Antoine et Patrice (12) - histoire érotique

Après mon expérience sur Onlyfans, je me sens prêt à recommencer, mais pas tout de suite. On verra. Et je laisserai Patrice choisir aussi.
Mais une autre idée me vient. Pas entièrement sexuelle, mais reliée. Je me sens plus que jamais soumis à Patrice. Entièrement. C’est maintenant ma vie. Ma vie sexuelle et affective. Et j’aimerais pouvoir le matérialiser. Certes le collier que je porte toujours à la maison remplit cette fonction, mais je ressens le besoin de quelque chose de permanent. Je crois que tous les couples qui s’aiment (passionnément ou pas d’ailleurs) cherchent ça a un moment donne d’ailleurs : un mariage, une bague au doigt qu’on se promet de ne plus jamais retirer.
Pour moi, je pense que c’est un tatouage qui sera le plus à même de remplir cette fonction. Je me sens prêt. J’en parle à Patrice qui est d’accord mais qui me rappelle que c’est irréversible. Pendant plusieurs semaines, il me demande souvent si je suis sûr. Je lui réponds que oui. Reste à décider du tatouage en question et de l’endroit. J’aimerais une marque d’appartenance, sans pour autant que les non-initiés, ceux qui ne sont pas au courant de nos rapports SM ne me posent des questions. Pas question d’un tatouage vraiment visible donc. On convient donc d’un tatouage sur le haut de la fesse gauche, plutôt petit. Uniquement visible quand j’aurais les fesses à l’air. Patrice décide : le tatouage sera Thor, du nom de mon maitre, avec la date ou je me suis soumis et ou j’ai reçu mon collier. Je ressens un frisson quand il me l’annonce, et cela me conforte dans ma décision.
Patrice prend rendez-vous chez un tatoueur qu’il connait bien et qui fréquente la scène gay SM lui aussi. On lui explique la demande qui lui parait la plus naturelle du monde. Il nous emmène dans une pièce séparée, car le tatouage veut que je me déshabille. Je retire le haut, histoire que ma chemise ne vienne pas gêner l’opération. Puis je dois laisser tomber mon boxer et mon jean. Je suis presque entièrement à poil et je dois me pencher contre un dossier de chaise pour donner accès à ma fesse gauche. Le tatouage commence. Ça fait un peu mal mais pas trop. Patrice me tient la main. C’est un moment important. Une étape irréversible dans ma soumission. Il m’embrasse sur les lèvres et me caresse les cheveux régulièrement en signe de fierté. La séance est assez rapide car le tatouage est simple et relativement petit. Je ne pourrais le voir que dans la glace.
Il faut attendre la cicatrisation, et Patrice se montre prudent et doux dans nos rapports sexuels en attendant. Après deux semaines, tout est parfaitement net et cicatrisé. Et Patrice veut apparemment célébrer ça. Un après-midi de sexe. Rien que ça. Moi, à poil et en collier. Lui entièrement à poil. Une baise dans toutes les pièces de la maison. Des fellations, du rimming, de l’anal dans toutes les positions, sans que Patrice ne cesse de caresser, lécher ou fixer des yeux mon tatouage, qui devient un stimulant incroyable. Après quelques orgasmes, on descend dans le donjon pour une séance complète : uro, torture, travail du cul. Je termine attaché sur le sling, enculé, puis fisté. Ce qui me donne un dernier orgasme sec, mais très puissant.
Dans les jours qui suivent, je reçois un e-mail inattendu.
Salut Antoine,
J’ai attendu un moment avant de t’envoyer ce message, mais je ne peux plus vraiment résister. Quelle surprise de tomber sur toi par hasard l’été dernier au Cap d’Agde. C’était vraiment un choc pour moi… et pour toi aussi je suppose. On a donc un petit secret en commun maintenant. Et j’espère que ça restera entre nous. Tu peux aussi compter sur nous de ce côté-là. Pour ne rien te cacher, depuis qu’on t’a vu en pleine action avec ce couple dans les dunes, Valérie et moi n’arrêtons pas de fantasmer sur toi. Nous sommes voyeurs jusqu’à présent, mais on aimerait aller plus loin avec quelqu’un de confiance… et tu nous parais être la bonne personne pour ça. J’aimerais beaucoup de voir baiser Valérie devant moi, que tu la fasses crier et jouir. J’aimerais te baiser aussi. Je ne me suis jamais taper un mec, mais ton petit cul de minet est incroyable et je rêve de t’enculer par derrière comme une chienne.
Voilà tu sais tout. J’ai du mal à croire que tu seras choqué par ce message. Dis-nous si tu es intéressé. Sinon pas de souci, ça reste entre nous, et amuse-toi bien de ton coté.
Laurent
Je suis surpris et amusé par ce message. Je le transfère a Patrice, sans trop savoir comment il va réagir ; c’est toujours lui le maître de ma vie sexuelle. Mais le fait de me voir désiré ainsi lui plait. Je crois aussi qu’il apprécie de me donner un peu de liberté.
Je me rends donc chez Laurent et Valérie quelques week-ends après. Ils sont un peu gênés. C’est la première fois depuis bien longtemps que je me retrouve avec des gens aussi peu expérimentés. On parle un peu. Je me rends compte qu’ils ont un parcours similaire au mien. Un milieu aisé, une éducation classique. Et puis soudain de l’ennui. Dans leur cas, après la naissance des enfants. Le sentiment de passer à côté de quelque chose. Puis un jour un documentaire sur le cap d’Agde à la télé.. qui a tout déclenché. Un premier séjour cet été en toute discrétion. Juste pour voir, sans oser participer. C’est là qu’ils m’ont vu. Et maintenant l’envie de passer à l’acte est trop forte.
On finit par pénétrer dans la chambre, en douceur. Ils savent que je suis soumis. Même s’ils sont débutants et moi expérimenté, je suis là pour obéir et répondre à leurs fantasmes. Laurent me demande de déshabiller Valérie. Elle est nue dans mes bras, debout, et je l’embrasse et la caresse. A son tour de retirer mes vêtements. Je me laisse faire, sans bouger. On se met nus sur le lit. Je suis aux ordres de Laurent qui s’est installé dans un fauteuil. Valérie me suce. Laurent apprécie, puis il m’ordonne de la lécher. Allongé sur le ventre , je lui donne un très long cunilingus . Elle gémit et crie en regardant son mari.
- Fais lui l’amour maintenant
Je la pénètre en missionnaire, doucement, de manière sensuelle. On s’embrasse régulièrement ; ses mains sont douces et me caressent le dos et les fesses en permanence. Valérie continue à prendre beaucoup de plaisir, et continue à échanger des regards avec Laurent. Celui-ci nous fait changer de position. Valérie vient s’empaler sur moi. Elle adore cette position qui lui permet de se donner en spectacle devant son mari, tandis que je la baise, et que mes mains lui pelotent les seins. Elle finit par jouir en criant, et moi j’éjacule en elle. Je n’ai pas beaucoup de répit, car Laurent et Valérie changent de place. Elle devient voyeuse et spectatrice, et lui me demande de le sucer. Je le sens un peu distant. Il n’a jamais baise un mec. Pas de baiser ni de caresse. C’est le mâle dominant qui se fait sucer. Puis il me fait mettre à quatre pattes
- Je vais baiser ta petite chatte de pédé maintenant
Et il m’encule par derrière en levrette. Il est assez agressif et jamais ça. À chaque coup de queue bien vif, il jette un regard plein d’assurance à Valérie, qui se caresse, excitée de voir son mec en baiser un autre. Il finit par jouir en moi.
Peu après, nous formons un trio sur le lit. Je caresse et j’embrasse Valérie qui fait de même avec Laurent. Électrisé, décomplexé, et poussé par sa femme, celui-ci finit par m’embrasser lui aussi et ses mains se mettent à me caresser. Ça y est, nous faisons l’amour à trois, et toutes les combinaisons sont possibles. Les trois corps s’aiment, s’embrassent, se sucent et se lèchent de toutes les façons. Laurent me suce avec Valérie. Beaucoup de sensualité, sans pénétration. Jusqu’à l’orgasme. Je finis par abandonner mes amants d’un soir, qui s’endorment nus dans leur lit conjugal.
Le lendemain, je reçois un message de Laurent
Salut Antoine,
Merci encore d’être venu… on a adoré cette expérience avec toi. On aimerait recommencer et baiser avec toi. On est partant pour des trucs beaucoup plus chauds aussi.
Laurent
Pas mal… je pense que Patrice me laissera recommencer, mais pas tout de suite. D’ailleurs je n’ai pas beaucoup le temps de réfléchir, car Patrice a prévu un petit week-end à Berlin. Quelque chose dont il rêve depuis longtemps : participer à la Folsom, un festival, sorte de gay pride, mais dédiée au cuir et au BDSM.
Patrice me prévient : cela voudra dire s’afficher en dominant et soumis dans la rue. Complètement dans le moule, je n’ai vraiment aucun souci avec ça. Ça représente encore un signe de l’ acceptation de ma sexualité. Dès notre arrivée à l’hôtel à Berlin, on se change. Lui cuir intégral, bottes. Moi, bottes, harnais, et petit short cuir moulant, avec fermeture éclair derrière. Collier bien sûr, et laisse en chaîne pour qu’il me garde à sa main. Notre hôtel est en plein milieu du quartier gay, et c’est la premier fois que je me retrouve dans cette tenue dans un lieu public.
Je n’ai pas à m’inquiéter bien longtemps, car le quartier est envahi de gens comme nous. C’est comme une grande pride, mais dédiée au BDSM. C’est assez incroyable. Pour la première fois qu’on ne se cache pas. Patrice est heureux fier, de me tenir en laisse comme ça. Je suis fier moi aussi. Je m’expose, mais je regarde aussi. Beaucoup de cuir. Des dominants et des soumis. L’ambiance est bonne, simple mais aussi provocante parfois car la rue nous appartient. On sympathise. Il y a des gens d’un peu partout en Europe. Il y aussi des stands avec du matériel. On en profite pour faire quelques achats.
L’ambiance est parfois un peu chaude. Je suis dans l’ambiance. Exhibitionniste comme jamais, je brûle de faire quelque chose devant tous ces gens. Patrice le sait et le sent. Notre complicité est maintenant totale. Il sort sa bite devant tout le monde, et me fait mettre à genoux. Je commence à le sucer devant tout le monde. Pour beaucoup, c’est normal et naturel, vu l’ambiance. Ils jettent un coup d’œil et continuent leur chemin. D’autres s’arrêtent et matent. Certains sortent leur smartphone et prennent des photos ou des vidéos.
L’après-midi, on se rend dans un très grand jardin public, toujours squatté et envahi par la foule BDSM. Dans la grande tradition allemande, la nudité est tolérée.
- Mets toi à poil
Je suis heureux de me retrouver dans cette tenue. Avec uniquement mon collier. Je m’allonge pour bronzer et pour observer les autres. Patrice me caresse, me touche et m’embrasse régulièrement, pour mieux afficher sa possession et sa domination pour moi. Un peu à l’écart du groupe, mais toujours bien visible des voyeurs, il me demande de le sucer, puis m’encule par derrière contre un arbre, devant plusieurs personnes.
En rentrant à l’hôtel le soir, Patrice me demande si j’ai aimé. Je lui réponds que oui. Je me sens vraiment dans mon élément. Le lendemain, changement de rythme : Patrice m’emmène à l’Inferno, le plus grand club BDSM. Même tenue que la veille pour nous deux. L’endroit est immense. Tous les gens aperçus ou rencontrés hier se sont rassemblés ici pour donner cours à leurs fantasmes. Avec une telle foule, tout devient possible. Patrice me tient toujours en laisse. Il m’emmène d’abord dans une salle à Glory Hole. Je n’ai jamais essayé. A genoux, je suis face à un mur où plusieurs bites s’offrent à moi. Patrice me regarde sucer tout ce que je peux à la chaîne. C’est un festin de bites. De toutes les formes, tailles ou même couleur. Elles défilent dans ma bouche. Je sais que Patrice (et moi aussi) veut que j’en prenne un maximum. Je recueille toujours le sperme dans ma bouche ou sur ma langue. Je montre bien ma récolte à Patrice avant d’avaler tout devant lui. Je n’arrive pas à compter mais j’en prends un nombre assez important. On continue notre promenade en laisse pour mater. On est là pour se montrer mais pas seulement. Des bonnes baises sur des slings. Il faudra qu’on revienne à cet endroit là.
On arrive dans l’endroit dédié à l’uro. Je ne résiste pas. Patrice me détache. Entièrement nu, la bite à la vertical, je pénètre dans l’endroit où je peux me faire arroser déjà occupé par d’autres adeptes. Démarre ma plus belle séance d’uro jamais faite. Plusieurs mecs me pissent dessus à la suite. J’ai la bouche constamment ouverte pour en prendre en bouche et avaler. Je prends des bites en bouche pour boire à la source aussi. Je suis vite recouvert d’urine bien chaude. Et je me branle tout en continuant à me faire arroser. J’adore notamment quand on atteint mon visage. Il m’arrive d’embrasser, de caresser et de sucer d’autres soumis à mes cotés. Les visages collés et les langues sorties, on se fait arroser ensemble. Patrice m’autorise à jouir, voyant à quel point j’adore.
Une fois rincé, on refait une petite pause voyeur pour aller regarder certains mecs se faire fister. Puis, Patrice m’enlève tout à part mon collier et m’attache sur un sling. Ça y est je suis maintenant offert à une horde d’inconnus. Je me fais enculer à la chaîne. Mon rectum se remplit progressivement. Certains trouvent aussi leu chemin jusqu’à ma bouche. Je n’ai jamais pris autant de sperme en moi. Je sens du liquide en moi , et le goût âcre persiste dans ma gorge. Cela dure presqu’une heure et Patrice a admiré l’ensemble de la séance. Je me rends compte qu’il n’a pas participé jusqu’à présent. Seulement regardé.
C’est pour la dernière étape qu’il se réserve. Je suis rhabillé, mais placé à quatre pattes sur un banc. Puis je sens la fermeture éclair de mon short s’ouvrir. Patrice commence à me doigter. Je suis bien ouvert. Il finit par me fister, tandis qu’il offre ma bouche à tous ceux qui passent. Je suce tout en me faisant fister. La séance dure très longtemps. Le fist le plus long a que j’ai fait. Sans douleur. En pur exhibitionniste.
Le week-end est passé bien vite, mais avant de partir, j’aimerais un petit souvenir. Je veux un autre tatouage. Autant le premier tatouage était secret et dédié à Patrice, autant j’aimerais que le second soit plus visible et soit une marque d’appartenance à ma communauté. Mon choix se porte sur deux anneaux qui font le tour de mon bras gauche, deux simples bandes en fait, l’une un peu plus large que l’autre. Pour monsieur tout le monde, c’est un motif neutre, mais dans le monde gay, pour les amateurs du SM, cela signifie que je suis fistable. Cette ambiguïté me plaît et Patrice adore. Je pars donc de ce séjour à Berlin plus que jamais épanoui et à fond dans ma nouvelle sexualité.
Que de chemin parcouru. Dans les semaines qui suivent, nous avons maintenant bâti un univers sexuel impressionnant. On continue à s’aimer ainsi. A deux, en soft et en hard dans notre donjon. On va au Kléber de temps et temps. Patrice continue d’organiser des séances avec d’autres partenaires également, triés sur le volet. L’été prochain, il a décidé de me prêter à Jean-Louis et Chantal pour une semaine entière d’échangisme et de naturisme au cap d’Agde. En échange, Abel viendra passer une semaine chez nous pour se faire dominer par Patrice, en même temps que moi. Patrice a aussi accepté de me laisser passer une semaine avec Laurent et Valérie. Ils ont loué une semaine dans un centre naturiste dans les Landes. On passera la journée à bronzer au soleil, et le soir, une fois la porte de notre bungalow fermée, je vais les aider à explorer et on fera l’amour à trois tous les soirs.
Pour l’instant, je me prépare pour notre prochain voyage. Patrice et moi partons pour trois semaines en Californie. Patrice a déjà tout programmé. Et je sais ce qui m’attend. Un petit passage dans un club SM de San Francisco. La deuxième semaine on s’arrête quelques jours près de Los Angeles, chez un couple de beaux mecs, soft, qui sont sur OnlyFans. Je vais tourner deux vidéos avec eux, au bord de leur piscine. Un duo et un plus à trois. Ça sera vanilla mais les mecs sont super sexy, et très bien gaulés. Enfin, pour finir en beauté, Patrice a trouvé un couple de bikers gay et cuir qui vont nous héberger aussi ; je serai mis à disposition pendant deux jours. Ils ont l’air chauds et extrêmes. Je suis prêt.
Quand l’avion décolle, je serre Patrice par la main. Je lui dois tout. C’est lui qui m’a révélé à moi-même et qui m’a fait découvrir un univers de plaisir insoupçonné. Certains pensent que c’est malsain ou ne comprendront jamais. Je m’en moque. J’ai choisi de suivre mon instinct. Je ne me suis pas trompé. Et je n’ai jamais été aussi heureux ni épanoui.
FIN