5 - Entre remords et faux regrets ...

- Par l'auteur HDS Monkypython -
Auteur homme.
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Récit libertin : 5 - Entre remords et faux regrets ... Histoire érotique Publiée sur HDS le 25-08-2011 dans la catégorie Dans la zone rouge
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5 - Entre remords et faux regrets ...
Quelques remords.

Il me sembla que les adieux s’éternisaient. Qu’étaient ils en train de faire, je n’arrivais pas à identifié les bruits qui me parvenaient, je les entendis un long moment palabrer à voix basse sans parvenir à comprendre leurs propos, puis plus rien. Je me levais alors pour voir ce qui se passait. Quand j’arrivai à l’entrée, l’embrasure de la porte entrebâillée découpait un spectacle surprenant : ma petite putain se faisait prendre à nouveau, tentant de garder l’équilibre sur la pointe d’un pied tandis que son autre jambe était enlacée derrière les fesses de son amant qui me tournait le dos. Par contre, je voyais le visage de mon épouse légitime, elle avait les yeux révulsés par le désir bestial qui la consumait encore malgré son après midi de débauche. Ses reins rebondissaient sur la rampe de l’escalier à chaque coup de boutoir qui enfonçait son ventre. Écartelée et en déséquilibre, elle s’accrochait au cou de son amant, heureusement, ce dernier avait assuré sa prise et sa domination en empoignant les grosses fesses, il ne laisserait pas s’échapper la femelle avec qui il forniquait. Soudain, je réalisai qu’ils étaient trois, Philippe assistait à la scène en spectateur lui aussi, pas tout à fait passif car il tenait sa soumise par les cheveux en lui chuchotant à l’oreille des paroles que je n’entendais pas. Il semblait ravi de la tournure des évènements, il avait offert son esclave à un autre et cette roulure forniquait debout au milieu de l’escalier avec un nouveau mâle. Mais qui la prenait sans ménagement ? L’inconnu, pantalon et caleçon sur les chevilles, était dos à la porte, je ne voyais que les fesses blanches qui se contractaient à chaque assaut et je n’arrivais pas à savoir avec qui ma femme me faisait encore cocu. Soudain le coït s’accéléra, les coups de boutoir s’enfonçaient avec violence, la putain se mordait les lèvres et commençait à gémir quand Philippe lui mit la main sur la bouche pour l’empêcher de crier. Une scène surréaliste se déroulait sous les yeux : un inconnu prenait ma femme debout dans l’escalier, cette chienne se tordait de plaisir, son amant et maître du jour assistait au spectacle, il était hilare et s’amusait beaucoup de cette situation si scabreuse ; tandis que l’inconnu la besognait copieusement, la salope prenait son pied et commençait à jouir en poussant de petits cris. Tout en riant et lui demandant de gueuler moins fort, son mentor lui avait mis la main sur la bouche pour l’empêcher de rameuter les voisins et le mari. Je vis ma chérie rouvrir les yeux tandis que l’étalon de service essuyait son sexe gluant avant de remonter son pantalon sans que je puisse deviner son identité. Aucune capote n’avait protégé le rapport, la salope venait de se faire remplir de foutre jusqu’aux yeux. Encore sous le coup de ce que je venais de voir, je revins m’asseoir dans le salon. Peu de temps après, la porte se referma doucement.
Maria fila aux toilettes où elle resta un bon moment avant de tirer la chasse. Elle revint alors s'asseoir près de moi le visage écarlate et dit d'une voix étranglée :
- Quelle conne, mais quelle conne ! Mais pourquoi je suis sortie sur le palier dans cette tenue ! Je n’arrive pas à croire que je l’ai fait.
- Tu es saoule, tu l’as dit toi-même.
Elle se blottit tout contre mon épaule, les jambes recroquevillées sous elle et nous restâmes ainsi un long moment sans bouger comme pour digérer les derniers événements. Puis je lui passai un bras sur les épaules et lui caressai les cheveux. Je ne saurais dire combien de temps il s'était écoulé quand elle me chuchota :
- Tu m'aimes encore après ce que j'ai fait ?
- Je t'aimerais toujours, et tu le sais, même si tu en fais plus encore.
- Embrasse-moi s'il te plaît.
Elle tendit ses lèvres pour me donner un baiser très tendre et murmura :
- J'ai tellement besoin que tu m'aimes et que tu me désires ! Tu as encore envie de moi ?
- Très envie !
- Tu n'es pas dégoutté de passer après les autres ?
- Bien sûr que non !
- Alors prouve-le-moi ! Fais-moi l'amour, je t'en supplie.
Nous allâmes dans la chambre où elle se débarrassa de son unique vêtement qu'elle laissa tomber au pied du lit souillé. Les draps tachés de la jouissance mêlée des deux amants et du mari conciliant, la forte odeur qui régnait dans la pièce témoignaient éloquemment qu'un autre homme venait de posséder mon épouse dans le lit conjugal. J’avais de nouveau une sacrée érection à cause de tous ces évènements, et ces preuves visuelles et odorantes me stimulèrent encore plus, j’étais raide à me faire mal, comme je l’avais été tout à l’heure. Nous commençâmes à faire l'amour avec beaucoup de tendresse. Sans le vouloir, je la pénétrai d'un coup tant son vagin avait été élargi et lubrifié de semence.
Quand elle répondit à mon désir, je ne pus réprimer la frustration causée par ce qui venait de se passer. J'allais et venais en elle de plus en plus fort, de plus en plus vite ; c'était à mon tour de chevaucher cette femelle torride qui s'offrait si totalement à ses partenaires. Maria ne bouda pas son plaisir, se déchaîna et provoqua chez moi un orgasme encore plus violent que le sien. Je crois même avoir crié en éjaculant dans son ventre.
Je restais sans doute longtemps comme inconscient et quand je revins à la réalité, Maria me regardait en souriant, appuyée sur un coude et dit :
- Tu avais vraiment très envie de moi.
- Oui vraiment.
- C’est parce que j’ai couché avec Philippe que tu es excité comme ça ?
- Il y est pour quelque chose, je l’avoue.
- Avoue que tu as aimé me voir avec un autre ?
- Je ne sais pas si j’aime ou non, mais je reconnais que je bandais comme un con pendant qu’il te baisait. Je ne pouvais pas me retenir de me branler en vous regardant.
- J’ai adoré ça, d’abord tu te branlais comme un fou, et le fait de recevoir ton sperme sur mon visage a décuplé mon orgasme. Je ne t’avais jamais vu éjaculer tant de sperme, tu nous as noyés.
- C’est une petite consolation, je méritais bien un peu de plaisir pendant que tu me cocufiais.
- Tu as bien joui, ça m’a plu. Et tu gardais encore des envies pour me prendre, apparemment, la séance de cet après midi nous a rendus fous de sexe.
- Mais toi aussi tu viens encore de jouir, pas vrai ?
- C'est vrai, je ne sais pas ce qui m'arrive aujourd'hui, même avec toi ce n’était pas comme d’habitude. Mais là, ça y est, j'ai mon compte maintenant.
- Je ne t'avais jamais vue comme cela.
- Je ne comprends pas ce qui m'est arrivé moi non plus. J'étais complètement saoule mais ça n'explique pas tout. Rien qu'en dansant et en flirtant, je me suis excitée comme une folle.
- Je l'ai bien vu. Et ça m'a rendu malade de jalousie.
- Tu vas me dire que je suis sadique mais quand j'ai vu ta tête, j'ai voulu profiter de la situation. J'avais toutes les cartes en main avec un ami mignon chez nous, en ta présence, et j'ai subitement compris que c'était le moment ou jamais de passer à l’acte. Sous prétexte de te punir de m’avoir trompée et de t'être moqué de moi ce matin, j’ai vécu la journée la plus torride de ma vie.
- Tout s'est passé comme tu le voulais, non ?
- Au début, oui. J'ai fait ma salope.
- À propos, quand tu as enlevé ta petite culotte au milieu du salon, c’était prémédité ou improvisé ?
- Plutôt improvisé, mais ça m’a excitée de le faire. Pourquoi, ça t’a plu ?
- Je n’aurais jamais imaginé que tu puisses faire ça devant un de nos amis.
- Moi non plus et pourtant je l’ai fait, ça faisait partie de mon numéro. Je me suis vue en croqueuse d'homme : je provoquais un mâle, je le faisais bander, je le dominais, et je m'en servais comme je voulais, le consommer et le jeter. C'était grisant. Je l'ai sucé comme dans un jeu, je me suis exhibée devant vous deux, je tenais la vedette dans mon rôle de putain. Tout se passait à merveille jusqu’à ce que je perde le contrôle de mes propres sens. Plus je te voyais comme un fou et plus j'avais envie de la queue de Philippe, j'ai complètement perdu pied.
- Je n’ai pas vu ça de la même façon, j’ai plutôt vu que tu cherchais à prendre ton pied, pas que tu le perdais.
- J'avais tellement envie de me faire baiser par ce type que c'était quasi-animal. Je n'étais plus qu'une chienne en chaleur, je t’assure que n'importe qui aurait pu me passer dessus aujourd'hui, vraiment n'importe qui. En tout cas, je ne contrôlais plus rien. Je savais juste qu'il me fallait cette queue, et rien ne pouvait m'empêcher de la prendre en moi et de jouir.
- Et rien ni personne ne t’en a empêchée.
- Après, j'ai eu à nouveau bestialement envie de coucher avec lui et je l'ai emmené au lit. Et comme il a vite compris que je n'étais pas dans mon état normal, il m'a fait tout ce qu'il a voulu.
- Tu l’as voulu aussi.
- Il m'a fait absolument tout ce qu'un homme peut faire avec une femme.
- Je n’arrive pas à me faire à l’idée que tu lui as donné aussi le cul, et pourtant, j’étais aux premières loges.
- Donné, c’est pas vraiment le mot, il a vu que j’acceptais tout ce qu’il voulait, j’étais soumise à lui et il l'a pris un peu de force. Un petit moment de faiblesse et il m'a sournoisement enculée.
- Ne dis pas sournoisement, tu m’as appelé pour que je vienne assister à ta sodomie.
- Une fois que je l’ai eu entre les fesses, j’ai continué, je voulais que tu vois ça et je t’ai appelé et ça, je ne le regrette pas.
- Je suis sur que tu as aussi aimé qu’il te prenne le cul.
- Honnêtement, j’ai eu mal quand il est rentré mais j’ai plutôt aimé, ce n’est pas désagréable du tout et ça m’a bien excitée. En fait, maintenant que je l’aie pratiquée, je pense que la sodomie est un rapport sexuel de dominant à soumis, et je me suis sentie très soumise à Philippe, tellement soumise que j’ai encore l’impression maintenant que je ne peux plus rien lui refuser. J’ai même encore l’impression de sentir son sexe en moi, c’est très fort comme rapport sexuel, bien plus qu’un rapport vaginal. Toujours est il qu’on a encore fait des cochonneries en ta présence, après il m'a baisée une nouvelle fois, et dans tous les sens du mot. Il a joui en moi alors que j’aurais préféré qu'il mette un préservatif, et pourtant je l’avais averti que je risquais de tomber enceinte de ses œuvres.
- Ah ! Il t'a bien possédée le salaud. Devant moi et avec mon accord en plus ! Un peu comme s’il nous avait baisé tous les deux ! Mais tu n’as pas trop insisté pour la capote, avoue.
- C'est de ma faute, il m'a donné ce que je voulais, je ne peux pas lui en vouloir de m'avoir baisée, j’ai joui comme une malade, même s'il a abusé de mon cul et de ma chatte.
- Tant que ça ?
- Je crois que j’ai eu l’orgasme le plus fort de toute ma vie.
- Et tu comptes encore coucher avec lui ?
- Ça te gène qu’il me baise ?
- Je n’aimerais pas qu’il devienne ton amant régulier.
- Et pourquoi non ? On a déjà tout fait ce qu’on pouvait faire.
- Il y a une grosse différence pour moi entre voir ma femme se transformer une fois et une seule en salope intégrale et savoir elle baise régulièrement avec un autre, non ?
- Je ne sais pas, et je ne sais pas non plus comment j'ai pu me conduire comme une vraie nymphomane.
- Je ne vois que l'alcool. Tu sais que tu as l'alcool plutôt chaud.
- C'est vrai, j'ai trop bu cet après-midi, j'étais même complètement saoule à un moment, mais je n'avais pas idée de ce qui allait se passer.
- Pourtant, tu ne parlais que de la manière dont tu allais baiser pour me faire cocu à table.
- J’ai sans doute trop parlé mais je n’avais pas la moindre préméditation de coucher avec ton ami. Quand j'ai dansé avec lui, je me suis collée contre mon cavalier peut-être un peu plus que je ne l'aurais fait en temps normal, en fait je me suis agrippée à son cou comme une moule sur son rocher, j'étais tellement saoule que j'avais besoin d'un appui et je me suis abandonné entre ses bras.
- Et ?
- Je me suis vite aperçue qu'il bandait comme un cochon. Cela ne m'a pas vexée, bien au contraire ça m’a plut, toutes les femmes aiment se sentir désirées. J'ai fait comme si de rien n’était et je ne me suis pas dérobée au contact de son érection. Bref, tu étais à peine sorti qu'il a commencé à me caresser le bas du dos et à me donner des petits bisous dans le cou. J’ai plaisanté que je n'étais plus une collégienne qu'on draguait dans une surprise-partie. Alors il m'a répondu qu'il n'y avait pas d'âge limite pour les femmes mignonnes comme moi. Tout en parlant, il continuait à me donner des petits bisous partout, dans le cou, sur tout le visage et aussi sur mes lèvres. J'ai voulu lui rappeler que j'étais mariée et que j'aimais mon mari et il a insisté en disant le mariage n'est pas une prison, que je pouvais me permettre de flirter avec lui, qu'un petit câlin ne prêtait pas à conséquence. Je ne rappelle plus ce que l'ai répondu. Toujours est-il que pendant que j'essayais de parler, il a profité de ce que j'avais la bouche ouverte pour m'embrasser et y mettre la langue. Je ne sais pas pourquoi je l'ai laissé faire et j'ai fini par lui rendre ses baisers.
- En fait, tu as tout fait pour aller plus loin.
- Je ne sais pas, on s'est roulé des pelles comme des collégiens. Il a commencé à me peloter par-dessus mes vêtements et comme je n'ai pas dit stop, il en a profité. Il a déboutonné mon chemisier pour me caresser les seins, puis il m'a carrément mis la poitrine à l'air pour me tripoter à son aise et me sucer les tétons. Ses mains n'arrêtaient pas de me palper partout, mes seins, mon cul, mon sexe, et il a finalement mis sa main dans ma culotte pour s'occuper de mon minou.
- Toujours parce que tu voulais bien.
- Sans doute. J'ai bien senti comment il m'écartait la raie pour me fourrer le doigt dans le cul, comment il jouait avec mes poils et avec mon clitoris, comment ses doigts s'enfonçaient dans mon vagin, mais je ne suis pas rendue compte qu'il m'avait baissé la culotte pour le faire. Tout en faisant tout cela, il n'arrêtait pas de parler, il me disait que j'étais une belle plante, bien foutue et que je devais aimer la bite. Il continuait qu'il savait exactement ce qu'il fallait à une femelle comme moi et qu'il allait me donner ce que je voulais.
- Et tu répondais quoi ?
- Je ne rappelle plus très bien, mais je crois que je disais oui à tout.
- Ça laisse deviner la suite.
- Il a commencé par me prendre debout contre sur le canapé.
- Et tu l'as laissé faire ?
- Pourquoi j’aurais dit non, j’avais plus envie que lui de baiser, j’ai essayé de l’aider en levant une jambe et en écartant les cuisses, j'en avais tellement envie qu'il m'a fourré sa queue debout, mais il a joui en deux minutes.
- Dans ta chatte ?
- Oui, mais je n’ai pas senti grand-chose à part les contractions de sa queue, je suis restée sur ma faim. Ce qui m’a consolée, c’est qu’il n’a pas débandé, il est resté dedans. Du coup, j’avais encore plus envie, et je lui ai demandé de me porter sur le canapé pour qu'il me baise encore.
- C’est là qu’on est rentré avec le voisin du troisième.
- Oui, vous nous avez surpris en pleine action.
- Je ne sais plus trop à qui attribué la faute de ce qui s’est passé, à toi ou à lui.
- Attends, je ne t'ai pas encore tout raconté. Quand je l'ai raccompagné à la porte comme une imbécile, il m'a dit que j'étais une des femelles les plus cochonnes qu'il connaisse et qu'il voulait revenir passer de bons moments avec moi. Au moment de partir il m'a demandé de lui donner le baiser d'adieu et il m'a embrassée. Je me suis collée contre lui pour lui rendre le baiser, et il m'a caressée. Il m'embrassait en me tenant plaquée contre lui, et il a commencé à jouer avec mon sexe puis à introduire les doigts. C’était trop bon. Je me suis laissée aller et je me suis appuyée sur la rampe d'escalier, inconsciemment j’ai posé ma main sur son paquet, j’ai ouvert sa braguette et j’ai sorti sa queue pour le branler. J'ai fermé les yeux tellement ça me plaisait, je ne sais pas combien de temps je me suis abandonnée à ses doigts, ni pourquoi j'ai vaguement perçu que quelque chose clochait. Je me suis retournée et j'ai vu le voisin du deuxième qui attendait tranquillement trois marches plus bas.
- Un autre voisin ? D’abord celui du troisième, maintenant celui du deuxième, tout le quartier sait que je suis cocu.
- Lui, je ne pense pas qu’il parle.
- Pourquoi ?
- Tu vas comprendre. Il a eu tout le temps du monde pour mater ma fente et mon cul, et surtout de voir ton ami me branler. J'étais tellement soufflée que je n’ai pas bougé quand il est remonté vers moi, je n’ai même pas lâché la bite que je tenais. Il ne disait pas un mot mais ses yeux me reluquaient maintenant de face, des pieds à la tête, et surtout des nichons à la chatte. Philippe me maintenait par les épaules, le chemisier grand ouvert pour faire admirer la marchandise et le voisin le questionnait du regard. Il avait un sourire et des yeux tellement narquois qu'il n'avait pas besoin de parler pour se faire comprendre, la petite cochonne qui venait de se faire baiser en voulait encore. Je n'arrivais pas à bouger même si je ressentais une honte énorme à être exposée nue aux regards de deux hommes.
- Il y a de quoi. En quelque sorte, il t’a proposée à l’autre.
- Exactement, il me jetait en pâture à un autre homme. J’ai adoré être un objet sexuel dont chacun peut disposer à sa guise. Je ne sais pas ce que je ressentais le plus fortement à ce moment, j’avais tellement honte que j’aurais voulu me cacher, et en même temps, j’étais tellement excitée que le désir me tordait le ventre. J'étais trempée, je tenais toujours la queue de Philippe. Je me sentais rougir, une grosse bouffée de chaleur montait de mon sexe à mon visage. Je voulais dissimuler à quel point j'étais excitée mais Philippe, au contraire, voulait que l’autre le sache, il se jouait de moi, il disait des obscénités pour me rendre folle, il me proposait une nouvelle bite pour remplacer ses doigts, et je savais que ses paroles étaient destinées au voisin. De la façon qu’il s'est avancé vers moi, je voyais qu’il allait me sauter dessus, il avait compris que j’étais soumise et prête, il pouvait me faire ce qu’il voulait, je ne demandais pas mieux ; il était tranquillement devant moi, il me frôlait les seins et les mamelons du bout des doigts, puis il m’a caressé le ventre et le minou. Ses yeux avaient l’assurance du maître, ses doigts exploraient sa propriété, je lui appartenais, l'autre se marrait, il n’arrêtait pas de dire des obscénités, que c’était le moment de prouver que j’étais une vraie pute, que j’étais une vraie chaudière, qu’il fallait en profiter.
- Et alors ?
- J'étais nue avec deux hommes, un avec lequel je venais de coucher, et un autre avec lequel je ne demandais qu’à le faire, je tremblais de désir. Je me disais que j'avais pris mon pied comme jamais, j’avais adoré toutes les saloperies que j'avais faites avec le premier, pourquoi ne pas faire la même chose avec le deuxième.
- A ce point ?
- Je voulais tout et plus, je te dis, j’avais envie de crier que j’étais une salope et que je voulais qu’il me baise, mais je n’y arrivais pas. Je me contentais de fixer la braguette de notre voisin, ça faisait une grosse bosse, il bandait pour moi.
- Il y a de quoi.
- En attendant, je n’ai rien fait, j’étais là comme une conne à attendre, passive. J’aurais du prendre l’initiative, lui mettre la main au panier, ou même me mettre à genoux, sortir sa queue et le sucer, ou je ne sais quoi, mais je n’ai pas osé. En plus, je tremblais tellement que j’avais du mal à rester debout, j’avais les jambes en coton.
- Et ensuite ?
- Philippe m’a poussée pour me coller contre le voisin, j’étais nue, et il me caressait, j’ai senti ses lèvres sur les miennes, sa langue dans ma bouche, je savais ce qui allait suivre, il a ouvert son pantalon, quand j’ai senti son gland chercher ma fente, j’ai relevé une jambe pour l’aider et il m’a pénétrée debout contre la rambarde, sur une jambe et même en équilibre sur la pointe du pied, j’avais un barreau qui me rentrait entre les fesses à chaque fois qu’il s’enfonçait en moi, la lisse en bois qui me faisait mal dans le bas du dos, mais j’ai adoré ses assauts, j’ai senti son sexe se contracter quand il a joui, j’ai reçu ses jets de semence avec délice, je n’ai pas vraiment joui mais j’ai aimé être prise comme ça, sauvagement. Philippe exultait, j’étais vraiment une petite putain, sa petite putain, et il comptait prendre du bon temps avec moi, et le voisin aussi.
- Tu veux dire qu’il t’a sautée aussi ?
- J’ai trop honte.
- Philippe a raison, tu es une vraie putain.
- Je t’en prie, ne m’accable pas.
- Il m’avait prévenu que tu recommencerais très vite tout simplement parce que tu es une vraie salope. Tu me fais cocu trop facilement à mon goût.
- Tu ne peux pas savoir ce que j’ai ressenti, et pas seulement avec mon sexe, même en suçant j’ai ressenti des choses que je n’avais jamais ressenties. Jusqu’à aujourd’hui, j’aimais bien le faire, mais c’était plus pour te faire plaisir, mais cet après midi ça m’a rendue folle, j’ai sucé Philippe devant toi et ça m’a rendue folle.
- Tu préfères sa queue à la mienne, c’est ça ?
- Non, pas du tout, c’est de sucer un de tes copains qui m’a rendue folle, je me sentais bien cochonne, ton copain baisait ma bouche comme si j’étais une putain, sans m’obliger, sans me payer, je le faisais parce que je le voulais bien, et de le faire devant toi, par-dessus le marché, c’était le comble du vice.
- Moi aussi je pense que tu t’es comportée comme une salope cet après midi.
- J’étais contente de l’être, crois-moi.
- Et il fallait que tu recommences avec le voisin ?
- J’aurais du le sucer devant Philippe, pour qu’il voit que je suis une salope avec tout le monde, mais je ne l’ai pas fait.
- Rassure toi, tu en as fait assez, on est quatre à savoir que tu es une salope !
- Quatre ?
- Oui quatre, tu as oublié le voisin du troisième ?
- C’est vrai, lui aussi m’a vue à l’œuvre.
- Entre ceux qui t’ont vue et ceux qui t’ont baisée, ça en fait du monde.
- Aujourd’hui, n'importe qui pouvait me passer dessus pourvu qu’on me baise bien et que je prenne encore mon pied, ça m'était égal de le faire avec Philippe ou avec le pape. Le voisin, il me plait, je l’ai toujours trouvé mignon, je me suis retrouvée nue devant lui, il me voulait et j'avais envie de sa queue, je ne pouvais rien contre ça.
- Ce n'est pas une raison pour que tout le monde te passe dessus.
- Tout le monde, non, mais celui là oui. Quand il avait sa main sur mon sexe, il a enfoncé ses doigts en moi et j’ai ressenti mon ventre se contracter tellement j’avais envie. Il n’a pas eu besoin d’un dessin, après ce qu’il avait vu et entendu, il a compris qu’aujourd’hui on pouvait tout me faire et le moins qu’on puisse dire, c’est que je n’ai pas été farouche, bien au contraire.
- On l’a tous compris.
- J'ai repris mes esprits peu à peu et je me suis révoltée contre Philippe, je lui en veux parce que j’ai été trop loin à cause de lui. J’ai lui ai dit que je n'étais pas une putain mais juste une imbécile qui ne savait pas boire et qui avait fait une énorme connerie. Je lui ai dit aussi qu'il pouvait aller se faire voir avec ses idées malsaines. Il a commencé à gueuler, il a pris le voisin comme témoin, il m'a traitée de pouffiasse et d’hypocrite parce que je savais comme lui qu'une salope comme moi ne pourrait pas se satisfaire d'un seul homme maintenant que j'avais goutté à plusieurs queues, et par tous les trous. Maintenant que je me rappelle, il m’a dit de t’informer qu’il avait gagné son pari.
- Je n’en reviens pas de ce que tu as fait avec lui.
- Moi non plus, mais je l’ai fait.
- Et le voisin du dessus le sait ?
- Il a tout entendu, et vu aussi pas mal de choses, et après ce qu’il a fait avec moi, il sait que c’est la vérité.
- Bravo pour la pub ! A ce que je vois, tu t'es donnée à lui plus qu'à moi. Tu n’aurais jamais fait la pute pour moi si je te l’avais demandé, tu refusais même le triolisme.
- Ne me méprise pas, je t'en prie. J'ai besoin de ton estime autant que de ton amour.
- Bon, continue ! Ton baiseur disait qu'il fallait que tu sois présentable ?
- Oui, pour sa bande. Ses copains apprécient les cochonnes comme moi qu'on peut défoncer par tous les trous. Une fois bien éduquée et rodée de partout, il pourrait m'emmener dans des partouzes où je suis certaine de faire un malheur.
- Quel programme !
- Je l'ai jeté.
- C'est un salaud, mais je le comprends, tu es encore plus salope que lui, tu t'es vraiment soumise à lui.
- Je pensais naïvement qu’il était ton ami et le mien aussi, qu'il aurait de la considération pour moi après avoir m'avoir possédée mais à ses yeux je ne suis qu'une salope tout juste bonne à satisfaire ses vices et ceux de ses copains. Je ne sais pas si j’ai envie de tomber si bas.
- Je tiens trop à toi pour te laisser te détruire, même si c'est par plaisir.
- En fait, j'essaye en vain d'analyser ce qui m'est arrivé cet après-midi.
- A mon avis, l'alcool est pour beaucoup dans cette aventure : il brise toutes les barrières de la morale et fait réagir d'instinct. Tu t'es excitée et comme inconsciemment tu t'étais promise à un autre homme, tu t'es donnée sans te limiter.
- L'ébriété n'explique pas tout. En plus, il m’a excitée avec toutes les histoires de cul qu’on a raconté à table. C'est aussi à cause de cela que je suis tombée toute rôtie entre les pattes de cet opportuniste. Imaginons que tu sois revenu juste quelques minutes plus tard, il m'aurait sautée sur le canapé et on en serait resté là. C'est vrai que j'étais assez excitée pour avoir envie de me coucher toute seule, je voulais qu’il me prenne, mais pas au point de faire tout ce que j'ai fait après. Je n'avais jamais ressenti d'excitation si forte sans faire l'amour. C'était presque comme un orgasme continu.
- L’incarnation de la femelle dont rêve n'importe quel mâle ! Tu t'es déchaînée pendant deux heures, une vraie bête de sexe.
- Je ne contrôlais rien du tout, je me contentais de subir et de suivre des pulsions énormes qui remontaient de mon ventre.
- Dire que j’aurais donné une fortune si quelqu’un m’avait vendu quelque chose capable de te mettre dans cet état, et aujourd’hui, je vois qu’il a suffi à Philippe de te draguer pour que tu deviennes son esclave sexuelle. C’est dingue, il doit être sorcier.
- Si j'y réfléchis un peu, tout a vraiment commencé quand tu es revenu en scène. En réalité, je pense que c'est plutôt à cause de toi.
- Quoi ? Je ne t'ai même pas touchée !
- C'est ta présence qui a tout déclenché. Elle me rassurait et m'excitait à la fois. Tu te rends compte, je pouvais jouer les salopes devant toi en toute impunité, je savais que je te rendais fou d'excitation en m'exhibant devant un autre, et encore plus fou et en plus jaloux en baisant sous tes yeux. Je sais maintenant à quel point je peux être vicieuse.
- Et moi, je dois être pas mal pervers aussi. Je ressentais en fait plus d'excitation que de jalousie pure. Je bandais comme un malade en voyant Philippe te posséder. Et après, je suis venu en courant vous rejoindre au lit.
- Pardonne-moi.
- Pourquoi ? Tu as des remords ?
- Non, j’ai affreusement honte, mais je n’éprouve ni regret ni remord. C’est totalement immoral, mais j’ai eu trop de plaisir avec vous trois pour ressentir autre chose que l’envie de recommencer.
- À ce point ?
- Oui, hier encore je fustigeais les hommes et les femmes infidèles, et maintenant, je me dis que je suis bête de ne pas l’avoir fait avant.
- Tu es contente de l’avoir fait alors ?
- Je suis heureuse d’être une salope, ça me plait, et ça m’excite. Et toi, ça ne t’excite pas de penser que ta femme est une grosse salope ?
- Maintenant, à froid, moins, mais tout à l’heure, je suis devenu fou.
- A ce propos, tu sais aussi ce qui m’a rendue dingue ?
- Non, dis-moi.
- J’ai n’ai pas arrêter de penser à ce que tu m’as dit ce matin, que tu te masturberais en me regardant baiser un autre homme.
- Je l’ai fait.
- Moi j’en rêvais, je t’imaginais en train de te branler très fort et c’était fou l’effet que ça m’a fait quand ça s’est fait. Maintenant, si tu veux qu’on fasse l’amour à trois avec un autre homme, je le ferai quand tu voudras.
- Tu es sérieuse ?
- Bien sûr !
- Tu aimerais ?
- Maintenant, je sais que je peux prendre du plaisir avec n'importe qui, et je veux que tu profites de mes goûts pervers. Je suis une putain que tu peux utiliser comme ça te chante, et si tu veux partager ta putain avec un autre, je suis d'accord.
- Avec qui ?
- Avec qui tu veux, un de tes amis, un inconnu, choisis qui tu veux.
- Tous ceux que je veux ?
- Tant de types que tu voudras. Seulement ne me reproche pas d’être une putain, je risque d’aimer trop ça.
- Mais tu viens de prouver à quel point tu aimes ça. Seulement tu dois faire attention aux risques. Tu n'oublieras plus les préservatifs ?
- J'ai tellement peur de tomber enceinte de Philippe que j'ai compris la leçon. Toi aussi tu en mettras ?
- Bien sûr ! Mais tu crois que tu aimerais me voir baiser d'autres femmes ?
- Je crois que ça m'excitera beaucoup. Mais méfie-toi, je risque d'être encore plus cochonne !
- Franchement, je ne vois pas ce que tu pourrais faire de plus avec un homme.
- Avec un seul, non, mais avec plusieurs ?
- Je t'aime, tu sais. Je découvre que tu es une salope mais je t'aime.
- Je suis une salope, c'est vrai, mais je t’appartiens et je t'aime.
- Tu m’aimes, mais tu ne m’appartiens pas, je n’ai plus l’exclusivité de tes charmes ni de tes talents au lit.
- Quand je pense que ce mâtin même, je te reprochais d’avoir fourré ta queue dans le trou d’une autre ! Et ce soir, c’est ma chatte qui est poisseuse du sperme de deux amants, tu m’as prise après eux.
- Et j’ai beaucoup aimé le faire.
- Et si je recommençais avec le voisin ?
- Tu en as envie ?
- Je crois que oui, j’ai très envie de baiser avec lui.
- On verra, il faut qu’on en parle avant.
- On verra si tu veux mais maintenant tu es averti, tu sais que ça peut arriver.
Nous sommes restés allongés dans les bras l'un de l'autre, en songeant pour ma part aux évènements qui s’étaient produits et à ceux qui nous attendaient. J’avais encore du mal à croire en ce que j’avais vu et entendu, mais qui était donc cette inconnue endormie dans mes bras, la femme fidèle et pudique que j’avais ce matin encore avait vécu, une nouvelle avait brisé la chrysalide pour prendre son envol, j’étais abasourdi par cette métamorphose. De plus, j’étais estomaqué par sa faculté à rejeter la faute sur les autres, elle se voyait comme une oie blanche dont on avait abusé, une innocente désinhibée par l’alcool, une femme poussée à la vengeance par son mari, pervertie par un ami, abusée par tous. Elle oubliait son invraisemblable perversité, sa soif de sexe, bref, elle reniait toute part de responsabilité dans les évènements de l’après midi.
Plusieurs jours après, Maria eut ses règles, à notre immense soulagement à tous les deux : malgré les nombreux rapports non protégés, elle n'était pas enceinte de Philippe, ni de notre voisin qui avait joui en elle aussi. Puis nous reprîmes une vie de couple normale, en faisant l'amour normalement, à deux, avec peut-être plus d'assiduité qu'avant ces derniers événements.

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