Adrien, l’amour fou – histoire complète (14) - histoire érotique

Dernier volet des aventures d'Adrien et de Matthieu
Bonne lecture
Sylvain
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Adrien et moi nous sommes installés ensemble peu de temps après… et c’est venu complétement naturellement. Nous étions arrivés à un point où nous habitions chez l’un et l’autre pratiquement en permanence.
Je n’ai pas vraiment vu ça comme une rupture ou un défi en fait. C’est quelque chose que j’avais imaginé, rêvé, souvent en fait, mais comme une évidence, pas comme quelque chose d’inatteignable.
On a pris un appartement plus grand, pour se donner toute la place requise…et surtout à tous nos livres dans la bibliothèque.

A plus de quarante ans, c’est la première fois que je vis avec quelqu’un… et j’ai alors découvert des nouveaux plaisirs simples, insoupçonnés. Celui de t’avoir à mes côtés encore plus souvent. Celui de diner avec toi, de te retrouver après une journée de boulot, surtout si celle-ci a été mauvaise. Mais les petites choses aussi, comme acheter des choses en commun pour meubler l’appartement. Des « traces », des « marqueurs », des souvenirs futurs de notre relation. Des choses qui nous ressemblent, des choses qui nous unissent.
Vivre ensemble, c’est aussi pouvoir recevoir nos amis. De l’amour permet de donner de l’amitié…
Mais surtout le plaisir de te retrouver toutes les soirées dans notre lit. Sentir ton corps contre le mien, le toucher.
Tu dors maintenant nu, et rien n’égale le moment où tu te glisses nu sous la couette le soir… sans que ça ne soit sexuel. Juste un moment d’intimité, de sensualité, d’érotisme. J’aime te regarder nu, te voir marcher nu dans la chambre. Ton dos et tes fesses… je crois que je n’ai jamais rien vue d’aussi beau, d’aussi pur.
Les douches prises ensemble le matin aussi… te caresser sous l’eau. Là encore, pas forcément de sexe à la clé. Mais un moment de beauté, de sensualité, d’apprécier ton corps nu.
Je t’aime Adrien. De plus en plus. Notre amour est fou car passionné, et hors norme à cause de notre différence d’âge. Mais il est pur, il est vrai…
Le moment de nos premières vacances estivales arrive…Passer 15 jours ininterrompus avec toi, c’est une nouvelle étape. Les gens disent que c’est révélateur pour une relation…On s’oriente vers la Grèce, afin de combiner nature, culture et soleil.

Apres quelques jours pour découvrir Athènes, nous partons à la découverte des iles. Les paysages sont superbes. Nous avons choisi un rythme plutôt lent, oisif, en essayant au maximum d’éviter la foule. Ce n’est pas forcement simple au mois d’aout.
J’aime le tempo et les activités que nous avons choisis. Lecture, culture et suffisamment de temps à la plage pour profiter de la mer et du soleil.
Lors de notre premier passage à la plage, nous choisissons un endroit isolé, presque lunaire. Les couleurs sont éclatantes, les nuances de bleu, entre ciel et mer, et le brun et le blanc des rochers sauvages.
Tu te déshabilles doucement. Tu restes nu un moment et je te regarde marcher vers l’eau. Je regarde ta silhouette parfaite, ce dos, ces fesses, la légère courbe de tes mollets. Tu es mon Adonis, mon Antinoüs. Le sentiment d’être au paradis m’envahit. Je me déshabille et te rejoins nu dans la mer. Je passe une journée bénie, le soleil caresse ma peau, le vent sèche nos corps sans vêtements, la mer est délicieuse quand on s’y baigne nu. On marche nus sur la plage, main dans la main.
Les jours qui suivent nous trouvons toujours des plages isolées pour nous mettre nus, ou bien des plages naturistes directement. J’aime la sensualité qui se dégage, le bien être que je ressens. Et le plaisir de te voir nu, de voir ton corps se transformer au soleil est un vrai délice : tes cheveux s’éclaircissent, les marques blanches disparaissent, tes poils blondissent. Tu n’as jamais été aussi beau, radieux, rayonnant, solaire.
Le soir, nous retournons dans notre petite maison grecque, immaculée, perchée sur une colline. Le soleil commence doucement à pâlir. La température est délicieuse. Sur la terrasse, tout en haut de la maison, nous regardons le soleil. Je t’enveloppe de mes bras. Mon nez caresse tes cheveux, buvant les odeurs de sel et de mer.

- Je t’aime- Je t’aime
J’aimerais que le temps s’arrête. Mais j’aimerais aussi t’aimer, gouter à ton corps chaud, plus vivant, plus érotique que jamais dans cet environnement.
Je retire ton t-shirt, ton short et ton boxer. Tu es nu. Je prends le temps de t’admirer. Tu es parfait. Ta peau est brune, nourrie au soleil, mais douce, parfumée par la nature généreuse. Ma main te caresse, mon nez absorbe ton parfum. Je t’embrasse. Je sens ton sexe bander progressivement, et tes mains retirer mes vêtements. Tes doigts glissent contre mon torse velu. Je fais glisser ma langue contre tes tétons. Tout en sensualité. Le culte de ton corps. De ta jeunesse. De ta beauté, Adrien.
Ta peau contraste avec les murs de chaux. Le spectacle de ton corps qui s’agenouille pour me sucer me rend déjà fou. Que dire quand ta bouche chaude et humide vient caresser mon sexe. Ferme les yeux Matthieu. Uniquement le plaisir. Tous les sens. Le plaisir qui parcourt le corps en entier. Celui qui t’est donné par l’homme qui t’aime et que tu aimes, et qui multiplie tout à l’infini.
Ma main glisse le long du dos bronzé et toujours aussi lisse. Vue plongeante sur tes fesses sans marques.
Tu t’installes sur la table de jardin, sur tes coudes et je te suce. Ton torse profite des derniers rayons du soleil. Mes mains caressent tes cuisses encore chaudes d’une journée au soleil. Je lèche partout ton entre jambes doucement, avant de glisser contre ton anus. Jambes levées, parfaitement alongé, tu t’abandonnes. Tu regardes le ciel sans nuage et te laisse inonder du plaisir de ma langue. Je remplace celle-ci par mon sexe, légèrement couvert de gel. Je reste un instant pour me concentrer. Ressentir tout, partout, réaliser la chance et le plaisir physique que j’éprouve. Les deux à la fois.

- Oh mon amour, c’est tellement bon
Malgré la chaleur, j’ai la chair de poule et toi aussi. La tension érotique est à son maximum. J’ai pris tes chevilles dans mes mains. Je vais doucement. Longuement, profondément. J’admire ce corps, nu, allongé, vulnérable, plus beau que jamais, qui se donne à moi. Mais c’est le tien celui que j’aime. Quand j’y pense, des gouttes s’échappent et viennent déjà se fondre en toi.
Tu vas te pencher contre le mur immaculé. Ton corps parfait de la tête aux pieds s’offre à moi et je me glisse à l’intérieur. Je te prends doucement par derrière. Et on regarde l’horizon, le soleil qui disparait tout en faisant l’amour, nos deux corps unis. Tout en harmonie avec les éléments.
On s’emmène mutuellement à l’orgasme, lentement, doucement, en s’accordant. Ton anus se contracte doucement sur ma queue. Je glisse contre ta prostate. Puis tu jouis sans te toucher, et je viens envahir tes entrailles de mes semences chaudes. Aussi fertile que la nature qui nous entoure.

Les vacances se terminent dans un sentiment de plénitude, de sérénité.
A l’aéroport, en attendant l’avion, tu observes un petit garçon jouer sur les sièges d’en face. Tu lui souris. Il rit. Il s’amuse des regards que tu lui jettes. Tu finis par remarquer que le petit garçon a deux papas…Tu me regardes… dans les yeux. Ta main me touche. Les mots sortent de ta bouche, doucement, comme un murmure… J’aimerais un enfant de toi… un jour.
Un pincement me prend au cœur. Mon dieu… c’était quelque chose que j’avais parfois en tête, mais que je n’avais pas voulu évoquer avec toi, en tout cas pas tout de suite. Et puis, compte tenu de notre différence d’âge… et de ta jeunesse… je ne savais pas trop comment tu souhaitais voir les choses.
Ma réponse : je te serre la main plus fort, et te sourit.

Rentrés à Paris, nous avons rapidement pris la décision de nous marier. Là encore, tout s’est passé naturellement comme une suite logique, une progression naturelle.
Tu étais prêt, j’étais prêt. Et cela avait du sens pour nous.
Une cérémonie simple, avec nos familles et nos amis. Tous ceux qui comptent et qui sont maintenant convaincus et contents pour nous. Il aura fallu surmonter bien des a priori et des épreuves…Je crois que le moment le plus touchant aura été celui où ta mère m’a pris dans ses bras et m’a dit : « prends bien soin de lui, il t’aime tellement ». Elle avait parcouru un long chemin elle aussi, avant d’accepter…Le soir, fatigués par cette longue journée festive dans un bel hôtel de province, on se déshabille doucement. Nu, tu fais tourner ton alliance autour de ton doigt. Tu as du mal à t’habituer. Je te regarde. Tu es mon mari maintenant.
Je fais couler un bain pour nous détendre… Je m’installe et tu te positionnes entre mes jambes ton dos contre mon torse. Je te serre et j’embrasse tes cheveux. J’ai du mal à réaliser tout le chemin parcouru. Je ne me dis pas que tout est fait… Car je suis bien conscient que l’amour n’est jamais simple, et qu’il y aura forcement d’autres épreuves… Mais je suis tellement heureux d’en être arriver là. Toi aussi.
Mes mains caressent ton torse. Tu tressailles quand je glisse sur tes petits tétons qui durcissent. Ma main glisse dans l’eau. Tu bandes doucement. Je glisse à ton oreille : « c’est notre nuit de noces, après tout »Ton corps ruisselant se redresse. Je reste assis dans l’eau pour te sucer. Je te retourne ensuite. Tu te penches au bord de la grande baignoire circulaire pour m’offrir tes fesses. Je te lèche, doucement. Les fesses, la raie puis ta rosette. Des préliminaires tactiles et érotiques.
Une fois séchés, nous marchons main dans la main vers le lit. Un grand lit, profond, confortable.
Tu t’allonges entièrement, de tout ton long, sur le dos, les jambes écartées pour que je me loge entre elle et te suce. Je prends tout mon temps. Du plaisir, des sensations. Je veux t’aimer, tout te donner mon amour. Je suce, lèche caresse. A ton tour de me sucer, même position. Tu es couché sur le ventre. Et j’aime regarder tes petites fesses par-dessus tes épaules. Ma main dans tes cheveux mon amour. Je t’aime tellement. Continue.
On fait toutes les positions qu’on adore. Une répétition, une apothéose de ce qui maximise notre plaisir sexuel. En 69, tu me suces et je te lèche. Te prépare. C’est si bon
- On commence comment ?
- Par derrière
Quand je me lubrifie la queue, tu m’attends déjà en levrette, à quatre pattes. Tu me regardes, mon chéri. Tu m’attends- Je t’aime mon amour- Je t’aime, rejoins-moi
Je me glisse en toi. Oh mon dieu. Être en toi prend tout son sens aujourd’hui. Je m’unis à toi. Je veux fusionner avec toi. Qu’on ne fasse qu’un. On s’accouple…Tu bouges doucement. Les caresses et les baisers donnent encore plus de plaisir à nos corps emboités.
Tu chevauches ensuite ma queue, et comme d’habitude je pétris ce corps qui se donne à moi. Mes mains partout, sur ta peau nue, sur tes seins. Je saisis tes fesses. Tu te penches pour m’embrasser.

- Oh mon amour, je t’aime…
Les choses deviennent plus passionnées. Tu t’enroules autour de moi. Nos corps sont enlacées et je continue avec mes coups de bassin. Nos yeux se noient, front contre front. Mains qui caressent les cheveux fous. Les bouches laissent échapper des je t’aime passionnés quand elles ne se perdent pas dans les cous.
On bascule en missionnaire, lèvres collées. Je te prends un peu plus vite, mais toujours doucement, avec tendresse et profondeur. Tes mains sur mon dos et mes fesses me rendent plus que jamais connecté à toi. On fusionne. Les cris de plaisir se succèdent. Au moment d’éjaculer, je suis au paroxysme du bonheur et du plaisir, je n’ai jamais été aussi profond en toi, jamais été aussi intime avec toi. Oui je t’aime à la folie. Je vis un moment d’éternité. Et au même moment, ton sperme bouillant, abondant se déverse entre nous, comme pour mieux nous unir.
La nuit est douce, passée dans les bras l’un de l’autre.

Quelques jours après, nous partons aux Etats Unis pour commencer nos démarches de GPA. On nous avait prévenus... mais nous étions loin de réaliser le parcours du combattant qui nous attendait.
Deux ans après, alors que je viens juste de fêter mes 50 ans, je prends pour la première fois dans mes bras un petit garçon, et je ne peux retenir mes larmes quand je constate à quel point il te ressemble. Un second garçon nous comble de joie 3 ans après.

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Les années ont passé. Je suis maintenant un très vieil homme. Les enfants ont grandi bien vite… Je regarde ces photos de toi… doucement… les premières, celles de l’adolescent… puis celle de l’étudiant, cheveux en bataille… une photo de toi en Grèce, nu de dos, qui descend vers la mer… une autre de toi, joueur, dans la baignoire en train de donner le bain aux enfants…Cela fait près de 15 ans que tu nous as quittés. A 50 ans. Trop tôt. Trop vite. Un cancer foudroyant. Moi qui avais toujours peur de mourir bien avant toi et de t’abandonner. La vie est parfois cruellement ironique….

Depuis, la vie n’est plus la même. Mais je chéris les 25 ans passés avec toi. Car je n’ai jamais cessé de t’aimer. Du début à la fin. J’ai aimé l’adolescent, l’étudiant, le jeune homme, le mari, le père… Et tout ce que nous avons vécu ensemble. Le reste, l’âge, les conventions, cela n’a jamais eu d’importance en fait.

Je cesse de regarder les photos, car une image reste fixée en moi : celle de la première fois où je t’ai vu, le jour de la rentrée des classes, celle de tes yeux. Ce regard qui a tout changé, pour toujours…
FIN