasser.
« On va pas tarder à y aller alors… »
« Moi je vais piquer une tête » réplique Stéphane.
« Je t’envoie un sms ce soir » je m’engage.
« J’y compte » répond-il en souriant ; et il ajoute « je pars dans 13 jours ». Il me tend la main, je la lui serre. Il s’avance vers Elodie pour lui faire la bise. Il est adorable.
Je le regarde s’éloigner de quelques mètres et poser ses affaires un peu plus loin et avancer vers le bassin. Il n’est vraiment pas mal foutu ce mec en fin de compte… il est même plutôt agréable à regarder…
On range vite nos affaires dans un silence presque religieux. Je n’ai pas envie de commencer la discussion ici. J’ai envie d’attendre d’être dehors. Cinq minutes plus tard, après s’être essuyé les cheveux, ma cousine me rejoint sur le parking.
« Alors ? » je lui balance avec un sourire un peu craintif lorsqu’on commence à marcher vers St Michel.
« Alors quoi ? Alors qu’est ce que je pense du fait que tu t’es fait choper par Jérémie dans les vestiaires… ou bien alors qu’est ce que je pense de ce Stéphane… ou peut-être voudrais tu que je commente l’attitude de Jérém quand il t’a vu discuter avec Stéphane ? »
« Bah… les trois… »
« M’en doutais… »
« Dans l’ordre ? »
« Pour la galipette… écoute cousin… tu en avais envie, il en avait envie… vous êtes de grands garçons… tu sais que c’est une bêtise de plus… tu sais bien que tu n’as aucun avenir avec ce mec… ».
« Alors… Stéphane… ? » je coupe net.
« Bah, il a l’air sympathique, super gentil… il est très charmant… physiquement il est plutôt pas mal… encore un terrible gâchis… »
« Quel gâchis ? »
« Mais qu’il soit pd, tiens donc ! c’est le genre de mec qui pourrait rendre une fille heureuse… ».
« Arrête de déconner, je suis sérieux »
« A mon sens, c’est pile le mec qu’il te faudrait. Gentil, normal, attentionné, qui assume ce qu’il est et qui s’intéresse à son prochain, et non pas un apollon égocentrique pour qui il n’y a que sa queue qui compte et qui a beau avoir des couilles bien remplies mais qu’il n’assume que nenni… ».
« Tu as raison… »
« Oui, j’ai raison, comme toujours j’ai raison… le seul hic au tableau, c’est qu’il se tire… ».
« Ce que je ne comprends pas c’est l’attitude de Jérém quand il nous a vus discuter avec Stéphane…» je suis de mauvaise foi : je fais l’innocent « tu crois qu’il était jaloux ? »
« Je ne le crois pas… j’en suis sure… il avait un regard de tueur… et il était tout pour toi ce regard… je crois que s’il avait pu, il lui aurait sauté à la gorge… ».
« Vraiment, ce mec je ne le comprendrai jamais »
« C’est pourtant facile à comprendre… ce mec pense que tu lui appartiens… te voir t’intéresser à d’autres garçons et intéresser d’autres garçons ça le fout hors de lui, car ça met un coup à sa si chère illusion de la toute puissance de son charme… Jérém est comme ces males dominants dans les troupeaux sauvages… si les règles de société lui en empêchaient pas, il se battrait pour défendre sa réserve de femelles à saillir…».
«… dont je fais partie… ».
« Ne t’y méprends pas, cousin, sa jalousie ce n’est qu’une question de fierté masculine… si tu cherches du sentimental, tu sais de quel coté il faut s’adresser…».
Elle me sourit. On s’est compris. On discute d’autre chose. On reparle de Gruissan. Pendant qu’on s’éloigne de la piscine, tout semble s’éclaircir dans mon esprit. Avec Jérém c’est fini, cet après midi ça a été une dernière, super excitante, hyper plaisante… erreur… il a une copine… nos vies vont se séparer… Jérém ne sera jamais un homo assumé, au plus un bi non assumé… je dois l’oublier… profiter le l’été de mes 18 ans… partir à Londres à la rencontre de Madonna… envoyer un sms à Stéphane et profiter des 13 jours avant son départ…
C’est ce que je ferai ce soir là, lui proposant de prendre un verre. Je me couche fier de ma résolution, impatient d’avoir sa réponse. Elle arrivera vers minuit :
« Demain soir 20h30 chez moi si tu veux ».
Oui, je veux. Je suis serein. Je suis calme.
Hélas, mon calme sera illusoire et, qui plus est, de courte durée. Le lendemain à 19h55 heures, pendant que je pars à la douche avant mon rendez-vous, mon portable couine. Un message. Je me précipite, croyant trouver un mot d’Elodie dont je n’ai pas eu de nouvelles de la journée.
Que nenni… Elodie m’a oublié… je ne peux pas croire à ce que je lis…
« Vien au vestiaire rugby tout desuite ».
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7 avis des lecteurs et lectrices après lecture : Les auteurs apprécient les commentaires de leurs lecteurs
Les avis des lecteurs
Pour ce qui aimeraient voir davantage Thibault,spoiler suivant.Thibault va être présent a l'épisode 42 et 43 et ensuite très présent du 48 au63. Wait andsee. Merci pour vos commentaires. Que conseiller à nico après l sms de jerem? L ignorer et aller voir Stéphane ou changer ses plans et céder une fois de plus au beau brun?
J'aimerais vraiment que l'on revois plus Thibault... C'est un personnage que j'aurai aimé voir plus s'intercaler entre jerem et Nicolas...
Et j'en ai un peu marre de Nicolas qui n'arrive pas à dire non... Faudrait le faire évoluer .. Sinon j'aime beaucoup cette histoire
Et j'en ai un peu marre de Nicolas qui n'arrive pas à dire non... Faudrait le faire évoluer .. Sinon j'aime beaucoup cette histoire
+_+ allez, vite, la suite! (je crois que j'ai tout dit là)
Quel regal... merci pour ces textes magnifiques...
Je trouve ces deux dernières nouvelles très divertissantes et pleines d'humour, en même temps qu'elles donnent du relief à la personnalité de Nico, de sa dépendance totalement juvénile envers le ténébreux. Le personnage de la cousine est plaisant, chaleureux, redonnant de l'humain et du sociable à cette histoire qui au demeurant pourrait être tragique ... Bravo à l'écrivain qui possède tous les éléments pour en construire un roman complet, et pas seulement érotique.
Continu avec ce type de chapitre s'il te plaît! C'est trop excitant!
t es un bon , tes histoires (vécues?) sont haletantes,sexy , pas vulgaires. Dans les couloirs du rugby va t on decouvrir que Jerem et son pote de mélée se découvrent?