Breve rencontre
Récit érotique écrit par Arnaud Desens [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 02-09-2013 dans la catégorie En solitaire
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Couleur du fond :
Breve rencontre
Diane a 23 ans. Elle est secrétaire dans un cabinet médical. Elle vit seule depuis plus d'un an. Son père est mort d'un cancer du foie. Sa mère l'appelle une fois par semaine. Le soir elle prend le métro et lit un livre pendant le temps du trajet. Elle va dans une salle de gym deux fois par semaine, le lundi et le jeudi. Le samedi elle fait les boutiques ou va au cinéma avec sa copine Sophie. Le soir elle dîne en regardant la télé. Hier en sortant de chez elle, elle a croisé son voisin.
William a 25 ans. Il est professeur de physique dans un collège prive. Il vit seul depuis deux mois. Ses parents vivent en Provence. Il y va pour Noël et pendant les vacances d'été. Il va travailler en vélo. Chez lui il n'y a pas de télé. Le dimanche matin il va courir avec des collègues. Ils prennent un verre ensemble le jeudi soir. Parfois ils jouent au poker. Hier en sortant de chez lui il a croisé sa voisine.
Diane n'a pas pensé à son voisin avant de rentrer chez elle le soir. Elle s'est demandé ce qu'il faisait dans la vie. Depuis combien de temps il habitait l'appartement d'à côté ? Pourquoi elle ne l'avait jamais vu avant ? Elle a essayé de se souvenir de son visage. De la couleur de ses yeux. S'il lui avait souri. Elle voudrait le croiser encore et cette fois-ci lui parler.
William a eu toute la journée le visage de sa voisine dans un coin de sa tête. Il a pensé à ses yeux verts. Sa fossette au menton. Sa queue de cheval qui retenait ses cheveux roux. Il y pense sans y penser. Pendant ses cours cette vision revient. Puis s'évanouis. Le soir, rentrant chez lui, il souhaiterait la croiser à nouveau. Lui dire quelque chose. Juste un mot. Même un sourire. Il n'est pas sûr de lui avoir souri le matin. Alors qu'elle lui a offert le plus beau sourire qu’une femme lui a fait.
Diane rêve. Rêve érotique. Un bel inconnu. Une chambre anonyme. Des draps gris. Des mains douces sur sa peau. Des lèvres sur les siennes. Elle a joui dans son sommeil. Elle passe ses doigts sur son sexe. Elle est mouillée. Elle se caresse. Elle rêve parfois. Des rêves qui lui procurent l'orgasme pendant son sommeil. Elle rêve d'hommes sans visage. Des ombres. Des corps. Elle a rêvé de lui. Elle se souvient de son visage. De ses yeux. Sa main glisse sur son sexe. Elle veut garder quelques secondes de plus la chaleur de l'orgasme en elle.
William lit. Sous la couette. Comme chaque soir. Il n'arrive pas à se concentrer sur son livre. Il est encore hanté par celle qu'il n'a croisée que le temps d'un sourire. Il pense à elle. Il sent son sexe se gonfler. Il pose son livre. Ferme les yeux. Il dessine le portrait de sa voisine. Par petites touches. Les yeux. Le nez. Le menton. L'ovale du visage. Les cheveux roux. Le cou. L'arrondi des épaules. L'imagination fait place aux souvenirs. Les bras fins. Les poignes délicates. Les hanches. Les jambes. Viennent les fantasmes. Les seins blancs, ronds. Le ventre plat, mais pas trop. Les quelques poils roux qu'elle laisse au-dessus de son sexe quand elle se rase. Sa peau pâle constelle de taches de rousseur. Il se masturbe maintenant en imaginant le goût de sa peau. La douceur de ses lèvres. L'humidité de son entre jambes. Il jouit. Il sent son sperme lui couler entre les doigts. Il s'endort dans les draps souillés.
Diane va travailler chaque matin en espérant croiser celui qui hante ses rêves depuis leur rencontre. Elle guette les bruits dans le couloir. Traine dans les escaliers. Elle ne sait même pas dans quel appartement il vit. Elle irait y frapper. Se jetterais sur lui des qu'il aurait ouvert la porte. Enfouirais sa tête dans son cou pour enfin connaitre son odeur, son parfum. L'embrasserais pour connaitre le goût de ses lèvres, le goût de sa peau. Elle poserait ses mains sur sa poitrine pour entendre son coeur battre, pour le toucher, enfin. Puis lui dirait qui elle est. Combien leur brève rencontre a fait naitre le trouble en elle ? Sans pudeur elle lui dirait que le soir elle se caresse en pensant à lui. Que la nuit elle se réveille mouillée d'avoir rêvé de lui, qu'elle glisse un doigt dans son sexe et le porte a sa bouche pour le lécher.
William dessine le visage de l'inconnue dans les marges de ses livres. Sur ses cahiers. Même sans y faire attention sur la copie d'un élève. Il n'ose pas en parler à ses amis. Comme leur dire qu'il est fantasme sur une femme vue moins d'une minute, dans les escaliers de son immeuble, plusieurs semaines plus tôt. Que depuis il se masturbe en l'imaginant. Qu'il a chez lui, dans son bureau, un dessin, un portrait d'elle nue, telle qu'il l'imagine. Qu'il le sort chaque soir, qu'il le peaufine, l'améliore. Qu'il le pose à côté de lui dans le lit pour rêver d'elle. Il se dit que le jour où il va la croiser à nouveau, sans rien lui dire il va la prendre par la main. Elle aura sans doute peur de ce geste. Il la rassurera du regard. D'un sourire. Il la conduira jusque chez lui. La fera rentrer. Laissera la porte ouverte pour la mettre en confiance. Lui montrera son dessin. En espérant qu'elle comprendra.
Diane sort de sa douche. Se sèche. Sur un tabouret elle attrape les vêtements qu'elle a préparés la veille. Enfile son soutien-gorge, sa culotte, son chemisier, sa jupe. Elle se maquille. Sur la console de l'entrée, elle prend son sac à main, et ses clefs. Elle sort de chez elle, ferme la porte.
William finit son café en lisant les titres de l'actualité sur Internet. Il glisse ses cahiers et les copies qu'il a corrigées hier soir dans son cartable en cuir. Il le pose à côté de la porte d'entrée. Dans la salle de bain, il se brosse les dents et se recoiffe en vitesse en passant ses doigts dans ses cheveux. Il décroche son blouson du porte-manteau, prend ses clefs dans la coupelle sur le guéridon, ramasse son cartable et sort en refermant à clefs.
Diane et William se croisent dans le hall d'entrée de leur immeuble...
William a 25 ans. Il est professeur de physique dans un collège prive. Il vit seul depuis deux mois. Ses parents vivent en Provence. Il y va pour Noël et pendant les vacances d'été. Il va travailler en vélo. Chez lui il n'y a pas de télé. Le dimanche matin il va courir avec des collègues. Ils prennent un verre ensemble le jeudi soir. Parfois ils jouent au poker. Hier en sortant de chez lui il a croisé sa voisine.
Diane n'a pas pensé à son voisin avant de rentrer chez elle le soir. Elle s'est demandé ce qu'il faisait dans la vie. Depuis combien de temps il habitait l'appartement d'à côté ? Pourquoi elle ne l'avait jamais vu avant ? Elle a essayé de se souvenir de son visage. De la couleur de ses yeux. S'il lui avait souri. Elle voudrait le croiser encore et cette fois-ci lui parler.
William a eu toute la journée le visage de sa voisine dans un coin de sa tête. Il a pensé à ses yeux verts. Sa fossette au menton. Sa queue de cheval qui retenait ses cheveux roux. Il y pense sans y penser. Pendant ses cours cette vision revient. Puis s'évanouis. Le soir, rentrant chez lui, il souhaiterait la croiser à nouveau. Lui dire quelque chose. Juste un mot. Même un sourire. Il n'est pas sûr de lui avoir souri le matin. Alors qu'elle lui a offert le plus beau sourire qu’une femme lui a fait.
Diane rêve. Rêve érotique. Un bel inconnu. Une chambre anonyme. Des draps gris. Des mains douces sur sa peau. Des lèvres sur les siennes. Elle a joui dans son sommeil. Elle passe ses doigts sur son sexe. Elle est mouillée. Elle se caresse. Elle rêve parfois. Des rêves qui lui procurent l'orgasme pendant son sommeil. Elle rêve d'hommes sans visage. Des ombres. Des corps. Elle a rêvé de lui. Elle se souvient de son visage. De ses yeux. Sa main glisse sur son sexe. Elle veut garder quelques secondes de plus la chaleur de l'orgasme en elle.
William lit. Sous la couette. Comme chaque soir. Il n'arrive pas à se concentrer sur son livre. Il est encore hanté par celle qu'il n'a croisée que le temps d'un sourire. Il pense à elle. Il sent son sexe se gonfler. Il pose son livre. Ferme les yeux. Il dessine le portrait de sa voisine. Par petites touches. Les yeux. Le nez. Le menton. L'ovale du visage. Les cheveux roux. Le cou. L'arrondi des épaules. L'imagination fait place aux souvenirs. Les bras fins. Les poignes délicates. Les hanches. Les jambes. Viennent les fantasmes. Les seins blancs, ronds. Le ventre plat, mais pas trop. Les quelques poils roux qu'elle laisse au-dessus de son sexe quand elle se rase. Sa peau pâle constelle de taches de rousseur. Il se masturbe maintenant en imaginant le goût de sa peau. La douceur de ses lèvres. L'humidité de son entre jambes. Il jouit. Il sent son sperme lui couler entre les doigts. Il s'endort dans les draps souillés.
Diane va travailler chaque matin en espérant croiser celui qui hante ses rêves depuis leur rencontre. Elle guette les bruits dans le couloir. Traine dans les escaliers. Elle ne sait même pas dans quel appartement il vit. Elle irait y frapper. Se jetterais sur lui des qu'il aurait ouvert la porte. Enfouirais sa tête dans son cou pour enfin connaitre son odeur, son parfum. L'embrasserais pour connaitre le goût de ses lèvres, le goût de sa peau. Elle poserait ses mains sur sa poitrine pour entendre son coeur battre, pour le toucher, enfin. Puis lui dirait qui elle est. Combien leur brève rencontre a fait naitre le trouble en elle ? Sans pudeur elle lui dirait que le soir elle se caresse en pensant à lui. Que la nuit elle se réveille mouillée d'avoir rêvé de lui, qu'elle glisse un doigt dans son sexe et le porte a sa bouche pour le lécher.
William dessine le visage de l'inconnue dans les marges de ses livres. Sur ses cahiers. Même sans y faire attention sur la copie d'un élève. Il n'ose pas en parler à ses amis. Comme leur dire qu'il est fantasme sur une femme vue moins d'une minute, dans les escaliers de son immeuble, plusieurs semaines plus tôt. Que depuis il se masturbe en l'imaginant. Qu'il a chez lui, dans son bureau, un dessin, un portrait d'elle nue, telle qu'il l'imagine. Qu'il le sort chaque soir, qu'il le peaufine, l'améliore. Qu'il le pose à côté de lui dans le lit pour rêver d'elle. Il se dit que le jour où il va la croiser à nouveau, sans rien lui dire il va la prendre par la main. Elle aura sans doute peur de ce geste. Il la rassurera du regard. D'un sourire. Il la conduira jusque chez lui. La fera rentrer. Laissera la porte ouverte pour la mettre en confiance. Lui montrera son dessin. En espérant qu'elle comprendra.
Diane sort de sa douche. Se sèche. Sur un tabouret elle attrape les vêtements qu'elle a préparés la veille. Enfile son soutien-gorge, sa culotte, son chemisier, sa jupe. Elle se maquille. Sur la console de l'entrée, elle prend son sac à main, et ses clefs. Elle sort de chez elle, ferme la porte.
William finit son café en lisant les titres de l'actualité sur Internet. Il glisse ses cahiers et les copies qu'il a corrigées hier soir dans son cartable en cuir. Il le pose à côté de la porte d'entrée. Dans la salle de bain, il se brosse les dents et se recoiffe en vitesse en passant ses doigts dans ses cheveux. Il décroche son blouson du porte-manteau, prend ses clefs dans la coupelle sur le guéridon, ramasse son cartable et sort en refermant à clefs.
Diane et William se croisent dans le hall d'entrée de leur immeuble...
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2 avis des lecteurs et lectrices après lecture : Les auteurs apprécient les commentaires de leurs lecteurs
Les avis des lecteurs
Bravo ! Mille fois bravo ! De la poésie, de l'Erotisme avec un grand E, Merci (ça faisait longtemps)
vite une suite tres belle histoire
merci
merci