BCBG - Et autres histoires

- Par l'auteur HDS Theo-kosma -
Récit érotique écrit par Theo-kosma [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Récit libertin : BCBG - Et autres histoires Histoire érotique Publiée sur HDS le 21-04-2024 dans la catégorie Dans la zone rouge
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BCBG - Et autres histoires
Quelques épisodes de « Dialogues Interdits », ma série de petites histoires complètes (allant de cinq lignes à… dix pages) ayant pour particularité de ne contenir aucune narration. A découvrir ou redécouvrir ici, semaine après semaine. Humour, drame, sensualité et tabous brisés.

BCBG

— C’était une soirée assez glamour. Un peu chic, BCBG tout ça. Moi j’avais pas du tout d’étoiles plein les yeux. Juste envie de me faire attraper sauvagement. Ça arrive !
— Pourquoi ce soir-là en particulier ?
— Concours de circonstances ! Rupture, semaine difficile, gros coup de rush au boulot… J’avais été conne : je m’étais faite trop belle ! Personne n’osait vraiment m’aborder, enfin pas comme j’aurais voulu, en mode cash tu vois ?
— Oui, tu voulais pas de conversations mais de la proposition.
— C’est ça. Le seul qui m’a dévorée des yeux sans aucune retenue était un handicapé. Et mental et moteur. Du mal à marcher, à prendre un verre… fallait que son frère l’aide. Puis dans son regard, sa bouche grimaçante, on sentait une petite case en moins. Pas au point de pas pouvoir communiquer, mais… Les gens cherchaient à être gentils, tout autour, malgré tout on sentait une gêne. Il est le seul à avoir osé me parler vraiment ! De mes jolies formes et tout. Cash ! En son genre, mais cash. Je me suis dit allez après tout.
— Tu l’as emmené où ?
— Au sous-sol, après avoir prévenu discrètement son frangin… qui a eu l’air étonné de l’idée, mais charmé. La maîtresse des lieux était une amie, je connaissais bien l’endroit.
— Avec un corps dysfonctionnel ça a pas dû être évident. Si ?
— Rien besoin de faire de son côté pour ce que j’avais au programme avec mon visage, ma bouche, mes mains, mes seins… J’en ai fait voir de toutes les couleurs à sa bite, il a adoré.
— Sans rire. Là-dessus les hommes sont tous égaux,aucune différence valide-invalide.
— Ensuite andromaque sur le tapis. Lui allongé, moi sur lui… Bien aussi, par contre il tenait aussi à m’attraper lui, ce qui donnait des difficultés techniques. Me le faire doucement sur le côté pourquoi pas… mais le bonhomme avait envie de sauvagerie, de virilité. C’est comme ça que je l’ai senti ! Forcément à force de voir des pornos sans pouvoir en reproduire le dixième. Surtout que là pour une fois il avait enfin Ô miracle une vraie jolie fille à disposition.
— Alors comment faire ?
— La machine à laver ! Ce fut salvateur. Ma copine en avait une vieille, hérité de sa grand-mère. Un peu sa petite madeleine de Proust. Un gros truc tonitruant, grondant, vrombissant. Quand on la voyait en marche on la pensait presque vivante. J’ai mis le programme le plus costaud, il s’est mis debout, moi allongée… et les mouvements de la machine ont mené la pénétration. Ça m’a plu, et lui bien sûr était aux anges.
— Coup super réussi alors.
— Oui, et pourtant… deux semaines plus tard il s’installe avec des potes, en terrasse, sans m’avoir vue. Tout avait changé : il s’exprimait sans problème, tout à fait normalement… semblait même le leader du petit groupe…
— Non arrête ! …Il avait fait semblant ?
— Excellent acteur. Le garçon n’avait pas le moindre handicap ! Ni physique ni mental ! Sans doute fait un pari avec son copain. Puis… il avait lu en moi. Que j’étais un peu la gaucho bobo de base et de baise, celle qui s’attendrit devant la misère. Putain, deuxième fois qu’on me faisait un coup de ce genre ! Un mois avant déjà deux mecs m’avaient sautée en se faisant passer pour des migrants guinéens ayant vécu l’enfer, alors qu’en fait c’était des garçons de bonne famille du seizième, adoptés à leur naissance par des riches blancs. Ils s’appelaient pas Moad et Youssouf mais Jean-Patrick et Claude-André.

–-–-

Jugement

— Arrête de toujours prétendre n’importe quoi sur notre grande sœur !
— Oh, je prétends pas grand-chose.
— Tu le laisses entendre. Qu’elle aurait des amants et tout. Oui elle commence à fréquenter des garçons, et quoi ? Pour l’instant c’est juste quelques rencontres amicales. Un peu de flirt, peut-être à la rigueur.
— Et quand elle va, l’air de rien, dans sa chambre avec un mec ?
— C’est pour réviser. Ils sont tous en pleine révision, d’ailleurs souvent c’est pas un copain qu’elle invite mais une copine.
— Pour mieux faire illusion peut-être. Ou bien elle fait aussi des trucs avec des filles. Lorsqu’ils vont réviser à trois ou quatre pour un « devoir commun » je te raconte pas. Remarque, en un sens y a aucun mensonge, selon l’interprétation.
— T’imagines n’importe quoi. Enfin, pas de conclusion hâtive !
— Tu as raison. Je suis passée devant sa chambre hier après-midi, j’ai entendu de drôles de sons et… sans faire exprès je suis tombée et mon œil a atterri tout contre la serrure. Marjorie était à genoux devant un garçon, je sais pas qui j’en voyais que le bas. Tenue par les cheveux. Mais comme tu dis : aucune conclusion hâtive…

–-–-

Adoratrice

— Alors il a tenu à te baiser sans éjaculer ?
— Forcément… on était en plein aprèm’, et il devait rentrer chez lui ensuite. Avec sa femme qui voudrait certainement baiser le soir.
— Ah oui, pour pas qu’elle remarque la différence de débit !
— C’est ce que je pensais ! En vrai, elle était au courant de ses escapades et l’acceptait. Elle tenait juste à ce qu’il garde son sperme rien que pour elle.
— C’est loyal ! Tu pouvais pas trop lui en vouloir, ni à elle ni à lui.
— Et malgré tout j’étais frustrée. J’adore le sperme.
— Où ?
— Partout sauf au bon endroit. Ou au mauvais, au choix ! Mon désir de pas tomber enceinte m’a aidé à développer cette passion. J’ai toujours fait jouir mes copains ailleurs qu’au fond du minou. Inutile de te faire la liste.
— La liste des copains ?
— La liste des zones où les faire jouir ! Dis-toi juste que ça peut être absolument partout sauf là où ça donne un enfant.
— C’est du hacking ! Du détournement ! En principe une femme qui adore le sperme doit justement le vouloir à l’endroit prévu.
— Non, ça c’est l’idolâtrer. De façon pratique, pour sa fonction initiale. C’est différent ! Moi si ça m’arrive, je m’attriste de voir tout ce bon liquide disparaître au tréfond de mes entrailles. Et aussi ne pas pouvoir m’extasier en regardant la bite projeter les giclées.
— Donc de la façon classique ça t’est jamais arrivé ?
— Si, avec capotes. Quelque part, triple intérêt : ne tomber ni enceinte, ni malade, et récupérer le sperme.

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