Astuce (chaude) de cursus - et autres Dialogues Interdits - histoire érotique

« Dialogues Interdits » : seule série littéraire d’histoires sulfureuses… uniquement constituées de dialogues.
N’hésitez pas à commenter, partager… me faire part de vos retours.

Astuce (chaude) de cursus

— Incroyable mais vrai : tu t’es bel et bien réinscrit à un cursus universitaire !
— J’ai longuement hésité. Et puis finalement oui.
— Qu’est-ce qui a produit le déclic ?
— …Tu le diras à personne ?
— Juré.
— Ma cousine Bertille.
— Qui a eu les arguments qu’il fallait ?
— Ça c’est sûr de sacrés arguments… Des arguments de taille !
— Attends. T’es en train de parler sexe ? Elle a couché avec toi en échange ?
— T’y es pas ! Longtemps j’étais pas convaincu car j’aimais pas le concept des études : observation, apprentissage et répétition. J’avais vécu ça comme tout le monde à l’école, puis au collège… J’estimais que c’était bien assez. Et surtout que ce schéma ne valait rien. Bertille pensait le contraire. On a grandi, notre libido s’est développée… Bertille avait une grande sœur assez libérée. Qu’on a pu observer allègrement, dans toutes les positions, avec ses différents petits copains. Dans les vieilles maisons de campagne les serrures sont grandes ! Et elle se plaçait un peu toujours en face, à croire qu’elle le faisait exprès. Et là… Bertille m’a proposé d’appliquer le schéma. Observation, apprentissage… répétition. Et jusqu’u bout : elle était prête à reproduire TOUT ce qu’on a espionné. Y avait plus aucun débat à avoir : ce schéma est excellent j’étais bien forcé de le constater !

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Petit défi sans conséquences

— Je pensais pas qu’elle oserait.
— Moi ça m’a pas tant étonnée d’elle.
— Au début je pensais à une blague. « Papa maman c’est le tout dernier jour au camping naturiste alors j’en profite à fond ». Et de se donner le défi de reste nue pendant vingt-quatre heures !
— Et nous, pris à notre propre piège. Non ? Toujours à l’inciter à en profiter, à cesser d’enfiler son paréo dès qu’elle sort de l’eau, de pas se rhabiller tout de suite dès le début de soirée…
— Comme si elle avait enregistré toutes nos petites remontrances pour les intégrer à la fin du séjour ! Forcément au concert du soir, elle était plus que la seule nue et on n’a rien pu lui dire quand elle s’est frottée à tous ces garçons en dansant… Tu crois qu’elle nous refera le coup la saison prochaine ?
— Non et je sais pourquoi. Notre fille voulait juste le faire par défi : quelque chose à rayer de sa liste.
— Elle te l’a dit ?
— Non, je suis tombée sur sa liste.
— Ah. Au moins ça a dû te rassurer.
— Au contraire : j’ai pu lire aussi tout ce qui était déjà rayé. Et surtout, tout ce qui reste à rayer…

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Eau en brume

— Pourquoi tu veux que je t’achète ça ?
— Parce que le vaporisateur est cassé. Tu sais le gros, avec lequel on se pchite tout le temps. Le truc idéal pour l’été en vacances au camping, non ?
— Je connais… Dans ta bande de copains-copines c’est devenu un vrai petit rituel…
— C’est le moyen de rester la peau humide tout l’après-midi ! Je mets le vapo la nuit au frigo, ensuite je le laisse posé au club enfants et on se pchite les uns les autres… peut-être tous les quarts d’heure. Nos activités du club en avancent moins vite ! Mais au moins on prend notre pied. En plus c’est mille fois plus écolo qu’une douche.
— Oui, je vous ai vus. J’ai l’impression que votre intérêt pour le vapo est plus grand que tout le reste !
— J’en soupçonne pas mal de venir au club que pour ça. D’abord c’était anecdotique, et puis ça a pris de ces proportions… Au début les animateurs en étaient un peu agacés… puis ils s’y sont faits.
— Ils en profitent aussi non ?
— Oui, ou sinon on les arrose. On les brumise ! Et parfois aussi un vacancier qui passe ! On le brumise, puis on lui demande qu’il nous le fasse. C’est hyper excitant en fait.
— Excitant ?
— Un garçon qui pchite des nuages d’eau froide sur mon corps sec et chaud. De la tête aux pieds, devant, derrière et sur les côtés. Mes tétons deviennent si durs, on dirait qu’ils cherchent à transpercer mon t-shirt ! C’est pour ça que j’ai demandé qu’on m’offre mon premier soutien-gorge, parce que ça devienne trop voyant. Quant aux copains, la plupart restent pas en maillot de bain : ils enfilent un pantalon par-dessus, sinon ça se voit trop qu’ils bandent. Tu le diras pas à maman hein ?
— De petits jeux entre vous d’accord. Quand vous invitez un adulte à vous le faire là par contre…
— Mais tata, le grand en question s’en aperçoit même pas que ça nous excite ! Il le fait qu’à notre demande… Il nous touche même pas ! A ses yeux c’est juste un jeu innocent. D’ailleurs ça l’est. En un sens.
— Bon. J’imagine que ça participe à votre éveil. Mais pourquoi tu m’en fais acheter un si petit, par rapport à celui d’avant ?
— Elémentaire voyons : pour faire durer le plaisir. Il faut que la main qui pchite, même sans me toucher passe du haut en bas, face à moi puis dos à moi. Il faut pas que deux trois pchits suffisent.
— Autrement dit, te faire mouiller te fait mouiller !
— Le liquide amène le liquide… Oui, mon intérieur devient aussi humide que mon extérieur.
— C’est toi qui a eu l’idée du vapo. Non ?
— Ça m’est venu de ma copine Swann. Elle m’a raconté, avec sa maman elles vont sur les petits criques, où la nudité est tolérée. Cette année le nouveau beau-père les accompagne. Swann fait de la gym, et elle a simulé des courbatures et même un début de tendinite pour faire genre qu’elle n’avait plus de souplesse, que c’était à lui de lui passer de la crème solaire partout… de la tête aux pieds… sur son corps nu…
— Le beau-père l’a fait ?
— Machinalement. Pour lui une gamine est une gamine : il s’est pas rendu compte qu’il avait affaire à une libidineuse. Ça m’a inspirée. Ne t’inquiète pas tata… c’est si innocent.

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Vendeur de rêve

— Agaçant ce vendeur avec ses insinuations…
— Oh… un vendeur est un vendeur. Il est là pour te fourguer ce qu’il a de plus cher ! Après, cette grande douche est sympa. Tu aurais la place, le budget.
— J’ai pas aimé sa réflexion.
— Oui je sais. Quand il a dit « avec celle-là c’est super on peut s’y doucher avec le petit copain. Parfait pour les moments intimes ! », avec ce petit air goguenard.
— De quoi il se mêle ?
— J’ai trouvé ça mignon. Puis il a raison tu trouves pas ?
— Il y connaît rien ! Comme toi on dirait. Vous pourriez peut-être vous acheter ce modèle pour vous deux ?
— Quel modèle il aurait dû conseiller ?
— Pour se doucher avec un garçon et faire des coquineries, c’est une douche pour UN qu’il faut ! Pour pouvoir se serrer, se frotter l’un contre l’autre ! Ne pas avoir trop d’espace, créer un petit inconfort volontaire. Avec ce jet géant, là, en brume, tombant sur tout le corps.
— A deux dans une grande douche ça peut être très sensuel.
— Pour un modèle familial oui.
— Familial ??
— Bien entendu. Si j’ai une fille elle apprendra la sensualité en se douchant côte à côte avec une copine, peut-être même un copain, son frère. Moi je suis une jeune fille célibataire, ça se voit. La grande douche n’est pas pour tout de suite ! J’en suis à la recherche d’une douche petite, au sol assez doux pour y être à genoux par exemple…