Biographie : première jouissance dans un plumar glacial...
Récit érotique écrit par ERACLEUM [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 06-11-2011 dans la catégorie Pour la première fois
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Biographie : première jouissance dans un plumar glacial...
Inéluctablement, à la verticale du pieu froid et humide creusé par mon corps tétanisé, le nez dressé fendant le brouillard et les couches d'ozone à une vitesse démesurée, la navette spatiale traversa la stratosphère puis la thermosphère. Elle finira sa course j'en étais persuadé, dans l'abîme intersidéral, faute de combustible.
Je cauchemardais éveillé en cette nuit sans lune, les membres crispés à l'extrême. Je n'étais pas aux commandes de l'engin, je ne contrôlais rien, je ne maîtrisais rien, je subissais passif. Dans une indicible solitude, la pression sur mon enveloppe charnelle se tordait sans une plainte. Je me recroquevillai alors, m'étirai, explosai et m'étiolai.
J'étais terrifié, mais dans le même temps, alors que se désagrégeait ma dépouille, un apaisement d'une incommensurable intensité me pénétrait, et du haut de mes treize ans, j'en ressentis un plaisir, aussi violent sans doute, que l'orgasme intime encore obscur et bien mystérieux propre au monde des ados, que me vantait goguenard, mon cousin hédoniste.
J'avais lourdement rouspété auprès de mes parents, lorsqu'ils avaient décidé de façon impérieuse et autoritaire, de m'envoyer en séjour linguistique à Dartford, une banlieue anonyme et sans âme, à quelques vingt miles du centre de Londres. Il y ferait certainement grand froid en cette période de Noël, et je me voyais déjà privé de la chaleur familiale propre à ces fêtes traditionnelles où, généralement, l'on reste entre soi. Je m'imaginais également ânonner quelques mots d'anglais à mes correspondants inquisiteurs et dubitatifs, alors même que mes neurones de collégien n'avaient emmagasiné qu'une infime partie des cours de Mme Holot, notre prof de langue de 6°et 5° d'avant l'internat.
Du salon du bas, me parvenaient à peine perceptibles les rires et les conciliabules des visiteurs du soir. Je les haïssais, et la seule façon de les fuir était de fuir moi aussi, toujours plus haut dans mon engin interplanétaire, vers quelques redoutables constellations.
Malgré mon pyjama d'hiver, je claquais des dents dans mon lit humide, pourtant équipé d'une résistance électrique censée réchauffer les draps rêches, sans compter la présence de ce cousin qui reposait à mes côtés, béatement endormi dans ses certitudes.
Devant mon manque d'enthousiasme, mon père avait en effet insisté auprès de sa sœur pour que mon cousin Jonathan soit du voyage avec moi.
Jonathan était mon seul vrai ami, et, lorsque nous étions tous deux gamins, on se voyait régulièrement aux vacances, dans la propriété de ses parents dans le Périgord. Nous étions très proches et complices. L'air de la campagne nous enhardissait, il nous enivrait même, au point de nous entraîner à quelques actions blâmables dont furent victimes les petites bêtes rencontrées au hasard de nos jeux. Combien de sauterelles, de papillons, de lézards et de grenouilles, avions-nous ainsi piégé dans la nasse mortelle d'une fourmilière, et combien de fourmilières avions-nous ensuite décimé à grands flots d'alcool ou d'essence de térébenthine?
Comme chaque nuit, les rats s'en donnèrent à cœur joie du côté des poubelles métalliques adossées à la façade. Je les devinais fouiller à la recherche des reliefs alimentaires que je me plaisais à laisser dans l'assiette, au grand dam de mes hôtes consternés. Qui avalerait ces beans à la menthe, le beef cuit à l'eau et la gelée chimique qui tremblotait dans son jus rose carminé ? En tout cas, pas moi. Je détalais au plus vite.
Hé, Jonathan, cousin, réveil ! help, à l'aide... J'étais tétanisé, mes muscles dormaient, je ne sentais plus mon corps engoncé, pas même un filet de voix ne put sortir de mes lèvres entrouvertes et pourtant...
Avec Jonathan, il n'y avait jamais eu de pudeur. Nous prenions le bain ensemble, en nous arrosant de nos pistolets à eau ou en faisant des milliers de bulles avec nos machines à l'effigie de Popeye, le marin...
Jusqu'à ce jour de Pâques où il me domina de plusieurs têtes, en arborant un léger duvet au dessus des lèvres qui s'adressèrent à moi, le filet de voix plus rauque. Il n'avait plus rien de moi, et moi, je n'étais plus comme lui. Jonathan était mon aîné de quelques semaines à peine, mais moi, j'étais resté comme avant. Un monde alors nous sépara, et il s'en était fallu de peu que nous cessions de nous voir...
Comment pouvait-on être aussi con et tempêter mordicus contre vents et marrées que la tour de Londres est plus haute que notre Eiffel tower ? Pleurs et crises de nerf de mon alter altro british, incapable de faire la part des choses et de reconnaître son erreur.
Qu'ils aillent tous au diable et please, laissez-moi me planter sur ma trajectoire stellaire !
Le Milou de la famille coursait les rats pilleurs de poubelles en glapissant de ses aboiements castrés. Bing, bang, quel chahut ! Tel chien, tel maître, son haleine fétide m'était insupportable, son odeur de serpillière mouillée me donnait la nausée.
En bas, ce devait être l'heure du fameux pudding time, arrosé du non moins fameux thé Lipton of London, made in british Prisunic …
J'enrageais. Ces goujats de correspondants anglais nous avaient congédiés en pleine soirée de Noël afin de pouvoir recevoir leurs amis, tranquilles dans leur intimité de petits bourgeois.
J'hallucinais... Je sanglotais en silence, les yeux secs du comploteur qui prépare plus déterminé que jamais, la juste riposte, adaptée et proportionnelle à l'affront.
Malgré la fraîcheur de la pièce non chauffée, probablement par pingrerie des maîtres de maison, la sueur vint piqueter mon front fiévreux.
Impossible de réagir. J'avais envie de hurler, mais je me liquéfiais. Mon esprit pourtant se rebella et s'activa. Des frissons spasmodiques submergèrent mes organes sensoriels.
Était-ce ainsi que l'on expire son dernier souffle en pénétrant l'Éden, lieu de gâteries gourmandes et de luxures consenties? Quoiqu'il en soit, ma quéquette se durcit et s'éplucha alors délicieusement, comme une banane dont on retire progressivement la peau. Mais que m'arrivait-il, c'est quoi tout ça ? Mon cœur s'emballa, le bouchon coulissa, j'agrippai alors le manche de mon engin interplanétaire et mon propulseur trembla et se cabra, je sentis venir du plus profond un plaisir sans pareil. Je me sentis partir, partir, quelle volupté...
Adieu monde terrestre éphémère et frustrant, adieu Dartford et son quartier pourri, bienvenue au Paradis et à ses fruits défendus...
Mais l'instinct de survie m'alpagua. Alors que je m'illusionnais déjà dans le merveilleux, je fus happé de ce côté-ci de la frontière et ma jambe enfin se détendit, d'un bond tellement puissant que le drap se lacéra. Je me redressai sur le lit, le souffle court et la bouche sèche. Plus de navette spatiale, plus de manche et plus d'étoile...
La violente déchirure réveilla Jonathan qui m'invectiva furieux, en allumant sa lampe de chevet:
- Qu'est-ce que tu fous ?
- Désolé Jona, répondis-je en me levant du lit avec fébrilité pour aller boire un peu d'eau au robinet de la salle de bain... Je ne sais pas ce qui m'est arrivé... J'ai fait un cauchemar, j'ai failli mourir, tu sais... En même temps, j'me sens tout bizarre, suis tout en sueur alors qu'il fait froid dans cette putain de chambre, et j'avoue... j'avoue n'avoir jamais ressenti des frissons aussi fous...
- Aussi fous? mais tu t'es vu Yvan? Pas étonnant, tu bandes comme un âne, mon salaud... t'as le zizi qui grimpe dans le pyjama, t'as du faire un rêve érotique tout simplement, me lança-t-il amusé. T'as besoin de te toucher plus souvent, cousin, continua-t-il, fais comme moi, je te l'ai déjà dit, c'est bon pour la santé et ça guérit de l'acné... à toi de voir... Maintenant t'es vraiment con... demain matin, on va se faire engueuler par la miss Woodhead qui nous traitera une fois encore de frenchy bad boys ! T'en loupes pas une…
- Merde, c'est vrai! fis-je alors en me recouchant, rouge de confusion.
A vrai dire, je ne saurais dire lequel des évènements de cette « silent night, holy night », m'avait le plus déstabilisé... Le rêve érotique que m'avait prêté à tord Jonathan, un cauchemar plutôt, qui m'avait pourtant enveloppé d'un bien-être inédit, même après mon réveil ? le fait de n'avoir pu dissimuler à mon cousin, ma trique qui se conclut par ce qui fut sans doute ma première jouissance à mon insu de mon plein gré ? le drap lacéré des Woodhead, ou bien plus encore l'invitation implicite à des caresses mutuelles que m'avait lancé mon cousin qui se tortilla lascivement à mes côtés ?
Mais était-ce vraiment des avances, les touches-touches l'air de rien, de son pyjama contre le mien et ses sourires entendus qui se voulaient complices? devais-je admettre mon attirance ambigüe pour le corps formé de mon cousin dont j'imaginais, en bandant, tous les contours, avec ses pics, ses vallées et ses ondulations? ma pudeur maladive, alimentée par mon physique de gamin, devait-elle céder au désir brûlant de me blottir dans ses bras?
Finalement, Jonathan éteignit la lumière et se rendormit... mais pas dans les miens, dans ceux de Morphée, lassé sans doute par mon indifférence, et l'absence d'élan à ses sollicitations...
- Joyeux Noël, Jona ! murmurais-je en lui tournant le dos, rongé par une foule de doutes, de désirs et d'interrogations.
Je finis également par me rendormir, à plat ventre sur ma quéquette encore dure, sans pour autant la toucher, comme me l'avait pourtant conseillé, non sans malice, mon gentil cousin...
Je cauchemardais éveillé en cette nuit sans lune, les membres crispés à l'extrême. Je n'étais pas aux commandes de l'engin, je ne contrôlais rien, je ne maîtrisais rien, je subissais passif. Dans une indicible solitude, la pression sur mon enveloppe charnelle se tordait sans une plainte. Je me recroquevillai alors, m'étirai, explosai et m'étiolai.
J'étais terrifié, mais dans le même temps, alors que se désagrégeait ma dépouille, un apaisement d'une incommensurable intensité me pénétrait, et du haut de mes treize ans, j'en ressentis un plaisir, aussi violent sans doute, que l'orgasme intime encore obscur et bien mystérieux propre au monde des ados, que me vantait goguenard, mon cousin hédoniste.
J'avais lourdement rouspété auprès de mes parents, lorsqu'ils avaient décidé de façon impérieuse et autoritaire, de m'envoyer en séjour linguistique à Dartford, une banlieue anonyme et sans âme, à quelques vingt miles du centre de Londres. Il y ferait certainement grand froid en cette période de Noël, et je me voyais déjà privé de la chaleur familiale propre à ces fêtes traditionnelles où, généralement, l'on reste entre soi. Je m'imaginais également ânonner quelques mots d'anglais à mes correspondants inquisiteurs et dubitatifs, alors même que mes neurones de collégien n'avaient emmagasiné qu'une infime partie des cours de Mme Holot, notre prof de langue de 6°et 5° d'avant l'internat.
Du salon du bas, me parvenaient à peine perceptibles les rires et les conciliabules des visiteurs du soir. Je les haïssais, et la seule façon de les fuir était de fuir moi aussi, toujours plus haut dans mon engin interplanétaire, vers quelques redoutables constellations.
Malgré mon pyjama d'hiver, je claquais des dents dans mon lit humide, pourtant équipé d'une résistance électrique censée réchauffer les draps rêches, sans compter la présence de ce cousin qui reposait à mes côtés, béatement endormi dans ses certitudes.
Devant mon manque d'enthousiasme, mon père avait en effet insisté auprès de sa sœur pour que mon cousin Jonathan soit du voyage avec moi.
Jonathan était mon seul vrai ami, et, lorsque nous étions tous deux gamins, on se voyait régulièrement aux vacances, dans la propriété de ses parents dans le Périgord. Nous étions très proches et complices. L'air de la campagne nous enhardissait, il nous enivrait même, au point de nous entraîner à quelques actions blâmables dont furent victimes les petites bêtes rencontrées au hasard de nos jeux. Combien de sauterelles, de papillons, de lézards et de grenouilles, avions-nous ainsi piégé dans la nasse mortelle d'une fourmilière, et combien de fourmilières avions-nous ensuite décimé à grands flots d'alcool ou d'essence de térébenthine?
Comme chaque nuit, les rats s'en donnèrent à cœur joie du côté des poubelles métalliques adossées à la façade. Je les devinais fouiller à la recherche des reliefs alimentaires que je me plaisais à laisser dans l'assiette, au grand dam de mes hôtes consternés. Qui avalerait ces beans à la menthe, le beef cuit à l'eau et la gelée chimique qui tremblotait dans son jus rose carminé ? En tout cas, pas moi. Je détalais au plus vite.
Hé, Jonathan, cousin, réveil ! help, à l'aide... J'étais tétanisé, mes muscles dormaient, je ne sentais plus mon corps engoncé, pas même un filet de voix ne put sortir de mes lèvres entrouvertes et pourtant...
Avec Jonathan, il n'y avait jamais eu de pudeur. Nous prenions le bain ensemble, en nous arrosant de nos pistolets à eau ou en faisant des milliers de bulles avec nos machines à l'effigie de Popeye, le marin...
Jusqu'à ce jour de Pâques où il me domina de plusieurs têtes, en arborant un léger duvet au dessus des lèvres qui s'adressèrent à moi, le filet de voix plus rauque. Il n'avait plus rien de moi, et moi, je n'étais plus comme lui. Jonathan était mon aîné de quelques semaines à peine, mais moi, j'étais resté comme avant. Un monde alors nous sépara, et il s'en était fallu de peu que nous cessions de nous voir...
Comment pouvait-on être aussi con et tempêter mordicus contre vents et marrées que la tour de Londres est plus haute que notre Eiffel tower ? Pleurs et crises de nerf de mon alter altro british, incapable de faire la part des choses et de reconnaître son erreur.
Qu'ils aillent tous au diable et please, laissez-moi me planter sur ma trajectoire stellaire !
Le Milou de la famille coursait les rats pilleurs de poubelles en glapissant de ses aboiements castrés. Bing, bang, quel chahut ! Tel chien, tel maître, son haleine fétide m'était insupportable, son odeur de serpillière mouillée me donnait la nausée.
En bas, ce devait être l'heure du fameux pudding time, arrosé du non moins fameux thé Lipton of London, made in british Prisunic …
J'enrageais. Ces goujats de correspondants anglais nous avaient congédiés en pleine soirée de Noël afin de pouvoir recevoir leurs amis, tranquilles dans leur intimité de petits bourgeois.
J'hallucinais... Je sanglotais en silence, les yeux secs du comploteur qui prépare plus déterminé que jamais, la juste riposte, adaptée et proportionnelle à l'affront.
Malgré la fraîcheur de la pièce non chauffée, probablement par pingrerie des maîtres de maison, la sueur vint piqueter mon front fiévreux.
Impossible de réagir. J'avais envie de hurler, mais je me liquéfiais. Mon esprit pourtant se rebella et s'activa. Des frissons spasmodiques submergèrent mes organes sensoriels.
Était-ce ainsi que l'on expire son dernier souffle en pénétrant l'Éden, lieu de gâteries gourmandes et de luxures consenties? Quoiqu'il en soit, ma quéquette se durcit et s'éplucha alors délicieusement, comme une banane dont on retire progressivement la peau. Mais que m'arrivait-il, c'est quoi tout ça ? Mon cœur s'emballa, le bouchon coulissa, j'agrippai alors le manche de mon engin interplanétaire et mon propulseur trembla et se cabra, je sentis venir du plus profond un plaisir sans pareil. Je me sentis partir, partir, quelle volupté...
Adieu monde terrestre éphémère et frustrant, adieu Dartford et son quartier pourri, bienvenue au Paradis et à ses fruits défendus...
Mais l'instinct de survie m'alpagua. Alors que je m'illusionnais déjà dans le merveilleux, je fus happé de ce côté-ci de la frontière et ma jambe enfin se détendit, d'un bond tellement puissant que le drap se lacéra. Je me redressai sur le lit, le souffle court et la bouche sèche. Plus de navette spatiale, plus de manche et plus d'étoile...
La violente déchirure réveilla Jonathan qui m'invectiva furieux, en allumant sa lampe de chevet:
- Qu'est-ce que tu fous ?
- Désolé Jona, répondis-je en me levant du lit avec fébrilité pour aller boire un peu d'eau au robinet de la salle de bain... Je ne sais pas ce qui m'est arrivé... J'ai fait un cauchemar, j'ai failli mourir, tu sais... En même temps, j'me sens tout bizarre, suis tout en sueur alors qu'il fait froid dans cette putain de chambre, et j'avoue... j'avoue n'avoir jamais ressenti des frissons aussi fous...
- Aussi fous? mais tu t'es vu Yvan? Pas étonnant, tu bandes comme un âne, mon salaud... t'as le zizi qui grimpe dans le pyjama, t'as du faire un rêve érotique tout simplement, me lança-t-il amusé. T'as besoin de te toucher plus souvent, cousin, continua-t-il, fais comme moi, je te l'ai déjà dit, c'est bon pour la santé et ça guérit de l'acné... à toi de voir... Maintenant t'es vraiment con... demain matin, on va se faire engueuler par la miss Woodhead qui nous traitera une fois encore de frenchy bad boys ! T'en loupes pas une…
- Merde, c'est vrai! fis-je alors en me recouchant, rouge de confusion.
A vrai dire, je ne saurais dire lequel des évènements de cette « silent night, holy night », m'avait le plus déstabilisé... Le rêve érotique que m'avait prêté à tord Jonathan, un cauchemar plutôt, qui m'avait pourtant enveloppé d'un bien-être inédit, même après mon réveil ? le fait de n'avoir pu dissimuler à mon cousin, ma trique qui se conclut par ce qui fut sans doute ma première jouissance à mon insu de mon plein gré ? le drap lacéré des Woodhead, ou bien plus encore l'invitation implicite à des caresses mutuelles que m'avait lancé mon cousin qui se tortilla lascivement à mes côtés ?
Mais était-ce vraiment des avances, les touches-touches l'air de rien, de son pyjama contre le mien et ses sourires entendus qui se voulaient complices? devais-je admettre mon attirance ambigüe pour le corps formé de mon cousin dont j'imaginais, en bandant, tous les contours, avec ses pics, ses vallées et ses ondulations? ma pudeur maladive, alimentée par mon physique de gamin, devait-elle céder au désir brûlant de me blottir dans ses bras?
Finalement, Jonathan éteignit la lumière et se rendormit... mais pas dans les miens, dans ceux de Morphée, lassé sans doute par mon indifférence, et l'absence d'élan à ses sollicitations...
- Joyeux Noël, Jona ! murmurais-je en lui tournant le dos, rongé par une foule de doutes, de désirs et d'interrogations.
Je finis également par me rendormir, à plat ventre sur ma quéquette encore dure, sans pour autant la toucher, comme me l'avait pourtant conseillé, non sans malice, mon gentil cousin...
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1 avis des lecteurs et lectrices après lecture : Les auteurs apprécient les commentaires de leurs lecteurs
Les avis des lecteurs
Bonjour. Si tu as apprécié cette histoire authentique, comme celle du "touche-pipi sous
la contrainte", publiée sur ce site, retrouve-les dans ma bio "ne le dites pas à la mère
de mon fils" de Yvan Dorster, éditions textes gais. Excellente lecture!
la contrainte", publiée sur ce site, retrouve-les dans ma bio "ne le dites pas à la mère
de mon fils" de Yvan Dorster, éditions textes gais. Excellente lecture!