Aventure infidèle
Récit érotique écrit par Sherydaelle [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur femme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 03-06-2013 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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Aventure infidèle
Après vous avoir raconté les circonstances de ma rencontre avec Eric, je vais vous décrire ce qui s'est passé ensuite, puisque les quelques lecteurs qui ont lu mon texte m'ont laissé des avis très favorables. Donc, au lendemain de cette aventure mémorable, j'étais toute chamboulée par ce que je venais de faire. Non seulement j'avais trompé mon copain Alex avec, pour ainsi dire, le premier venu, mais en plus j'en avais retiré un plaisir intense. Mon humeur oscillait entre la culpabilité pour faire bonne figure avec ma conscience, et une excitation forte immorale à la perspective souhaitée de réitérer l'expérience au plus vite. J'étais également inquiète du fait qu'Eric n'avait pas utilisé de capote. Je prenais la pilule, et même si Eric m'avait assuré qu'il était clean, avec les saloperies qui traînent, on ne sait jamais. Alex, lui, n'avait encore rien remarqué de mes états-d'âmes. En bon fils à papa, il glandouillait pendant les vacances d'été en jouant sur l'ordinateur dans son studio tous frais payés, attendant avec désinvolture la rentrée étudiante. Malheureusement pour moi, il n'avait rien fait pour se dégoter un job d'été et me laisser du temps libre. Il avait donc tout son loisir pour surveiller mes allées et venues. Difficile dans ces conditions d'espérer m'envoyer en l'air avec un autre sans qu'il finisse par s'en apercevoir. Comme j'avais encore besoin du gîte, je ne pouvais pas non plus claquer la porte sur un coup de tête. En plus, je crois bien que cette situation de défi me grisait et il me plaisait de la faire perdurer en jouant sur le fil. Heureusement, il me restait une astuce pour fausser compagnie à mon copain. Comme mes parents n'étaient pas aussi friqués que ceux d'Alex, j'avais cherché du boulot pour me faire un peu de sous pendant l'été. Je n'avais pas eu de mal à me faire embaucher comme serveuse le soir dans un bar de la Krutenau : quand on est un peu mignonne, bien foutue et pas trop gourde, ça passe tout seul.
Au lendemain, donc, en début d'après midi, je reçois un message sur mon téléphone. C'était Eric. ''Tu me plais. J'ai envie de te revoir très vite,'' écrivait-il. En lisant ça, je deviens toute frétillante. S'ensuit un fébrile échange de messages. Je lui dis où je bosse le soir et à quelle heure je finis. Il me rejoindra après mon service. Super ! Le reste de l'après-midi je suis comme sur un nuage et je brûle d'impatience. Alex ne remarque rien de spécial. Faut dire qu'il ne s'intéresse à moi que quand il n'est pas sur son pc. Avant de partir travailler, un peu avant 18 heures, je me prépare. En général, je mets en jean's serré, mes bottes, un tee-shirt. Mais là, bon, la donne change. Je sors la mini-jupe plissée en jean's, des bas noirs auto fixants et un débardeur blanc. String et soutif noirs assortis. Le décolleté est assez provocant. Faut dire qu'avec ma poitrine, dès que je mets des fringues un peu ouvertes au col, ça fait tout de suite super décolleté. J'ajoute une petite veste sans manche couleur chamois avec des franges. Avec les bottes marrons, ça fait classe mais quand même un peu salope. Je passe au maquillage. Eye-liner, un peu de rouge aux lèvres et du fard léger. Point trop n'en faut.
Alex ne manque pas de remarquer ma tenue. Malgré tout, je me flatte, j'ai réussi à lui faire lever le nez de son pc. ''Tu vas bosser comme ça ?'' Me demande-t-il avec une pointe de désapprobation dans le ton. ''Oui,'' fit-je laconiquement, l'air de rien. ''Je te conseille de mettre autre chose. Franchement, tout le monde va te mater. C'est trop là,'' dit-il un peu sèchement. Je sens que ça l'énerve, mais qu'il essaye de rester calme pour sauver les apparences. Il est marrant. Comme si j'avais pas remarqué que j'allais me faire mater. ''Tu crois ?'' lui répondis-je en feintant la naïveté. Ca semble le rassurer d'entendre que j'ai l'air de pas me rendre compte. ''Ben ouais, ta jupe est super courte. Je savais même pas que tu l'avais encore celle-là. heureusement t'as mis un collant. Mais le haut, stop, là. Tous les gars vont mater, c'est sûr. Change de fringue, là, ça fait vraiment... too much.'' Il est chou, il ose pas dire pute. Et il a même pas capté que j'avais des bas et non des collants. ''Hé, pour la jupe, les autres serveuses en mettent aussi. Et puis merde, j'ai le droit de mettre les fringues que je veux. Faut que je me fasse des pourboires aussi. Si tu veux, je mets un foulard par dessus le décolleté.'' J'essaye de mon montrer décidée. Il continue à râler. Le ton commence à monter mais il ne bouge pas de sa chaise d'ordinateur parce qu'il a un donjon en équipe à finir. J'en profite pour chopper mon sac à mains et me barrer en claquant la porte. Je laisse le foulard ostensiblement posé sur le meuble de l'entrée. Je sens que je vais être harcelée de messages sur le portable et il va me poser des questions au retour.
Mais pour le moment, je suis excitée comme une puce. Il est 18 heures, il fait beau et chaud. Je prends le tram station Homme de Fer pour aller au bar. Je regarde autour de moi, y'a des nanas qui sont pas fringuées pus couvertes que moi. Mais j'attire les regards, je m'en rends bien compte. Ca me dérange pas, mais je vais quand même dans les wagons où il y a le plus de monde. A Strasbourg comme ailleurs, il y a des relous qui lâchent des ''Ouaich, t'es bonne !'' dès que tu passes à côté d'eux. Arrivée au bar dont je tairais le nom dans ces lignes et qui existe toujours aujourd'hui, je prends mon service. Parmi le reste du personnel, je ne reçois pas de commentaires sur ma tenue. Je prends les commandes, je sers, j'encaisse. Les clients masculins, eux, me font des clins d'oeil, me demandent mon nom ou mon téléphone. J'ai une certaine habitude. Je souris, je répond, ou pas selon les cas, et je prends des pourboires plus généreux qu'à l'accoutumée. Malgré quelques clients lourdauds, je suis de bonne humeur et me réjouis.
Vers 22h, la soirée bat son plein et la salle est bien remplie. On est en été, pendant la période des congés et il y a pas mal de monde. Même en semaine. Des étudiants, des touristes, il y a de tout. Je vois Eric qui se pointe. Une bonne heure avant la fin de mon service. Il est seul, il porte un jean's, un tee-shirt sombre. Il cherche quelqu'un des yeux, nos regards se croisent. Il me sourit et s'installe à une place libre, sur une banquette. Je suis intriguée et excitée. Que fait-il déjà là ? Ce n'est pas ce qui était convenu. Tant mieux, après tout. J'étais impatiente de le revoir. Je vais à sa table. ''Salut Diane. J'ai pas pu m'en empêcher,'' me confie-t-il. Il voulait me voir à l'oeuvre. Il commande un coca. Il fait chaud et il veut rester sobre en m'attendant ici, dit-il. Il complimente ma tenue. J'apprécie, ça m'émoustille. Il me met la main aux fesses. Je me laisse faire, ça me plaît bien. Je vois dans ses yeux qu'il a de la suite dans les idées. Il me chuchote à l'oreille qu'il aimerait que je lui apporte ma culotte et mon soutien-gorge. Je le regarde un peu surprise. L'idée m'excite énormément. Il voit que j'hésite, m'encourage. J'accepte le défi. Je vais dans les toilettes du personnel, je me sens comme dans un rêve étrange.
La situation me semble un peu irréelle. Je retire mes dessous l'un après l'autre et je réajuste ma tenue. Je suis a poil sous ma mini-jupe en jean's. La chatte à l'air. Mes seins libres ballottent un peu sous mon débardeur. Ils retombent légèrement, privés de leur soutien. Un bonnet D, ca se balade pas comme ça. Je me regarde dans la glace. En fait, c'est pas si mal. Je suis encore jeune, la vingtaine, et tout tient encore très bien en place. Je suis contente. Trop contente sans doute et j'éprouve une sensation de légèreté étrange et grisante. J'en mouille presque. En fait, j'en mouille carrément même. Mon entrecuisse est moite. Purée, je suis une sacrée débauchée. Je fourre mes dessous dans la sacoche qui me sert à encaisser et je retourne servir son coca à Eric. Discrètement, je lui refile mon string et mon soutif. J'affiche un sourire crâneur du genre ''T'as vu que je suis cap''. Lui me répond par un sourire qui semble signifier ''Je suis fière de toi.'' Je me demande si il n'est pas aussi un peu surpris que je fonce à ce point dans sa combine. Mais je m'en fous, ce soir, avec lui, j'ai envie d'être une fille facile. Le genre de fille qui est capable de tromper sans vergogne son copain pour prendre son pied sans concession.
Comme pour vérifier, Eric me remet la main au cul, sous la jupe. Il caresse mes fesses. Ca m'électrise. Je me penche ostensiblement pour ramasser sa monnaie. Il mate mes seins sans se cacher. Je repars. Ce petit jeu va me rendre folle. Je vais vers d'autres tables, on m'interpelle. Je constate que d'autres clients ont dû remarquer quelque chose. Les regards vers ma poitrine qui ballote se font plus nombreux, moins discrets. J'ai l'impression que mes nichons ont un effet hypnotisant sur certains. Un gars à une tablée de mecs fait tomber sa monnaie au moment de payer sa conso. L'a-t-il fait exprès ? Probablement. Je me baisse pour ramasser les pièces en même temps que lui. Je vois ses yeux qui plongent dans mon décolleté. J'attends qu'il se redresse pour me relever à mon tour, afin qu'il profite bien du spectacle. Je joue et ça me plaît. Ce genre de jeu peut être dangereux, mais je n'ai pas peur. Je suis un peu grisée par l'excitation et je ne me rend plus trop compte. J'ai pourtant rien bu. Je sais en temps normal que je peux tomber sur des types mal intentionnés ou un violeur. Le patron du bar nous recommande d'ailleurs de faire attention de pas être suivie après le service et de rentrer à plusieurs. Là, ma prudence semblait s'être envolée.
La salle se vide peu à peu, et vers 23h je retourne voir Eric qui me fait signe. Il me commande à nouveau à boire et me prévient qu'il va aux toilettes. Il me fait un clin d'oeil. Le rythme de la soirée s'est un peu calmé, la salle se vide. On est en semaine. Je ne réfléchis même pas et je le suis à deux minutes d'intervalle. Je préviens une autre serveuse que je m'absente quelques instants. Ca ne pose pas de problème, je ne suis pas une tire au flanc et on apprécie mon boulot. Les chiottes, c'est sûr, c'est pas très glamour. Celles du bar où je bossais étaient tout de même propres et en bon état. De toute façon, ce n'était pas trop ma préoccupation sur le moment, j'étais d'une humeur étonnamment lubrique. Eric m'attend derrière la porte messieurs, en train de se laver les mains. Il est seul. J'entre. Mon coeur bat vite. Il m'attrape, m'enlace, m'embrasse sur la bouche et passe sa main dans mes cheveux. il est tendre. Il commence à me tripoter, met sa main sous ma jupe et me pelote les fesses. Il saisit mes seins a travers mon débardeur et les pétri. Puis il passe sa main en dessous pour continuer. Je me laisse faire. Je m'agrippe à lui et lui masse les épaules, le torse, les fesses. Ses doigts finissent par s'introduire entre mes cuisses. Il me pénètre. Je laisse échapper un gémissement. Je suis toute mouillée. Il retire ses doigts et les porte à sa bouche. Il sourit et recule vers le cabinet de toilettes. Je le suis. Il verrouille derrière moi. L'espace est exigu, mais pas trop. Il déboutonne son pantalon. Il ne porte pas de caleçon non plus et je découvre son sexe en érection. Un engin de taille tout à fait respectable. plus gros qu'Alex. Ce m'excite énormément. Il n'a besoin de rien dire, je m'agenouille de suite devant lui et saisi sa bite dans mes mains pour la caresser. Je l'enfourne rapidement et je commence à le sucer. Je fais ça bien, comme je sais faire et comme j'aime. En enfonçant bien son sexe dans ma gorge et en serrant les lèvres pendant qu'elles descendent vers lui, puis en relâchant la pression en remontant et en lapant de la pointe de ma langue son prépuce quand je suis au bout. Je le titille, il semble apprécier. Il a posé ses mains sur ma tête pour m'accompagner. Il prend son pied. Il me dit qu'il veut jouir sur ma gorge et mes seins. Puis il se lâche. J'ai juste le temps d'ouvrir mon décolleté pour accueillir son foutre et éviter qu'il m'en mette partout.
Je me lève devant lui. Il se remet, hagard. ''A charge de revanche,'' me dit-il, un peu pantelant. Personne n'est venu nous déranger, on a eu de la chance. Je saisi une serviette pour me débarbouiller, mais il m'arrête. ''Attend, laisse-moi-faire,'' fit-il. Il porte ses mains à mon cou et commence à tartiner les gouttes de sperme sur ma gorge et mon décolleté. ''Hey, mais tu fais quoi ? N'en fout pas sur mon débardeur,'' m'insurgeais-je. ''T'inquiète pas,'' me répondit-il. Il recula d'un pas et contempla son oeuvre. ''Voilà, tu restes comme ça.'' J'ouvrais des yeux ronds et me regardais dans la glace. Mon décolleté était tout luisant comme si j'avais mis du gloss ou un truc du genre sur mes seins. ''Mais t'es dingue, je peux pas rester comme ça !'' m'écriais-je. ''Mais si, c'est à peine si ça se voit,'' continua-t-il. Je ne sais pas comment il parvint à me convaincre, mais toujours est-il que je finissais par accepter sans qu'il ait besoin de trop insister. J'avais le sentiment d'être devenue une vraie traînée. Sa traînée. J'étais comme euphorique.
Je remontais dans la salle. Heureusement, il faisait sombre et je parvins à finir mon service sans incident. J'avais l'impression de sentir le foutre à plein nez. Je m'éclipsais rapidement vers minuit après un bref au revoir aux collègues et je retrouvais Eric juste à la sortie. En reprenant possession de mon portable, je découvrais qu'Alex m'avait envoyé plusieurs messages. Je les ignorais et me précipitais dans les bras de mon amant. ''Tu te rends compte de tous les trucs que tu me fais faire ?'' lui demandais-je. ''Tu te rends compte que tu fais tous les trucs fous que je te propose ?'' Me répondit-il. On se regarda quelques secondes et on éclata de rire. ''Je te dois une revanche, me rappela-t-il, et j'ai bien l'intention de m'en acquitter avant de te laisser repartir.'' Il connaît le coin sans doute aussi bien que moi et m'entraîne dans une petite ruelle pavée bordée de vieux bâtiments à colombages. Il fait nuit depuis un moment et personne ne passe jamais là à part de temps en temps quelques poivrots ou étudiants qui font la tournée des bars. Là, sur un muret, il s'allonge et me demande de s'asseoir sur lui. Il me guide et je me retrouve à califourchon sur son visage. La murette est juste assez haute pour que je puisse me tenir debout au dessus de lui. Je fléchis légèrement les jambes pour être à portée de langue et lui m'agrippe les hanches pour m'attirer. Il commence à me lécher, le tête perdue sous ma mini-jupe. C'est vraiment trop bon. Je pose mes mains sur son abdomen pour me soutenir et je me laisse faire. Sa langue farfouille entre mes lèvres intimes, je mouille, je gémis. Il s'introduit, me titille, me léchouille, s'affaire à tâtons sur mon bouton de plaisir. Je stress un peu, je passe mon temps à regarder à gauche à droite si y'a du monde, mais pas un chat ne se pointe. L'adrénaline et le risque aidant, je trouvais rapidement mon plaisir et je me mis à jouir en gémissant comme une chienne. J'essayais de contenir mes cris, mais un ou deux feulements plus sonores que les autres m'écharpèrent et résonnèrent dans la nuit. C'était absolument merveilleux et je garde de ce moment un souvenir impérissable.
Ce sont des bruits de pas dans une ruelle proches qui nous ramenèrent sur terre. Précipitamment, nous nous relevions et faisions mines de n'être que tranquillement assis sur le muret, l'air de rien. Un couple de jeunes, comme nous, déboucha dans la venelle et semblèrent surpris de nous voir là. Ils étaient un peu éméchés, nous dévisagèrent en nous passant devant et continuèrent leur chemin en rigolant et en titubant. Eric et moi nous regardâmes et nous éclations de rire. Il me raccompagna ensuite en voiture jusqu'à un endroit proche de l'appart' d'Alex et me laissa rentrer après m'avoir embrassé. Il m'avait avoué durant le trajet qu'il souhaitait ne plus jamais me voir porter de sous-vêtements et je lui avait répondu par un simple clin d'oeil. Je ne refusais pas le défi. Au contraire, cela m'excitait. J'espérais ne pas attendre longtemps avant notre prochaine rencontre. Une fois arrivée au studio, mon copain officiel m'attendait. Une discussion animée sur mon heure de rentrée tardive et ma tenue s'ensuivit. Je vous en épargnerai les détails, mais j'étais presque étonnée qu'il ne se soit pas rendu compte qu'il était cocu : il était simplement resté braqué sur cette histoire vestimentaire. J'en riais presque.
Au lendemain, donc, en début d'après midi, je reçois un message sur mon téléphone. C'était Eric. ''Tu me plais. J'ai envie de te revoir très vite,'' écrivait-il. En lisant ça, je deviens toute frétillante. S'ensuit un fébrile échange de messages. Je lui dis où je bosse le soir et à quelle heure je finis. Il me rejoindra après mon service. Super ! Le reste de l'après-midi je suis comme sur un nuage et je brûle d'impatience. Alex ne remarque rien de spécial. Faut dire qu'il ne s'intéresse à moi que quand il n'est pas sur son pc. Avant de partir travailler, un peu avant 18 heures, je me prépare. En général, je mets en jean's serré, mes bottes, un tee-shirt. Mais là, bon, la donne change. Je sors la mini-jupe plissée en jean's, des bas noirs auto fixants et un débardeur blanc. String et soutif noirs assortis. Le décolleté est assez provocant. Faut dire qu'avec ma poitrine, dès que je mets des fringues un peu ouvertes au col, ça fait tout de suite super décolleté. J'ajoute une petite veste sans manche couleur chamois avec des franges. Avec les bottes marrons, ça fait classe mais quand même un peu salope. Je passe au maquillage. Eye-liner, un peu de rouge aux lèvres et du fard léger. Point trop n'en faut.
Alex ne manque pas de remarquer ma tenue. Malgré tout, je me flatte, j'ai réussi à lui faire lever le nez de son pc. ''Tu vas bosser comme ça ?'' Me demande-t-il avec une pointe de désapprobation dans le ton. ''Oui,'' fit-je laconiquement, l'air de rien. ''Je te conseille de mettre autre chose. Franchement, tout le monde va te mater. C'est trop là,'' dit-il un peu sèchement. Je sens que ça l'énerve, mais qu'il essaye de rester calme pour sauver les apparences. Il est marrant. Comme si j'avais pas remarqué que j'allais me faire mater. ''Tu crois ?'' lui répondis-je en feintant la naïveté. Ca semble le rassurer d'entendre que j'ai l'air de pas me rendre compte. ''Ben ouais, ta jupe est super courte. Je savais même pas que tu l'avais encore celle-là. heureusement t'as mis un collant. Mais le haut, stop, là. Tous les gars vont mater, c'est sûr. Change de fringue, là, ça fait vraiment... too much.'' Il est chou, il ose pas dire pute. Et il a même pas capté que j'avais des bas et non des collants. ''Hé, pour la jupe, les autres serveuses en mettent aussi. Et puis merde, j'ai le droit de mettre les fringues que je veux. Faut que je me fasse des pourboires aussi. Si tu veux, je mets un foulard par dessus le décolleté.'' J'essaye de mon montrer décidée. Il continue à râler. Le ton commence à monter mais il ne bouge pas de sa chaise d'ordinateur parce qu'il a un donjon en équipe à finir. J'en profite pour chopper mon sac à mains et me barrer en claquant la porte. Je laisse le foulard ostensiblement posé sur le meuble de l'entrée. Je sens que je vais être harcelée de messages sur le portable et il va me poser des questions au retour.
Mais pour le moment, je suis excitée comme une puce. Il est 18 heures, il fait beau et chaud. Je prends le tram station Homme de Fer pour aller au bar. Je regarde autour de moi, y'a des nanas qui sont pas fringuées pus couvertes que moi. Mais j'attire les regards, je m'en rends bien compte. Ca me dérange pas, mais je vais quand même dans les wagons où il y a le plus de monde. A Strasbourg comme ailleurs, il y a des relous qui lâchent des ''Ouaich, t'es bonne !'' dès que tu passes à côté d'eux. Arrivée au bar dont je tairais le nom dans ces lignes et qui existe toujours aujourd'hui, je prends mon service. Parmi le reste du personnel, je ne reçois pas de commentaires sur ma tenue. Je prends les commandes, je sers, j'encaisse. Les clients masculins, eux, me font des clins d'oeil, me demandent mon nom ou mon téléphone. J'ai une certaine habitude. Je souris, je répond, ou pas selon les cas, et je prends des pourboires plus généreux qu'à l'accoutumée. Malgré quelques clients lourdauds, je suis de bonne humeur et me réjouis.
Vers 22h, la soirée bat son plein et la salle est bien remplie. On est en été, pendant la période des congés et il y a pas mal de monde. Même en semaine. Des étudiants, des touristes, il y a de tout. Je vois Eric qui se pointe. Une bonne heure avant la fin de mon service. Il est seul, il porte un jean's, un tee-shirt sombre. Il cherche quelqu'un des yeux, nos regards se croisent. Il me sourit et s'installe à une place libre, sur une banquette. Je suis intriguée et excitée. Que fait-il déjà là ? Ce n'est pas ce qui était convenu. Tant mieux, après tout. J'étais impatiente de le revoir. Je vais à sa table. ''Salut Diane. J'ai pas pu m'en empêcher,'' me confie-t-il. Il voulait me voir à l'oeuvre. Il commande un coca. Il fait chaud et il veut rester sobre en m'attendant ici, dit-il. Il complimente ma tenue. J'apprécie, ça m'émoustille. Il me met la main aux fesses. Je me laisse faire, ça me plaît bien. Je vois dans ses yeux qu'il a de la suite dans les idées. Il me chuchote à l'oreille qu'il aimerait que je lui apporte ma culotte et mon soutien-gorge. Je le regarde un peu surprise. L'idée m'excite énormément. Il voit que j'hésite, m'encourage. J'accepte le défi. Je vais dans les toilettes du personnel, je me sens comme dans un rêve étrange.
La situation me semble un peu irréelle. Je retire mes dessous l'un après l'autre et je réajuste ma tenue. Je suis a poil sous ma mini-jupe en jean's. La chatte à l'air. Mes seins libres ballottent un peu sous mon débardeur. Ils retombent légèrement, privés de leur soutien. Un bonnet D, ca se balade pas comme ça. Je me regarde dans la glace. En fait, c'est pas si mal. Je suis encore jeune, la vingtaine, et tout tient encore très bien en place. Je suis contente. Trop contente sans doute et j'éprouve une sensation de légèreté étrange et grisante. J'en mouille presque. En fait, j'en mouille carrément même. Mon entrecuisse est moite. Purée, je suis une sacrée débauchée. Je fourre mes dessous dans la sacoche qui me sert à encaisser et je retourne servir son coca à Eric. Discrètement, je lui refile mon string et mon soutif. J'affiche un sourire crâneur du genre ''T'as vu que je suis cap''. Lui me répond par un sourire qui semble signifier ''Je suis fière de toi.'' Je me demande si il n'est pas aussi un peu surpris que je fonce à ce point dans sa combine. Mais je m'en fous, ce soir, avec lui, j'ai envie d'être une fille facile. Le genre de fille qui est capable de tromper sans vergogne son copain pour prendre son pied sans concession.
Comme pour vérifier, Eric me remet la main au cul, sous la jupe. Il caresse mes fesses. Ca m'électrise. Je me penche ostensiblement pour ramasser sa monnaie. Il mate mes seins sans se cacher. Je repars. Ce petit jeu va me rendre folle. Je vais vers d'autres tables, on m'interpelle. Je constate que d'autres clients ont dû remarquer quelque chose. Les regards vers ma poitrine qui ballote se font plus nombreux, moins discrets. J'ai l'impression que mes nichons ont un effet hypnotisant sur certains. Un gars à une tablée de mecs fait tomber sa monnaie au moment de payer sa conso. L'a-t-il fait exprès ? Probablement. Je me baisse pour ramasser les pièces en même temps que lui. Je vois ses yeux qui plongent dans mon décolleté. J'attends qu'il se redresse pour me relever à mon tour, afin qu'il profite bien du spectacle. Je joue et ça me plaît. Ce genre de jeu peut être dangereux, mais je n'ai pas peur. Je suis un peu grisée par l'excitation et je ne me rend plus trop compte. J'ai pourtant rien bu. Je sais en temps normal que je peux tomber sur des types mal intentionnés ou un violeur. Le patron du bar nous recommande d'ailleurs de faire attention de pas être suivie après le service et de rentrer à plusieurs. Là, ma prudence semblait s'être envolée.
La salle se vide peu à peu, et vers 23h je retourne voir Eric qui me fait signe. Il me commande à nouveau à boire et me prévient qu'il va aux toilettes. Il me fait un clin d'oeil. Le rythme de la soirée s'est un peu calmé, la salle se vide. On est en semaine. Je ne réfléchis même pas et je le suis à deux minutes d'intervalle. Je préviens une autre serveuse que je m'absente quelques instants. Ca ne pose pas de problème, je ne suis pas une tire au flanc et on apprécie mon boulot. Les chiottes, c'est sûr, c'est pas très glamour. Celles du bar où je bossais étaient tout de même propres et en bon état. De toute façon, ce n'était pas trop ma préoccupation sur le moment, j'étais d'une humeur étonnamment lubrique. Eric m'attend derrière la porte messieurs, en train de se laver les mains. Il est seul. J'entre. Mon coeur bat vite. Il m'attrape, m'enlace, m'embrasse sur la bouche et passe sa main dans mes cheveux. il est tendre. Il commence à me tripoter, met sa main sous ma jupe et me pelote les fesses. Il saisit mes seins a travers mon débardeur et les pétri. Puis il passe sa main en dessous pour continuer. Je me laisse faire. Je m'agrippe à lui et lui masse les épaules, le torse, les fesses. Ses doigts finissent par s'introduire entre mes cuisses. Il me pénètre. Je laisse échapper un gémissement. Je suis toute mouillée. Il retire ses doigts et les porte à sa bouche. Il sourit et recule vers le cabinet de toilettes. Je le suis. Il verrouille derrière moi. L'espace est exigu, mais pas trop. Il déboutonne son pantalon. Il ne porte pas de caleçon non plus et je découvre son sexe en érection. Un engin de taille tout à fait respectable. plus gros qu'Alex. Ce m'excite énormément. Il n'a besoin de rien dire, je m'agenouille de suite devant lui et saisi sa bite dans mes mains pour la caresser. Je l'enfourne rapidement et je commence à le sucer. Je fais ça bien, comme je sais faire et comme j'aime. En enfonçant bien son sexe dans ma gorge et en serrant les lèvres pendant qu'elles descendent vers lui, puis en relâchant la pression en remontant et en lapant de la pointe de ma langue son prépuce quand je suis au bout. Je le titille, il semble apprécier. Il a posé ses mains sur ma tête pour m'accompagner. Il prend son pied. Il me dit qu'il veut jouir sur ma gorge et mes seins. Puis il se lâche. J'ai juste le temps d'ouvrir mon décolleté pour accueillir son foutre et éviter qu'il m'en mette partout.
Je me lève devant lui. Il se remet, hagard. ''A charge de revanche,'' me dit-il, un peu pantelant. Personne n'est venu nous déranger, on a eu de la chance. Je saisi une serviette pour me débarbouiller, mais il m'arrête. ''Attend, laisse-moi-faire,'' fit-il. Il porte ses mains à mon cou et commence à tartiner les gouttes de sperme sur ma gorge et mon décolleté. ''Hey, mais tu fais quoi ? N'en fout pas sur mon débardeur,'' m'insurgeais-je. ''T'inquiète pas,'' me répondit-il. Il recula d'un pas et contempla son oeuvre. ''Voilà, tu restes comme ça.'' J'ouvrais des yeux ronds et me regardais dans la glace. Mon décolleté était tout luisant comme si j'avais mis du gloss ou un truc du genre sur mes seins. ''Mais t'es dingue, je peux pas rester comme ça !'' m'écriais-je. ''Mais si, c'est à peine si ça se voit,'' continua-t-il. Je ne sais pas comment il parvint à me convaincre, mais toujours est-il que je finissais par accepter sans qu'il ait besoin de trop insister. J'avais le sentiment d'être devenue une vraie traînée. Sa traînée. J'étais comme euphorique.
Je remontais dans la salle. Heureusement, il faisait sombre et je parvins à finir mon service sans incident. J'avais l'impression de sentir le foutre à plein nez. Je m'éclipsais rapidement vers minuit après un bref au revoir aux collègues et je retrouvais Eric juste à la sortie. En reprenant possession de mon portable, je découvrais qu'Alex m'avait envoyé plusieurs messages. Je les ignorais et me précipitais dans les bras de mon amant. ''Tu te rends compte de tous les trucs que tu me fais faire ?'' lui demandais-je. ''Tu te rends compte que tu fais tous les trucs fous que je te propose ?'' Me répondit-il. On se regarda quelques secondes et on éclata de rire. ''Je te dois une revanche, me rappela-t-il, et j'ai bien l'intention de m'en acquitter avant de te laisser repartir.'' Il connaît le coin sans doute aussi bien que moi et m'entraîne dans une petite ruelle pavée bordée de vieux bâtiments à colombages. Il fait nuit depuis un moment et personne ne passe jamais là à part de temps en temps quelques poivrots ou étudiants qui font la tournée des bars. Là, sur un muret, il s'allonge et me demande de s'asseoir sur lui. Il me guide et je me retrouve à califourchon sur son visage. La murette est juste assez haute pour que je puisse me tenir debout au dessus de lui. Je fléchis légèrement les jambes pour être à portée de langue et lui m'agrippe les hanches pour m'attirer. Il commence à me lécher, le tête perdue sous ma mini-jupe. C'est vraiment trop bon. Je pose mes mains sur son abdomen pour me soutenir et je me laisse faire. Sa langue farfouille entre mes lèvres intimes, je mouille, je gémis. Il s'introduit, me titille, me léchouille, s'affaire à tâtons sur mon bouton de plaisir. Je stress un peu, je passe mon temps à regarder à gauche à droite si y'a du monde, mais pas un chat ne se pointe. L'adrénaline et le risque aidant, je trouvais rapidement mon plaisir et je me mis à jouir en gémissant comme une chienne. J'essayais de contenir mes cris, mais un ou deux feulements plus sonores que les autres m'écharpèrent et résonnèrent dans la nuit. C'était absolument merveilleux et je garde de ce moment un souvenir impérissable.
Ce sont des bruits de pas dans une ruelle proches qui nous ramenèrent sur terre. Précipitamment, nous nous relevions et faisions mines de n'être que tranquillement assis sur le muret, l'air de rien. Un couple de jeunes, comme nous, déboucha dans la venelle et semblèrent surpris de nous voir là. Ils étaient un peu éméchés, nous dévisagèrent en nous passant devant et continuèrent leur chemin en rigolant et en titubant. Eric et moi nous regardâmes et nous éclations de rire. Il me raccompagna ensuite en voiture jusqu'à un endroit proche de l'appart' d'Alex et me laissa rentrer après m'avoir embrassé. Il m'avait avoué durant le trajet qu'il souhaitait ne plus jamais me voir porter de sous-vêtements et je lui avait répondu par un simple clin d'oeil. Je ne refusais pas le défi. Au contraire, cela m'excitait. J'espérais ne pas attendre longtemps avant notre prochaine rencontre. Une fois arrivée au studio, mon copain officiel m'attendait. Une discussion animée sur mon heure de rentrée tardive et ma tenue s'ensuivit. Je vous en épargnerai les détails, mais j'étais presque étonnée qu'il ne se soit pas rendu compte qu'il était cocu : il était simplement resté braqué sur cette histoire vestimentaire. J'en riais presque.
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11 avis des lecteurs et lectrices après lecture : Les auteurs apprécient les commentaires de leurs lecteurs
Les avis des lecteurs
Très excitante histoire j’adore te lire. Tu as du prendre beaucoup de plaisir à te faire lécher de cette façon surtout dans la rue. J’aurais bien voulu prendre sa place. Encore un excellent moment passé à te lire. Tu me laisses chaque fois dans un état. Merci
Un texte dans la lignée du précédent, c'est à dire excellent parce que vivant, explicite et chaud. Note maximale de ma part.
Je partage les commentaires précédents: J'ai adoré.
J'ai envie d'échanger avec vous sur nos expériences réciproques. Je vous ai envoyé une idée de jeu via la messagerie Premium.
A vous lire
Crabou
Aussi auteur sur ce site.
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Crabou
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Merci ami lecteur, je suis flattée :)
Pourquoi pas, en effet, discuter un peu sur ce thème si cela te plairait. Je suis toujours prête à partager mes expériences et c'est d'ailleurs pour cela que je prends plaisir à écrire et à publier ici, même si ma contribution est encore modeste.
Pourquoi pas, en effet, discuter un peu sur ce thème si cela te plairait. Je suis toujours prête à partager mes expériences et c'est d'ailleurs pour cela que je prends plaisir à écrire et à publier ici, même si ma contribution est encore modeste.
Tu écris divinement, tu sais ? J'ai sincèrement adoré ton histoire et je me languis de lire la suite. Merci mille fois du plaisir que tu me procures, à m'imaginer à la place des deux mecs, alternativement. Sincèrement, j'aimerais correspondre avec toi sur ce thème de l'adultère. Si tu es tentée... A très vite de te lire encore et encore.
Merci beaucoup pour vos commentaires et vos encouragements :)
Oui, Alexandre a fini par savoir qu'il était cocu. Je vous promets, je vous raconterai
la suite bientôt :)
Oui, Alexandre a fini par savoir qu'il était cocu. Je vous promets, je vous raconterai
la suite bientôt :)
très bien ! n'hésite pas à continuer.
Belle écriture en plus
Belle écriture en plus
Vraiment superbe cette histoire, on a envie d'avoir la suite. qu'avais vous fait ensuite
? Alex a t-il su qu'il était cocu?
J'ai vraiment hate de te lire
? Alex a t-il su qu'il était cocu?
J'ai vraiment hate de te lire
Super histoire, bien narée. Hum. On a envie de connaître la narratrice
tres bien comme histoire mais dit a ton mec que tu le fait cocu
super j ai adoré, j attend une suite