46.17 Jérém dans la peau, Jérém sur ma peau.
Récit érotique écrit par Fab75du31 [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 22-08-2016 dans la catégorie Entre-nous, les hommes
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46.17 Jérém dans la peau, Jérém sur ma peau.
Je ressens une envie puissante de le câliner, envie de promener mon nez partout sur son corps, le parcourir en le touchant à peine des lèvres et de la langue, coller mon nez sur le drap fin, agacer avec mes lèvres sa queue encore endormie, la réveiller doucement jusqu'a ce qu'elle se montre bien en relief, puissante, soulever le drap, la laisser s'échapper frémissante pour l'avaler ensuite, et l'amener à jouir dans un râle sublime et puissant...
Voilà… je savais que ça déraperait…
« … savoir Nico pendant plusieurs semaines rue de la Colombette comme si le temps s'était arrêté... ça fait plaisir! ». Merci Virginie AA pour ce bel encouragement et merci à tous les lecteurs qui ont su attendre.
Précédemment, dans 50 nuances de ce petit con ultra sexy de Jérém : une soirée pour fêter le bac avait été marquée par l’entrée en scène d’un torse de dingue scandaleusement moulé dans un t-shirt blanc de ouf ; la soirée avait commencé dans un resto boulevard de Strasbourg, elle avait ensuite fait étape dans les chiottes d’un pub pour une pipe d’anthologie.
Un peu plus tard, au chapitre KL, Jérém m’avait une fois de plus ignoré… me retrouvant seul au comptoir, je m’étais laissé tenter par une bière de trop ainsi que par un beau moniteur d’autoécole ; j’allais finir la soirée en prenant de l'avance sur mes cours de conduite, lorsque Jérém était venu me faire une scène en bonne et due forme, en bombant le torse bien comme il faut, en faisant bien son macho, pour m’en empêcher…
Raide dingue de lui, j'avais une fois de plus cédé à sa volonté... mais je n'allais pas le regretter... la suite de la soirée serait tout simplement délirante...
Lors du retour de boite dans la 205 rouge, excédé par sa jalousie mal placée, j’avais fini par lui balancer qu’une semaine plus tôt j’avais couché avec le garçon au labrador, chose qui l’avait vraiment mis en pétard…
Est-ce pour ces raisons, ou bien pour d’autres plus obscures que j’allais peut-être entrevoir plus tard, que Jérém avait voulu faire un tour au On Off ? Qu'il s’était engouffré dans la back room et que je l’avais regardé disparaître dans un couloir sombre avec deux mecs le dévorant des yeux?
C’est aux abords de la même boite qu’on avait croisé Romain et sa bande de groupies… ce beau barbu avait essayé de brancher Jérém, sans succès ; à la fin de la soirée, pendant que je quittais les lieux dégoûté d'imaginer mon beau brun en train de baiser un trou quelconque dans une cabine glauque, Romain avait fini par me faire du rentre dedans… à moins que ce n'eut été que du pur pistage pour repérer mon beau brun... toujours en est-il qu'il avait changé de cible lorsqu’on était tombés nez à nez avec mon Jérém à la sortie de la boite…
Jouant la provoc, le beau barbu était enfin arrivé à ses fins... quelques minutes plus tard, on s’était trouvé tous les trois dans l’apart de la rue de la Colombette… après un duel de petits coqs très surs d’eux et de leurs entrejambes, la première mi temps de ce match très sexuel entre beaux mâles s’était soldée avec un Romain pompant à fond mon Jérém...
Mon rôle la dedans ? Celui de spectateur conquis… appréciant à sa juste valeur le spectacle magnifique de mon beau brun en train de prendre son pied dans la bouche d’un autre mâle sexy à mort… ça, ainsi qu’un second rôle de taille… contribuer à lui amener le plus géant des orgasmes, en titillant sa rondelle jusqu’à sentir la vibration de sa semence se déversant dans la gorge du beau barbu…
Première mi temps plutôt intense… la pause avait été de courte durée… et la reprise de jeu s’annonçait d’une toute autre teneur… Romain attendant avidement un juste retour d’ascenseur de la part de mon beau brun… attendant que mon Jérém se plie à son tour à ses envies de mec, aux besoins de sa queue…
Jérém avait hésité un petit moment devant le bel engin, brun et tendu, du beau Romain... mais il n’avait pas cédé... ce sera encore à Romain de céder, en écartant les jambes pour mon beau Jérém et en finissant par prendre un plaisir certain sous ses assauts puissants... mon Jérém lui imposera même de me sucer pendant qu'il le baisera...
Jérém avait tout obtenu du beau Romain… mais la fin de la soirée ne s’était pas déroulé exactement de la façon que mon beau brun l’aurait souhaitée… la provocation de Romain avait entraîné un corps à corps musclé et un échange verbal plutôt virulent entre beaux bruns…
Mon beau couillu était sorti bien secoué de cet accrochage… oui, pour que mon beau brun me demande de rester dormir, c'est qu’il n’était pas bien dans ses baskets...
Je ne sais pas quelle heure il était quand Jérém est venu en moi, dans le noir… quand j’ai été tiré de mon sommeil par le contact de son gland entre mes fesses… ou bien quand il a commencé ses va et vient… et encore moins lorsqu’il a commencé à mordiller mon oreille… ou lorsqu’il a posé quelques bisous dans mon cou… non, je ne sais pas du tout quelle heure c’était lorsqu’il a joui une dernière fois en moi...
Lorsque je suis avec lui, et à fortiori lorsque je couche avec lui, lorsque je lui offre mon corps pour qu’il puisse assouvir ses envies de mec, le temps devient une notion tout à fait accessoire.
Dans un roman traitant de fourmis écrit par un auteur toulousain, il est dit que lesdits insectes n’appréhendent pas le temps comme nous les humains le faisons… pour les fourmis, le temps ne se mesure pas en secondes, minutes, heures, jours, mais en degrés… en degrés de température… oui, la vie des fourmis est menée par la chaleur ou par l’absence de chaleur qui fluidifie ou fige leurs liquides vitaux… ainsi, en deçà et au delà d’une certaine température, tout s’arrête… tout comme pour moi, au delà d’un certain degré de plaisir et d’excitation au contact de mon beau brun, tout se fige… le monde pourrait s’arrêter de tourner, que je ne m’en apercevrai pas…
Lorsqu’il est en moi, c’est comme si rien d’autre n’existait ; et rien d’autre n’existe en effet… rien, rien à part de bonheur de le sentir coulisser en moi, rien que l’attente, à la fois impatiente, fébrile et redoutée, de la montée finale, de l’explosion de son plaisir…
Oui, lorsqu’il avance entre mes jambes bien écartées, lorsqu’il s’engouffre entre mes fesses bien offertes ; lorsqu’il envoie de bons coups de reins, je voudrais que cela ne s’arrête jamais… pourtant, en même temps, tout dont j’ai envie c’est le sentir prendre son pied, à sa façon, à son rythme, c’est sentir que seul son plaisir compte, sentir qu’il va jouir… dès qu’il rentre en moi, j’ai envie de le sentir jouir… car voilà le but de ma sexualité… voilà mon plaisir à moi… lui offrir le sien, être instrument de son plaisir de mec… quand il le veut, autant qu’il le veut, comme il le veut…
C’est beau la perfection de la rencontre de nos corps, de nos envies… la compatibilité parfaite de nos plaisirs… son destin… être si… mec, si sexuellement actif… avec une sexualité débordante à satisfaire… mon destin… prendre mon pied en étant l'instrument de la jouissance légitime d'un si beau mâle… une chance de s’être rencontrés… d’avoir osé nous rapprocher… d’avoir osé lui proposer des révisions… d’avoir osé me commander cette première pipe… une chance d’avoir un si beau et bon mâle à satisfaire… ce serait un gâchis énorme d’être passé à coté de cela… et c’est grâce à lui… certes j’ai proposé les révisions… mais jamais je n’aurais osé tenter autre chose en cet après midi de soleil du mois de mai… ç’aurait été un délit de ne pas profiter de sa beauté, de sa jeunesse, de ces biens si précieux et si fugaces…
Quand on y pense… qu’est ce que c’est beau que deux corps qui s’emboîtent avec désir, qui se mélangent pour un intense plaisir mutuel, chacun trouvant son compte dans cette union… quand le plaisir d'une queue et une bonne décharge de jus de mec fait jouir deux garçons à la fois, l’un qui se vide les couilles, l’autre qui reçoit ce cadeau viril avec bonheur, le bonheur de sentir l’autre jouir, de le voir ensuite repu, épuisé, satisfait… le plaisir d’avoir permis à un beau garçon d’exprimer sa puissance et de soulager sa tension sexuelle…
J’aime bien l’idée d’être son vide couilles… enfin… je n’aime pas trop cette expression… ce que j’aime, c’est plutôt l’idée d’être celui qui lui apporte le plaisir que personne d’autre ne lui a apporté jusqu’à là… j’aime bien l’idée qu’il en prenne conscience petit à petit, tout comme j’aime l’idée que mes quelques prémices d’insoumission ainsi que la petite mise au point de Romain puissent lui faire comprendre que je suis le partenaire qu’il lui faut s’il veut jouir comme un malade…
Bien sur, le mode « il n'y a que son pied qui compte » me va autant que le mode « il me baise mais il s'occupe quand même un peu de moi » l’alternance de l’un et de l’autre serait parfaite… car j’aime bien la brutalité un peu animale de certaines de ses saillies… lorsqu’il me baise la bouche presque rageusement, impatient de se décharger… lorsqu’il me défonce sans ménagement… j’aime, j’adore, pendant la baise, me sentir objet de son plaisir exclusif de mâle alpha, sentir ma soumission totale à la puissance de sa queue… j’aime quand le sexe avec lui est sauvage, animal, presque brutal… mais ceci à condition d'avoir juste après un câlin, un geste, un mot, pour me montrer qu'au delà de ce jeu sacrement bandant ou je deviens un cul et une bouche à fourrer, en dehors des baises, je suis justement autre chose à ses jeux qu'un cul et une bouche à fourrer…
Non, je ne sais pas quelle heure il était lorsqu'il m’a sauté dans le noir, tout en me faisant des bisous tout doux dans le cou… ni quand, tout en restant en moi, sa main s'est portée sur mon sexe et elle m'a fait jouir à mon tour... ni même lorsque je l'ai vu épuisé, haletant et en nage au point que je l'ai cru au bord d'un malaise... bizarre… mais pendant ce dernier gros câlin, j’ai oublié de regarder le radio réveil…
Ce que je sais en revanche, c'est que la nuit a été longue et riche en rebondissements… et là, lorsque j’émerge du sommeil pour la deuxième fois, lorsque mes yeux se positionnent enfin en face des trous, je vois le cadran afficher en rouge : 8 : 05… j’ai du mal à émerger, je me sens extrêmement fatigué... je n'ai pas dormi plus que deux ou trois heures en tout cette nuit... quelques rayons de soleil arrivent à se faufiler du store baissé de la porte fenêtre... je suis fatigué, mais je suis au ciel... car je suis dans le lit du garçon que j'aime...
Il est là, à quelques centimètres de moi... j'entends sa respiration, calme, apaisée, régulière... j'inspire son parfum, je ressent la douceur et la fraîcheur de ses draps sur ma peau, ce simple drap qui couvre une partie de son anatomie… je sens la légère pression de sa jambe contre la mienne… douce sensation de contact, de chaleur, ma peau contre sa peau un peu poilue à cet endroit, rassurante sensation de proximité, d’abandon, de complicité et de partage… j’ai dormi chez lui… comme si on habitait ensemble… comme si on était ensemble… ce n’est que la deuxième fois que je me réveille à ses cotés et je me dis que me réveiller à ses cotés me plait vraiment…
Ça me plairait de me réveiller régulièrement à ses cotés après une bonne nuit de sexe, de baise et d’amour… aller me doucher pendant qu’il dort encore, épuisé par l’effort sexuel… m’habiller dans la salle de bain pour ne pas le réveiller, mon regard encore incrédule fixé sur un verre contenant un tube de dentifrice et deux brosses à dents, deux rasoirs… mélanger mes vêtements aux siens, mes sous vêtements aux siens… me coiffer, me faire beau pour lui… traverser le séjour sur la pointe des pieds, ouvrir la porte d’entrée de l’appart et la fermer tout doucement derrière moi, la main dans ma poche pour m’assurer de la présence de ma clef… ma clef à moi… descendre les escaliers, me retrouver dans la rue de la Colombette, dans l’air frais du matin… marcher tout guilleret, un petit vent sur ma peau… avoir envie de chanter… de siffler… d’exprimer mon bonheur immense… envie de crier au monde entier que je suis heureux, que je suis son mec… marcher et sentir au fond de moi le souvenir vif du passage récent de son engin de mec… marcher et bander rien qu’en repensant à tout ce qu’il m’a fait dans la nuit… marcher et avoir une seule envie, faire demi tour, remonter à l’appart, le réveiller tout doucement et m’offrir à lui une fois encore…
Me retrouver devant la boulangerie, croiser un beau mec, et ne pas avoir envie de lui tellement je suis comblé par mon mâle brun Jérém… attendre mon tour, prendre deux croissants et deux chocolatines… remonter à l’appart presque au pas de course, impatient de le retrouver, impatient de faire tourner la clef, ma clef, dans la serrure et de le retrouver dans son lit, encore endormi, ou alors tout juste réveillé, m’accueillant avec son plus beau sourire incendiaire de beau brun et un « bonjour, toi ! » plein de sensualité et de tendresse…
Faire couler un café dans la cafetière italienne à la silhouette si typique qui trône depuis toujours sur sa gazinière... entendre le bruit du café qui dégorge de la petite cheminée et qui se dépose dans le réservoir… sentir cette bonne arome apaisante se répandre dans l’air, une odeur qui mettrait de bonne humeur même le professeur Rogue…
Faire chauffer deux bols de lait dans le micro-ondes… remplir deux verres de jus de fruit… aller le réveiller avec des bisous… devoir insister pour qu’il se réveille… non, mon Jérém n’est pas du matin… je me souviens qu’une fois il m’a dit que les plages horaires entre 4 et 9 heures du mat ne devraient même pas exister…
Peut-être qu’avant de se lever, il aura envie d’une petite gâterie pour faire tomber sa trique du matin, cette belle trique que j’aurais devinée sous les draps… oui, peut-être qu’il aura besoin d’une bonne petite pipe pour bien commencer la journée, une galipette que je ne saurais lui refuser et que je lui dispenserai avec le plus grand bonheur…
Peut-être bien qu’après avoir commencé la journée en goûtant à un autre jus, à une autre boisson chaude que celle que j’avais préparée, il faudra tout faire réchauffer… mais qu’importe… dans mon délire c’est dimanche, ce serait toujours dimanche, et on aurait le temps… de toute façon, dimanche ou pas, j’aurais toujours le temps de m’occuper de lui comme il se doit…
Et quand enfin il se déciderait à quitter les draps, lorsqu’il enfilerait un boxer à la va vite et qu’il approcherait de la table, lorsqu’il approcherait de moi, sexy à mourir, torse nu, ou avec un simple t-shirt blanc, toujours sexy à mourir, passé sans même avoir ouvert les yeux, lorsqu’il viendrait me dire bonjour avec un bisou avant de s’installer pour déjeuner, je serais le garçon plus heureux de l’univers… je prendrais le temps de déguster avec lui chaque petite seconde de ce morning after de rêve...
Bien sur, tout cela n’est que rêve à l’état pur… mais même si je n’ai pas ma copie de la clef de l’appart… et que je ne suis pas prêt de l’avoir… même si je ne sais pas de quelle humeur il sera au réveil, après une telle nuit… une partie de moi a très envie de marquer le coup… aller chercher les croissants… avec un mec normal, avec un mec autre que mon Jérém… je veux dire… après la nuit et le partage qu'on vient de vivre, ce serait envisageable... un mec normalement constitué saurait apprécier le geste…
Mais pas mon Jérém… enfin, je ne sais pas… mon Jérém est bien trop imprévisible... même voulant lui faire plaisir... sans arrière pensée… je finis par me faire jeter... je ne peux pas prendre le risque… et puis… les croissants après cette nuit... à bien regarder ça ferait début de relation sérieuse... naaaan… il ne supporterait pas ça... il n'est pas prêt... le sera-t-il un jour ?
En attendant, je suis dans son lit, dans ses draps… je n’irai pas chercher les croissants mais rien ne m’empêche de m’enivrer de la beauté intense et fugace de l’instant… je ferme les yeux pour me centrer sur mon bonheur… lorsqu’on coupe les mirettes, ce sont de nombreuses autres sensations qui se présentent à nous… au travers de la chaleur de son corps, du bruit de sa respiration, de l’odeur de son déo, je ressens très puissamment sa présence de mec… la présence de mon Jérém qui fait dodo…
Non, je n’ai pas à regretter d’avoir posé un lapin au beau Martin… d’avoir cédé une fois de plus à l’appel du Jérém… car cette nuit j’ai découvert, ou du moins entrevu, tant des choses nouvelles et inattendues au sujet de mon beau couillu… tant de questions se sont posées, bien que peu de réponses aient étés apportées…
[Bonjour à tous, les amis de Jérém&Nico,
la chaîne Youtube Jérém&Nico vous propose une nouvelle vidéo racontant le parcours d'un certain Fabien.
Tout ce que vous auriez toujours voulu savoir, sans jamais oser le demander...
Vous pouvez visionner la vidéo en copiant ce lien dans votre navigateur:
https://youtu.be/EVGqilHflfI
ou en tapant fabienfabien dans la barre de recherche de youtube.
Vos retours seront les bienvenus
Merci à tous
Fabien]
Pourquoi venir me chercher à la Bodega et accepter la pipe dans les chiottes ? C’était juste pour se vider les burnes ou parce que je lui avais manqué pendant une longue semaine ? Pourquoi m'ignorer ensuite au KL ? Pourquoi se faire brancher par des nanas, comme s’il voulait remettre le plan à 4 avec Thibault du samedi d’avant, et ensuite venir me faire ce sketch lorsqu’il me voit partir avec Martin ? Pourquoi toutes ces questions dans la 205 ? Pourquoi son envie soudaine de rentrer à l’On off ? Envie de se taper d’autres mecs ? Envie de me rendre jaloux ou de se venger après que je lui ais avoué avoir couché avec Stéphane ? Pourquoi se laisser brancher par ces deux mecs dans la back room ?
Pourquoi avoir ramené Romain rue de la Colombette ? Quel effet a eu ce Romain sur mon beau brun ?
Est-ce que lors du petit incident à l’entrée du On Off, Jérém avait déjà en tête de retrouver Romain ? Est-ce que les deux bruns se sont cherchés dans la boite ? J’aime en tout cas beaucoup l’idée que dès le moment où les deux bruns se sont croisés, il y a eu comme un trouble dans la tête de Jérém, que quelque chose l’a surpris, interpellé, secoué… quelque chose qu’il n’a pas forcement compris sur l’instant : une attirance, une comparaison, une jalousie, une tentation, l’appel à un fantasme refoulé, un défi a sa virilité, tout a la fois…
A quel point et sur quel point mon beau couillu a été impressionné et troublé par le beau barbu ? A-t-il eu envie de se confronter à un mâle de sa catégorie ? A-t-il eu envie de soumettre ce mâle pour repousser les limites de son pouvoir viril ? Pour flatter une fois de plus son ego masculin ? Ou au contraire, a-t-il eu pendant un instant envie de se laisser aller à ce mâle ? Envie de voir jusqu'à quel point pourrait-t-il aller ?
Est-ce les deux mâles ont eu d’abord envie de chercher à dominer l’autre, dans le but d’ajouter un trophée de prestige à des tableaux de chasse déjà bien garnis… ou alors, est-ce qu’il y a eu à un moment un contrat tacite entre beaux bruns, un contrat stipulant que à tour de rôle ils auraient accepté de satisfaire l’autre et de découvrir ainsi comment sa propre domination virile est perçue et reçue par les nanas et/ou les mecs qui ont eu le privilège d’y goûter ?
Est-ce qu’il y avait ce désir dans chacun des deux beaux bruns, lorsqu’ils se sont rencontrés et reconnus ? Un désir narcissique et paradoxal de gonfler un peu plus leurs ego respectifs en consentant de renoncer une fois, une seule, à leur statut de mâle alpha… bien sûr, ce ne serait pas avec n’importe quel mâle, mais avec un mâle bien choisi… un mâle très séduisant, aussi séduisant que soi… tellement séduisant qu’il faudrait affronter le danger d’y prendre goût… ou de se sentir humilié et rabaissé si, cédant en premier, l’autre mâle n’avait pas rempli son contrat jusqu’au bout… comme mon Jérém l’a fait, en changeant les clauses en cours de route…
Il est légitime de se demander si ma présence a changé d’une façon ou d’une autre le cours naturel des évènements, le continuum érotico-sexuel ? Sans être une Delorean voyageant entre les époques ou plutôt les sexualités de deux beaux mâles, ma présence a pu inhiber le comportement de mon beau brun, le poussant à modifier les termes de ce contrat initial… ainsi, il est logique de se demander si que Jérém se serait laissé aller davantage si je n’avais pas été là… conformément à ce que Romain attendait clairement de lui après la première pipe…
D’autre part, si contrat tacite entre beaux bruns il y avait eu… pourquoi donc Jérém avait voulu que je sois de la partie au risque de compromettre l’exécution de ce même contrat ? Juste pour ne pas me laisser sur le carreau ? Pour que ma présence lui empêche justement d’aller trop loin avec ce beau Romain ? Est-ce qu’il avait eu envie de le sucer à son tour ? Est-ce qu’il a regretté de m’avoir fait venir ?
Une réplique suscite la réflexion : pourquoi mon beau brun a-t-il balancé à Romain qui demandait si je pouvais le sucer : "Non, il suce pas..." ? Est-ce que cela voulait dire : "Non, il est à moi et rien qu'à moi..." ? Ou bien : "Ce soir il m'a trop pris la tête (tiens, pourquoi mes paroles t'ont-elles tant affecté ?) et il est privé de sexe... " ? Ou encore : "Laisse-le en dehors de ça, c'est moi que tu as chauffé et on va régler ça entre nous...", mais qui pourrait aussi traduire quelque chose de plus complexe, une valse-hésitation entre : "Jusqu'ici personne ne m'a jamais résisté et je mets la barre encore plus haut car, maintenant, il ne s'agit plus d'une nana ou d'un jeune minet consentant..." et : "finalement, l'éventualité de perdre à ce petit jeu et de me laisser soumettre me ferait peut-être comprendre le genre de choses que ressent Nico lorsque je le domine..." ?
Optant in fine pour le mode « mâle dominant un autre mâle », Jérém avait tout obtenu de Romain… sa bouche, son cul… sa bouche et son cul à la fois, lorsqu’il lui avait carrément imposé de me sucer pendant qu’il le baisait… oui, pourquoi me faire sucer par Romain ? Pour partager ce plan avec moi ? Pour ne pas me laisser sur le carreau ? Pour mon plaisir ? Pour soumettre un peu plus le beau Romain ? Pour que je sois aux premières loges pour assister au triomphe de sa sexualité ?
Pourquoi ce baiser pendant qu’il faisait le cul du beau Romain ? Oui, que dire, penser, raconter, interpréter au sujet de ce baiser sensuel, au milieu de cette excitation sexuelle extrême, dans le dos d'un Romain pris en sandwich entre nous deux ? Comment décrire la sensation délirante de jouir par la main de Romain pendant que Jérém me serre très fort et que mon visage s'écrase dans le creux de ses pecs ?
Comment expliquer à quel point cet instant a été bon et magique pour moi… comment expliquer que ce qui m’a apporté le plus de plaisir dans cette jouissance, ce n’est pas tant la pipe faite par Romain et finie à la main, mais bien le « partage » avec Jérém… un partage qui ne sera sans doute pas assumé par mon beau brun par la suite, mais qui semblerait révéler quand même bien ses envies profondes… à moins que ce geste ne soit qu’un fils renié de l’excitation du moment…
Comment imaginer un scénario tel qu'il l'a conçu, avec un final prévoyant de jouir en moi après s'être bien chauffé la queue dans le cul d'un Romain regardant ce feu d'artifice final en mode « frustré à mort » ?
Pourquoi balancer un monumental « rien à foutre » lorsque Romain lui propose de me sauter, faute de n’avoir pu le baiser, lui (lui propose à lui, pas à moi, comme si je n’étais qu’un objet sexuel à beaux bruns… chose qui d’un certain point de vue est loin de me déplaire) ? Sauf à transpirer la jalousie par chaque parcelle de son être pendant que le beau barbu conduisait son affaire entre mes fesses ?
Pourquoi Jérém a-t-il préféré se cacher derrière un « rien à foutre » qui lui coûte un bras en termes de jalousie, plutôt que d’admettre qu’il tient à moi… comment concilier ce « rien à foutre » avec le fait que moins d’une heure plus tôt il lui ait refusé ma bouche et que à peine une heure plus tard il m’ait balancé : « il ne faut plus que tu vois d'autres me… » échappé presque comme une supplique en jouissant en moi dans le noir, une petite poignée d’heures plus tard ?
Comment Jérém s’est-il fait prendre à son propre piège par un Romain rusé et malin, semblant tout lui céder, capable de se laisser dominer physiquement par mon beau brun, du moins en apparence, tout en le dominant psychologiquement d’un bout à l’autre ? Capable de lui montrer, en prenant son pied de façon entière et assumée, qu’un brun dominant peut vraiment un jour prendre son pied en se laissant dominer… il lui a annoncé le même destin, tôt ou tard… et ça, mon beau brun n’est certainement pas prêt à l’assumer…
Pied de nez final, juste avant de quitter les lieux, Romain avait une fois de plus joué les provoc'... en notifiant à Jérém le bonheur d’être en moi, en parlant de moi en tant que « son chéri »… c’est là que mon beau brun s'était laissé aller à une réaction impulsive et violente... mais il s'était vite fait remettre à sa place, se faisant maîtriser physiquement et verbalement par le beau barbu… ce dernier en avait profité pour lui dire ses quatre vérités au sujet de son arrogance de petit coq trop sûr de lui et ainsi que sur son manque de considération à mon égard...
Mon Jérém ayant enfin réussi à se dégager de la prise de Romain, ce dernier s’était vite fait mettre à la porte... ayant toutefois goûté au plaisir inégalable de mettre un petit coq comme Jérém face à ses contradictions, vis-à-vis de sa sexualité et vis à vis de moi… le plaisir de réveiller sa jalousie, d’instiller dans son esprit l’idée intolérable à ses yeux que j’aie pu prendre davantage mon pied avec lui… Romain avait trouvé le talon d’Achille de mon Jérém… il avait réveillé son plus grand démon, celui de devoir admettre qu'il ressent autre chose pour moi que des envies sexuelles…
Et mon beau couillu, pris au piège entre ses contradictions, n’avait aucune arme pour lutter contre les assauts verbaux du beau barbu, des assauts bien plus puissants et psychologiquement marquants que ses assauts physiques un peu plus tôt… oui, le beau Romain gardera entre ses jambes le souvenir du passage du gourdin de mon beau couillu pendant quelques jours… mais ses mots résonneront dans la tête de mon beau brun bien plus longtemps…
Oui, « à charge de revanche », le beau Romain s’était payé le luxe de balancer des mots semant le trouble dans la tête du beau brun, des mots mettant à vif ses failles, ses faiblesses, sa perte de repères,
des mots qui résonnent très fort après la porte claquée, des mots que même la longue pipe que je lui ferai juste après son départ n'aura le pouvoir de faire taire... des mots qui auront certainement un rôle dans la dégringolade que connaîtra notre relation au cours de cet été là…
Pourquoi me demander de rester dormir ? Pour que mon beau brun me demande de rester dormir, c'est qu’il n’était pas bien dans ses baskets... c’est après une courte réflexion que je finis par accepter… Pourquoi me demander un câlin, de le prendre dans ses bras ? Pourquoi ses questions, et par-dessus toutes, celle de savoir si je vais revoir Stéphane ?
Pourquoi cette tendresse, ces bisous, cette intensité de dernière baise dans le noir, une dernier gros câlin d’une sensualité extrême mélangée à la douceur de câlins inédits… une dernière baise dans le noir qui ressemblerait presque à de l’amour…
Pourquoi ces mots balancés pendant l’orgasme « il ne faut plus que tu vois d'autres me… »
Oui, quoi penser de toutes ces attitudes contradictoires de Jérém ? Des sentiments de Jérém... de ce mélange d’indifférence, de jalousie, de froideur, de possessivité, de provocation, de besoin de tendresse, de culot, d’effronterie, de je t’aime moi non plus...
Pourtant, lorsque je passe en mode veille, je suis un garçon heureux...
Bien sur, la plupart de ces questions auraient pu trouver réponse à cet instant précis… Nico.2001 avait tous les éléments sous les yeux, mais pas l’algorithme nécessaire pour les assembler, les trier, pour formuler ce fameuses réponses et les assumer… les réponses qu’apporterait Nico.2016 aux questions posées par Nico.2001 demandaient des mises à jour logicielles encore loin d’être développées à ce moment précis…
Je n’étais qu’un garçon de 18 ans, un garçon très amoureux, cherchant un fil logique aux réactions de l’être aimé… ce dernier étant à son tour ni plus ni moins qu’un garçon de 19 ans qui n’assumait pas tout un pan de ses envies, de ses émotions… chercher à cette époque le pourquoi des actions et des réactions de Jérém à mon égard aurait été comme essayer de prévoir précisément le point de frappe de la foudre… une action générée sur l’instant…
Alors, dans le bonheur de ce réveil matinal aux cotés du garçon que j’aimais plus que tout au monde, bien que des tas de questions venaient à moi les unes les plus pressantes que les autres, j’avais décrété que toutes autant qu’elles étaient, elles resteraient en suspend… j’étais tellement heureux de me réveiller à ses cotés que je n’avais vraiment pas envie de me creuser les méninges et l’esprit, vraiment pas envie de gâcher l’instant…
Pendant que je contemple mon beau mâle endormi, je me dis que j’aurai le temps plus tard de me tourmenter l’esprit et que pour l’instant il fallait juste profiter de ce bonheur… au fond de moi je savais qu’il ne durerait pas… que la perfection de cet instant était fragile comme la flamme d’une bougie…
Pour l’instant j’ai juste envie de regarder mon Jérém en train de faire dodo… car, lorsque mon Jérém fait dodo, c’est tout simplement beau à en pleurer… envie de me perdre dans la contemplation de ce corps parfait qui m'a donné tant de plaisir…
Envie de me perdre dans cette image inédite de mon beau brun… car, lorsqu’il dors, c’est un visage d’enfant que je vois, un visage de gosse sur un magnifique corps d’homme…
Lorsqu’il fait dodo, l’étalon Jérémie, puissant en indompté, fier et arrogant,(re)devient un adorable choupinou de 19 ans… limite si on ne lui en donnerait pas carrément moins… c’est tellement émouvant que je pourrais passer le restant de mes jours à le caresser du regard…
Les lèvres entrouvertes, les paupières fermées, ses beaux cils bruns baissés, abandonnés, comme les stores d’une magnifique vitrine fermée… voilà que cela donne à son visage quelque chose de touchant, si vulnérable, presque enfantin… son regard, arme de séduction massive est absent… c’est à ce moment qu’on retrouve le garçon de 19 ans dégagé de l’armure de son ego masculin… c’est là qu’on a l’impression qu’à bien regarder, un garçon de 19 ans n’est pas encore tout à fait l’homme qu’il prétend d’être mais un être qui a encore besoin de se construire, de se sentir protégé…
On perçoit sa fragilité, on se dit que, derrière l’armure érigée au quotidien pour cacher ses failles et ses faiblesses, pour s’affirmer, pour tenter de trouver sa place, pour exister… derrière cette armure qui semble devenir transparente dans le sommeil, il y a toujours et encore un enfant qui se cherche…
Il est tellement beau dans cet abandon du sommeil, dans cette fragilité, dans cette vulnérabilité… il a un bras le long du corps, l’autre plié de telle sorte que sa main touche son front, avec la tête légèrement tournée vers le bord du lit. Son torse, que le drap ne couvre que jusqu’à la lisière de ses pecs saillants, se soulève et s’abaisse doucement au gré de ses inspirations, au rythme lent et régulier d’une respiration apaisée… ses tétons pointent légèrement car il fait un peu frais…
Le regarder dormir à poing fermé… le regarder récupérer de ses nombreux efforts sexuels de la nuit… le revoir en pleine action… et le voir maintenant faire dodo… contraste puissant, sensuel… penser que ce repos est amené par le plaisir que je lui ai apporté en très grande partie…
Bien sur, j’aimerais le regarder dormir même s’il ne s’était rien passé… juste être là, pendant son sommeil, veiller sur lui... entendre sa respiration… mais le fait de penser qu’il se repose après qu’il ait pris avec moi celui qui pourrait bien être l’orgasme de sa vie, après qu’il ait gémit en déversant son jus chaud de jeune mec en moi, comme une supplication de le faire jouir, tout son corps tendu vers ce plaisir ultime qu’il a connu, marqué par un long râle…quel bonheur exquis…
Soudainement je pense à son boxer CK blanc qui repose quelque part par terre, les odeurs dont le tissu est imprégné rappelant que quelques heures auparavant, il renfermait sa queue… quel bon moment passé à renifler ce tissu doux et odorant pendant que Romain se faisait plaisir entre mes fesses et s’acheminait vers la jouissance…
Rien que de penser à l’odeur de son boxer, j’ai encore envie de lui… la trique me surprend, soudaine, violente… j’ai envie de le réveiller avec une pipe, mais je me dis que je dois me maîtriser… le bogoss a besoin de repos, dans quelques heures il a un match important et il besoin de recouvrir ses forces… et puis on ne peut jamais présager des réactions du « Jérém du lendemain »… je l’ai appris à mes dépens la dernière fois… mais la trique se propage dans chaque fibre de mon corps, embrume mon cerveau… envie de revenir à la salle de bain… me branler une fois encore en reniflant ses sous vêtements portés et abandonnés dans la malle au trésor qu’est sa panière à linge…
Cependant, voilà que quelque chose me détourne de mes envies reptiliennes… tout simplement le fait de le regarder dormir… la contemplation de mon choupinou Jérém qui fait dodo, c’est l’activité que je ferais à l’infini…il y a des gens qui trouvent apaisant regarder les chats dormir... moi je préfère de loin regarder ce mec en train de faire dodo...
De petits bruits du matin remontent de la rue… une voiture qui passe, des chants d’oiseaux, le lent réveil d’une ville qui se ranime un dimanche matin en prenant son temps…
Je le regarde dormir et j’ai des frissons devant l’infinité des scenarii qui s’ouvrent en moi dans cette contemplation…
Je ressens un envie puissante de le câliner, envie de promener mon nez partout sur son corps, le parcourir en le touchant a peine des lèvres et de la langue, coller mon nez sur le drap fin, agacer avec mes lèvres sa queue encore endormie, la réveiller doucement jusqu'a ce qu'elle se montre bien en relief, puissante, soulever le drap, la laisser s'échapper frémissante pour l'avaler ensuite, et l'amener a jouir dans un râle sublime et puissant...
Voilà… je savais que ça déraperait…
Ou alors… approcher le nez de sa peau pour en sentir l’odeur, la chaleur… poser quelques bisous légers… me coller tout doucement contre lui sans le réveiller, sentir son corps contre le mien… glisser ma main sous les draps et la poser sur sa queue encore endormie, la réveiller doucement jusqu'a ce qu'elle se montre bien en relief, puissante, soulever le drap, la laisser s'échapper frémissante pour l'avaler ensuite, et l'amener a jouir dans un râle sublime et puissant...
Voilà… je savais que ça déraperait…
Non, il faut pas le réveiller de cette façon… il ne faut pas le réveiller… il faut même partir avant qu’il se réveille… mais il semble dormir si profondément… et j’ai tellement envie de le câliner…
Alors, tout doucement, je m’approche de lui… tout en restant sur mes gardes, en guettant la moindre réaction de sa part, prêt à tout arrêter le cas échéant, voilà qu’avec ma main je caresse légèrement ses cheveux… j’approche mon visage du sien et avec le bout de mon nez je frôle son oreille… je le laisse glisser le long de sa joue, puis doucement, très doucement dans son cou que j’effleure a peine. Lorsque je parcours son cou, le bogoss a un petite réaction, comme de chatouillis… instinctivement je m’éloigne de lui, mais sa respiration n’a pas changé, ses paupières demeurent bien scellées…
Je reviens avec mon nez dans le creux de son cou… j’y vais encore plus légèrement… putain, qu’est ce qu’il sent bon, un mélange de son deo de mec et du gel douche. En descendant encore le long de son cou, je distingue cette petite veine qui palpite sous les battements calmes de son coeur, j'ai envie d'y poser mes lèvres, mais je me ravise, je ne dois pas le réveiller.
Je continue alors l'exploration de son corps parfumé et je parcours son torse, avec quelques légers poils qui commencent inexorablement à repousser, toujours en essayant a peine de l’effleurer… j’adore son torse quand il est tout fraîchement rasé, tout doux… j’aime aussi voir la naissance de ses poils de brun, lorsqu’ils commencent à repousser, juste avant qu’il pense à tout enlever à nouveau… et j’aime autant, si ce n’est plus encore, lorsque le beau brun laisse pousser un peu, même jusqu’à leur taille naturelle, ses poils de beau brun… c’est bon de caresser un torse rasé… dégageant une sensualité de petit con soigné… mais c’est exquis de se frotter à un torse légèrement velu, dégageant une sensualité un peu plus naturelle, un peu plus sauvage, une sensualité de mâle…
Quoi qu’il en soit, ses tétons sont tentants… et il est fort tentant de passer le bout de la langue dessus, de les mordiller légèrement… mais non, Nico, il ne faut déraper, il ne faut pas le réveiller…
Ivre de lui, de ses odeurs, de sa proximité, de sa beauté, je relève le buste pur l’observer dans son ensemble, dans toute sa splendeur…
Embrasser d’un seul regard la perfection de ses abdos, de ses pecs, de ses tétons, de ses oreilles, de ses lèvres entrouvertes comme si elles attendaient un baiser…
Un instant plus tard, je reprends l’exploration olfactive de sa peau et de son corps de ptit mec en allant vers son aisselle dégagée par son bras plié… un tout léger odeur de peau de transpiration s’en dégage… je reviens ensuite au milieu de ses pecs… je m’y attarde avec quelques baisers légers…
Ainsi, après avoir dégagé tout doucement le drap de quelques centimètres, je descends vers ses abdos jusqu’à rejoindre son nombril d’où part cette légère ligne de poils diaboliquement magnifique…
Résister a la tentation de soulever ce drap fin, résister à la tentation de dévoiler cette queue tant désirée, cette queue qui se laisse deviner par la bosse qui déforme le drap… elle se devine, j’arrive presque à voir le rebondi de ses couilles et l’orientation de son gland… pourtant elle reste mystérieuse, encore invisible…
Oter le drap ou ne pas l’ôter… dilemme hamlétique… le plaisir de la découvrir serait grand, celui de l’imaginer, de la fantasmer est sans doute plus grand encore. Non, ne pas tirer le drap, promener la encore le bout du nez sur cette bosse, l’effleurer à peine du bout des lèvres… deviner ce sexe, encore calme, reposant sur ses boules, coiffe par les poils de son pubis, qui dépassent désormais a peine du drap… non, ne pas tirer le drap, pas encore, le regarder respirer, rêver…
Pourtant… je ne peux m’en empêcher… la tentation est trop forte… je soulève ces draps la main tremblante, avec un mouvement lent, comme si j’étais en train d’ouvrir le vase de Pandore… c’est beau ce sexe au repos…
Et puis, à un moment, ses lèvres semblent frémir… un petit grognement s’échappe de sa gorge, expression engourdie d’un mot semblant être prononcé dans l’urgence du rêve… surpris, je remet le drap là où je l’avais laissé… enfin… un peu plus bas… juste en dessus de ses abdos que je ne me lasserais jamais de contempler…
D’autres vocalises étouffées s’échappent de sa bouche… on dirait qu’il parle dans son rêve… sous ses paupières, je distingue les mouvements saccadés de ses yeux qui semblent s'agiter sous l'effet d’images qu’il est le seul à voir…
A quoi rêve-t-il donc ? Rêve-t-il à ce qui s’est passé cette nuit ? A la rencontre avec Romain ? A la partie de jambes en l’air de cette nuit ? A notre dernière baise ? Rêve-t-il de son pote Thibault qu’il a vu un soir sous les douches a l’entraînement ? A cet autre pote avec qui il s’est marré et qui passait négligemment sa main sous son t-shirt, dévoilant ses abdos, et l’élastique de son boxer ? Rêve-t-il d’évènements plus anciens, remontant à son enfance ? Son rêve est il réaliste, peut-être confus, ou bien révélateur, ou tout simplement du n’importe quoi ? Rêve plaisant ou rêve inquiétant ?
J’aimerai tant pouvoir me réveiller au même temps que lui et qu’il ait envie de partager ce rêve avec moi…
Il y a-t-il une petite place pour moi, dans ses rêves ?
Il y a-t-il une petite place pour moi, dans sa vie à venir ? Au fond, je connais si peu de lui… ce qui fait frissonner par-dessus tout, ce sont tous ces détails de sa vie passée et présente qui me sont inconnus… qu’est ce qu’il pense réellement, de quoi a-t-il vraiment envie… qu’est ce qui l’a rendu, le rend ou le rendrait heureux, qu’est ce qui l’a fait ou le fait souffrir… qui sont les personnes qui comptent vraiment à ses yeux, à part son frère et Thibault… qu’est ce qu je pourrais faire pour essayer de le rendre heureux… comment faire pour avoir une plus grande place dans sa vie… comment faire pour le garder…
Oui, ça me file des frissons à un point que je ne peux pas décrire... juste le regarder… mais c'est tellement intense... vraiment trop mimi ce choupinou Jérém qui fait dodo... offrant à mon regard ces magnifiques cadeaux du ciel que sont sa beauté et sa jeunesse...
L’instant est parfait… du pur bonheur… un instant de calme, de plénitude comme je n’en retrouverai que très rarement par la suite…
Dans moins de 24 heures, ce calme sera bousculé par un sms de Thibault inquiet, mais pour l'instant tout est tellement calme… je voudrais être le personnage d'une histoire et que mon auteur n'ait pas le temps de faire avancer l'histoire pendant un mois et rester pendant tout ce temps à le contempler…
Je t'entends dormir
Là, à côté de moi;
J'entends ton souffle léger
Qui apaise mon esprit
La nuit coule douce,
Nul sait quels rêves
Désirs ou rêveries
Traversent ton sommeil
Mais à cet instant
Et en cet instant seul
Voilà tu es là
Tout entier à côté de moi
Là, enfin apaisé
De tes troubles, envies, déchirures
Voilà ton esprit, ton cœur,
Tes rêves enfin réunis
Galopent dans cette chambre
Au fil des heures
Si pleines, si belles
L’émotion me submerge et elle arrive à me faire oublier ma trique…
Soudainement, dans un éclair de lucidité, je réalise qu’une part de moi tend vers l’utopie absolue…
D’une part, la volonté de le retenir, de l’avoir tout pour moi… quand on est amoureux, on ne peut pas concevoir d’avoir la personne aimée autrement qu’entièrement pour soi…
D’autre part, je me rends compte que son charme explosif réside justement dans l’exact contraire de cela, dans le fait d’être un électron libre, un gars allergique à tout engagement et à toute effusion sentimentale… un animal sauvage, sans attaches…
Au fond de moi je sais que c’est sa liberté de mouvements, son insaisissabilité, son mystère qui me fascine, le fait que chaque instant passé à ses coté ne ressemble pas au précédent, l’impression fondée que chaque instant peut être le dernier.
Oui, son charme est dans le fait de ressembler davantage à un mustang des grandes prairies qu’à un Merens tout pepere clôturé dans un pré à coté de la maison…
Mais avec lui je me sens parfois tellement démuni… être avec lui est une course de chaque instant, une course qui m’épuise… j’ai l’impression de marcher dans une lande infestée de sables mouvantes, ou bien sur un terrain miné, je ne me sens pas en sécurité avec lui et je sais que très probablement je ne m’y sentirai jamais… quand je pense à lui, je ne peux pas me projeter vers l’avenir… car avec lui, même le présent est incertain…
Mais c’est mon Jérém à moi, et je suis prêt à accepter que ce qu’il est prêt à me donner… prêt à l’attendre… prêt à attendre qu’il se découvre, qu’il découvre qui il est vraiment… prêt à le voir faire des choses qui me feront certainement souffrir… prêt à être là quand il a envie ou besoin de moi juste pour me baiser, prêt à accepter un câlin quand ça lui chantera… prêt à accepter son absence lorsque j’aurais à mon tour besoin de lui…
Quand je porte mon regard de Nico.2016 sur le Nico.2001, je me rends compte à quel point mon abnégation était totale… à quel point ce garçon comptait pour moi… j’ai envie de crier à Nico.2001, au travers des 15 ans qui nous séparent, à quel point ses sentiments sont purs et beaux…
Te rends-tu compte, mon petit Nico.2001, que tu es prêt à t'attendrir sur ses faiblesses, sur ses défauts même ? C'est facile, trop facile de convoiter un être qu'on idéalise... mais être attaché à quelqu'un jusque dans ses fragilités, c'est puissant… être attaché à quelqu’un au point de vouloir tenter de l’aider à surmonter ses faiblesses par la force de son amour… sans rien demander davantage de ce que cette personne est prête à donner, au risque d’en être frustré, d’en être blessé, sans la garantie de réussir pour autant à la garder…
Te rends-tu compte, mon petit Nico.2001 que, tout en ressentant désirs et pulsions, tu es prêt à faire le sacrifice de n'être qu'un spectateur bienveillant. Aussi bizarre que cela puisse paraître (oui, la psychologie humaine est parfois étrange) cette expérience est peut-être l'occasion pour toi, s'il en est besoin, de confirmer tes sentiments envers Jérém… tu es prêt à accepter la frustration pour autant qu'elle t’aide à mieux comprendre ce qui se passe dans la tête de celui que tu aimes… et non pas pour rendre ta présence agréable à ses yeux… tu es prêt à accepter tout cela tout simplement pour son bien… ta bienveillance est sans limites… elle ressemble à celle de Thibault… bien qu’elle soit encore plus lourde à assumer… car dans ton cas, les sentiments en jeu rendent la tache bien plus ardue…
Tu es prêt à attendre, Nico, tu es prêt à attendre le temps qu’il faudra… te rends-tu compte que si tu veux préserver une chance que Jérém s'ouvre davantage, qu'il soit en confiance, celui-ci aura avant tout besoin de ne pas se sentir jugé… tu es prêt à cela, même si tu sais que ça va te coûter…
Te rends-tu compte, mon petit Nico.2001, qu’à cause de ton désir de mieux comprendre celui que tu aimes, de rentrer davantage dans son intimité, tant physique que psychologique, tu vas de plus en plus loin dans l'abandon de ton amour propre, que tu t’exposes au risque de souffrir un peu plus ? Jusqu'où cela peut-il te mener ? Tu dois en avoir le vertige, tu dois être à la limite de ne plus pouvoir contrôler ta propre vie…
Oui, Nico.2001, tu es vraiment amoureux et c'est beau...
Et lorsque dans le sommeil un petit sourire enfantin illumine son visage, les mots s’alignent instantanément dans mon esprit :
Toute la musique
L’art, la peinture,
Les lignes des églises
Des châteaux et des palais
Toute la culture
La littérature
Les livres chef d’œuvre
De vingt et mille siècles
Tous les couleurs
Les nuances du ciel
La terre et la mer
Rien ne vaut un sou
Tout disparaît
Se perd et se fane
S’oublie d’un seul coup
Devant ton sourire.
Je sens le sommeil me happer à nouveau, je me laisse glisser en me disant que lorsque je me réveillerai pour de bon, je partirai avant son réveil, pour ne pas gâcher l'arrière goût de cette belle nuit, pour ne pas répéter erreur de la dernière fois.
Lorsque je me réveille, le radio réveil indique 12h15… putain ! Je n’avais pas prévu de dormir autant… ma première pensée est « maman doit être inquiète !!! » la deuxième « maman a du appeler chez Dimi », la troisième « merde, je suis grillé »… il me faut traverser quelques secondes d’angoisse pour me rendre compte de l’essentiel… à savoir… que Jérém n’est plus là… il est déjà parti… le store est toujours fermé… il ne peut pas être en terrasse… à moins qu’il ait été chercher les croissants… on peut toujours rêver… il a du plutôt aller rejoindre ses potes pour le match de l’après midi…
Dans la panique, j’envoie vite un message à maman : « J’arrive dans 15 minutes ».
Que signifie son départ ? Etait-t-il réellement pressé ou avait-t-il juste envie de m’éviter, d’éviter une confrontation trop pénible ? Que signifie le fait de ne pas m’avoir réveillé ? C’est la première fois que je me retrouve seul chez lui… je cherche partout un éventuel mot de sa part… rien… je regarde dans mon portable à la recherche d’un éventuel sms… rien non plus…
Je voudrais tant savoir dans quel état d’esprit est mon Jérém après cette folle nuit de tous les dangers… dans quel état est son ego de mec… comment est-il luné à mon égard… ce qui est sur c’est que si son ego en est sorti malmené, je vais à coup sûr en faire les frais… soit ce qui s’est passé cette nuit va créer des liens forts entre nous… soit cette soirée va être le point final de nos joutes sexuelles... wait and see....
A présent, pas trop le temps de me prendre la tête… il me faut filer… j’ai de la route à faire… 15 minutes… tu es optimiste Nico…
Je bande comme un âne… mais il y a plus pressant que ma trique du matin… pipi… je passe à la salle de bain… je bande tellement que j’ai du mal à vider la vessie… j’y arrive tant bien que mal mais même après le pipi, la trique ne tombe pas…
Et lorsque mon regard se pose à nouveau sur la panière à linge, je suis saisi par la même tentation que lors de la douche quelques heures plus tôt… envie de plonger le nez au milieu de ses t-shirts, de ses boxers, de ce mélange d’odeurs indéfinissable, de linge, de parfum, de mec…
Envie de me branler… d’autant plus que j’ai le temps… et que je ne risque pas de me faire surprendre… bien que… j’aimerais bien qu’il me surprenne…
Fou d’excitation, j’attrape un t-shirt… blanc tant qu’à faire, dudit panier… je le porte à mes narines… l’odeur qui s’en dégage est plus puissante qu’une drogue… une idée me vient à l’esprit… je le passe sur moi… agréable sensation, excitante sensation de sentir mon torse, mes tétons caressés par le coton qui a caressé ses pecs, ses abdos, sa peau… je commence à me branler me regardant dans le miroir… le regard rivé sur ce beau t-shirt Athena col en V… bien sur, il est bien moins ajusté sur mon torse que sur le sien… mais ça sent incroyablement boooon…
Je sens que je ne vais pas tarder à jouir… je me dis qu’il y aurait moyen pour que ma branlette soit encore plus délirante… attraper un boxer de la même panière, viser l’endroit ou le tissu est le plus odorant et le porter devant mon nez… c’est exactement ce que je fais… folie des sens…
Pendant que mon orgasme monte, je revois le reflet de Jérém dans ce même miroir, en train de me baiser, quelques semaines plus tôt… il m’en faut pas plus… quelques secondes plus tard je jouis en lâchant des jets puissants dans le lavabo…
C’est tellement intense et puissant, que je me sens secoué comme après une baise à deux… envie de m’allonger tellement ça m’a scié… il faut pourtant que je me dépêche, les minutes passent, le chemin entre la rue de la Colombette et chez moi ne se fera pas en cinq minutes… malin de m’être branlé alors qu’il me faut presque courir pour tenir le délai donné pour mon retour au bercail… mais j’en avais tellement envie… c’était inéluctable… et des que j’ai passé son t-shirt, c’est comme si Jérém était là avec moi…
Et maintenant il me faut le quitter.. mais ce coton est tellement agréable sur mon torse… une idée de dingue me traverse l’esprit… et si je gardais ce t-shirt… et si je passais tout simplement ma chemisette par-dessus, sans la boutonner ? Je mets mon projet à exécution… je me regarde dans le miroir… le résultat est plutôt joli, même sexy… approuvé…
Je vais plus loin… et si au lieu de passer mon propre boxer… je passais ce boxer qui m’a apporté tant de bonheur olfactif pendant ma branlette, ce beau DIM vert et blanc qui a du être porté un jour de plus que les autres car une petite odeur de mec se mélange à une légère odeur d’urine… alors qu’une petite tache blanche qui ressemblerait à de la mouille me le rend indispensable?
Je ne suis plus à une subtilisation de sous vêtement près… c’est acté… je passerai son boxer à la place du mien que je dissimulerai discrètement dans la poche de mon jeans…
Je pars de l’apart habillé de mon Jérém, amenant avec moi son odeur de mec, de mâle…
Je me sens sacrement bien dans son t-shirt et dans son boxer… pendant que je marche je sens le coton blanc caresser mes tétons et dégager par moments un bouquet d’odeurs qui monte directement à la verticale à l’assaut de mes narines et qui me rendent dingue… alors que mon gland, hyper sensibles après la branlette récente, ainsi que mes coucougnettes, ressentent très vivement la caresse du tissu élastique du boxer… ce tissu qui a précédemment caressé son service trois pièces…
Oui, c’est comme si Jérém était là avec moi, comme si j’étais habillé… de lui… avec son t-shirt je me sens si bien, si sexy…
Putain… ou es tu Jérém… qu’est ce que j’ai envie de toi… ça fait un moment que je t’ai dans la peau… et maintenant je t’ai carrément « sur » ma peau…
Arrivé chez moi, puisque le déjeuner n’est pas encore prêt, je ne peux faire autrement que m’enfermer dans la salle de bain et me branler une fois de plus… me branler jusqu’à jouir en enfouissant le nez dans ce bout de bonheur olfactif, en reniflant le col en V de ce t-shirt blanc qui me rend dingue…
Voilà… je savais que ça déraperait…
« … savoir Nico pendant plusieurs semaines rue de la Colombette comme si le temps s'était arrêté... ça fait plaisir! ». Merci Virginie AA pour ce bel encouragement et merci à tous les lecteurs qui ont su attendre.
Précédemment, dans 50 nuances de ce petit con ultra sexy de Jérém : une soirée pour fêter le bac avait été marquée par l’entrée en scène d’un torse de dingue scandaleusement moulé dans un t-shirt blanc de ouf ; la soirée avait commencé dans un resto boulevard de Strasbourg, elle avait ensuite fait étape dans les chiottes d’un pub pour une pipe d’anthologie.
Un peu plus tard, au chapitre KL, Jérém m’avait une fois de plus ignoré… me retrouvant seul au comptoir, je m’étais laissé tenter par une bière de trop ainsi que par un beau moniteur d’autoécole ; j’allais finir la soirée en prenant de l'avance sur mes cours de conduite, lorsque Jérém était venu me faire une scène en bonne et due forme, en bombant le torse bien comme il faut, en faisant bien son macho, pour m’en empêcher…
Raide dingue de lui, j'avais une fois de plus cédé à sa volonté... mais je n'allais pas le regretter... la suite de la soirée serait tout simplement délirante...
Lors du retour de boite dans la 205 rouge, excédé par sa jalousie mal placée, j’avais fini par lui balancer qu’une semaine plus tôt j’avais couché avec le garçon au labrador, chose qui l’avait vraiment mis en pétard…
Est-ce pour ces raisons, ou bien pour d’autres plus obscures que j’allais peut-être entrevoir plus tard, que Jérém avait voulu faire un tour au On Off ? Qu'il s’était engouffré dans la back room et que je l’avais regardé disparaître dans un couloir sombre avec deux mecs le dévorant des yeux?
C’est aux abords de la même boite qu’on avait croisé Romain et sa bande de groupies… ce beau barbu avait essayé de brancher Jérém, sans succès ; à la fin de la soirée, pendant que je quittais les lieux dégoûté d'imaginer mon beau brun en train de baiser un trou quelconque dans une cabine glauque, Romain avait fini par me faire du rentre dedans… à moins que ce n'eut été que du pur pistage pour repérer mon beau brun... toujours en est-il qu'il avait changé de cible lorsqu’on était tombés nez à nez avec mon Jérém à la sortie de la boite…
Jouant la provoc, le beau barbu était enfin arrivé à ses fins... quelques minutes plus tard, on s’était trouvé tous les trois dans l’apart de la rue de la Colombette… après un duel de petits coqs très surs d’eux et de leurs entrejambes, la première mi temps de ce match très sexuel entre beaux mâles s’était soldée avec un Romain pompant à fond mon Jérém...
Mon rôle la dedans ? Celui de spectateur conquis… appréciant à sa juste valeur le spectacle magnifique de mon beau brun en train de prendre son pied dans la bouche d’un autre mâle sexy à mort… ça, ainsi qu’un second rôle de taille… contribuer à lui amener le plus géant des orgasmes, en titillant sa rondelle jusqu’à sentir la vibration de sa semence se déversant dans la gorge du beau barbu…
Première mi temps plutôt intense… la pause avait été de courte durée… et la reprise de jeu s’annonçait d’une toute autre teneur… Romain attendant avidement un juste retour d’ascenseur de la part de mon beau brun… attendant que mon Jérém se plie à son tour à ses envies de mec, aux besoins de sa queue…
Jérém avait hésité un petit moment devant le bel engin, brun et tendu, du beau Romain... mais il n’avait pas cédé... ce sera encore à Romain de céder, en écartant les jambes pour mon beau Jérém et en finissant par prendre un plaisir certain sous ses assauts puissants... mon Jérém lui imposera même de me sucer pendant qu'il le baisera...
Jérém avait tout obtenu du beau Romain… mais la fin de la soirée ne s’était pas déroulé exactement de la façon que mon beau brun l’aurait souhaitée… la provocation de Romain avait entraîné un corps à corps musclé et un échange verbal plutôt virulent entre beaux bruns…
Mon beau couillu était sorti bien secoué de cet accrochage… oui, pour que mon beau brun me demande de rester dormir, c'est qu’il n’était pas bien dans ses baskets...
Je ne sais pas quelle heure il était quand Jérém est venu en moi, dans le noir… quand j’ai été tiré de mon sommeil par le contact de son gland entre mes fesses… ou bien quand il a commencé ses va et vient… et encore moins lorsqu’il a commencé à mordiller mon oreille… ou lorsqu’il a posé quelques bisous dans mon cou… non, je ne sais pas du tout quelle heure c’était lorsqu’il a joui une dernière fois en moi...
Lorsque je suis avec lui, et à fortiori lorsque je couche avec lui, lorsque je lui offre mon corps pour qu’il puisse assouvir ses envies de mec, le temps devient une notion tout à fait accessoire.
Dans un roman traitant de fourmis écrit par un auteur toulousain, il est dit que lesdits insectes n’appréhendent pas le temps comme nous les humains le faisons… pour les fourmis, le temps ne se mesure pas en secondes, minutes, heures, jours, mais en degrés… en degrés de température… oui, la vie des fourmis est menée par la chaleur ou par l’absence de chaleur qui fluidifie ou fige leurs liquides vitaux… ainsi, en deçà et au delà d’une certaine température, tout s’arrête… tout comme pour moi, au delà d’un certain degré de plaisir et d’excitation au contact de mon beau brun, tout se fige… le monde pourrait s’arrêter de tourner, que je ne m’en apercevrai pas…
Lorsqu’il est en moi, c’est comme si rien d’autre n’existait ; et rien d’autre n’existe en effet… rien, rien à part de bonheur de le sentir coulisser en moi, rien que l’attente, à la fois impatiente, fébrile et redoutée, de la montée finale, de l’explosion de son plaisir…
Oui, lorsqu’il avance entre mes jambes bien écartées, lorsqu’il s’engouffre entre mes fesses bien offertes ; lorsqu’il envoie de bons coups de reins, je voudrais que cela ne s’arrête jamais… pourtant, en même temps, tout dont j’ai envie c’est le sentir prendre son pied, à sa façon, à son rythme, c’est sentir que seul son plaisir compte, sentir qu’il va jouir… dès qu’il rentre en moi, j’ai envie de le sentir jouir… car voilà le but de ma sexualité… voilà mon plaisir à moi… lui offrir le sien, être instrument de son plaisir de mec… quand il le veut, autant qu’il le veut, comme il le veut…
C’est beau la perfection de la rencontre de nos corps, de nos envies… la compatibilité parfaite de nos plaisirs… son destin… être si… mec, si sexuellement actif… avec une sexualité débordante à satisfaire… mon destin… prendre mon pied en étant l'instrument de la jouissance légitime d'un si beau mâle… une chance de s’être rencontrés… d’avoir osé nous rapprocher… d’avoir osé lui proposer des révisions… d’avoir osé me commander cette première pipe… une chance d’avoir un si beau et bon mâle à satisfaire… ce serait un gâchis énorme d’être passé à coté de cela… et c’est grâce à lui… certes j’ai proposé les révisions… mais jamais je n’aurais osé tenter autre chose en cet après midi de soleil du mois de mai… ç’aurait été un délit de ne pas profiter de sa beauté, de sa jeunesse, de ces biens si précieux et si fugaces…
Quand on y pense… qu’est ce que c’est beau que deux corps qui s’emboîtent avec désir, qui se mélangent pour un intense plaisir mutuel, chacun trouvant son compte dans cette union… quand le plaisir d'une queue et une bonne décharge de jus de mec fait jouir deux garçons à la fois, l’un qui se vide les couilles, l’autre qui reçoit ce cadeau viril avec bonheur, le bonheur de sentir l’autre jouir, de le voir ensuite repu, épuisé, satisfait… le plaisir d’avoir permis à un beau garçon d’exprimer sa puissance et de soulager sa tension sexuelle…
J’aime bien l’idée d’être son vide couilles… enfin… je n’aime pas trop cette expression… ce que j’aime, c’est plutôt l’idée d’être celui qui lui apporte le plaisir que personne d’autre ne lui a apporté jusqu’à là… j’aime bien l’idée qu’il en prenne conscience petit à petit, tout comme j’aime l’idée que mes quelques prémices d’insoumission ainsi que la petite mise au point de Romain puissent lui faire comprendre que je suis le partenaire qu’il lui faut s’il veut jouir comme un malade…
Bien sur, le mode « il n'y a que son pied qui compte » me va autant que le mode « il me baise mais il s'occupe quand même un peu de moi » l’alternance de l’un et de l’autre serait parfaite… car j’aime bien la brutalité un peu animale de certaines de ses saillies… lorsqu’il me baise la bouche presque rageusement, impatient de se décharger… lorsqu’il me défonce sans ménagement… j’aime, j’adore, pendant la baise, me sentir objet de son plaisir exclusif de mâle alpha, sentir ma soumission totale à la puissance de sa queue… j’aime quand le sexe avec lui est sauvage, animal, presque brutal… mais ceci à condition d'avoir juste après un câlin, un geste, un mot, pour me montrer qu'au delà de ce jeu sacrement bandant ou je deviens un cul et une bouche à fourrer, en dehors des baises, je suis justement autre chose à ses jeux qu'un cul et une bouche à fourrer…
Non, je ne sais pas quelle heure il était lorsqu'il m’a sauté dans le noir, tout en me faisant des bisous tout doux dans le cou… ni quand, tout en restant en moi, sa main s'est portée sur mon sexe et elle m'a fait jouir à mon tour... ni même lorsque je l'ai vu épuisé, haletant et en nage au point que je l'ai cru au bord d'un malaise... bizarre… mais pendant ce dernier gros câlin, j’ai oublié de regarder le radio réveil…
Ce que je sais en revanche, c'est que la nuit a été longue et riche en rebondissements… et là, lorsque j’émerge du sommeil pour la deuxième fois, lorsque mes yeux se positionnent enfin en face des trous, je vois le cadran afficher en rouge : 8 : 05… j’ai du mal à émerger, je me sens extrêmement fatigué... je n'ai pas dormi plus que deux ou trois heures en tout cette nuit... quelques rayons de soleil arrivent à se faufiler du store baissé de la porte fenêtre... je suis fatigué, mais je suis au ciel... car je suis dans le lit du garçon que j'aime...
Il est là, à quelques centimètres de moi... j'entends sa respiration, calme, apaisée, régulière... j'inspire son parfum, je ressent la douceur et la fraîcheur de ses draps sur ma peau, ce simple drap qui couvre une partie de son anatomie… je sens la légère pression de sa jambe contre la mienne… douce sensation de contact, de chaleur, ma peau contre sa peau un peu poilue à cet endroit, rassurante sensation de proximité, d’abandon, de complicité et de partage… j’ai dormi chez lui… comme si on habitait ensemble… comme si on était ensemble… ce n’est que la deuxième fois que je me réveille à ses cotés et je me dis que me réveiller à ses cotés me plait vraiment…
Ça me plairait de me réveiller régulièrement à ses cotés après une bonne nuit de sexe, de baise et d’amour… aller me doucher pendant qu’il dort encore, épuisé par l’effort sexuel… m’habiller dans la salle de bain pour ne pas le réveiller, mon regard encore incrédule fixé sur un verre contenant un tube de dentifrice et deux brosses à dents, deux rasoirs… mélanger mes vêtements aux siens, mes sous vêtements aux siens… me coiffer, me faire beau pour lui… traverser le séjour sur la pointe des pieds, ouvrir la porte d’entrée de l’appart et la fermer tout doucement derrière moi, la main dans ma poche pour m’assurer de la présence de ma clef… ma clef à moi… descendre les escaliers, me retrouver dans la rue de la Colombette, dans l’air frais du matin… marcher tout guilleret, un petit vent sur ma peau… avoir envie de chanter… de siffler… d’exprimer mon bonheur immense… envie de crier au monde entier que je suis heureux, que je suis son mec… marcher et sentir au fond de moi le souvenir vif du passage récent de son engin de mec… marcher et bander rien qu’en repensant à tout ce qu’il m’a fait dans la nuit… marcher et avoir une seule envie, faire demi tour, remonter à l’appart, le réveiller tout doucement et m’offrir à lui une fois encore…
Me retrouver devant la boulangerie, croiser un beau mec, et ne pas avoir envie de lui tellement je suis comblé par mon mâle brun Jérém… attendre mon tour, prendre deux croissants et deux chocolatines… remonter à l’appart presque au pas de course, impatient de le retrouver, impatient de faire tourner la clef, ma clef, dans la serrure et de le retrouver dans son lit, encore endormi, ou alors tout juste réveillé, m’accueillant avec son plus beau sourire incendiaire de beau brun et un « bonjour, toi ! » plein de sensualité et de tendresse…
Faire couler un café dans la cafetière italienne à la silhouette si typique qui trône depuis toujours sur sa gazinière... entendre le bruit du café qui dégorge de la petite cheminée et qui se dépose dans le réservoir… sentir cette bonne arome apaisante se répandre dans l’air, une odeur qui mettrait de bonne humeur même le professeur Rogue…
Faire chauffer deux bols de lait dans le micro-ondes… remplir deux verres de jus de fruit… aller le réveiller avec des bisous… devoir insister pour qu’il se réveille… non, mon Jérém n’est pas du matin… je me souviens qu’une fois il m’a dit que les plages horaires entre 4 et 9 heures du mat ne devraient même pas exister…
Peut-être qu’avant de se lever, il aura envie d’une petite gâterie pour faire tomber sa trique du matin, cette belle trique que j’aurais devinée sous les draps… oui, peut-être qu’il aura besoin d’une bonne petite pipe pour bien commencer la journée, une galipette que je ne saurais lui refuser et que je lui dispenserai avec le plus grand bonheur…
Peut-être bien qu’après avoir commencé la journée en goûtant à un autre jus, à une autre boisson chaude que celle que j’avais préparée, il faudra tout faire réchauffer… mais qu’importe… dans mon délire c’est dimanche, ce serait toujours dimanche, et on aurait le temps… de toute façon, dimanche ou pas, j’aurais toujours le temps de m’occuper de lui comme il se doit…
Et quand enfin il se déciderait à quitter les draps, lorsqu’il enfilerait un boxer à la va vite et qu’il approcherait de la table, lorsqu’il approcherait de moi, sexy à mourir, torse nu, ou avec un simple t-shirt blanc, toujours sexy à mourir, passé sans même avoir ouvert les yeux, lorsqu’il viendrait me dire bonjour avec un bisou avant de s’installer pour déjeuner, je serais le garçon plus heureux de l’univers… je prendrais le temps de déguster avec lui chaque petite seconde de ce morning after de rêve...
Bien sur, tout cela n’est que rêve à l’état pur… mais même si je n’ai pas ma copie de la clef de l’appart… et que je ne suis pas prêt de l’avoir… même si je ne sais pas de quelle humeur il sera au réveil, après une telle nuit… une partie de moi a très envie de marquer le coup… aller chercher les croissants… avec un mec normal, avec un mec autre que mon Jérém… je veux dire… après la nuit et le partage qu'on vient de vivre, ce serait envisageable... un mec normalement constitué saurait apprécier le geste…
Mais pas mon Jérém… enfin, je ne sais pas… mon Jérém est bien trop imprévisible... même voulant lui faire plaisir... sans arrière pensée… je finis par me faire jeter... je ne peux pas prendre le risque… et puis… les croissants après cette nuit... à bien regarder ça ferait début de relation sérieuse... naaaan… il ne supporterait pas ça... il n'est pas prêt... le sera-t-il un jour ?
En attendant, je suis dans son lit, dans ses draps… je n’irai pas chercher les croissants mais rien ne m’empêche de m’enivrer de la beauté intense et fugace de l’instant… je ferme les yeux pour me centrer sur mon bonheur… lorsqu’on coupe les mirettes, ce sont de nombreuses autres sensations qui se présentent à nous… au travers de la chaleur de son corps, du bruit de sa respiration, de l’odeur de son déo, je ressens très puissamment sa présence de mec… la présence de mon Jérém qui fait dodo…
Non, je n’ai pas à regretter d’avoir posé un lapin au beau Martin… d’avoir cédé une fois de plus à l’appel du Jérém… car cette nuit j’ai découvert, ou du moins entrevu, tant des choses nouvelles et inattendues au sujet de mon beau couillu… tant de questions se sont posées, bien que peu de réponses aient étés apportées…
[Bonjour à tous, les amis de Jérém&Nico,
la chaîne Youtube Jérém&Nico vous propose une nouvelle vidéo racontant le parcours d'un certain Fabien.
Tout ce que vous auriez toujours voulu savoir, sans jamais oser le demander...
Vous pouvez visionner la vidéo en copiant ce lien dans votre navigateur:
https://youtu.be/EVGqilHflfI
ou en tapant fabienfabien dans la barre de recherche de youtube.
Vos retours seront les bienvenus
Merci à tous
Fabien]
Pourquoi venir me chercher à la Bodega et accepter la pipe dans les chiottes ? C’était juste pour se vider les burnes ou parce que je lui avais manqué pendant une longue semaine ? Pourquoi m'ignorer ensuite au KL ? Pourquoi se faire brancher par des nanas, comme s’il voulait remettre le plan à 4 avec Thibault du samedi d’avant, et ensuite venir me faire ce sketch lorsqu’il me voit partir avec Martin ? Pourquoi toutes ces questions dans la 205 ? Pourquoi son envie soudaine de rentrer à l’On off ? Envie de se taper d’autres mecs ? Envie de me rendre jaloux ou de se venger après que je lui ais avoué avoir couché avec Stéphane ? Pourquoi se laisser brancher par ces deux mecs dans la back room ?
Pourquoi avoir ramené Romain rue de la Colombette ? Quel effet a eu ce Romain sur mon beau brun ?
Est-ce que lors du petit incident à l’entrée du On Off, Jérém avait déjà en tête de retrouver Romain ? Est-ce que les deux bruns se sont cherchés dans la boite ? J’aime en tout cas beaucoup l’idée que dès le moment où les deux bruns se sont croisés, il y a eu comme un trouble dans la tête de Jérém, que quelque chose l’a surpris, interpellé, secoué… quelque chose qu’il n’a pas forcement compris sur l’instant : une attirance, une comparaison, une jalousie, une tentation, l’appel à un fantasme refoulé, un défi a sa virilité, tout a la fois…
A quel point et sur quel point mon beau couillu a été impressionné et troublé par le beau barbu ? A-t-il eu envie de se confronter à un mâle de sa catégorie ? A-t-il eu envie de soumettre ce mâle pour repousser les limites de son pouvoir viril ? Pour flatter une fois de plus son ego masculin ? Ou au contraire, a-t-il eu pendant un instant envie de se laisser aller à ce mâle ? Envie de voir jusqu'à quel point pourrait-t-il aller ?
Est-ce les deux mâles ont eu d’abord envie de chercher à dominer l’autre, dans le but d’ajouter un trophée de prestige à des tableaux de chasse déjà bien garnis… ou alors, est-ce qu’il y a eu à un moment un contrat tacite entre beaux bruns, un contrat stipulant que à tour de rôle ils auraient accepté de satisfaire l’autre et de découvrir ainsi comment sa propre domination virile est perçue et reçue par les nanas et/ou les mecs qui ont eu le privilège d’y goûter ?
Est-ce qu’il y avait ce désir dans chacun des deux beaux bruns, lorsqu’ils se sont rencontrés et reconnus ? Un désir narcissique et paradoxal de gonfler un peu plus leurs ego respectifs en consentant de renoncer une fois, une seule, à leur statut de mâle alpha… bien sûr, ce ne serait pas avec n’importe quel mâle, mais avec un mâle bien choisi… un mâle très séduisant, aussi séduisant que soi… tellement séduisant qu’il faudrait affronter le danger d’y prendre goût… ou de se sentir humilié et rabaissé si, cédant en premier, l’autre mâle n’avait pas rempli son contrat jusqu’au bout… comme mon Jérém l’a fait, en changeant les clauses en cours de route…
Il est légitime de se demander si ma présence a changé d’une façon ou d’une autre le cours naturel des évènements, le continuum érotico-sexuel ? Sans être une Delorean voyageant entre les époques ou plutôt les sexualités de deux beaux mâles, ma présence a pu inhiber le comportement de mon beau brun, le poussant à modifier les termes de ce contrat initial… ainsi, il est logique de se demander si que Jérém se serait laissé aller davantage si je n’avais pas été là… conformément à ce que Romain attendait clairement de lui après la première pipe…
D’autre part, si contrat tacite entre beaux bruns il y avait eu… pourquoi donc Jérém avait voulu que je sois de la partie au risque de compromettre l’exécution de ce même contrat ? Juste pour ne pas me laisser sur le carreau ? Pour que ma présence lui empêche justement d’aller trop loin avec ce beau Romain ? Est-ce qu’il avait eu envie de le sucer à son tour ? Est-ce qu’il a regretté de m’avoir fait venir ?
Une réplique suscite la réflexion : pourquoi mon beau brun a-t-il balancé à Romain qui demandait si je pouvais le sucer : "Non, il suce pas..." ? Est-ce que cela voulait dire : "Non, il est à moi et rien qu'à moi..." ? Ou bien : "Ce soir il m'a trop pris la tête (tiens, pourquoi mes paroles t'ont-elles tant affecté ?) et il est privé de sexe... " ? Ou encore : "Laisse-le en dehors de ça, c'est moi que tu as chauffé et on va régler ça entre nous...", mais qui pourrait aussi traduire quelque chose de plus complexe, une valse-hésitation entre : "Jusqu'ici personne ne m'a jamais résisté et je mets la barre encore plus haut car, maintenant, il ne s'agit plus d'une nana ou d'un jeune minet consentant..." et : "finalement, l'éventualité de perdre à ce petit jeu et de me laisser soumettre me ferait peut-être comprendre le genre de choses que ressent Nico lorsque je le domine..." ?
Optant in fine pour le mode « mâle dominant un autre mâle », Jérém avait tout obtenu de Romain… sa bouche, son cul… sa bouche et son cul à la fois, lorsqu’il lui avait carrément imposé de me sucer pendant qu’il le baisait… oui, pourquoi me faire sucer par Romain ? Pour partager ce plan avec moi ? Pour ne pas me laisser sur le carreau ? Pour mon plaisir ? Pour soumettre un peu plus le beau Romain ? Pour que je sois aux premières loges pour assister au triomphe de sa sexualité ?
Pourquoi ce baiser pendant qu’il faisait le cul du beau Romain ? Oui, que dire, penser, raconter, interpréter au sujet de ce baiser sensuel, au milieu de cette excitation sexuelle extrême, dans le dos d'un Romain pris en sandwich entre nous deux ? Comment décrire la sensation délirante de jouir par la main de Romain pendant que Jérém me serre très fort et que mon visage s'écrase dans le creux de ses pecs ?
Comment expliquer à quel point cet instant a été bon et magique pour moi… comment expliquer que ce qui m’a apporté le plus de plaisir dans cette jouissance, ce n’est pas tant la pipe faite par Romain et finie à la main, mais bien le « partage » avec Jérém… un partage qui ne sera sans doute pas assumé par mon beau brun par la suite, mais qui semblerait révéler quand même bien ses envies profondes… à moins que ce geste ne soit qu’un fils renié de l’excitation du moment…
Comment imaginer un scénario tel qu'il l'a conçu, avec un final prévoyant de jouir en moi après s'être bien chauffé la queue dans le cul d'un Romain regardant ce feu d'artifice final en mode « frustré à mort » ?
Pourquoi balancer un monumental « rien à foutre » lorsque Romain lui propose de me sauter, faute de n’avoir pu le baiser, lui (lui propose à lui, pas à moi, comme si je n’étais qu’un objet sexuel à beaux bruns… chose qui d’un certain point de vue est loin de me déplaire) ? Sauf à transpirer la jalousie par chaque parcelle de son être pendant que le beau barbu conduisait son affaire entre mes fesses ?
Pourquoi Jérém a-t-il préféré se cacher derrière un « rien à foutre » qui lui coûte un bras en termes de jalousie, plutôt que d’admettre qu’il tient à moi… comment concilier ce « rien à foutre » avec le fait que moins d’une heure plus tôt il lui ait refusé ma bouche et que à peine une heure plus tard il m’ait balancé : « il ne faut plus que tu vois d'autres me… » échappé presque comme une supplique en jouissant en moi dans le noir, une petite poignée d’heures plus tard ?
Comment Jérém s’est-il fait prendre à son propre piège par un Romain rusé et malin, semblant tout lui céder, capable de se laisser dominer physiquement par mon beau brun, du moins en apparence, tout en le dominant psychologiquement d’un bout à l’autre ? Capable de lui montrer, en prenant son pied de façon entière et assumée, qu’un brun dominant peut vraiment un jour prendre son pied en se laissant dominer… il lui a annoncé le même destin, tôt ou tard… et ça, mon beau brun n’est certainement pas prêt à l’assumer…
Pied de nez final, juste avant de quitter les lieux, Romain avait une fois de plus joué les provoc'... en notifiant à Jérém le bonheur d’être en moi, en parlant de moi en tant que « son chéri »… c’est là que mon beau brun s'était laissé aller à une réaction impulsive et violente... mais il s'était vite fait remettre à sa place, se faisant maîtriser physiquement et verbalement par le beau barbu… ce dernier en avait profité pour lui dire ses quatre vérités au sujet de son arrogance de petit coq trop sûr de lui et ainsi que sur son manque de considération à mon égard...
Mon Jérém ayant enfin réussi à se dégager de la prise de Romain, ce dernier s’était vite fait mettre à la porte... ayant toutefois goûté au plaisir inégalable de mettre un petit coq comme Jérém face à ses contradictions, vis-à-vis de sa sexualité et vis à vis de moi… le plaisir de réveiller sa jalousie, d’instiller dans son esprit l’idée intolérable à ses yeux que j’aie pu prendre davantage mon pied avec lui… Romain avait trouvé le talon d’Achille de mon Jérém… il avait réveillé son plus grand démon, celui de devoir admettre qu'il ressent autre chose pour moi que des envies sexuelles…
Et mon beau couillu, pris au piège entre ses contradictions, n’avait aucune arme pour lutter contre les assauts verbaux du beau barbu, des assauts bien plus puissants et psychologiquement marquants que ses assauts physiques un peu plus tôt… oui, le beau Romain gardera entre ses jambes le souvenir du passage du gourdin de mon beau couillu pendant quelques jours… mais ses mots résonneront dans la tête de mon beau brun bien plus longtemps…
Oui, « à charge de revanche », le beau Romain s’était payé le luxe de balancer des mots semant le trouble dans la tête du beau brun, des mots mettant à vif ses failles, ses faiblesses, sa perte de repères,
des mots qui résonnent très fort après la porte claquée, des mots que même la longue pipe que je lui ferai juste après son départ n'aura le pouvoir de faire taire... des mots qui auront certainement un rôle dans la dégringolade que connaîtra notre relation au cours de cet été là…
Pourquoi me demander de rester dormir ? Pour que mon beau brun me demande de rester dormir, c'est qu’il n’était pas bien dans ses baskets... c’est après une courte réflexion que je finis par accepter… Pourquoi me demander un câlin, de le prendre dans ses bras ? Pourquoi ses questions, et par-dessus toutes, celle de savoir si je vais revoir Stéphane ?
Pourquoi cette tendresse, ces bisous, cette intensité de dernière baise dans le noir, une dernier gros câlin d’une sensualité extrême mélangée à la douceur de câlins inédits… une dernière baise dans le noir qui ressemblerait presque à de l’amour…
Pourquoi ces mots balancés pendant l’orgasme « il ne faut plus que tu vois d'autres me… »
Oui, quoi penser de toutes ces attitudes contradictoires de Jérém ? Des sentiments de Jérém... de ce mélange d’indifférence, de jalousie, de froideur, de possessivité, de provocation, de besoin de tendresse, de culot, d’effronterie, de je t’aime moi non plus...
Pourtant, lorsque je passe en mode veille, je suis un garçon heureux...
Bien sur, la plupart de ces questions auraient pu trouver réponse à cet instant précis… Nico.2001 avait tous les éléments sous les yeux, mais pas l’algorithme nécessaire pour les assembler, les trier, pour formuler ce fameuses réponses et les assumer… les réponses qu’apporterait Nico.2016 aux questions posées par Nico.2001 demandaient des mises à jour logicielles encore loin d’être développées à ce moment précis…
Je n’étais qu’un garçon de 18 ans, un garçon très amoureux, cherchant un fil logique aux réactions de l’être aimé… ce dernier étant à son tour ni plus ni moins qu’un garçon de 19 ans qui n’assumait pas tout un pan de ses envies, de ses émotions… chercher à cette époque le pourquoi des actions et des réactions de Jérém à mon égard aurait été comme essayer de prévoir précisément le point de frappe de la foudre… une action générée sur l’instant…
Alors, dans le bonheur de ce réveil matinal aux cotés du garçon que j’aimais plus que tout au monde, bien que des tas de questions venaient à moi les unes les plus pressantes que les autres, j’avais décrété que toutes autant qu’elles étaient, elles resteraient en suspend… j’étais tellement heureux de me réveiller à ses cotés que je n’avais vraiment pas envie de me creuser les méninges et l’esprit, vraiment pas envie de gâcher l’instant…
Pendant que je contemple mon beau mâle endormi, je me dis que j’aurai le temps plus tard de me tourmenter l’esprit et que pour l’instant il fallait juste profiter de ce bonheur… au fond de moi je savais qu’il ne durerait pas… que la perfection de cet instant était fragile comme la flamme d’une bougie…
Pour l’instant j’ai juste envie de regarder mon Jérém en train de faire dodo… car, lorsque mon Jérém fait dodo, c’est tout simplement beau à en pleurer… envie de me perdre dans la contemplation de ce corps parfait qui m'a donné tant de plaisir…
Envie de me perdre dans cette image inédite de mon beau brun… car, lorsqu’il dors, c’est un visage d’enfant que je vois, un visage de gosse sur un magnifique corps d’homme…
Lorsqu’il fait dodo, l’étalon Jérémie, puissant en indompté, fier et arrogant,(re)devient un adorable choupinou de 19 ans… limite si on ne lui en donnerait pas carrément moins… c’est tellement émouvant que je pourrais passer le restant de mes jours à le caresser du regard…
Les lèvres entrouvertes, les paupières fermées, ses beaux cils bruns baissés, abandonnés, comme les stores d’une magnifique vitrine fermée… voilà que cela donne à son visage quelque chose de touchant, si vulnérable, presque enfantin… son regard, arme de séduction massive est absent… c’est à ce moment qu’on retrouve le garçon de 19 ans dégagé de l’armure de son ego masculin… c’est là qu’on a l’impression qu’à bien regarder, un garçon de 19 ans n’est pas encore tout à fait l’homme qu’il prétend d’être mais un être qui a encore besoin de se construire, de se sentir protégé…
On perçoit sa fragilité, on se dit que, derrière l’armure érigée au quotidien pour cacher ses failles et ses faiblesses, pour s’affirmer, pour tenter de trouver sa place, pour exister… derrière cette armure qui semble devenir transparente dans le sommeil, il y a toujours et encore un enfant qui se cherche…
Il est tellement beau dans cet abandon du sommeil, dans cette fragilité, dans cette vulnérabilité… il a un bras le long du corps, l’autre plié de telle sorte que sa main touche son front, avec la tête légèrement tournée vers le bord du lit. Son torse, que le drap ne couvre que jusqu’à la lisière de ses pecs saillants, se soulève et s’abaisse doucement au gré de ses inspirations, au rythme lent et régulier d’une respiration apaisée… ses tétons pointent légèrement car il fait un peu frais…
Le regarder dormir à poing fermé… le regarder récupérer de ses nombreux efforts sexuels de la nuit… le revoir en pleine action… et le voir maintenant faire dodo… contraste puissant, sensuel… penser que ce repos est amené par le plaisir que je lui ai apporté en très grande partie…
Bien sur, j’aimerais le regarder dormir même s’il ne s’était rien passé… juste être là, pendant son sommeil, veiller sur lui... entendre sa respiration… mais le fait de penser qu’il se repose après qu’il ait pris avec moi celui qui pourrait bien être l’orgasme de sa vie, après qu’il ait gémit en déversant son jus chaud de jeune mec en moi, comme une supplication de le faire jouir, tout son corps tendu vers ce plaisir ultime qu’il a connu, marqué par un long râle…quel bonheur exquis…
Soudainement je pense à son boxer CK blanc qui repose quelque part par terre, les odeurs dont le tissu est imprégné rappelant que quelques heures auparavant, il renfermait sa queue… quel bon moment passé à renifler ce tissu doux et odorant pendant que Romain se faisait plaisir entre mes fesses et s’acheminait vers la jouissance…
Rien que de penser à l’odeur de son boxer, j’ai encore envie de lui… la trique me surprend, soudaine, violente… j’ai envie de le réveiller avec une pipe, mais je me dis que je dois me maîtriser… le bogoss a besoin de repos, dans quelques heures il a un match important et il besoin de recouvrir ses forces… et puis on ne peut jamais présager des réactions du « Jérém du lendemain »… je l’ai appris à mes dépens la dernière fois… mais la trique se propage dans chaque fibre de mon corps, embrume mon cerveau… envie de revenir à la salle de bain… me branler une fois encore en reniflant ses sous vêtements portés et abandonnés dans la malle au trésor qu’est sa panière à linge…
Cependant, voilà que quelque chose me détourne de mes envies reptiliennes… tout simplement le fait de le regarder dormir… la contemplation de mon choupinou Jérém qui fait dodo, c’est l’activité que je ferais à l’infini…il y a des gens qui trouvent apaisant regarder les chats dormir... moi je préfère de loin regarder ce mec en train de faire dodo...
De petits bruits du matin remontent de la rue… une voiture qui passe, des chants d’oiseaux, le lent réveil d’une ville qui se ranime un dimanche matin en prenant son temps…
Je le regarde dormir et j’ai des frissons devant l’infinité des scenarii qui s’ouvrent en moi dans cette contemplation…
Je ressens un envie puissante de le câliner, envie de promener mon nez partout sur son corps, le parcourir en le touchant a peine des lèvres et de la langue, coller mon nez sur le drap fin, agacer avec mes lèvres sa queue encore endormie, la réveiller doucement jusqu'a ce qu'elle se montre bien en relief, puissante, soulever le drap, la laisser s'échapper frémissante pour l'avaler ensuite, et l'amener a jouir dans un râle sublime et puissant...
Voilà… je savais que ça déraperait…
Ou alors… approcher le nez de sa peau pour en sentir l’odeur, la chaleur… poser quelques bisous légers… me coller tout doucement contre lui sans le réveiller, sentir son corps contre le mien… glisser ma main sous les draps et la poser sur sa queue encore endormie, la réveiller doucement jusqu'a ce qu'elle se montre bien en relief, puissante, soulever le drap, la laisser s'échapper frémissante pour l'avaler ensuite, et l'amener a jouir dans un râle sublime et puissant...
Voilà… je savais que ça déraperait…
Non, il faut pas le réveiller de cette façon… il ne faut pas le réveiller… il faut même partir avant qu’il se réveille… mais il semble dormir si profondément… et j’ai tellement envie de le câliner…
Alors, tout doucement, je m’approche de lui… tout en restant sur mes gardes, en guettant la moindre réaction de sa part, prêt à tout arrêter le cas échéant, voilà qu’avec ma main je caresse légèrement ses cheveux… j’approche mon visage du sien et avec le bout de mon nez je frôle son oreille… je le laisse glisser le long de sa joue, puis doucement, très doucement dans son cou que j’effleure a peine. Lorsque je parcours son cou, le bogoss a un petite réaction, comme de chatouillis… instinctivement je m’éloigne de lui, mais sa respiration n’a pas changé, ses paupières demeurent bien scellées…
Je reviens avec mon nez dans le creux de son cou… j’y vais encore plus légèrement… putain, qu’est ce qu’il sent bon, un mélange de son deo de mec et du gel douche. En descendant encore le long de son cou, je distingue cette petite veine qui palpite sous les battements calmes de son coeur, j'ai envie d'y poser mes lèvres, mais je me ravise, je ne dois pas le réveiller.
Je continue alors l'exploration de son corps parfumé et je parcours son torse, avec quelques légers poils qui commencent inexorablement à repousser, toujours en essayant a peine de l’effleurer… j’adore son torse quand il est tout fraîchement rasé, tout doux… j’aime aussi voir la naissance de ses poils de brun, lorsqu’ils commencent à repousser, juste avant qu’il pense à tout enlever à nouveau… et j’aime autant, si ce n’est plus encore, lorsque le beau brun laisse pousser un peu, même jusqu’à leur taille naturelle, ses poils de beau brun… c’est bon de caresser un torse rasé… dégageant une sensualité de petit con soigné… mais c’est exquis de se frotter à un torse légèrement velu, dégageant une sensualité un peu plus naturelle, un peu plus sauvage, une sensualité de mâle…
Quoi qu’il en soit, ses tétons sont tentants… et il est fort tentant de passer le bout de la langue dessus, de les mordiller légèrement… mais non, Nico, il ne faut déraper, il ne faut pas le réveiller…
Ivre de lui, de ses odeurs, de sa proximité, de sa beauté, je relève le buste pur l’observer dans son ensemble, dans toute sa splendeur…
Embrasser d’un seul regard la perfection de ses abdos, de ses pecs, de ses tétons, de ses oreilles, de ses lèvres entrouvertes comme si elles attendaient un baiser…
Un instant plus tard, je reprends l’exploration olfactive de sa peau et de son corps de ptit mec en allant vers son aisselle dégagée par son bras plié… un tout léger odeur de peau de transpiration s’en dégage… je reviens ensuite au milieu de ses pecs… je m’y attarde avec quelques baisers légers…
Ainsi, après avoir dégagé tout doucement le drap de quelques centimètres, je descends vers ses abdos jusqu’à rejoindre son nombril d’où part cette légère ligne de poils diaboliquement magnifique…
Résister a la tentation de soulever ce drap fin, résister à la tentation de dévoiler cette queue tant désirée, cette queue qui se laisse deviner par la bosse qui déforme le drap… elle se devine, j’arrive presque à voir le rebondi de ses couilles et l’orientation de son gland… pourtant elle reste mystérieuse, encore invisible…
Oter le drap ou ne pas l’ôter… dilemme hamlétique… le plaisir de la découvrir serait grand, celui de l’imaginer, de la fantasmer est sans doute plus grand encore. Non, ne pas tirer le drap, promener la encore le bout du nez sur cette bosse, l’effleurer à peine du bout des lèvres… deviner ce sexe, encore calme, reposant sur ses boules, coiffe par les poils de son pubis, qui dépassent désormais a peine du drap… non, ne pas tirer le drap, pas encore, le regarder respirer, rêver…
Pourtant… je ne peux m’en empêcher… la tentation est trop forte… je soulève ces draps la main tremblante, avec un mouvement lent, comme si j’étais en train d’ouvrir le vase de Pandore… c’est beau ce sexe au repos…
Et puis, à un moment, ses lèvres semblent frémir… un petit grognement s’échappe de sa gorge, expression engourdie d’un mot semblant être prononcé dans l’urgence du rêve… surpris, je remet le drap là où je l’avais laissé… enfin… un peu plus bas… juste en dessus de ses abdos que je ne me lasserais jamais de contempler…
D’autres vocalises étouffées s’échappent de sa bouche… on dirait qu’il parle dans son rêve… sous ses paupières, je distingue les mouvements saccadés de ses yeux qui semblent s'agiter sous l'effet d’images qu’il est le seul à voir…
A quoi rêve-t-il donc ? Rêve-t-il à ce qui s’est passé cette nuit ? A la rencontre avec Romain ? A la partie de jambes en l’air de cette nuit ? A notre dernière baise ? Rêve-t-il de son pote Thibault qu’il a vu un soir sous les douches a l’entraînement ? A cet autre pote avec qui il s’est marré et qui passait négligemment sa main sous son t-shirt, dévoilant ses abdos, et l’élastique de son boxer ? Rêve-t-il d’évènements plus anciens, remontant à son enfance ? Son rêve est il réaliste, peut-être confus, ou bien révélateur, ou tout simplement du n’importe quoi ? Rêve plaisant ou rêve inquiétant ?
J’aimerai tant pouvoir me réveiller au même temps que lui et qu’il ait envie de partager ce rêve avec moi…
Il y a-t-il une petite place pour moi, dans ses rêves ?
Il y a-t-il une petite place pour moi, dans sa vie à venir ? Au fond, je connais si peu de lui… ce qui fait frissonner par-dessus tout, ce sont tous ces détails de sa vie passée et présente qui me sont inconnus… qu’est ce qu’il pense réellement, de quoi a-t-il vraiment envie… qu’est ce qui l’a rendu, le rend ou le rendrait heureux, qu’est ce qui l’a fait ou le fait souffrir… qui sont les personnes qui comptent vraiment à ses yeux, à part son frère et Thibault… qu’est ce qu je pourrais faire pour essayer de le rendre heureux… comment faire pour avoir une plus grande place dans sa vie… comment faire pour le garder…
Oui, ça me file des frissons à un point que je ne peux pas décrire... juste le regarder… mais c'est tellement intense... vraiment trop mimi ce choupinou Jérém qui fait dodo... offrant à mon regard ces magnifiques cadeaux du ciel que sont sa beauté et sa jeunesse...
L’instant est parfait… du pur bonheur… un instant de calme, de plénitude comme je n’en retrouverai que très rarement par la suite…
Dans moins de 24 heures, ce calme sera bousculé par un sms de Thibault inquiet, mais pour l'instant tout est tellement calme… je voudrais être le personnage d'une histoire et que mon auteur n'ait pas le temps de faire avancer l'histoire pendant un mois et rester pendant tout ce temps à le contempler…
Je t'entends dormir
Là, à côté de moi;
J'entends ton souffle léger
Qui apaise mon esprit
La nuit coule douce,
Nul sait quels rêves
Désirs ou rêveries
Traversent ton sommeil
Mais à cet instant
Et en cet instant seul
Voilà tu es là
Tout entier à côté de moi
Là, enfin apaisé
De tes troubles, envies, déchirures
Voilà ton esprit, ton cœur,
Tes rêves enfin réunis
Galopent dans cette chambre
Au fil des heures
Si pleines, si belles
L’émotion me submerge et elle arrive à me faire oublier ma trique…
Soudainement, dans un éclair de lucidité, je réalise qu’une part de moi tend vers l’utopie absolue…
D’une part, la volonté de le retenir, de l’avoir tout pour moi… quand on est amoureux, on ne peut pas concevoir d’avoir la personne aimée autrement qu’entièrement pour soi…
D’autre part, je me rends compte que son charme explosif réside justement dans l’exact contraire de cela, dans le fait d’être un électron libre, un gars allergique à tout engagement et à toute effusion sentimentale… un animal sauvage, sans attaches…
Au fond de moi je sais que c’est sa liberté de mouvements, son insaisissabilité, son mystère qui me fascine, le fait que chaque instant passé à ses coté ne ressemble pas au précédent, l’impression fondée que chaque instant peut être le dernier.
Oui, son charme est dans le fait de ressembler davantage à un mustang des grandes prairies qu’à un Merens tout pepere clôturé dans un pré à coté de la maison…
Mais avec lui je me sens parfois tellement démuni… être avec lui est une course de chaque instant, une course qui m’épuise… j’ai l’impression de marcher dans une lande infestée de sables mouvantes, ou bien sur un terrain miné, je ne me sens pas en sécurité avec lui et je sais que très probablement je ne m’y sentirai jamais… quand je pense à lui, je ne peux pas me projeter vers l’avenir… car avec lui, même le présent est incertain…
Mais c’est mon Jérém à moi, et je suis prêt à accepter que ce qu’il est prêt à me donner… prêt à l’attendre… prêt à attendre qu’il se découvre, qu’il découvre qui il est vraiment… prêt à le voir faire des choses qui me feront certainement souffrir… prêt à être là quand il a envie ou besoin de moi juste pour me baiser, prêt à accepter un câlin quand ça lui chantera… prêt à accepter son absence lorsque j’aurais à mon tour besoin de lui…
Quand je porte mon regard de Nico.2016 sur le Nico.2001, je me rends compte à quel point mon abnégation était totale… à quel point ce garçon comptait pour moi… j’ai envie de crier à Nico.2001, au travers des 15 ans qui nous séparent, à quel point ses sentiments sont purs et beaux…
Te rends-tu compte, mon petit Nico.2001, que tu es prêt à t'attendrir sur ses faiblesses, sur ses défauts même ? C'est facile, trop facile de convoiter un être qu'on idéalise... mais être attaché à quelqu'un jusque dans ses fragilités, c'est puissant… être attaché à quelqu’un au point de vouloir tenter de l’aider à surmonter ses faiblesses par la force de son amour… sans rien demander davantage de ce que cette personne est prête à donner, au risque d’en être frustré, d’en être blessé, sans la garantie de réussir pour autant à la garder…
Te rends-tu compte, mon petit Nico.2001 que, tout en ressentant désirs et pulsions, tu es prêt à faire le sacrifice de n'être qu'un spectateur bienveillant. Aussi bizarre que cela puisse paraître (oui, la psychologie humaine est parfois étrange) cette expérience est peut-être l'occasion pour toi, s'il en est besoin, de confirmer tes sentiments envers Jérém… tu es prêt à accepter la frustration pour autant qu'elle t’aide à mieux comprendre ce qui se passe dans la tête de celui que tu aimes… et non pas pour rendre ta présence agréable à ses yeux… tu es prêt à accepter tout cela tout simplement pour son bien… ta bienveillance est sans limites… elle ressemble à celle de Thibault… bien qu’elle soit encore plus lourde à assumer… car dans ton cas, les sentiments en jeu rendent la tache bien plus ardue…
Tu es prêt à attendre, Nico, tu es prêt à attendre le temps qu’il faudra… te rends-tu compte que si tu veux préserver une chance que Jérém s'ouvre davantage, qu'il soit en confiance, celui-ci aura avant tout besoin de ne pas se sentir jugé… tu es prêt à cela, même si tu sais que ça va te coûter…
Te rends-tu compte, mon petit Nico.2001, qu’à cause de ton désir de mieux comprendre celui que tu aimes, de rentrer davantage dans son intimité, tant physique que psychologique, tu vas de plus en plus loin dans l'abandon de ton amour propre, que tu t’exposes au risque de souffrir un peu plus ? Jusqu'où cela peut-il te mener ? Tu dois en avoir le vertige, tu dois être à la limite de ne plus pouvoir contrôler ta propre vie…
Oui, Nico.2001, tu es vraiment amoureux et c'est beau...
Et lorsque dans le sommeil un petit sourire enfantin illumine son visage, les mots s’alignent instantanément dans mon esprit :
Toute la musique
L’art, la peinture,
Les lignes des églises
Des châteaux et des palais
Toute la culture
La littérature
Les livres chef d’œuvre
De vingt et mille siècles
Tous les couleurs
Les nuances du ciel
La terre et la mer
Rien ne vaut un sou
Tout disparaît
Se perd et se fane
S’oublie d’un seul coup
Devant ton sourire.
Je sens le sommeil me happer à nouveau, je me laisse glisser en me disant que lorsque je me réveillerai pour de bon, je partirai avant son réveil, pour ne pas gâcher l'arrière goût de cette belle nuit, pour ne pas répéter erreur de la dernière fois.
Lorsque je me réveille, le radio réveil indique 12h15… putain ! Je n’avais pas prévu de dormir autant… ma première pensée est « maman doit être inquiète !!! » la deuxième « maman a du appeler chez Dimi », la troisième « merde, je suis grillé »… il me faut traverser quelques secondes d’angoisse pour me rendre compte de l’essentiel… à savoir… que Jérém n’est plus là… il est déjà parti… le store est toujours fermé… il ne peut pas être en terrasse… à moins qu’il ait été chercher les croissants… on peut toujours rêver… il a du plutôt aller rejoindre ses potes pour le match de l’après midi…
Dans la panique, j’envoie vite un message à maman : « J’arrive dans 15 minutes ».
Que signifie son départ ? Etait-t-il réellement pressé ou avait-t-il juste envie de m’éviter, d’éviter une confrontation trop pénible ? Que signifie le fait de ne pas m’avoir réveillé ? C’est la première fois que je me retrouve seul chez lui… je cherche partout un éventuel mot de sa part… rien… je regarde dans mon portable à la recherche d’un éventuel sms… rien non plus…
Je voudrais tant savoir dans quel état d’esprit est mon Jérém après cette folle nuit de tous les dangers… dans quel état est son ego de mec… comment est-il luné à mon égard… ce qui est sur c’est que si son ego en est sorti malmené, je vais à coup sûr en faire les frais… soit ce qui s’est passé cette nuit va créer des liens forts entre nous… soit cette soirée va être le point final de nos joutes sexuelles... wait and see....
A présent, pas trop le temps de me prendre la tête… il me faut filer… j’ai de la route à faire… 15 minutes… tu es optimiste Nico…
Je bande comme un âne… mais il y a plus pressant que ma trique du matin… pipi… je passe à la salle de bain… je bande tellement que j’ai du mal à vider la vessie… j’y arrive tant bien que mal mais même après le pipi, la trique ne tombe pas…
Et lorsque mon regard se pose à nouveau sur la panière à linge, je suis saisi par la même tentation que lors de la douche quelques heures plus tôt… envie de plonger le nez au milieu de ses t-shirts, de ses boxers, de ce mélange d’odeurs indéfinissable, de linge, de parfum, de mec…
Envie de me branler… d’autant plus que j’ai le temps… et que je ne risque pas de me faire surprendre… bien que… j’aimerais bien qu’il me surprenne…
Fou d’excitation, j’attrape un t-shirt… blanc tant qu’à faire, dudit panier… je le porte à mes narines… l’odeur qui s’en dégage est plus puissante qu’une drogue… une idée me vient à l’esprit… je le passe sur moi… agréable sensation, excitante sensation de sentir mon torse, mes tétons caressés par le coton qui a caressé ses pecs, ses abdos, sa peau… je commence à me branler me regardant dans le miroir… le regard rivé sur ce beau t-shirt Athena col en V… bien sur, il est bien moins ajusté sur mon torse que sur le sien… mais ça sent incroyablement boooon…
Je sens que je ne vais pas tarder à jouir… je me dis qu’il y aurait moyen pour que ma branlette soit encore plus délirante… attraper un boxer de la même panière, viser l’endroit ou le tissu est le plus odorant et le porter devant mon nez… c’est exactement ce que je fais… folie des sens…
Pendant que mon orgasme monte, je revois le reflet de Jérém dans ce même miroir, en train de me baiser, quelques semaines plus tôt… il m’en faut pas plus… quelques secondes plus tard je jouis en lâchant des jets puissants dans le lavabo…
C’est tellement intense et puissant, que je me sens secoué comme après une baise à deux… envie de m’allonger tellement ça m’a scié… il faut pourtant que je me dépêche, les minutes passent, le chemin entre la rue de la Colombette et chez moi ne se fera pas en cinq minutes… malin de m’être branlé alors qu’il me faut presque courir pour tenir le délai donné pour mon retour au bercail… mais j’en avais tellement envie… c’était inéluctable… et des que j’ai passé son t-shirt, c’est comme si Jérém était là avec moi…
Et maintenant il me faut le quitter.. mais ce coton est tellement agréable sur mon torse… une idée de dingue me traverse l’esprit… et si je gardais ce t-shirt… et si je passais tout simplement ma chemisette par-dessus, sans la boutonner ? Je mets mon projet à exécution… je me regarde dans le miroir… le résultat est plutôt joli, même sexy… approuvé…
Je vais plus loin… et si au lieu de passer mon propre boxer… je passais ce boxer qui m’a apporté tant de bonheur olfactif pendant ma branlette, ce beau DIM vert et blanc qui a du être porté un jour de plus que les autres car une petite odeur de mec se mélange à une légère odeur d’urine… alors qu’une petite tache blanche qui ressemblerait à de la mouille me le rend indispensable?
Je ne suis plus à une subtilisation de sous vêtement près… c’est acté… je passerai son boxer à la place du mien que je dissimulerai discrètement dans la poche de mon jeans…
Je pars de l’apart habillé de mon Jérém, amenant avec moi son odeur de mec, de mâle…
Je me sens sacrement bien dans son t-shirt et dans son boxer… pendant que je marche je sens le coton blanc caresser mes tétons et dégager par moments un bouquet d’odeurs qui monte directement à la verticale à l’assaut de mes narines et qui me rendent dingue… alors que mon gland, hyper sensibles après la branlette récente, ainsi que mes coucougnettes, ressentent très vivement la caresse du tissu élastique du boxer… ce tissu qui a précédemment caressé son service trois pièces…
Oui, c’est comme si Jérém était là avec moi, comme si j’étais habillé… de lui… avec son t-shirt je me sens si bien, si sexy…
Putain… ou es tu Jérém… qu’est ce que j’ai envie de toi… ça fait un moment que je t’ai dans la peau… et maintenant je t’ai carrément « sur » ma peau…
Arrivé chez moi, puisque le déjeuner n’est pas encore prêt, je ne peux faire autrement que m’enfermer dans la salle de bain et me branler une fois de plus… me branler jusqu’à jouir en enfouissant le nez dans ce bout de bonheur olfactif, en reniflant le col en V de ce t-shirt blanc qui me rend dingue…
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