Authentique naturiste - Dialogues interdits - - histoire érotique

« Dialogues Interdits » : seule série littéraire d’histoires sulfureuses… uniquement constituées de dialogues. Au-delà de cette lecture, pour en savoir beaucoup plus sur mon univers, RDV sur mon site :
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Authentique naturiste

— Alors, t’en penses quoi de cet endroit ?
— Depuis le temps que tu m’en parlais ! Je m’en étais faite une image très différente.
— Faut dire que je viens ici depuis toute petite… la première fois que t’as su que je passais mes étés en centre naturiste, on devait être en primaire.
— Je me souviens, tu l’as même pas dit en secret. D’autres l’ont su, t’as assumé. J’étais épatée !
— Ça fait longtemps… c’est dire depuis combien d’années tu fantasmes.
— Pas que moi ! T’étais la plus jolie fille de l’école, et qui avait déjà des formes. Je pense que tous les garçons ont rêvé de te voir en vacances. Et ont demandé à leur parents d’aller en camping naturiste.
— Aujourd’hui les campings devraient rien me faire payer ! La promotion que je leur fais depuis mes dix ans… Sinon, cette première journée ?
— Très sympa. J’ai beaucoup observé… et c’était bien rigolo de voir voltiger tous ces bouts mous à longueur de temps. Tous ces bouts que t’as eu dans l’un des trous, quand j’y pense ! J’arrêtais pas d’imaginer tous ces jeunes coucher avec toi. J’aurais adoré être là quand c’est arrivé.
— Heu… D’où tu sors cette supposition ?
— Bah… c’est toi-même qui me l’as dit ma chère.
— Ça, c’est dans ta tête.
— Tu m’as confié avoir eu une aventure avec quasiment chaque jeune du camping… non ?
— C’est tout ce que j’ai dit. Tout le reste est ton interprétation, et elle est fausse.
— J’ai compris ! Tu voulais dire que t’as eu avec eux des aventures dans la jungle, dans des grottes ou près de volcans. Genre vous êtes partis à la recherche du Saint-Graal, vous avez exploré les fonds marins pour dénicher un trésor… C’est ça ?
— Malheureusement non !
— Sans rire, tu voulais dire quoi alors par « j’ai eu une aventure avec chacun d’eux » ?
— Tu devrais élargir ta vision des relations sexuelles.
— Aide-moi ! Enfin, par la parole.
— On peut avoir une aventure avec un garçon sans pénétration d’un pénis dans le vagin, l’anus ou la bouche.
— Jouer aux cartes, parler philosophie ?
— Je parle de relations intimes.
— Mais on peut être très intimes en jouant aux cartes.
— Bravo ! T’es enfin en train d’étendre ton champ d’action. Continue, en étant un poil plus sérieuse.
— Heu… Se faire des câlins, des bisous… J’en sais rien. S’te plaît, dis-moi !
— On peut se faire des massages, se sucer les doigts de pieds. On peut se faire des suçons dans le cou et sur la poitrine. Je peux leur mettre des doigts dans le cul, ils peuvent m’en mettre, ou dans le minou. Ils peuvent me lécher le clitoris, se masturber entre mes cuisses comme si elles étaient un vagin. Ils peuvent bouger leur sexe entre mes deux fesses, sans sodomie, ou faire faire des petits ronds du gland sur mon anus en restant à l’entrée. On peut se rouler des pelles, rouler à poil l’un sur l’autre. Se caresser de partout, se serrer, faire des jeux sexuels, des défis, s’habiller pour le plaisir de faire ensuite un striptease… Voilà quelques exemples de rapports sans baise ni pipe ni sodo.
— Un acte pour chaque garçon du camping ?
— C’est selon. Parfois toute la panoplie avec un garçon sur une nuit, parfois une petite coquinerie furtive en soirée ou en journée.
— Pourquoi pas faire plus simple ?
— Pour varier les plaisirs. Et aussi parce qu’on a fait des trucs très jeunes ensemble, dès nos dix ans.
— Donc t’as pas fait l’amour avec tous ces garçons.
— Avec très peu d’entre eux. Pour certains j’ai même appris à avoir des rapports sensuels sans contact, rien que par les paroles, les jeux…
— Apprends-moi !
— Tu préfères pas apprendre avec eux ? Ils connaissent très bien tout ce dont j’ai parlé. Grâce à moi d’ailleurs.
— Une bande de potes vraiment spéciale…
— Du vrai cul peut brouiller les amitiés, donc on y est toujours allés mollo. On se connaît tous depuis l’enfance, on a tous vécu l’âge où on a une libido sans vraiment pouvoir baiser. Alors on a trouvé plein de chouettes combines pour faire…
— Pour faire du cul sans cul ?
— On peut le dire comme ça, oui.
— Et quand vous avez grandi ?
— Si j’avais couché avec chacun ça aurait créé des tensions. Et qu’elle me préfère moi, et qu’avec moi elle a joui et pas avec toi, et que je l’ai fait gémir plus fort, et que pourquoi tu m’as pas sucé jusqu’au bout alors qu’avec lui oui… T’imagines la pagaille ?
— Par quoi je commence ? Ou plutôt par qui ?
— Commence par apprendre l’expérience sensuelle sans qu’un pénis vienne te visiter. Va voir un de mes copains du camping et propose-lui un câlin tout nu, sans pénétration.
— Là comme ça, direct ?
— Bien sûr. Je te les ai présentés hier, c’est suffisant. Et tu verras qu’il sera d’accord.
— Je sens que je vais vivre des moments particuliers…
— Et pourtant plus normaux que tu crois. Ce sont nous les normaux, c’est le reste de la société qu’est anormale.
— Qu’est-ce que tu veux dire ?
— On vit une époque inversée. Avant on commençait par le flirt. Puis les premiers dénudements, les caresses sur les seins, la masturbation de l’un ou de l’autre, les suçons, les massages. Et seulement après, plus tard, on couchait. Quant à la sodomie, la fellation et le cunnilingus, c’était encore après. Et encore, pas pour tout le monde. Aujourd’hui on commence direct par sucer puis coucher, et sur le même coup en général. Ici tu vas apprendre à refaire les étapes dans un ordre naturel, bio, logique et biologique.
— Et si je craque ? Si le garçon me fait un truc et que je me jette sur lui cuisses écartées ?
— Là, c’est plus de mon ressort.
— On m’avait dit que le naturisme rimait avec naturel… Mais on ne m’avait pas dit jusqu’à où.

…

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