Annaëlle (3)
Récit érotique écrit par Clar [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur couple.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 16-11-2021 dans la catégorie Entre-nous, les femmes
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Annaëlle (3)
Plusieurs semaines s’étaient écoulées depuis les aventures insolites d’Anaëlle. Elle avait repris le travail et le train train quotidien. Elle repensait toutefois souvent à la fameuse soirée dans cette villa des beaux quartiers avec ce couple hors du commun et du plaisir qu’elle avait pris, un plaisir trouble. Puis quelques temps plus tard à l’après-midi torride passé avec leur majordome qu’elle avait ramené chez elle. Il lui avait appris qu’elle plaisait à « Madame », cette mystérieuse femme qui semblait mener la danse et dont elle n’avait entrevue qu’une ombre et le son de sa voix. Parfois Anaëlle se donnait du plaisir en repensant à ces deux moments particuliers.
Ce jour-là, on approchait des fêtes de fin d’année, ou plutôt ce soir-là, Anaëlle traversait le parking de l’hôpital et s’apprêtait à rejoindre sa voiture quand un bip lui annonça l’arrivée d’un texto sur son téléphone portable. Elle attendit d’être installée au chaud dans sa voiture pour en prendre connaissance. « Bonsoir Anaëlle, si tu es libre, RDV demain soir 19 heures 30 pour l’inauguration de l’exposition Pissaro à la B.U. Espère t’y voir. Bisous. H. » « Et merde, demain je suis d’après-midi. Trop tard pour me faire remplacer » Anaëlle renvoya un texto pour décliner l’invitation. Elle quitta l’hôpital et rentra chez elle. Elle venait juste d’enlever son manteau quand son téléphone sonna. Le nom de Renée, sa cadre, s’afficha sur l’écran. « Salut Anaëlle. Désolée de te déranger si tard. Doris vient de m’appeler, elle est en arrêt. Elle devait bosser demain matin. Est-ce que ça t’embêterait de passer du matin, car Lise peut faire l’après-midi à ta place et je n’ai pas de solution pour le matin ». Anaëlle se dépêcha de répondre. Ce changement de planning lui libérait la soirée. Renée la remercia. Anaëlle renvoya un texto à Hélène, la mystérieuse femme « Finalement dispo demain soir. Bises. Anaëlle. »
Le téléphone sonna. « Bonsoir Anaëlle. Je suis ravie que tu aies pu te libérer. Donc demain soir 19 heures 30. Tu ne trouveras pas de place dans le quartier pour te garer, Bernard passera te chercher à 19 heures et te déposera devant la bibliothèque universitaire. Il te remettra un carton d’invitation pour que tu puisses rentrer. Mon dress code : chic au dessus, sexy au dessous. J’ai bien l’intention de m’occuper de toi. A demain ma belle. Ah, une dernière chose. Pas un mot à tes copines. Je te fais confiance. » Et la conversation fut coupée.
La nuit d’Anaëlle fut hantée de rêves érotiques. La matinée passa rapidement. Ce fut une fois rentrée chez elle qu’Anaëlle put penser à la soirée qui l’attendait. Tout doucement l’excitation montait. Elle prit un bain, s’épila avec soin et mit du rouge sur ses ongles. Elle s’habilla. « Chic dessus, sexy dessous » avait demandé Hélène. Elle choisit des bas noirs assortis à un porte jarretelles et un soutien-gorge qui réhaussait sa poitrine. Elle choisit une jupe en cuir fauve et un pull en mohair bleu ciel. Des bottes complétaient l’ensemble.
Cinq minutes avant l’heure du rendez-vous elle reçut un texto « Chez toi dans deux minutes ». Elle enfila un long manteau et sortit de l’appartement. Elle venait juste de sortir dehors quand une berline noire s’arrêta en double file devant chez elle. Elle reconnut la silhouette du majordome. Elle se glissa sur le siège avant droit. « Mademoiselle est à l’heure. Un bon point pour Mademoiselle. Bon, tu ne vas pas t’ennuyer ce soir je crois, Madame semble en forme. Et comme Monsieur n’est pas là, Madame va pouvoir se lâcher. Ne t’inquiète pas, je te ramènerai chez toi. » A dix-neuf heures, la berline déposa Anaëlle devant le bâtiment. Elle remit l’invitation que lui avait donné Bernard au portier. Elle fut dirigée vers le vestiaire et y laissa son manteau et son sac à main. Il y avait du monde et Anaëlle se demanda comment Hélène pourrait la repérer dans la foule. Cela faisait partie du jeu. Elle entra dans la grande salle où les invités s’étaient rassemblés. Sur une estrade plusieurs personnalités attendaient près d’un pupitre. Anaëlle observa les invités. Beaucoup de quinquas et de sexagénaires. Forcément, sur invitation le choix s’était porté sur les personnalités les plus en vue et donc les plus aisées de la région. Heureusement il y avait aussi des jeunes. Sans doute des étudiants des beaux-arts. Les discours commencèrent. Une jeune étudiante s’était rapprochée d’Anaëlle. Brune, elle était vêtue d’une longue jupe de style gitan. Et une chemise d’homme entrouverte laissait deviner deux seins libres de toute entrave. « C’est parti pour les causeries. Et je remercie untel, et je félicite le maire…. Il y en a pour une plombe. Ça te dit de commencer la visite ? » proposa la « gitane ». « Je ne crois pas qu’on puisse » lui répondit la jeune infirmière. « Mais si on peut. Un grand sourire au gardien et hop on passe. On voit bien que tu ne connais pas les ficelles toi ». Ce faisant elle prit Anaëlle par la main et l’entraina vers le hall. Les deux jeunes filles bifurquèrent vers un couloir faiblement éclairé. « Hep Mesdemoiselles. Vous ne pouvez pas y aller temps que les discours ne sont pas terminés » Anaëlle se tourna vers la voix. Le gardien qui les avait apostrophées était encore jeune. « Mon bon Monsieur. J’ai perdu ma chainette tout à l’heure » lui répondit la « gitane » avec un sourire désarmant. « J’étais salle 4. Accompagnez-nous s’il vous plait, il faut que je la retrouve, c’est un cadeau auquel je tiens. » Le gardien opina du chef et leur emboita le pas. « On ne vas pas visiter grand-chose avec lui sur les talons. Tu comptes l’assommer ? » chuchota Anaëlle. « T’inquiète. J’ai un plan. On va lui laisser un souvenir impérissable. Par contre, tu me laisses faire. Au fait, toi c’est Anaëlle d’après ton carton d’invitation. Moi c’est Isa. » répondit la « gitane ».
Arrivés devant la salle 4, Isa fit face au gardien. « Excuse nous, mais on ne tient plus. Regarde ailleurs si ça te gène. » Isa attrapa Anaëlle et la plaqua contre elle, ses mains sur ses fesses. Elle embrassa Anaëlle sur la bouche. Interloquée, celle-ci se laissait faire. Elle sentait le corps vigoureux d’Isa se coller contre elle. Sa langue força doucement les lèvres qui s’ouvrirent. Le baiser leur sembla interminable. Le gardien n’en perdait pas une miette. Il jetait des regards en arrière pour s’assurer que personne ne venait. Il risquait gros sur ce coup-là.
Mais il sentait sa verge se déployer dans son caleçon devant ce spectacle. Les mains d’Isa ne restaient pas inactives. Elles avaient entrepris de relever la jupe d’Anaëlle dévoilant au garçon le spectacle de ses cuisses gainées de nylon noir puis les fesses nues. Isa interrompit le baiser et dit à voix basse « Hum…tu n’as pas de culotte…petite coquine…. tu avais un projet cul ce soir ? on va commencer ici…. » Isa retourna Anaëlle, la forçant à regarder le gardien, jupe relevée jusqu’à la taille. « Montre nous ta queue » ordonna Isa. Le jeune homme descendit son pantalon et son caleçon. Sa verge se déploya. Elle était longue avec un gland massif. Elle pointait déjà vers le haut. « Regarde Anaëlle cette belle queue. Elle ne demande qu’à venir labourer un sexe consentant. On va s’occuper de lui. Mais d’abord tu vas me lécher. »
Anaëlle se retourna et s’agenouilla. Elle retroussa la jupe d’Isa. Elle aussi avait « omis » de mettre une culotte. Le sexe de l’étudiante était dissimulé derrière une toison abondante. Anaëlle approcha sa bouche de la fente humide et, langue tirée, s’immisça entre les grandes lèvres. Isa ne put retenir un soupir. Anaëlle avait empaumé les fesses d’Isa tout en continuant ses attouchements labiaux. Isa mouillait abondamment. Sa respiration se faisait courte. Elle se crispa soudain dans un cri étranglé, plaquant la tête d’Anaëlle contre son pubis.
Elle releva Anaëlle et se plaça derrière elle. Elle retroussa à nouveau la jupe et la caressa, enfonçant deux doigts dans la vulve entrouverte. Elle s’adressa au garçon : « Branle toi en nous regardant. » Anaëlle sentait le plaisir monter. Les doigts d’Isa et le spectacle du pénis bandé la faisaient décoller. Isa guidait la course pour faire durer le plaisir. Le garçon se libéra enfin en gémissant et en éjaculant de longs jets crémeux qui tombèrent au sol. Isa laissa Anaëlle aux portes de l’orgasme. « La soirée ne fait que commencer petite Anaëlle. »
« Bon, ce n’est pas tout ça. On va continuer notre exploration. Ne faisons pas attendre cette chère Hélène. Parce que tu as compris le jeu, n’est-ce pas ? Tu vois, Hélène je l’ai rencontrée un jour à une expo. Elle a flashé sur moi. Difficile de lui résister. Elle m’a fait jouir sur le site même de l’expo. Un truc de dingue. Pourtant je n’étais pas bi. On se voit encore régulièrement. Pour la baise ou pas. Je connais ses petits jeux avec les infirmières. J’y ai même assisté quelques fois, assise avec elle sur le canapé, dans l’ombre. Elle a flashé sur toi. Elle s’était mise dans la tête de te retrouver. Avec cette invitation c’est chose faite. Et elle m’a confié la mission de te mener à elle. Viens, donne-moi la main. Je vais te présenter Vlad. «
Les deux jeunes filles prirent le couloir. Isa dirigea Anaëlle dans une pièce largement éclairée. « Je te présente Vlad » glissa Isa dans l’oreille de son amie. Vlad était un grand brun aux traits slaves. Il était baraqué et souriait. « Anaëlle, tu vas aller sucer notre ami et boire son jus. » Anaëlle obéit comme un automate. Elle se dirigea vers l’homme et se mit à genou, dégrafa le pantalon de velours et extirpa une verge large encore endormie. Elle darda sa langue sur le gland en tirant sur le prépuce. Avec ses mains elle parcourait la verge et les bourses. Petit à petit le pénis prit vie. Il se mit à grossir et à s’allonger, pulsant au milieu des attouchements labiaux. La verge se dressait à présent devant le visage d’Anaëlle, droite, raide et dure. Plus les minutes s’égrenaient plus le sexe semblait encore grossir. Anaëlle risqua un regard en arrière. Isa avait déboutonné sa chemise et, jupe retroussée se caressait, deux doigts enfoncés dans sa vulve. Son autre main caressait sa poitrine juvénile. Anaëlle continuait à sucer son partenaire. Elle commençait à avoir mal à la mâchoire. Elle passa une main derrière les fesses masculines et enfonça un doigt dans le derrière de l’homme. Ce dernier eut un mouvement de recul, s’empalant encore d’avantage sur le doigt inquisiteur. Isa s’était rapprochée du couple. Elle s’accroupit et se colla contre Anaëlle, envoyant une main contre le sexe de la jeune fille. Vlad se crispa. Il empoigna la tête d’Anaëlle pour la maintenir fermement contre lui. Il lança son bassin en avant, s’enfonçant dans la bouche et dans un rugissement s’épancha longuement. Anaëlle n’avait d’autre solution que d’avaler le liquide tiède. Isa lui essuya la bouche d’un long baiser langoureux. Anaëlle avait le sexe en fusion. Elle n’avait qu’une envie, jouir encore et encore. « Dans dix minutes les fauves seront lâchés. On a juste le temps d’aller rejoindre Hélène… ».
Isa prit Anaëlle par la main et l’entraina dans un escalier en colimaçon. Elles atteignirent ainsi une cursive située au premier étage, éclairée par des torchères. « Bonsoir belle Anaëlle » fit une voix derrière les deux jeunes femmes. « Ne te retourne pas encore ». Anaëlle avait reconnu la voix de celle qui se faisait appeler Madame. « Tu as la beauté de ta jeunesse. Profites en car le temps passe très vite. Trop vite certainement. Tu sais, j’ai adoré te voir avec mon mari. Tu respirais un érotisme retenu. Mais j’ai reconnu en toi une grande amante. Et j’ai eu envie de toi. J’ai tout fait pour que tu puisses venir ce soir. Et oui, je me suis arrangée pour que subitement tu sois libre ce soir. Tu vois, j’ai le bras long. Et je vais te faire un aveu. Je sais que tes collègues cherchent à connaitre le pourquoi de notre choix de trouver des infirmières. Elles ont même tenté des enquêtes assez poussées. Je vais t’expliquer. Quand j’avais vingt ans, j’ai voulu devenir infirmière. J’ai tenté le concours trois fois. Et j’ai échoué. J’étais déjà à l’époque avec celui qui est aujourd’hui mon mari. Il était encore plus déçu et plus remonté que moi. Il s’était juré de faire payer des infirmières. Mais pas comme dans nos scénarios d’aujourd’hui, c’est venu plus tard. C’est notre jardin secret et nos situations privilégiées nous le permettent. Je te demande de garder le secret pour toi. J’ai confiance en toi. Mais rares sont celles qui ont eu le privilège de m’approcher et de jouir de moi. Isabelle t’a préparée, te laissant au bord de la jouissance. Maintenant tu peux te retourner »
Anaëlle hésita une seconde et se retourna. Madame, ou plutôt Hélène lui faisait face à trois mètres d’elle. C’était une femme âgée d’une soixantaine d’années, au visage hâlé et au corps mince. Elle était de taille moyenne, les yeux d’un bleu lumineux, des cheveux bruns tombant sur les épaules. Elle était nue jusqu’à la taille, les jambes gainées de bas noirs tendus par un porte-jarretelles, le haut du corps habillé d’une chemise blanche à jabot. « Enlève ta jupe et ton pull » Pendant qu’Anaëlle se dévêtait, Hélène se débarrassa de sa chemise, dévoilant une lourde poitrine. Hélène tendit la main. Les deux femmes se retrouvèrent drossées l’une contre l’autre, seins contre seins. Les bouches se rapprochèrent. Un long baiser les unit, faisant grimper leur désir. Yeux fermés, Anaëlle cuvait son plaisir. Elle se sentit tirée en arrière et bascula sur un lit. Hélène, continuant de l’embrasser, se coucha sur elle, frottant lascivement son corps contre le sien. Les deux femmes faisaient courir leurs mains sur le corps de leur partenaire. Hélène se décala, libérant la poitrine d’Anaëlle et s’en emparant avec sa bouche. Elle aspirait et mordillait en même temps dans un mélange de douceur et de douleur. Les deux femmes se désunirent brièvement et se placèrent tête bêche. Les langues s’enfoncèrent dans des vulves trempées et béantes, happant les petits bougeons turgescents. Le plaisir les saisit de concert dans un concerto de gémissements et de halètements. Mais déjà l’envie et le désir reprenaient le dessus. Les doigts remplacèrent les langues. Ils virevoltaient de l’une des entrées à l’autre, tantôt légers, tantôt inquisiteurs. Elles jouirent ainsi deux fois de suite, collées l’une à l’autre, en sueur. Elles se désunirent à regret. L’une et l’autre savaient que ce moment resterait unique et qu’elles ne se reverraient sans doute jamais. Hélène fit promettre à Anaëlle de ne jamais divulguer leur rencontre. Quelques minutes après, les deux femmes se séparèrent et se mêlèrent à la foule pour profiter de l’exposition. Anaëlle croisa Isa qui lui fit un clin d’œil avant de disparaitre, happée par la foule des invités.
Ce jour-là, on approchait des fêtes de fin d’année, ou plutôt ce soir-là, Anaëlle traversait le parking de l’hôpital et s’apprêtait à rejoindre sa voiture quand un bip lui annonça l’arrivée d’un texto sur son téléphone portable. Elle attendit d’être installée au chaud dans sa voiture pour en prendre connaissance. « Bonsoir Anaëlle, si tu es libre, RDV demain soir 19 heures 30 pour l’inauguration de l’exposition Pissaro à la B.U. Espère t’y voir. Bisous. H. » « Et merde, demain je suis d’après-midi. Trop tard pour me faire remplacer » Anaëlle renvoya un texto pour décliner l’invitation. Elle quitta l’hôpital et rentra chez elle. Elle venait juste d’enlever son manteau quand son téléphone sonna. Le nom de Renée, sa cadre, s’afficha sur l’écran. « Salut Anaëlle. Désolée de te déranger si tard. Doris vient de m’appeler, elle est en arrêt. Elle devait bosser demain matin. Est-ce que ça t’embêterait de passer du matin, car Lise peut faire l’après-midi à ta place et je n’ai pas de solution pour le matin ». Anaëlle se dépêcha de répondre. Ce changement de planning lui libérait la soirée. Renée la remercia. Anaëlle renvoya un texto à Hélène, la mystérieuse femme « Finalement dispo demain soir. Bises. Anaëlle. »
Le téléphone sonna. « Bonsoir Anaëlle. Je suis ravie que tu aies pu te libérer. Donc demain soir 19 heures 30. Tu ne trouveras pas de place dans le quartier pour te garer, Bernard passera te chercher à 19 heures et te déposera devant la bibliothèque universitaire. Il te remettra un carton d’invitation pour que tu puisses rentrer. Mon dress code : chic au dessus, sexy au dessous. J’ai bien l’intention de m’occuper de toi. A demain ma belle. Ah, une dernière chose. Pas un mot à tes copines. Je te fais confiance. » Et la conversation fut coupée.
La nuit d’Anaëlle fut hantée de rêves érotiques. La matinée passa rapidement. Ce fut une fois rentrée chez elle qu’Anaëlle put penser à la soirée qui l’attendait. Tout doucement l’excitation montait. Elle prit un bain, s’épila avec soin et mit du rouge sur ses ongles. Elle s’habilla. « Chic dessus, sexy dessous » avait demandé Hélène. Elle choisit des bas noirs assortis à un porte jarretelles et un soutien-gorge qui réhaussait sa poitrine. Elle choisit une jupe en cuir fauve et un pull en mohair bleu ciel. Des bottes complétaient l’ensemble.
Cinq minutes avant l’heure du rendez-vous elle reçut un texto « Chez toi dans deux minutes ». Elle enfila un long manteau et sortit de l’appartement. Elle venait juste de sortir dehors quand une berline noire s’arrêta en double file devant chez elle. Elle reconnut la silhouette du majordome. Elle se glissa sur le siège avant droit. « Mademoiselle est à l’heure. Un bon point pour Mademoiselle. Bon, tu ne vas pas t’ennuyer ce soir je crois, Madame semble en forme. Et comme Monsieur n’est pas là, Madame va pouvoir se lâcher. Ne t’inquiète pas, je te ramènerai chez toi. » A dix-neuf heures, la berline déposa Anaëlle devant le bâtiment. Elle remit l’invitation que lui avait donné Bernard au portier. Elle fut dirigée vers le vestiaire et y laissa son manteau et son sac à main. Il y avait du monde et Anaëlle se demanda comment Hélène pourrait la repérer dans la foule. Cela faisait partie du jeu. Elle entra dans la grande salle où les invités s’étaient rassemblés. Sur une estrade plusieurs personnalités attendaient près d’un pupitre. Anaëlle observa les invités. Beaucoup de quinquas et de sexagénaires. Forcément, sur invitation le choix s’était porté sur les personnalités les plus en vue et donc les plus aisées de la région. Heureusement il y avait aussi des jeunes. Sans doute des étudiants des beaux-arts. Les discours commencèrent. Une jeune étudiante s’était rapprochée d’Anaëlle. Brune, elle était vêtue d’une longue jupe de style gitan. Et une chemise d’homme entrouverte laissait deviner deux seins libres de toute entrave. « C’est parti pour les causeries. Et je remercie untel, et je félicite le maire…. Il y en a pour une plombe. Ça te dit de commencer la visite ? » proposa la « gitane ». « Je ne crois pas qu’on puisse » lui répondit la jeune infirmière. « Mais si on peut. Un grand sourire au gardien et hop on passe. On voit bien que tu ne connais pas les ficelles toi ». Ce faisant elle prit Anaëlle par la main et l’entraina vers le hall. Les deux jeunes filles bifurquèrent vers un couloir faiblement éclairé. « Hep Mesdemoiselles. Vous ne pouvez pas y aller temps que les discours ne sont pas terminés » Anaëlle se tourna vers la voix. Le gardien qui les avait apostrophées était encore jeune. « Mon bon Monsieur. J’ai perdu ma chainette tout à l’heure » lui répondit la « gitane » avec un sourire désarmant. « J’étais salle 4. Accompagnez-nous s’il vous plait, il faut que je la retrouve, c’est un cadeau auquel je tiens. » Le gardien opina du chef et leur emboita le pas. « On ne vas pas visiter grand-chose avec lui sur les talons. Tu comptes l’assommer ? » chuchota Anaëlle. « T’inquiète. J’ai un plan. On va lui laisser un souvenir impérissable. Par contre, tu me laisses faire. Au fait, toi c’est Anaëlle d’après ton carton d’invitation. Moi c’est Isa. » répondit la « gitane ».
Arrivés devant la salle 4, Isa fit face au gardien. « Excuse nous, mais on ne tient plus. Regarde ailleurs si ça te gène. » Isa attrapa Anaëlle et la plaqua contre elle, ses mains sur ses fesses. Elle embrassa Anaëlle sur la bouche. Interloquée, celle-ci se laissait faire. Elle sentait le corps vigoureux d’Isa se coller contre elle. Sa langue força doucement les lèvres qui s’ouvrirent. Le baiser leur sembla interminable. Le gardien n’en perdait pas une miette. Il jetait des regards en arrière pour s’assurer que personne ne venait. Il risquait gros sur ce coup-là.
Mais il sentait sa verge se déployer dans son caleçon devant ce spectacle. Les mains d’Isa ne restaient pas inactives. Elles avaient entrepris de relever la jupe d’Anaëlle dévoilant au garçon le spectacle de ses cuisses gainées de nylon noir puis les fesses nues. Isa interrompit le baiser et dit à voix basse « Hum…tu n’as pas de culotte…petite coquine…. tu avais un projet cul ce soir ? on va commencer ici…. » Isa retourna Anaëlle, la forçant à regarder le gardien, jupe relevée jusqu’à la taille. « Montre nous ta queue » ordonna Isa. Le jeune homme descendit son pantalon et son caleçon. Sa verge se déploya. Elle était longue avec un gland massif. Elle pointait déjà vers le haut. « Regarde Anaëlle cette belle queue. Elle ne demande qu’à venir labourer un sexe consentant. On va s’occuper de lui. Mais d’abord tu vas me lécher. »
Anaëlle se retourna et s’agenouilla. Elle retroussa la jupe d’Isa. Elle aussi avait « omis » de mettre une culotte. Le sexe de l’étudiante était dissimulé derrière une toison abondante. Anaëlle approcha sa bouche de la fente humide et, langue tirée, s’immisça entre les grandes lèvres. Isa ne put retenir un soupir. Anaëlle avait empaumé les fesses d’Isa tout en continuant ses attouchements labiaux. Isa mouillait abondamment. Sa respiration se faisait courte. Elle se crispa soudain dans un cri étranglé, plaquant la tête d’Anaëlle contre son pubis.
Elle releva Anaëlle et se plaça derrière elle. Elle retroussa à nouveau la jupe et la caressa, enfonçant deux doigts dans la vulve entrouverte. Elle s’adressa au garçon : « Branle toi en nous regardant. » Anaëlle sentait le plaisir monter. Les doigts d’Isa et le spectacle du pénis bandé la faisaient décoller. Isa guidait la course pour faire durer le plaisir. Le garçon se libéra enfin en gémissant et en éjaculant de longs jets crémeux qui tombèrent au sol. Isa laissa Anaëlle aux portes de l’orgasme. « La soirée ne fait que commencer petite Anaëlle. »
« Bon, ce n’est pas tout ça. On va continuer notre exploration. Ne faisons pas attendre cette chère Hélène. Parce que tu as compris le jeu, n’est-ce pas ? Tu vois, Hélène je l’ai rencontrée un jour à une expo. Elle a flashé sur moi. Difficile de lui résister. Elle m’a fait jouir sur le site même de l’expo. Un truc de dingue. Pourtant je n’étais pas bi. On se voit encore régulièrement. Pour la baise ou pas. Je connais ses petits jeux avec les infirmières. J’y ai même assisté quelques fois, assise avec elle sur le canapé, dans l’ombre. Elle a flashé sur toi. Elle s’était mise dans la tête de te retrouver. Avec cette invitation c’est chose faite. Et elle m’a confié la mission de te mener à elle. Viens, donne-moi la main. Je vais te présenter Vlad. «
Les deux jeunes filles prirent le couloir. Isa dirigea Anaëlle dans une pièce largement éclairée. « Je te présente Vlad » glissa Isa dans l’oreille de son amie. Vlad était un grand brun aux traits slaves. Il était baraqué et souriait. « Anaëlle, tu vas aller sucer notre ami et boire son jus. » Anaëlle obéit comme un automate. Elle se dirigea vers l’homme et se mit à genou, dégrafa le pantalon de velours et extirpa une verge large encore endormie. Elle darda sa langue sur le gland en tirant sur le prépuce. Avec ses mains elle parcourait la verge et les bourses. Petit à petit le pénis prit vie. Il se mit à grossir et à s’allonger, pulsant au milieu des attouchements labiaux. La verge se dressait à présent devant le visage d’Anaëlle, droite, raide et dure. Plus les minutes s’égrenaient plus le sexe semblait encore grossir. Anaëlle risqua un regard en arrière. Isa avait déboutonné sa chemise et, jupe retroussée se caressait, deux doigts enfoncés dans sa vulve. Son autre main caressait sa poitrine juvénile. Anaëlle continuait à sucer son partenaire. Elle commençait à avoir mal à la mâchoire. Elle passa une main derrière les fesses masculines et enfonça un doigt dans le derrière de l’homme. Ce dernier eut un mouvement de recul, s’empalant encore d’avantage sur le doigt inquisiteur. Isa s’était rapprochée du couple. Elle s’accroupit et se colla contre Anaëlle, envoyant une main contre le sexe de la jeune fille. Vlad se crispa. Il empoigna la tête d’Anaëlle pour la maintenir fermement contre lui. Il lança son bassin en avant, s’enfonçant dans la bouche et dans un rugissement s’épancha longuement. Anaëlle n’avait d’autre solution que d’avaler le liquide tiède. Isa lui essuya la bouche d’un long baiser langoureux. Anaëlle avait le sexe en fusion. Elle n’avait qu’une envie, jouir encore et encore. « Dans dix minutes les fauves seront lâchés. On a juste le temps d’aller rejoindre Hélène… ».
Isa prit Anaëlle par la main et l’entraina dans un escalier en colimaçon. Elles atteignirent ainsi une cursive située au premier étage, éclairée par des torchères. « Bonsoir belle Anaëlle » fit une voix derrière les deux jeunes femmes. « Ne te retourne pas encore ». Anaëlle avait reconnu la voix de celle qui se faisait appeler Madame. « Tu as la beauté de ta jeunesse. Profites en car le temps passe très vite. Trop vite certainement. Tu sais, j’ai adoré te voir avec mon mari. Tu respirais un érotisme retenu. Mais j’ai reconnu en toi une grande amante. Et j’ai eu envie de toi. J’ai tout fait pour que tu puisses venir ce soir. Et oui, je me suis arrangée pour que subitement tu sois libre ce soir. Tu vois, j’ai le bras long. Et je vais te faire un aveu. Je sais que tes collègues cherchent à connaitre le pourquoi de notre choix de trouver des infirmières. Elles ont même tenté des enquêtes assez poussées. Je vais t’expliquer. Quand j’avais vingt ans, j’ai voulu devenir infirmière. J’ai tenté le concours trois fois. Et j’ai échoué. J’étais déjà à l’époque avec celui qui est aujourd’hui mon mari. Il était encore plus déçu et plus remonté que moi. Il s’était juré de faire payer des infirmières. Mais pas comme dans nos scénarios d’aujourd’hui, c’est venu plus tard. C’est notre jardin secret et nos situations privilégiées nous le permettent. Je te demande de garder le secret pour toi. J’ai confiance en toi. Mais rares sont celles qui ont eu le privilège de m’approcher et de jouir de moi. Isabelle t’a préparée, te laissant au bord de la jouissance. Maintenant tu peux te retourner »
Anaëlle hésita une seconde et se retourna. Madame, ou plutôt Hélène lui faisait face à trois mètres d’elle. C’était une femme âgée d’une soixantaine d’années, au visage hâlé et au corps mince. Elle était de taille moyenne, les yeux d’un bleu lumineux, des cheveux bruns tombant sur les épaules. Elle était nue jusqu’à la taille, les jambes gainées de bas noirs tendus par un porte-jarretelles, le haut du corps habillé d’une chemise blanche à jabot. « Enlève ta jupe et ton pull » Pendant qu’Anaëlle se dévêtait, Hélène se débarrassa de sa chemise, dévoilant une lourde poitrine. Hélène tendit la main. Les deux femmes se retrouvèrent drossées l’une contre l’autre, seins contre seins. Les bouches se rapprochèrent. Un long baiser les unit, faisant grimper leur désir. Yeux fermés, Anaëlle cuvait son plaisir. Elle se sentit tirée en arrière et bascula sur un lit. Hélène, continuant de l’embrasser, se coucha sur elle, frottant lascivement son corps contre le sien. Les deux femmes faisaient courir leurs mains sur le corps de leur partenaire. Hélène se décala, libérant la poitrine d’Anaëlle et s’en emparant avec sa bouche. Elle aspirait et mordillait en même temps dans un mélange de douceur et de douleur. Les deux femmes se désunirent brièvement et se placèrent tête bêche. Les langues s’enfoncèrent dans des vulves trempées et béantes, happant les petits bougeons turgescents. Le plaisir les saisit de concert dans un concerto de gémissements et de halètements. Mais déjà l’envie et le désir reprenaient le dessus. Les doigts remplacèrent les langues. Ils virevoltaient de l’une des entrées à l’autre, tantôt légers, tantôt inquisiteurs. Elles jouirent ainsi deux fois de suite, collées l’une à l’autre, en sueur. Elles se désunirent à regret. L’une et l’autre savaient que ce moment resterait unique et qu’elles ne se reverraient sans doute jamais. Hélène fit promettre à Anaëlle de ne jamais divulguer leur rencontre. Quelques minutes après, les deux femmes se séparèrent et se mêlèrent à la foule pour profiter de l’exposition. Anaëlle croisa Isa qui lui fit un clin d’œil avant de disparaitre, happée par la foule des invités.
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