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Récit érotique écrit par Néron [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 28-04-2005 dans la catégorie Entre-nous, les hommes
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Récit de Marcus
J’ai trop tardé aux thermes et la journée est avancée, les bonnes affaires ont déjà été faites au Forum mais allons, il me faut à tout prix un esclave aujourd’hui car je pars pour le nord demain. Après tout, je suis aisé et je peux avoir ce que je veux même sans marchander. L’important est d’examiner l’esclave convoité sans paraître trop intéressé car les marchands guettent les acheteurs trop empressés pour les plumer : quand on vend de la chair humaine, on n’a aucun scrupule.
Il me faut un garçon vigoureux et doux, qui me serve d’homme à tout faire, de garde du corps et de couverture pour la nuit, de femelle ou de mâle selon mon caprice. C’est là un achat que je ne peux confier à un intendant, comme s’il s’agissait de trouver un cuisinier ou un portefaix.
Voici le coin du marché où sont exposés les jeunes esclaves mâles les plus chers, les gladiateurs et les gitons. Des litières sont arrêtées à proximité, on voit par les rideaux entrouverts une main chargée de bagues faire des signes à un intendant chargé de choisir l’esclave pour un maître peu désireux de montrer ses goûts pour les garçons.
Il y en a pour tous les goûts, des Syriens à la peau dorée et au corps imberbe lorsqu’ils sont jeunes, mais les poils leur viennent trop vite à mon goût , des Gaulois au corps pâle et lisse, vigoureux mais qui se refusent à nos assauts amoureux en prétendant être hétérosexuels, mais je sais que les druides initient les jeunes guerriers le soir sous les dolmens , des africains à la peau noire, granuleuse, au sexe impressionnant, mais je n’aime pas l’odeur de leur transpiration.
J’aperçois enfin un jeune garçon au crâne rasé et à la barbichette rousse, sans doute un barbare, il est beau et fort, ses yeux sont clairs, il a l’air intelligent. Pourvu que ce gros cochon de Gracchus dont je reconnais la litière là-bas ne me le chipe pas. Je fais mine de m’approcher du Syrien à côté de lui, je tâte son gland sous prétexte d’y trouver trace d’une maladie vénérienne. Je suis étonné de voir que son prépuce est transpercé par un anneau de bronze grossier. Je devine qu’un maître précédent le lui a infligé pour le punir de sa virilité, c’est donc qu’il n’est pas eunuque. Tant mieux.
Je demande le prix. Cinq cents sesterces. Je fais la moue. Et celui d’à côté ? Quatre cents ? C’est bien trop pour un garçon chauve. J’en offre trois cents. L’intendant de Gracchus négocie un gladiateur, il cherche un lutteur, tant mieux. Le marchand accepte et va délier le jeune garçon au crâne d’œuf. Pourvu qu’il soit doué au lit. On verra bien, les dieux décideront.
J’ai trop tardé aux thermes et la journée est avancée, les bonnes affaires ont déjà été faites au Forum mais allons, il me faut à tout prix un esclave aujourd’hui car je pars pour le nord demain. Après tout, je suis aisé et je peux avoir ce que je veux même sans marchander. L’important est d’examiner l’esclave convoité sans paraître trop intéressé car les marchands guettent les acheteurs trop empressés pour les plumer : quand on vend de la chair humaine, on n’a aucun scrupule.
Il me faut un garçon vigoureux et doux, qui me serve d’homme à tout faire, de garde du corps et de couverture pour la nuit, de femelle ou de mâle selon mon caprice. C’est là un achat que je ne peux confier à un intendant, comme s’il s’agissait de trouver un cuisinier ou un portefaix.
Voici le coin du marché où sont exposés les jeunes esclaves mâles les plus chers, les gladiateurs et les gitons. Des litières sont arrêtées à proximité, on voit par les rideaux entrouverts une main chargée de bagues faire des signes à un intendant chargé de choisir l’esclave pour un maître peu désireux de montrer ses goûts pour les garçons.
Il y en a pour tous les goûts, des Syriens à la peau dorée et au corps imberbe lorsqu’ils sont jeunes, mais les poils leur viennent trop vite à mon goût , des Gaulois au corps pâle et lisse, vigoureux mais qui se refusent à nos assauts amoureux en prétendant être hétérosexuels, mais je sais que les druides initient les jeunes guerriers le soir sous les dolmens , des africains à la peau noire, granuleuse, au sexe impressionnant, mais je n’aime pas l’odeur de leur transpiration.
J’aperçois enfin un jeune garçon au crâne rasé et à la barbichette rousse, sans doute un barbare, il est beau et fort, ses yeux sont clairs, il a l’air intelligent. Pourvu que ce gros cochon de Gracchus dont je reconnais la litière là-bas ne me le chipe pas. Je fais mine de m’approcher du Syrien à côté de lui, je tâte son gland sous prétexte d’y trouver trace d’une maladie vénérienne. Je suis étonné de voir que son prépuce est transpercé par un anneau de bronze grossier. Je devine qu’un maître précédent le lui a infligé pour le punir de sa virilité, c’est donc qu’il n’est pas eunuque. Tant mieux.
Je demande le prix. Cinq cents sesterces. Je fais la moue. Et celui d’à côté ? Quatre cents ? C’est bien trop pour un garçon chauve. J’en offre trois cents. L’intendant de Gracchus négocie un gladiateur, il cherche un lutteur, tant mieux. Le marchand accepte et va délier le jeune garçon au crâne d’œuf. Pourvu qu’il soit doué au lit. On verra bien, les dieux décideront.
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