Amour en musique 27

- Par l'auteur HDS Mysterious1991 -
Auteur homme.
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Récit libertin : Amour en musique 27 Histoire érotique Publiée sur HDS le 17-02-2021 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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Amour en musique 27
"Typiquement Laura, quoi!"

J'étais bouche bée, une fois encore. C'était un spectacle émoustillant ET de premier choix que m'offrait Laura, là. Dieu sait qu'elle était particulièrement belle, à ce moment précis. Ses cheveux se déversaient dans son dos et des mèches lui caressaient le visage dans le même temps. Nos yeux ne se quittaient pas. Un regard attentif, approfondi, et je voyais les dents blanches de la demoiselle avec laquelle je sortais depuis peu. De la voir ainsi, moi aussi, j'en avais le cœur qui battait la chamade.

– Chéri… Tu me regardes… Je te vois… J'a-dore quand tu prends le temps de m'observer, comme ça… Aah…

Elle a poussé un long soupir éloquent. Elle avait des petits yeux. Ça ne l'empêchait pas le moins du monde de rester charmante. Désirable. Oui… Moi, je ne pouvais pas me passer d'être en sa compagnie. J'étais transparent, à nu. J'avais le sourire béat, je la mangeais des yeux. J'étais fanatique d'elle, j'étais subjugué. A-mou-reux.

Elle a eu un petit rire. Léger. Badin. Typiquement Laura, quoi.

– Benoit… (Petit éclat de rire.) Te voir me bouffer des yeux comme t'es en train de le faire… Ça me donne chaud… Je me demande comme je fais pour pas te re-sauter dessus… Tu peux me le dire? Hein?

Laura, je m'y habituais de plus en plus… elle ne disait pas les choses à la légère. Je devais me préparer, pendant que je le pouvais encore, à ce que l'ouragan Laura se déchaîne de nouveau, plus fort… plus violent… plus sensuel… plus coquin… plus imprévisible… que jamais.

Et puis en fait…

La tempête Laura s'est estompée. Elle s'est transformée en tentatrice apaisée mais non moins aguicheuse. Elle me souriait. J'avais des frissons qui me parcouraient et qui me prenaient au corps. J'étais… sous le charme.

– Chéri… Mes seins… Mes beaux gros seins… Tu les vois… Ils te plaisent énormément… Je le sais… Ils sont à toi...

Ah… Laura et son cinquième as… Encore une fois, elle me prenait au dépourvu. Elle avait les seins nus et elle les mettait on-ne-peut-plus en valeur en les prenant ainsi dans la paume de ses mains. C'était un joli «petit» 90D aux larges aréoles rose pâle, qu'elle me présentait là… À sa manière de les empoigner, de les exhiber et de les tendre vers moi… de me regarder avec intensité et de me sourire, je comprenais à quel point Laura les aimait, ses deux lourds monts d'amour. Elle en était fière.

– Ché… ri… Oui… Tu les vois… Ils attendent plus que toi...

Pour confronter ses paroles aux actes, Laura a tendu les bras dans ma direction.

– Laisse-toi faire, mon mystérieux… Laisse-MOI faire… Et… Souviens-toi… Je veux que tu les aimes autant que tu en as envie, mes seins...

Elle m'a adressé un clin d’œil couplé à l'un de ces sourires rayonnants dont elle avait le secret. Ça voulait tout dire, ce qu'elle venait de faire. Elle avait toute confiance en moi et ce n'était que pur délice pour elle de me laisser la toucher. Ses bras, ses yeux et sa bouche étaient à la fois acteurs et témoins. Laura me donnait son consentement, ni plus, ni moins.

I'm Not the Man I Used to Be des Fine Young Cannibals…

– Viens, Benoit… Mes seins sont gros, et tu les aimes…

Je la regardais, alors, d'autant plus. Je la mettais en face des mots qu'elle venait de dire. Je voulais qu'elle les assume, jusqu'à la moelle. Qu'ils deviennent réalité, et pas juste de simples mots jetés comme ça sur le papier. En fait, j'étais à des années-lumière de ce que Laura mijotait, tout chaud, dans sa tête.

– «Tu n'es plus l'homme que tu as été...»

Laura osait pousser la chansonnette le temps d'un instant. Les paroles qu'elle improvisait en français, c'était en fait la traduction de la chanson. Elle avait des petits yeux. Sa voix était toute douce, caressante. Je voyais distinctement ses lèvres remuer. C'était beau. C'était émouvant. Ça me prenait aux tripes.

La musique s'est arrêtée. Laura reprenait son souffle. Je le voyais, ça. Elle inspirait puis elle expirait. De mon côté, j'avais le souffle coupé. Pour certains, ce serait simple, normal, facile. Pour moi, c'était beaucoup et les paroles qu'elle venait d'improviser étaient lourdes de sens. Elles étaient pour moi et Laura les avaient chantées en ne me quittant une nanoseconde des yeux.

Nous nous sommes regardés, et, comme prise d'un accès soudain de folie, Laura a plaqué ses mains sur mon visage et elle a approché sa tête de la mienne. Ses lèvres cerise se sont écrasées sur les miennes mais cette fois, Laura n'a pas eu de mouvement de recul. Elle était clairement sous l'effet de la passion et dès lors, c'était tout bonnement impossible pour elle de calmer ses ardeurs. Et là, elle donnait libre cours à son instinct. Elle ne se posait pas de question. Elle faisait.

Elle avait une faim insatiable de moi, Laura. Du coup, vu qu'à présent, elle me savait sur la même longueur d'onde qu'elle, elle prenait moins de gants et elle osait un un peu plus. Elle venait de relâcher l'étreinte qu'elle avait eu sur sa poitrine et elle avait jeté son dévolu de nouveau sur moi. Elle ne se lassait pas de me toucher, de me sentir tout contre elle. C'était MOI, et pas un autre. MOI et pas un autre que MOI, et ce même si les autres hommes avaient l'habitude de tourner autour d'elle. De ça, moi aussi, j'en jouissais.

– Tu vois comme j'aime t'embrasser, Benoit? Tu le vois, que tu me rends folle de toi? Je n'y peux rien. Je peux plus rien faire. J'ai plus envie de lutter. J'ai juste envie de m'abandonner à tes côtés, mon chéri...

Elle a repris là où elle s'était interrompue, à savoir qu'elle m'embrassait. Mais là, elle a varié les plaisirs et c'était cette fois avec douceur qu'elle s'y prenait. Ses lèvres ont brièvement glissé mais Laura n'a pas tenu à me faire mariner. Plaquant toujours ses mains sur mes joues, la jeune femme m'a regardé façon vierge effarouchée qui s'apprête à recevoir et/ou à donner son tout premier baiser et elle a collé ses lèvres.

– Be… noit…

Elle a glissé ou plutôt… enfoncé ses doigts dans mes cheveux. Elle me les a tirés. Et même si ça a été un tout petit peu douloureux, je savais que ça ne durerait pas et qu'elle reviendrait la petite amie à la fois audacieuse ET. Et la suite allait me donner raison, je dois dire…

– Tu peux me dire pourquoi je suis tellement folle de toi? Hein? Tu peux me l'expliquer?

Pour toute réponse, je lui ai souri, non mécontent de l'entendre me dire, noir sur blanc, que MOI, je mettais son cœur sans dessus dessous. Ce n'était pas de la provocation, ma réaction, mon sourire. Pas du tout. Seulement… Ça me faisait un je-ne-sais-quoi qu'elle me le dise, une bonne fois pour toutes.

Revenge is Sweeter (Than You Ever Were) de The Veronicas…

Elle a maintenu encore un petit peu la pression de ses doigts à l'intérieur de mon cuir chevelu. Elle avait fait semblant d’adopter un ton hargneux, je le savais. Je m'étais pris au jeu, et je l'avais laissée faire. J'étais persuadé qu'elle jouait momentanément la comédie et que, subitement, elle cesserait et qu'elle redeviendrait la petite amie attendrissante qu'elle était, au plus profond d'elle. C'était simplement une question de temps.

Et puis elle a retiré ses doigts enfoncés de mon dégradé et elle a reposé ses mains sur mes joues. Ni une, ni deux, elle a pressé à la fois ses lèvres sur les miennes ET son corps contre le mien.

– Tu es tellement élégant, mon Benoit. Je n'ai rien pu faire. Tu m'as plu dès l'instant où je suis allée à mon premier concert de vous. Tes tenues… Ta posture en retrait des trois autres… Ta voix, bah… androgyne et cristalline mais tellement agréable à écouter… Il ne pouvait pas en être autrement. Non. Je suis tombée sous ton charme, mon beau mystérieux. Et je le suis toujours. Plus… que jamais.

Elle a fait une pause et elle en a profité pour reprendre son souffle. Je n'ai pas cessé, pendant cet interlude, de la fixer. De la manger des yeux. Rhoo… Qu'est-ce que j'aimais ça, la regarder… Je m'en lassais tout simplement pas.

I'm Good, I'm Gone de Lykke Li…

– Voilà. C'est dit. Ça sert plus à rien que je me voile la face. Je suis amoureuse de toi, Benoit. Tu veux que je te dise? Je t'ai dans la peau. C'était pas facile quand j'étais avec mon copain, au moment où je vous ai découverts. C'était le train-train quotidien avec lui. C'était réglé comme du papier millimétré. Y'avait pas, peu de fantaisie. Oui, il était gentil, attentionné avec moi. Respectueux. Mais… Je crois que tu commences bien à me connaître, déjà, Benoit chéri…. J'aime… quand il y a du goût et de la couleur. J'aime… quand on me coupe le souffle et que je sois sur le cul. Et avec lui, oui, ça se passait bien. Oui, j'étais en sécurité. Mais non, je me retrouvais justement pas dans notre histoire.

– Toi, tu as besoin qu'on te tienne tête, même si ce n'est que le temps d'un jeu. Tu aimes les surprises, quand l'inattendu se présente. Si ça pétille pas, tu ne t'y reconnais pas. N'est-ce pas, Laura?

– Toi… Tu me comprends, Benoit. Et le fait qu'on en est là, cette nuit, dans ce lit, ça veut dire quelque chose. T'étais puceau, t'avais tes désirs refoulés, tout ça, tout ça. Mais curieux comme tu l'es en fait, tu es allé au-delà de ça. Et… je peux te faire un aveu, amour?

– Hmm… J'aime ça, quand toi aussi, tu te mets à nu, Laura… Je t'écoute.

– Si je me suis séparée de mon mec, avant toi, c'est parce que… parce que t'es entré dans ma vie sans t'en rendre compte, Benoit. Ça a tout changé. J'ai compris que je pensais de plus en plus à toi. Il fallait que je fasse quelque chose, alors…

Elle s'est arrêtée de parler. Elle m'a fixé. J'étais bouche bée, le souffle coupé. Soudain, j'avais du mal à respirer, j'étais au bord du vertige. C'était comme si j'avais pris un gros coup de poing dans le ventre.

– Tu… Tu as cassé… à cause… à cause… de… moi, Laura???

Laura n'a rien répondu sur le coup. Et puis, elle a pris une longue respiration.

– Je suis fidèle en amour alors que je suis légère quand je suis célibataire. Soit. C'est comme ça. Ça a été tout sauf agréable, tu sais, quand j'ai réalisé que notre couple n'y survivrait pas. Mais, par respect pour lui, je me devais d'être honnête. C'est là que je lui ai annoncé… tout du moins, que j'ai essayé, avec tact, que c'était fini et que je m'en allais. C'était pas beau à voir mais je me devais de le faire. Je ne suis pas une garce. Faire du mal… c'est tout ce que je déteste. Le pauvre, quand j'y repense… Mais ça pouvait pas continuer comme ça. C'était pas tenable. Surtout avec toi qui es apparu dans ma vie. Benoit… A-tten-tion… Il faut surtout pas que tu te sentes coupable de quoique ce soit, hein? Sache-le. Y'avaient d'autres paramètres qui avaient fait que ça collait plus entre lui et moi. En fait, c'est TOI qui as fait que j'ai réalisé que je devais mettre un terme à ça avant que la situation devienne merdique. Je voulais donner une chance avec toi, Benoit. Tu comprends ça?

Du revers de la main, elle m'a caressé le front et elle en a profité pour me déposer malicieusement un petit baiser… sur le nez, alors que je ne m'y attendais pas le moins du monde. Typiquement Laura, quoi. Elle en a rajouté une couche en se tenant un peu plus droite et ça a particulièrement mis en valeur la rondeur et la générosité de sa poitrine. Ni une, ni deux, elle s'est mise à frotter ses seins contre mon visage...

-------

"La fin (la faim?...) justifie les moyens"



J'ai eu soudain le visage enserré par les deux jolis gros seins de Laura. Ma visibilité en était par conséquent réduite. Je devais me fier à mes oreilles pour me faire une certaine idée de l'état extatique de cette femme, à ce moment-là. Elle soupirait. Elle poussait des petits bruits, typiquement Laura. Elle avait son «petit» rire libidineux, là encore, caractéristique d'elle. Je n'avais même pas besoin, limite, qu'elle me touche, si ce n'est plus. De l'entendre m'émoustiller de la sorte, j'en bandais. J'étais toujours aussi dur. J'en étais baba.

– Oui, mon chéri… Ils sont contre ton visage, mes jolis nichons… et ils te caressent… Et… ils sont à toi, maintenant… Ne l'oublies pas, Benoit… Je veux que tu les aimes autant que tu en as envie…

Sans transition, sans cérémonie, elle s'est mise à s'agiter tout contre moi. C'était comme si elle était prise d'un accès de folie et qu'elle n'avait aucun moyen de se calmer. Oh… Connaissant Laura… Elle n'en avait pas envie. Je ne le savais que trop bien. De la sentir gigoter tout contre moi et qu'elle en jouait, ça a mis mon esprit tout entier en ébullition.

– Mon chéri… Tu sais pas à quel point tu mets mon cœur mon corps en fête…

Oh… si, Laura… J'en avais une «petite» idée. Tu te méprenais…. Je n'avais peut-être quasiment pas, peu d'expérience, soit. Mais je n'étais pas dupe, tu sais? Je n'étais pas idiot. J'étais tout sauf ça. Et là, tu pouvais compter sur moi pour marcher sur tes plates bandes, ma jolie rousse. Oh… oui.

– Et moi, je sais pourquoi tu es toute fofolle. Oui… Nous sommes collés l'un à l'autre… Et tu auras beau dire, Laura… Tu ne peux pas t'en passer… Non…

– Peut-être, beau mystérieux… Hmmm…

– Pas… Plus de peut-êtres à présent, miss…

– Eh bien… Tu m'ensorcelles, ché… ri… J'ai plus peur de te le dire.

Sans se poser de question, Laura a associé les actes aux mots. Une fois de plus. Elle a passé ses bras autour de mon cou et, simultanément, elle s'est davantage collée à moi. Ses yeux brillaient d'un éclat alors inédit, ils étaient à la fois heureux et émus. Extatiques et sensibles. Laura, en fait, achevait sa métamorphose. Elle avait décidé de se mettre cent pour cent à nu. Tout ce qu'il se passait depuis à présent quelques heures avait fini de la conforter dans ses choix, dans ses décisions, dans ses pensées, dans ses actes. Et là, rue de Saragosse, à Montpellier, chez sa meilleure amie, c'était le seul endroit où elle était bien, se sentait bien, se savait bien.

– Eh oh…! Y'a quelqu'un sur Terre? Je peux savoir ce qu'il y a dans ta «p'tite» tête, mystérieux rousse?

C'était l'ironie de la situation! Ni plus, ni moins! C'était l'hôpital qui se foutait de la charité! Je lui montrais que moi aussi, j'avais du répondant. Et je le lui montrais par le biais de mon sens de l'humour. Eh oui! J'étais bel et bien en mesure de marcher sur ses plates bandes.

– A… tten… tion… C'est pas bien de jouer à ce jeu-là avec moi, tu sais, Benoit?

La Berlue, version de Etienne Daho…

– Et moi, je dis que… t'aimes que je m'y risque… Hein? Pas vrai, Laura? A… lors?

– Je peux plus lutter. Oh et puis zut, quoi! Tu veux savoir, Benoit? Oui, je pense à toi. Tu te donnes tout entier. Oui, tu es présent, dans mon corps et dans ma tête. Je veux me donner à toi. Y'a rien d'autre qui compte, là.

– Moi non plus, je veux pas lutter. C'est fini, Benoit tout timide, Benoit timoré. Oui, Laura… Tu y as touché, à mon cul… Et à présent, c'est fini, Benoit ennuyeux, Benoit complexé. C'est TOI. Lau… ra.

– Be… noit.

Je notais que son grain de voix n'était plus tout à fait le même. Là, c'était clair. Laura se laissait submerger par l'émotion du moment. Elle n'était plus aussi sûre qu'elle n'avait voulu le montrer jusque-là. C'était comme si… plus rien n'avait d'importance et que laisser émerger sa partie immergée de l'iceberg, c'était ce dont elle avait envie. Laura perdait tout contrôle. Elle voulait ça, Laura; me donner son coeur, me donner son corps.

– Ché… ri… Tu en as conscience que, moi aussi, je joue avec toi? Tu en as conscience? J'aime ça.

Zero des Yeah Yeah Yeahs…

Laura s'est légèrement relevée. Oh… C'était un mouvement de rien du tout. C'était juste l'occasion pour elle de revenir à ses obsessions: être la plus audacieuse possible ET reprendre le dessus sur moi, aussi rapidement qu'elle le pouvait. Et là, mes pensées sont allées en plein dans le mille. Comme quoi, je commençais à connaître la jeune femme. De mieux en mieux.

Elle empaumait délicatement sa belle poitrine. Les deux monts d'amour aux larges aréoles rosées étaient collés l'un à l'autre.

– Benoit…

Les deux vallons plantureux me faisaient de l'oeil aussi bien qu'ils me taquinaient. Laura se donnait à moi, c'est vrai. Certes. Oui. Mais… et surtout… j'avais une fois encore, là, l'exemple concret qui faisait de l'attitude de Laura, un comportement qui ne dit rien ET qui ne fait rien au hasard. Non. Laura ne disait rien, ne faisait rien, comme ça. Elle… jouait, le cas échéant. Et ça avait l'air de lui plaire, à ce que j'entendais, à ce que je parvenais à voir. Car, oui. Laura se blottissait contre moi. Elle ne s'en privait pas le moins du monde. Elle en tirait du plaisir, allégrement.

– Oui… Benoit… Ché… ri. Je suis comme ça… Je joue… Et je ne compte pas m'arrêter, là… Tu m'entends?

Elle avait beau dire ça, ce n'était jamais sur un ton autoritaire, réprobateur, tout ce que vous voulez. Non. Simplement… Laura aimait bien garder cette désormais pseudo-emprise qu'elle semblait maintenir sur moi depuis le début et notre rencontre. C'était comme ça qu'elle était, Laura. Ni plus, ni moins. C'était sa nature profonde.

C'était ainsi qu'elle n'en faisait qu'à sa tête. C'était ainsi qu'elle m'avait séduit. C'était ainsi qu'elle me plaisait. C'était par conséquent comme ça que j'avais envie d'ELLE. LAU-RA.

Elle s'agitait, elle se dandinait. Elle ne calculait rien. Elle donnait juste libre cours à ses illuminations lubriques. Elle vivait le moment. Elle se donnait, corps et âme.

– Mon amour… Aaah…

Elle me regardait, dans le blanc des yeux. Ce n'était pas tant le geste qui l'excitait. Non… C'était le contexte. C'étaient les mots. C'étaient les attitudes respectives. Et… Sachant, au plus profond d'elle, que je n'opposais plus de résistance, que je me déclarais ville ouverte, ça, ça l'excitait. Benoit… Ce claviériste… Ce choriste… Cet homme… Ce mystérieux… Et là, ce bel amant que j'étais, quand j'étais avec elle.

– Benoit…

Mon prénom, elle le prononçait comme si c'était une mantra. Elle ne s'en lassait pas. Elle le répétait comme si c'était un radeau de sauvetage auquel elle s'accrochait, s'arrimait. C'était MOI. Et pas un autre que MOI. Et là, vu comment elle jouait avec moi, comme elle était fofolle, endiablée, déchaînée, elle me le faisait tout aussi bien comprendre de cette manière. Pour Laura, tous les moyens étaient bons pour me faire perdre définitivement la tête.

Woman de John Lennon…

– Tu vois, Benoit? Je suis toute fofolle et je compte pas m'arrêter là! Ce serait mal me connaître, tu crois pas?

Je n'ai pas réagi sur le coup. Je ne savais que trop bien que l'ouragan Laura allait de nouveau faire des siennes, incessamment sous peu. Ce n'était qu'une question de temps avant qu'elle ne…

La fin justifiait les moyens.

C'était ce que se disait Laura, au plus profond d'elle.

Si elle faisait des siennes, ainsi… Si elle se montrait sous une nuit joueuse, coquine, libidineuse, ce n'était pas pour rien. Non. Elle n'en oubliait pas ses obsessions. Et là, ses pulsions s'apprêtaient à rejaillir. Elles étaient aux aguets. Laura allait de nouveau passer à l'offensive, sa nature profonde allait reprendre le dessus.

Elle frottait, une nouvelle fois, sa magnifique poitrine contre mon visage. Et dieu sait que je les sentais, ressentais, ses beaux gros nichons. Mais la caresse était douce, légère comme une plume. Non appuyée. Tout sauf brusque.

Ses seins étaient lourds. Chauds.

Ils étaient humides. De sueur, d'huile de massage, de salive.

Ils me faisaient de l'oeil. Rhoo…! Les deux larges aréoles étaient comme deux yeux, les tétons étant comme des cristallins. Et alors que Laura n'en faisait qu'à sa tête et qu'elle maintenait cette étreinte particulière… avoir ces seins et en être caressé faisait que je les avais en gros plan, sans faire de jeu de mots.

C'était moi ou j'avais l'impression qu'ils me fixaient? C'était moi ou… plus je les regardais, plus ils me faisaient un effet d'hypnose? Mmmh… Oui… Ce devait être ça… Je ne les lâchais plus du regard.

Laura en a d'autant plus renforcé son étreinte. Elle avait les bras pendus à mon cou. Elle me tenait, me retenait et ne me lâchait plus.

Black Burning Heart du groupe Keane…

– Entrouvre… tes lèvres, Benoit…

J'ai fermé les yeux, en guise de réponse immédiate. C'était automatique. Je me laissais aller. Sa voix étant douce, charmeuse, caressante, il ne pouvait pas en être autrement. Elle susurrait, elle minaudait. Comment ne pas y être sensible? Comment ne pas lâcher du lest, alors? Pas possible.

– N'oublies pas… N'oublies ja… mais, mon Benoit… Ils sont autant à moi qu'à toi, mes seins… Et là, je veux… que tu me les caresses…

Puis, il y a eu un silence. Un silence qui ne pouvait, bien évidemment, pas durer éternellement, nous connaissant un peu mieux, sans cesse, tous les deux. Et ça a été Laura qui a frappé la première, ça allait de soi.

– Tu as fermé les yeux, a… mour… C'est bien. C'est comme ça que je te veux… Je veux que tu les aimes, mes beaux… seins…

J'avais les yeux bien clos. Et j'attendais…

C'est alors que j'ai senti quelque chose d'arrondi, de dur… et de plutôt pointu entre mes lèvres. C'était tiède. Ça avait un goût indescriptible. Inédit. Mains, néanmoins… curieux, gourmand, amoureux des petits plaisirs de la vie comme je l'étais, dans ma plus stricte intimité… j'y ai davantage concentré mes pensées, mes envies. Mes pulsions de l'instant. Je me suis mis à entourer davantage ce pic pointu de mes lèvres.

Laura s'est mise à soupirer, à grogner de satisfaction. Et puis ça a été au tour d'un gémissement éloquent, long. C'était implicite. Tellement excitant. Encourageant.

– Hmmmm… Mes beaux gros seins… Mes gros tétons… Vas-y, beau mystérieux… Donne-moi ce plaisir que j'aime, dont j'ai envie… Je… suis… à… toi.


Laura… m'avait donc fourré l'un de ses tétons exquis dans la bouche… et j'étais en train de la téter!

--------

"Nous étions là, donnant-donnant"



– Benoit… Mmmh… C'est… bon… Tes lèvres qui me caressent le téton… Tu peux… Donne-toi en à coeur joie… Je suis à toi, mon beau mystérieux. Oh oui! Toute à toi!

Elle me donnait le sein, en quelque sorte, dans cette situation. Ce n'était que du plaisir… Ça, c'était notre credo, notre modus operendi. De la sensualité, de la douceur. De l'audace,des coquineries. C'était toujours avec délicatesse, avec confiance. Elle a commencé à m'initier, petite touche par petite touche. Nous nous sommes donnés l'un à l'autre, donnant-donnant, jusqu'à présent. Elle m'avait laissé m'approprier son corps, lentement mais sûrement. Je l'avais laissée faire main basse sur moi. Je lui avais caressée les seins, je lui avais donnée un cunni. Elle m'avait effeuillé, elle m'avait donné la fessée.

Oui. Nous étions là, donnant-donnant.
Laura empoignait son sein. Le téton en était mis en avant. Il était tendu, dur. Laura ne résistait pas à mes caresses. Elles la faisaient fondre. C'était avec délicatesse. Avec douceur. Jamais avec sauvagerie. Trop de fleurs, trop de chocolats, ce n'étaient pas pour elle, elle avait dit. Soit. Mais là, nous étions au début de ce qui était, de ce qui continue d'être mon initiation. Je donnais libre cours à la sensualité naissante qui coulait dans mes veines. Mes lèvres sur son téton et Laura qui me donnait le sein… Laura qui avait décidé de se la jouer jouisseuse… Elle prenait inexorablement l'initiative. Oui… C'était MOI qui étais au service de son plaisir. Soit. C'était ELLE qui avait bel et bien les rênes en main.

Elle poussait des gémissements, plutôt courts.

Elle haletait surtout.

Ce devait être une torture… agréable pour elle… Je suis un homme, certes. Et pourtant… J'imaginais ce que ce devait être pour elle. Imaginons, alors.

Elle était avec l'homme qu'elle désirait.

Ils s'étaient rencontrés.

Ils avaient fait plus qu'échanger quelques mots.

Ils se sont plus aussitôt.

Ils ont brisé la glace, lentement mais sûrement.

Ils ont fait l'amour, crescendo.

Ils SE sont fait l'amour.

Ils ont fini, elle et lui, la tête sur l'oreiller.

Ils se sont souri, ils se sont câlinés.

Et là… Elle avait, non innocemment, sorti le grand jour. Elle se dévoilait, sans vergogne. C'était de son Benoit dont il était question, et seulement de Benoit. Par conséquent, rien d'autre n'avait d'importance et elle aimait tout particulièrement donner d'elle, entièrement, comme elle le faisait. Oh… oui. Avoir ENFIN Benoit rien que pour elle, désormais, ça n'avait pas de prix et elle comptait encore, toujours en profiter, Laura.

Moi aussi, je m'en donnais à cœur joie.

Nous étions l'un contre l'autre. Nous étions inséparables. Insatiables.

Je m'y prenais avec précaution. C'est vrai que les seins… Qu'ils soient petits ou gros, ils sont sensibles… Laura… J'avais envie que mes caresses restent agréables pour elle, qu'elle continue d'y prendre du plaisir. C'était aussi simple que ça.

– Be… noit… Aaaah… Tes caresses… Je m'en lasse pas… J'y prends goût… J'aime… Continue…

Gémissement.

Elle a les yeux revolver de Marc Lavoine…

Son sein était chaud. Tout simplement parce que la chaleur remplissait la pièce. Était-ce parce que le chauffage était en marche? Était-ce dû à tout le sexe entre nous? Je pense, avec le recul, là, sur l'oreiller, que c'était en fait dû à tout ça à la fois. Il faisait chaud. Oui, en effet. Mais il faisait surtout bon et c'était agréable. Rien n'avait d'importance, pour elle comme pour moi, si ce n'était la découverte mutuelle de nos corps. Délicate, en douceur. Crescendo, progressivement.

Un peu comme un nouveau-né à qui la mère donne le sein pour l'allaiter, je m'arrimais à ce beau sein. Je le prenais délicatement entre mes lèvres et mes caresses étaient précautionneuses. Ce n'était que du plaisir…

– Benoit… Aaaah… J'aime tout ce que tu me fais là… Tu t'y prends comme il faut… J'ai envie que tu… continues.

Rhoo… Mais c'était bel et bien mon intention! Et elle pouvait compter sur moi là-dessus! Et ni une, ni deux, j'ai repris là où je venais tout juste de m'interrompre. Ma bouche toujours en première ligne, son sein dans ma ligne de mire… Mes lèvres étaient humides, son téton était allongé. J'ai regardé Laura dans les yeux quelques secondes, je lui ai souri. Laura m'a rendu mon sourire et puis elle a posé tout doucement la paume de sa main sur l'arrière de ma tête. Le message était clair: elle réitérait son «invitation». Et j'ai reçu le message, cinq sur cinq. Je me suis remis à téter Laura.

Sa main me guidait.

Laura ne s'est jamais faite brusque.

– Mon chéri… C'est que du plaisir, ce que tu me donnes avec tes caresses… Elles sont délicates… Toi… Tu prends soin de moi… Continue…

J'embrassais son téton du bout des lèvres. Et puis l'instant d'après, je tirais la langue et je donnais de tout petits coups, avec la pointe.

– AH! Oooohhhh… Ooouuuhhh…

Laura a eu un bref mouvement de sursaut et elle a gémi juste après. C'était éloquent. J'en étais fier.

Je l'ai regardée, instantanément.

Elle avait les yeux clos, les lèvres entrouvertes, en forme de «O».

– C'est comme ça que tu dois t'y prendre, chéri… Tu t'y prends bien… Sache-le. Mes seins… Ils sont très sensibles… T'en tiens compte… J'aime ça… J'ai total' confiance en toi, mon cœur. N'en doutes jamais.

Ses mots m'ont touché. Au plus haut point

C'était à MOI qu'elle parlait. C'était MOI qu'elle guidait.

– Benoit… Mys… tér… ieux…

1, 2, 3, chanson de la comédie musicale Dracula, l'amour plus fort que la mort, interprétée par Anaïs Delva…

– Benoit… Je m'en remets à toi… Les yeux fermés… Littéralement… Tu le vois, je me trompe?

Laura avait ce cinquième as. J'en étais convaincu.

– Mon amour… Toi… Tu me caresses les seins… Je ne croyais… pas… que ce… serait… possible! Et là, nous partageons un lit, toi et moi… J'en… reviens… pas.

Une succion un tout petit plus intense sur son téton… Laura a poussé un long gémissement.

Je venais de lui couper le souffle, en réalité.

– Be… noit! Tu… oses? Je… veux! Con… ti… nue! OH!

Si tels étaient ses désirs, à Laura…

Des lèvres qui se voulaient douces…

Une langue qui se faisait le pendant de ces lèvres…

De la douceur…

De la salive…

De l'AMOUR.

– Ta bouche sur moi… Tes lèvres qui me tètent… J'avais tellement rêvé de ça… J'en avais follement envie si tu savais...

Je me suis mis à sucer son téton et à l'aspirer, de plus belle. Sa main a renforcé sa pression sur ma tête. Ça voulait tout dire: Laura m'encourageait.

Elle avait une totale confiance en moi.

– Benoit… Be… noit… Je ne peux rien faire… Je… suis… à… toi.

My Side of the Bed de Susanna Hoffs…

Mais…

Il y a toujours un «mais», dans la vie…

Ce serait trop facile, sinon, hein?

– Benoit… Oui… Je suis à toi… Mais toi aussi… Oublies jamais ça. Tu… es… à… moi.

Elle a un petit peu modifié la position qu'elle avait mais c'était rien du tout comme détail. Elle veillait à ce que sa poitrine reste en contact permanent avec mon visage, à ce que je maintienne mes caresses dans le but de lui donner encore du plaisir, toujours du plaisir.

– Continue de me caresser, Benoit… C'est trop… bon. C'est que du plaisir, avec toi…

Ses seins en avant, je tétais ma petite amie. J'étais ému. Ça me faisait un je-ne-sais-quoi, décidément. Je suçais, je suçotais, j'aspirais son téton rose tendu par l'excitation et le plaisir. Je tirais la langue et je donnais des lents et petits coups sensuels. Je m'y prenais avec douceur.

Nous étions tous les deux allongés. Nous étions confortablement installés. On-ne-peut-mieux. Il faisait chaud. C'était agréable de sentir les pétales de rose sur la couette. Certes, c'était désormais humide vu qu'on avait beaucoup transpiré. Mais ça ne nous empêchait en rien d'être bien. Oh… non.

– Ne bouge pas, mon Benoit… Tu… vas… aimer.

Sa main s'est déplacée et, tout en descendant plein sud, Laura me touchait. C'était… exquis, comme contact. Quand elle est arrivée sur mon sexe, elle s'en est saisi, décidée. Elle a mené des va-et-vient amples. Laura savait y faire… Rhoo… !


J'en ai juré tellement c'était trop… bon.

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Texte coquin : Amour en musique 27
Histoire sexe : Une rose rouge
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