Au bout du monde

- Par l'auteur HDS Ingyt -
Récit érotique écrit par Ingyt [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Récit libertin : Au bout du monde Histoire érotique Publiée sur HDS le 28-11-2012 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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Au bout du monde
L’inconnu

Quand je suçais un homme, je repensais presque toujours à la première fois que je
l’avais fait, c’était inévitable et pourtant, cela faisait presque 35 ans... déjà.

À l’époque j’étais une grande fille maigre, timide et renfermer avec de petits seins
et de longs cheveux noirs. Mais je faisais tout de même déjà fureur à cause de mes
longues jambes, de mes yeux bruns toujours à demi fermer, très pétillants et de mon
sourire unique. Je me rappelle avoir eu une peur bleue que la bite de mon petit ami
n'ait mauvais goût, mais surtout, qu’il ne vienne dans ma bouche. Les yeux tout petits
en se branlant lentement, il m’avait assuré que non, qu’il allait se retenir, mais je
n’y croyais pas trop. Et voir sa bite m’avait fait mouiller rapidement comme à chaque
fois que je l’apercevais et la pointe de mes seins était devenue très sensible sous
mon petit soutien-gorge. Je n’avais plus ma virginité depuis trois semaines et il
venait très vite à chaque fois qu’on le faisait dans sa voiture. C’était tout de même
excitant et il m’arrivait de jouir en plus alors je ne me faisais plus prier pour le
laisser me prendre. Même que je regrettais d’avoir résisté si longtemps avant de me
laisser faire. Mais curieuse de nature, maintenant je voulais savoir ce que cela
faisait de sucer un gars, on en discutait si souvent moi et ma meilleure amie. Ça
m’avait fait tout drôle d’ouvrir la bouche pour avaler juste son gland énorme tandis
qu’il rabattait son long prépuce et j’avais commencé ma première fellation. Il l’avait
vraiment trop grosse pour que je l’avale plus. Je me rappelle encore comme si c’était
hier des battements accélérer de mon coeur et des bruits de succion gênants qui
m’avait fait monter le rouge aux joues, sans parler de ma salive qui c’était mise
aussitôt a s’écouler des coins de ma bouche démesurément arrondit.

Depuis le temps que j’entendais parler de sucer un gars et là, j’y étais. Il m’avait
dit aussitôt de faire attention à mes dents de lapin comme il les appelait pour
m’agacer tandis que, fébrile, ressentant un mélange d’excitation et de nervosité, je
me rendais compte que ça ne goûtait rien, ou presque. Mais j’avais donné de la tête
nerveuse, tenant ça bite a deux mains pour le masturber me sentant un peut ridicule,
la peur qu’il éjacule était vraiment trop forte. Surtout a le voir et l’entendre gémir
quand le bout de ma langue pointu agaçait son urètre lorsque je léchais son gland
rougi pour reprendre mon souffle et qu’un petit goût saler un peut étrange
m’emplissait la bouche. J’en frémissais en le ravalant, m’imaginant vomir son sperme
si jamais...

Il gémissait les yeux mis clos, comme en transe, pour lui aussi c’était une première
et visiblement il appréciait. Il me caressait la tête ou les seins par-dessus mon
chandail et je me sentais heureuse de lui faire plaisir. Mais ce que j’aimais surtout
c’était de sentir son membre puissant sous mes doigts; sa peau mince glisser sur les
muscles gonfler et les veines. J’en mouillais d’excitation comme a chaque fois que je
lui caressais, fasciné par ce membre à peine recourber et si dur. La première bite que
je touchais de ma vie. Et tout c’était bien passé finalement.

Je l’avais sucé que quelques minutes avant de lui enfiler un condom et de m’asseoir
sur lui en écartant seulement mes slips sous ma jupe sur la banquette arrière de sa
voiture. J’avais commencé à gémir à mon tour en m’empalant sur son membre tandis qu’il
pressait mes seins sous mon soutien-gorge d’une main et de l’autre mes fesses. Cette
fois-là, il m’avait baisé avec beaucoup plus de fougue et jouis plus vite encore. Si
peut de chose vous marquer pour la vie.

Et la, a 50 ans bien sonner, après seulement trois mois d’une dure et pénible
séparation après 25 ans de mariage et malgré mes belles promesses de rester sans
contact avec un autre gars pendant au moins un an, voir deux, je suçais déjà un
inconnu chez lui et c’était moi qui l’avais abordé en plus. Je n’avais pas fait ça
depuis ma jeunesse, pas sucer évidemment, mais faire des avances à un homme.

Dès que je l’avais aperçu dans le bar où je prenais un verre de vin avec ma meilleure
amie il m’avait intrigué. Assit seul a une table a me jeter des regards discrets, même
timides, un bel homme de mon âge environ aux cheveux en brosse très courts, un peut
grisonnant, aux mains fines avec de longs doigts, presque des mains de filles. Ça peut
vous paraître étrange, mais les mains d’un homme m’allument, c’est l’une des premières
choses que j’observe. Mais pour le reste, il était tout le contraire des gars qui
m’attirait habituellement. J’aimais les beaux grands sportifs aux larges épaules comme
mon ex et lui était maigre, osseux, légèrement efféminer mais pas trop et manquait
visiblement d’assurance. Un timide, mais séduisant, intriguant, aux beaux yeux noirs.
Jamais de regards déplacer sur la jeune serveuse en mini-jupe qui avait pourtant un
sacré beau derrière et des jambes d’enfer contrairement aux autres hommes seuls qui
eux, ne s’en privaient pas et qui nous regardaient également moi et Marie. Je me
surpris à me demander s’il n’était pas homosexuel, mais ses regards sur nous disaient
le contraire. Moi parce que j’avais toujours ma taille de mannequin, enfin presque et
Marie à cause de ses seins ballons qui refusait de baisser même si elle avait le même
âge que moi. Ma meilleure amie restait une éternelle ados, s’en était décourageant.
Mais je savais bien que c’était moi qui l’intéressais, c’était toujours comme ça quand
je sortais avec la pauvre Marie.

Quand je lui avais finalement jeté quelques regards à mon tour il avait baisé les yeux
par gêne, ça se voyait tout de suite ou par peur de nous déranger. J’ai l’habitude que
l’on me regarde partout où je vais et l’on s’y fait quand on est une personnalité
connue de la télé; ancien mannequin en plus et maintenant animatrice d’émission de
variétés. 5 pieds 8 pouces de grande fille encore mince a mon âge grâce à des
exercices quotidiens et un régime strict et qui pouvait toujours se permettre de poser
en maillot dans des magazines de mode a 50 ans. Je devais ma carrière a mon corps au
début, ma grande taille et mon sourire ravageur surtout, mais je m’étais vite fait
remarquer grâce a mon humour pince-sans-rire et mon sens aigu de la répartit et aussi,
faut l’avouer, a mon côté garçon manquer. Je me démarquais des autres belles femmes du
milieu artistique et pas juste par la taille. Je n’ai jamais eu peur de me faire des
bleus, de me casser un ongle ou de me salir les mains en animant des émissions de
bricolage. J’adorais bricoler, manier la scie ou la pelle, en suer un bon coup à faire
du terrassement et toute sorte de gros travaux. Je tenais ça de mon père, ça et ma
grande taille.

Et je tenais évidemment de ma mère pour mes beaux yeux bruns toujours à demi fermer,
mon sourire éclatant, mes longs cheveux soyeux, teints en blond-roux depuis des années
et tout ça faisait de moi une sacrée belle femme. Mais je sentais chez lui quelque
chose de différent et, le vin aidant, cela m’avait attiré de plus en plus et mon amie
l’avait bien vue et m’avait encouragé a l’aborder en me disant que ce gars la ne se
lancerait jamais. Parce qu’il était timide et par ce que j’étais une vedette du petit
écran et elle aussi le trouvaient mignon.

— Dommage que je sois marier et fidèle. M’avait-elle dit complice et tout bas, pencher
vers moi m’offrant une vue imprenable dans son décolleter profond. Toi, t’es libre
maintenant, profites en chanceuse. Tu as à peine 50 ans et tu es toujours une bombe et
tu le sais. Tous les gars ont la langue à terre devant toi. Fais-toi mettre d’aplomb
et ne tombe surtout pas encore amoureuse avant deux ou trois ans. Profite de la vie
avant d’être trop vieille pour le faire.
— WAIS, mais la, si tous les hommes on la langue a terre c’est parce qu’on te voit
toute les boules ma vieille et t’ont beau soutien-gorge vert fluo.
— Oups, avait-elle fait en se redressant feignent d’être gêné et on avaient éclater de
rire. C’est pour ça que t’avais les yeux tout croches Julie, mon décolleté.
— Seigneur, le jour où voir des seins ça va m’exciter ma vieille... Les poules vont
avoir des dents.
— J’ai lu que passé cinquante ans on pense juste à refaire certaines choses qu’on
osait faire ados. Tu te rappelles ?

Le feu m’était monté aux joues tandis que je regardais tout autour pour voir si on
nous écoutait et qu’elle plissait ses jolis petits yeux. Marie comprit qu’elle avait
trop parlé et trop fort elle savait à quel point je tenais à ma vie privée. Jamais on
n’avait reparlé de ce que l’on avait fait ensemble quand nous étions jeunes. Elle et
moi on était des rieuses et les meilleures amies du monde depuis toujours, on pouvait
tout se dire, enfin, elle surtout. Moi j’étais plutôt secrète, timide, et renfermer,
encore aujourd’hui et c’est elle qui m’avait initié a la masturbation et a d’autres
petites choses mais quelle me reparle de ça après tant d’années me fit comprendre
qu’elle aussi devait y repenser, peut-être aussi souvent que moi et cela me laissa une
étrange impression.

— Mais, avait-elle continué en changeant de sujet, il m’intrigue aussi ce gars. Bon,
tu me raconteras tout ça demain, s’il baise bien, s’il a une belle bite et tout,
avait-elle dit rieuse avant de me planter la et de filer en m’envoyant la main.

J’étais resté sans voix devant son petit discours. Marie était d’une franchise
déconcertante pour tout et surtout le sexe contrairement a moi. J’étais coincé quand
venait le temps de parler de ça, juste dire « bite » me faisait rougir et mes amis en
rigolaient à chaque fois.

Même si je projette a la télé l’image d’une femme sure d’elle, d’une fonceuse qui n’a
peur de rien, je suis toujours rester d’une timidité incroyable au point d’en être
malade parfois avant une émission. Mais la, le vin aidant et malgré mes belles
résolutions, l’idée de me faire baiser avait fait son chemin, pourquoi pas. J’étais
libre maintenant même si j’avais toujours de la misère à le réaliser. J’imaginais que
je devais ressentir un peu la même chose qu’un gars qui sort de prison au bout de 30
ans. L’envie de se jeter sur tout ce qui bouge, mais dans mon cas... c’était délicat.
C’est le défaut d’être connu.

Mais j’avais trouver du courage dans le vin, me donnant cinq minutes pour le jauger et
c’est donc le coeur battant que je m’étais rendu a sa table pour lui offrir un verre
tout en me disant que j’allais sûrement le regretter demain, surtout s’il me plaisait
et encore plus si j’essuyais un refus. Il avait été vraiment surpris de me voir
l’aborder tout en acceptant que je m’assoie à sa table. Et j’avais découvert un gars
vif, intelligent avec un sens de l’humour incroyable en discutant de banalité et
surtout de mon travail. Il y avait longtemps que je n’avais pas rigolé autant avec un
homme et il était si timide, bien plus que moi, que c’était encore moi qui lui avais
proposé discrètement de me ramener chez lui au cas ou un journaliste ou un blogueur a
l’affût de potins traînerais dans ce bar brancher de la rue Cressent. Un peu saoule,
j’en mourais d’envie, faut dire que je n’avais pas baisé depuis plus d’un an et qu’en
plus, il me plaisait vraiment. Plus de baise depuis que j’avais appris que mon ex me
trompait avec de jeunes étudiantes et ce filmait en plus en le faisant le salaud. Il
avait oublié de fermer son ordinateur un jour et... bingo ! Cela m’avait démoli
complètement et heureusement, ça n’avait pas coulé dans les journaux. Ma séparation
oui, mais pas les détails, je déteste étaler ma vie priver au grand public.

Et la, nue, agenouiller entre les longues jambes sans poil de cette inconnue, les
rendant d’une douceur incroyable, des vraies jambes de femmes, je léchais cette belle
bite bien droite et sans prépuce en pressant les couilles glabres avec envie en
salivant de plus en plus. Comme ni lui ni moi n’avions prévu de draguer, on n’avait
pas de condoms, donc pas de baise même si j’en mourais d’envie. Tellement que j’en
avais mal au ventre. Cela me surprit d’un homme vivant seul qu’il n’ait pas de capote,
me démontrant qu’il n’était pas sorti juste pour ramener une femme chez lui ou qu’il
aimait le danger, mais pas moi. J’avais donc décidé de lui faire une bonne vielle pipe
chose d’on j’avais quelque peut perdu l’habitude.

Comme il l’avait bien moins grosses que mon ex je l’avalai au complet en lui pressant
le scrotum avant de donner de la tête lèvres bien serrer en jouant de la langue tandis
que, grimaçant de plaisir, il me caressait les seins ou les cheveux avec douceur ou se
caressait les mamelons. Je déteste être forcé, quant mon ex si essayait sous le coup
de l’excitation, je fulminais, surtout les dernières années. Son comportement avec moi
avait changé quand on baisait et maintenant je sais très bien pourquoi. Lèvre
arrondit, narine dilater je salivais en abondance en le suçant sans savoir si demain,
il ne s’en vanterait pas a tout le monde. Probablement que oui mais il y avait peut de
chance que cela se rendre jusque dans les journaux à moins qu’il ne soit actif sur le
web. Juste d’y penser me donnait le goût de m’enfuir, mais c’était trop tard
maintenant et de toute façon, le sucer m’excitait terriblement. Jamais je n’avais fait
une pipe à quelqu’un comme lui. Et puis je suis séparé et toutes les femmes font des
pipes et j’ai bien droit à une vie sexuelle, une nouvelle vie sexuelle.

Sentir ses belles mains si douces sur mon corps m’avait allumé complètement quand on
s’était presque arraché nos vêtements au milieu de son salon sans rien dire en se
frenchant comme des ados. C’est là que j’avais découvert ses jambes lisses, superbes,
et ses hanches prononcer. C’était nouveau pour moi un gars qui se rasait les jambes et
même le pubis et le reste. Mon ex était poilu et tout mes ex avant lui. Toucher des
couilles sans poil c’était tellement plus doux. Mais il avait refusé que je lui enlève
son t-shirt, pourtant, il semblait avoir de beaux pectoraux pour un gars aussi maigre.
Et là, mon sexe ouvert et gonfler n’aspirait qu’a sentir une bite s’y enfoncer
profondément et mes mamelons me faisait mal à force d’être tendu. Il me les avait
tellement bien sucer et mordiller un moment plutôt avec sensualité et délicatesses que
j’en étais encore étourdit, sans parler de ses caresses habiles a ma vulve tandis que
je le masturbais toute pâmer en caressant ses belles fesses blanches plutôt rebondit
et ferme. J’avais glissé une main sous son t-shirt voulant lui caresser la poitrine
mais il me l’avait agrippé en disant :

— Je ne suis pas sur que...

J’avais plissé les yeux intriguer en retirant ma main tandis que, les yeux river sur
moi il avait retirer son t-shirt finalement. Surprise, j’avais vu qu’une large
bandelette élastique couvrait ses pectoraux aux mamelons tendus. Déjà, je me doutais
bien de ce qu’il cachait là-dessous mais sans vraiment y croire. Et pourtant ! Il
l’avait soulevé pour l’enlever et la, ma mâchoire c’était décrocher et mes yeux tout
arrondis. Il avait des seins. De beaux seins assez lourds, presque autant que moi aux
pointes tendues que, malgré ma surprise, je me mis a lui envier comme une idiote car
ils se tenaient beaucoup plus que les miens. C’était si étrange, si loin de mon petit
monde des plus conventionnels que j’en étais rester figer une main sur la bouche avant
de dire :

— Mais, t’es un transsexuel ?
— Non, la nature parfois nous joue des tours, je suis né avec et avec un corps de
fille, enfin presque, mes seins ont poussé vers 13 ans comme vous les femmes. C’est
plus fréquent qu’on l’imagine. Parfois des gens naissent avec les deux sexes, ou une
femme avec un pénis ou un homme avec un vagin. Moi se sont des seins, je dois faire
avec et avec mon côté efféminer.
— Ben voyons c’est pas croyable. Avais-je dit idiotement en le regardant des pieds à
la tête et effectivement, la je me rendais mieux compte qu’il avait de jolies courbes.
— Ça te dérange ?
— Non ! Non ! Ses justes, surprenants, et t'es... pas aux hommes ? Ben non, rajoutai-
je aussitôt en me frappant le front, me trouvant encore plus idiote, sinon je ne
serais pas là.

Ça l’avait fait rire tandis que je le regardais encore des pieds à la tête en
apercevant presque un corps de femme à part la belle bite tendue qui palpitait et les
couilles lourdes qui me mettait l’eau a la bouche.

— Je suis bi, fit-il, mais je préfère les femmes.

Je m’étais contenté de sourire en posant délicatement une main sur son sein droit le
sentant chaud et si doux en le pressant, sentant la pointe tendue qui me chatouillait
la paume. J’en avais frissonné des pieds à la tête. Il m’avait enlacé pour me frencher
avec fouge. Sentir nos poitrines s’écraser l’une sur l’autre m’avait allumé
complètement. C’était si étrange se mélange seins et pénis mais tellement excitant.
J’avais déjà touché les seins d’une autre, ceux de Marie quand nous avions découvert
la masturbation et elle les miens mais nous étions si jeune. En fait, c’est elle qui
avait commencé ces petits jeux à l’époque et moi, timide, j’avais suivi, mais mes
expériences avec d’autres filles s’étaient limitées à ça. S’auto masturber et se
toucher presque du bout des doigts la poitrine en ayant l’impression de faire quelque
chose d’interdit, de tabou a l’époque ou la religion était encore omni présente ici au
Québec. Même se masturber était considérer comme un pécher. J’étais bien trop timide
pour que cela aille plus loin même si Marie, elle, aurait bien voulu le contraire. Je
le regrettais maintenant à chaque fois que l’on sortait ensemble sans la désirer pour
autant, ni aucune autre femme d'ailleurs. Je n’arrivais même pas a nous imaginer dans
un lit toute les deux, moi et Marie, non, ça, vraiment pas.

Mes seins qui avaient grossi et pas mal baisser depuis quelque temps, se balançaient
mollement tandis que je le suçais avidement tout en le masturbant perdu dans mes
penser en salivant de plus en plus mais nerveuse car je ne voulais surtout pas avaler
le sperme d’un inconnu. Je la sortais de ma bouche parfois pour reprendre mon souffle
la léchant de bas en haut, gobant ses couilles ou titillant le gland y goûtant les
quelques gouttes salées de liquide séminal transparent qui en sortait et je le ravalai
avec fouge tout en redoutant l’explosion finale. Je levais les yeux a l’occasion pour
le voir en plein extase qui se caressait doucement la pointe des seins comme on le
fait nous les femmes et cela m’excitait tellement maintenant que j’aurais tout donné
pour l’avoir entre les cuisses et soudain il dit :

— Attention, je viens !

Déjà ! Mais je pouvais comprendre son état d’excitation. Ce faire pomper la bite par
Julie Demers et je dis ça en toute modestie, mais je suis bien conscience d’être
encore considérer comme une bombe a mon âge comme Marie me l’avait fait remarquer si
délicatement. Beaucoup d’hommes fantasmaient sur moi, des tas de photos et de vidéos
de moi en décolleté ou en maillot avec les mamelons qui pointe circulaient sur le net.
Cela me gênait terriblement mais je ne l’avais pas fait exprès, enfin, un peu au début
de ma carrière pour mousser les cotes d’écoute de mes premières émissions, suivant
comme une idiote les judicieux conseils du producteur de l’époque, mais plus
maintenant. Mais faut avouer que ma toute dernière robe de gala était plutôt
provocante.

Je sortis rapidement ça bite de ma bouche pour le masturber fortement a poing fermer
contre son ventre et je fixais, les yeux mis clos, son sperme qui jaillissait avec
force et en abondance jusque sur sa poitrine qu’il se pressait comme je l’avais fait
si souvent avec mon ex. Voir jouir un homme m’a toujours fasciné mais avec des seins
en plus, ça me fit sourire tellement cela me paraissait surréel. Je sentais le sperme
monter dans l’urètre et après cinq ou six jets puissants cela ralentit, je le
masturber plus lentement en le regardant gémir les yeux quasi révulser, le nombril
remplit de sperme. Je résistais encore et de toutes mes forces a la forte envie que je
ressentais de vouloir m’asseoir sur cette belle bite bien droite et sans prépuce pour
le faire jouir en moi cette fois. Mon vagin rempli de liquide vaginal coulait, il en
pulsait, mais pas question. Surtout s’il avait des relations avec des hommes en plus.
Quand se fut terminé, je lâcher sa queue toujours raide qui sursautait a chaque
battement de coeur pour m’essuyer la bouche avec un bras, encore essouffler, les yeux
tout petits.

— Merci ! Dit-il les yeux mis clos et le souffle court en se la pressant et se la
secouant.

Je lui souris, toucher par l’attention en ramenant mes cheveux derrière mes oreilles
assises sur mes mollets, un peut embarrasser a présent car je dégrisais. Je réalisais
que maintenant qu’il était soulagé j’allais devoir rentrer. Mais j’avais trop bu pour
conduire jusqu’en banlieue et cela ne m’enchantait pas du tout de me taper une heure
de taxi en pleine nuit, alors je lui demandai :

— Je pourrais dormir ici, je ne veux pas conduire avec quelques verres dans le nez ?
Si je me fais arrêter, les journaux vont l’apprendre et ils vont en faire leurs choux
gras. « Julie Demers prise saoule au volant, elle a sombré dans l’alcool suite à son
divorce, etc. »

Il rit en se redressant plongeant ses yeux noirs dans les miens, voir ses seins
retomber et se frapper mollement tout dégoulinant de foutre odorant me donna le
frisson. Ce mélange homme femme était vraiment très troublant. Je n’étais pas près de
l’oublier et je me demandais qu’est ce que j’allais bien raconter à Marie quand elle
allait m’interroger les yeux pétillants et tout excités. Je ne m’imaginais vraiment
pas lui dire que je n’avais fait qu’une pipe à un gars qui avait des seins et que ça
m’avait excité en plus. Surtout pas après ce que je venais de lui dire au bar : « Le
jour où voir des seins ça va m’exciter ma vieille... » et quand je mentais, elle le
voyait tout de suite.

— À t’ont avis, fit-il avec un sourire moqueur en lâchant ça bite qui baissait à vue
d'oeil. Tu veux que je te rendre l’appareil ?

Surpris, je fis mon petit air de gamine espiègle en disant :

— Ah ! Ça, ça ne se refuse pas. Ne bouge pas je vais te chercher une serviette.

Une fois a la salle de bain j’en profiter pour me laver le sexe et me regarder un peut
dans la glace; mes grands yeux bruns étaient brumeux, j’avais des petits cernes sous
les yeux et j’étais pâle comme une morte. Après plus de 25 ans de vie de couple sans
avoir tromper mon mari, je trouvais étrange et excitant le fait de me retrouver nue
dans la salle de bain d’un inconnu et aussi vite. Surtout d’un inconnu avec des seins.

Il m’emmena à l’orgasme en moins de deux minutes et pas juste avec sa langue enfoncer
dans mon vagin et qu’il agitait habilement. Il c’était mouillé un doigt et sans
avertissement l’avait appuyer sur mon petit anus pour l’y insérer tout doucement en le
tournant l’enfonçant jusqu’a la jointure. Tout mon corps en avait frémi tandis que je
serrais les fesses de plaisir et maintenant, il l’agitait et touchait même sa langue
par la mince paroi anale. Ça, on ne me l’avait jamais fait. Mon ex me rentrait parfois
un pouce dans l’anus en me baisant mais pas plus et n’aimait pas trop me lécher le
sexe. Il avait essayé de m’enculer quelquefois au début de notre mariage malgré mes
réticences et ma peur de me faire blesser mais il l’avait vraiment trop grosse et
m’avait fait mal. Pour les plaisirs interdits cela s’était limité à ça dans ma vie.
Mais il m’était arrivé souvent en me masturbant de me toucher la et même d’y glisser
un doigt et d’y prendre énormément de plaisir mais la... wow !

Pour une première fois je trouvais ça plutôt cochon mais je cambrer les reins de
plaisir, ma bouche s’ouvrit et je gémissais comme une dingue tandis que je me
masturbais violemment; le bout de mes doigts heurtant son nez, mon autre main sur mes
seins que je pressais trop fort sous le coup de l’excitation. Tout ça me faisait
planer complètement. Assise sur son sofa, à moitié coucher, jambe en l’air et orteil
retrousser, je ne regrettais pas une seule seconde d’être là. Sa langue qui s’agitait
me rendait quasiment folle mais avec son doigt dans le cul en plus.... Bon Dieu que
j’aimais ça ! J’en avais des convulsions dans le sexe détremper et à l’anus qui
pulsait. Et comme si ce n’était pas assez, il fit aller et venir son doigt dans mon
cul comme un petit piston bien lubrifier par ce qui coulait de mon sexe, tandis que
ses autres doigts replier frappaient mes fesses un peu molles les faisant rebondir.
C’était si excitant que j’en avais les yeux pleins d’eau tandis qu’une petite décharge
électrique me traversait le bas ventre me faisant serrer les fesses et les cuisses
contre sa tête en me tortillant. Je gémis plus fort à sentir ce petit orgasme vaginal
avec ma voix embarrassante de petite fille qui ressortait quand je jouissais. Je
lâchais des; oui, ah oui... s’en pouvoir m’en empêcher, sa langue chaude et son maudit
doigt s’agitant toujours en moi, me procurait beaucoup trop de plaisir tout à coup. Un
autre orgasme, beaucoup plus intense celui-là explosa en moi. Ma main droite pressa
mon pubis tandis que la gauche serrait un de mes seins comme si elle voulait le faire
éclater. Ce fut comme un feu d’artifice qui me traversa le bas ventre à me faire
pleurer de jouissance en arquant les reins. L’orgasme puissant me remonta jusqu’a la
pointe des seins et me fit replier les orteils a les faire craquer. Je ne respirais
même plus en gémissantes lèvres pincer comme si on me torturait. Les gros muscles a
l’intérieur de mes cuisses se contractait contre ses oreilles le pauvre mais sa
maudite langue qui s’agitait... c’était trop bon, presque intolérable... et je n’en
pouvais plus. J’étouffais de plaisir en grognant.

— Arrête, arrête ! Criai-je soudainement en pleurant savourant l’orgasme puissant qui
me sciait toujours le bas ventre. Mon coeur battait a cent a l’heure tandis que par a
coup je pressais un peut mon clitoris retourner se cacher. Et ce fut terminer, j’en
voyais des points noirs en aspirant l’air comme si ma vie en dépendait. Je n’avais pas
joui comme ça, sans vibrateur depuis des années. L’orgasme s’évanouit, me laissant
alangui et... vider.

Je libérer sa tête et laisser redescendre mes longues jambes pour poser mes pieds au
sol, soulager de mes pulsions en grimaçant encore un peut parce qu’il retirait son
doigt de mon anus y laissant comme un vide étrange. Il s’assit sur les mollets comme
moi tout à l'heure en essuyant son visage couvert de mes déjections vaginales en me
demandant avec un sourire malicieux tandis que je fixais sa belle bite de nouveau en
érection et palpitante et ses seins.

— Je t’ai fait mal ?
— Les hommes, dis-je amuser dans un long souffle, vous ne comprenez rien aux femmes.
On se douche avant de perdre la tête comme des ados et de baiser sans condoms ?
— Oui madame.

Quinze minutes plus tard, dans son lit, il ronflait déjà, c’est la que je réaliser que
c’était bien un homme malgré les apparences. Étendue contre lui, une jambe sur les
siennes si douce et sous un drap, une main sur son sein gauche, je me sentais
fabuleusement bien tout en réalisant que je ne savais toujours presque rien sur ce
gars a moitié femme; doux, sensible, habile avec sa langue et un peu cochon... et
mystérieux. Je n’avais même pas eu le temps d’examiner son appartement, mais il ne
vivait pas seul, ça, ça se voyait au premier regard, dans la salle de bain surtout.
Les nombreux produits de beauté, le parfum, la brosse à cheveux, les dessous féminins
dans le panier à linge. Il n’avait pas de bague au doigt mais si cette femme
débarquait soudainement pour me trouver nue dans son lit, moi Julie Demers en plus
et... Merde ! La, je réaliser que tout cela devait être a lui. Mon coeur bondit. Il
avait les formes pour passer facilement pour une fille, même son visage en plus de sa
poitrine. J’essayais de l’imaginer en femme mais sans y parvenir. Il avait dû avoir
une adolescence difficile, un jeune garçon avec des seins qui poussait. Je bailler,
épuiser et fermer les yeux pour sombrer lentement dans un sommeil profond.

Quand je m’éveiller, il faisait jour et il me regardait une main sur mes reins.
J’avais mal a la tête, la bouche pâteuse et les cheveux tout croches, sans parler de
ma bave au menton qui avait coulé sur un de ses seins que j’essuyai embarrasser
faisant se dresser son beau mamelon. Étrangement j’avais l’impression de sentir son
doigt toujours entre mes fesses et ça ne me déplaisait pas. Repenser à cette nuit fit
que mes avant-bras un peu veiner se couvrirent de grosses chairs de poule et que mes
mamelons me chatouillèrent en gonflant contre lui.

— Seigneur, je dois être belle à voir.
— Le petit look zombie te va bien, fit-il moqueur en me caressant une fesse.

Ça me donna de nouveau la chaire de poule et de délicieux frissons tout en voyant
qu’une belle érection matinale soulevait le drap mais surtout l’heure a son cadran
lumineux près du lit. Panique totale.

— Merde ! Criai-je en me redressant soudainement pour m’asseoir au bord de son futon
tandis qu’il me caressait la colonne du bout d’un doigt. Je suis en retard, je peux me
doucher rapidement ?
— Bien sûr. Dit-il rieur. Un café ?
— Pas le temps, vraiment désolé.

Je l’entendis rire en filant nue vers la salle de bain sentant son regard sur mon
derrière et ça me plaisait. Je m’attendais a ce qu’il me rejoigne, surtout avec
l’érection qu’il avait, j’aurais dû le repousser, pas question d’être en retard au
studio et il n’aurait sûrement pas apprécier, mais non. En sortant de la douche je
vis, surprise, qu’il avait déposé mes vêtements bien plier et mon sac sur le comptoir
de l’évier. Je trouvai ça délicat de sa part, son côté féminin sans doute. Je me mis à
rire tout seul en m’essuyant. J’ai toujours été une rieuse et je riais souvent seul.
La fatigue sans doute cette fois mais aussi ce gars étrange et si, sexy dans son
genre. Savon parfumé, shampoing pour femme, rasoir rose. Là, j’étais certain qu’il
devait mener une double vie. J’avais un peu l’impression que je venais de passer la
nuit avec une femme et j’en avais le sourire aux lèvres en me séchant les cheveux avec
une serviette, même pas le temps pour le séchoir.

En jeans noir et t-shirt noir, mais sans bandelette cette fois, ses seins remuaient
mollement et cela me troublait. Il me regardait amuser boutonner mon tailleur et
enfiler mes souliers a talon plat en quatrième vitesse a l’entré de son appartement.
C’était le moment où il allait me demander pour le revoir ou pas et honnêtement, je me
demandais s’il oserait en coiffant mes cheveux mouillés avec mes doigts et du mieux
que je le pouvais. Mais j’en avais envie tout en me disant que ma maquilleuse au
studio allait avoir beaucoup de travail se matin et la il me tendit une carte
professionnelle en plastique transparent avec simplement son nom, son numéro de
téléphone, une adresse e-mail et sa profession. Je trouver ça un peut froid, même pas
mal en lisant la carte déçut. Je m’attendais à mieux de la part d’un homme de son âge,
qui devait vivre en femme en plus, même si je n’arrivais toujours pas à l’imaginer. Et
là, je lus : « Illustrateur. »

— Illustrateur, dis-je surprise, surtout parce que son appartement était spartiate,
aucun tableau que de grands murs blancs mais une gigantesque bibliothèque qui
débordait de livre de toute sorte. T’es un artiste ?

La, je le regarder différemment, les artistes me fascinaient. Étrangement j’en
côtoyais depuis le début de ma carrière mais je n’en connaissais aucun en dehors du
métier.

— Hum ! Je pars ce matin pour la Côte-Nord, au bout du monde, j’y passe tous mes étés.
J’ai une roulotte dans un coin perdu au bord d’une magnifique rivière de sable. Pas de
voisins, donc, c’est tranquille. Je sais que tu es une femme très occuper mais, si tu
as envie de venir t’y reposer quelques jours loin de la grande ville et surtout loin
des journalistes. Tu es la bienvenue évidemment... Ne le prends pas mal, mais tu me
sembles au bout du rouleau.

Je pris la carte pas mal étonner par ce qu’il venait de me dire. Je me savais épuiser
par le divorce, mais je ne croyais pas que c’était si visible. Faut dire que je ne
m’étais même pas maquillé, pas le temps. Je le trouvais toujours attirant, séduisant
dans son genre, mais je ne pouvais pas quitter Montréal de toute façon. Je lui souris
en disant :

— Je ne crois pas pouvoir mais j’ai passé une belle soirée, vraiment, mais la, faut
que j’y aille.
— Merci encore, dit-il timidement en m’ouvrant la porte. Et ne t’inquiète pas !
— OK ! Mais de quoi ? Demandai-je intriguer en remontant la ganse de mon sac sur mon
épaule les yeux river au sien, nous étions exactement de la même taille.
— Pour ce qui s’est passé, ça va rester entre nous, je déteste me vanter de ses choses
et je déteste les hommes qui le font. Et tu n’as pas besoin de ça en ce moment.

Je rougis vraiment étonner et toucher, je le remercier avant de lui donner un baiser
un peut sec toujours troubler par sa poitrine et de me sauver en me sentant tout
étourdie. Je ne voulais pas qu’il s’imagine des choses et qu’il me coure après comme
un malade jusqu’au harcèlement. C’est le genre de chose a lequel on pense quand on est
une femme mais encore plus quand on est une personnalité connue. Et c’était la
première fois que j’étais confronter à ça. Je m’étais marié au moment ou m a carrière
débutait.

Je conduisais sur le mode automatique l’esprit ailleurs. Je me sentais étrangement
bien pour la première fois depuis presque un an et je me remis à rire toute seule. Ça,
ça m’arrivait souvent autrefois, et en onde, mes fous rires contagieux avaient fait ma
renommée.

Décision rapide

— Seigneur, comment est-ce qu’on fait pour ravager un si beau visage, me dit Carole,
ma maquilleuse en riant. Ça vas me prendre une sableuse pour les cernes sous tes yeux
et du béton armé pour refermer tes pores de peau ma belle et pour les cheveux la...
vas falloir un miracle. T’as l’air d’une fille qui a dormi dans un conteneur.

Je ris aux éclats avant de me laisser dorloter. Carole me maquillait depuis presque 10
ans et pouvait se permettre de me dire n’importe quoi et ne s’en privait pas et elle
était devenue une amie et une confidente, mais j’avais toujours l’esprit ailleurs.
Surtout avec sa poitrine qui s’agitait si près de mon visage. Ce matin, cela me
mettait mal alaise. Cela me rappelait trop cette nuit et me fit rougir tandis qu’elle
me brossait les joues. Je fermer les yeux sagement en repensant cette fois a ma
situation; le divorce qui m’avait épuisé, à ma vie professionnelle qui m’avait comblé,
choyée. J’étais l’une des personnalités les plus aimées du public, mais je courais
depuis plus de 25 ans. Je ressentais de plus en plus le poids de mes 50 ans. En fait,
je me sentais vraiment au bout du rouleau. Je me mis a rêver de vacances et a repensé
a ce gars et a son pénis, sa poitrine et son doigt dans... Je me fis secouer.

— You hou ! Ma grande, réveille-toi !

Carole me secouait l’épaule en riant tandis que je clignais des yeux en refermant la
bouche. Je me sentais vaseuse, même étourdi en ravalant ma salive.
— Merde, fis-je en me redressant sur la chaise, je me suis endormi ?
— Comme un petit bébé. Non, on ne frotte pas ses beaux grands yeux. J’ai fait des
merveilles comme d’habitude. Il te reste dix minutes pour enfiler ta robe. T’as fait
un rêve cochon ?

Elle souriait en regardant ma poitrine, mes maudits mamelons pointaient. Je rougis en
lui faisant une grimace la faisant rire de plus belle. Carole avait dans la trentaine,
jolie, mince comme un fil et était mère de 5 enfants.

J’enfilai des bas nylons noirs et une robe légère derrière un paravent dans ma loge en
ayant l’impression d’avoir une tonne de brique sur les épaules. Je me sentais vraiment
vider, sans énergie. J’avais mal au foie, je buvais un peu trop de vin depuis quelques
mois et j’avais surtout mal au rein et même au dos des cuisses et malgré mes exercices
quotidiens, je prenais du ventre; mes fesses gonflaient et pour mes seins... on n’en
parle pas et mes mamelons qui refusaient de se détendre et étaient bien visibles sous
le tissu léger de la robe. Je n’arrêtais pas de me revoir sucer ce gars à moitié femme
et de le voir éjaculer sur ses seins ou de sentir mon anus sous mes slips coller à mon
sexe par l’humidité. Décourager et comme je n’avais pas de brassière à bonnet épais
dans mes tiroirs je dus improviser en pliant des kleenex en quatre pour me les fourrer
par-dessus les mamelons, sous mon soutien-gorge élastique. Pas question d’entrer en
ondes avec le bout des seins aussi visible et si bas, plus à mon âge. Je me regarder
dans le grand miroir décourager de me sentir vieillir déjà, tout en m’assurant que les
kleenex ne paraissaient pas et je pris soudainement une décision. Je suis comme ça, ou
j’hésite des mois ou ça se fait en un clin d’oeil. Deux minutes avant d’entrée en onde
pour la dernière émission de la saison, en coulisse, j’étais sur le téléphone avec une
carte transparente dans la main et je composais le numéro de son portable. Il répondit
aussitôt tandis que Carole me faisait des ajustements de dernières minutes avec une
grosse brosse à cheveux.

— Oui ?
— C’est moi !
— Je sais !

Rien d’autre, un silence, ça me prit de court. Moi qui croyais qu’il allait sauter de
joie que je le rappelle aussi vite. Mais peut être que la pipe l’avait satisfait ou
déçut et qu’il n’avait plus envie de me revoir finalement. La tête me désenfla tout
d’un coup. « Mais non idiote, » me dis-je tout à coup, « c’est à cause de sa poitrine,
il a dû s’imaginer que tu t’étais sauvé en riant de lui. »

— Une minute ! Annonça le régisseur a mon assistante juste a côté, une jolie blonde
dans la vingtaine qui me regardait tout sourire, je lui fis une grimace en lui faisant
signe de s’éloigner, a Carole également.
— J’ai besoin de vacances, dis-je, si l’offre tient toujours ?

Un petit silence angoissant, je me trouvais idiote tout à coup de l’avoir rappelé
aussi vite. Soit, il allait s’imaginer que j’étais tombé amoureuse de lui et j’allais
l’avoir sur le dos, soit il allait me prendre pour une... Une quoi ? Une vicieuse ?

— Absolument, dit-il finalement, tu penses venir quand ?
— Disons que je serais prête... Je regarder ma montre le coeur battant. Dans deux
heures.

Là, c’est lui qui fut pris de cour, je le sentis très bien et ça me fit sourire et
paniquer en réalisant à quel point j’avais envie de le revoir.

— J’allais prendre le bus mais vue que tu as un gros 4x4 et que j’ai mon permis de
conduire alors... C’est le véhicule idéal pour se rendre chez moi.
— OK ! Dis-je en voyant sur la montre que mon assistante me mettait sous le nez qu’il
me restait 30 secondes. Je passe chez toi ?
— Non, passe me prendre au terminus d’autobus, au petit café juste a côté et je
conduirai tu pourras te reposer et une fois là-bas. Tu dormiras, te feras bronzé et tu
végéteras autant que tu le voudras, je ne te demande rien d’autre. Je sais que tu
viens de te séparer alors ne t’inquiète pas, ta seule présence me suffit, et amène
aussi des vêtements chauds, ses froid parfois le soir au bord du feu.

Wow ! Me dis-je surprise, ça existe des gars aussi prévenants ou ces un sacré bon
menteur. Une fois là-bas, seul avec lui il allait me sauter dessus c’est certain. Tout
homme sensé même avec des seins qui n’était pas homo le ferait et pourquoi pas. Me
dis-je modestement. J’en mourais d’envie moi aussi. Je me surpris à me dire de ne pas
oublier d’acheter des condoms, chose que je n’avais jamais eu à faire de ma vie.

— OK ! Fis-je le coeur cognant à toute allure
— Parfait, je vais te reconnaître.
— J’espère, dis-je surprise en plissant les yeux et en riant. Bye !
— Bye !



Le générique de l’émission commençait tandis que je fermais mon portable encore
surprise par ce qu’il venait de me dire. « T’as seule présence me suffira et je vais
te reconnaître. » Tout le monde me reconnaissait partout où j’allais. Je me sentais
étrangement soulager de l’avoir appelé. Je donner mon téléphone et la carte a Nathalie
visiblement heureuse que j’aie rencontrer quelqu’un et la, Carole amena sa bouche a
mon oreille tandis que l’annonceur maison me présentait et que le générique de
l’émission devait défiler sur les écrans de plus d’un million de foyers québécois.
C’était toujours le moment le plus stressant, celui où j’avais une peur bleue que
quelque chose ne tourne mal pendant le tournage en direct.

— Profite de ta nouvelle liberté ma grande tu la bien mérité, fait toi baiser
d’aplomb. J’espère qu’il est jeune avec un beau corps d’apollon et qu’il a une grosse
bite. Mais pas trop grosses quand même, c’est le fun quand ça passe partout.

Je la regarder les yeux ronds, Carole, la mère de 5 enfants venait de me dire ça. Si
elle savait. Et elle me poussa dans le dos en riant. Je souris comme toujours en
entrant sur le plateau déséquilibrer sur mes talons hauts sous les applaudissements du
public en salle. Plusieurs rigolaient de m’ont entré pas très élégante mais j’en avais
vu d’autre et je n’avais jamais eu peur de l’autodérision. Je les saluer en jetant
tout de même un regard mauvais a Carole qui riait comme une folle avec Nathalie tout
en sentant beaucoup trop les maudits kleenex. J’avais l’impression que cette dernière
émission de la saison allait être longue.

Une fois chez moi en faisant mes bagages rapidement, l’esprit ailleurs et survolter,
je n’arrivais pas a croire que j’allais me perdre a au milieu du bois avec un gars a
moitié femme que je ne connaissais ni d’Ève ni d’Adam mais cela me redonna tout de
même de l’énergie. Et c’est en me demandant si je devais amener mon séchoir, une robe
sexy et des bas nylons, que je compris que je n’avais pas mis les pieds dans un chalet
depuis une éternité. Je ris comme une folle en laissant tout ça sur mon lit. J’enfilai
des shorts style armé s'arrêtant aux genoux pour cacher un peut le gras sous mes
cuisses que j’eus de la misère a boutonné évidemment et une camisole noire en me
rappelant les kleenex. Je les retirer de mon soutien-gorge en disant tout haut  :

— Pas besoin de vous deux, désoler, la bombe s’en vas dans le bois, en espérant qu’il
n’y est pas trop de mouches. Vous autres les mamelons, vous pourrez vous montrer tant
que vous voudrez.

« Seigneur, » me dis-je en réalisant que je parlais a mes seins, « t’as vraiment
besoin de vacances ma vielle. »

Je riais encore en barrant la porte de mon nouveau lof, mais beaucoup moins 15 minutes
plus tard en entrant dans une pharmacie en me cachant derrière mes cheveux et des
lunettes de soleil. La caissière me reconnut aussitôt et m’envoyant la main, je lui
souris embarrasser en filant entre les étagères cherchant les condoms les aisselles en
sueur. Je finis par trouver un présentoir qui m’étourdit. Je n’arrivais pas à m’y
retrouver quand une employée s’approcha, Mon coeur palpitait et de la sueur me coulait
entre les seins me chatouillant malgré l’air climatiser. Je me sentais ridicule.

— Boujour !
— Bonjour je....
— J’adore votre émission madame Demers, elle revient à l’automne ?
— Oui, merci. Là, je ris de nervosité en rajoutant. Désoler mais, je n’ai jamais eu à
acheter ça et je suis perdu.
— WAIS, fit-elle compréhensive et très professionnelle, pas de petit sourire en coin
et menton lever pour me regarder. Il y a de quoi s’y perdre; ici vous avez les tailles
normales, là, les grandes taillent et vous avez le choix; avec ou sans réservoir,
lubrifier ou non, colorer, fluo, avec nervure, et la...
— Taille normale et lubrifier avec réservoir et surtout pas fluo. Dis-je presser d’en
finir les joues en feux en réalisant que le pire était a venir, la caisse. La
caissière et deux dames me demandèrent des autographes avec les sachets de condoms
encore sur le comptoir. Je voulais mourir et j’éclatai encore de rire une fois dans
mon 4x4. En fait, je pleurais de rire et pas juste à cause des condoms mais aussi de
fatigue et, arrêter a un feu de signalisation, je vis que des gens dans une voiture me
regardait en ayant l’air de se dire tandis que je m’essuyais les yeux; « Pauvre elle,
son divorce sans doute » et ça me fit pleurer de rire encore plus en leur envoyant la
main.

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