Benoît à la plage Ep01 Le naufrage

- Par l'auteur HDS Charly Chast -
Auteur homme.
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Récit libertin : Benoît à la plage Ep01 Le naufrage Histoire érotique Publiée sur HDS le 31-03-2024 dans la catégorie Entre-nous, les hommes
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Benoît à la plage Ep01 Le naufrage
Benoît à la plage Ep01
Le naufrage


Le naufrage avait été terrible. Beaucoup de bruit, des flammes, une explosion, les vagues qui retournaient le bateau dans tous les sens. Puis il y a eu les blessés, j'ai vraiment eu très peur, je me demande même si on a pas fait plusieurs tonneaux … Gégé à trinqué, lui si mignon d'habitude se retrouvait avec la tête complètement déformée, je vous jure je n'exagère pas mais son crâne avait changé de forme.

Pareil pour Zaza, oui je sais mes copines ont des surnoms bizarres mais comme ils ne sont pas toujours futés, il ne faut pas trop compliquer les choses avec eux. Zaza donc ne tenait plus debout, il avait du se casser une jambe, les deux peut être même, il boitait en s'approchant de moi.

– Benoît, tu es vraiment un abruti ! Me disait-il sur un ton très en colère.
– Bein oui, bein non, c'est pas moi, j'ai rien fait. C'est le volant qui marche pas bien.
– Un volant ! Tu sais que tu me fais pitié mon pauvre Benoît. C'EST PAS UN VOLANT C'EST UNE BARRE ! On est sur un bateau.
– Je ne dis pas, tu es certainement un spécialiste mais ce truc a la forme d'un volant et puis on est peut être sur un bateau mais on es surtout sur le sable …
– Je renonce ! S'exclamait il . Là je renonce . Gégé fait quelque chose avant que je ne le passe par dessus bord.
– Calme toi Zaza, ça va passer, mais calme toi … Intervenait Gégé.
– MON DIEU ! Tu t'es vu, tu as vu dans quel état tu es. M'exclamais je horrifié !
– Mais qu'est ce que j'ai ?
– Tu as une petite bosse sur le front. Lui répondait Zaza.
– Tu appelles ça une petite bosse, mais c'est un œuf d'autruche ! M'exclamais-je.
– Disons la moitié d'un œuf de pigeon, et encore en voyant large ! Un tout petit pigeon alors ! Rajoutait Zaza.

Là je ne répondais pas, je me doutais qu'ils étaient en train de s'agacer tous les deux. Et il finiraient encore par me le reprocher.

– Bon, voyons ou on est. Finissait par se demander Zaza.
– On est sur le sable ! Répondais-je.
– Retiens moi Gégé je vais le …

Là j'ai préféré sauté sur le sable. Normalement le bateau est trop haut pour que j'atteigne la hauteur du rebord, je crois qu'on appelle ça le pont, mais le bateau était dans un trou et moi j'étais sur le bord du trou.

Ils me regardaient sans comprendre pourquoi je paraissais si grand. Ils ne sont pas très futés je vous dis. D’où j'étais j'examinais un peu mieux la situation. Le bateau avait glissé hors de l'eau et avait continué sur quelques mètres, l'eau était calme il n'y avait pas un souffle de vent, et là au milieu de la plage il y avait une sorte de grand trou et le bateau y avait trouvé naturellement sa place. C'était bien visé et même si j'avais voulu le faire, je n'aurais certainement pas réussi mais là encore je préférais ne pas me venter.

– Mais dis moi Benoît … Mon petit Benoît, pourquoi tu fonçait à fond en direction de la plage. Me demandait Zaza.
– Bein je suivais le GPS …
– Le GPS ?
– Bein oui !
– Quel GPS, c'est un petit bateau et on n'a pas de GPS.
– Et ce truc rond avec une aiguille au milieu c'est quoi alors.

Zaza se jetais dans les bras de Gégé.

– Dis moi que je rêve, Gégé, s'il te plaît, dis moi que je rêve.
– C'est pas un GPS, me répondait Gégé, c'est une boussole, et ça indique toujours la même direction, c'est tout.
– Ah ! Autant pour moi ! Mais reconnaissez que c'est trompeur !
– Le plus important c'est qu'il n'y a pas de blessé. Concluait Gégé.
– Parle pour toi, moi je suis blessé !

Ils me regardaient un peu comme des abrutis inconscients de la gravité de la situation. J'étais blessé moi ! Je levais la main et redressais mon petit doigt.

– Bein moi je me suis retourné un ongle … Puis je rajoutais … Bobo !

Zaza était en larme.

– Benoît tu es un abruti, un naufrageur. Rajoutait-il …

Je le savais émotif mais là il en rajoutais, il n'y avait que ça pour expliquer son commentaire …

Après s'être lamenté pendant la moitié de la nuit je décidais donc de prendre la direction des opérations de survie. Ça faisait près d'une demie heure que nous étions là et je décidais qu'il fallait faire quelque chose, j'étais le seul qui avait le sang froid aussi je me présentais ainsi.

– On va s'en sortir, vous allez voir, je prends la direction des opérations.
– On est foutu ! S'exclamait Zaza.

Zaza s'était replié sur lui-même, il se couvrait d'une couverture comme s'il avait froid. C'est vrai que la température avait baissé, et la nuit tombe vite sous ces latitudes mais il faisait encore près de trente cinq degrés. Je les regardais, ils avaient l'air de vieux clodos, désespérés, et je comprenais que si je ne faisais rien dans quelques siècle peut être pas plus tôt, on nous retrouverait tous les trois, moi peut être pas, j'ai un certains goût pour l'aventure, je suis tout de même allé dans un parc a thème le mois dernier. Moi on me retrouverait probablement pas, je serais parti à la recherche d'un charitable secours, et je serais tombé dans une rivière sauvage et je me serais fait manger par des poissons rouges carnivores. Je ne sais plus comment ça s'appelle mais on m'a dit que ça existait !

Je sautais sur le bateau et en sortais une toile, une sorte de bâche avec laquelle je montais en hâte une sorte d'abris de fortune juste à côté du bateau. Je m'y installait et puisque que les autres avaient décidé de passer la nuit sur le bateau je les laissais à leur désespoir.

Nous étions isolé du monde, oubliés de tous, les recherches avaient déjà cessé. Je me sentais perdu, responsable de tout un équipage inconscient de la situation, nous n'aurions bientôt plus de ressources et c'est la faim qui nous tenaillerait l'estomac, déjà la tête me tournait, c'était l'inanition. La fin était proche …

Je m'enveloppais dans un sac de couchage et tentais, le ventre vide, de m'endormir.

Mes deux camarades avaient décidé de dormir dans le bateau, c'est vrai que son pont était à peut près droit mais la prudence m'ordonnait de rester en sécurité et de ne pas traîner sur une épave, on ne sait jamais.

Ils on cuisiné, sans s'occuper de moi, ils ont cuisiné. Ensuite ils ont soupé. Ne me voyant pas venir Gégé, plein de charité me passait une assiette. C'était irresponsable de leur part, dans notre situation. Mais je suis faible, je ne suis pas le héros sans défaut qui étonne tout le monde enfin pas toujours et … J'ai tout mangé !

Je me suis ensuite blotti dans le trou, enveloppé dans un sac de camping, je crois qu'on dit sac de couchage.

Mais c'est qu'ils faisaient du bruit les deux autres, ils avait choisi de dormir dans un couchette, le bateau était petit mais il y en avait quatre. Et ils faisaient du bruit, chahutaient.

Je regardait par une de ces fenêtres circulaires et j'étais navré de voir leur inconscience. Totalement irresponsable, c'était pas le moment tout de même, ils s'étaient déshabillé, se tenaient bien serrés l'un contre l'autre.

Je connaissais bien ces deux corps, je les avait souvent pratiqué. Tous les deux je veux dire …

Gégé refermait ses bras sur Zaza, ils se couvraient de baisers. Ils se caressaient. J'étais vert, ils m'avaient oublié.

Ils étaient câlins, je les connaissais bien. Zaza s'allongeait sur une couchette, c'est un peu étroit mais ils arrivaient à à s'allonger tous les deux et ils n'en étaient que plus proches. J'imaginais la peau brûlante de Zaza, à ce moment, la nuit était tombée mais il ne faisait guère plus de trente degrés.

Le visage de Gégé courait sur le corps de Zaza en y déposant avec une régularité un baiser puis un autre, puis encore … Je voyais, j'avais presque l'impression de ressentir la douceur de ses lèvres, la douceur de sa langue, la dureté relative de sa barbe naissante.

Son visage arrivait au niveau du sexe de Zaza qui là commençait à gémir, pourtant il ne semblait plus avoir mal aux jambes. C'était autre chose, vous l'avez compris, sa queue bien raide disparaissait instantanément dans la bouche puis dans la gorge de Gégé.

Je savais par expérience que Gégé faisait ça bien. Son nez s'écrasait sur le ventre de son partenaire, je le voyais allonger ses lèvres. Puis il relevait la tête, la queue de Zaza ressortait, la langue de Gégé continuait à la caresser. Puis il insistait longuement avec le bout de sa langue sur le bout de la queue de son camarade.

Zaza gémissait, Zaza se tortillait de plaisir sous les caresses de Gégé. Puis Gégé remettait ça et de nouveau il avalait, en un mouvement rapide, la queue de son camarade jusque à la garde.

Zaza criait de plaisir, c'est vrai que celui-là, il cri facilement. Mais il y avait pire … J'étais retourné, ils m'avaient oublié.

Aucun des deux n'avait pensé à m'inviter à cette petite partie fine. J'étais vexé. La fièvre montait il se retournaient et se retournaient encore. Ils roulaient sur le sol c'est Zaza qui prenait le dessus, et à son tour suçait avec passion la queue de Gégé. Puis suivait la position sacrée ou chacun faisait plaisir à l'autre. Ah soixante neuf, année érotique comme chantait le poète.

Puis je sentais que Gégé allait s'énerver, lui je le connais bien, il retournait sans ménagement le pauvre Zaza. Il glissait longuement sur son dos, passant les bras, les mains sur le ventre, les épaules, le torse et la bite de Zaza.

Et Zaza, cette salope, je le connais bien celui là aussi, se laissait faire. Il en redemandait même. Et on lui en donnait. Il se retournait face à Gégé qu'il retournait, et c'était lui qui glissait contre le dos de Gégé. Et chacun glissait dans les bras de l'autre, il se retournaient et se retournaient encore sans sembler se lasser.

C'est Gégé qui se décidait, il caressait doucement puis plus fermement les fesses de Zaza quand sans prévenir il enfonçait un doigt, puis deux dans le cul de son camarade. Zaza criait de plaisir autant que pour encourager Gégé à continuer.

Je voyais Gégé se préparer, il avait attrapé un tube de gel lubrifiant. Et après avoir bien lubrifié le cul de Zaza il y enfonçait d'un coup sec sa queue, il était bien monté et je voyais Zaza se cambrer, se crisper et crier de plaisir.

Gégé se lâchait, il commençait à limer le cul de Zaza. Je le connaissais bien et je sais qu'il aimait bien cette position de dominant. Moi aussi j'aime bien, enfin je veux dire, j'aime bien quand il prend cette position avec moi …

Les coups pleuvaient, Zaza en prenait plein le cul, il fallait s'y attendre. Et Gégé lui en donnait et lui en donnait encore. Je voyais Zaza se masturber . Les deux garçons se séparaient, Gégé s'allongeait sur le dos, il bandait comme un fou, Zaza n'hésitait pas une seconde et s'asseyait sur la queue de Gégé, ils semblaient se calmer, je le voyais, ils respiraient fort mais ils se calmaient, leurs gestes devenaient plus lents, plus insistants, plus fermes.

Zaza se balançait d'avant en arrière bien empalé sur la bite de son camarade, Gégé relevait et laissait retomber son bassin avec plus ou moins de régularité, plus ou moins de force.

Zaza se masturbait, par moment c'est Gégé qui le masturbait puis l'un à joui, je ne sais pas lequel à joui en premier mais le second suivait dans la seconde, ça c'était évident.

Zaza se laissait tomber sur Gégé, ils s'embrassaient et se caressait … Puis la je ne voyais plus rien.

Je collais mon visage à cette étrange fenêtre ronde qui ne s'ouvre pas.

Je sursautais quand apparaissait juste de l'autre côté de la vitre le visage de Gégé qui me gueulait …

– Alors tu as aimé ?
– Mais enfin vous êtes irresponsables, vous ne comprenez donc pas dans quelle situation on est tous et vous ne pensez qu'à vous envoyer en l'air. Lui répondais-je.
– Mais si, grosse bourrique on sait parfaitement à cause de qui on a fait naufrage !


A suivre


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