Au salon "Hazu" - histoire érotique

Violette était une jeune femme d’une trentaine d’années qui avait passé, dans sa vie d’adulte, plus de temps célibataire qu’en couple. Et les relations qu’elle avait eues n’avaient pour la plupart pas durées longtemps.
Le lendemain de son 32ème anniversaire, alors qu’elle était déprimée, sa meilleur amie, Cassandre, lui parla du salon de massage « Hazu ». Ils se consacraient au bien-être féminin et pouvaient même, de façon non officielle et sur recommandation pratiquer des massages plaisir.
- Tu verras, c’est un moment agréable, de pur bonheur. Tu ressors de là légère et heureuse.
- Je ne sais pas... répondit Violette septique et gênée.
Cassandra continua à lui vanter les mérites de leurs massages et finit par dire :
- Si tu changes d’avis, demande le massage « Kanro », tu seras épatée. Tu as aussi le « Kojo » qui est très agréable Aucun des deux n’apparaît bien sûr sur la liste des massages qu’ils pratiquent. Et n’oublie pas, il faudra que tu dises que tu viens de ma part, il faut être parrainée pour pouvoir en bénéficier.

Violette ressassa pendant plusieurs jours l’échange avec son amie et ce n’est qu’après moult hésitations qu’elle finit par se lancer. Après tout, cela lui ferait sans doute le plus grand bien, autant pour son corps que pour son moral.

Un vendredi soir, elle se rendit alors à l’adresse du salon de massage. Elle aperçut au loin la devanture sur laquelle était écrit « Hazu » au milieu de pétales de fleurs rose.
La jeune femme poussa la porte et se retrouva dans une pièce relativement étriquée et décorée dans un esprit zen. Une douce musique emplissait la pièce.
Une femme d’un âge moyen se tenait derrière le comptoir.
- Bonjour, que puis-je faire pour égayer votre journée.
Après une hésitation et avec une gêne palpable, Violette demanda :
- Je voudrais faire le massage « Kanro ».
- Nous n’avons pas ce massage, je suis désolée. Voici ce que nous pouvons vous proposer, ajouta la vendeuse en montrant un flyer avec la liste des prestations de l’établissement.

La jeune femme se souvint alors que son amie lui avait indiqué de stipuler qu’elle était parrainée.
- Je viens de la part d’une amie qui m’a parlé de ce massage et m’en a dit le plus grand bien, reprit Violette.
- Comment s’appelle votre amie ?
Après avoir précisé le nom de Cassandre, la propriétaire des lieux chercha dans un registre et y trouva le nom en question puis dit :
- En effet, votre amie vient régulièrement bénéficier de nos massages privés.
- Dans ce cas, vous pouvez également profiter du massage « Kanro » si vous le souhaitez. Antoine, notre masseur est justement disponible. Voulez-vous le faire tout de suite ?
- Oui, avec plaisir.
- Suivez-moi alors.

La quinquagénaire guida Violette dans un couloir et s’enfonça au plus profond de la boutique, un peu en retrait des autres pièces dévolus aux massages. Elle ouvrit la porte qui leur fit alors face puis invita le jeune femme à rentrer.
- Vous pouvez vous déshabiller et vous allonger sur la table. Vous avez une serviette à disposition pour vous couvrir. Antoine vous rejoindra dans 5 min.
- Merci.
La porte se referma et Violette se retrouva seule dans la pièce. Elle se saisit de la grande serviette blanche et se plaça derrière le large paravent présent dans le fond de la pièce. Elle retira son t-shirt puis son pantalon. Elle enleva son soutien gorge. Elle se demanda alors si elle devait enlever aussi son tanga. Elle décida finalement de le garder, plus à l’aise avec. Elle prit la serviette et alla s’allonger sur la table. Elle se mit sur le ventre, la serviette posée sur elle, couvrant son corps de la moitié de son dos jusqu’à mi-cuisses.

Alors qu’elle se détendait doucement en écoutant la douce musique japonais traditionnelle qui emplissait la pièce et en respirant l’agréable odeur de l’encens qui flottait dans l’air, la porte de la pièce s’ouvrit.
Un beau jeune homme, grand avec des cheveux blond mi-long, un peu en bataille entra. Il parlait d’une voix douce et posée, presque envoûtante.
- Bonjour, je m’appelle Antoine. Je suis votre masseur, je vais m’occuper de vous pour l’heure qui suit en espérant que vous passiez un agréable moment.
- Bonjour, répondit Violette qui se trouvait enthousiaste à la vue de son masseur.

Le jeune masseur se réchauffa les mains en les frottant longuement les unes contres les autres puis commença le massage.

Violette sentit les mains douces se poser sur son corps et pétrir lentement sa nuque, son cou, ses épaules. Le jeune masseur, après avoir fait glisser la serviette jusqu’au creux des reins, s’attarda ensuite longuement sur le dos pour détendre chaque muscle, parfois en frottant ou tapotant une zone pour stimuler la circulation sanguine.

La jeune femme se sentait envahir par une douce torpeur. Antoine se concentra alors sur les jambes de sa cliente. Violette apprécia ses mains sur ses mollets, puis remontant le long de ses cuisses, très haut. C’est alors que la jeune femme sentit le premier frisson la parcourir. Les doigts chauds avaient atteint la base de ses fesses en s’étant glissés sous la serviette.

- Vous permettez que j’enlève la serviette pour faciliter le massage ?
- Oui, autorisa Violette légèrement troublée.

Antoine prit la serviette, la plia avec soin et la déposa sur une table. La jeune femme se sentait à la fois excitée et gênée de s’exposer presque nue devant cet inconnu. « Mais après tout, c’est moi qui suis venue ici » pensa-t-elle. Elle imagina le regard du beau masseur se poser sur son corps, sur ses fesses à peine cachées par le tanga.

Antoine reprit son massage. Il pressa le bout de ses doigts dans le creux des reins, à la lisière du sous-vêtement et fit des mouvements circulaires. Ses doigts glissaient par moment légèrement sous l’élastique du tanga. Violette sortait de sa torpeur et se sentait envahir par l’excitation.

Elle ressentit ensuite les mains masser ses cuisses. Doucement, Antoine lui fit écarter un peu les jambes pour faciliter le massage sur l’intérieur de ses cuisses. A plusieurs reprise, Violette sentit le contact des doigts de son masseur frôler le tissus du tanga. Un frisson traversait alors son corps à chaque contact avec sa vulve qui s’ouvrait doucement d’excitation. Elle n’en doutait pas qu’Antoine faisait exprès, et elle aimait ça. Elle écarta un peu plus les jambes.

- Je peux peut-être retirer votre sous-vêtement ?
- Oui, allez-y, dit Violette dans un souffle.

Le jeune homme se saisit de chaque côté tanga noir et le fit glisser le long des hanches. Pour l’aider, la jeune femme souleva le bassin. Les côtés du tanga avaient atteint mi-cuisses quand le fond du sous-vêtement libéra enfin le sexe. Il fit passer les genoux puis les pieds et posa enfin délicatement le bout de tissus sur la serviette.

Antoine reprit son massage et frôlait de plus en plus la peau lisse de la vulve. Après quelques passages ses doigts étaient humides.
Violette sentit les doigts du masseur s’attarder sur son sexe et le caresser à présent sans équivoque. Un doigt glissa le long de sa fente jusqu’à son clitoris. Il s’y arrêta et joua avec le petit bouton avec attention.

La jeune femme respirait de plus en plus fort. Elle sentit de l’huile de massage couler entre ses fesses. Antoine, tout en continuant d’exciter le clitoris de la cliente, massait ses fesses de sa main libre. La jeune femme sentit alors la main glisser entre ses fesses et un doigt pénétrer son vagin humide. Puis, le pouce du jeune homme appuya sur son anus, joua avec puis le pénétra doucement.

Violette haletait de plaisir en se laissant porter par le plaisir grandissant procuré par la stimulation de son clitoris, son vagin et son anus. Il ne fallut pas beaucoup de temps de ce traitement pour qu’un puissant orgasme déferle dans son corps.

L’intense plaisir passé, Antoine la fit se retourner sur le dos. Il massa le visage de la jeune femme, puis ses épaules, détendit tous les muscles de ses bras. Du bout des doigts, il fit des mouvements circulaires sur le ventre de Violette qui se laissait à nouveau envahir par une douce torpeur après la jouissance qui avait agréablement détendu son corps. Par endroit, il pressa plus fortement pour dénouer les dernières tensions subsistant sous cette peau douce.

La jeune femme observa le masseur allumer une bougie. Elle eu tout le loisir d’observer ce bel homme tandis qu’il patientait quelques instants que la cire fonde.

- Attention, cela va être légèrement chaud prévint Antoine en se rapprochant de sa patiente, la bougie à la main.

Violette ferma les yeux et fut parcourut d’un frisson lorsque la cire chaude de massage coula sur sa poitrine. Le jeune homme reprit alors consciencieusement son massage, en étalant délicatement la cire grasse sur la peau duveteuse de la jeune femme.

Les doigts d’Antoine glissaient de façon très agréable sur ses seins, la sensation étant décuplée par la savoureuse odeur de la cire.

Après quelques instants à se faire malaxer la poitrine, Violette sentit à nouveau l’excitation gagner son corps. Des frissons, des picotements survenaient en elle. Elle sentait la cyprine couler en elle.
Elle profita des sensations provoquées par les doigts qui jouaient avec ses tétons fortement dressés, tantôt les caressant, tantôt les pinçant.

Elle sentit alors les mains quitter ses seins et glisser jusqu’au bas de son ventre. Les doigts s’aventurèrent dans le fin triangle de duvet de son pubis. Les poils qui dansaient sous la main experte provoquaient de nombreux frissons à Violette qui soupira de plaisir.

Antoine remit de l’huile sur les cuisses de la jeune femme qu’il massa longuement avec douceur, s’attachant à détendre chaque muscle, chaque articulation. Il finit par remonter le long des cuisses que Violette écarta volontiers pour recevoir d’agréables caresses.

Le jeune homme fit couler de l’huile sur le clitoris de se cliente. Le liquide coula doucement le long de sa fente gonflée de désir. Violette respirait de plus en plus fort en sentant les doigts glisser sur son petit bouton pour l’exciter un peu plus. Elle se mit à onduler du bassin au rythme des caresses. Elle sentait sa chatte mouiller abondamment.

Elle avait prit l’habitude de se masturber tous les soirs, s’octroyant un plaisir dont elle ne pouvait plus se passer. Mais sentir les doigts d’une autre personne sur son corps n’avait rien de comparable et le plaisir en était décuplé. La solitude de sa vie sentimentale l’avait amené ici et si elle désirait un compagnon, elle ne regrettait toutefois pas d’avoir poussé la porte du « Hazu ».

Les doigts abandonnèrent son clitoris pour caresser toute sa vulve, lentement et avec douceur. Cet homme qui lui donnait du plaisir était en effet douceur et tendresse envers elle et elle se prit bêtement à se prendre d’affection pour lui. Il était beau, semblait gentil et était d’une agréable douceur avec elle. « Quel plaisir ce serait de l’avoir dans son lit tous les soirs ! » pensa-t-elle.

Le regard de Violette se porta alors sur le pantalon d’Antoine. Elle y vit une bosse. Portée par son excitation, elle avança la main vers la bosse . Elle se mit à caresser le sexe à travers le lin beige du pantalon. Antoine se laissa faire jusqu’à ce qu’il fasse un pas de côté pour se libérer du contact de sa cliente et expliqua :
- Cela m’est formellement interdit.

Violette remit à regret son bras le long de son corps. Elle aurait tant aimé sentir la peau de ce sexe sous ses doigts, goûter à cette queue avec sa bouche et l’avoir finalement en elle pour la faire jouir au plus profond de son ventre. Elle se résigna et renvoya son esprit à l’instant présent et aux sensations actuelles de son corps.

Antoine releva l’une des cuisses pour s’offrir un passage plus grand vers l’intimité de la jeune femme. Il se pencha en avant et lécha la vulve de la jeune femme. Violette sentit la pointe de sa langue glisser entre ses grandes lèvres, elle eu un frisson en sentant sa bouche lécher son clitoris puis l’aspirer. Un doigt puis deux s’introduisirent en elle et coulissèrent dans douceur dans son vagin. La main libre d’Antoine se posa sur la poitrine qu’il malaxa avec adresse.

Violette soufflait, haletait, suffoquait. Le plaisir était à son paroxysme. Les divines attentions du masseur finirent par déclencher un orgasme à la jeune femme. Son ventre fut parcourut de divines contractions, son visage se crispa de plaisir. Ses mains s’agrippèrent au drap de la table de massage, comme s’accrochant pour ne pas tomber. Antoine continua ses caresses pendant un moment pour prolonger au maximum l’orgasme de sa cliente.

Il finit par se relever. Il prit la serviette pour couvrir Violette.
- Je vous laisse quelques instants pour vous remettre de la séance, après vous pourrez vous rhabiller et retrouver ma collègue à l’accueil. J’espère que vous avez passé un agréable moment et que nous aurons la chance de vous compter parmi nos fidèles clientes.
- Merci, bredouilla Violette, complètement vidée de toute énergie.
Antoine inclina légèrement le buste et sortit de la pièce.

La jeune femme en se rhabillant se promit de revenir pour prendre à nouveau du plaisir et de trouver le moyen d’inviter Antoine à boire un verre. Et qui sait, peut-être aurait-elle la chance d’avoir ce beau et talentueux masseur tous les soirs dans son lit pour s’occuper d’elle ?