Amour & Cie 2
Récit érotique écrit par Ethelrede [→ Accès à sa fiche auteur]
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 31-10-2024 dans la catégorie A dormir debout
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Amour & Cie 2
Petit retour en arrière, à ce jour où Steffi est allée récupérer ses principales affaires dans ce qui est devenue son ancienne maison…
Irène, la maman de Steffi est rentrée de son bureau d'expert comptable assez tard. Dès son arrivée dans le salon, elle sa eu la gorge serrée, prise par un sentiment de peur d'une grande intensité. Jusqu'à ce soir, elle se disait que, peut-être, Steffi allait revenir, après quelques jours. Là, la certitude du contraire venait de s'imposer à elle.
Le cadre sur le buffet du salon, vidé de sa photo de famille… Irène a ramassé sur le meuble le papier froissé, l'a soigneusement étalé pour reconnaître la partie de la photo manquante sur laquelle on voit son mari. Elle l'a aussitôt refroissée et jetée au sol. Empruntant le couloir menant aux chambres, elle a vu la porte de celle de Steffi : dame ! On ne voit qu'elle, avec ce petit trou de vis soigneusement rebouché à la pâte à tout réparer… En entrant dans la chambre, elle savait ce qu'elle allait y trouver.
Elle a vu le grand sac poubelle contenant les doudous, posters déchirés, les bibelots, tous les objets auxquels Steffi tenait depuis son âge de petite fille. Dans sa tête, une immense déchirure est apparue. Irène a réfléchi un long moment, puis, très calmement, est allée dans la chambre conjugale, a ouvert sa penderie et, en plusieurs voyages, a transféré toutes ses affaires dans sa nouvelle chambre. Elle a ouvert un tiroir, celui de ses sous-vêtements et a éclaté de rire : depuis des années, déjà, elle avait commencé à s'acheter des dessous "sages"… Mais dessous, elle avait conservé ceux, plus sexy, plus affriolants, qu'elle portait, plus jeune, lorsqu'elle pensait que son époux avait encore de l'intérêt pour ces choses… Elle a placé tous les dessous sages dans un grand sac poubelle : elle apporterait tout cela à l'armée du salut avec le sac de Steffi… En définitive, elle n'a conservé que les vêtements chics et mettant en valeur son corps, jeune encore et sans doute désirable. Après tout, on n'a qu'une seule vie…
Contrairement à tous les autres jours de sa vie d'épouse modèle, elle n'a pas préparé de repas. Elle s'est bornée à sortir du réfrigérateur des restes de poulet, des cornichons surtout : elle adore ça ! Elle a mis sur la table du pain, des assiettes, verres et couverts, une carafe d'eau et sa serviette. Puis elle a pris une aimable collation à la fin de laquelle elle s'est dit, qu'un verre de vin eût été agréable avec ce repas, si modeste fut-il. Alors, elle est allée à la sacrosainte cave, naos du temple réservé au grand prêtre qu'est son ineffable époux, y a choisi la plus prestigieuse bouteille et l'a ouverte pour en prendre un verre… Après ces agapes, elle est allée dans sa nouvelle chambre et s'est couchée pour s'y endormir du sommeil du juste, sans l'ombre d'un cauchemar, à la différence des nuits précédentes. Une décision fermement arrêtée est souvent une thérapie plus efficace que toutes les drogues !
- Allô, Maman ? Coucou, c'est moi… Je t'appelle juste pour te dire que tout va bien, que je t'aime, que tu me manques terriblement, que ça fait un million d'années que je ne t'ai pas prise dans mes bras ni embrassée… mais que sinon, je suis heureuse !
- Oh, ma Steffi, mon bébé… Si tu savais combien tu me manques aussi… Non ! Ne dis rien : je ne vais pas te demander de revenir à la maison. Jamais ! J'ai une immense nouvelle à t'annoncer…
- À propos de mon père ?
- Un peu, mais pas beaucoup. Te souviens-tu ce petit appartement que j'avais acheté pour faire un placement il y a une dizaine d'années, et que je loue ? Hé bien figure-toi qu'hier, mon locataire m'a appelée pour me dire qu'il devait en catastrophe retourner auprès de se parents en Afrique, il est parti aujourd'hui !
- Oui… je ne vois pas bien en quoi c'est une nouvelle exceptionnelle, Maman…
- Ma chérie, je m'y installe demain !
- Comment-ça, tu t'y installes ?
- Ah, oui, j'ai oublié un détail… C'est précisément ce qui concerne ton père… Un petit peu. J'ai demandé le divorce.
- Mais… Maman… Pourquoi ? C'est l'homme de ta vie…
- C'est ce que je croyais ! Mais il a cassé notre famille, toi, moi, lui, par pure bêtise. Il a fait du mal à mon bébé : il a réveillé la panthère qui dormait en moi. Je vais refaire ma vie et nous allons de nouveau nous voir !
- Maman ! Tu es merveilleuse… la plus merveilleuse maman du monde !
En sortant de leur dernier show, Agathe et Antoine avaient un gros besoin de se retrouver. L'idée d'aller chez elle avait la faveur du garçon, mais Agathe voulait absolument que son amoureux ouvre les yeux sur la réalité : que ses parents n'étaient pas des bêtes sauvages ! Elle a donc exigé qu'ils retournent dormir chez lui. Triste mine de l'Antoine…
- Mon chéri d'amour… ta maman est une femme adorable et tu as un grand lit… Tes parents ne te l'ont pas acheté pour que tu fasses du jogging autour, non ? Emmène-moi dormir chez toi !
Une fois dans sa chambre où ils sont entrés comme des voleurs, chaussures à la main, ils se sont couchés. Agathe avait encore quelques envies…
- Dis, mon amour, prends-moi, maintenant…Prends-moi comme Antoine-Agathe, pas comme Amours & Cie… Aime-moi, aime-moi fort-fort, très fort… Dis-moi que tu m'aimes… Ah, mon amour, je t'aime tant…
Désemparé, le garçon qui souhaitait ne faire aucun bruit, se coucher et dormir tout de suite, comprit qu'il allait devoir se dévoiler au grand jour…car jamais ce qu'ils allaient faire ne saurait être silencieux ! Et il en avait, il devait bien l'avouer, lui aussi une immense envie !
Quand ils se levèrent, très tôt, le lendemain matin, Ils furent accueillis pas des sourires entendus de son père comme de sa mère. C'est à cet instant précis que se rompit en lui, cette sorte de peur du père, mélange de crainte respectueuse et de non-dit, et qu'il put le regarder avec un regard clair, un visage souriant d'où toute trace de soumission avait disparu. L'homme prit son fils par les épaules et l'embrassa :
- Je suis heureux pour toi, mon grand, et très fier ! Elle est magnifique, ta chérie…
Agathe n'avait pas voulu prendre le petit déjeuner avec eux pour ne pas rater sa mère, sinon, il faudrait peut-être attendre plusieurs jours avant de pouvoir la revoir. Elle avait trop de choses à lui dire. Elle rentra donc en petite foulée, le plus vite possible. Dans le salon, Laurianne se prépare pour partir au travail.
- Coucou Maman, ça va ?
- Tiens ! Te voilà, toi ? Dis-donc, on ne se voit pas plus qu'il ne faut, on dirait, ces derniers temps…
- Oui Mamounette, je sais, et j'ai plein de trucs çà te dire… Tu aurais un peu de temps avant de partir ?
- Oh, toi… quand tu me donnes du "Mamounette", c'est qu'il y a du lourd derrière ! Je crois que je vais t'écouter, au risque d'arriver en retard à la mine…
- Merci ma petite Maman d'amour… Je ne pense pas que tu aimes tout ce que je vais te dire, mais je suis sûre que tu comprendras.
Agathe a raconté "Amours & Cie". Leurs shows… Ce qu'ils y ont fait… Elle s'est appliquée à ne pas donner trop de détails non plus ! Mais il fallait tout de même dire l'essentiel : les partenaires changeant chaque fois, les relations multiples, homo, bi, hétéro…. Le visage de Laurianne était tout à fait décomposé à la fin de son explication.
- Mais… ma chérie… C'est limite prostitution, ce que tu fais avec tes amis. C'est plutôt dégoûtant !
- Maman, on ne monnaye pas de relations sexuelles avec des inconnus ! Nous faisons l'amour entre nous, tout naturellement, et des gens qui en ont une grande envie nous regardent en payant pour cela. Où est la perversion ?
- Mais enfin ! C'est du domaine de l'intimité ! Tu ne le montres à personne !
- Oui, nous monnayons en quelque sorte une part de notre intimité… Mais c'est pour une juste cause !
Agathe expliqua le pourquoi et fit remarquer qu'en trois shows, ils avaient déjà accumulé près de cinq cents euros !
- Tu te rends compte ? Si les vacances continuent sur ce rythme, nous commencerons l'année avec de quoi faire vivre Steffi près d'une ou deux années !
Un bruit dans l'entrée, une porte qui se referme presque en mode claquée, Steffi entre en trombe dans le salon, prend Agathe dans ses bras et l'embrasse fougueusement sur les lèvres.
- Mon Gatou, j'ai un scoop incroyable ! Ma maman a demandé le divorce et va venir s'installer dans un petit appartement qu'elle possède, pas très loin d'ici… Je vais la revoir ! Elle me manque tellement…
Pas le temps de dire un mot… Steffi attrape son amie par une main et l'entraine vers sa chambre… Agathe regarde sa maman avec un sourire d'impuissance.
- Force majeure, Maman ! À ce soir…
Dans la chambre, Steffi prend son amie de toujours dans ses bras, l'enlace, la serre fort… Elle s'approche ainsi du lit et s'y laisse tomber tout en l'embrassant. Les deux filles roulent sur le lit qui se retrouve rapidement défait ! Leur baiser est sensuel, ultra chaud, leurs gémissements s'entendent de l'autre côté de la porte… Laurianne hausse les épaules : elle ne comprend décidément pas tout au mode de vie de cette jeunesse ! Elle prend son sac et sort.
Agathe commence à sentir l'excitation la gagner, elle ouvre le chemisier de son amie, à la recherche de cette si belle poitrine, si douce. Vêtement ôté, soutien-gorge dégrafé, elle enfouit sa tête entre les deux seins, hume l'odeur du corps adoré. Steffi a pris le relai et déshabille consciencieusement sa partenaire. Les voilà nues toutes les deux, continuant à rouler sur le lit dans un fouillis de bras, de jambes, de fesses, de langues !
Agathe se retrouve avec la tête entre les cuisses de Steffi et en profite pour lui dévorer le minou en y mettant toute sa sensualité : la faire jouir à tout prix, là, tout de suite !
- Oh, mon Gatou, oui, oui, là ; comme ça, oui, vas-y fort… Encore, oui, plus fort…
La jeune fille pousse un "Ouiiiiiiiiii" sonore et prolongé tout en accordant à sa belle partenaire une belle coulée de son miel d'amour. Agathe remonte au niveau de son visage, le sien tout barbouillé de son plaisir ; Steffi prend les deux joues entre ses mains et, de sa langue nettoie la face de sa belle avant de l'embrasser amoureusement.
- Mon Gatou… C'est terrible à dire… mais personne ne me satisfait sexuellement comme tu le fais toi !
- Ma Fouf chérie, attends d'avoir laissé éclore en toi l'amour que tu ressens pour Flavien, je sais qu'il aura la patience de t'attendre… Et là, tu sauras ce que c'est que se donner totalement à l'être qu'on aime !
- Peut-être… Mais en attendant, cette personne, c'est toi, mon Gatou d'amour !
Et Steffi plonge sur Agathe pour lui faire l'amour à son tour, la déguster, se repaître de son abondant nectar en lui offrant un orgasme ravageur !
Après leur troisième show, Amours &Cie a fait les comptes, les vrais… mais, déception, les gains, en fin de compte, se révélaient moins important que leur estimation… L'argent rentrait, certes, mais bien moins vite qu'ils l'espéraient, il s'en fallait d'un facteur dix, pratiquement. Dans l'espérance de redresser la situation et remettre le moral d'Amours & Cie au beau fixe, Steffi avait alors passé un peu de temps sur le site pour comprendre comment faisaient les autres modèles et groupes d'animateurs. Elle en était revenue avec une idée intéressante :
- Nous avons rejeté cette option dès le début, mais si nous proposions des shows privés, là, nous pourrions demander des niveaux de jetons bien plus intéressants. Et nous attirerions du monde…
C'est ainsi que dès le show suivant, un quota de quinze, puis vingt minutes de show privé par heure était introduit. Le protocole demeurait le même : rarement un seul, plutôt deux ou trois amis du groupe se retrouvaient pour le show et faisaient leur prestation sur un créneau de trois heures avec un niveau d'érotisme et de pratique sexuelle allant crescendo pour s'achever sur un final généralement époustouflant ! Généralement, leur show était entrecoupé jusqu'à quatre ou cinq fois par des spectateurs demandant une prestation privée ou tout était permis. Toutefois, les garçons s'autorisaient rarement un orgasme, notamment pour la dernière heure, de manière à pouvoir faire bonne figure pour le final !
L'une des retombées de cette pratique, est que, au fil des shows, au gré des étreintes, des relations sexuelles avec ces partenaires multiples changeant chaque fois, l'amitié qui liait les six amis s'était insensiblement muée en une forme de tendresse, accompagnée de désir, souvent puissant. Chaque partenaire apportait en effet sa touche personnelle, son lot de sensations, que logiquement, tout autre pouvait désirer retrouver. Ainsi, depuis qu'Antoine avait fait l'amour avec Gisèle, avec l'aide et à l'instigation d'Agathe, il avait plusieurs fois ressenti l'envie de le refaire. Agathe l'y avait d'ailleurs encouragé.
Ainsi, de la même manière qu'Agathe et Steffi se retrouvent souvent dans leur lit, Flavien invitait souvent Antoine dans sa chambre, chez ses parents lorsqu'ils étaient au travail. Ils se caressaient, s'embrassaient et faisaient l'amour, heureux d'avoir découvert leur affinité avec Amours & Cie. Un après midi, ils s'étaient ainsi avoué leur sentiment :
- Tu sais, Antoine, j'aime vraiment faire l'amour avec toi, j'aime te prendre, que tu me prennes, j'aime t'embrasser, j'aime te sucer, j'aime ton goût quand tu jouis dans ma bouche, j'aime avaler tout ce que tu me donnes... J'aime caresser ton corps, j'aime ton visage, tes cheveux, tes mains... Je crois bien que je suis un peu amoureux de toi.
- Moi aussi Flavien ! C'est vrai que j'ai une énorme attirance pour toi, beaucoup de tendresse aussi. Tu sais, je suis sûr qu'au sein d'Amours & Cie, nous sommes tous mutuellement amoureux et avons tous cette même tendresse sans fond les uns pour les autres ! C'est ce qui nous permet de nous faire l'amour avec sincérité, sans avoir l'impression de nous prostituer. Mais lorsque j'y pense sincèrement, en profondeur, c'est d'Agathe que je suis réellement amoureux, avec elle que je veux me marier, vivre, avoir des enfants... Et toi, je sais que par dessus tout c'est de Steffi que tu rêves ! C'est elle qui règne sur ton cœur...
Hanna avait petit à petit été piquée non pas de jalousie de voir sa belle chérie coucher régulièrement avec un homme, mais du désir de le refaire elle aussi : cela faisait plusieurs années qu'elle avait connu son dernier garçon, avant de se tourner définitivement vers les filles. Elle avait pourtant de bons souvenirs de son temps hétéro ! Elle avait fini par craquer et demander à Antoine de faire un show avec elle, puis d'autres. Sans s'en rendre vraiment bien compte, elle recommençait à apprécier l'amour hétérosexuel !
On s'en doute, au début, les relations sexuelles entre eux ne débordaient pas du cadre des shows. Mais c'étaient les vacances, ils vivaient séparés. Que se passerait-il après la rentrée, quand ils vivraient plus ou moins ensemble ? Nul ne semblait s'en inquiéter. Il est vrai que le programme d'études qu'ils attaquaient tous était de nature à calmer le jeu : l'essentiel du temps serait tout de même consacré à étudier plus qu'à batifoler !
Après la rentrée universitaire, le groupe Amours & Cie a accusé une forte baisse d'activité. Le temps nécessairement consommé pour les cours et le travail personnel n'était simplement plus compatible avec les shows… Tous travaillaient parfois jusqu'à une heure du matin… Par besoin d'argent, ils ont toutefois maintenu un minimum d'une séance par semaine, quitte à devoir travailler une nuit entière, parfois, pour terminer le travail personnel.
Et, donc, c'est en approchant de Noël, à la fin d'un tel show, que Steffi prit enfin sa décision : elle allait faire un show spécial avec Flavien et lui offrir sa fleur d'oranger ! Plusieurs semaines à l'avance, lors de chaque session, les acteurs et actrices rappelaient à tous les spectateurs que Steffi allait coucher avec l'élu de son cœur pour la première fois le jour de l'an suivant et, donc, lui offrir sa virginité en direct !
Lorsque le jour J arriva, tous les étudiants avaient atteint leur régime de croisière. Ils connaissaient tous leur programme et le temps qu'ils devaient y consacrer. Ils purent enfin établir un semblant de planning des shows ! Le tout premier de la liste, comme promis, fut celui consacré à Steffi… et Flavien, bien sûr, mais comme la règle demeurait que les couples existant dans la vraie vie ne soient pas identifiés, ce show mit en scène les six membres du groupe. En outre, Antoine et Flavien étaient masqués. Le petit tatouage que portait Flavien à l'épaule a été reproduit sur celle d'Antoine, de même que leurs grains de beauté et autres signe distinctifs, dûment dupliqués.
Lors de cette séance mémorable qui a duré toute la journée, tout le monde a couché avec tout le monde, avec des passages en show privé à de nombreuses reprises ! Mais le moment ultime, le clou de la journée, Amours & Cie l'avait placé en show à ticket, avec un montant de deux cents jetons le ticket. Est-il nécessaire de vous dire le succès ? La "salle" du show avait été dimensionnée pour trois cent spectateurs : certains n'ont pas pu entrer !
Tout d'abord, on a vu entrer Steffi, joliment habillée d'une jupe longue, d'un bleu sombre à petites fleurs de couleurs vives, avec un chemisier blanc à col de dentelles. Elle portait des bas blancs laissant deviner la couleur de sa peau halée, des chaussures plates très sages. Ses cheveux sont agrémentés de deux nattes plaquées se réunissant en une seule, attachée au bout avec une rose blanche : elle est ravissante, souriante, visiblement émue !
Entre Hanna, totalement nue, qui s'approche d'elle et l'embrasse à pleine bouche. Lui caresse les seins, laissant deviner la présence d'un soutien-gorge. Par lentes reptations, du bout de ses doigts, elle fait remonter la jupe jusqu'à la petite culotte de coton blanc, petite fille modèle… Steffi tourne maintenant son dos à la caméra, gros plan sur ses jolies petites fesses. Hanna, Passant une main derrière son dos semble tirer sur quelque chose : sa main revient avec un plug d'acier étincelant qu'elle présente aussitôt aux fesses de sa jolie partenaire. Elle écarte la culotte et glisse l'objet encore bien chaud d'avoir été en elle entre les globes charnus qu'on voit nettement se crisper, les écarte pour atteindre la petite rosette mauve… Elle l'y insère, délicatement, ne poussant que d'un doigt, jusqu'au moment où, dans un gémissement, Steffi se détend et l'accepte : on voit alors disparaitre l'ogive étincelante, demeurant seule visible, une pierre taillée en rubis énorme. Doucement, la culotte reprend sa place, la jupe retombe. Hanna se redresse, embrasse la belle Steffi et, avant qu'elle la quitte, chacun peut entendre le murmure : "à tout à l'heure, mon amour"…
C'est au tour de Gisèle d'entrer, sobrement vêtue d'un paréo et d'un soutien-gorge, haut d'un maillot de bain aux couleurs très vives. Elle embrasse sa jeune partenaire très doucement, puis langoureusement, avant de laisser libre cours à sa fougue. Steffi lance ses bras autour de son cou, se plaque à elle dans un mouvement d'intense désir ; Gisèle s'écarte d'elle, souriante, barre ses lèvre d'un doigt pour lui intimer le silence et la fait venir au plus près de la webcam, défait un à un les boutons du chemisier : le blanc vêtement tombe au sol. Elle dégrafe le soutien-gorge qui suit le même chemin. De son haut de maillot, elle extrait un petit anneau qu'elle glisse tant bien que mal autour d'un des tétons de la jolie Steffi, s'aidant de ses ongles pour l'y faire passer… Grimace de la belle ! Elle serre quatre petites vis porteuses d'une petite perle rouge autour de l'anneau pour l'asservir fermement au petit doigt de chair déjà tout durci. Suit le second anneau. Gisèle fait un pas en arrière pour contrôler son œuvre. Satisfaite, elle embrasse sa partenaire : "à tout à l'heure, mon amour"…
Agathe entre en suivant, nue. Elle ramasse le soutien-gorge de Steffi et se le met. Puis le chemisier qui lui va fort bien également. Elle dégrafe la ceinture de son amie, fait tomber sa jupe, lui ôte sa culotte qu'elle met aussi. Elle lui retire ses bas, qu'elle met également avant de passer la jupe, serrant la ceinture sur sa taille fine. Sa belle amie de toujours est là, nue devant elle ! Avec douceur, Agathe fait s'asseoir sa partenaire sur un haut tabouret, juste devant la caméra et, un genou en terre, vient enfouir sa tête dans l'entrejambe de la belle. Certes, on ne peut pas voir grand-chose de ce qu'elle fait, mais ce qui se lit sur les traits de Steffi ne laisse la place à aucun doute ! La jolie jeune fille se tortille, fait onduler son bassin et gémit de plus en plus fort au fur et à mesure que monte son plaisir. On peut entendre les bruits de succion, d'aspiration que produisent les lèvres d'Agathe sur la fleur d'amour de la fêtée du jour. Enfin, dans un cri, Steffi se tend et retombe sur son siège, secouée de spasmes et de tremblements. Lorsqu'elle reprend son souffle, Agathe l'embrasse très tendrement : "à tout à l'heure, mon amour"…
Entrent les deux garçons, totalement nus et visiblement très excités par tout ce qui vient de leur être montré. Ils viennent aussi vite qu'ils le peuvent pour prendre la belle dans leurs bras. Dieu seul sait qui est qui et lequel gagne… il n'y a pas de lutte : celui qui a touché Steffi le premier est gagnant, semble-t-il. Il embrasse la belle amoureusement. Il la prend par la main pour la faire se lever de son tabouret. L'autre en profite pour venir l'embrasser d'un baiser très chaud, intense. Le premier demeure une seconde interloqué mais repart à l'attaque : il prend la belle dans ses bras en berceau pour aller la déposer sur le lit. Lorsque l'autre se rapproche, il lui brandit un poing menaçant : prudemment, il recule !
Le vainqueur se place donc le visage entre les cuisses de la belle et commence par admirer la jolie fleur qui lui est offerte ! Il s'approche un peu plus et la savoure, la déguste, arrachant à sa belle un soupir de plaisir. Il plonge un peu plus encore et laisse sa langue : les gémissements sont devenus plus sourds, et pour cause… Steffi a pris en bouche l'autre garçon qui s'est rapproché d'elle. Tant pis… Changement de position, le vainqueur, sans doute, donc l'élu du cœur de la belle vient présenter son membre vibrant d'impatience aux pétales de sa jolie fleur toute pantelante du plaisir qu'elle a déjà reçu. Il s'y glisse avec douceur, guettant la réaction de sa belle qui se tortille et roule des hanches pour le faire progresser dans sa tâche !
Un petit cri : elle a donné un grand coup de reins, se projetant vers son amant qui, de ce fait, est entré en elle d'un seul coup. Steffi respire, souffle, éclate de rire en criant :
- Je suis une femme, je suis une femme… Je suis à toi, mon amour…
Elle continue à faire onduler son ventre, ses hanches avec force, elle se démène, ahane, elle entoure la taille de son partenaire de ses deux jambes, nouant ses pieds au bas de son dos puis soudain, se tend, part en apnée tandis que ses pieds crochetés sur les reins de son homme se mettent à trembler… Elle s'effondre en soufflant, murmurant des "mon amour, mon amour…". Alors, se dressant sur ses bras, son partenaire, sans doute aussi compagnon pour la vie, lui sourit, se baisse dans un mouvement de pompe le temps d'un baiser d'amour et de chuchoter : "à tout à l'heure, mon amour"…
Il descend du lit et l'autre garçon vient s'y asseoir, juste à côté de sa tête. Il caresse doucement les cheveux de Steffi, ses joues, ses lèvres, du bout de ses doigts :
- Alors, Steffi, tout va bien ? Es-tu heureuse ?
- Mon chéri, tout le bonheur de la terre est concentré dans mon cœur. Je suis un véritable trou noir de bonheur !
Le garçon se baisse et lui donne un chaste baiser sur les lèvres, remonte un peu, puis redescend pour un vrai baiser amoureux. Il dure, ce baiser ! Les lèvres du garçon glissent vers les seins de la toute jeune femme, gobent ses tétons, tirant doucement sur les anneaux, arrachent un petit cri à la belle mais font en même temps grimper son excitation : Il entreprend de descendre déguster ce petit minou sauvage dont il reluque la toison depuis tant et tant de temps. Mais une main de Steffi vient rechercher sa tête pour d'autres baisers tandis qu'il s'entend ordonner :
- Prends-moi, bébé, fais-moi jouir encore…
Comment résister à un tel ordre ? Il obtempère, s'allonge en missionnaire sur la belle comme elle le lui demande et, lorsqu'il pénètre en elle, un petit cri l'accueille
- Oh, oui, prends-moi fort, là, vite…
Déchaînement de tempête, vent de fougue et de jeunesse, la déferlante du désir emporte tout sur son passage et, dans le brouhaha qui en résulte, ce sont encore les pieds tout tremblants de la belle qui sonnent l'hallali de cette étreinte, rapide mais diablement efficace. Steffi toute rouge se redresse, folle de joie et repue de plaisir ! Sous elle, une tache rouge sur le drap ne dit que trop clairement que son vœu a été pleinement exaucé. Le garçon se penche vers elle le temps d'un ultime baiser et, avant de quitter le lit, murmure : "à tout à l'heure, mon amour"…
Le premier garçon, le vainqueur de la joute initiale, revient vers le lit. Steffi l'accueille avec tendresse, le reçoit dans ses bras qu'elle referme amoureusement sur son torse. Lui, la fait se coucher sur le côté et ôte avec délicatesse l'accessoire que lui avait mis en place Hanna au tout début. Dans son autre main, il tient un petit tube de gel dont il enduit assez copieusement la place ainsi libérée. Il se penche sur la belle et chuchote quelques mots. Steffi ne bouge plus, attend, immobile. Son compagnon vient se placer derrière elle et la couvre de caresses, de petits baisers. Avec une infinie lenteur, il se présente enfin à l'orée de ce domaine dont la virginité lui a été aussi promise. Il s'y engage avec de tout petits mouvements de va-et-vient, à peine perceptibles, sauf pour le petit anneau musculeux, cible de ses efforts. Labelle commence une douce mélopée, un chant bouche fermée qui exprime la surprise, un certain plaisir aussi, mais encore beaucoup de peur. En quelques minutes, il sait qu'il est entré dans la place, même si Steffi ne le manifeste pas. Il accentue peu à peu l'amplitude de ses mouvements. La mélopée se change en véritables gémissements : nonobstant une certaine douleur, la belle jeune femme ne trouve pas cela détestable du tout !
L'excitation du garçon est à son comble. Il rêvait de cette journée depuis tant de temps… et là, le plus secret de ses désirs est devenu réalité. La boule de lave de son bas ventre descend de plus en plus vite et, quelques coups de reins plus tard, il explose et se répand en elle, arrivant à son plaisir avec la femme qu'il aime, la femme de sa vie, pour la toute première fois. C'est à son tour de se perdre en nombreux "mon amour, mon amour…" Lorsqu'il se remet face à sa belle, c'est un sourire comme il n'en avait jamais vu qui l'accueille : - Merci mon chéri, merci mon amour !
Les quatre autres partenaires refont alors leur apparition et montent sur le lit, chacun bien décidé à donner encore du plaisir à la jolie fêtée du jour, et à d'autres au passage si l'occasion se présente ! C'est une troupe épuisée qui vingt minutes plus tard descend du lit, laissant là une Steffi ravie, comblée dans son corps et dans son âme, et qui vient enfin de comprendre le pourquoi de tous ces "à tout à l'heure, mon amour"…
Un aparté d'Ethelrède Hassouay, auteur de cette série, en guise de fin :
Des études de médecine… C'est terriblement long ! On en prend pour dix ans, au bas mot. Quelle idée ai-je bien pu avoir de m'engager sur ce chemin sans en anticiper la fin… ou plutôt l'absence de fin. J'ai beau trouver mes personnages sympathiques et avoir de la tendresse pour eux, ils finissent par se lasser de moi, ne me parlent plus trop, plus autant qu'au début. Je ne les sens plus, en somme.
Et puis raconter des shows sur une chaine de direct érotique, certes, c'est pour une noble cause, mais c'est hyper répétitif. Le risque est devenu permanent de la redite, de lasser le lecteur par des situations dans lesquelles je ne me retrouve plus, auxquelles je ne crois plus.
Alors voilà, la seule manière de s'en sortir la tête haute, je pense, c'est de faire mon mea culpa, mon "je n'aurais pas dû". Ainsi, plutôt que prendre le risque disons le mot d'emmerder tout le monde, nous allons dire que le petit groupe d'Amours & Cie a gagné tellement d'argent pendant ces premières vacances et la première année de fac, qu'il n'y a plus eu besoin de le faire fonctionner pendant beaucoup de temps, que les subsides des parents et les rémunérations qui interviennent dès la quatrième année ont fait le reste.
Mea Culpa, donc, exit Amours & Cie !
FIN
Irène, la maman de Steffi est rentrée de son bureau d'expert comptable assez tard. Dès son arrivée dans le salon, elle sa eu la gorge serrée, prise par un sentiment de peur d'une grande intensité. Jusqu'à ce soir, elle se disait que, peut-être, Steffi allait revenir, après quelques jours. Là, la certitude du contraire venait de s'imposer à elle.
Le cadre sur le buffet du salon, vidé de sa photo de famille… Irène a ramassé sur le meuble le papier froissé, l'a soigneusement étalé pour reconnaître la partie de la photo manquante sur laquelle on voit son mari. Elle l'a aussitôt refroissée et jetée au sol. Empruntant le couloir menant aux chambres, elle a vu la porte de celle de Steffi : dame ! On ne voit qu'elle, avec ce petit trou de vis soigneusement rebouché à la pâte à tout réparer… En entrant dans la chambre, elle savait ce qu'elle allait y trouver.
Elle a vu le grand sac poubelle contenant les doudous, posters déchirés, les bibelots, tous les objets auxquels Steffi tenait depuis son âge de petite fille. Dans sa tête, une immense déchirure est apparue. Irène a réfléchi un long moment, puis, très calmement, est allée dans la chambre conjugale, a ouvert sa penderie et, en plusieurs voyages, a transféré toutes ses affaires dans sa nouvelle chambre. Elle a ouvert un tiroir, celui de ses sous-vêtements et a éclaté de rire : depuis des années, déjà, elle avait commencé à s'acheter des dessous "sages"… Mais dessous, elle avait conservé ceux, plus sexy, plus affriolants, qu'elle portait, plus jeune, lorsqu'elle pensait que son époux avait encore de l'intérêt pour ces choses… Elle a placé tous les dessous sages dans un grand sac poubelle : elle apporterait tout cela à l'armée du salut avec le sac de Steffi… En définitive, elle n'a conservé que les vêtements chics et mettant en valeur son corps, jeune encore et sans doute désirable. Après tout, on n'a qu'une seule vie…
Contrairement à tous les autres jours de sa vie d'épouse modèle, elle n'a pas préparé de repas. Elle s'est bornée à sortir du réfrigérateur des restes de poulet, des cornichons surtout : elle adore ça ! Elle a mis sur la table du pain, des assiettes, verres et couverts, une carafe d'eau et sa serviette. Puis elle a pris une aimable collation à la fin de laquelle elle s'est dit, qu'un verre de vin eût été agréable avec ce repas, si modeste fut-il. Alors, elle est allée à la sacrosainte cave, naos du temple réservé au grand prêtre qu'est son ineffable époux, y a choisi la plus prestigieuse bouteille et l'a ouverte pour en prendre un verre… Après ces agapes, elle est allée dans sa nouvelle chambre et s'est couchée pour s'y endormir du sommeil du juste, sans l'ombre d'un cauchemar, à la différence des nuits précédentes. Une décision fermement arrêtée est souvent une thérapie plus efficace que toutes les drogues !
- Allô, Maman ? Coucou, c'est moi… Je t'appelle juste pour te dire que tout va bien, que je t'aime, que tu me manques terriblement, que ça fait un million d'années que je ne t'ai pas prise dans mes bras ni embrassée… mais que sinon, je suis heureuse !
- Oh, ma Steffi, mon bébé… Si tu savais combien tu me manques aussi… Non ! Ne dis rien : je ne vais pas te demander de revenir à la maison. Jamais ! J'ai une immense nouvelle à t'annoncer…
- À propos de mon père ?
- Un peu, mais pas beaucoup. Te souviens-tu ce petit appartement que j'avais acheté pour faire un placement il y a une dizaine d'années, et que je loue ? Hé bien figure-toi qu'hier, mon locataire m'a appelée pour me dire qu'il devait en catastrophe retourner auprès de se parents en Afrique, il est parti aujourd'hui !
- Oui… je ne vois pas bien en quoi c'est une nouvelle exceptionnelle, Maman…
- Ma chérie, je m'y installe demain !
- Comment-ça, tu t'y installes ?
- Ah, oui, j'ai oublié un détail… C'est précisément ce qui concerne ton père… Un petit peu. J'ai demandé le divorce.
- Mais… Maman… Pourquoi ? C'est l'homme de ta vie…
- C'est ce que je croyais ! Mais il a cassé notre famille, toi, moi, lui, par pure bêtise. Il a fait du mal à mon bébé : il a réveillé la panthère qui dormait en moi. Je vais refaire ma vie et nous allons de nouveau nous voir !
- Maman ! Tu es merveilleuse… la plus merveilleuse maman du monde !
En sortant de leur dernier show, Agathe et Antoine avaient un gros besoin de se retrouver. L'idée d'aller chez elle avait la faveur du garçon, mais Agathe voulait absolument que son amoureux ouvre les yeux sur la réalité : que ses parents n'étaient pas des bêtes sauvages ! Elle a donc exigé qu'ils retournent dormir chez lui. Triste mine de l'Antoine…
- Mon chéri d'amour… ta maman est une femme adorable et tu as un grand lit… Tes parents ne te l'ont pas acheté pour que tu fasses du jogging autour, non ? Emmène-moi dormir chez toi !
Une fois dans sa chambre où ils sont entrés comme des voleurs, chaussures à la main, ils se sont couchés. Agathe avait encore quelques envies…
- Dis, mon amour, prends-moi, maintenant…Prends-moi comme Antoine-Agathe, pas comme Amours & Cie… Aime-moi, aime-moi fort-fort, très fort… Dis-moi que tu m'aimes… Ah, mon amour, je t'aime tant…
Désemparé, le garçon qui souhaitait ne faire aucun bruit, se coucher et dormir tout de suite, comprit qu'il allait devoir se dévoiler au grand jour…car jamais ce qu'ils allaient faire ne saurait être silencieux ! Et il en avait, il devait bien l'avouer, lui aussi une immense envie !
Quand ils se levèrent, très tôt, le lendemain matin, Ils furent accueillis pas des sourires entendus de son père comme de sa mère. C'est à cet instant précis que se rompit en lui, cette sorte de peur du père, mélange de crainte respectueuse et de non-dit, et qu'il put le regarder avec un regard clair, un visage souriant d'où toute trace de soumission avait disparu. L'homme prit son fils par les épaules et l'embrassa :
- Je suis heureux pour toi, mon grand, et très fier ! Elle est magnifique, ta chérie…
Agathe n'avait pas voulu prendre le petit déjeuner avec eux pour ne pas rater sa mère, sinon, il faudrait peut-être attendre plusieurs jours avant de pouvoir la revoir. Elle avait trop de choses à lui dire. Elle rentra donc en petite foulée, le plus vite possible. Dans le salon, Laurianne se prépare pour partir au travail.
- Coucou Maman, ça va ?
- Tiens ! Te voilà, toi ? Dis-donc, on ne se voit pas plus qu'il ne faut, on dirait, ces derniers temps…
- Oui Mamounette, je sais, et j'ai plein de trucs çà te dire… Tu aurais un peu de temps avant de partir ?
- Oh, toi… quand tu me donnes du "Mamounette", c'est qu'il y a du lourd derrière ! Je crois que je vais t'écouter, au risque d'arriver en retard à la mine…
- Merci ma petite Maman d'amour… Je ne pense pas que tu aimes tout ce que je vais te dire, mais je suis sûre que tu comprendras.
Agathe a raconté "Amours & Cie". Leurs shows… Ce qu'ils y ont fait… Elle s'est appliquée à ne pas donner trop de détails non plus ! Mais il fallait tout de même dire l'essentiel : les partenaires changeant chaque fois, les relations multiples, homo, bi, hétéro…. Le visage de Laurianne était tout à fait décomposé à la fin de son explication.
- Mais… ma chérie… C'est limite prostitution, ce que tu fais avec tes amis. C'est plutôt dégoûtant !
- Maman, on ne monnaye pas de relations sexuelles avec des inconnus ! Nous faisons l'amour entre nous, tout naturellement, et des gens qui en ont une grande envie nous regardent en payant pour cela. Où est la perversion ?
- Mais enfin ! C'est du domaine de l'intimité ! Tu ne le montres à personne !
- Oui, nous monnayons en quelque sorte une part de notre intimité… Mais c'est pour une juste cause !
Agathe expliqua le pourquoi et fit remarquer qu'en trois shows, ils avaient déjà accumulé près de cinq cents euros !
- Tu te rends compte ? Si les vacances continuent sur ce rythme, nous commencerons l'année avec de quoi faire vivre Steffi près d'une ou deux années !
Un bruit dans l'entrée, une porte qui se referme presque en mode claquée, Steffi entre en trombe dans le salon, prend Agathe dans ses bras et l'embrasse fougueusement sur les lèvres.
- Mon Gatou, j'ai un scoop incroyable ! Ma maman a demandé le divorce et va venir s'installer dans un petit appartement qu'elle possède, pas très loin d'ici… Je vais la revoir ! Elle me manque tellement…
Pas le temps de dire un mot… Steffi attrape son amie par une main et l'entraine vers sa chambre… Agathe regarde sa maman avec un sourire d'impuissance.
- Force majeure, Maman ! À ce soir…
Dans la chambre, Steffi prend son amie de toujours dans ses bras, l'enlace, la serre fort… Elle s'approche ainsi du lit et s'y laisse tomber tout en l'embrassant. Les deux filles roulent sur le lit qui se retrouve rapidement défait ! Leur baiser est sensuel, ultra chaud, leurs gémissements s'entendent de l'autre côté de la porte… Laurianne hausse les épaules : elle ne comprend décidément pas tout au mode de vie de cette jeunesse ! Elle prend son sac et sort.
Agathe commence à sentir l'excitation la gagner, elle ouvre le chemisier de son amie, à la recherche de cette si belle poitrine, si douce. Vêtement ôté, soutien-gorge dégrafé, elle enfouit sa tête entre les deux seins, hume l'odeur du corps adoré. Steffi a pris le relai et déshabille consciencieusement sa partenaire. Les voilà nues toutes les deux, continuant à rouler sur le lit dans un fouillis de bras, de jambes, de fesses, de langues !
Agathe se retrouve avec la tête entre les cuisses de Steffi et en profite pour lui dévorer le minou en y mettant toute sa sensualité : la faire jouir à tout prix, là, tout de suite !
- Oh, mon Gatou, oui, oui, là ; comme ça, oui, vas-y fort… Encore, oui, plus fort…
La jeune fille pousse un "Ouiiiiiiiiii" sonore et prolongé tout en accordant à sa belle partenaire une belle coulée de son miel d'amour. Agathe remonte au niveau de son visage, le sien tout barbouillé de son plaisir ; Steffi prend les deux joues entre ses mains et, de sa langue nettoie la face de sa belle avant de l'embrasser amoureusement.
- Mon Gatou… C'est terrible à dire… mais personne ne me satisfait sexuellement comme tu le fais toi !
- Ma Fouf chérie, attends d'avoir laissé éclore en toi l'amour que tu ressens pour Flavien, je sais qu'il aura la patience de t'attendre… Et là, tu sauras ce que c'est que se donner totalement à l'être qu'on aime !
- Peut-être… Mais en attendant, cette personne, c'est toi, mon Gatou d'amour !
Et Steffi plonge sur Agathe pour lui faire l'amour à son tour, la déguster, se repaître de son abondant nectar en lui offrant un orgasme ravageur !
Après leur troisième show, Amours &Cie a fait les comptes, les vrais… mais, déception, les gains, en fin de compte, se révélaient moins important que leur estimation… L'argent rentrait, certes, mais bien moins vite qu'ils l'espéraient, il s'en fallait d'un facteur dix, pratiquement. Dans l'espérance de redresser la situation et remettre le moral d'Amours & Cie au beau fixe, Steffi avait alors passé un peu de temps sur le site pour comprendre comment faisaient les autres modèles et groupes d'animateurs. Elle en était revenue avec une idée intéressante :
- Nous avons rejeté cette option dès le début, mais si nous proposions des shows privés, là, nous pourrions demander des niveaux de jetons bien plus intéressants. Et nous attirerions du monde…
C'est ainsi que dès le show suivant, un quota de quinze, puis vingt minutes de show privé par heure était introduit. Le protocole demeurait le même : rarement un seul, plutôt deux ou trois amis du groupe se retrouvaient pour le show et faisaient leur prestation sur un créneau de trois heures avec un niveau d'érotisme et de pratique sexuelle allant crescendo pour s'achever sur un final généralement époustouflant ! Généralement, leur show était entrecoupé jusqu'à quatre ou cinq fois par des spectateurs demandant une prestation privée ou tout était permis. Toutefois, les garçons s'autorisaient rarement un orgasme, notamment pour la dernière heure, de manière à pouvoir faire bonne figure pour le final !
L'une des retombées de cette pratique, est que, au fil des shows, au gré des étreintes, des relations sexuelles avec ces partenaires multiples changeant chaque fois, l'amitié qui liait les six amis s'était insensiblement muée en une forme de tendresse, accompagnée de désir, souvent puissant. Chaque partenaire apportait en effet sa touche personnelle, son lot de sensations, que logiquement, tout autre pouvait désirer retrouver. Ainsi, depuis qu'Antoine avait fait l'amour avec Gisèle, avec l'aide et à l'instigation d'Agathe, il avait plusieurs fois ressenti l'envie de le refaire. Agathe l'y avait d'ailleurs encouragé.
Ainsi, de la même manière qu'Agathe et Steffi se retrouvent souvent dans leur lit, Flavien invitait souvent Antoine dans sa chambre, chez ses parents lorsqu'ils étaient au travail. Ils se caressaient, s'embrassaient et faisaient l'amour, heureux d'avoir découvert leur affinité avec Amours & Cie. Un après midi, ils s'étaient ainsi avoué leur sentiment :
- Tu sais, Antoine, j'aime vraiment faire l'amour avec toi, j'aime te prendre, que tu me prennes, j'aime t'embrasser, j'aime te sucer, j'aime ton goût quand tu jouis dans ma bouche, j'aime avaler tout ce que tu me donnes... J'aime caresser ton corps, j'aime ton visage, tes cheveux, tes mains... Je crois bien que je suis un peu amoureux de toi.
- Moi aussi Flavien ! C'est vrai que j'ai une énorme attirance pour toi, beaucoup de tendresse aussi. Tu sais, je suis sûr qu'au sein d'Amours & Cie, nous sommes tous mutuellement amoureux et avons tous cette même tendresse sans fond les uns pour les autres ! C'est ce qui nous permet de nous faire l'amour avec sincérité, sans avoir l'impression de nous prostituer. Mais lorsque j'y pense sincèrement, en profondeur, c'est d'Agathe que je suis réellement amoureux, avec elle que je veux me marier, vivre, avoir des enfants... Et toi, je sais que par dessus tout c'est de Steffi que tu rêves ! C'est elle qui règne sur ton cœur...
Hanna avait petit à petit été piquée non pas de jalousie de voir sa belle chérie coucher régulièrement avec un homme, mais du désir de le refaire elle aussi : cela faisait plusieurs années qu'elle avait connu son dernier garçon, avant de se tourner définitivement vers les filles. Elle avait pourtant de bons souvenirs de son temps hétéro ! Elle avait fini par craquer et demander à Antoine de faire un show avec elle, puis d'autres. Sans s'en rendre vraiment bien compte, elle recommençait à apprécier l'amour hétérosexuel !
On s'en doute, au début, les relations sexuelles entre eux ne débordaient pas du cadre des shows. Mais c'étaient les vacances, ils vivaient séparés. Que se passerait-il après la rentrée, quand ils vivraient plus ou moins ensemble ? Nul ne semblait s'en inquiéter. Il est vrai que le programme d'études qu'ils attaquaient tous était de nature à calmer le jeu : l'essentiel du temps serait tout de même consacré à étudier plus qu'à batifoler !
Après la rentrée universitaire, le groupe Amours & Cie a accusé une forte baisse d'activité. Le temps nécessairement consommé pour les cours et le travail personnel n'était simplement plus compatible avec les shows… Tous travaillaient parfois jusqu'à une heure du matin… Par besoin d'argent, ils ont toutefois maintenu un minimum d'une séance par semaine, quitte à devoir travailler une nuit entière, parfois, pour terminer le travail personnel.
Et, donc, c'est en approchant de Noël, à la fin d'un tel show, que Steffi prit enfin sa décision : elle allait faire un show spécial avec Flavien et lui offrir sa fleur d'oranger ! Plusieurs semaines à l'avance, lors de chaque session, les acteurs et actrices rappelaient à tous les spectateurs que Steffi allait coucher avec l'élu de son cœur pour la première fois le jour de l'an suivant et, donc, lui offrir sa virginité en direct !
Lorsque le jour J arriva, tous les étudiants avaient atteint leur régime de croisière. Ils connaissaient tous leur programme et le temps qu'ils devaient y consacrer. Ils purent enfin établir un semblant de planning des shows ! Le tout premier de la liste, comme promis, fut celui consacré à Steffi… et Flavien, bien sûr, mais comme la règle demeurait que les couples existant dans la vraie vie ne soient pas identifiés, ce show mit en scène les six membres du groupe. En outre, Antoine et Flavien étaient masqués. Le petit tatouage que portait Flavien à l'épaule a été reproduit sur celle d'Antoine, de même que leurs grains de beauté et autres signe distinctifs, dûment dupliqués.
Lors de cette séance mémorable qui a duré toute la journée, tout le monde a couché avec tout le monde, avec des passages en show privé à de nombreuses reprises ! Mais le moment ultime, le clou de la journée, Amours & Cie l'avait placé en show à ticket, avec un montant de deux cents jetons le ticket. Est-il nécessaire de vous dire le succès ? La "salle" du show avait été dimensionnée pour trois cent spectateurs : certains n'ont pas pu entrer !
Tout d'abord, on a vu entrer Steffi, joliment habillée d'une jupe longue, d'un bleu sombre à petites fleurs de couleurs vives, avec un chemisier blanc à col de dentelles. Elle portait des bas blancs laissant deviner la couleur de sa peau halée, des chaussures plates très sages. Ses cheveux sont agrémentés de deux nattes plaquées se réunissant en une seule, attachée au bout avec une rose blanche : elle est ravissante, souriante, visiblement émue !
Entre Hanna, totalement nue, qui s'approche d'elle et l'embrasse à pleine bouche. Lui caresse les seins, laissant deviner la présence d'un soutien-gorge. Par lentes reptations, du bout de ses doigts, elle fait remonter la jupe jusqu'à la petite culotte de coton blanc, petite fille modèle… Steffi tourne maintenant son dos à la caméra, gros plan sur ses jolies petites fesses. Hanna, Passant une main derrière son dos semble tirer sur quelque chose : sa main revient avec un plug d'acier étincelant qu'elle présente aussitôt aux fesses de sa jolie partenaire. Elle écarte la culotte et glisse l'objet encore bien chaud d'avoir été en elle entre les globes charnus qu'on voit nettement se crisper, les écarte pour atteindre la petite rosette mauve… Elle l'y insère, délicatement, ne poussant que d'un doigt, jusqu'au moment où, dans un gémissement, Steffi se détend et l'accepte : on voit alors disparaitre l'ogive étincelante, demeurant seule visible, une pierre taillée en rubis énorme. Doucement, la culotte reprend sa place, la jupe retombe. Hanna se redresse, embrasse la belle Steffi et, avant qu'elle la quitte, chacun peut entendre le murmure : "à tout à l'heure, mon amour"…
C'est au tour de Gisèle d'entrer, sobrement vêtue d'un paréo et d'un soutien-gorge, haut d'un maillot de bain aux couleurs très vives. Elle embrasse sa jeune partenaire très doucement, puis langoureusement, avant de laisser libre cours à sa fougue. Steffi lance ses bras autour de son cou, se plaque à elle dans un mouvement d'intense désir ; Gisèle s'écarte d'elle, souriante, barre ses lèvre d'un doigt pour lui intimer le silence et la fait venir au plus près de la webcam, défait un à un les boutons du chemisier : le blanc vêtement tombe au sol. Elle dégrafe le soutien-gorge qui suit le même chemin. De son haut de maillot, elle extrait un petit anneau qu'elle glisse tant bien que mal autour d'un des tétons de la jolie Steffi, s'aidant de ses ongles pour l'y faire passer… Grimace de la belle ! Elle serre quatre petites vis porteuses d'une petite perle rouge autour de l'anneau pour l'asservir fermement au petit doigt de chair déjà tout durci. Suit le second anneau. Gisèle fait un pas en arrière pour contrôler son œuvre. Satisfaite, elle embrasse sa partenaire : "à tout à l'heure, mon amour"…
Agathe entre en suivant, nue. Elle ramasse le soutien-gorge de Steffi et se le met. Puis le chemisier qui lui va fort bien également. Elle dégrafe la ceinture de son amie, fait tomber sa jupe, lui ôte sa culotte qu'elle met aussi. Elle lui retire ses bas, qu'elle met également avant de passer la jupe, serrant la ceinture sur sa taille fine. Sa belle amie de toujours est là, nue devant elle ! Avec douceur, Agathe fait s'asseoir sa partenaire sur un haut tabouret, juste devant la caméra et, un genou en terre, vient enfouir sa tête dans l'entrejambe de la belle. Certes, on ne peut pas voir grand-chose de ce qu'elle fait, mais ce qui se lit sur les traits de Steffi ne laisse la place à aucun doute ! La jolie jeune fille se tortille, fait onduler son bassin et gémit de plus en plus fort au fur et à mesure que monte son plaisir. On peut entendre les bruits de succion, d'aspiration que produisent les lèvres d'Agathe sur la fleur d'amour de la fêtée du jour. Enfin, dans un cri, Steffi se tend et retombe sur son siège, secouée de spasmes et de tremblements. Lorsqu'elle reprend son souffle, Agathe l'embrasse très tendrement : "à tout à l'heure, mon amour"…
Entrent les deux garçons, totalement nus et visiblement très excités par tout ce qui vient de leur être montré. Ils viennent aussi vite qu'ils le peuvent pour prendre la belle dans leurs bras. Dieu seul sait qui est qui et lequel gagne… il n'y a pas de lutte : celui qui a touché Steffi le premier est gagnant, semble-t-il. Il embrasse la belle amoureusement. Il la prend par la main pour la faire se lever de son tabouret. L'autre en profite pour venir l'embrasser d'un baiser très chaud, intense. Le premier demeure une seconde interloqué mais repart à l'attaque : il prend la belle dans ses bras en berceau pour aller la déposer sur le lit. Lorsque l'autre se rapproche, il lui brandit un poing menaçant : prudemment, il recule !
Le vainqueur se place donc le visage entre les cuisses de la belle et commence par admirer la jolie fleur qui lui est offerte ! Il s'approche un peu plus et la savoure, la déguste, arrachant à sa belle un soupir de plaisir. Il plonge un peu plus encore et laisse sa langue : les gémissements sont devenus plus sourds, et pour cause… Steffi a pris en bouche l'autre garçon qui s'est rapproché d'elle. Tant pis… Changement de position, le vainqueur, sans doute, donc l'élu du cœur de la belle vient présenter son membre vibrant d'impatience aux pétales de sa jolie fleur toute pantelante du plaisir qu'elle a déjà reçu. Il s'y glisse avec douceur, guettant la réaction de sa belle qui se tortille et roule des hanches pour le faire progresser dans sa tâche !
Un petit cri : elle a donné un grand coup de reins, se projetant vers son amant qui, de ce fait, est entré en elle d'un seul coup. Steffi respire, souffle, éclate de rire en criant :
- Je suis une femme, je suis une femme… Je suis à toi, mon amour…
Elle continue à faire onduler son ventre, ses hanches avec force, elle se démène, ahane, elle entoure la taille de son partenaire de ses deux jambes, nouant ses pieds au bas de son dos puis soudain, se tend, part en apnée tandis que ses pieds crochetés sur les reins de son homme se mettent à trembler… Elle s'effondre en soufflant, murmurant des "mon amour, mon amour…". Alors, se dressant sur ses bras, son partenaire, sans doute aussi compagnon pour la vie, lui sourit, se baisse dans un mouvement de pompe le temps d'un baiser d'amour et de chuchoter : "à tout à l'heure, mon amour"…
Il descend du lit et l'autre garçon vient s'y asseoir, juste à côté de sa tête. Il caresse doucement les cheveux de Steffi, ses joues, ses lèvres, du bout de ses doigts :
- Alors, Steffi, tout va bien ? Es-tu heureuse ?
- Mon chéri, tout le bonheur de la terre est concentré dans mon cœur. Je suis un véritable trou noir de bonheur !
Le garçon se baisse et lui donne un chaste baiser sur les lèvres, remonte un peu, puis redescend pour un vrai baiser amoureux. Il dure, ce baiser ! Les lèvres du garçon glissent vers les seins de la toute jeune femme, gobent ses tétons, tirant doucement sur les anneaux, arrachent un petit cri à la belle mais font en même temps grimper son excitation : Il entreprend de descendre déguster ce petit minou sauvage dont il reluque la toison depuis tant et tant de temps. Mais une main de Steffi vient rechercher sa tête pour d'autres baisers tandis qu'il s'entend ordonner :
- Prends-moi, bébé, fais-moi jouir encore…
Comment résister à un tel ordre ? Il obtempère, s'allonge en missionnaire sur la belle comme elle le lui demande et, lorsqu'il pénètre en elle, un petit cri l'accueille
- Oh, oui, prends-moi fort, là, vite…
Déchaînement de tempête, vent de fougue et de jeunesse, la déferlante du désir emporte tout sur son passage et, dans le brouhaha qui en résulte, ce sont encore les pieds tout tremblants de la belle qui sonnent l'hallali de cette étreinte, rapide mais diablement efficace. Steffi toute rouge se redresse, folle de joie et repue de plaisir ! Sous elle, une tache rouge sur le drap ne dit que trop clairement que son vœu a été pleinement exaucé. Le garçon se penche vers elle le temps d'un ultime baiser et, avant de quitter le lit, murmure : "à tout à l'heure, mon amour"…
Le premier garçon, le vainqueur de la joute initiale, revient vers le lit. Steffi l'accueille avec tendresse, le reçoit dans ses bras qu'elle referme amoureusement sur son torse. Lui, la fait se coucher sur le côté et ôte avec délicatesse l'accessoire que lui avait mis en place Hanna au tout début. Dans son autre main, il tient un petit tube de gel dont il enduit assez copieusement la place ainsi libérée. Il se penche sur la belle et chuchote quelques mots. Steffi ne bouge plus, attend, immobile. Son compagnon vient se placer derrière elle et la couvre de caresses, de petits baisers. Avec une infinie lenteur, il se présente enfin à l'orée de ce domaine dont la virginité lui a été aussi promise. Il s'y engage avec de tout petits mouvements de va-et-vient, à peine perceptibles, sauf pour le petit anneau musculeux, cible de ses efforts. Labelle commence une douce mélopée, un chant bouche fermée qui exprime la surprise, un certain plaisir aussi, mais encore beaucoup de peur. En quelques minutes, il sait qu'il est entré dans la place, même si Steffi ne le manifeste pas. Il accentue peu à peu l'amplitude de ses mouvements. La mélopée se change en véritables gémissements : nonobstant une certaine douleur, la belle jeune femme ne trouve pas cela détestable du tout !
L'excitation du garçon est à son comble. Il rêvait de cette journée depuis tant de temps… et là, le plus secret de ses désirs est devenu réalité. La boule de lave de son bas ventre descend de plus en plus vite et, quelques coups de reins plus tard, il explose et se répand en elle, arrivant à son plaisir avec la femme qu'il aime, la femme de sa vie, pour la toute première fois. C'est à son tour de se perdre en nombreux "mon amour, mon amour…" Lorsqu'il se remet face à sa belle, c'est un sourire comme il n'en avait jamais vu qui l'accueille : - Merci mon chéri, merci mon amour !
Les quatre autres partenaires refont alors leur apparition et montent sur le lit, chacun bien décidé à donner encore du plaisir à la jolie fêtée du jour, et à d'autres au passage si l'occasion se présente ! C'est une troupe épuisée qui vingt minutes plus tard descend du lit, laissant là une Steffi ravie, comblée dans son corps et dans son âme, et qui vient enfin de comprendre le pourquoi de tous ces "à tout à l'heure, mon amour"…
Un aparté d'Ethelrède Hassouay, auteur de cette série, en guise de fin :
Des études de médecine… C'est terriblement long ! On en prend pour dix ans, au bas mot. Quelle idée ai-je bien pu avoir de m'engager sur ce chemin sans en anticiper la fin… ou plutôt l'absence de fin. J'ai beau trouver mes personnages sympathiques et avoir de la tendresse pour eux, ils finissent par se lasser de moi, ne me parlent plus trop, plus autant qu'au début. Je ne les sens plus, en somme.
Et puis raconter des shows sur une chaine de direct érotique, certes, c'est pour une noble cause, mais c'est hyper répétitif. Le risque est devenu permanent de la redite, de lasser le lecteur par des situations dans lesquelles je ne me retrouve plus, auxquelles je ne crois plus.
Alors voilà, la seule manière de s'en sortir la tête haute, je pense, c'est de faire mon mea culpa, mon "je n'aurais pas dû". Ainsi, plutôt que prendre le risque disons le mot d'emmerder tout le monde, nous allons dire que le petit groupe d'Amours & Cie a gagné tellement d'argent pendant ces premières vacances et la première année de fac, qu'il n'y a plus eu besoin de le faire fonctionner pendant beaucoup de temps, que les subsides des parents et les rémunérations qui interviennent dès la quatrième année ont fait le reste.
Mea Culpa, donc, exit Amours & Cie !
FIN
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