Beau Viking - histoire érotique

Aujourd'hui, pour moi, dixième pré-rentrée scolaire dans mon collège de campagne. Après deux mois de vacances, je retrouve mes collègues avec plus ou moins d'enthousiasme. J'en connais certains depuis longtemps déjà, alors peu de surprises en perspective. Cette journée me semble d'emblée teintée d 'ennui, or elle ne fait que commencer.
Et pourtant !
Alors que nous sommes réunis à prendre le café et les croissants dans le réfectoire, une silhouette apparaît dans l'embrasure de la porte. A contre-jour, il est malaisé de la distinguer vraiment bien, mais elle ne me semble pas familière
De suite, je me rends compte qu'elle appartient à un homme solidement bâti. Un frisson me parcourt le corps comme si mon radar « beau mec » venait de se mettre à vibrer. Hésitant, le nouveau venu franchit la porte et s'avance vers notre groupe.
Imaginez-vous un Hugh Jackman qui viendrait du Nord se dirigeant vers vous !
Où a-t-il trouvé tous ces muscles, et ce sourire ravageur et ….. et ….... .
Et soudain il se met à parler !
«  Salut ! Je suis Jacques Randal. Le nouveau prof de SVT
Voix sourde, sourire éclatant, yeux pétillants. L'annonce d'une année scolaire bien bandante ? Je n'ose y croire !
Me présentant, je serre la main de ce bel homme, refoulant l'envie de lui donner aussitôt mon numéro de portable.
Habilement, je parviens à m'installer près de lui pendant la réunion traditionnelle de pré-rentrée. D'ordinaire si soporifique avec son lot de résultats et autres statistiques, elle prend aujourd'hui une couleur particulière et je ne sais pourquoi elle éveille dans mon esprit celle d'une douce bière blonde, légèrement
sucrée et pourtant amère. Cette amertume qui vous met l'eau à la bouche, qui vous fait pétiller le palais comme les Frizzy Pazzy de mon enfance.
Je profite de la matinée pour faire plus ample connaissance du beau Jacques : 35 ans, divorcé, sans enfant, passionné par la nature, arrivé depuis peu dans la région.
Il raconte son besoin de changement après un échec sentimental douloureux, et sa décision de quitter sa région natale pour une destination où il faudra tout reconstruire et, comme il l'espère, il lui sera plus facile de tourner la page et de recommencer , de rebâtir comme il dit.
Cette fois-ci, c'est l'image d'un bucheron qui me traverse l'esprit, construisant, de ses mains, tronc après tronc son refuge pour s'y terrer attendant des heures meilleures et digérant les affres de la vie.

« Tu peux m'indiquer où je peux trouver des clés ? »
Je sors de mon rêve, touché en plein tympan droit, par les sourdes vibrations de la voix du beau viking- brasseur-bûcheron
 « Bien sûr, on ira à l'intendance à la fin de la réunion. Tu manges ici ? »
Oui, il s'était inscrit comme le demandait le courrier de pré-rentrée. Moi, comme d'habitude, je ne m'en étais pas soucié. Mais bon, après tant d »année dans cet établissement, plus personne ne s'attendait à ce que j'effectue les choses dans l'ordre.
Pendant le repas, j'appris qu'il avait loué un appartement dans la même ville que moi, à environ 20 km de notre lieu de travail. 
Je pensai aussitôt au co-voiturage. Un bon moyen de faire encore mieux connaissance. Dieux des emplois du temps ! Aidez-moi !

Mi-octobre. Jacques travaillait depuis un mois et demi dans l’établissement. L'heure de l'aller-retour quotidien que nous passions ensemble, nous avait dans un premier temps permis de régler les différentes questions professionnelles et d'échanger sur les collègues que Jacques découvrait.
J'aimais sa façon positive de s'inscrire dans ce groupe d’enseignants, bien installés dans leur poste, et j'avoue qu'il apportait dans la salle des profs un vent de fraicheur qui semblait ravir tout un chacun .
Quant à lui, il disait apprécier de travailler dans ce petit collège où les élèves avaient encore foi en leurs professeurs.

Il finit même par me raconter sa mésaventure conjugale. La souffrance qu'il avait éprouvé lorsque sa femme lui avait appris qu 'elle avait rencontré un autre homme dont elle était follement amoureuse et qu'elle désirait divorcer.
Honnêteté de sa part qui n'avait cependant pas rendu la chose plus facile à vivre pour lui .
Une remise en cause ! Des questions qui restaient sans réponse, lui taraudant l'esprit. Des nuits sans sommeil, des jours sans goût, encore des nuits sans sommeil ! Puis le sursaut, le besoin de rebondir - comme il disait – et enfin la décision de tout changer et d'ailleurs voir ailleurs ! Juste aller voir ailleurs !

J'avais, pour ma part, évoqué ma situation de divorcé, 2 enfants, mais n'avais jamais donné les raisons de cette séparation. Lui annoncer ma gaytitude m’effrayait un peu. Non par crainte de rejet de sa part – je le considérais comme un être intelligent et ouvert – j'avais tout simplement peur que cela change notre relation.
Cependant, cette situation me déplaisait. Moi, qui avais dû vivre un coming out compliqué, j'avais l'impression de retomber dans une honte qui m'avait tant fait souffrir. Je ne voulais plus ne pas être moi ! J'avais durement gagné ma « gay pride » et ne voulais pas la trahir.
Aussi, je saisis la première occasion pour le révéler à Jacques, presque anodinement, et s'il fut surpris, il ne le manifesta pas.
Je dois bien avouer que plus je fréquentais et connaissais Jacques, plus il me plaisait. Étant célibataires tous les deux, nous nous retrouvions souvent le soir en semaine pour prendre un pot ou se faire un restaurant.
Passée la première impression purement physiquement positive de Jacques, je découvrais maintenant un être charmant, attentif, léger, timide, assez réservé , mais qui au fur et à mesure de nos rencontres gastronomiques, s'enhardissait et devenait même très volubile.
J'étais ravi et je me sentais au bord du précipice. J'étais prêt à tomber en amour !

Bientôt s'annonça la première période de vacances. Je n'avais rien prévu de particulier. Les grandes vacances avaient été bien onéreuses et mon banquier me rappelait régulièrement à la raison. 
Un matin, sur le chemin du travail, jacques me dit qu'il comptait passer ces quelques jours de repos dans sa région natale où il avait hérité la maison des ses grands-parents.
- C'est avec plaisir que je t'y invite si tu le souhaites. Ce ne sera pas le grand luxe mais je connais bien la région et je pourrais te faire visiter de jolis endroits.

Je ne fus pas très long à prendre ma décision et j'acceptai sur le champ.
Le voyage qui nous mena quelques jours plus tard jusqu'au petit village de la Creuse, berceau de sa famille, fut un des plus rapides que j'ai connus. Non pas que Jacques fût un Fangio du volant mais parce que j' étais comme sur un nuage.

Je proposais à Jacques de faire un petit ravitaillement, mais il me dit qu'il avait tout prévu – au moins pour quelques jours de survie – et que je ne n'avais pas à m’inquiéter.

Quel plaisir de se sentir pris en charge et choyé par un beau viking blond. Il était le capitaine du navire tenant la barre et moi le roi de la croisière. J'étais aux anges !

Bientôt, Jacques arrêta la voiture devant un portail donnant sur un petit jardin où trônait en retrait de rue une jolie maison de pierre sur laquelle courait une vigne vierge. Il descendit, m'ouvrit la porte et d'un geste de la main m'invita à pénétrer dans son petit domaine en disant «  voilà ! Nous y sommes ! »

Il prit un trousseau de clés dans la boite à gants. Elles étaient telles celles d'un grand château. Je me sentais comme Cendrillon sur le perron de son prince charmant.
Jacques me fit ensuite découvrir chaque espace de la maison. J'ai aussitôt aimé la pièce de séjour avec ses meubles patinés, son odeur de fumée qui avait dû s'installer – comme j'allais l'apprendre plus tard – à cause du vent du Nord qui faisait refouler la cheminée.
Devant celle-ci trônaient deux fauteuils, attendant que des occupants viennent profiter du confort de leur cuir, et jouir du rayonnement des des flammes. Sur le côté se trouvait la cuisine. Son attrait particulier résidait en la présence d'une vieille cuisinière à charbon et bois. J'en ai toujours rêvé ! Faire mijoter sur cette belle plaque une bon petit sauté, laisser cuire dans l'un des deux fours un agneau de sept heures. Je m'imaginais déjà en parfaite housewife. C'est mon côté muffins et cookies !
Dans le prolongement de la cuisine, une buanderie pleine de vieux objets entassés là parce que le bon sens paysan est certain que cela peut toujours servir.
J'étais enchanté !
Au premier étage - auquel on accédait par un escalier très raide, pas tout à fait l'échelle de meunier, mais guère plus rassurant – sans compter la mansarde aménagée dans le faite du toit , se trouvaient deux chambres séparées par une salle de bain commune, chacune donnant vers cette pièce par une porte. Tous les murs étaient peints en blanc et faisaient ressortir les tommettes rouges qui couvraient le sol et celui en jonc de la salle d'eau. Ça et là, quelques tableaux. Le plus souvent des représentations champêtres dont la caractéristique commune était les couleurs de l'automne. Cet ensemble donnait une ambiance qui incitait à la détente et à la méditation. Je m'imaginais bien lisant dans la pièce mansardée, telle un ermite retiré dans sans sa tanière.

Rapidement les bagages furent montés dans les chambres.
Jacques m'annonça qu'il allait prendre une douche avant de préparer le diner. J'en profitai pour sortir mes effets de ma valise, les dépliant et les accrochant dans la grande armoire de la chambre.

Soudain, j'entendis l'eau couler. La porte qui donnait vers la salle de bains était entrouverte, et de ma place, j'avais une une vue directe sur la cabine de douche.
Jacques s'y trouvait. Sa carrure imposante semblait occuper tout l'espace. Je bénis, à cet instant, celui qui avait eu l'idée de mettre des parois en verre non dépoli qui me permettaient d'admirer ce bel homme. Un dos large se resserrant sur une paire de fesses bombées, surplombant de longues jambes fuselées.
Je m'en voulais un peu de jouer les voyeurs mais comment renoncer à regarder ce que je désirerais tant caresser, lécher et embrasser.
Bientôt, il se retourna offrant ainsi à mon regard le côté pile de son anatomie. Un torse aux pecs légèrement dessinés et aux tétons fort bruns pour un blond. Pas les abdos d'une gym-queer mais un ventre plat coupé en deux par une ligne de poils semblant vouloir indiquer le chemin vers une magnifique queue au gland bien dégagé reposant sur une grosse paire de couilles.  Un très beau mâle !
Je regardai encore un instant, puis renonçai – à contre-coeur – à ma contemplation de peur d'être surpris dans ma situation de mateur et de gâcher ces instants.
C'est un Jacques vêtu d'un pull de laine gris clair et d'un jean qui toqua bientôt à ma porte me prévenant qu'il descendait préparer le repas et que la salle de bain était libre.
Le seul souvenir de son corps et de son sexe donna à ma douche une touche érotique, et comme lorsque j'étais ado, je me branlai en laissant couler l'eau sur mon corps.
Très détendu, je rejoignis Jacques. Nous mangeâmes lentement, savourant chaque bouchée du rôti de veau et dégustant chaque gorgée du vin que mon hôte avait choisi dans la cave.
J'avais quant à moi eu comme seule responsabilité que d'allumer le feu dans la cheminée, et assis dans les fauteuils, nous jouissions maintenant de la douce chaleur qui rayonnait jusqu'aux fauteuils et de l'excellent cognac qu'il nous avait servi. Le fatigue du voyage et l'alcool absorbé nous plongeant dans une légère torpeur, nous décidâmes bientôt d'un commun accord, d'aller profiter du moelleux des matelas et de la douceur des couettes.
Je ne saurai jamais qui du Dieu de l'alcool ou des escaliers raides me vient en aide. En tout cas, arrivé au milieu de l'escalier, je perdis pied et me retrouvai dans les bras de Jacques qui montait à ma suite et m’empêcha de tomber en arrière. Ses bras autour de moi me firent perdre la tête. Je posai mes lèvres sur les siennes. Il ne recula pas. Ce fut lui qui d'une langue habile força ma bouche et chercha le contact de la mienne.
Notre position, debout dans l'escalier de la mort, n'était guère pratique mais je n'osais bouger de peur de briser cet instant magique. Ce fut Jacques qui toujours en m'embrassant me poussa doucement vers sa chambre.
Je cessai notre baiser et le regardant droit dans les yeux, déboutonnant lentement sa chemise, lui laissant ainsi le temps de faire machine arrière si cela n'avait été pour lui qu'un moment d'égarement. Mais il dit seulement «  Tu sais, c'est la première fois ! »
Je lui ôtai alors ses derniers vêtements, le mettant à nu devant moi et devant lui-même. Il ne pouvait renier son envie tant son pénis tendu le trahissait.
Puis, je lui demandai de me déshabiller aussi. Il le fit avec lenteur mais sans hésitation. J'avais grande envie d'arracher mes vêtements, tant je voulais frotter ma peau à son corps, mais je lui donnai le temps d'apprivoiser l'idée qu'il déshabiller un homme.
Nu, je me mis à lui rouler une énorme pelle. J'aimais sentir sa salive couler dans ma bouche. D'un coup de langue je la lui repassais, pour mieux la recevoir ensuite encore. Surpris de constater qu'il avait pris un de mes tétons entre ses doigts et qu'il le triturait doucement mais fermement, je perdis toute retenue et me jetant à genoux, j'embouchai son sexe glorieusement tendu vers le ciel. Son prépuce s'était entièrement rétracté derrière la couronne de son gland donnant maintenant l'impression d'une queue circoncise.
Je fus surpris par sa largeur et me concentrai d'abord sur celui-ci, le découvrant à coups de langue et de lèvres. Très vite, je compris que Jacques voulait que je prenne sa queue plus profondément. Il se mit à appuyer sur ma tête et me fourra sa pine à fond de gorge, gémissant à chaque fois que je la ressortais pour mieux l'avaler encore.
Puis, interrompant la pipe que je lui taillais et il se jeta goulument sur mon membre mouillé de précum qui coulait le long de ma hampe, sortant la langue pour mieux lécher chaque goutte d'un air gourmand.
Me penchant vers lui pour l'embrasser et partager ainsi le goût de nos vits. Il reprit ensuite ses succions sur ma queue et je dus me concentrer fortement pour ne pas jouir. Il avait une façon bien à lui de titiller mon frein qui m'amenait à chaque fois au bord de la jouissance. Bientôt, je m'arrangeai pour qu'il se retrouve à 4 pattes et me mis à lui bouffer la rondelle.
Un peu tendu au début, il eut vite fait de se laisser aller et de profiter de mes caresses, et ce fut lui qui appuyant sur ma tête, enfonça ma langue dans son trou de plus en plus ouvert. J'aurai pu l'enculer sans difficulté mais je voulais d'abord lui offrir mon cul afin de la rassurer.
Je m'installai sur le dos et relevant les jambes, j'écartai mes fesses afin de lui offrir mon anus. Il vint y poser sa bouche, sa langue, ses doigts, fit tant et si bien que bientôt , n'y tenant plus, je m'emparai de sa bite et la dirigeant entre mes fesses m'empalai sur son dard. Mon bel amant étant bien monté, je refermai mes jambes sur ses reins, l'obligeant à rester fiché au fond de moi et laissant ainsi à mon trou le temps de s'adapter à cette tige épaisse. Relâchant mon étreinte, il put alors me pilonner à son gré. Il ressortait son mandrin entièrement pour mieux le replonger, me faisant gémir comme un jeune puceau. Mais je ne voulais pas qu'il jouisse voulant à mon tour lui faire découvrir les plaisirs d'une bonne bite dans le cul.
Je me dégageais et, ayant viré la capote qui la couvrait, je repris sa queue en bouche. Je mouillai mon majeur et le lui enfonçai dans le cul. Il en accepta très vite deux. Je sentais sa rondelle se contractait et ses gémissements m'indiquaient que Jacques y trouvait du plaisir. Prestement, je posai un préservatif sur ma tige et m’allongeant sur le matelas, je demandai à mon amant de venir s'empaler lui-même sur mon chibre, lui laissant ainsi le choix de la vitesse et de la profondeur des invasions de mon membre.
Sans hésitation, il enfonça ma queue dans son trou ne s'arrêtant que lorsque ses couilles reposèrent sur mon ventre. Jacques entama une danse effrénée et son vit, qui avait perdu de la rigidité lors de la pénétration, commença à reprendre de l a vigueur. Je le pris en main et m'appliquai à bien le branler. A ce régime, nous ne tînmes pas très longtemps. Gonflant encore dans ma main, sa queue laissa bientôt jaillir une fontaine de foutre qui atterrit sur mon visage et mes lèvres. Je ne pus résister à gouter sa semence et lâchai à mon tour mon foutre au fond de ses entrailles. Jacques s'affala sur moi en me roulant un énorme patin.
L'excitation et la jouissance passés, j’avais maintenant peur de la réaction de Jacques. Allait-il m'en vouloir, ressentir de la gêne, s'éloigner bien vite ? Mais lorsqu'il me proposa d'aller ensemble sous la douche, je compris qu'il assumait pleinement notre étreinte La suite des vacances me fit découvrir en jacques un amant inventif et loin d'être timide. Il aimait particulièrement les jeux de soumission-domination. Sans complexe, il assumait ses désirs et prit grand plaisir à sa première douche dorée. Je ne découvris lors de ce séjour que peu de choses de la région, tant nous passions de temps au lit à nous découvrir et à jouir de nos corps.

D'un commun accord, nous avions décidé de ne pas révéler notre liaison amoureuse au sein de notre cercle de travail. Je crois cependant que notre bonheur transparaissait tellement que personne ne fut dupe 

Jacques est mort voilà quelques jours. Il repose dans le caveau que nous avons fait construire dans le cimetière de son village natal. Je suis à la maison.
Autour de moi m'entourent 35 ans de souvenirs de notre vie commune.