A l’ombre des maris – Série 2 Huitième partie : Le mariage de Rayan
Récit érotique écrit par GERACHE [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 06-03-2012 dans la catégorie Plus on est
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A l’ombre des maris – Série 2 Huitième partie : Le mariage de Rayan
Depuis que je l’ai rencontré dans mon bureau, en compagnie de sa maman venue me
remercier du coup de main que j’avais donné à son fils pour lui décrocher un stage
d’officier mécanicien sur un bateau du pavillon national, je n’avais plus revu Rayan,
le fils de Farida. Je ne me rappelais que de la beauté - un peu féminine - du garçon,
qui devait avoir vingt deux ans, en ce moment-là. Je me rappelais aussi la réflexion
que je m’étais faite en le voyant entrer et sortir de mon bureau. Je me disais qu’il
n’était pas fait pour une vie de marin et qu’il aurait fort à faire pour veiller sur
son intégrité physique. Il était trop tendre pour pouvoir résister aux passions
sexuelles qu’il ne manquerait pas de soulever pendant les longues traversées entre
hommes sevrés de femmes. Mais je n’en avais rien soufflé au garçon ; ni, bien entendu
à sa maman. Je me disais qu’il savait dans quelle galère (sans jeu de mot) il allait
embarquer.
Et puis, deux années durant j’avais fréquenté très intimement sa maman, avec dès le
début l’assentiment de son père, mais, lui, je l’avais plus jamais rencontré. Chaque
fois qu’il revenait d’une traversée, il reprenait sa chambre dans la maison de ses
parents. Farida et moi, ne voulant pas que Rayan apprenne notre liaison, ne nous
retrouvions plus que chez moi pour continuer de nous aimer et de faire l’amour. Elle
ne me parlait presque jamais de son fils, sauf pour m’annoncer son retour. Même Salah,
le mari de Farida et le père de Rayan, ne me parlait jamais de lui. Et quand elle
m’annonça qu’elle préparait le mariage de son fils, je tombais presque des nues. Non
pas que j’y vis un quelconque problème ; mais surtout parce que pour une fois, ce fils
existait vraiment. Il avait de l’importance. Deux années durant, il n’était qu’un
prénom et…une chambre, dans la maison. Voilà qu’il redevenait un homme, et qui de
plus, un homme qui allait se marier.
Je n’accordais pas plus d’importance à l’évènement. D’autant plus qu’au même moment se
préparait le mariage de la nièce de mon ex-épouse et la fille d’un ami très proche.
Cet ami – Hamid – qui était aussi le frère de Fadhéla, mon grand amour de jeunesse,
m’invita au mariage de sa fille Wissam, que j’avais connue enfant, mais que j’avais
perdue de vue depuis très longtemps, d’autant plus que ses parents s’étaient séparés
depuis des années. J’allais donc à la fête organisée par mon ami Hamid et son ex-
épouse (qui était aussi mon ex-belle-sœur), muni d’un immense bouquet de fleur. Je fus
reçu les bras ouverts par toute la famille de la fille. Je fis même la rencontre de
Fadhéla, mon amour de jeunesse, engoncée dans son hidjab noir et entourée d’une
ribambelle d’enfants qui semblaient être les siens. Elle n’avait rien gardée de sa
beauté d’antan : de ce que je pouvais apercevoir à travers ses affreux habits
islamiques, elle avait beaucoup maigri et ses yeux, jadis éclatants, étaient devenus
très tristes. Elle avait les joues creuses, comme si elle avait perdu ses molaires et
prémolaires qui habituellement donnaient de la rondeur aux joues.
De loin, elle me fit un petit salut d’un mouvement de tête, en regardant furtivement,
à droite et à gauche, s’assurant que personne ne l’avait vue me saluer. J’appris, de
la bouche même de son frère, avec lequel je n’avais jamais encore parlé d’elle, que
son mari était du genre très jaloux et que de surcroit, il était devenu, depuis la
montée irrésistible du mouvement islamiste, un adepte de la femme au foyer et de sa
soumission totale aux ordres du mari. Il la terrorisait littéralement. J’en avais
éprouvé un peu de tristesse, mais je n’en fus pas pour autant malheureux pour elle. Je
lui en avais beaucoup voulu d’avoir choisi, très jeune, de se marier avec un homme qui
avait déjà une situation sociale, plutôt que de m’attendre, moi l’amour de sa vie
(disait-elle), le temps de faire mon service militaire et de prendre un travail.
J’étais étonné d’être aussi peu ému. Mais je n’imaginais pas que la véritable émotion
m’attendait quelques moments plus tard.
J’étais pris dans une discussion à bâtons rompus avec quelques amis, quand Hamid, vint
nous rejoindre pour m’annoncer que son ex-épouse exigeait ma présence auprès d’elle et
de sa fille, Wissam, la nouvelle mariée. Je trouvais cela assez normal, vu que j’avais
gardé avec mon ex-belle-sœur de bonnes relations. Je suivis donc Hamid, jusque dans la
pièce de la salle des fêtes réservée à la future mariée et me trouvai subitement
renvoyé plus d’une vingtaine d’années en arrière. J’avais devant les yeux Fadhéla. La
Fadhéla jeune et belle, dont j’étais fou amoureux, il y avait maintenant plus de vingt
cinq ans. Si je n’avais croisé la vraie Fadhéla, quelques temps auparavant, j’’aurais
certainement cru qu’un magicien avait contracté le temps, et que nous étions revenu au
jour où Fadhéla était dans le même situation de nouvelle mariée, prête à quitter le
foyer paternel pour rejoindre celui de son mari.
Wissam était le sosie de Fadhéla ! Aussi belle ! Aussi petite de taille ! Aussi
métissée ! Ressemblant à une indienne et jouant de cette ressemblance comme Fadhéla,
jadis. J’étais incapable de dire quoi que ce soit et d’empêcher mon cœur de battre la
chamade. Je ressentis la même frustration qu’en ce temps là. Presque la même
tristesse. Comme si cette fille qui allait s’offrir à son mari, m’avait été enlevée à
moi. Je crois que cette situation avait duré un long moment, jusqu’à ce que Hamid,
vint me secouer brutalement pour me réveiller.
- Wach-bik ? Cheft djinn ? (Qu’est-ce que tu as ? tu as vu un djinn ?)
Je ne répondis rien (et pour cause !) et m’avançai vers Wissam qui était assise sur
une chaise, attendant d’aller défiler devant les invités. Je l’embrassai sur les deux
joues, faisant attention à ne pas déranger son maquillage. Elle me regardait avec ses
immenses yeux noirs, qui brillaient de mille étoiles. Elle paraissait très heureuse.
Elle avait un sourire lumineux sur les lèvres, soigneusement maquillées. Elle continua
de me regarder longuement, sans rien dire. Il me semblait qu’elle voulait me dire ou
me demander quelque chose, mais que la situation ne lui permettait pas de le faire. Et
puis, au moment, où j’allai quitter la salle pour la laisser aller à son défilé, elle
me dit d’une voix rauque (la voix de Fadhéla !) un peu provocante :
- Comment tu me trouves ? Plus belle que Fadhéla ?
Elle savait donc ! Et elle était consciente de l’effet qu’elle avait sur moi ! Je ne
pus me retenir de lui répondre d’une voix chevrotante qu’elle était plus belle et que
son mari allait hériter d’une superbe plante. Et que j’en étais un peu jaloux ! Cela
devant son père et sa mère ! Je les regardais pour voir l’effet sur eux de ma
déclaration intempestive. Je fus vite rassuré ; ils ne réagirent pas. Peut-être parce
qu’il n’y avait pas d’autres témoins qu’eux. Je quittais la pièce et retournai vers le
groupe de copains qui continuaient de discuter bruyamment. Je restais longtemps
silencieux, presque triste. Il n’y avait pourtant absolument pas de quoi : je ne
connaissais pratiquement pas Wissam ; elle était très jeune ; elle n’avait aucun
sentiments vis-à-vis de moi ; ni moi vis-à-vis d’elle. Seule son étonnante
ressemblance avec mon amour de jeunesse nous liait. Mais pendant près d’une heure
encore, j’étais vraiment ému. Surtout qu’au cours de ses défilés devant les invités,
je la revis plusieurs fois. Et toutes ces fois, elle jetait vers moi un regard que je
jugeais provoquant, moqueur et surtout interrogatif.
Je ne savais pas trop pourquoi, mais il me semblait que la fille s’intéressait
beaucoup à mon jugement sur elle. Probablement sur sa beauté : est-ce que je la
trouvais belle ? Est-ce qu’elle était à mon goût ? J’appris plus tard, qu’elle avait
longuement discuté avec sa tante Fadhéla, qui lui avait beaucoup parlé de moi, le
garçon qu’elle n’aurait jamais dû quitter pour son actuel mari, qui s’est avéré une
vraie catastrophe pour sa vie de femme. Elle lui avait raconté nos rencontres, nos
flirts et la folle passion que je ressentais pour elle. Elle lui avait aussi parlé de
tout le désir qu’elle avait suscité en moi et dont je lui parlais sans fausse honte.
Et de l’intensité érotique des flirts que nous avions eus ensemble, sans jamais
pouvoir conclure. Elle lui aurait même avoué qu’elle avait pensé à moi, la nuit même
où elle avait offert sa virginité à son mari. Et presque toutes les nuits suivantes,
tellement elle avait été déçue par les tristes étreintes de l’homme qu’elle avait
préféré à son amour. Elle ne se rappelait même pas pour quelle raison idiote, elle
n’avait pas eu le courage de m’attendre deux ou trois années et de devenir ma femme.
…/…
Après la surprise de Wissam, une autre, toute aussi étonnante, m’attendait cette
après-midi là. J’avais toujours pensé que la vie est une longue suite de hasards. Et
ce jour-là l’adage se vérifia une fois de plus. Jusque là, la fête n’avait concerné
que les parents et les invités de la mariée. Comme de coutume, le marié et sa famille
devaient rejoindre la fête un peu plus tard, pour sacrifier au rite, de la fatiha
(mariage religieux) de la bague, du gâteau et de la robe blanche. Quelle ne fut ma
surprise de voir débarquer sur le perron de la salle des fêtes Salah, Farida et Rayan,
accompagnés de nombreux de parents et amis. Le fiancé de Wissam, c’était donc Rayan !
Ce fut, une fois de plus, un coup de marteau sur ma tête. Non pas que j’estimais avoir
un droit quelconque sur Wissam – je n’en avais ni la folie, ni la prétention – mais
parce que je ne pouvais pas empêcher des sentiments contradictoires me traverser. Je
ne connaissais pratiquement ni l’un ni l’autre des nouveaux mariés. Mais les souvenirs
douloureux qui étaient remontés en moi, m’avaient mis dans un véritable état de
schizophrénie. Je me revoyais, deux décennies en arrière, entrain de regarder, la rage
au cœur, un homme – jeune et beau comme Rayan – m’enlever Fadhéla, comme, s’il
m’enlevait un morceau de moi-même.
Je ne savais pas que j’avais gardé autant de ressentiments en moi. Jusque là j’avais
cru que la cicatrice avait fini, avec le temps et le long et riche parcours amoureux
qui avait été le mien, par disparaître complètement. C’était sans compter sur les
hasards de la vie. Salah vint se joindre au groupe dans lequel j’étais et me regarda
très attentivement. Salah était un homme vraiment particulier. Il savait d’instinct
quand un de ses proches avait un problème; et même quand le proche en question, niait
l’existence d’un problème, il ne le croyait pas et s’efforçait de le découvrir, non
pas par curiosité malsaine, mais pour l’aider à le solutionner. Je n’avais pas envie
de parler et surtout pas de lui raconter ma vie amoureuse passée. Mais lui continua de
me regarder sans rien dire avec des yeux de chien battu, jusqu’au moment où, énervé,
je me mis à lui raconter mon histoire et ce que j’étais entrain de vivre en découvrant
le sosie de mon amour de jeunesse épouser son fils à lui.
Il rit très fort ; comme s’il se moquait de moi. Il avait cru que le problème était
plus grave. Il me dit que ce n’était que mes souvenirs d’antan qui étaient subitement
remontés dans ma mémoire, ramenant avec eux les sentiments de détresse qui m’avaient
animé pendant cette période là. Il ajouta que demain, ou au plus tard après-demain, il
n’en restera rien. Farida et lui seront toujours là pour me rendre ma joie de vivre.
Et il ajouta que je n’avais pas à en vouloir à Rayan qui n’était absolument pour rien
dans la situation. Il avait rencontré Wissam, dans une soirée organisée par la marine.
Elle y travaillait comme traductrice, parce que la soirée avait été organisée en
l’honneur d’une délégation de marins étrangers. Ils sont tombés amoureux l’un de
l’autre et avaient très vite décidé de se marier. Il ajouta, énigmatique, que c’était
ce qui pouvait arriver de mieux à son fils, avant qu’il ne soit trop tard pour lui.
Je passai comme je pus le reste de la fête dans la salle et ne quittai les lieux
qu’après le départ du couple vers le lieu de leur nuit de noces (un grand hôtel de la
ville) et leur voyage de noces en Turquie, qui devait commencer le lendemain même. Je
retournais chez moi, et demeurai seul le reste de la journée et le lendemain. Puis
Farida m’appela et me demanda de les rejoindre, Salah et elle, dans leur maison. Et
notre vie à trois reprit son petit train-train. J’avais encore l’image de Wissam
gravée dans ma pensée, mais elle ne m’empêcha pas d’être heureux avec Farida et son
mari. Cela dura environ trois mois. Rayan et Wissam s’était installés dans un
appartement qu’ils avaient loué et semblaient couler le parfait amour. C’était pour
eux le bonheur. Du moins le croyions-nous, Salah, Farida et moi.
Par deux fois, je revis le couple chez les parents de Rayan. La première fois, c’était
environs deux mois après leur mariage. Et la seconde, encore deux mois plus tard. A
chaque fois, Salah et Farida m’avaient invité à participer au dîner, en compagnie de
leur fils et de leur belle-fille. J’étais devenu le grand ami de la famille et c’était
en cette qualité qu’ils me recevaient, même pour des occasions intimes. Les deux fois,
Salah avait fait les choses comme il savait si bien le faire : une cuisine délicieuse,
accompagnée d’un service digne des plus grands palaces. A chacune des fois les
nouveaux mariés essayaient de donner de leur couple une image d’harmonie et de
bonheur. Mais à chaque fois, il y avait une fausse note, qui provenait de Wisssam qui
faisait une fixation sur la grossesse. Elle voulait un enfant très rapidement.
Pourtant elle était très joviale et parlait beaucoup de tout et de rien. Elle riait
beaucoup et ses éclats de rire – presque juvéniles – résonnaient dans toute la maison.
(Je ne pouvais m’empêcher à chaque fois de penser aux éclats de rire identiques de
Fadhéla, il y a plus de deux décennies.) Wissam, les deux fois, parlait beaucoup du
bébé qu’elle voulait avoir très vite. Mais il lui semblait que rien ne venait, malgré
tout ce qu’elle faisait pour. Elle disait toujours les choses telles qu’elle les
pensait. Elle ne se censurait jamais. Et ses déclarations, à l’emporte pièces, avait
le don de me faire rire et d’agacer Farida. Cette dernière faisait semblant d’en rire
et essayait de rassurer sa belle-fille, en lui disant que c’était trop tôt et qu’elle
avait encore beaucoup de choses à faire et à vivre, avant d’avoir à s’occuper d’un
bébé. Mais cela ne prenait pas. Wissam, faisait vraiment une fixation et revenait tout
le temps à l’attaque en reparlant encore et encore de son envie d’enfants. C’était
comme un message de détresse qu’elle nous envoyait. Un besoin de nous faire comprendre
quelque chose qui nous échappait. Ou du moins qui m’échappait à moi, qui n’avais
aucune clé pour comprendre la vraie situation.
Farida finissait par montrer son agacement, sans pourtant oser élever la voix. Elle se
levait de table, sous un prétexte ou un autre et allait s’enfermer un moment dans la
cuisine ou la salle de bain, le temps de se calmer. Elle revenait au bout de quelques
minutes, un sourire crispé sur les lèvres et rejouait son rôle de maîtresse de maison.
J’avais aussi remarqué la gêne visible de Rayan, qui baissait la tête et faisait
semblant de s’occuper de son assiette. J’avais cru un moment, que Wissam voulait me
faire comprendre – à moi, parce que je devais être le seul à l’ignorer - que dans ce
couple, c’était elle qui portait la culotte. Ce devait être pour cela qu’elle parlait
plus fort et plus souvent que lui et qu’à chaque fois c’était sa parole qui
s’imposait. Quand elle s’adressait à lui, c’était avec gentillesse, mais on sentait
dans le ton comme dans le contenu de ses paroles, que c’était elle la patronne. Mais
en fait, mais cela je ne le sus que beaucoup plus tard, le mal était beaucoup plus
profond qu’une simple lutte pour le leadership dans le couple.
…/…
Un mois plus tard, j’étais au bureau en compagnie d’un client, quand Soraya, mon
assistante, m’appela par l’interphone pour me dire qu’une certaine Wissam demandait à
être reçue. Et qu’elle insistait vraiment. Etonné, je lui répondis de la faire
attendre un peu que je termine avec mon visiteur et que je la recevrai juste après. Je
lui avais même demandé de lui servir une boisson pour l’aider à patienter. Je
continuais ma réunion pendant environ une vingtaine de minutes – pendant tout ce temps
là, je me demandais, ce que pouvait bien me vouloir la belle fille de Farida – et
appelai Soraya pour faire entrer la visiteuse. Quand la porte de mon bureau s’ouvrit,
je vis apparaître, à travers la porte ouverte, enrobée par la lumière crue du bureau
de Soraya, Wissam éclatante de beauté. Une belle petite déesse indienne à la peau
chocolat, au regard brillant et à la démarche chaloupée. Elle était tout de blanc
vêtue : un mignon petit tailleur en jersey ,dont la jupe s’arrêtait juste au dessus de
ses magnifiques genoux ronds. Un chemisier en soie blanche translucide qui laissait
deviner les contours de ses petits seins pointus au dessus d’un soutien gorge à
balconnets. Des chaussures à hauts talons, elles-mêmes de couleur blanche, qui
accentuaient la cambrure de ses reins et l’obligeaient à lancer vers l’avant sa petite
poitrine arrogante. Et par-dessus, elle portait un long manteau gris clair, sans
manches, complètement ouvert.
Elle était magnifique ! Mon cœur se mit à battre la chamade. Encore une fois, je me
retrouvais devant l’image insistante de Fadhéla, mon amour de jeunesse. Je la
regardais venir vers moi en dandinant et en me regardant droit dans les yeux, avec un
sourire provocant sur les lèvres. Je fis signe à Soraya de fermer la porte. Ce qu’elle
fit à contrecœurs, tant je la sentais curieuse à propos de cette visite. Elle ne
connaissait pas la femme et se posait des tas de questions sur elle. Mais comme elle
me connaissait trop bien, elle devinait qu’il ne pouvait s’agir que d’affaires
scabreuses. Moi seul avec une telle plante dans mon bureau, ne pouvait signifier pour
elle que le début d’une nouvelle histoire de cul.
Quant elle parcourut la moitié de la distance, je me levai de mon bureau pour aller
l’accueillir. Elle pressa le pas et vint m’embrasser sur les joues, comme elle l’avait
fait les deux fois que nous nous sommes rencontrés chez ses beaux-parents. Elle
dégageait un agréable parfum épicé. Le parfum de sa peau. Un parfum grisant et
aphrodisiaque. Un parfum que je ne connaissais que trop et qui s’en alla titiller mon
bas ventre et qui fit frémir mon sexe.
- Bonjour, Rafik ! Tu es étonné de me voir dans ton bureau ? J’ai quelque chose
d’important à te demander. Mais avant dis-moi comment tu trouves mon parfum ? C’est
Fadhéla qui men a parlé. Il parait que c’était toi qui le lui avais offert la première
fois, avant qu’elle n’en fasse son parfum préféré.
- Pourquoi essaies-tu tant de me rappeler les plus mauvais souvenirs de ma vie
d’homme ? Je t’ai fait, sans le savoir une crasse ou quelque chose de mal ? Si c’est
le cas, je ne m’en rappelle pas et je te prie de me pardonner. Mais cesse de te
transformer chaque fois en Fadhéla. Fadhéla n’existe plus pour moi, depuis très
longtemps ; depuis le jour où elle a décidé de se marier avec un autre homme.
- Non tu n’as rien fait de mal. J’ai vu seulement ton émotion quand tu m’as vue
la première fois et j’ai tout de suite su que c’était parce que je ressemblais
beaucoup à ma tante. Tu as pensé à moi depuis ?
- Comment ça, j’ai pensé à toi ? Je crois que tu es folle. Comment veux-tu que
je pense à une femme qui vient de se marier et qui plus est, a épousé le fils d’un
couple d’amis très chers ?
- Je suis une fine mouche et je sais quand je plais à un homme. Et je te plais !
Peut-être parce que je ressemble à la femme que tu n’as jamais cessé d’aimer et qui
t’a quitté pour un autre homme qui ne t’arrive pas à la cheville. Et que tu rêves de
te venger d’elle à travers moi. Tu veux vivre avec moi, ce que tu n’as pas pu vivre
avec elle.
- … ???
Je ne sus quoi répondre à cette attaque frontale. Pourtant Wissam avait tapé juste.
Sans même me l’avouer, je n’arrêtais pas de penser à elle. A penser à son corps ! Je
faisais souvent un rêve érotique – toujours le même - où elle venait prendre la place
de Fadhéla - vieille - que j’essayais de débarrasser de son hideux hidjab. Elle se
retrouvait subitement toute nue et sublime, totalement offerte à mon désir et mes
envies de la prendre brutalement pour la punir de m’avoir quitté. Quand je me
réveillais, je baignais toujours dans la sueur et étais essoufflé comme si j’avais
passé la nuit à faire l’amour. J’étais toujours un peu honteux et tentais d’oublier le
rêve de la nuit. Et que Wissam me parlât de mon envie de me venger de Fadhéla à
travers elle, me surprit et me fit baisser la tête de honte. Comment, une femme si
jeune, pouvait-elle penser aussi juste ?
- Mais ce n’est pas pour cela que je suis venue aujourd’hui. De toutes les
façons je sais que je ferais de toi mon amant. Ou que ce sera toi qui feras de moi ta
maîtresse. Nous sommes toi et moi faits l’un pour l’autre et sommes sur la même
longueur d’onde en matière d’amour et d’érotisme. J’aime le sexe et toi aussi. Tu as
seulement un petit avantage sur moi, c’est que toi tu as connu beaucoup de femmes et
moi je n’ai connu qu’une moitié d’homme : Rayan. Il n’est même pas capable de me faire
tomber enceinte ! Cela fait quatre mois que l’on est marié et qu’il n’arrive pas à
m’engrosser. Je ne lui demande même pas de me faire jouir, de me faire grimper aux
rideaux ou de me transporter au septième ciel ; il en est bien incapable. Il n’aime
pas assez les femmes. Mais je veux qu’au moins il m’engrosse pour me permettre de
devenir mère. Je veux être grosse ! Je veux que mes parents et même cette sorcière de
belle-mère, me voit avec un gros ventre.
Et elle me raconta une histoire vraiment bizarre, mais qui ne pouvait qu’être vraie.
Elle m’affirma que Rayan était un pédé (dans sa bouche, c’était une insulte) et qu’il
n’aimait que les hommes. En fait il n’aimait qu’un homme : un marin qui l’avait
semble-t-il violé quand il était stagiaire sur un bateau et que depuis, il était
devenu sa « femme ». Une femme soumise et heureuse de l’être. Il ne s’était marié avec
elle que dans le seul but de rompre avec cette vie d’homosexuel non assumé et de se
démontrer et de démontrer à ses parents, qui s’inquiétaient de ne jamais le voir avec
des filles, qu’il était un homme. Un vrai. Et ce fut un vrai fiasco. Même si pour leur
nuit de noces, il avait réussi à la tirer et à la dépuceler. (Par la suite, elle me
fit la confidence, qu’il avait pris une de ces fameuses pilules bleues, pour pouvoir
bander et faire son devoir de mari.) Elle avait immédiatement senti, qu’il n’avait
pris avec elle aucun plaisir. La première fois, elle avait pensé que c’était normal.
Que c’était la première fois pour lui aussi. Elle déchanta très vite. Ils refirent
l’amour plusieurs fois pendant leur voyage de noces en Turquie, mais elle sentait
toujours chez lui, cette répulsion pour elle. Pourtant elle l’aimait beaucoup et était
pleine de tendresse pour lui.
Et comme elle n’était pas femme à laisser les choses dans le flou, elle lui posa les
questions qui tuent : qu’est-ce qui te rebute en moi ? Pourquoi tu n’aimes pas faire
l’amour avec moi ? Est-ce que j’ai quelque chose de physique ou de moral qui te
dégoute ? Ou bien est-ce que tout simplement tu n’aimes pas les femmes ? Après
quelques tergiversations, il finit par reconnaitre qu’il n’était pas attiré par les
femmes. Et qu’il aimait un homme avec qui il faisait l’amour régulièrement quand ils
étaient à bord. Elle était tombée des nues et en voulut immédiatement à Farida, sa
belle-mère qui était au courant des goûts de son fils pour les hommes, mais qui
n’avait pas jugé utile de lui en parler. Je me rappelais les phrases énigmatiques de
Salah et Farida, à propos de leur fils. C’était donc de cela qu’il s’agissait. Il
était homosexuel – non assumé – et ils pensaient que le mariage allait pouvoir
arranger les choses.
…/…
Wissam continua de me parler d’elle, de son mari et aussi – et surtout – de Farida, sa
belle-mère, qu’elle semblait détester plus que tout. Elle lui en voulait de l’avoir
trompée en ne lui disant pas la vérité sur les goûts sexuels de son fils. De lui avoir
fait rater sa vie de femme. Bien entendu, elle en voulait aussi à Rayan, qui avait
accepté de jouer le jeu que lui avait imposé sa mère, sans penser une seule seconde
qu’il faisait de son épouse une victime. Mais l’adversaire principale c’était Farida.
Elle voulait lui faire payer ce qu’elle avait fait contre elle. Elle disait qu’elle
avait raté sa vie de femme en épousant une pédale, un pédé, une femme déguisée en
homme. Elle en devenait méchante, à force de lui en vouloir. J’essayais de la
raisonner en lui disant que rien n’est perdu. Qu’elle avait toujours le choix de
divorcer. Et que c’était une bénédiction qu’elle sût la vérité avant qu’elle ne soit
enceinte. Qu’elle pourra toujours refaire sa vie. Qu’elle était tellement belle et
attirante, qu’elle retrouvera très vite un homme – un vrai – qui la rendra heureuse.
- Cet homme c’est toi ! Tu es exactement l’homme qu’il me faut. D’abord pour me
venger de Farida ! Je sais que vous êtes amants. Pas la peine de nier, je l’ai
remarqué déjà la première fois que je vous ai vu ensemble. En présence de Salah son
mari. Votre comportement, les regards, les sourires complices, votre manière de vous
tenir l’un près de l’autre, montrent qu’entre vous, il y a une grande histoire d’amour
et de cul. Et puis, il n’y a pas que la vengeance, il y a aussi que tu as tout d’un
homme. Si tu plais tant à Farida, c’est que tu as des capacités d’amant hors pair. Je
veux en profiter. Je veux moi aussi connaître la félicité entre les bras d’un homme.
Sous ses coups de reins. Je suis encore pratiquement vierge. A part, que je n’ai plus
d’hymen, je ne sais toujours pas ce que c’est que d’être la proie d’un homme. Je ne
sais pas ce qu’est la jouissance procurée par un gros sexe d’homme. Je veux connaître
ce plaisir. Et avec toi !
- Tu es folle ! Je ne peux pas me permettre de devenir l’amant de la belle-fille
de ma maîtresse. Et en plus de servir d’instrument de ta vengeance contre elle. Elle
ne mérite pas ça ! Et puis j’ai beaucoup trop de respect pour elle et son mari pour
accepter ta proposition. Je ne parle pas de ton mari, qui lui, mérite de porter des
cornes.
- Non seulement, il mérite, mais il sait qu’il sera cocu. Je lui en ai parlé et
il est d’accord ! Ce qu’il veut lui, c’est de continuer d’être la « femme » de son
marin. Le reste lui importe peu. Même que je lui fasse un enfant dans le dos ! Il est
prêt à le reconnaître comme son fils – ou sa fille. Cela l’arrange ! Il pourra passer
aux yeux de la société comme un vrai homme !
- Tu exagères ! Tu ne peux pas faire ça. Bien sûr, c’est ton droit de prendre un
amant ! Mais il vaut mieux te libérer par rapport à Rayan, en divorçant et ensuite
faire ce que tu veux.
- Impossible ! J’ai dû me battre longuement contre ma mère pour pouvoir me
marier avec lui. Elle n’a jamais accepté mon choix. Elle ne voulait pas d’un marin. Et
dès qu’elle l’avait vu, elle avait eu l’intuition qu’il n’était pas un homme pour moi.
Il lui paraissait trop beau et trop efféminé. Je ne peux pas lui dire aujourd’hui
qu’elle avait raison. Au minimum, il faut que je tombe enceinte et que je mette au
monde un beau bébé. Après cela, je verrais bien ce qu’il y aura lieu de faire.
Aujourd’hui, je veux un bébé. Et tu dois me le faire !
Elle disait cela avec une force de conviction communicative. La femme était belle.
Désirable ! Sensuelle ! Une vraie guerre se déroulait dans mon esprit, engourdi par
les révélations de Wissam. D’un côté, je me disais que Farida ne méritait pas que je
lui fasse une telle crasse. Et que dire de Salah ! D’un autre tout se mélangeait dans
ma tête : Fadhéla, dont j’avais l’occasion de me venger. Wissam qui était belle et
désirable et qui certainement était un super coup au lit. L’envie de lui faire un
enfant et vivre avec elle sa période de grossesse. Et puis… l’envie de la tirer
qu’elle avait mis en moi. Elle avait réussi à me faire bander comme un âne. Je ne
voulais pas qu’elle s’en rende compte et je restais donc assis pour cacher le devant
de mon pantalon qui formait une immense bosse impudique. J’avais du mal à retenir ma
main qui voulait aller caresser ses genoux et pénétrer entre ses cuisses, couleur
miel.
La coquine s’en rendait compte, mais faisait semblant de ne rien voir. Elle me
souriait toujours de manière provocante, semblant me dire, qu’elle n’était pas dupe de
mon état d’excitation. Mais comme elle-même n’était pas préparée à faire l’amour là et
tout de suite (elle devait rentrer chez sa maman qui avait besoin d’elle) elle n’était
pas aussi pressée que moi.
- Je sais que si je reste dix minutes de plus dans ton bureau, tu vas sauter sur
moi et me tirer comme une brute ! Ne dis pas le contraire ! Même si tu essaie de la
cacher, je vois bien la bosse que fait ton zob sur le devant de ton pantalon. Demain,
je viendrai passer la nuit avec toi. Chez toi ! Je dois maintenant partir. Embrasse-
moi pour me donner un avant-goût de ce que tu me feras demain.
Comme un automate, je la pris dans mes bras et lui appliquai un baiser tellement
passionné – et mouillé – que j’avais failli éjaculer sur moi. Quand nous nous
séparâmes, j’étais dans un tel état d’excitation, que je lui dis que j’allais la
baiser immédiatement. Que je ne pouvais plus me retenir. Que j’étais sûr qu’elle aussi
était dans le même état. Elle laissa ma main pénétrer entre ses cuisses et aller
directement entreprendre sa chatte par-dessus sa culotte. Elle se laissa faire en
gigotant et en ouvrant très largement ses cuisses pour me permettre de la branler plus
facilement. Puis elle prit le commandement de l’opération et attrapa ma main pour la
faire pénétrer à l’intérieur de sa culotte et pour l’obliger à la masturber en force.
Elle appuya sur deux de mes doigts et les obligea à pénétrer entre ses grandes lèvres
qui dégoulinaient de jus et se branla presque toute seule avec mes doigts. Je la
laissai faire en la regardant gémir et siffler et entrer dans un monde de plaisir,
qu’elle découvrait avec étonnement. Elle avait ouvert très grand sa bouche pour mieux
respirer. Des mots et des phrases en sortaient presque involontairement. J’avais du
mal à en saisir le sens, tellement elle ne faisait que murmurer.
- Yemma ! Ach-hal mlih ! Ach-hal hlou ! 3amri ma hassit hatchouni i-ssil ‘hakdha
! ‘Hadh erradjel rayeh yeqtelni ! Rani tal3a le-sma ! Bghit i-nik-ni bezzebbou !
Bghit ezzeb ! Ezzeb kbir ou khchin ! Zeb li ye3amarli souwti ! En-hes Ra‘hi djaya !
Djaya ! Djayaaaa ! (Maman ! Comme c’est bon ! Comme c’est doux ! Je n’ai encore jamais
senti ma chatte couler comme cela ! Cet homme va me tuer ! Je suis entrain de monter
au ciel ! Je veux qu’il me nique avec son zob ! Je veux un zob ! Un zob grand et gros
! Un zob qui me remplira le vagin ! Je sens que ça vient ! Ça vient ! Ça
vieeeeeeeeeent !)
Et Wissam partit dans un formidable orgasme qui sembla l’étonner elle-même. Elle
poussa un long cri de plaisir qui ne s’arrêta qu’avec la fin de l’orgasme. Et pendant
tout ce temps, elle me regardait avec ses yeux voilés dans lesquels je lisais un
véritable étonnement. Elle ne s’attendait pas à jouir aussi intensément. Uniquement en
se masturbant avec ma main et mes doigts. Quand elle relâcha tous ses muscles, elle me
fit un sourire tellement éclatant que j’en fus ému.
- Wach istena-ni ki et-nikni ta3 çah ! (qu’est-ce qui m’attend quand tu me
niqueras pour de vrai !)
Et elle se leva d’un bon, remonta sa culotte, redescendit les pans de sa jupe et remit
son manteau. Elle savait que j’étais frustré de ne l’avoir pas tirée et d’être resté
sur ma faim. Elle en jubilait.
- Tu peux aller baiser cette salope de Farida pour te calmer. Profites-en, parce
que ce sera la dernière fois. A partir de demain, tu seras à moi ! Rien qu’à moi !
Elle me tourna le dos et partit, laissant en moi des regrets et de l’inquiétude. Des
regrets parce que j’étais dans un état d’excitation exceptionnel. Et de l’inquiétude
parce que j’avais vraiment peur de la suite des évènements. Je savais que Wisssam ne
parlait pas dans le vide quand elle disait que je devais quitter Farida pour lui
appartenir. Il fallait absolument que je fasse quelque chose pour ne pas briser le
cœur de la belle-mère de Wissam et celui de son mari qui ne méritaient pas de vivre
des mauvais moments à cause de moi et du désir que j’avais de tirer leur belle-fille.
Quand à mon état d’excitation exceptionnel, je ne me faisais pas de mouron. Soraya, la
fidèle Soraya était là pour calmer ma libido. Et de fait, elle la calma, à sa manière
: en me laissant lui faire tout ce qui me passa par la tête et en prenant elle-même
autant de plaisir qu’elle m’en procurait.
…/…
Soraya, entra dans mon bureau juste après le départ de Wisssam. Je lisais dans ses
yeux pleins de questions et d’interrogations. Elle était visiblement inquiète. Et elle
me le dit. Avec sa gentillesse habituelle.
- Qu’est-ce que tu peux bien faire avec une femme comme cela. Il est visible
qu’elle veut quelque chose d’important de toi. Méfie-toi, elle est capable d’obtenir
tout ce qu’elle veut. Elle a du charme et elle sait en jouer.
- Elle veut devenir ma maîtresse et remplacer Farida. Tu sais que c’est sa
belle-fille ?
- Bien sûr que je sais ! J’ai été invitée au mariage de son fils. Pourquoi veut-
elle devenir ta maîtresse ? Elle vient de se marier et elle a un mari jeune et beau
que beaucoup de filles lui envient.
- Il est homo !
- Ah ! Je comprends ! Mais pourquoi toi ? Il y a plein d’hommes qui ne demandent
que ça. Une belle plante en manque de sexe !
- Parce qu’elle a un compte à régler avec Farida ! Elle lui reproche de ne pas
lui avoir dit la vérité sur les goûts sexuels de son fils. Mais laissons cette
histoire se dérouler. Nous verrons bien où elle nous mènera. Ferme la porte et viens
près de moi. La salope m’a mis dans un tel état qu’il faut absolument que je baise. Je
vais donc te baiser toi !
- Salaud ! Tu es toujours aussi goujat avec moi ! Une autre femme te fait bander
et c’est avec moi que tu veux te calmer ! Et si je disais non ?
- Impossible ! Tu aimes trop te faire tirer par moi ! Tu y as toujours pris de
plaisir ! Beaucoup de plaisir ! Allez viens, arrête tes chichis !
- Moi faire des chichis ? Approche je vais te montrer si Soraya fait des chichis
!
Soraya avait pris goût à me faire des fellations très douces au début, mais qui se
transformaient régulièrement en baises buccales torrides et douloureuses. J’avais
toujours fantasmé sur sa bouche en forme de sexe féminin. Je lui avais souvent imposé
une fellation d’enfer, avec pénétration brutale au-delà de sa luette et de ses
amygdales. Avec le temps, elle avait fini par acquérir la technique idoine pour me
recevoir, sans avoir trop mal et sans avoir envie de vomir. Elle ouvrait la bouche le
plus largement qu’elle pouvait, écartait ses dents pour ne pas qu’elles raclent mon
manche et me fassent mal. Elle me tenait fermement par les hanches et tirait sur elles
de manière à ce que mon engin pénètre dans sa gorge, jusqu’à la limite de ce qu’elle
pouvait supporter, sans avoir trop mal et aussi sans vomir. Et quand, par sadisme,
j’essayais de faire aller encore plus loin mon sexe, elle repoussait très fortement
mes hanches jusqu’à le faire sortir totalement de sa bouche. Avec le temps, j’appris à
la laisser faire et j’en avais toujours été récompensé.
Et cette après-midi là nous fîmes comme d’habitude. J’avais longuement baisé sa bouche
avec tellement de plaisir que je me mis à gémir de plus en plus fort pour lui montrer
combien j’adorais ce qu’elle me faisait. Et ce jour là, je déchargeai dans sa bouche,
sa gorge et sur tout son visage, des quantités incroyable de sperme qu’elle s’efforça
d’avaler, sans en laisser s’échapper une seule goutte. Elle savait que j’adorais la
regarder s’escrimer avec tout le foutre que je déversais sur elle et en joua pour
maintenir mon zob en état d’érection maximale. Elle ramassa avec ses doigts tout le
sperme qu’elle avait sur les lèvres le nez, les yeux, le cou, les seins et les porta à
sa bouche pour les lécher, en me regardant par en dessous avec des yeux coquins et
moqueurs. Je continuais de bander comme un âne. Et elle savait qu’elle allait
maintenant en profiter. Elle avait toujours aimé la force et la puissance de mon
manche. Elle adorait l’avoir dans sa chatte et dans son cul. Et ce soir-là il la
posséda ave encore plus de brutalité. J’avais encore en mémoire la sensation de
douceur, d’étroitesse et d’humidité de la chatte de Wissam. Et cette sensation
accroissait d’autant le désir que j’avais de pénétrer dans une chatte et de la
posséder.
La chatte de Soraya, n’avait plus l’étroitesse et la fermeté qu’elle avait eues dans
sa jeunesse. Mais elle était toujours moulante, brulante et palpitante et me
procurait un immense plaisir. Et en cette fin d’après-midi, je tirai ma fidèle
assistante en levrette, debout, penchée sur mon bureau. Elle s’offrait à moi sans
aucune retenue, en criant son plaisir et – en me remerciant du plaisir que je lui
donnais. C’était comme si je lui rendais service en la tirant comme cela et en la
faisant jouir très fort.
- Zid nik Soraya ! Nik‘ha bezzebek khchine ! Edjbed‘ha bezzour ! Ewdja3‘ha !
Kessarel‘ha souwet‘ha ! Ferragh fi‘ha ! Tala3‘ha fe-sma ! Ahhhhhhhhhhhh ! (Continue de
niquer Soraya ! Baise-la avec ton gros zob ! Tire-la en force ! Fais-lui mal !
Détruis-lui la chatte ! Ejacule en elle ! Amène là au ciel ! Ahhhhhhhh !)
Et la magnifique Soraya partit dans un énorme orgasme qui lui fit perdre conscience
pendant quelques secondes. Elle faillit même tomber, tant ses jambes avaient du mal à
la porter. Je la soulevai du sol et l’emmenai vers le canapé à côté et la positionnai
à quatre pattes de manière à pouvoir l’enculer. Elle savait ce qui l’attendait et elle
se retourna pour me lancer un sourire lumineux. Un sourire qui était lui aussi un
merveilleux « merci ! ». Soraya avait toujours aimé la sodomisation. Elle en prenait
un plaisir tellement fort, qu’à chaque fois j’en restais étonné. Etonné et heureux.
Parce que moi aussi j’ai toujours eu une passion particulière pour la sodomisation de
mes amantes.
- Nik Soraya melour ! Kessarel‘ha ga3r‘ha ! Dekhal zebekk bezzour ! Werri-li
qewatou‘h ! Edjbed el-gaz men ga3ri ! 3amrou‘h bezzel ! Ou a3tini zebbek en-lahsou‘h !
(Baise Soraya par derrière ! Détruis-lui son cul ! Fais entrer ton zob très fort !
Montre-moi sa puissance ! Tire du gaz de mon cul ! Remplis-le de sperme ! Et donne-moi
ton zob à lécher !)
Je ne sais pas combien de temps dura cette fin d’après-midi. Ce que je sais, qu’au
bout de nos ébats, Soraya et moi étions sur les rotules. Complètement lessivés. Et
heureux ! Après un long moment passé à reprendre notre souffle et nos esprits, Soraya
remit sur le tapis le problème de Wissam. Elle ne voulait pas que j’entreprenne avec
elle une aventure, qui d’après elle, ne promet rien de bon.
- Tu vas certainement prendre ton pied avec elle. Elle a l’air d’être un vrai
volcan au lit. Mais je sais que tu en souffriras et que tu feras souffrir avec toi,
Farida. Elle ne mérite pas ça !
- Je sais bien ! Je vais y réfléchir cette nuit et je déciderai.
En fait de décision, je savais pertinemment qu’elle était déjà prise. J’allais
recevoir Wisssam demain chez moi et je passerai la nuit ave elle. Après, on verra.
…/…
remercier du coup de main que j’avais donné à son fils pour lui décrocher un stage
d’officier mécanicien sur un bateau du pavillon national, je n’avais plus revu Rayan,
le fils de Farida. Je ne me rappelais que de la beauté - un peu féminine - du garçon,
qui devait avoir vingt deux ans, en ce moment-là. Je me rappelais aussi la réflexion
que je m’étais faite en le voyant entrer et sortir de mon bureau. Je me disais qu’il
n’était pas fait pour une vie de marin et qu’il aurait fort à faire pour veiller sur
son intégrité physique. Il était trop tendre pour pouvoir résister aux passions
sexuelles qu’il ne manquerait pas de soulever pendant les longues traversées entre
hommes sevrés de femmes. Mais je n’en avais rien soufflé au garçon ; ni, bien entendu
à sa maman. Je me disais qu’il savait dans quelle galère (sans jeu de mot) il allait
embarquer.
Et puis, deux années durant j’avais fréquenté très intimement sa maman, avec dès le
début l’assentiment de son père, mais, lui, je l’avais plus jamais rencontré. Chaque
fois qu’il revenait d’une traversée, il reprenait sa chambre dans la maison de ses
parents. Farida et moi, ne voulant pas que Rayan apprenne notre liaison, ne nous
retrouvions plus que chez moi pour continuer de nous aimer et de faire l’amour. Elle
ne me parlait presque jamais de son fils, sauf pour m’annoncer son retour. Même Salah,
le mari de Farida et le père de Rayan, ne me parlait jamais de lui. Et quand elle
m’annonça qu’elle préparait le mariage de son fils, je tombais presque des nues. Non
pas que j’y vis un quelconque problème ; mais surtout parce que pour une fois, ce fils
existait vraiment. Il avait de l’importance. Deux années durant, il n’était qu’un
prénom et…une chambre, dans la maison. Voilà qu’il redevenait un homme, et qui de
plus, un homme qui allait se marier.
Je n’accordais pas plus d’importance à l’évènement. D’autant plus qu’au même moment se
préparait le mariage de la nièce de mon ex-épouse et la fille d’un ami très proche.
Cet ami – Hamid – qui était aussi le frère de Fadhéla, mon grand amour de jeunesse,
m’invita au mariage de sa fille Wissam, que j’avais connue enfant, mais que j’avais
perdue de vue depuis très longtemps, d’autant plus que ses parents s’étaient séparés
depuis des années. J’allais donc à la fête organisée par mon ami Hamid et son ex-
épouse (qui était aussi mon ex-belle-sœur), muni d’un immense bouquet de fleur. Je fus
reçu les bras ouverts par toute la famille de la fille. Je fis même la rencontre de
Fadhéla, mon amour de jeunesse, engoncée dans son hidjab noir et entourée d’une
ribambelle d’enfants qui semblaient être les siens. Elle n’avait rien gardée de sa
beauté d’antan : de ce que je pouvais apercevoir à travers ses affreux habits
islamiques, elle avait beaucoup maigri et ses yeux, jadis éclatants, étaient devenus
très tristes. Elle avait les joues creuses, comme si elle avait perdu ses molaires et
prémolaires qui habituellement donnaient de la rondeur aux joues.
De loin, elle me fit un petit salut d’un mouvement de tête, en regardant furtivement,
à droite et à gauche, s’assurant que personne ne l’avait vue me saluer. J’appris, de
la bouche même de son frère, avec lequel je n’avais jamais encore parlé d’elle, que
son mari était du genre très jaloux et que de surcroit, il était devenu, depuis la
montée irrésistible du mouvement islamiste, un adepte de la femme au foyer et de sa
soumission totale aux ordres du mari. Il la terrorisait littéralement. J’en avais
éprouvé un peu de tristesse, mais je n’en fus pas pour autant malheureux pour elle. Je
lui en avais beaucoup voulu d’avoir choisi, très jeune, de se marier avec un homme qui
avait déjà une situation sociale, plutôt que de m’attendre, moi l’amour de sa vie
(disait-elle), le temps de faire mon service militaire et de prendre un travail.
J’étais étonné d’être aussi peu ému. Mais je n’imaginais pas que la véritable émotion
m’attendait quelques moments plus tard.
J’étais pris dans une discussion à bâtons rompus avec quelques amis, quand Hamid, vint
nous rejoindre pour m’annoncer que son ex-épouse exigeait ma présence auprès d’elle et
de sa fille, Wissam, la nouvelle mariée. Je trouvais cela assez normal, vu que j’avais
gardé avec mon ex-belle-sœur de bonnes relations. Je suivis donc Hamid, jusque dans la
pièce de la salle des fêtes réservée à la future mariée et me trouvai subitement
renvoyé plus d’une vingtaine d’années en arrière. J’avais devant les yeux Fadhéla. La
Fadhéla jeune et belle, dont j’étais fou amoureux, il y avait maintenant plus de vingt
cinq ans. Si je n’avais croisé la vraie Fadhéla, quelques temps auparavant, j’’aurais
certainement cru qu’un magicien avait contracté le temps, et que nous étions revenu au
jour où Fadhéla était dans le même situation de nouvelle mariée, prête à quitter le
foyer paternel pour rejoindre celui de son mari.
Wissam était le sosie de Fadhéla ! Aussi belle ! Aussi petite de taille ! Aussi
métissée ! Ressemblant à une indienne et jouant de cette ressemblance comme Fadhéla,
jadis. J’étais incapable de dire quoi que ce soit et d’empêcher mon cœur de battre la
chamade. Je ressentis la même frustration qu’en ce temps là. Presque la même
tristesse. Comme si cette fille qui allait s’offrir à son mari, m’avait été enlevée à
moi. Je crois que cette situation avait duré un long moment, jusqu’à ce que Hamid,
vint me secouer brutalement pour me réveiller.
- Wach-bik ? Cheft djinn ? (Qu’est-ce que tu as ? tu as vu un djinn ?)
Je ne répondis rien (et pour cause !) et m’avançai vers Wissam qui était assise sur
une chaise, attendant d’aller défiler devant les invités. Je l’embrassai sur les deux
joues, faisant attention à ne pas déranger son maquillage. Elle me regardait avec ses
immenses yeux noirs, qui brillaient de mille étoiles. Elle paraissait très heureuse.
Elle avait un sourire lumineux sur les lèvres, soigneusement maquillées. Elle continua
de me regarder longuement, sans rien dire. Il me semblait qu’elle voulait me dire ou
me demander quelque chose, mais que la situation ne lui permettait pas de le faire. Et
puis, au moment, où j’allai quitter la salle pour la laisser aller à son défilé, elle
me dit d’une voix rauque (la voix de Fadhéla !) un peu provocante :
- Comment tu me trouves ? Plus belle que Fadhéla ?
Elle savait donc ! Et elle était consciente de l’effet qu’elle avait sur moi ! Je ne
pus me retenir de lui répondre d’une voix chevrotante qu’elle était plus belle et que
son mari allait hériter d’une superbe plante. Et que j’en étais un peu jaloux ! Cela
devant son père et sa mère ! Je les regardais pour voir l’effet sur eux de ma
déclaration intempestive. Je fus vite rassuré ; ils ne réagirent pas. Peut-être parce
qu’il n’y avait pas d’autres témoins qu’eux. Je quittais la pièce et retournai vers le
groupe de copains qui continuaient de discuter bruyamment. Je restais longtemps
silencieux, presque triste. Il n’y avait pourtant absolument pas de quoi : je ne
connaissais pratiquement pas Wissam ; elle était très jeune ; elle n’avait aucun
sentiments vis-à-vis de moi ; ni moi vis-à-vis d’elle. Seule son étonnante
ressemblance avec mon amour de jeunesse nous liait. Mais pendant près d’une heure
encore, j’étais vraiment ému. Surtout qu’au cours de ses défilés devant les invités,
je la revis plusieurs fois. Et toutes ces fois, elle jetait vers moi un regard que je
jugeais provoquant, moqueur et surtout interrogatif.
Je ne savais pas trop pourquoi, mais il me semblait que la fille s’intéressait
beaucoup à mon jugement sur elle. Probablement sur sa beauté : est-ce que je la
trouvais belle ? Est-ce qu’elle était à mon goût ? J’appris plus tard, qu’elle avait
longuement discuté avec sa tante Fadhéla, qui lui avait beaucoup parlé de moi, le
garçon qu’elle n’aurait jamais dû quitter pour son actuel mari, qui s’est avéré une
vraie catastrophe pour sa vie de femme. Elle lui avait raconté nos rencontres, nos
flirts et la folle passion que je ressentais pour elle. Elle lui avait aussi parlé de
tout le désir qu’elle avait suscité en moi et dont je lui parlais sans fausse honte.
Et de l’intensité érotique des flirts que nous avions eus ensemble, sans jamais
pouvoir conclure. Elle lui aurait même avoué qu’elle avait pensé à moi, la nuit même
où elle avait offert sa virginité à son mari. Et presque toutes les nuits suivantes,
tellement elle avait été déçue par les tristes étreintes de l’homme qu’elle avait
préféré à son amour. Elle ne se rappelait même pas pour quelle raison idiote, elle
n’avait pas eu le courage de m’attendre deux ou trois années et de devenir ma femme.
…/…
Après la surprise de Wissam, une autre, toute aussi étonnante, m’attendait cette
après-midi là. J’avais toujours pensé que la vie est une longue suite de hasards. Et
ce jour-là l’adage se vérifia une fois de plus. Jusque là, la fête n’avait concerné
que les parents et les invités de la mariée. Comme de coutume, le marié et sa famille
devaient rejoindre la fête un peu plus tard, pour sacrifier au rite, de la fatiha
(mariage religieux) de la bague, du gâteau et de la robe blanche. Quelle ne fut ma
surprise de voir débarquer sur le perron de la salle des fêtes Salah, Farida et Rayan,
accompagnés de nombreux de parents et amis. Le fiancé de Wissam, c’était donc Rayan !
Ce fut, une fois de plus, un coup de marteau sur ma tête. Non pas que j’estimais avoir
un droit quelconque sur Wissam – je n’en avais ni la folie, ni la prétention – mais
parce que je ne pouvais pas empêcher des sentiments contradictoires me traverser. Je
ne connaissais pratiquement ni l’un ni l’autre des nouveaux mariés. Mais les souvenirs
douloureux qui étaient remontés en moi, m’avaient mis dans un véritable état de
schizophrénie. Je me revoyais, deux décennies en arrière, entrain de regarder, la rage
au cœur, un homme – jeune et beau comme Rayan – m’enlever Fadhéla, comme, s’il
m’enlevait un morceau de moi-même.
Je ne savais pas que j’avais gardé autant de ressentiments en moi. Jusque là j’avais
cru que la cicatrice avait fini, avec le temps et le long et riche parcours amoureux
qui avait été le mien, par disparaître complètement. C’était sans compter sur les
hasards de la vie. Salah vint se joindre au groupe dans lequel j’étais et me regarda
très attentivement. Salah était un homme vraiment particulier. Il savait d’instinct
quand un de ses proches avait un problème; et même quand le proche en question, niait
l’existence d’un problème, il ne le croyait pas et s’efforçait de le découvrir, non
pas par curiosité malsaine, mais pour l’aider à le solutionner. Je n’avais pas envie
de parler et surtout pas de lui raconter ma vie amoureuse passée. Mais lui continua de
me regarder sans rien dire avec des yeux de chien battu, jusqu’au moment où, énervé,
je me mis à lui raconter mon histoire et ce que j’étais entrain de vivre en découvrant
le sosie de mon amour de jeunesse épouser son fils à lui.
Il rit très fort ; comme s’il se moquait de moi. Il avait cru que le problème était
plus grave. Il me dit que ce n’était que mes souvenirs d’antan qui étaient subitement
remontés dans ma mémoire, ramenant avec eux les sentiments de détresse qui m’avaient
animé pendant cette période là. Il ajouta que demain, ou au plus tard après-demain, il
n’en restera rien. Farida et lui seront toujours là pour me rendre ma joie de vivre.
Et il ajouta que je n’avais pas à en vouloir à Rayan qui n’était absolument pour rien
dans la situation. Il avait rencontré Wissam, dans une soirée organisée par la marine.
Elle y travaillait comme traductrice, parce que la soirée avait été organisée en
l’honneur d’une délégation de marins étrangers. Ils sont tombés amoureux l’un de
l’autre et avaient très vite décidé de se marier. Il ajouta, énigmatique, que c’était
ce qui pouvait arriver de mieux à son fils, avant qu’il ne soit trop tard pour lui.
Je passai comme je pus le reste de la fête dans la salle et ne quittai les lieux
qu’après le départ du couple vers le lieu de leur nuit de noces (un grand hôtel de la
ville) et leur voyage de noces en Turquie, qui devait commencer le lendemain même. Je
retournais chez moi, et demeurai seul le reste de la journée et le lendemain. Puis
Farida m’appela et me demanda de les rejoindre, Salah et elle, dans leur maison. Et
notre vie à trois reprit son petit train-train. J’avais encore l’image de Wissam
gravée dans ma pensée, mais elle ne m’empêcha pas d’être heureux avec Farida et son
mari. Cela dura environ trois mois. Rayan et Wissam s’était installés dans un
appartement qu’ils avaient loué et semblaient couler le parfait amour. C’était pour
eux le bonheur. Du moins le croyions-nous, Salah, Farida et moi.
Par deux fois, je revis le couple chez les parents de Rayan. La première fois, c’était
environs deux mois après leur mariage. Et la seconde, encore deux mois plus tard. A
chaque fois, Salah et Farida m’avaient invité à participer au dîner, en compagnie de
leur fils et de leur belle-fille. J’étais devenu le grand ami de la famille et c’était
en cette qualité qu’ils me recevaient, même pour des occasions intimes. Les deux fois,
Salah avait fait les choses comme il savait si bien le faire : une cuisine délicieuse,
accompagnée d’un service digne des plus grands palaces. A chacune des fois les
nouveaux mariés essayaient de donner de leur couple une image d’harmonie et de
bonheur. Mais à chaque fois, il y avait une fausse note, qui provenait de Wisssam qui
faisait une fixation sur la grossesse. Elle voulait un enfant très rapidement.
Pourtant elle était très joviale et parlait beaucoup de tout et de rien. Elle riait
beaucoup et ses éclats de rire – presque juvéniles – résonnaient dans toute la maison.
(Je ne pouvais m’empêcher à chaque fois de penser aux éclats de rire identiques de
Fadhéla, il y a plus de deux décennies.) Wissam, les deux fois, parlait beaucoup du
bébé qu’elle voulait avoir très vite. Mais il lui semblait que rien ne venait, malgré
tout ce qu’elle faisait pour. Elle disait toujours les choses telles qu’elle les
pensait. Elle ne se censurait jamais. Et ses déclarations, à l’emporte pièces, avait
le don de me faire rire et d’agacer Farida. Cette dernière faisait semblant d’en rire
et essayait de rassurer sa belle-fille, en lui disant que c’était trop tôt et qu’elle
avait encore beaucoup de choses à faire et à vivre, avant d’avoir à s’occuper d’un
bébé. Mais cela ne prenait pas. Wissam, faisait vraiment une fixation et revenait tout
le temps à l’attaque en reparlant encore et encore de son envie d’enfants. C’était
comme un message de détresse qu’elle nous envoyait. Un besoin de nous faire comprendre
quelque chose qui nous échappait. Ou du moins qui m’échappait à moi, qui n’avais
aucune clé pour comprendre la vraie situation.
Farida finissait par montrer son agacement, sans pourtant oser élever la voix. Elle se
levait de table, sous un prétexte ou un autre et allait s’enfermer un moment dans la
cuisine ou la salle de bain, le temps de se calmer. Elle revenait au bout de quelques
minutes, un sourire crispé sur les lèvres et rejouait son rôle de maîtresse de maison.
J’avais aussi remarqué la gêne visible de Rayan, qui baissait la tête et faisait
semblant de s’occuper de son assiette. J’avais cru un moment, que Wissam voulait me
faire comprendre – à moi, parce que je devais être le seul à l’ignorer - que dans ce
couple, c’était elle qui portait la culotte. Ce devait être pour cela qu’elle parlait
plus fort et plus souvent que lui et qu’à chaque fois c’était sa parole qui
s’imposait. Quand elle s’adressait à lui, c’était avec gentillesse, mais on sentait
dans le ton comme dans le contenu de ses paroles, que c’était elle la patronne. Mais
en fait, mais cela je ne le sus que beaucoup plus tard, le mal était beaucoup plus
profond qu’une simple lutte pour le leadership dans le couple.
…/…
Un mois plus tard, j’étais au bureau en compagnie d’un client, quand Soraya, mon
assistante, m’appela par l’interphone pour me dire qu’une certaine Wissam demandait à
être reçue. Et qu’elle insistait vraiment. Etonné, je lui répondis de la faire
attendre un peu que je termine avec mon visiteur et que je la recevrai juste après. Je
lui avais même demandé de lui servir une boisson pour l’aider à patienter. Je
continuais ma réunion pendant environ une vingtaine de minutes – pendant tout ce temps
là, je me demandais, ce que pouvait bien me vouloir la belle fille de Farida – et
appelai Soraya pour faire entrer la visiteuse. Quand la porte de mon bureau s’ouvrit,
je vis apparaître, à travers la porte ouverte, enrobée par la lumière crue du bureau
de Soraya, Wissam éclatante de beauté. Une belle petite déesse indienne à la peau
chocolat, au regard brillant et à la démarche chaloupée. Elle était tout de blanc
vêtue : un mignon petit tailleur en jersey ,dont la jupe s’arrêtait juste au dessus de
ses magnifiques genoux ronds. Un chemisier en soie blanche translucide qui laissait
deviner les contours de ses petits seins pointus au dessus d’un soutien gorge à
balconnets. Des chaussures à hauts talons, elles-mêmes de couleur blanche, qui
accentuaient la cambrure de ses reins et l’obligeaient à lancer vers l’avant sa petite
poitrine arrogante. Et par-dessus, elle portait un long manteau gris clair, sans
manches, complètement ouvert.
Elle était magnifique ! Mon cœur se mit à battre la chamade. Encore une fois, je me
retrouvais devant l’image insistante de Fadhéla, mon amour de jeunesse. Je la
regardais venir vers moi en dandinant et en me regardant droit dans les yeux, avec un
sourire provocant sur les lèvres. Je fis signe à Soraya de fermer la porte. Ce qu’elle
fit à contrecœurs, tant je la sentais curieuse à propos de cette visite. Elle ne
connaissait pas la femme et se posait des tas de questions sur elle. Mais comme elle
me connaissait trop bien, elle devinait qu’il ne pouvait s’agir que d’affaires
scabreuses. Moi seul avec une telle plante dans mon bureau, ne pouvait signifier pour
elle que le début d’une nouvelle histoire de cul.
Quant elle parcourut la moitié de la distance, je me levai de mon bureau pour aller
l’accueillir. Elle pressa le pas et vint m’embrasser sur les joues, comme elle l’avait
fait les deux fois que nous nous sommes rencontrés chez ses beaux-parents. Elle
dégageait un agréable parfum épicé. Le parfum de sa peau. Un parfum grisant et
aphrodisiaque. Un parfum que je ne connaissais que trop et qui s’en alla titiller mon
bas ventre et qui fit frémir mon sexe.
- Bonjour, Rafik ! Tu es étonné de me voir dans ton bureau ? J’ai quelque chose
d’important à te demander. Mais avant dis-moi comment tu trouves mon parfum ? C’est
Fadhéla qui men a parlé. Il parait que c’était toi qui le lui avais offert la première
fois, avant qu’elle n’en fasse son parfum préféré.
- Pourquoi essaies-tu tant de me rappeler les plus mauvais souvenirs de ma vie
d’homme ? Je t’ai fait, sans le savoir une crasse ou quelque chose de mal ? Si c’est
le cas, je ne m’en rappelle pas et je te prie de me pardonner. Mais cesse de te
transformer chaque fois en Fadhéla. Fadhéla n’existe plus pour moi, depuis très
longtemps ; depuis le jour où elle a décidé de se marier avec un autre homme.
- Non tu n’as rien fait de mal. J’ai vu seulement ton émotion quand tu m’as vue
la première fois et j’ai tout de suite su que c’était parce que je ressemblais
beaucoup à ma tante. Tu as pensé à moi depuis ?
- Comment ça, j’ai pensé à toi ? Je crois que tu es folle. Comment veux-tu que
je pense à une femme qui vient de se marier et qui plus est, a épousé le fils d’un
couple d’amis très chers ?
- Je suis une fine mouche et je sais quand je plais à un homme. Et je te plais !
Peut-être parce que je ressemble à la femme que tu n’as jamais cessé d’aimer et qui
t’a quitté pour un autre homme qui ne t’arrive pas à la cheville. Et que tu rêves de
te venger d’elle à travers moi. Tu veux vivre avec moi, ce que tu n’as pas pu vivre
avec elle.
- … ???
Je ne sus quoi répondre à cette attaque frontale. Pourtant Wissam avait tapé juste.
Sans même me l’avouer, je n’arrêtais pas de penser à elle. A penser à son corps ! Je
faisais souvent un rêve érotique – toujours le même - où elle venait prendre la place
de Fadhéla - vieille - que j’essayais de débarrasser de son hideux hidjab. Elle se
retrouvait subitement toute nue et sublime, totalement offerte à mon désir et mes
envies de la prendre brutalement pour la punir de m’avoir quitté. Quand je me
réveillais, je baignais toujours dans la sueur et étais essoufflé comme si j’avais
passé la nuit à faire l’amour. J’étais toujours un peu honteux et tentais d’oublier le
rêve de la nuit. Et que Wissam me parlât de mon envie de me venger de Fadhéla à
travers elle, me surprit et me fit baisser la tête de honte. Comment, une femme si
jeune, pouvait-elle penser aussi juste ?
- Mais ce n’est pas pour cela que je suis venue aujourd’hui. De toutes les
façons je sais que je ferais de toi mon amant. Ou que ce sera toi qui feras de moi ta
maîtresse. Nous sommes toi et moi faits l’un pour l’autre et sommes sur la même
longueur d’onde en matière d’amour et d’érotisme. J’aime le sexe et toi aussi. Tu as
seulement un petit avantage sur moi, c’est que toi tu as connu beaucoup de femmes et
moi je n’ai connu qu’une moitié d’homme : Rayan. Il n’est même pas capable de me faire
tomber enceinte ! Cela fait quatre mois que l’on est marié et qu’il n’arrive pas à
m’engrosser. Je ne lui demande même pas de me faire jouir, de me faire grimper aux
rideaux ou de me transporter au septième ciel ; il en est bien incapable. Il n’aime
pas assez les femmes. Mais je veux qu’au moins il m’engrosse pour me permettre de
devenir mère. Je veux être grosse ! Je veux que mes parents et même cette sorcière de
belle-mère, me voit avec un gros ventre.
Et elle me raconta une histoire vraiment bizarre, mais qui ne pouvait qu’être vraie.
Elle m’affirma que Rayan était un pédé (dans sa bouche, c’était une insulte) et qu’il
n’aimait que les hommes. En fait il n’aimait qu’un homme : un marin qui l’avait
semble-t-il violé quand il était stagiaire sur un bateau et que depuis, il était
devenu sa « femme ». Une femme soumise et heureuse de l’être. Il ne s’était marié avec
elle que dans le seul but de rompre avec cette vie d’homosexuel non assumé et de se
démontrer et de démontrer à ses parents, qui s’inquiétaient de ne jamais le voir avec
des filles, qu’il était un homme. Un vrai. Et ce fut un vrai fiasco. Même si pour leur
nuit de noces, il avait réussi à la tirer et à la dépuceler. (Par la suite, elle me
fit la confidence, qu’il avait pris une de ces fameuses pilules bleues, pour pouvoir
bander et faire son devoir de mari.) Elle avait immédiatement senti, qu’il n’avait
pris avec elle aucun plaisir. La première fois, elle avait pensé que c’était normal.
Que c’était la première fois pour lui aussi. Elle déchanta très vite. Ils refirent
l’amour plusieurs fois pendant leur voyage de noces en Turquie, mais elle sentait
toujours chez lui, cette répulsion pour elle. Pourtant elle l’aimait beaucoup et était
pleine de tendresse pour lui.
Et comme elle n’était pas femme à laisser les choses dans le flou, elle lui posa les
questions qui tuent : qu’est-ce qui te rebute en moi ? Pourquoi tu n’aimes pas faire
l’amour avec moi ? Est-ce que j’ai quelque chose de physique ou de moral qui te
dégoute ? Ou bien est-ce que tout simplement tu n’aimes pas les femmes ? Après
quelques tergiversations, il finit par reconnaitre qu’il n’était pas attiré par les
femmes. Et qu’il aimait un homme avec qui il faisait l’amour régulièrement quand ils
étaient à bord. Elle était tombée des nues et en voulut immédiatement à Farida, sa
belle-mère qui était au courant des goûts de son fils pour les hommes, mais qui
n’avait pas jugé utile de lui en parler. Je me rappelais les phrases énigmatiques de
Salah et Farida, à propos de leur fils. C’était donc de cela qu’il s’agissait. Il
était homosexuel – non assumé – et ils pensaient que le mariage allait pouvoir
arranger les choses.
…/…
Wissam continua de me parler d’elle, de son mari et aussi – et surtout – de Farida, sa
belle-mère, qu’elle semblait détester plus que tout. Elle lui en voulait de l’avoir
trompée en ne lui disant pas la vérité sur les goûts sexuels de son fils. De lui avoir
fait rater sa vie de femme. Bien entendu, elle en voulait aussi à Rayan, qui avait
accepté de jouer le jeu que lui avait imposé sa mère, sans penser une seule seconde
qu’il faisait de son épouse une victime. Mais l’adversaire principale c’était Farida.
Elle voulait lui faire payer ce qu’elle avait fait contre elle. Elle disait qu’elle
avait raté sa vie de femme en épousant une pédale, un pédé, une femme déguisée en
homme. Elle en devenait méchante, à force de lui en vouloir. J’essayais de la
raisonner en lui disant que rien n’est perdu. Qu’elle avait toujours le choix de
divorcer. Et que c’était une bénédiction qu’elle sût la vérité avant qu’elle ne soit
enceinte. Qu’elle pourra toujours refaire sa vie. Qu’elle était tellement belle et
attirante, qu’elle retrouvera très vite un homme – un vrai – qui la rendra heureuse.
- Cet homme c’est toi ! Tu es exactement l’homme qu’il me faut. D’abord pour me
venger de Farida ! Je sais que vous êtes amants. Pas la peine de nier, je l’ai
remarqué déjà la première fois que je vous ai vu ensemble. En présence de Salah son
mari. Votre comportement, les regards, les sourires complices, votre manière de vous
tenir l’un près de l’autre, montrent qu’entre vous, il y a une grande histoire d’amour
et de cul. Et puis, il n’y a pas que la vengeance, il y a aussi que tu as tout d’un
homme. Si tu plais tant à Farida, c’est que tu as des capacités d’amant hors pair. Je
veux en profiter. Je veux moi aussi connaître la félicité entre les bras d’un homme.
Sous ses coups de reins. Je suis encore pratiquement vierge. A part, que je n’ai plus
d’hymen, je ne sais toujours pas ce que c’est que d’être la proie d’un homme. Je ne
sais pas ce qu’est la jouissance procurée par un gros sexe d’homme. Je veux connaître
ce plaisir. Et avec toi !
- Tu es folle ! Je ne peux pas me permettre de devenir l’amant de la belle-fille
de ma maîtresse. Et en plus de servir d’instrument de ta vengeance contre elle. Elle
ne mérite pas ça ! Et puis j’ai beaucoup trop de respect pour elle et son mari pour
accepter ta proposition. Je ne parle pas de ton mari, qui lui, mérite de porter des
cornes.
- Non seulement, il mérite, mais il sait qu’il sera cocu. Je lui en ai parlé et
il est d’accord ! Ce qu’il veut lui, c’est de continuer d’être la « femme » de son
marin. Le reste lui importe peu. Même que je lui fasse un enfant dans le dos ! Il est
prêt à le reconnaître comme son fils – ou sa fille. Cela l’arrange ! Il pourra passer
aux yeux de la société comme un vrai homme !
- Tu exagères ! Tu ne peux pas faire ça. Bien sûr, c’est ton droit de prendre un
amant ! Mais il vaut mieux te libérer par rapport à Rayan, en divorçant et ensuite
faire ce que tu veux.
- Impossible ! J’ai dû me battre longuement contre ma mère pour pouvoir me
marier avec lui. Elle n’a jamais accepté mon choix. Elle ne voulait pas d’un marin. Et
dès qu’elle l’avait vu, elle avait eu l’intuition qu’il n’était pas un homme pour moi.
Il lui paraissait trop beau et trop efféminé. Je ne peux pas lui dire aujourd’hui
qu’elle avait raison. Au minimum, il faut que je tombe enceinte et que je mette au
monde un beau bébé. Après cela, je verrais bien ce qu’il y aura lieu de faire.
Aujourd’hui, je veux un bébé. Et tu dois me le faire !
Elle disait cela avec une force de conviction communicative. La femme était belle.
Désirable ! Sensuelle ! Une vraie guerre se déroulait dans mon esprit, engourdi par
les révélations de Wissam. D’un côté, je me disais que Farida ne méritait pas que je
lui fasse une telle crasse. Et que dire de Salah ! D’un autre tout se mélangeait dans
ma tête : Fadhéla, dont j’avais l’occasion de me venger. Wissam qui était belle et
désirable et qui certainement était un super coup au lit. L’envie de lui faire un
enfant et vivre avec elle sa période de grossesse. Et puis… l’envie de la tirer
qu’elle avait mis en moi. Elle avait réussi à me faire bander comme un âne. Je ne
voulais pas qu’elle s’en rende compte et je restais donc assis pour cacher le devant
de mon pantalon qui formait une immense bosse impudique. J’avais du mal à retenir ma
main qui voulait aller caresser ses genoux et pénétrer entre ses cuisses, couleur
miel.
La coquine s’en rendait compte, mais faisait semblant de ne rien voir. Elle me
souriait toujours de manière provocante, semblant me dire, qu’elle n’était pas dupe de
mon état d’excitation. Mais comme elle-même n’était pas préparée à faire l’amour là et
tout de suite (elle devait rentrer chez sa maman qui avait besoin d’elle) elle n’était
pas aussi pressée que moi.
- Je sais que si je reste dix minutes de plus dans ton bureau, tu vas sauter sur
moi et me tirer comme une brute ! Ne dis pas le contraire ! Même si tu essaie de la
cacher, je vois bien la bosse que fait ton zob sur le devant de ton pantalon. Demain,
je viendrai passer la nuit avec toi. Chez toi ! Je dois maintenant partir. Embrasse-
moi pour me donner un avant-goût de ce que tu me feras demain.
Comme un automate, je la pris dans mes bras et lui appliquai un baiser tellement
passionné – et mouillé – que j’avais failli éjaculer sur moi. Quand nous nous
séparâmes, j’étais dans un tel état d’excitation, que je lui dis que j’allais la
baiser immédiatement. Que je ne pouvais plus me retenir. Que j’étais sûr qu’elle aussi
était dans le même état. Elle laissa ma main pénétrer entre ses cuisses et aller
directement entreprendre sa chatte par-dessus sa culotte. Elle se laissa faire en
gigotant et en ouvrant très largement ses cuisses pour me permettre de la branler plus
facilement. Puis elle prit le commandement de l’opération et attrapa ma main pour la
faire pénétrer à l’intérieur de sa culotte et pour l’obliger à la masturber en force.
Elle appuya sur deux de mes doigts et les obligea à pénétrer entre ses grandes lèvres
qui dégoulinaient de jus et se branla presque toute seule avec mes doigts. Je la
laissai faire en la regardant gémir et siffler et entrer dans un monde de plaisir,
qu’elle découvrait avec étonnement. Elle avait ouvert très grand sa bouche pour mieux
respirer. Des mots et des phrases en sortaient presque involontairement. J’avais du
mal à en saisir le sens, tellement elle ne faisait que murmurer.
- Yemma ! Ach-hal mlih ! Ach-hal hlou ! 3amri ma hassit hatchouni i-ssil ‘hakdha
! ‘Hadh erradjel rayeh yeqtelni ! Rani tal3a le-sma ! Bghit i-nik-ni bezzebbou !
Bghit ezzeb ! Ezzeb kbir ou khchin ! Zeb li ye3amarli souwti ! En-hes Ra‘hi djaya !
Djaya ! Djayaaaa ! (Maman ! Comme c’est bon ! Comme c’est doux ! Je n’ai encore jamais
senti ma chatte couler comme cela ! Cet homme va me tuer ! Je suis entrain de monter
au ciel ! Je veux qu’il me nique avec son zob ! Je veux un zob ! Un zob grand et gros
! Un zob qui me remplira le vagin ! Je sens que ça vient ! Ça vient ! Ça
vieeeeeeeeeent !)
Et Wissam partit dans un formidable orgasme qui sembla l’étonner elle-même. Elle
poussa un long cri de plaisir qui ne s’arrêta qu’avec la fin de l’orgasme. Et pendant
tout ce temps, elle me regardait avec ses yeux voilés dans lesquels je lisais un
véritable étonnement. Elle ne s’attendait pas à jouir aussi intensément. Uniquement en
se masturbant avec ma main et mes doigts. Quand elle relâcha tous ses muscles, elle me
fit un sourire tellement éclatant que j’en fus ému.
- Wach istena-ni ki et-nikni ta3 çah ! (qu’est-ce qui m’attend quand tu me
niqueras pour de vrai !)
Et elle se leva d’un bon, remonta sa culotte, redescendit les pans de sa jupe et remit
son manteau. Elle savait que j’étais frustré de ne l’avoir pas tirée et d’être resté
sur ma faim. Elle en jubilait.
- Tu peux aller baiser cette salope de Farida pour te calmer. Profites-en, parce
que ce sera la dernière fois. A partir de demain, tu seras à moi ! Rien qu’à moi !
Elle me tourna le dos et partit, laissant en moi des regrets et de l’inquiétude. Des
regrets parce que j’étais dans un état d’excitation exceptionnel. Et de l’inquiétude
parce que j’avais vraiment peur de la suite des évènements. Je savais que Wisssam ne
parlait pas dans le vide quand elle disait que je devais quitter Farida pour lui
appartenir. Il fallait absolument que je fasse quelque chose pour ne pas briser le
cœur de la belle-mère de Wissam et celui de son mari qui ne méritaient pas de vivre
des mauvais moments à cause de moi et du désir que j’avais de tirer leur belle-fille.
Quand à mon état d’excitation exceptionnel, je ne me faisais pas de mouron. Soraya, la
fidèle Soraya était là pour calmer ma libido. Et de fait, elle la calma, à sa manière
: en me laissant lui faire tout ce qui me passa par la tête et en prenant elle-même
autant de plaisir qu’elle m’en procurait.
…/…
Soraya, entra dans mon bureau juste après le départ de Wisssam. Je lisais dans ses
yeux pleins de questions et d’interrogations. Elle était visiblement inquiète. Et elle
me le dit. Avec sa gentillesse habituelle.
- Qu’est-ce que tu peux bien faire avec une femme comme cela. Il est visible
qu’elle veut quelque chose d’important de toi. Méfie-toi, elle est capable d’obtenir
tout ce qu’elle veut. Elle a du charme et elle sait en jouer.
- Elle veut devenir ma maîtresse et remplacer Farida. Tu sais que c’est sa
belle-fille ?
- Bien sûr que je sais ! J’ai été invitée au mariage de son fils. Pourquoi veut-
elle devenir ta maîtresse ? Elle vient de se marier et elle a un mari jeune et beau
que beaucoup de filles lui envient.
- Il est homo !
- Ah ! Je comprends ! Mais pourquoi toi ? Il y a plein d’hommes qui ne demandent
que ça. Une belle plante en manque de sexe !
- Parce qu’elle a un compte à régler avec Farida ! Elle lui reproche de ne pas
lui avoir dit la vérité sur les goûts sexuels de son fils. Mais laissons cette
histoire se dérouler. Nous verrons bien où elle nous mènera. Ferme la porte et viens
près de moi. La salope m’a mis dans un tel état qu’il faut absolument que je baise. Je
vais donc te baiser toi !
- Salaud ! Tu es toujours aussi goujat avec moi ! Une autre femme te fait bander
et c’est avec moi que tu veux te calmer ! Et si je disais non ?
- Impossible ! Tu aimes trop te faire tirer par moi ! Tu y as toujours pris de
plaisir ! Beaucoup de plaisir ! Allez viens, arrête tes chichis !
- Moi faire des chichis ? Approche je vais te montrer si Soraya fait des chichis
!
Soraya avait pris goût à me faire des fellations très douces au début, mais qui se
transformaient régulièrement en baises buccales torrides et douloureuses. J’avais
toujours fantasmé sur sa bouche en forme de sexe féminin. Je lui avais souvent imposé
une fellation d’enfer, avec pénétration brutale au-delà de sa luette et de ses
amygdales. Avec le temps, elle avait fini par acquérir la technique idoine pour me
recevoir, sans avoir trop mal et sans avoir envie de vomir. Elle ouvrait la bouche le
plus largement qu’elle pouvait, écartait ses dents pour ne pas qu’elles raclent mon
manche et me fassent mal. Elle me tenait fermement par les hanches et tirait sur elles
de manière à ce que mon engin pénètre dans sa gorge, jusqu’à la limite de ce qu’elle
pouvait supporter, sans avoir trop mal et aussi sans vomir. Et quand, par sadisme,
j’essayais de faire aller encore plus loin mon sexe, elle repoussait très fortement
mes hanches jusqu’à le faire sortir totalement de sa bouche. Avec le temps, j’appris à
la laisser faire et j’en avais toujours été récompensé.
Et cette après-midi là nous fîmes comme d’habitude. J’avais longuement baisé sa bouche
avec tellement de plaisir que je me mis à gémir de plus en plus fort pour lui montrer
combien j’adorais ce qu’elle me faisait. Et ce jour là, je déchargeai dans sa bouche,
sa gorge et sur tout son visage, des quantités incroyable de sperme qu’elle s’efforça
d’avaler, sans en laisser s’échapper une seule goutte. Elle savait que j’adorais la
regarder s’escrimer avec tout le foutre que je déversais sur elle et en joua pour
maintenir mon zob en état d’érection maximale. Elle ramassa avec ses doigts tout le
sperme qu’elle avait sur les lèvres le nez, les yeux, le cou, les seins et les porta à
sa bouche pour les lécher, en me regardant par en dessous avec des yeux coquins et
moqueurs. Je continuais de bander comme un âne. Et elle savait qu’elle allait
maintenant en profiter. Elle avait toujours aimé la force et la puissance de mon
manche. Elle adorait l’avoir dans sa chatte et dans son cul. Et ce soir-là il la
posséda ave encore plus de brutalité. J’avais encore en mémoire la sensation de
douceur, d’étroitesse et d’humidité de la chatte de Wissam. Et cette sensation
accroissait d’autant le désir que j’avais de pénétrer dans une chatte et de la
posséder.
La chatte de Soraya, n’avait plus l’étroitesse et la fermeté qu’elle avait eues dans
sa jeunesse. Mais elle était toujours moulante, brulante et palpitante et me
procurait un immense plaisir. Et en cette fin d’après-midi, je tirai ma fidèle
assistante en levrette, debout, penchée sur mon bureau. Elle s’offrait à moi sans
aucune retenue, en criant son plaisir et – en me remerciant du plaisir que je lui
donnais. C’était comme si je lui rendais service en la tirant comme cela et en la
faisant jouir très fort.
- Zid nik Soraya ! Nik‘ha bezzebek khchine ! Edjbed‘ha bezzour ! Ewdja3‘ha !
Kessarel‘ha souwet‘ha ! Ferragh fi‘ha ! Tala3‘ha fe-sma ! Ahhhhhhhhhhhh ! (Continue de
niquer Soraya ! Baise-la avec ton gros zob ! Tire-la en force ! Fais-lui mal !
Détruis-lui la chatte ! Ejacule en elle ! Amène là au ciel ! Ahhhhhhhh !)
Et la magnifique Soraya partit dans un énorme orgasme qui lui fit perdre conscience
pendant quelques secondes. Elle faillit même tomber, tant ses jambes avaient du mal à
la porter. Je la soulevai du sol et l’emmenai vers le canapé à côté et la positionnai
à quatre pattes de manière à pouvoir l’enculer. Elle savait ce qui l’attendait et elle
se retourna pour me lancer un sourire lumineux. Un sourire qui était lui aussi un
merveilleux « merci ! ». Soraya avait toujours aimé la sodomisation. Elle en prenait
un plaisir tellement fort, qu’à chaque fois j’en restais étonné. Etonné et heureux.
Parce que moi aussi j’ai toujours eu une passion particulière pour la sodomisation de
mes amantes.
- Nik Soraya melour ! Kessarel‘ha ga3r‘ha ! Dekhal zebekk bezzour ! Werri-li
qewatou‘h ! Edjbed el-gaz men ga3ri ! 3amrou‘h bezzel ! Ou a3tini zebbek en-lahsou‘h !
(Baise Soraya par derrière ! Détruis-lui son cul ! Fais entrer ton zob très fort !
Montre-moi sa puissance ! Tire du gaz de mon cul ! Remplis-le de sperme ! Et donne-moi
ton zob à lécher !)
Je ne sais pas combien de temps dura cette fin d’après-midi. Ce que je sais, qu’au
bout de nos ébats, Soraya et moi étions sur les rotules. Complètement lessivés. Et
heureux ! Après un long moment passé à reprendre notre souffle et nos esprits, Soraya
remit sur le tapis le problème de Wissam. Elle ne voulait pas que j’entreprenne avec
elle une aventure, qui d’après elle, ne promet rien de bon.
- Tu vas certainement prendre ton pied avec elle. Elle a l’air d’être un vrai
volcan au lit. Mais je sais que tu en souffriras et que tu feras souffrir avec toi,
Farida. Elle ne mérite pas ça !
- Je sais bien ! Je vais y réfléchir cette nuit et je déciderai.
En fait de décision, je savais pertinemment qu’elle était déjà prise. J’allais
recevoir Wisssam demain chez moi et je passerai la nuit ave elle. Après, on verra.
…/…
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2 avis des lecteurs et lectrices après lecture : Les auteurs apprécient les commentaires de leurs lecteurs
Les avis des lecteurs
je suis tout a fait d'accord avec le lecteur "ci-dessus"pour son annalyse de l histoire par rapport aux autres et precedentes histoires .Dommage !!!!!!
mon avis sur cette histoire et toutes les autres qui ont précédé:
Ce sont les mêmes termes et expressions qui reviennent; à l'exception du cadre de
l'histoire qui est sensiblement modifié, le reste n'est que du "copié-collé".
Si l'auteur fait une fixation sur certaines expressions crues, on peut être sûr que
pendant un laps de temps elles seront redondantes sur les épisodes suivants.
C'est dommage, parce que pour une fois que l'on a un auteur maghrebin et de surcroît
algérois, tomber comme ça dans la facilité ou l'autosatisfaction (à croire qu'il se
raconte ces histoires à lui-même et qu'elles ne correspondent qu'à ses goûts...) et on
finit dans la banalité ou l'ennui.
Sans rancune !
Ce sont les mêmes termes et expressions qui reviennent; à l'exception du cadre de
l'histoire qui est sensiblement modifié, le reste n'est que du "copié-collé".
Si l'auteur fait une fixation sur certaines expressions crues, on peut être sûr que
pendant un laps de temps elles seront redondantes sur les épisodes suivants.
C'est dommage, parce que pour une fois que l'on a un auteur maghrebin et de surcroît
algérois, tomber comme ça dans la facilité ou l'autosatisfaction (à croire qu'il se
raconte ces histoires à lui-même et qu'elles ne correspondent qu'à ses goûts...) et on
finit dans la banalité ou l'ennui.
Sans rancune !