46.12 Suce !
Récit érotique écrit par Fab75du31 [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 21-06-2016 dans la catégorie Entre-nous, les hommes
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46.12 Suce !
(La bonne pipe sans hésitation partie 2)
« Tu vois, Jérém… » je décide de tenter le tout pour tout, me disant que je ne suis plus à une nuance de ridicule près « là j’ai encore envie de te sucer… »…
Nouveau silence pesant. Mon malaise est si fort que je commence à lui en vouloir.
Putain, mais dis quelque chose, espèce de petit connard…
Au lieu de quoi, je me contenterai de lui annoncer, en reprenant ses mots :
« Allez, t’as raison, je vais dégager moi aussi ».
Joignant le geste à la parole, je décolle le dos de la rambarde et j’amorce le mouvement pour rentrer dans le petit séjour… je vais vite finir de me rhabiller et quitter l’appart.
Je n’ai pas fait un pas que je sens sa main attraper mon avant bras et stopper net mon élan… sa prise est puissante, la paume de sa main est chaude… le simple contact avec ce mec me fait vibrer… je me retourne vers lui… je le vois amorcer un petit geste de la tête m’indiquant de revenir, un geste accompagné d’un autre bien plus explicite… c’est lorsque ses mains se portent sur l’élastique de son boxer, les gestes assurés et rapides parfaitement coordonnés pour dégager sa queue à nouveau bien tendue en un temps record…
« T’es pas croyable, mec… » je trouve marrant de le flatter un peu plus « jamais elle prend des RTT, celle là ? Même pas après tant d’heures supp ? »
« Plains toi » se moque-t-il.
« Mais je ne m’en plains pas du tout, ce n’est que du bonheur… » j’admets sur un ton un brin enjoué.
Je le regarde. Son petit sourire retrouvé, cette étincelle lubrique dans son regard… le t-shirt blanc moulant son torse comme un gant, le boxer descendu à mi cuisse… la queue raide pointant les étoiles… une belle paire de couilles de jeune mâle qui semblent receler encore de la ressource, même après trois orgasmes en à peine quelques heures… comment refuser d’obtempérer à son envie… je ne vais quand même pas gâcher ça… ce serait un délit…
Sans tarder, me voilà à genoux devant lui, devant son mètre quatre-vingt, sa queue bien chaude remplissant ma bouche, la douceur de son gland ravissant ma langue… le mélange d’odeurs de mâle se dégageant de son corps ravissant mes sens…
Je le suce… je le suce une fois de plus… je le suce pendant qu’il fume… j’adore le sucer pendant qu’il fume…
Jérém, le mec que j'ai envie de sucer le plus au monde… envie de cela dès que je le vois… unir nos sens… échanger nos fougues masculines dans une parfaite harmonie et complémentarité de nos désirs…
Bien que je m’en sois soigneusement occupé après le dernier emploi, sa queue a toujours un arrière goût de sperme et de capote… ça me ravit de penser que, bien que cette nuit là il ait pris son pied avec un autre, c’est moi qui aura le dernier mot sur sa jouissance… que c’est moi qui vais lui offrir le dernier orgasme de la nuit, le dernier d'une longue série, son plus beau et long orgasme, celui que, je le pressens, aura du mal à venir à ce corps fatigué… cet orgasme qu’il faudra peut-être aller chercher loin, patiemment… cet orgasme qui, lorsqu’il arrivera enfin, emportera mon beau brun dans un tsunami de plaisir qui le terrassera…
Voilà comment je m’emploie pour chasser le malaise de son ego masculin… oui, lorsque la flatterie ne suffit pas, le remède ultime à administrer pour soigner une fierté masculine mise à mal est… la bonne pipe sans hésitation…
Je le suce avec bonheur, il se laisse sucer avec bonheur, en silence, dans le petit matin qui avance.
« Ca t’a plu de me mater en train de lui faire le cul, hein ? » je l’entends me balancer de but en blanc.
J’ai envie de lui répondre que oui, que ça m’a terriblement excité de le voir prendre son pied dans le cul du barbu, tout comme j’ai adoré le voir se faire sucer par lui et de sentir la vibration de son orgasme par le bout de ma langue placée sur son ti trou…
J’ai terriblement envie de lui dire, mais pour ce faire, il faudrait que je quitte sa queue… or… plus il me chauffe avec ce genre d’images, moins j’ai envie de quitter sa queue… plus il me chauffe, plus j’ai envie de le pomper vigoureusement et de l’amener tout droit vers son nouvel orgasme…
Pour toute réponse, j’augmente la cadence des va-et-vient sur son manche… ce que j’estime être une réaction plutôt sans équivoques à sa question.
Pourtant, le petit con insiste :
« Allez… vas-y… dis le que t’as aimé quand je lui ai fait le cul… ».
Son insistance le pousse jusqu’à poser ses deux mains sur mes épaules, à me repousser lentement mais fermement pour me dégager la bouche afin de m’obliger à lui répondre…
Si le petit con trouve que ça vaut le coup de priver sa queue des caresses de ma bouche pour obtenir la réponse à sa provocation… alors, je vais me faire un plaisir de lui répondre… un plaisir intense de lui répondre dans ma position agenouillée, position de soumission à sa queue… et, mon excitation extrême me donnant des ailes et un culot que je n’aurais peut être pas dans d’autres occasions, lui témoigner une fois de plus que tout ce qui compte pour moi est son plaisir à lui… lui témoigner en le regardant droit dans les yeux… je n’imagine pas meilleure façon pour flatter un ego de mec… surtout que je sens mon propos porté par la puissance de ma simple sincérité …
« Bien sur que j’ai aimé… certes, j’aurais préféré que tu me baises moi à sa place depuis le départ, mais te voir défoncer ce mec m’a mis dans tous mes états… ».
« J’en étais sur… » commente-t-il ; et, ce disant, il pose lourdement la main sur ma nuque pour m’obliger à reprendre ma mission première sur sa queue, geste aussi excitant qu’inutile… comme s’il existait quoi que ce soit au monde qui pourrait me pousser à me soustraire à ce devoir, à ce plaisir…
Envie de lui demander qu’est ce que ça lui a fait de me voir baiser avec le barbu… mais ma bouche est déjà occupée à une activité bien plus délicieuse que celle de poser des questions pour satisfaire ma curiosité…
« Suce bien, vas-y suce bien… » je l’entends balancer « t’as envie de ma queue, hein ? Alors, avale-la jusqu’aux boules… ».
Rien que de l’entendre me l’ordonner, l’envie de m’exécuter m’envahit instantanément… alors, je commence illico à lui prodiguer une succession de gorges profondes qui ont l’air de le ravir tout autant les unes que les autres… à chaque fois, j’essaie de l’avaler un peu plus loin dans ma gorge… à chaque fois, j’essaie de le garder un peu plus longtemps au fond de ma gorge…
Et à chaque fois, pendant que je garde son gland bien au chaud, je le sens frissonner de plaisir…
Voilà mon plus grand plaisir… plus je l’entends prendre son plaisir, plus j’ai envie de lui faire encore plus plaisir… je porte sa main sur ses couilles calées contre ma bouche et je commence à les caresser doucement… le beau brun semble apprécier cette petite variation… preuve en est dans ses mots :
« Putain… tu sais vraiment comment prendre un mec en bouche… ».
Je crois que j’ai estimé à ce moment là que, venant de lui, c’est le meilleur compliment que l’on ne m’ait jamais fait de ma vie.
« T’avais envie de ça, hein ? » je l’entends répliquer « t’avais envie que je me vide les couilles dans ton cul après l’avoir baisé… ».
J’adore quand il me parle comme ça pendant que je le suce… j’ai trop envie de lui répondre, alors je prends la peine de me dégager…
« Oui, j’en avais trop envie… » je lui confirme ; ensuite, mon excitation ayant raison de ma raison, je continue « et j’ai adoré aussi ce qui s’est passé avant… quand tu étais en train de le baiser et que tu as voulu qu’il me suce… c’était trop bon… ce truc entre nous… je regardais ta queue aller et venir entre ses fesses et j’avais qu’une envie… que tu enlèves cette putain de capote et que tu viennes te décharger en moi… et tu l’as fait… ».
« T’es vraiment une salope » je l’entends proférer sur un ton qui tient moins de la domination par le mépris que d’un petit jeu complice… oui, Jérém balance ça, comme il me dirait, me voyant m’attaquer à une bonne part de Foret Noire, « tu es vraiment gourmand »… j’adore…
Une impression (ou illusion, mais qu’importe) de petite complicité que je décide de récompenser en empoignant fermement son manche et en le branlant vigoureusement… je vais un peu retarder ma reprise en bouche… j’ai besoin de disposer encore de mes lèvres pour lui poser une question qui me brûle les lèvres :
« Et toi, t’as pris ton pied avec le barbu? ».
« Ouaiss… c’était pas mal… » je l’entends lâcher, du bout des lèvres, entre deux gémissements, juste avant qu’il décide de clore le sujet avec un «… vas-y… suce… ».
« Je suis sur qu’il ne t’a pas aussi bien sucé que moi… » j’insiste. Mon excitation rencontrant l’apparente bonne disposition de mon beau brun délie ma langue.
« Suce, je te dis… » je l’entends couper sec.
« T’as envie que je te suce, hein ? » je le provoque sur le ton de la rigolade. J’ai quand même très envie de lui entendre dire.
« Suce… et ferme là, je te dis… ».
« Mais tout à l’heure t’as préféré baiser son cul à lui… » je ne sais pas ce que je cherche au juste… peut être à lui faire avouer qu’il préfère baiser avec moi… je sais qu’il ne l’admettra jamais… et que si j’insiste encore un peu, ça va me retomber dessus méchamment… pourtant, je ne peux pas m’en empêcher…
Sa seule réponse sera le silence… ainsi qu’un mouvement du bassin vers l’avant, jusqu’à que sa queue se presse à l’entrée de mes lèvres, jusqu’à qu’elle s’enfonce bien au fond de la gorge, ma tête fermement retenue par l’une de ses mains…
Et là il recommence presque instantanément à mettre de bons coups de reins…
C’est pendant qu’il me défonce la bouche avec son manche que je l’entends me balancer…
« Oui, ça ma plu de le baiser… mais t'inquiète… j'ai mis une capote… ».
Salopard, petit con… on ne peut pas dire qu’il n’ait pas le sens de la réplique… ça aussi il avait bien enregistré… petit con, va…
Ses coups de reins se font de plus en plus rapides, m’empêchant de me dégager… c’est donc ça sa technique, se servir de sa queue pour faire taire la bouche qui s’aventure en terrain glissant…
Mais peu importe… je suis à genoux devant lui, ma bouche remplie et secouée par sa fougue masculine… à cet instant précis je n’ai plus envie de rien d’autre que de me laisser étouffer par sa queue… envie qu’il jouisse ainsi, en me baisant sauvagement la bouche…
Pourtant, ses coups de reins finissent par se calmer, jusqu’à s’arrêter… c’était tellement bon que je regrette que ce soit fini… tellement bon que je regrette de ne pas l’avoir cherché davantage… tellement bon que j’ai bien envie de le provoquer à nouveau pour retrouver ses assauts…
Pourtant, lorsque j’entrevois dans ce moment de répit la chance de m’occuper comme il faut de ce manche tendu… je renonce à toute velléité de provoc’ inutile, me contentant d’envoyer ma langue s’enrouler autour de son gland, et autorisant mes lèvres à reprendre à glisser sur son manche. Je me lance dans ma mission avec une application totale, dégustant chaque centimètre de son sexe…
Hélés, je n’aurai pas le loisir de m’y appliquer très longtemps. Un instant plus tard, les mains de mon beau brun se posent sur mes épaules m’obligeant à reculer mon buste, ma tête, ma bouche… je perds le contact avec sa queue… et je me sens immédiatement vidé, abandonné…
Le vent est frais, ça donne envie de rentrer. C’est ainsi que je finis par interpréter son geste lorsque je le vois se diriger vers la porte fenêtre, rentrer, se débarrasser à nouveau de son t-shirt et de son boxer et s’allonger sur le lit, accoudé, comme je l’aime…
Quoi faire devant cette attitude, devant cet ordre silencieux mais tellement puissant, inéluctable ? Obtempérer… c’est ça l’autorité… obtenir sans même avoir besoin de demander…
Un instant plus tard, je grimpe sur le lit me faufilant entre ses jambes musclées, un brin poilues et légèrement écartées… mon buste se plie comme aimanté par le centre de son corps… ma bouche se pose avec bonheur sur son gland et je recommence à le pomper… je le suce comme si ma vie en dépendait, comme si ça faisait des années que je ne l’avais pas sucé, comme si c’était la dernière fois que je le suce de ma vie…
Je vois du coin de l’œil ses genoux se plier lentement jusqu’à que les plantes de ses pieds se retrouvent à plat sur le matelas… et lorsque, profitant du nouvel appui, son bassin se soulève et se colle contre mon visage… c’est là que je comprends ce dont il a envie… je le devine immédiatement… voilà pourquoi il a voulu revenir au lit… j’adore… c’est sa façon de demander en commandant…
Je me fais violence pour obliger ma bouche à quitter sa queue, mais je me console en me disant qu’elle est appelée à un autre bonheur, aussi rare qu’intense… si intense car si rare…
Oui mon beau brun a encore envie de se faire lécher la rondelle… il a vraiment du adorer tout à l’heure… il n’en a même pas eu assez… vraiment, il aime ça…
Dès que ma langue se pose sur sa rondelle, je le sens non seulement frissonner, mais carrément gémir de plaisir… d’entrée, je sens son entrecuisse hypersensible à la moindre caresse buccale…
Je me consacre à cette nouvelle mission avec l’entrain que je sais nécessaire pour faire vibrer mon beau brun… j’y vais franco, mes mains écartant des globes, mon nez se faufilant dans sa raie pour aller à la rencontre de l’odeur doux et chaud de son intimité… que je retrouve très vite et avec un bonheur entier…
Je m’arrête un instant pour imprégner mes narines des petites odeurs chaudes et humides de cette intimité à laquelle je voudrais avoir accès plus souvent… je profite de ma présence au bout de ce voyage si difficile à entreprendre…
J’ai envie de le faire languir un peu… de le frustrer un brin pour que les assauts de ma langue, qui sont prévus plus musclés pour la suite, aient toutes leurs chances de lui provoquer les frissons les plus dingues…
« Vas y, lèche bien… vas y… fais moi… fais toi plaisir, bouffe moi bien le cul… » je l’entends me balancer, la voix presque méconnaissable sous l’effet de l’excitation et de l’impatience sensuelle qui secouent son corps et son esprit, le mettant presque dans un état second…
Et ma bouche repars alors à l’assaut de son entrecuisse avec une aisance inédite… ma langue caressant impatiemment, insatiablement l’entrée de son ti trou… je n’économise ni ma salive, ni ma respiration… j’écarte si fort ses fesses que j’arrive presque à poser mes lèvres sur son ti trou…
Je l’entends se branler et frissonner, se branler et gémir… prendre son pied et m’encourager à y aller encore plus franco… je sens sa main se poser sur ma nuque et exercer une pression si intense que je ne saurais m’y soustraire… j’ai du mal à respirer, mais ce contact extrême avec son ti trou me rend dingue… plus il prend son pied plus cela me donne envie d’en faire davantage, d’aller encore plus loin… ça me rend tellement fou que je ne sais pas où et quand je vais pouvoir m’arrêter… je sens ses va-et-vient sur sa queue se faire de plus en plus rapides… je pense qu’il va vouloir jouir comme ça, en se branlant pendant que je lui bouffe le cul…
Et puis non… à un moment je sens la pression sur ma nuque se relâcher jusqu’à disparaître… et juste après, je sens la paume de sa main exercer une pression intense sur mon front, m’obligeant à quitter le lieu de mon bonheur grandissant… mon incompréhension est vite balayée par un mot, un simple mot en parfait style Jérém, un simple mot suffisant à me donner l’indication précise, et l’envie intense de me plier, à ses besoins de mâle.
Ce mot est, évidemment, toujours et encore :
« Suce… ».
Il veut que j’y revienne. Alors j’y reviens. Je le suce, il ne bouge pas, il sait que je lui fais du bien même quand il se laisse faire. Et j’ai envie de lui faire encore plus de bien. Soudainement je repense à quelque chose… à ce truc que m’a fait Stéphane avec le bout de son pouce humide dans le creux de mon gland et qui m’a tant fait délirer… j’ai envie de lui faire connaître… je meurs d’envie de faire découvrir ça à mon beau brun… je rêve de voir sa réaction, je rêve de sentir ses frissons, de guetter chaque parcelle de son plaisir, de le voir délirer… j’ai envie de le rendre dingue, encore un peu plus dingue…
J’humidifie le bout mon pouce et, tout en enserrant fermement sa belle tige avec les autres doigts, je commence à le passer tout légèrement dans le creux de son gland, autour du frein…
Le mec semble apprécier… et moi aussi j’apprécie… j’apprécie le fait de le lui faire découvrir ce truc puissant… j’apprécie cette façon de lui apporter le bonheur sexuel…
Et j’apprécie cette position qui me permet d’avoir un vue imprenable sur le torse de mon beau brun, ce torse agité par des respirations puissantes, la peau mate présentant les premiers signes d’une transpiration qui ne va pas tarder à se remettre en marche…
Oui, j’apprécie le fait d’avoir une vue magnifique sur son visage perdu dans les mille grimaces du plaisir… j’adore le regarder prendre son pied… même quand c’est un autre qui lui offre… mais dix mille fois plus encore quand c’est moi qui lui offre… c’est beau mon beau brun en train d’attendre son orgasme…
Et c’est beau d’avoir le pouvoir de lui offrir cet orgasme…
Alors, j’humidifie à nouveau mon pouce, j’y retourne… je vois son corps frissonner comme jamais… plus que ça… ses halètements se transforment en gémissements et son corps semble par moments secoué par des spasmes incontrôlés… sa queue est tellement raide, les veines qui la parcourent gonflées à bloc que j’ai l’impression de sentir la pulsation du sang taper dans ma main… Soudainement, je me rends compte que mon pouce semble glisser avec une nouvelle aisance… c’est là que je réalise qu’un léger filet de mouille suinte du creux de son gland me donnant la mesure de son excitation…
Un instant plus tard je remplace le bout de mon pouce par le bout de ma langue… trop envie de goûter à sa mouille, si rare à obtenir… un goût un peu moins fort que son jus, un peu plus acide… j’adore… je recommence à le sucer avec l’entrain que j’estime nécessaire pour l’amener au bout…
« Alors… elle te plait, hein ? Tu peux pas t’en passer… » je l’entends me balancer, la voix parcourue par cette vibration mélodieuse qui annonce les vents puissants qui amèneront l’orgasme, le propos rutilant porté par son excitation extrême « je te parie que la queue de l’autre bouffon ne t’a pas fait autant jouir… non, t’as pas encore trouvé une autre queue qui te fait autant jouir, en plus sans capote… car tu aimes, ça, te faire baiser sans capote… goûter au jus… avaler jusqu’à la dernière goutte… te faire fourrer le c… aaaahhhh… vas y… aaaahhhh… ça vient… aaaahhhh… tu vas ava… ».
Une fois de plus il ne pourra pas terminer sa phrase… son orgasme vient et balaie sa volonté, sa parole, son libre arbitre… pendant un instant le mec n’est plus qu’une torche embrasée par la flamme intense et éphémère du plaisir… pendant un instant sa gorge ne saura émettre autre son que le râle puissant traduisant l’explosion de sa jouissance.
« Tu vas avaler… »… c’est ça que mon beau brun tente de me balancer pendant que son corps se raidit sous la secousse à 10.000 volts de l’orgasme… c’est moins un ordre qu’une supplique, un ordre complètement inutile… comme s’il existait une seule force au monde capable de me priver du bonheur absolu de goûter à son jus de petit mec, de goûter à l’apothéose de son plaisir, l’apothéose de mon plaisir, la preuve, le nectar, chaud et un peu salé, de sa jouissance…
« Ca vient… tu vas avaler… » comme un pléonasme, tant dans ma tête l’un ne saurait aller sans l’autre.
Il éjacule dans ma bouche… et lorsque les jets commencent à percuter mon palais, chauds, lourds, puissants, je ne peux pas penser à nouveau que le laisser éjaculer dans ma bouche est un peu comme le laisser se répandre dans mon cerveau, tellement chaque goutte de son jus me rend un peu plus dingue de lui… tellement chaque jet me donne l’impression d’accéder un peu plus à son intimité, à sa bogossitude, comme si l’essence de sa virilité se déversait en moi par ce simple flux de liquide corporel…
Oui, je reçois plusieurs jets dans ma bouche… le premier en haut de mon palais, les autres au fond de ma gorge, puissamment balancés mais davantage liquides et au goût nettement moins fort que tout à l’heure dans les chiottes de la Bodega… mais c’est quand même du jus de mon petit con et je ne boude pas le plaisir d’avaler jusqu’à la dernière goutte.
L’orgasme, aussi puissant et rapide que l’éclair… ça vient en fanfare et ça passe si vite… ça vient et un instant plus tard il est reparti, laissant un garçon momentanément épuisé, terrassé par la tempête des sens… le corps privé de toute volonté…
Son goût dans ma bouche, sa queue toujours enfoncée au fond de mon palais, mes lèvres et mon menton se pressant sur la peau chaude et douce de ses bourses, sur ces couilles désormais bien vides… je nage en plein bonheur…
Soudainement je me fais une réflexion que je trouve tellement pertinente qu’elle devrait être inscrite dans le Code Civil sous la mention de « Première loi de Nico », à savoir : « Quand un jeune mâle a envie de jouir, il faut répondre présent ».
Oui, j’ai décidé que quand ce jeune mâle aura envie de jouir et qu’il me sifflera, je répondrai présent, quoi qu’il arrive. Comme je l’ai déjà dit… renoncer à mes sentiments et prendre tout ce que je peux de lui, tirer le plus longtemps possible sur la chance inespérée et inouïe de pouvoir accéder à lui… ou du moins à sa queue… le faire jouir, voilà tout ce qui a de l'importance…
Je garde sa queue dans ma bouche jusqu’à que ses mains ne se posent sur mes épaules, obligeant mon buste et ma tête à un lent mouvement de recul…
Tout en me laissant faire, je ferme les yeux et je resserre les lèvres pour déguster, et pour faire déguster, chaque millimètre de cette dernière course de ma bouche glissant lentement sur son manche… je savoure avec délice la sensation de son gland pulpeux écartant un peu plus mes lèvres pour se dégager…
Lorsque je rouvre mes yeux, je vois mon bel apollon allongé sur le dos de tout son long, l’air du mâle repu et épuisé… je m’allonge à coté de lui, la douceur du matelas me semblant soudainement très attirante alors qu’une fatigue intense commence à s’emparer de mes membres avec une vitesse surprenante…
Le palais tapissé de son goût, le bonheur de l’avoir fait jouir une dernière fois me procurant une sensation de bonheur total, j’ai envie de lui témoigner ce bonheur…
« Qu’est ce que j’aime t’avoir en bouche… qu’est ce que j’aime le goût de ton jus, Jérém… j’ai tout le temps envie de t’avoir dans ma bouche… alors, quoi qu’il arrive, quand t’as envie, plutôt que de te branler, sonne moi… ».
Pourtant, ces mots resteront coincés au fond de ma gorge. Ils ne trouverons pas le chemin pour s’imposer à mon esprit complètement perdu et ravi dans la contemplation de ce corps nu, magnifique, de ce beau physique de rugbyman qui vient de jouir une fois de plus, animé par des respirations profondes, rapprochées, un physique qui doit être vraiment au bout de ses ressources…
Un corps qui a tant supporté… l’heure très tardive, l’alcool, le tabac, la fumette, la baise répétée et rapprochée… je regarde ses couilles bien vides… je m’enivre de la proximité ce mâle repu sentant la testostérone et la semence à plein nez, un mâle dont l’esprit doit désormais viser une seule direction, celle du sommeil…
Et l’image de mon beau brun abandonné sur le dos, complètement nu, sans défenses, entre veille et sommeil, m’attendrit au plus haut point… j’ai envie de le caresser, de l’embrasser, de le serrer contre moi, de le protéger…
On reste là, côte à côte, en silence, pendant plusieurs minutes, à récupérer de nos efforts respectifs… Jérém de son énième exploit sexuel et moi des longs moments d’apnée provoqués par la présence prolongée de la queue de mon beau brun à proximité des voies respiratoires… le plaisir de mon beau brun se superposant presque à mon instinct de survie…
Je sens que la nuit est terminée et qu’il faut trouver le moyen de partir en beauté. Je sens la fatigue me gagner et me pousser très vite vers le sommeil… l’idée de quitter ce lit et cet appart pour me traîner jusqu’à St Michel me semble un effort insurmontable… je n’ai pas la force de partir…
Et surtout, je n’ai pas envie de partir… j’ai envie de rester là avec mon beau brun… dormir avec lui quelques heures… le prendre dans mes bras, ou qu’il me prenne dans ses bras…
Hélas, je sais que je ne peux pas espérer cela… après tout ce qui s’est passé cette nuit, je pense qu’il a juste envie de se retrouver seul et de faire dodo sans qu’on lui casse les burnes pour un câlin… non, je ne veux pas prendre le risque de me faire jeter au réveil comme la dernière fois que j’ai dormi chez lui…
C’est au prix d’un effort physique et mental assez déchirant que je trouve l’énergie de relever mon dos et de lui annoncer :
« Je vais y aller… »
Quelque part, tout en prononçant ces mots, je caresse l’espoir secret qu’il me demande de rester… je prends mes rêves pour des réalités… je sais qu’il ne le fera pas… pas après cette nuit… momentanément apaisée par la fatigue, sa tête va bientôt se mettre à tourner comme le tambour d’un lave linge lors de l’essorage… à ce moment là, il aura besoin d’être seul…
C’est dans un silence parfait que je m’habille en évitant de le regarder…
Jérém n’ai rien rétorqué à l’annonce de mon départ… je me demande s’il a seulement entendu ce que je viens de dire… pas un mot de sa part, ni le même bruit dans mon dos… sans oser me retourner, je me demande s’il dort déjà…
Voyant approcher inexorablement l’instant de quitter cet appart sans un mot de sa part après cette folle nuit, c’est machinalement que j’enfile mes baskets … mes doigts sont tellement nerveux que je n’arrive pas à boucler mes lacets… je suis déçu que ça se termine ainsi, j’étouffe, j’ai besoin d’air, besoin de quitter cet appart au plus vite… merde aux lacets, je laisse tomber, je les coince sur le coté… je me lève d’un bond, décidé à partir très vite sans me retourner, pour ne par être tenté de dire quoi que ce soit qui pourrait gâcher l’instant…
Oui, c’est décidé, je partirai sans un bruit, sans un mot…
Pourtant, lorsque je pose ma main sur la poignée de la porte, lorsque le mouvement de mon avant bras commence à entrebâiller le battant, je ne peux me résoudre à partir de cette façon…
« Salut » je balance alors, comme une bouteille à la mer, espérant une réaction in extremis.
Toujours pas de réaction de sa part. Je le regarde, je regarde une fois de plus sa nudité parfaite dans la pénombre… je regarde ce corps terrassé par tant de plaisir sexuel, un plaisir que j’ai à chaque fois provoqué, ou du moins contribué à provoquer…
Son visage à moitié tourné vers la porte fenêtre, je n’arrive pas à voir si ses yeux sont fermés ou ouverts… il doit être assoupi… tant pis, je vais le laisser dormir… bien sur j’aimerais avoir un peu plus que ce silence en le quittant après cette nuit de dingue…
Mais bon, je me dis que de partir ainsi, sur une si belle touche, sur une si bonne pipe, sans que le prolongement de ma présence ne provoque une éventuelle et probable prise de tête, est déjà une très belle option…
J’ai tant eu de lui cette nuit… je l’ai tant fait jouir… il m’a tant fait jouir… deux images s’affichent dans ma tête me provoquant des frissons… Jérém qui retient mon visage dans le creux de ses pecs… Jérém qui jouit entre mes fesses en me serrant très fort à lui, s’abandonnant sur moi de tout son poids, m’habillant de lui… et ce smack que j’ai cru sentir entre mes omoplates… deux images qui me donnent le tournis…
Sans qu’aucune réponse ne vienne de sa part, la mort dans le cœur, je tire un peu plus le battant vers moi…
Et là, alors que je n’y croyais plus du tout, j’entends le son de sa voix… c’est une voix à la vibration moins vigoureuse que d’habitude, c’est une voix traduisant l’état de fatigué extrême du corps d’où elle jaillit…
« Nico… ».
Mon cœur s’emballe. J’attends la suite comme en fibrillation. Une seconde, deux, trois, qui semblent une éternité.
« Oui, Jérém… » je finis par lâcher comme pour l’inviter à aller plus loin dans son propos.
« Nico… reste… reste avec… ».
Et je me fige sur place. Non, pire que ça : je me pétrifie sur place. J’ai tellement de mal à croire à ce que je viens d’entendre que je commence à douter d’avoir mal compris. Un doute qui se dissipe rapidement lorsque je l’entends répliquer :
« Reste un peu… ».
Aaaahhhh, ça c’est pas banal, ça… il me demande de rester…
Inutile de préciser que cette situation m’en rappelle une autre… le même dilemme… SHOULD I STAY OR SHOULD I GO… dois-je rester ou partir… me rappelle le souvenir vif d’une autre invitation, d’un autre nuit, nuit magique, nuit de rêve, nuit suivie d’un matin de cauchemar…
Comment choisir alors ?
Envie de rester… il semble en avoir envie lui aussi… plus que ça, il semble en avoir besoin…
Envie de rester et peur de rester, peur du matin, du réveil… dilemme impitoyable… comment je voudrais, à cet instant précis, être un personnage dans une histoire et demander conseil, entendre chaque son de cloche, de mes 10.000 lecteurs…
[A cet instant, un choix difficile de présente à Nico. Un choix à faire très vite. S’agissant d’une histoire, ce choix restera suspendu jusqu’à que les lecteurs, venant nombreux sur la page facebook.com/jeremXnico le mercredi 22 juin prochain à 21 heures, se comportent en anges gardiens pour l’aider dans ce choix.
Rendez vous donc pour une soirée en direct avec Nico le mercredi 22 juin à 21h00 sur facebook.com/jeremXnico]
« Tu vois, Jérém… » je décide de tenter le tout pour tout, me disant que je ne suis plus à une nuance de ridicule près « là j’ai encore envie de te sucer… »…
Nouveau silence pesant. Mon malaise est si fort que je commence à lui en vouloir.
Putain, mais dis quelque chose, espèce de petit connard…
Au lieu de quoi, je me contenterai de lui annoncer, en reprenant ses mots :
« Allez, t’as raison, je vais dégager moi aussi ».
Joignant le geste à la parole, je décolle le dos de la rambarde et j’amorce le mouvement pour rentrer dans le petit séjour… je vais vite finir de me rhabiller et quitter l’appart.
Je n’ai pas fait un pas que je sens sa main attraper mon avant bras et stopper net mon élan… sa prise est puissante, la paume de sa main est chaude… le simple contact avec ce mec me fait vibrer… je me retourne vers lui… je le vois amorcer un petit geste de la tête m’indiquant de revenir, un geste accompagné d’un autre bien plus explicite… c’est lorsque ses mains se portent sur l’élastique de son boxer, les gestes assurés et rapides parfaitement coordonnés pour dégager sa queue à nouveau bien tendue en un temps record…
« T’es pas croyable, mec… » je trouve marrant de le flatter un peu plus « jamais elle prend des RTT, celle là ? Même pas après tant d’heures supp ? »
« Plains toi » se moque-t-il.
« Mais je ne m’en plains pas du tout, ce n’est que du bonheur… » j’admets sur un ton un brin enjoué.
Je le regarde. Son petit sourire retrouvé, cette étincelle lubrique dans son regard… le t-shirt blanc moulant son torse comme un gant, le boxer descendu à mi cuisse… la queue raide pointant les étoiles… une belle paire de couilles de jeune mâle qui semblent receler encore de la ressource, même après trois orgasmes en à peine quelques heures… comment refuser d’obtempérer à son envie… je ne vais quand même pas gâcher ça… ce serait un délit…
Sans tarder, me voilà à genoux devant lui, devant son mètre quatre-vingt, sa queue bien chaude remplissant ma bouche, la douceur de son gland ravissant ma langue… le mélange d’odeurs de mâle se dégageant de son corps ravissant mes sens…
Je le suce… je le suce une fois de plus… je le suce pendant qu’il fume… j’adore le sucer pendant qu’il fume…
Jérém, le mec que j'ai envie de sucer le plus au monde… envie de cela dès que je le vois… unir nos sens… échanger nos fougues masculines dans une parfaite harmonie et complémentarité de nos désirs…
Bien que je m’en sois soigneusement occupé après le dernier emploi, sa queue a toujours un arrière goût de sperme et de capote… ça me ravit de penser que, bien que cette nuit là il ait pris son pied avec un autre, c’est moi qui aura le dernier mot sur sa jouissance… que c’est moi qui vais lui offrir le dernier orgasme de la nuit, le dernier d'une longue série, son plus beau et long orgasme, celui que, je le pressens, aura du mal à venir à ce corps fatigué… cet orgasme qu’il faudra peut-être aller chercher loin, patiemment… cet orgasme qui, lorsqu’il arrivera enfin, emportera mon beau brun dans un tsunami de plaisir qui le terrassera…
Voilà comment je m’emploie pour chasser le malaise de son ego masculin… oui, lorsque la flatterie ne suffit pas, le remède ultime à administrer pour soigner une fierté masculine mise à mal est… la bonne pipe sans hésitation…
Je le suce avec bonheur, il se laisse sucer avec bonheur, en silence, dans le petit matin qui avance.
« Ca t’a plu de me mater en train de lui faire le cul, hein ? » je l’entends me balancer de but en blanc.
J’ai envie de lui répondre que oui, que ça m’a terriblement excité de le voir prendre son pied dans le cul du barbu, tout comme j’ai adoré le voir se faire sucer par lui et de sentir la vibration de son orgasme par le bout de ma langue placée sur son ti trou…
J’ai terriblement envie de lui dire, mais pour ce faire, il faudrait que je quitte sa queue… or… plus il me chauffe avec ce genre d’images, moins j’ai envie de quitter sa queue… plus il me chauffe, plus j’ai envie de le pomper vigoureusement et de l’amener tout droit vers son nouvel orgasme…
Pour toute réponse, j’augmente la cadence des va-et-vient sur son manche… ce que j’estime être une réaction plutôt sans équivoques à sa question.
Pourtant, le petit con insiste :
« Allez… vas-y… dis le que t’as aimé quand je lui ai fait le cul… ».
Son insistance le pousse jusqu’à poser ses deux mains sur mes épaules, à me repousser lentement mais fermement pour me dégager la bouche afin de m’obliger à lui répondre…
Si le petit con trouve que ça vaut le coup de priver sa queue des caresses de ma bouche pour obtenir la réponse à sa provocation… alors, je vais me faire un plaisir de lui répondre… un plaisir intense de lui répondre dans ma position agenouillée, position de soumission à sa queue… et, mon excitation extrême me donnant des ailes et un culot que je n’aurais peut être pas dans d’autres occasions, lui témoigner une fois de plus que tout ce qui compte pour moi est son plaisir à lui… lui témoigner en le regardant droit dans les yeux… je n’imagine pas meilleure façon pour flatter un ego de mec… surtout que je sens mon propos porté par la puissance de ma simple sincérité …
« Bien sur que j’ai aimé… certes, j’aurais préféré que tu me baises moi à sa place depuis le départ, mais te voir défoncer ce mec m’a mis dans tous mes états… ».
« J’en étais sur… » commente-t-il ; et, ce disant, il pose lourdement la main sur ma nuque pour m’obliger à reprendre ma mission première sur sa queue, geste aussi excitant qu’inutile… comme s’il existait quoi que ce soit au monde qui pourrait me pousser à me soustraire à ce devoir, à ce plaisir…
Envie de lui demander qu’est ce que ça lui a fait de me voir baiser avec le barbu… mais ma bouche est déjà occupée à une activité bien plus délicieuse que celle de poser des questions pour satisfaire ma curiosité…
« Suce bien, vas-y suce bien… » je l’entends balancer « t’as envie de ma queue, hein ? Alors, avale-la jusqu’aux boules… ».
Rien que de l’entendre me l’ordonner, l’envie de m’exécuter m’envahit instantanément… alors, je commence illico à lui prodiguer une succession de gorges profondes qui ont l’air de le ravir tout autant les unes que les autres… à chaque fois, j’essaie de l’avaler un peu plus loin dans ma gorge… à chaque fois, j’essaie de le garder un peu plus longtemps au fond de ma gorge…
Et à chaque fois, pendant que je garde son gland bien au chaud, je le sens frissonner de plaisir…
Voilà mon plus grand plaisir… plus je l’entends prendre son plaisir, plus j’ai envie de lui faire encore plus plaisir… je porte sa main sur ses couilles calées contre ma bouche et je commence à les caresser doucement… le beau brun semble apprécier cette petite variation… preuve en est dans ses mots :
« Putain… tu sais vraiment comment prendre un mec en bouche… ».
Je crois que j’ai estimé à ce moment là que, venant de lui, c’est le meilleur compliment que l’on ne m’ait jamais fait de ma vie.
« T’avais envie de ça, hein ? » je l’entends répliquer « t’avais envie que je me vide les couilles dans ton cul après l’avoir baisé… ».
J’adore quand il me parle comme ça pendant que je le suce… j’ai trop envie de lui répondre, alors je prends la peine de me dégager…
« Oui, j’en avais trop envie… » je lui confirme ; ensuite, mon excitation ayant raison de ma raison, je continue « et j’ai adoré aussi ce qui s’est passé avant… quand tu étais en train de le baiser et que tu as voulu qu’il me suce… c’était trop bon… ce truc entre nous… je regardais ta queue aller et venir entre ses fesses et j’avais qu’une envie… que tu enlèves cette putain de capote et que tu viennes te décharger en moi… et tu l’as fait… ».
« T’es vraiment une salope » je l’entends proférer sur un ton qui tient moins de la domination par le mépris que d’un petit jeu complice… oui, Jérém balance ça, comme il me dirait, me voyant m’attaquer à une bonne part de Foret Noire, « tu es vraiment gourmand »… j’adore…
Une impression (ou illusion, mais qu’importe) de petite complicité que je décide de récompenser en empoignant fermement son manche et en le branlant vigoureusement… je vais un peu retarder ma reprise en bouche… j’ai besoin de disposer encore de mes lèvres pour lui poser une question qui me brûle les lèvres :
« Et toi, t’as pris ton pied avec le barbu? ».
« Ouaiss… c’était pas mal… » je l’entends lâcher, du bout des lèvres, entre deux gémissements, juste avant qu’il décide de clore le sujet avec un «… vas-y… suce… ».
« Je suis sur qu’il ne t’a pas aussi bien sucé que moi… » j’insiste. Mon excitation rencontrant l’apparente bonne disposition de mon beau brun délie ma langue.
« Suce, je te dis… » je l’entends couper sec.
« T’as envie que je te suce, hein ? » je le provoque sur le ton de la rigolade. J’ai quand même très envie de lui entendre dire.
« Suce… et ferme là, je te dis… ».
« Mais tout à l’heure t’as préféré baiser son cul à lui… » je ne sais pas ce que je cherche au juste… peut être à lui faire avouer qu’il préfère baiser avec moi… je sais qu’il ne l’admettra jamais… et que si j’insiste encore un peu, ça va me retomber dessus méchamment… pourtant, je ne peux pas m’en empêcher…
Sa seule réponse sera le silence… ainsi qu’un mouvement du bassin vers l’avant, jusqu’à que sa queue se presse à l’entrée de mes lèvres, jusqu’à qu’elle s’enfonce bien au fond de la gorge, ma tête fermement retenue par l’une de ses mains…
Et là il recommence presque instantanément à mettre de bons coups de reins…
C’est pendant qu’il me défonce la bouche avec son manche que je l’entends me balancer…
« Oui, ça ma plu de le baiser… mais t'inquiète… j'ai mis une capote… ».
Salopard, petit con… on ne peut pas dire qu’il n’ait pas le sens de la réplique… ça aussi il avait bien enregistré… petit con, va…
Ses coups de reins se font de plus en plus rapides, m’empêchant de me dégager… c’est donc ça sa technique, se servir de sa queue pour faire taire la bouche qui s’aventure en terrain glissant…
Mais peu importe… je suis à genoux devant lui, ma bouche remplie et secouée par sa fougue masculine… à cet instant précis je n’ai plus envie de rien d’autre que de me laisser étouffer par sa queue… envie qu’il jouisse ainsi, en me baisant sauvagement la bouche…
Pourtant, ses coups de reins finissent par se calmer, jusqu’à s’arrêter… c’était tellement bon que je regrette que ce soit fini… tellement bon que je regrette de ne pas l’avoir cherché davantage… tellement bon que j’ai bien envie de le provoquer à nouveau pour retrouver ses assauts…
Pourtant, lorsque j’entrevois dans ce moment de répit la chance de m’occuper comme il faut de ce manche tendu… je renonce à toute velléité de provoc’ inutile, me contentant d’envoyer ma langue s’enrouler autour de son gland, et autorisant mes lèvres à reprendre à glisser sur son manche. Je me lance dans ma mission avec une application totale, dégustant chaque centimètre de son sexe…
Hélés, je n’aurai pas le loisir de m’y appliquer très longtemps. Un instant plus tard, les mains de mon beau brun se posent sur mes épaules m’obligeant à reculer mon buste, ma tête, ma bouche… je perds le contact avec sa queue… et je me sens immédiatement vidé, abandonné…
Le vent est frais, ça donne envie de rentrer. C’est ainsi que je finis par interpréter son geste lorsque je le vois se diriger vers la porte fenêtre, rentrer, se débarrasser à nouveau de son t-shirt et de son boxer et s’allonger sur le lit, accoudé, comme je l’aime…
Quoi faire devant cette attitude, devant cet ordre silencieux mais tellement puissant, inéluctable ? Obtempérer… c’est ça l’autorité… obtenir sans même avoir besoin de demander…
Un instant plus tard, je grimpe sur le lit me faufilant entre ses jambes musclées, un brin poilues et légèrement écartées… mon buste se plie comme aimanté par le centre de son corps… ma bouche se pose avec bonheur sur son gland et je recommence à le pomper… je le suce comme si ma vie en dépendait, comme si ça faisait des années que je ne l’avais pas sucé, comme si c’était la dernière fois que je le suce de ma vie…
Je vois du coin de l’œil ses genoux se plier lentement jusqu’à que les plantes de ses pieds se retrouvent à plat sur le matelas… et lorsque, profitant du nouvel appui, son bassin se soulève et se colle contre mon visage… c’est là que je comprends ce dont il a envie… je le devine immédiatement… voilà pourquoi il a voulu revenir au lit… j’adore… c’est sa façon de demander en commandant…
Je me fais violence pour obliger ma bouche à quitter sa queue, mais je me console en me disant qu’elle est appelée à un autre bonheur, aussi rare qu’intense… si intense car si rare…
Oui mon beau brun a encore envie de se faire lécher la rondelle… il a vraiment du adorer tout à l’heure… il n’en a même pas eu assez… vraiment, il aime ça…
Dès que ma langue se pose sur sa rondelle, je le sens non seulement frissonner, mais carrément gémir de plaisir… d’entrée, je sens son entrecuisse hypersensible à la moindre caresse buccale…
Je me consacre à cette nouvelle mission avec l’entrain que je sais nécessaire pour faire vibrer mon beau brun… j’y vais franco, mes mains écartant des globes, mon nez se faufilant dans sa raie pour aller à la rencontre de l’odeur doux et chaud de son intimité… que je retrouve très vite et avec un bonheur entier…
Je m’arrête un instant pour imprégner mes narines des petites odeurs chaudes et humides de cette intimité à laquelle je voudrais avoir accès plus souvent… je profite de ma présence au bout de ce voyage si difficile à entreprendre…
J’ai envie de le faire languir un peu… de le frustrer un brin pour que les assauts de ma langue, qui sont prévus plus musclés pour la suite, aient toutes leurs chances de lui provoquer les frissons les plus dingues…
« Vas y, lèche bien… vas y… fais moi… fais toi plaisir, bouffe moi bien le cul… » je l’entends me balancer, la voix presque méconnaissable sous l’effet de l’excitation et de l’impatience sensuelle qui secouent son corps et son esprit, le mettant presque dans un état second…
Et ma bouche repars alors à l’assaut de son entrecuisse avec une aisance inédite… ma langue caressant impatiemment, insatiablement l’entrée de son ti trou… je n’économise ni ma salive, ni ma respiration… j’écarte si fort ses fesses que j’arrive presque à poser mes lèvres sur son ti trou…
Je l’entends se branler et frissonner, se branler et gémir… prendre son pied et m’encourager à y aller encore plus franco… je sens sa main se poser sur ma nuque et exercer une pression si intense que je ne saurais m’y soustraire… j’ai du mal à respirer, mais ce contact extrême avec son ti trou me rend dingue… plus il prend son pied plus cela me donne envie d’en faire davantage, d’aller encore plus loin… ça me rend tellement fou que je ne sais pas où et quand je vais pouvoir m’arrêter… je sens ses va-et-vient sur sa queue se faire de plus en plus rapides… je pense qu’il va vouloir jouir comme ça, en se branlant pendant que je lui bouffe le cul…
Et puis non… à un moment je sens la pression sur ma nuque se relâcher jusqu’à disparaître… et juste après, je sens la paume de sa main exercer une pression intense sur mon front, m’obligeant à quitter le lieu de mon bonheur grandissant… mon incompréhension est vite balayée par un mot, un simple mot en parfait style Jérém, un simple mot suffisant à me donner l’indication précise, et l’envie intense de me plier, à ses besoins de mâle.
Ce mot est, évidemment, toujours et encore :
« Suce… ».
Il veut que j’y revienne. Alors j’y reviens. Je le suce, il ne bouge pas, il sait que je lui fais du bien même quand il se laisse faire. Et j’ai envie de lui faire encore plus de bien. Soudainement je repense à quelque chose… à ce truc que m’a fait Stéphane avec le bout de son pouce humide dans le creux de mon gland et qui m’a tant fait délirer… j’ai envie de lui faire connaître… je meurs d’envie de faire découvrir ça à mon beau brun… je rêve de voir sa réaction, je rêve de sentir ses frissons, de guetter chaque parcelle de son plaisir, de le voir délirer… j’ai envie de le rendre dingue, encore un peu plus dingue…
J’humidifie le bout mon pouce et, tout en enserrant fermement sa belle tige avec les autres doigts, je commence à le passer tout légèrement dans le creux de son gland, autour du frein…
Le mec semble apprécier… et moi aussi j’apprécie… j’apprécie le fait de le lui faire découvrir ce truc puissant… j’apprécie cette façon de lui apporter le bonheur sexuel…
Et j’apprécie cette position qui me permet d’avoir un vue imprenable sur le torse de mon beau brun, ce torse agité par des respirations puissantes, la peau mate présentant les premiers signes d’une transpiration qui ne va pas tarder à se remettre en marche…
Oui, j’apprécie le fait d’avoir une vue magnifique sur son visage perdu dans les mille grimaces du plaisir… j’adore le regarder prendre son pied… même quand c’est un autre qui lui offre… mais dix mille fois plus encore quand c’est moi qui lui offre… c’est beau mon beau brun en train d’attendre son orgasme…
Et c’est beau d’avoir le pouvoir de lui offrir cet orgasme…
Alors, j’humidifie à nouveau mon pouce, j’y retourne… je vois son corps frissonner comme jamais… plus que ça… ses halètements se transforment en gémissements et son corps semble par moments secoué par des spasmes incontrôlés… sa queue est tellement raide, les veines qui la parcourent gonflées à bloc que j’ai l’impression de sentir la pulsation du sang taper dans ma main… Soudainement, je me rends compte que mon pouce semble glisser avec une nouvelle aisance… c’est là que je réalise qu’un léger filet de mouille suinte du creux de son gland me donnant la mesure de son excitation…
Un instant plus tard je remplace le bout de mon pouce par le bout de ma langue… trop envie de goûter à sa mouille, si rare à obtenir… un goût un peu moins fort que son jus, un peu plus acide… j’adore… je recommence à le sucer avec l’entrain que j’estime nécessaire pour l’amener au bout…
« Alors… elle te plait, hein ? Tu peux pas t’en passer… » je l’entends me balancer, la voix parcourue par cette vibration mélodieuse qui annonce les vents puissants qui amèneront l’orgasme, le propos rutilant porté par son excitation extrême « je te parie que la queue de l’autre bouffon ne t’a pas fait autant jouir… non, t’as pas encore trouvé une autre queue qui te fait autant jouir, en plus sans capote… car tu aimes, ça, te faire baiser sans capote… goûter au jus… avaler jusqu’à la dernière goutte… te faire fourrer le c… aaaahhhh… vas y… aaaahhhh… ça vient… aaaahhhh… tu vas ava… ».
Une fois de plus il ne pourra pas terminer sa phrase… son orgasme vient et balaie sa volonté, sa parole, son libre arbitre… pendant un instant le mec n’est plus qu’une torche embrasée par la flamme intense et éphémère du plaisir… pendant un instant sa gorge ne saura émettre autre son que le râle puissant traduisant l’explosion de sa jouissance.
« Tu vas avaler… »… c’est ça que mon beau brun tente de me balancer pendant que son corps se raidit sous la secousse à 10.000 volts de l’orgasme… c’est moins un ordre qu’une supplique, un ordre complètement inutile… comme s’il existait une seule force au monde capable de me priver du bonheur absolu de goûter à son jus de petit mec, de goûter à l’apothéose de son plaisir, l’apothéose de mon plaisir, la preuve, le nectar, chaud et un peu salé, de sa jouissance…
« Ca vient… tu vas avaler… » comme un pléonasme, tant dans ma tête l’un ne saurait aller sans l’autre.
Il éjacule dans ma bouche… et lorsque les jets commencent à percuter mon palais, chauds, lourds, puissants, je ne peux pas penser à nouveau que le laisser éjaculer dans ma bouche est un peu comme le laisser se répandre dans mon cerveau, tellement chaque goutte de son jus me rend un peu plus dingue de lui… tellement chaque jet me donne l’impression d’accéder un peu plus à son intimité, à sa bogossitude, comme si l’essence de sa virilité se déversait en moi par ce simple flux de liquide corporel…
Oui, je reçois plusieurs jets dans ma bouche… le premier en haut de mon palais, les autres au fond de ma gorge, puissamment balancés mais davantage liquides et au goût nettement moins fort que tout à l’heure dans les chiottes de la Bodega… mais c’est quand même du jus de mon petit con et je ne boude pas le plaisir d’avaler jusqu’à la dernière goutte.
L’orgasme, aussi puissant et rapide que l’éclair… ça vient en fanfare et ça passe si vite… ça vient et un instant plus tard il est reparti, laissant un garçon momentanément épuisé, terrassé par la tempête des sens… le corps privé de toute volonté…
Son goût dans ma bouche, sa queue toujours enfoncée au fond de mon palais, mes lèvres et mon menton se pressant sur la peau chaude et douce de ses bourses, sur ces couilles désormais bien vides… je nage en plein bonheur…
Soudainement je me fais une réflexion que je trouve tellement pertinente qu’elle devrait être inscrite dans le Code Civil sous la mention de « Première loi de Nico », à savoir : « Quand un jeune mâle a envie de jouir, il faut répondre présent ».
Oui, j’ai décidé que quand ce jeune mâle aura envie de jouir et qu’il me sifflera, je répondrai présent, quoi qu’il arrive. Comme je l’ai déjà dit… renoncer à mes sentiments et prendre tout ce que je peux de lui, tirer le plus longtemps possible sur la chance inespérée et inouïe de pouvoir accéder à lui… ou du moins à sa queue… le faire jouir, voilà tout ce qui a de l'importance…
Je garde sa queue dans ma bouche jusqu’à que ses mains ne se posent sur mes épaules, obligeant mon buste et ma tête à un lent mouvement de recul…
Tout en me laissant faire, je ferme les yeux et je resserre les lèvres pour déguster, et pour faire déguster, chaque millimètre de cette dernière course de ma bouche glissant lentement sur son manche… je savoure avec délice la sensation de son gland pulpeux écartant un peu plus mes lèvres pour se dégager…
Lorsque je rouvre mes yeux, je vois mon bel apollon allongé sur le dos de tout son long, l’air du mâle repu et épuisé… je m’allonge à coté de lui, la douceur du matelas me semblant soudainement très attirante alors qu’une fatigue intense commence à s’emparer de mes membres avec une vitesse surprenante…
Le palais tapissé de son goût, le bonheur de l’avoir fait jouir une dernière fois me procurant une sensation de bonheur total, j’ai envie de lui témoigner ce bonheur…
« Qu’est ce que j’aime t’avoir en bouche… qu’est ce que j’aime le goût de ton jus, Jérém… j’ai tout le temps envie de t’avoir dans ma bouche… alors, quoi qu’il arrive, quand t’as envie, plutôt que de te branler, sonne moi… ».
Pourtant, ces mots resteront coincés au fond de ma gorge. Ils ne trouverons pas le chemin pour s’imposer à mon esprit complètement perdu et ravi dans la contemplation de ce corps nu, magnifique, de ce beau physique de rugbyman qui vient de jouir une fois de plus, animé par des respirations profondes, rapprochées, un physique qui doit être vraiment au bout de ses ressources…
Un corps qui a tant supporté… l’heure très tardive, l’alcool, le tabac, la fumette, la baise répétée et rapprochée… je regarde ses couilles bien vides… je m’enivre de la proximité ce mâle repu sentant la testostérone et la semence à plein nez, un mâle dont l’esprit doit désormais viser une seule direction, celle du sommeil…
Et l’image de mon beau brun abandonné sur le dos, complètement nu, sans défenses, entre veille et sommeil, m’attendrit au plus haut point… j’ai envie de le caresser, de l’embrasser, de le serrer contre moi, de le protéger…
On reste là, côte à côte, en silence, pendant plusieurs minutes, à récupérer de nos efforts respectifs… Jérém de son énième exploit sexuel et moi des longs moments d’apnée provoqués par la présence prolongée de la queue de mon beau brun à proximité des voies respiratoires… le plaisir de mon beau brun se superposant presque à mon instinct de survie…
Je sens que la nuit est terminée et qu’il faut trouver le moyen de partir en beauté. Je sens la fatigue me gagner et me pousser très vite vers le sommeil… l’idée de quitter ce lit et cet appart pour me traîner jusqu’à St Michel me semble un effort insurmontable… je n’ai pas la force de partir…
Et surtout, je n’ai pas envie de partir… j’ai envie de rester là avec mon beau brun… dormir avec lui quelques heures… le prendre dans mes bras, ou qu’il me prenne dans ses bras…
Hélas, je sais que je ne peux pas espérer cela… après tout ce qui s’est passé cette nuit, je pense qu’il a juste envie de se retrouver seul et de faire dodo sans qu’on lui casse les burnes pour un câlin… non, je ne veux pas prendre le risque de me faire jeter au réveil comme la dernière fois que j’ai dormi chez lui…
C’est au prix d’un effort physique et mental assez déchirant que je trouve l’énergie de relever mon dos et de lui annoncer :
« Je vais y aller… »
Quelque part, tout en prononçant ces mots, je caresse l’espoir secret qu’il me demande de rester… je prends mes rêves pour des réalités… je sais qu’il ne le fera pas… pas après cette nuit… momentanément apaisée par la fatigue, sa tête va bientôt se mettre à tourner comme le tambour d’un lave linge lors de l’essorage… à ce moment là, il aura besoin d’être seul…
C’est dans un silence parfait que je m’habille en évitant de le regarder…
Jérém n’ai rien rétorqué à l’annonce de mon départ… je me demande s’il a seulement entendu ce que je viens de dire… pas un mot de sa part, ni le même bruit dans mon dos… sans oser me retourner, je me demande s’il dort déjà…
Voyant approcher inexorablement l’instant de quitter cet appart sans un mot de sa part après cette folle nuit, c’est machinalement que j’enfile mes baskets … mes doigts sont tellement nerveux que je n’arrive pas à boucler mes lacets… je suis déçu que ça se termine ainsi, j’étouffe, j’ai besoin d’air, besoin de quitter cet appart au plus vite… merde aux lacets, je laisse tomber, je les coince sur le coté… je me lève d’un bond, décidé à partir très vite sans me retourner, pour ne par être tenté de dire quoi que ce soit qui pourrait gâcher l’instant…
Oui, c’est décidé, je partirai sans un bruit, sans un mot…
Pourtant, lorsque je pose ma main sur la poignée de la porte, lorsque le mouvement de mon avant bras commence à entrebâiller le battant, je ne peux me résoudre à partir de cette façon…
« Salut » je balance alors, comme une bouteille à la mer, espérant une réaction in extremis.
Toujours pas de réaction de sa part. Je le regarde, je regarde une fois de plus sa nudité parfaite dans la pénombre… je regarde ce corps terrassé par tant de plaisir sexuel, un plaisir que j’ai à chaque fois provoqué, ou du moins contribué à provoquer…
Son visage à moitié tourné vers la porte fenêtre, je n’arrive pas à voir si ses yeux sont fermés ou ouverts… il doit être assoupi… tant pis, je vais le laisser dormir… bien sur j’aimerais avoir un peu plus que ce silence en le quittant après cette nuit de dingue…
Mais bon, je me dis que de partir ainsi, sur une si belle touche, sur une si bonne pipe, sans que le prolongement de ma présence ne provoque une éventuelle et probable prise de tête, est déjà une très belle option…
J’ai tant eu de lui cette nuit… je l’ai tant fait jouir… il m’a tant fait jouir… deux images s’affichent dans ma tête me provoquant des frissons… Jérém qui retient mon visage dans le creux de ses pecs… Jérém qui jouit entre mes fesses en me serrant très fort à lui, s’abandonnant sur moi de tout son poids, m’habillant de lui… et ce smack que j’ai cru sentir entre mes omoplates… deux images qui me donnent le tournis…
Sans qu’aucune réponse ne vienne de sa part, la mort dans le cœur, je tire un peu plus le battant vers moi…
Et là, alors que je n’y croyais plus du tout, j’entends le son de sa voix… c’est une voix à la vibration moins vigoureuse que d’habitude, c’est une voix traduisant l’état de fatigué extrême du corps d’où elle jaillit…
« Nico… ».
Mon cœur s’emballe. J’attends la suite comme en fibrillation. Une seconde, deux, trois, qui semblent une éternité.
« Oui, Jérém… » je finis par lâcher comme pour l’inviter à aller plus loin dans son propos.
« Nico… reste… reste avec… ».
Et je me fige sur place. Non, pire que ça : je me pétrifie sur place. J’ai tellement de mal à croire à ce que je viens d’entendre que je commence à douter d’avoir mal compris. Un doute qui se dissipe rapidement lorsque je l’entends répliquer :
« Reste un peu… ».
Aaaahhhh, ça c’est pas banal, ça… il me demande de rester…
Inutile de préciser que cette situation m’en rappelle une autre… le même dilemme… SHOULD I STAY OR SHOULD I GO… dois-je rester ou partir… me rappelle le souvenir vif d’une autre invitation, d’un autre nuit, nuit magique, nuit de rêve, nuit suivie d’un matin de cauchemar…
Comment choisir alors ?
Envie de rester… il semble en avoir envie lui aussi… plus que ça, il semble en avoir besoin…
Envie de rester et peur de rester, peur du matin, du réveil… dilemme impitoyable… comment je voudrais, à cet instant précis, être un personnage dans une histoire et demander conseil, entendre chaque son de cloche, de mes 10.000 lecteurs…
[A cet instant, un choix difficile de présente à Nico. Un choix à faire très vite. S’agissant d’une histoire, ce choix restera suspendu jusqu’à que les lecteurs, venant nombreux sur la page facebook.com/jeremXnico le mercredi 22 juin prochain à 21 heures, se comportent en anges gardiens pour l’aider dans ce choix.
Rendez vous donc pour une soirée en direct avec Nico le mercredi 22 juin à 21h00 sur facebook.com/jeremXnico]
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Les avis des lecteurs
Super récit! Vivement la suite!!