AU PARFUM- Partie 7
Récit érotique écrit par Mib14 [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 11-01-2022 dans la catégorie Entre-nous, les femmes
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AU PARFUM- Partie 7
AU PARFUM – partie 7
« Oui je sais, c’est du chantage », admit Nathalie, « mais il faut qu’on puisse contrôler cette femme ».
« Elle est si puissante que ça ? », s’étonna Mariana
« Elle est conseillère politique pour quelques ministères, dont celui de l’Économie et des Finances », murmura Nathalie
« C’est un poste élu ? », demanda Mariana
« Bien sûr que non. C’est un emploi qu’on obtient par la compétence et par les contacts. Ce qui est de bon augure, c’est qu’elle a survécu à deux gouvernements. Plusieurs des grandes maisons et compagnies qui sont dirigées totalement ou en partie par des femmes de notre groupe dépendent des décisions de ces ministères », répondit Nathalie
En fait, la femme en question était lesbienne mais elle avait réussi à garder son orientation secrète. Elle était mariée et elle semblait la parfaite hétéro. Elle évitait d’avoir sa photo dans les journaux et ne donnait pas d’entrevues, mais elle était très influente. Nathalie et ses amies voulaient avoir des documents visuels compromettants pour pouvoir contrôler ses appuis.
La femme se prénommait Angèle. Elle était très discrète dans ses relations. Elle n’avait pas de petite amie mais satisfaisait ses désirs saphiques surtout avec des escortes ou d’autres femmes rencontrées au hasard et qui ne connaissaient ni son identité ni ses fonctions professionnelles.
Mariana devait la rencontrer dans un bar, l’amener dans l’appartement qu’elle avait utilisé avec Luciana mais cette fois la chambre aurait été préalablement parsemée des caméras vidéo minuscules. Le plan était que les vidéos soient conservés dans un endroit secret jusqu’à ce que la situation demande qu’on les sorte et qu’on les montre à Angèle. Si Angèle prenait les bonnes décisions concernant les intérêts des amies de Nathalie, alors les vidéos ne seraient jamais utilisées.
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On avait donné à Mariana la liste des bars qu’Angèle fréquentait et son horaire. Mariana perdit quand même pas mal de temps à l’attendre en vain dans des bars minables. Ça faisait partie du métier. Un soir, dans un petit bar de Montmartre, Mariana aperçu Angèle qui était attablée toute seule dans un coin. L’Italienne entra et occupa une table faisant face à celle d’Angèle et à quelques mètres de sa proie. Angèle retourna le sourire de Mariana qui demanda un digestif. Mariana croisa les jambes et Angèle ne put s’empêcher d’admirer les cuisses rondes de l’Italienne. Elle était visiblement en chasse. Mariana enleva son veston et le posa sur l’arrière de sa chaise. Angèle fit de même et posa le sien sur la banquette. Mariana déboutonna deux boutons de son chemisier et demanda à la serveuse s’il faisait particulièrement chaud dans le bar. Angèle fixait Mariana et déboutonna aussi son chemisier. Angèle demanda un second verre de vin. Mariana leva son verre en souriant. Angèle ne put résister. Elle se leva, prit son veston et s’approcha de la table de Mariana qui lui offrit la chaise à côté d’elle.
« Bonsoir », dit Angèle, «Vous permettez ? J’admire votre élégance depuis votre arrivée ».
« Merci « , dit Mariana, » Vous me faites penser à une femme que je fréquentais quand j’étudiais à Florence ».
« C’était une amie ? », demanda Angèle en pressant très légèrement son genou contre celui de l’Italienne.
« C’était plus qu’une amie. C’était, disons, une intime », répondit Mariana en souriant et en regardant Angèle dans les yeux.
La serveuse derrière le bar était bien amusée de voir le jeu de jambes des deux lesbiennes qui se désiraient.
Angèle avait 38 ans, 10 ans de plus de Mariana. Elle était blonde avec des mèches de cheveux blancs et ça lui faisait bien. Elle avait un corps qu’on pourrait qualifier de « normal » avec des seins et des fesses qui étaient bien visibles mais pas trop ni trop peu. On la qualifierait de « belle femme » sans hésiter. C’était une lesbienne féminine et frustrée par cette fausse image qu’elle devait constamment projeter. Elle trouvait Mariana très attirante.
« Vous étudiez ici aussi ? », demanda Angèle
« Oui, à la Sorbonne en histoire de l’art mais je le fais à temps partiel. Je suis arrivée il y a à peine un mois pour commencer les cours. Je fais du courtage en tableaux pour rembourser petit à petit mes parents qui ont été très généreux ». répondit Mariana qui ne semblait jamais dire tout à fait la vérité.
« Et vous ? Je peux vous demander ce que vous faites ? Attendez…je parie que vous êtes directrice d’un bureau ou d’une école. ‘, dit Mariana en riant
« En fait je suis au service du gouvernement mais à un niveau bien modeste », répondit Angèle en rougissant un peu.
« Je ne vous pose plus de questions. La discrétion est une qualité qui se perd », dit Mariana en prenant quand même une chance de réveiller les soupçons d’Angèle.
« C’est vrai. Mais on peut faire connaissance sans se raconter sa vie », dit Angèle qui étalait ses cartes.
« On peut commencer par se tutoyer », dit Mariana
« Bonne idée », dit Angèle
« J’ai un petit appartement dans le VIe », dit Mariana tendant sa perche
« Je ne peux malheureusement pas t’inviter chez moi, même si j’habite près d’ici. Je te suivrais à ton appartement mais un autre soir car je dois rentrer bientôt. », dit Angèle en secouant la tête.
« Ah c’est dommage. J’en ai beaucoup envie », dit Mariana sans même rougir
« Oui. Viens. Je te veux trop aussi. Je connais un hôtel discret à deux pas d’ici », laissa sortir Angèle.
Les deux femmes payèrent la serveuse qui leur souhaita une bonne soirée avec un sourire coquin.
Angèle connaissait le coin mais Mariana y mettait les pieds pour la première fois. L’Italienne suivait sa nouvelle compagne. Angèle tenait Mariana par le bras et on entendait raisonner sur les murs de pierre leurs souliers à talons hauts qui frappaient le pavé. Angèle connaissait un endroit discret et propre. Mariana était déjà dans l’escalier laissant Angèle sortir quelques billets et prendre la clé. La petite chambre était mignonne et sentait la lavande. Angèle ne perdit pas de temps et se déshabilla en quelques minutes. Mariana se sentait presser par sa compagne.
« C’est que je n’ai qu’une heure au maximum et mes vêtements doivent être propres à la sortie », dit Angèle un peu timidement.
Mariana connaissait bien sa situation maritale mais ne dit rien bien entendu.
Une fois nues, les deux femmes se retrouvèrent au lit sous le drap blanc. Toutes deux se sentaient mal à l’aise. On aurait dit que le désir mutuel du bar s’était envolé. Mariana comprit tout de suite qu’Angèle se sentait coupable et regrettait son coup de tête. La situation était critique. Mariana risquait de rater son coup et de faire échouer toute l’opération de chantage. Elle enleva le drap blanc d’un seul coup de main et se jeta littéralement sur sa compagne de lit. Angèle n’eut pas le temps de bouger qu’elle était recouverte par le corps de l’Italienne qui l’embrassa avec fougue et lui massa les nichons. Mariana ouvrit les cuisses d’Angèle avec ses genoux et poussa son bassin contre celui de la Française. Angèle avait peine à respirer, la langue de Mariana labourant sa bouche. Mariana manœuvra sa vulve pour qu’elle couvre celle d’Angèle. Elle donna quelques coups de hanche et les deux paires de lèvres roses s’ouvrirent et permirent aux deux trous trempés de se frotter. Angèle gémissait et ramenait son amoureuse vers elle en la tenant par les fesses. Les deux lesbiennes avaient trouvé leur cadence et se frottaient l’une contre l’autre comme deux compagnes de vie. Mariana avait repéré le clito de sa partenaire et dirigea le sien pour que les deux boutons d’amour, bien en érection, se frottent. Angèle était très vocale et criait des « oui baise-moi » et « mon amour » à haute voix. Mariana n’en avait que faire et le monde entier pouvait les entendre baiser. Les deux femmes jouirent presqu’en même temps et les bassins étaient trempés des genoux jusqu’au nombril. Angèle était en même temps exténuée et folle de désir. Mariana continuait sa domination. Elle retourna sa partenaire sur le ventre
« Branle-toi », lui dit-elle en lui prenant le bras et en lui glissant la main sous le ventre.
Mariana ouvrit les fesses d’Angèle avec ses doigts et lui lécha la rondelle avec entrain.
« Mais..on n’a pas…. », commença à dire Angèle lorsqu’un cri de plaisir mit fin à sa phrase qui allait mentionner une douche.
Mariana lui tournait la langue dans son orifice et Angèle était au septième ciel. Elle se frottait le clito et réussit à jouir de nouveau.
Finalement les deux femmes se retrouvèrent côte à côte sur le dos.
« Si tu veux la suite, tu me donnes ton numéro de téléphone », dit Mariana avec autorité
« Non…je ne peux pas…vraiment… mais donne-moi le tien et je promets de te téléphoner dans quelques jours », répondit Angèle
Mariana ne voulut pas insister car Angèle aurait possiblement eu des soupçons. Elle lui donna une des cartes qu’elle avait fait faire pour la visite de la conservatrice. Le numéro de téléphone était le sien et l’adresse où Mariana voulait amener sa partenaire était la bonne.
Angèle fit une toilette sommaire au lavabo tandis que Mariana languissait au lit. Angèle se rhabilla, donna un baiser à son amoureuse et promit de la rappeler.
Mariana espérait qu’elle ne laissait pas échapper le poisson. Elle se rhabilla lentement après le départ d’Angèle. Elle descendit l’escalier et s’accouda au comptoir de la réception. La blonde assez jolie qui les avait accueillies lui sourit.
« J’espère que vous n’êtes pas jalouse car cette dame amène régulièrement des femmes ici », dit la femme.
« Non…ça m’est égal », dit Mariana qui ouvrit son sac à main, « Comme ça elle vient souvent ? Avec des escortes ou des filles de bar ? »
À la vue des billets, la blonde devint plus volubile.
« Je ne sais qui sont ces femmes. Elles ont l’air bien mais ne sont pas aussi bien habillées ni aussi belles que vous », dit la blonde avec beaucoup de sincérité.
« Merci…Ça m’intéresse car je ne la connais pas et j’aimerais bien savoir si elle a plusieurs contacts ou si elle vient toujours avec la même femme », dit Mariana
« Une fois, en faisant le ménage de la chambre, après une de ses visites, j’ai trouvé une enveloppe avec des photos. Elle était tombée sous le lit. À sa prochaine visite, la dame me demanda avec insistance si j’avais trouvé une enveloppe. Je lui dis que non. Elle a quand même continué ses visites mais avec des femmes différentes », dit la blonde
« Donc avant que tu trouves l’enveloppe, elle était toujours avec la même femme ? », demanda Mariana tout à coup très intéressée.
« Ah ça…je pourrais m’en souvenir si tu voulais …jouer avec moi. Je m’appelle Lisa », dit la blonde, sa bouche prête à recevoir un baiser.
« Je te suis », dit Mariana en contournant le comptoir.
Mariana s’excusa car elle sentait encore le sexe. Lisa se déshabilla et était prête à faire l’amour. Mariana ne se déshabilla pas entièrement et continua leur conversation concernant Angèle. Lisa lui donna l’enveloppe. On voyait Angèle nue seule sur le lit et aussi sa compagne nue en position scabreuse mais toute seule également. La blonde lui affirma qu’Angèle ne revint plus à l’hôtel avec la femme de la photo mais avec une autre femme qui semblait sa régulière. L’Italienne continua à se dévêtir car la blonde n’était pas laide du tout et elle avait encore envie de baiser.
Mariana et Lisa s’installèrent en 69 sur le lit et se sucèrent jusqu’à l’orgasme. Mariana avait trouvé un contact en or. Lisa avait long à dire car elle tenait un des seuls hôtels de passe pour lesbiennes dans le quartier. Mariana et Lisa ne se quittèrent pas de la nuit.
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« Tu as bien travaillé », dit Nathalie en remettant une petite liasse de billets à Mariana.
« Les photos ne sont pas compromettantes mais elles nous montrent une des anciennes maîtresses d’Angèle. Je me demande qui elle est ? », murmura Mariana
« Angèle a dû s’imaginer que sa compagne avait vendu les photos, a prit peur et l’a éliminée de sa vie », dit Nathalie.
« Il faut en savoir plus long sur le bar tout près et aussi questionner Lisa plus à fond », dit Mariana qui se réservait des tête-à-tête avec Lisa qu’elle avait beaucoup appréciée.
« Je me demande qui sont ses clientes régulières et si ce sont des lesbiennes qui cherchent une chambre après une rencontre, comme toi et Angèle, ou s’il y a des putes aux femmes qui traînent au bar ou dans la rue » dit Nathalie
« Je suis certaine que tu aimerais échanger avec Lisa. Elle parlait d’une autre régulière qui avait remplacé la première. Ce serait un beau petit commerce à ajouter à ta liste, non ? », dit Mariana en rigolant
Le téléphone de Mariana sonna.
« Oui…bonjour ….comment vas-tu ?.....Vendredi soir..c’est parfait…tu as l’adresse sur la carte. Tu sonnes en bas et je vais te chercher…. 21h ? On aura assez de temps ? Ah je comprends…on aura donc tout notre temps », dit Mariana
« Tu n’as pas besoin de me dire qui c’était », dit Nathalie toute souriante, « On aura probablement nos photos et vidéos quand même. Ça nous donne assez de temps pour s’installer. Bravo ! »
Les deux femmes s’embrassèrent mais il était trop tôt dans la journée et Nathalie avait plein de choses à faire. On était mercredi. Il fallait préparer vendredi et aussi ne pas négliger Lisa. L’enquête sur Angèle devenait de plus en plus intéressante, pensa Mariana qui ne regrettait pas du tout d’avoir quitté Lyon.
Elle continuait à téléphoner à certaines de ses amies dont Madame de Girardin mais n’avait jamais répondu aux messages de Colette. Elle ne se ferait plus prendre à ce jeu. De toute façon, à Paris, elle était sous la protection de Nathalie. Elle était contente de la tournure des évènements.
Maintenant il fallait s’occuper d’Angèle !
A SUIVRE
« Oui je sais, c’est du chantage », admit Nathalie, « mais il faut qu’on puisse contrôler cette femme ».
« Elle est si puissante que ça ? », s’étonna Mariana
« Elle est conseillère politique pour quelques ministères, dont celui de l’Économie et des Finances », murmura Nathalie
« C’est un poste élu ? », demanda Mariana
« Bien sûr que non. C’est un emploi qu’on obtient par la compétence et par les contacts. Ce qui est de bon augure, c’est qu’elle a survécu à deux gouvernements. Plusieurs des grandes maisons et compagnies qui sont dirigées totalement ou en partie par des femmes de notre groupe dépendent des décisions de ces ministères », répondit Nathalie
En fait, la femme en question était lesbienne mais elle avait réussi à garder son orientation secrète. Elle était mariée et elle semblait la parfaite hétéro. Elle évitait d’avoir sa photo dans les journaux et ne donnait pas d’entrevues, mais elle était très influente. Nathalie et ses amies voulaient avoir des documents visuels compromettants pour pouvoir contrôler ses appuis.
La femme se prénommait Angèle. Elle était très discrète dans ses relations. Elle n’avait pas de petite amie mais satisfaisait ses désirs saphiques surtout avec des escortes ou d’autres femmes rencontrées au hasard et qui ne connaissaient ni son identité ni ses fonctions professionnelles.
Mariana devait la rencontrer dans un bar, l’amener dans l’appartement qu’elle avait utilisé avec Luciana mais cette fois la chambre aurait été préalablement parsemée des caméras vidéo minuscules. Le plan était que les vidéos soient conservés dans un endroit secret jusqu’à ce que la situation demande qu’on les sorte et qu’on les montre à Angèle. Si Angèle prenait les bonnes décisions concernant les intérêts des amies de Nathalie, alors les vidéos ne seraient jamais utilisées.
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On avait donné à Mariana la liste des bars qu’Angèle fréquentait et son horaire. Mariana perdit quand même pas mal de temps à l’attendre en vain dans des bars minables. Ça faisait partie du métier. Un soir, dans un petit bar de Montmartre, Mariana aperçu Angèle qui était attablée toute seule dans un coin. L’Italienne entra et occupa une table faisant face à celle d’Angèle et à quelques mètres de sa proie. Angèle retourna le sourire de Mariana qui demanda un digestif. Mariana croisa les jambes et Angèle ne put s’empêcher d’admirer les cuisses rondes de l’Italienne. Elle était visiblement en chasse. Mariana enleva son veston et le posa sur l’arrière de sa chaise. Angèle fit de même et posa le sien sur la banquette. Mariana déboutonna deux boutons de son chemisier et demanda à la serveuse s’il faisait particulièrement chaud dans le bar. Angèle fixait Mariana et déboutonna aussi son chemisier. Angèle demanda un second verre de vin. Mariana leva son verre en souriant. Angèle ne put résister. Elle se leva, prit son veston et s’approcha de la table de Mariana qui lui offrit la chaise à côté d’elle.
« Bonsoir », dit Angèle, «Vous permettez ? J’admire votre élégance depuis votre arrivée ».
« Merci « , dit Mariana, » Vous me faites penser à une femme que je fréquentais quand j’étudiais à Florence ».
« C’était une amie ? », demanda Angèle en pressant très légèrement son genou contre celui de l’Italienne.
« C’était plus qu’une amie. C’était, disons, une intime », répondit Mariana en souriant et en regardant Angèle dans les yeux.
La serveuse derrière le bar était bien amusée de voir le jeu de jambes des deux lesbiennes qui se désiraient.
Angèle avait 38 ans, 10 ans de plus de Mariana. Elle était blonde avec des mèches de cheveux blancs et ça lui faisait bien. Elle avait un corps qu’on pourrait qualifier de « normal » avec des seins et des fesses qui étaient bien visibles mais pas trop ni trop peu. On la qualifierait de « belle femme » sans hésiter. C’était une lesbienne féminine et frustrée par cette fausse image qu’elle devait constamment projeter. Elle trouvait Mariana très attirante.
« Vous étudiez ici aussi ? », demanda Angèle
« Oui, à la Sorbonne en histoire de l’art mais je le fais à temps partiel. Je suis arrivée il y a à peine un mois pour commencer les cours. Je fais du courtage en tableaux pour rembourser petit à petit mes parents qui ont été très généreux ». répondit Mariana qui ne semblait jamais dire tout à fait la vérité.
« Et vous ? Je peux vous demander ce que vous faites ? Attendez…je parie que vous êtes directrice d’un bureau ou d’une école. ‘, dit Mariana en riant
« En fait je suis au service du gouvernement mais à un niveau bien modeste », répondit Angèle en rougissant un peu.
« Je ne vous pose plus de questions. La discrétion est une qualité qui se perd », dit Mariana en prenant quand même une chance de réveiller les soupçons d’Angèle.
« C’est vrai. Mais on peut faire connaissance sans se raconter sa vie », dit Angèle qui étalait ses cartes.
« On peut commencer par se tutoyer », dit Mariana
« Bonne idée », dit Angèle
« J’ai un petit appartement dans le VIe », dit Mariana tendant sa perche
« Je ne peux malheureusement pas t’inviter chez moi, même si j’habite près d’ici. Je te suivrais à ton appartement mais un autre soir car je dois rentrer bientôt. », dit Angèle en secouant la tête.
« Ah c’est dommage. J’en ai beaucoup envie », dit Mariana sans même rougir
« Oui. Viens. Je te veux trop aussi. Je connais un hôtel discret à deux pas d’ici », laissa sortir Angèle.
Les deux femmes payèrent la serveuse qui leur souhaita une bonne soirée avec un sourire coquin.
Angèle connaissait le coin mais Mariana y mettait les pieds pour la première fois. L’Italienne suivait sa nouvelle compagne. Angèle tenait Mariana par le bras et on entendait raisonner sur les murs de pierre leurs souliers à talons hauts qui frappaient le pavé. Angèle connaissait un endroit discret et propre. Mariana était déjà dans l’escalier laissant Angèle sortir quelques billets et prendre la clé. La petite chambre était mignonne et sentait la lavande. Angèle ne perdit pas de temps et se déshabilla en quelques minutes. Mariana se sentait presser par sa compagne.
« C’est que je n’ai qu’une heure au maximum et mes vêtements doivent être propres à la sortie », dit Angèle un peu timidement.
Mariana connaissait bien sa situation maritale mais ne dit rien bien entendu.
Une fois nues, les deux femmes se retrouvèrent au lit sous le drap blanc. Toutes deux se sentaient mal à l’aise. On aurait dit que le désir mutuel du bar s’était envolé. Mariana comprit tout de suite qu’Angèle se sentait coupable et regrettait son coup de tête. La situation était critique. Mariana risquait de rater son coup et de faire échouer toute l’opération de chantage. Elle enleva le drap blanc d’un seul coup de main et se jeta littéralement sur sa compagne de lit. Angèle n’eut pas le temps de bouger qu’elle était recouverte par le corps de l’Italienne qui l’embrassa avec fougue et lui massa les nichons. Mariana ouvrit les cuisses d’Angèle avec ses genoux et poussa son bassin contre celui de la Française. Angèle avait peine à respirer, la langue de Mariana labourant sa bouche. Mariana manœuvra sa vulve pour qu’elle couvre celle d’Angèle. Elle donna quelques coups de hanche et les deux paires de lèvres roses s’ouvrirent et permirent aux deux trous trempés de se frotter. Angèle gémissait et ramenait son amoureuse vers elle en la tenant par les fesses. Les deux lesbiennes avaient trouvé leur cadence et se frottaient l’une contre l’autre comme deux compagnes de vie. Mariana avait repéré le clito de sa partenaire et dirigea le sien pour que les deux boutons d’amour, bien en érection, se frottent. Angèle était très vocale et criait des « oui baise-moi » et « mon amour » à haute voix. Mariana n’en avait que faire et le monde entier pouvait les entendre baiser. Les deux femmes jouirent presqu’en même temps et les bassins étaient trempés des genoux jusqu’au nombril. Angèle était en même temps exténuée et folle de désir. Mariana continuait sa domination. Elle retourna sa partenaire sur le ventre
« Branle-toi », lui dit-elle en lui prenant le bras et en lui glissant la main sous le ventre.
Mariana ouvrit les fesses d’Angèle avec ses doigts et lui lécha la rondelle avec entrain.
« Mais..on n’a pas…. », commença à dire Angèle lorsqu’un cri de plaisir mit fin à sa phrase qui allait mentionner une douche.
Mariana lui tournait la langue dans son orifice et Angèle était au septième ciel. Elle se frottait le clito et réussit à jouir de nouveau.
Finalement les deux femmes se retrouvèrent côte à côte sur le dos.
« Si tu veux la suite, tu me donnes ton numéro de téléphone », dit Mariana avec autorité
« Non…je ne peux pas…vraiment… mais donne-moi le tien et je promets de te téléphoner dans quelques jours », répondit Angèle
Mariana ne voulut pas insister car Angèle aurait possiblement eu des soupçons. Elle lui donna une des cartes qu’elle avait fait faire pour la visite de la conservatrice. Le numéro de téléphone était le sien et l’adresse où Mariana voulait amener sa partenaire était la bonne.
Angèle fit une toilette sommaire au lavabo tandis que Mariana languissait au lit. Angèle se rhabilla, donna un baiser à son amoureuse et promit de la rappeler.
Mariana espérait qu’elle ne laissait pas échapper le poisson. Elle se rhabilla lentement après le départ d’Angèle. Elle descendit l’escalier et s’accouda au comptoir de la réception. La blonde assez jolie qui les avait accueillies lui sourit.
« J’espère que vous n’êtes pas jalouse car cette dame amène régulièrement des femmes ici », dit la femme.
« Non…ça m’est égal », dit Mariana qui ouvrit son sac à main, « Comme ça elle vient souvent ? Avec des escortes ou des filles de bar ? »
À la vue des billets, la blonde devint plus volubile.
« Je ne sais qui sont ces femmes. Elles ont l’air bien mais ne sont pas aussi bien habillées ni aussi belles que vous », dit la blonde avec beaucoup de sincérité.
« Merci…Ça m’intéresse car je ne la connais pas et j’aimerais bien savoir si elle a plusieurs contacts ou si elle vient toujours avec la même femme », dit Mariana
« Une fois, en faisant le ménage de la chambre, après une de ses visites, j’ai trouvé une enveloppe avec des photos. Elle était tombée sous le lit. À sa prochaine visite, la dame me demanda avec insistance si j’avais trouvé une enveloppe. Je lui dis que non. Elle a quand même continué ses visites mais avec des femmes différentes », dit la blonde
« Donc avant que tu trouves l’enveloppe, elle était toujours avec la même femme ? », demanda Mariana tout à coup très intéressée.
« Ah ça…je pourrais m’en souvenir si tu voulais …jouer avec moi. Je m’appelle Lisa », dit la blonde, sa bouche prête à recevoir un baiser.
« Je te suis », dit Mariana en contournant le comptoir.
Mariana s’excusa car elle sentait encore le sexe. Lisa se déshabilla et était prête à faire l’amour. Mariana ne se déshabilla pas entièrement et continua leur conversation concernant Angèle. Lisa lui donna l’enveloppe. On voyait Angèle nue seule sur le lit et aussi sa compagne nue en position scabreuse mais toute seule également. La blonde lui affirma qu’Angèle ne revint plus à l’hôtel avec la femme de la photo mais avec une autre femme qui semblait sa régulière. L’Italienne continua à se dévêtir car la blonde n’était pas laide du tout et elle avait encore envie de baiser.
Mariana et Lisa s’installèrent en 69 sur le lit et se sucèrent jusqu’à l’orgasme. Mariana avait trouvé un contact en or. Lisa avait long à dire car elle tenait un des seuls hôtels de passe pour lesbiennes dans le quartier. Mariana et Lisa ne se quittèrent pas de la nuit.
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« Tu as bien travaillé », dit Nathalie en remettant une petite liasse de billets à Mariana.
« Les photos ne sont pas compromettantes mais elles nous montrent une des anciennes maîtresses d’Angèle. Je me demande qui elle est ? », murmura Mariana
« Angèle a dû s’imaginer que sa compagne avait vendu les photos, a prit peur et l’a éliminée de sa vie », dit Nathalie.
« Il faut en savoir plus long sur le bar tout près et aussi questionner Lisa plus à fond », dit Mariana qui se réservait des tête-à-tête avec Lisa qu’elle avait beaucoup appréciée.
« Je me demande qui sont ses clientes régulières et si ce sont des lesbiennes qui cherchent une chambre après une rencontre, comme toi et Angèle, ou s’il y a des putes aux femmes qui traînent au bar ou dans la rue » dit Nathalie
« Je suis certaine que tu aimerais échanger avec Lisa. Elle parlait d’une autre régulière qui avait remplacé la première. Ce serait un beau petit commerce à ajouter à ta liste, non ? », dit Mariana en rigolant
Le téléphone de Mariana sonna.
« Oui…bonjour ….comment vas-tu ?.....Vendredi soir..c’est parfait…tu as l’adresse sur la carte. Tu sonnes en bas et je vais te chercher…. 21h ? On aura assez de temps ? Ah je comprends…on aura donc tout notre temps », dit Mariana
« Tu n’as pas besoin de me dire qui c’était », dit Nathalie toute souriante, « On aura probablement nos photos et vidéos quand même. Ça nous donne assez de temps pour s’installer. Bravo ! »
Les deux femmes s’embrassèrent mais il était trop tôt dans la journée et Nathalie avait plein de choses à faire. On était mercredi. Il fallait préparer vendredi et aussi ne pas négliger Lisa. L’enquête sur Angèle devenait de plus en plus intéressante, pensa Mariana qui ne regrettait pas du tout d’avoir quitté Lyon.
Elle continuait à téléphoner à certaines de ses amies dont Madame de Girardin mais n’avait jamais répondu aux messages de Colette. Elle ne se ferait plus prendre à ce jeu. De toute façon, à Paris, elle était sous la protection de Nathalie. Elle était contente de la tournure des évènements.
Maintenant il fallait s’occuper d’Angèle !
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