Brigitte 2/7
Récit érotique écrit par Misa [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur femme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 14-11-2011 dans la catégorie Dominants et dominés
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Brigitte 2/7
Brigitte.
Chapitre 2/7
(au téléphone)
(M…) - Allo. T’es toujours là ?
() - Oui, salut, t’avais un souci ?
(M…) - Non non, j’étais en ligne, je disais au revoir.
() - Fallait me dire, je t’aurais rappelée plus tard, c’était Julie ?
(M…) - Non, la fille dont je t’ai parlé, tu sais, celle du club échangiste !
() - Aaaah ouais ! celle qui expose ses charmes ! Tu draguais, en fait !
(M…) - Mais non, t’es bête, on discutait, elle me raconte sa vie.
() - Toujours étouffée par son bonhomme ? Elle va comment ?
(M…) - Pas fort, mais je sais pas encore très bien pourquoi, elle me dira demain !
() - Demain, je vois, je vois … et vous en êtes à vous donner rendez-vous ! Tu me raconteras ?
(M…) - Si t’es sage et gentille ! Bon, t’appelais pourquoi ?
() - …
((( Note : la suite de cette conversation ne nous concerne pas. Elle n’est là que pour planter très vite le décor pour tous ceux, les vilains, qui lisent cette histoire sans avoir lu la première partie. Ils ont tort, bien sûr, parce que c’était vachement bien ; tant pis pour eux ! )))
(Conversation Hotmail)
(Brigitte) Bonjour
(M…) Hello toi, tu vas mieux ?
(Brigitte) A peu près, faut faire avec
(M…) Tu effaces toujours tes traces de passage sur internet ?
(Brigitte) Oh oui, t’inquiète ! Il sait pas que j’utilise son micro ! ça irait mal !
(M…) A propos, si t’as besoin de conseils en informatique, fais pas comme avant, je peux en parler à une copine, avec elle ça sera « gratuit »
(Brigitte) Pour le moment je m’en sors, mais merci, ça pourrait me servir
(M…) T’as parlé à ton homme ?
(Brigitte) Pourquoi ?
(M…) Cette sortie où t’as pas envie d’aller
(Brigitte) Non
(M…) T’as pas osé ?
(Brigitte) C’est lui qui en a parlé le premier, pour m’expliquer un peu
(M…) Tu t’es dégonflée !
(Brigitte) Tu comprends pas
(M…) Tu m’as déjà dit ça hier. Explique
(Brigitte) La première fois qu’ils nous ont invités, c’était un peu avant Noël …
Chantal et Jérôme ; ils ont un peu plus de quarante ans tous les deux, un peu plus vieux que Pascal. Lui, est assez petit, avec un gros ventre, plus beaucoup de cheveux ; il n’est pas très beau. Elle, elle est belle. C’est une blonde, plutôt petite, toute fine, un visage de poupée et une voix douce. Mais attention, c’est elle qui dirige tout, qui décide de tout, toujours. Brigitte a bien vu que Pascal était attiré par cette femme. Il avait fait l’amour avec elle une fois aux Joncherets, et puis était souvent avec elle les fois suivantes. Jérôme se contentait de regarder. Un jour où Brigitte était attachée, exposée, elle avait touché les anneaux sur son sexe, et pour une fois Pascal avait laissé faire. A elle, il n’avait rien dit. Il l’avait baisée, pour la première fois au club, pendant que Chantal caressait ses seins, tirait dessus, même un peu trop fort. Pascal avait été surpris qu’elle jouisse : ça ne lui arrivait que si rarement.
La première fois qu’ils sont allés chez Jérôme et Chantal, une grande maison isolée à la sortie d’un village, Pascal lui avait expliqué que ce n’était pas comme au club, qu’ils auraient autant de droits sur elle que lui ; qu’elle devrait leur obéir ; à tous les deux. Il avait choisi pour elle un top noir moulant en mousseline transparente et la mini jupe de cuir achetée quelques semaines plus tôt dans un magasin à Paris dont Chantal lui avait donné l’adresse. Pas de dessous, pas de bas, pas de maquillage non plus.
Ils n’étaient pas les seuls invités. Il y avait aussi un jeune couple déjà installé devant l’apéritif quand ils étaient arrivés. Chantal avait pris leurs manteaux après les avoir présentés et la jeune femme avait baissé les yeux en s’apercevant de la transparence du haut qui dévoilait les seins de Brigitte. Elle détournait le regard et pressait la main du garçon qui l’accompagnait. Elle avait rougi après que Jérôme lui ait laissé une place dans le fauteuil en face d’eux, de l’autre côté de la table basse ; la jeune femme jetait fréquemment des coups d’œil en prenant ou en posant son verre, les yeux braqués sur ses cuisses, que Chantal l’avait invitée d’un regard et d’un geste à tenir légèrement ouvertes. La première fois elle s’était un peu étranglée en buvant. Son compagnon quant à lui semblait apprécier la tenue et échangeait quelques mots avec Pascal qui faisait rougir encore plus la jeune fille.
Pendant que les trois hommes visitaient la maison, elles avaient aidé Chantal à dresser un buffet froid ; elle les avaient ensuite invitées à l’accompagner dans une chambre au fond du couloir, où elle avait montré sur le lit un assortiment d’objets, noirs sur le jeté de lit blanc, soigneusement alignés :
- Ce que tu dois porter ce soir est sur ce lit, Brigitte … Pascal t’a expliqué, n’est-ce pas ?
Elle n’avait pas osé lui dire qu’en fait il ne lui avait rien dit de précis, seulement qu’elle devrait leur obéir à eux comme à lui.
- Eh bien, qu’est-ce que tu attends ? Allez, déshabille-toi ! Ou plutôt non, attends … Chloé, c’est toi qui va la préparer !
Chloé se tenait en retrait, les bras croisés serrés fort contre elle pour tenter, en vain, de contrôler ses tremblements. Son regard allait et venait des objets étalés sur le lit à Brigitte, et elle se mordait la lèvre inférieure. Chantal avait pris sur le lit une fine cravache de cuir, et s’en tapait l’intérieur d’une main en attendant que Chloé s’exécute.
- Alors Chloé ? Déshabille-la, voyons !
Chloé lui avait enlevé le top et la jupe de cuir en évitant tout contact avec sa peau, les mains tremblantes. Curieusement, voir la jeune femme aussi hésitante et gênée la rassurait. Guidée par Chantal, Chloé avait noué autour de son cou un large collier de cuir et attaché sur ses poignets et ses chevilles des bracelets munis d’anneaux de fers.
Dans le salon, les trois hommes étaient revenus. Chantal l’avait faite s’allonger à plat ventre sur un étroit banc de bois, et avait attaché elle-même ses poignets et ses chevilles aux quatre pieds du banc, puis avait glissé un gros coussin sous son ventre :
- C’est toi qui la fera manger, Chloé, mais d’abord, occupe-toi donc un peu d’elle, une petite fessée lui donnera de l’appétit …
(M…) Ma foi, une petite fessée …
(Brigitte) Pascal le fait aussi, mais là, c’était pas pareil
(M…) En fait je déconne, j’aime pas du tout. Il te donne des fessées ? Des vraies ?
(Brigitte) Pas souvent, quand j’ai fait une connerie
(M…) Quoi ? Bon … pas d’accord ! mais c’est pas grave, continue
Elle avait tout de suite cherché Pascal des yeux. Jamais encore, à part Chantal une seule fois au Club, qui que ce soit ne l’avait touchée. Bien sûr il l’avait prévenue que cette soirée serait différente, mais une fessée ? Pascal la regardait, un petit sourire aux lèvres, tout en continuant à discuter avec Jérôme.
En tournant la tête de côté, elle voyait le dos de Chloé, debout à côté d’elle près du banc ; elle l’avait vue se pencher et avait senti claquer une main sur ses fesses, deux ou trois fois, pas très fort ; Brigitte avait vu les deux mains de Chantal glisser sur les jambes de Chloé, relever sa jupe dans son dos au-dessus de sa taille et abaisser son slip à mi-cuisse :
- Je te conseille de ne pas bouger, Chloé … plus tu seras douce, plus je serai sévère …
L’ éclair noir de la cravache, deux sifflements, un cri aigu : Chloé avait disparu de sa vue.
Peu après, son compagnon l’avait ramenée près du banc, s’était agenouillé pour à son tour baisser sa culotte sur ses cuisses et relever sa jupe. Elle entendait Chloé sangloter, voyait deux traces rouges légèrement boursoufflées barrant ses fesses.
- Recommence, Chloé ! et mets-y plus d’entrain, cette fois !
La main avait claqué, plus fort que les premières fois, et un coup de cravache avait suivi, moins fort lui aussi, mais avait quand même fait crier Chloé ; elle pliait les genoux, les jambes et les fesses agitées de petites contractions. Ensuite, la main avait claqué vraiment fort sur les fesses de Brigitte et elle avait dû serrer les dents pour ne pas crier à son tour. Chantal sans doute satisfaite s’était contentée de caresser les fesses de Chloé de sa cravache.
Agenouillée à côté du banc, Chloé l’avait nourrie, lui présentant les aliments de ses doigts, des morceaux de rôti de viande, des petits fours. D’une toute petite voix, en évitant de croiser trop longtemps son regard, elle lui avait demandé pardon. Elle lui jetait de petits coups d’œil avec un sourire timide, vite effacé, comme si elle craignait que son compagnon ou Chantal ne remarque sa compassion ou son regret de l’avoir maltraitée.
Après que Chantal l’ait détachée du banc où elle était restée tout le temps du repas, elles avaient aidé Chantal à desservir et à ranger le salon. A aucun moment Pascal ne l’avait approchée ou ne lui avait même parlé depuis qu’ils étaient arrivés.
Il n’était pas très tard et elle s’inquiétait un peu de la suite de la soirée. Jamais aux Joncherets elle n’avait subi ou assisté à ce genre de choses, coups de cravaches et fessées, et ce début lui faisait craindre la suite, d’autant que sur le lit de la chambre où Chantal l’avait faite déshabiller par Chloé, elle avait vu bien d’autres objets, d’autres cravaches, plus épaisses que celle qu’elle avait utilisée avec Chloé, des fouets avec des lanières tressées, une canne de bois, et toutes sortes de bracelets et d’entraves comme jamais elle n’en avait vues avant.
Le compagnon de Chloé et Pascal semblaient bien s’entendre et avaient une discussion animée, riant beaucoup, pendant tout le temps où elles s’affairaient. Chantal plaisantait avec elles, se montrait gentille et prévenante, parfaite maîtresse de maison. Le ton de la soirée était en total décalage avec sa tenue et la scène qui venait de se dérouler.
Quand le salon a retrouvé sa disposition de départ, Chantal a tapé dans ses mains :
- Messieurs ? je crois qu’il est temps d’en terminer de vos discussions ! la soirée pour laquelle vous êtes venus peut commencer ! qu’en pensez-vous ?
Tous les trois, Jérôme, Pascal et Maxime s’étaient levés, tous trois aux ordres de Chantal qui s’affirmait clairement comme celle qui décidait.
- Vous me suivez ? Allez, j’ouvre le chemin, bien que vous connaissiez déjà, non ? Jérôme, tu leur as fait visiter les lieux ?
- Seulement la maison!
- Ah ! Ce sera donc une découverte pour vous tous ! Suivez-moi !
Ils étaient sortis du salon à sa suite. Pascal lui tenait le bras et Maxime avait pris Chloé par la taille. En traversant la grande pelouse sur une allée pavée, Chantal les avait conduits vers une grange isolée de la maison. L’air de la nuit de décembre était glacial et toujours nue, elle frissonnait et claquait des dents en se suspendant au bras de Pascal.
Heureusement la grange était chauffée :
- Et voilà la pièce que nous avons aménagée ! c’est récent, vous êtes les premiers que nous accueillions ici ! entrez, entrez, vous allez laisser entrer le froid, venez …
Des anneaux scellés aux murs, une grande croix oblique, des cordes et des chaînes pendant des poutres, une sorte d’échafaudage fait de tubes d’aluminium, des bancs couverts de cuir … l’ensemble ressemblait étrangement à ces images que Pascal lui avait un jour montré sur internet :
- Que pensez-vous de notre « donjon » ? Je vous laisse découvrir … Maxime, Chloe, venez avec moi !
Pascal, la tenant toujours par le bras, faisait le tour de la salle, demandant quelques explications à Jérôme sur l’utilisation de tel ou tel objet. Au bout d’une dizaine de minutes, Chantal était revenue.
Elle était vêtue d’une tenue en latex rouge qui lui enserrait le cou et lui comprimait les seins, finissant en pointe sur son ventre et ses fesses nues, de cuissardes rouges à haut talons. Elle poussait devant elle d’une main dans leur dos Maxime et Chloé, entièrement nus tous les deux :
- Brigitte, viens m’aider !
Imitant ce qu’elle faisait à Chloé, elle avait entouré les chevilles et les poignets de Maxime de bracelets, noué autour de sa tête des lanières qui maintenait une balle de caoutchouc dans sa bouche, puis l’avait attaché, comme Chloé, sur le grand cadre rectangulaire en tubes, bras et jambes maintenus largement écartés.
Chantal lui avait tendu une badine flexible en l’entraînant derrière Chloé :
- A toi l’honneur, Brigitte ! et tu connais la règle …
(M…) Euh … tu l’as pas fait, quand même ! C’est glauque !
(Brigitte) Au début j’osais pas, elle avait déjà deux belles marques sur ses fesses
(M…) Tu l’as frappée ?
(Brigitte) Après, oui
(M…) T’es plus ma copine.
(Brigitte) Dis pas ça, s’il te plaît, dis pas ça
(M…) Tu te rends compte ? Bon, je veux pas juger, mais c’est horrible ces histoires de fessée et de cravache. Comment on peut faire mal à quelqu’un comme ça ?
(Brigitte) Tu sais, ça fait pas que mal
(M…) Comment ça ?
(Brigitte) C’est bien aussi
(M…) Allons bon !! Cingler les fesses de cette fille ça t’a plu ?
(Brigitte) A moi non. Enfin si, un peu quand même, mais à elle oui, je suis sûre
(M…) Ah ouais ? Tu crois ça ?
(Brigitte) Oui, parce qu’à moi aussi ça m’a fait cet effet, ça fait mal, c’est sûr, mais c’est bien aussi
(M…) Brigitte ! Tu déconnes, là ! Qu’est-ce que tu me racontes ? T’aimes ça ?
(Brigitte) Pas avoir mal, non, mais en même temps, ça me faisait des choses
(M…) Désolée, je comprends pas, pas grave, mais ça me hérisse le poil. Attends un peu, je vais me servir à boire, je reviens, bouge pas.
Chantal aussi avait une cravache en main et s’en tapotait le creux de la main en souriant.
Les fesses de Chloé étaient déjà barrées de deux lignes rouges un peu boursoufflées ; Brigitte avait essayé de les éviter en lui cinglant les fesses une première fois. Elle n’a pu retenir un cri de douleur en sentant la morsure de la cravache sur ses propres cuisses. Elle avait alors frappé plus fort. Le coup reçu en retour, moins appuyé que le premier, mais cette fois-ci sur ses fesses encore cuisantes de la fessée de Chloé, lui avait arraché un second cri. Chloé aussi avait émis une plainte, étouffée par le bâillon de caoutchouc. Elle n’avait pas retenu le troisième coup et n’avait senti qu’un léger contact de la cravache dans son dos. Malgré le bâillon, elle avait nettement entendu le cri aigu de douleur ; Chloé se débattait dans ses liens, muscles crispés, puis s’est mise à trembler violemment. D’un signe de tête, Chantal lui avait fait signe de recommencer, et elle avait cinglé les fesses contractées une nouvelle fois, aussi fort que le coup précédent. Chantal avait pris la cravache de ses mains avec un sourire satisfait.
Les épaules de Chloé étaient secouées de sanglots. Les deux traces rouges des derniers coups de badine commençaient à se border de fines gouttelettes de sang où la peau avait cédée. Elle était mortifiée d’être responsable de ça. Chloé pleurait, le visage masqué par ses cheveux. Chantal l’avait appelée :
- Viens, touche.
Comme Chantal l’y invitait en lui tenant le poignet, elle a avancé la main entre les jambes de Chloé, sur sa petite toison brune. Elle était chaude. Chaude et collante. Coulante. Son ventre basculait au devant du doigt en elle. C’était la première fois de sa vie qu’elle touchait une femme comme ça, sentant sous ses doigts une autre humidité que la sienne.
(M…) De retour. T’es là ?
(Brigitte) Oui
(M…) Je lis ce que t’as écrit
(Brigitte) Vas-y, j’attends
…
(M…) Tu veux dire qu’elle avait mouillé ?
(Brigitte) Oui, et beaucoup, même
(M…) Décidément … ça m’échappe !
(Brigitte) Tu sais, moi aussi après la fessée, ça m’avait fait pareil
(M…) T’es une drôle de nana, quand même !
(Brigitte) Tu mouilles beaucoup toi ?
(M…) T’as de ces questions !!
(Brigitte) Pardon
(M…) C’était la première fois que tu touchais le sexe d’une femme ?
(Brigitte) Oui. Ça fait bizarre
(M…) Et c’est toi qui dit ça !
(Brigitte) Quoi ?
(M…) Rien. Tu l’as caressée ?
(Brigitte) Non, Chantal m’a amenée vers Maxime
(M…) T’aurais aimé ?
(Brigitte) Je sais pas, peut-être. Je sais pas si je saurais m’y prendre
(M…) Comme pour toi. N’oublie pas, je t’ai vue faire !
(Brigitte) Oui. J’ai un peu honte, d’ailleurs
(M…) Faut pas. T’es belle. Mais fais pas ça avec n’importe qui
(Brigitte) C’était un peu bête
(M…) J’ai bien aimé
(Brigitte) T’aime aussi les femmes ?
(M…) On peut dire ça, oui. Donc elle t’a amenée vers Maxime ?
En la guidant par le bras, Chantal l’avait faite s’agenouiller devant Maxime :
- Prends-le dans ta bouche, et assure-toi de l’y garder sans arrêt.
Elle lui avait attaché les deux mains dans le dos et l’avait poussée vers lui. Il ne bandait pas et son sexe tenait tout entier dans sa bouche, son front appuyé sur le ventre. Elle avait entendu un sifflement et Maxime avait eu un violent soubresaut vers elle puis s’était reculé en se tordant dans ses liens, échappant à sa bouche. Aussitôt elle avait reçu un coup sur les fesses lui arrachant un nouveau cri ; en tournant la tête, elle avait vu Pascal qui se tenait dans son dos, une canne de bois en main ; il souriait en haussant les sourcils.
En se redressant elle avait glissé ses genoux plus loin entre les jambes de Maxime et l’avait repris dans sa bouche, avec quelques difficulté, tellement il se tordait dans ses liens.
Il bougeait énormément à chacun des coups, mais elle ne le lâchait plus, le gardant dans sa bouche à chaque fois. Il s’était mis à bander. Elle l’avait gardé bien au fond de sa gorge comme Pascal l’y forçait souvent.
Chantal avait arrêté ses coups de cravache :
- Fais-le jouir .
Il se tordait en tous sens pendant tout le temps où elle le suçait, à genoux entre ses jambes sur le ciment froid, ne pouvant s’aider de ses mains liées dans son dos. Elle l’avait senti se raidir et gonfler sur sa langue juste avant de sentir les jets chauds de son sperme au fond de sa gorge. En se reculant, elle avait compris pourquoi il s’était autant débattu pendant qu’elle le suçait : d’une main entre ses jambes, Chantal tenait fermement ses couilles dont la peau était étirée et très rouge, presque violette, tellement elle serrait les doigts. Il avait les genoux fléchis, les jambes molles, tout son poids porté par ses bras et il gémissait doucement, un peu de salive coulant sur son menton.
Pascal l’avait soutenu par les épaules pendant que Chantal détachait ses chevilles et ses poignets. Chacun d’un côté, ils l’avaient accompagné jusqu’à un banc de cuir où ils l’avaient aidé à s’allonger à plat ventre. Lui aussi avait de profondes marques très boursoufflées sur les fesses. Agenouillée devant lui, Chantal, étonnamment douce après l’avoir autant maltraité lui caressait le visage et lui parlait tout doucement.
En me prenant par la main, Chantal m’avait ensuite conduite auprès de Chloé qui était toujours entravée bras et jambes tendus sur le cadre métallique. La position accentuait l’impression de minceur et de fragilité, l’étirement de ses bras creusant son torse sous les seins menus, faisant ressortir les cotes et les os du bassin de chaque côté de son ventre plat dont saillait comme disproportionné le mont de Vénus, large triangle gonflé couvert de sa fine toison. L’écartement des jambes provoquait l’ouverture du sexe, comme une plaie rose pâle qui brillait de cyprine : comme elle l’avait constaté plus tôt, les coups de cravaches avaient entraîné la même surprenante excitation, malgré la douleur brûlante, que la fessée l’avait fait pour elle en début de soirée. Avec la même douceur qu’elle venait de montrer pour Maxime peu avant, Chantal caressait son visage, essuyant du pouce les larmes qui avaient coulées sur ses joues. Elle lui avait ôté le bâillon et l’embrassait, pressant ses lèvres tendrement sur les siennes, puis collée tout contre elle, la serrait dans ses bras pour lui parler à l’oreille. Chloé s’était remise à pleurer, secouée de gros sanglots dans les bras de Chantal. Elle la regardait, les yeux noyés de larmes, et curieusement, elle avait aussi comme un air de défi.
(M…) Arrête, Brigitte, arrête. Je suis pas très sûre de vouloir savoir ce qui c’est passé après. J’ose même pas te dire ce que je pense de tout ça. Vaut mieux pas. Pas maintenant. Mais je comprends que tu aies peur de ta soirée de samedi. Ce que je ne comprends pas, mais alors pas du tout, c’est que tu y ailles quand même !
(Brigitte) Parce que j’ai pas le choix
(M…) Bien sûr que si ! Dis non ! Tu sais dire non, quand même !!
(Brigitte) C’est Pascal
(M…) Quoi « c’est Pascal » ? Jamais il t’écoute ton mec ? Tu fais toujours ce qu’il te dit ? Sans discuter ?
(Brigitte) Oui. Sauf internet. Et toi. Ça, il sait pas
(M…) C’est un début. Tu vois ? Va plus loin … ou alors c’est que t’aimes tout ça !!!
(Brigitte) Des fois oui
(M…) Des fois quoi ? Qu’est-ce que tu aimes Brigitte ?
(Brigitte) Le plaisir
(M…) Le plaisir ! ça te fait jouir de recevoir une fessée ?
(Brigitte) Presque
(M…) Oh, Brigitte ! Y a quand même mieux, non ?
(Brigitte) Peut-être. Je sais pas. Ça m’arrive pas souvent
(M…) Mais ça t’arrive quand même, non ?
(Brigitte) Pas souvent. Toi oui ? Comment tu fais toi ?
(M…) C’est pas une recette de cuisine, Brigitte. Moi il me faut de l’amour, de l’amour et de la douceur. Tu l’aimes, ton homme ? T’es amoureuse ?
(Brigitte) Je sais pas
(M…) Tu sais pas. Je te dis ce que j’en pense ou tu devines toute seule ?
(Brigitte) Dis
(M…) J’aurais pas dû te dire ça. Excuse-moi. Je ne suis pas à ta place
(Brigitte) Non
(M…) Tu pourras te connecter demain ?
(Brigitte) Que le matin. Tu peux, toi ?
(M…) D’accord, demain matin, vers 10h. Je quitte, bises.
(Brigitte) Bises aussi, à demain.
(à suivre)
Chapitre 2/7
(au téléphone)
(M…) - Allo. T’es toujours là ?
() - Oui, salut, t’avais un souci ?
(M…) - Non non, j’étais en ligne, je disais au revoir.
() - Fallait me dire, je t’aurais rappelée plus tard, c’était Julie ?
(M…) - Non, la fille dont je t’ai parlé, tu sais, celle du club échangiste !
() - Aaaah ouais ! celle qui expose ses charmes ! Tu draguais, en fait !
(M…) - Mais non, t’es bête, on discutait, elle me raconte sa vie.
() - Toujours étouffée par son bonhomme ? Elle va comment ?
(M…) - Pas fort, mais je sais pas encore très bien pourquoi, elle me dira demain !
() - Demain, je vois, je vois … et vous en êtes à vous donner rendez-vous ! Tu me raconteras ?
(M…) - Si t’es sage et gentille ! Bon, t’appelais pourquoi ?
() - …
((( Note : la suite de cette conversation ne nous concerne pas. Elle n’est là que pour planter très vite le décor pour tous ceux, les vilains, qui lisent cette histoire sans avoir lu la première partie. Ils ont tort, bien sûr, parce que c’était vachement bien ; tant pis pour eux ! )))
(Conversation Hotmail)
(Brigitte) Bonjour
(M…) Hello toi, tu vas mieux ?
(Brigitte) A peu près, faut faire avec
(M…) Tu effaces toujours tes traces de passage sur internet ?
(Brigitte) Oh oui, t’inquiète ! Il sait pas que j’utilise son micro ! ça irait mal !
(M…) A propos, si t’as besoin de conseils en informatique, fais pas comme avant, je peux en parler à une copine, avec elle ça sera « gratuit »
(Brigitte) Pour le moment je m’en sors, mais merci, ça pourrait me servir
(M…) T’as parlé à ton homme ?
(Brigitte) Pourquoi ?
(M…) Cette sortie où t’as pas envie d’aller
(Brigitte) Non
(M…) T’as pas osé ?
(Brigitte) C’est lui qui en a parlé le premier, pour m’expliquer un peu
(M…) Tu t’es dégonflée !
(Brigitte) Tu comprends pas
(M…) Tu m’as déjà dit ça hier. Explique
(Brigitte) La première fois qu’ils nous ont invités, c’était un peu avant Noël …
Chantal et Jérôme ; ils ont un peu plus de quarante ans tous les deux, un peu plus vieux que Pascal. Lui, est assez petit, avec un gros ventre, plus beaucoup de cheveux ; il n’est pas très beau. Elle, elle est belle. C’est une blonde, plutôt petite, toute fine, un visage de poupée et une voix douce. Mais attention, c’est elle qui dirige tout, qui décide de tout, toujours. Brigitte a bien vu que Pascal était attiré par cette femme. Il avait fait l’amour avec elle une fois aux Joncherets, et puis était souvent avec elle les fois suivantes. Jérôme se contentait de regarder. Un jour où Brigitte était attachée, exposée, elle avait touché les anneaux sur son sexe, et pour une fois Pascal avait laissé faire. A elle, il n’avait rien dit. Il l’avait baisée, pour la première fois au club, pendant que Chantal caressait ses seins, tirait dessus, même un peu trop fort. Pascal avait été surpris qu’elle jouisse : ça ne lui arrivait que si rarement.
La première fois qu’ils sont allés chez Jérôme et Chantal, une grande maison isolée à la sortie d’un village, Pascal lui avait expliqué que ce n’était pas comme au club, qu’ils auraient autant de droits sur elle que lui ; qu’elle devrait leur obéir ; à tous les deux. Il avait choisi pour elle un top noir moulant en mousseline transparente et la mini jupe de cuir achetée quelques semaines plus tôt dans un magasin à Paris dont Chantal lui avait donné l’adresse. Pas de dessous, pas de bas, pas de maquillage non plus.
Ils n’étaient pas les seuls invités. Il y avait aussi un jeune couple déjà installé devant l’apéritif quand ils étaient arrivés. Chantal avait pris leurs manteaux après les avoir présentés et la jeune femme avait baissé les yeux en s’apercevant de la transparence du haut qui dévoilait les seins de Brigitte. Elle détournait le regard et pressait la main du garçon qui l’accompagnait. Elle avait rougi après que Jérôme lui ait laissé une place dans le fauteuil en face d’eux, de l’autre côté de la table basse ; la jeune femme jetait fréquemment des coups d’œil en prenant ou en posant son verre, les yeux braqués sur ses cuisses, que Chantal l’avait invitée d’un regard et d’un geste à tenir légèrement ouvertes. La première fois elle s’était un peu étranglée en buvant. Son compagnon quant à lui semblait apprécier la tenue et échangeait quelques mots avec Pascal qui faisait rougir encore plus la jeune fille.
Pendant que les trois hommes visitaient la maison, elles avaient aidé Chantal à dresser un buffet froid ; elle les avaient ensuite invitées à l’accompagner dans une chambre au fond du couloir, où elle avait montré sur le lit un assortiment d’objets, noirs sur le jeté de lit blanc, soigneusement alignés :
- Ce que tu dois porter ce soir est sur ce lit, Brigitte … Pascal t’a expliqué, n’est-ce pas ?
Elle n’avait pas osé lui dire qu’en fait il ne lui avait rien dit de précis, seulement qu’elle devrait leur obéir à eux comme à lui.
- Eh bien, qu’est-ce que tu attends ? Allez, déshabille-toi ! Ou plutôt non, attends … Chloé, c’est toi qui va la préparer !
Chloé se tenait en retrait, les bras croisés serrés fort contre elle pour tenter, en vain, de contrôler ses tremblements. Son regard allait et venait des objets étalés sur le lit à Brigitte, et elle se mordait la lèvre inférieure. Chantal avait pris sur le lit une fine cravache de cuir, et s’en tapait l’intérieur d’une main en attendant que Chloé s’exécute.
- Alors Chloé ? Déshabille-la, voyons !
Chloé lui avait enlevé le top et la jupe de cuir en évitant tout contact avec sa peau, les mains tremblantes. Curieusement, voir la jeune femme aussi hésitante et gênée la rassurait. Guidée par Chantal, Chloé avait noué autour de son cou un large collier de cuir et attaché sur ses poignets et ses chevilles des bracelets munis d’anneaux de fers.
Dans le salon, les trois hommes étaient revenus. Chantal l’avait faite s’allonger à plat ventre sur un étroit banc de bois, et avait attaché elle-même ses poignets et ses chevilles aux quatre pieds du banc, puis avait glissé un gros coussin sous son ventre :
- C’est toi qui la fera manger, Chloé, mais d’abord, occupe-toi donc un peu d’elle, une petite fessée lui donnera de l’appétit …
(M…) Ma foi, une petite fessée …
(Brigitte) Pascal le fait aussi, mais là, c’était pas pareil
(M…) En fait je déconne, j’aime pas du tout. Il te donne des fessées ? Des vraies ?
(Brigitte) Pas souvent, quand j’ai fait une connerie
(M…) Quoi ? Bon … pas d’accord ! mais c’est pas grave, continue
Elle avait tout de suite cherché Pascal des yeux. Jamais encore, à part Chantal une seule fois au Club, qui que ce soit ne l’avait touchée. Bien sûr il l’avait prévenue que cette soirée serait différente, mais une fessée ? Pascal la regardait, un petit sourire aux lèvres, tout en continuant à discuter avec Jérôme.
En tournant la tête de côté, elle voyait le dos de Chloé, debout à côté d’elle près du banc ; elle l’avait vue se pencher et avait senti claquer une main sur ses fesses, deux ou trois fois, pas très fort ; Brigitte avait vu les deux mains de Chantal glisser sur les jambes de Chloé, relever sa jupe dans son dos au-dessus de sa taille et abaisser son slip à mi-cuisse :
- Je te conseille de ne pas bouger, Chloé … plus tu seras douce, plus je serai sévère …
L’ éclair noir de la cravache, deux sifflements, un cri aigu : Chloé avait disparu de sa vue.
Peu après, son compagnon l’avait ramenée près du banc, s’était agenouillé pour à son tour baisser sa culotte sur ses cuisses et relever sa jupe. Elle entendait Chloé sangloter, voyait deux traces rouges légèrement boursoufflées barrant ses fesses.
- Recommence, Chloé ! et mets-y plus d’entrain, cette fois !
La main avait claqué, plus fort que les premières fois, et un coup de cravache avait suivi, moins fort lui aussi, mais avait quand même fait crier Chloé ; elle pliait les genoux, les jambes et les fesses agitées de petites contractions. Ensuite, la main avait claqué vraiment fort sur les fesses de Brigitte et elle avait dû serrer les dents pour ne pas crier à son tour. Chantal sans doute satisfaite s’était contentée de caresser les fesses de Chloé de sa cravache.
Agenouillée à côté du banc, Chloé l’avait nourrie, lui présentant les aliments de ses doigts, des morceaux de rôti de viande, des petits fours. D’une toute petite voix, en évitant de croiser trop longtemps son regard, elle lui avait demandé pardon. Elle lui jetait de petits coups d’œil avec un sourire timide, vite effacé, comme si elle craignait que son compagnon ou Chantal ne remarque sa compassion ou son regret de l’avoir maltraitée.
Après que Chantal l’ait détachée du banc où elle était restée tout le temps du repas, elles avaient aidé Chantal à desservir et à ranger le salon. A aucun moment Pascal ne l’avait approchée ou ne lui avait même parlé depuis qu’ils étaient arrivés.
Il n’était pas très tard et elle s’inquiétait un peu de la suite de la soirée. Jamais aux Joncherets elle n’avait subi ou assisté à ce genre de choses, coups de cravaches et fessées, et ce début lui faisait craindre la suite, d’autant que sur le lit de la chambre où Chantal l’avait faite déshabiller par Chloé, elle avait vu bien d’autres objets, d’autres cravaches, plus épaisses que celle qu’elle avait utilisée avec Chloé, des fouets avec des lanières tressées, une canne de bois, et toutes sortes de bracelets et d’entraves comme jamais elle n’en avait vues avant.
Le compagnon de Chloé et Pascal semblaient bien s’entendre et avaient une discussion animée, riant beaucoup, pendant tout le temps où elles s’affairaient. Chantal plaisantait avec elles, se montrait gentille et prévenante, parfaite maîtresse de maison. Le ton de la soirée était en total décalage avec sa tenue et la scène qui venait de se dérouler.
Quand le salon a retrouvé sa disposition de départ, Chantal a tapé dans ses mains :
- Messieurs ? je crois qu’il est temps d’en terminer de vos discussions ! la soirée pour laquelle vous êtes venus peut commencer ! qu’en pensez-vous ?
Tous les trois, Jérôme, Pascal et Maxime s’étaient levés, tous trois aux ordres de Chantal qui s’affirmait clairement comme celle qui décidait.
- Vous me suivez ? Allez, j’ouvre le chemin, bien que vous connaissiez déjà, non ? Jérôme, tu leur as fait visiter les lieux ?
- Seulement la maison!
- Ah ! Ce sera donc une découverte pour vous tous ! Suivez-moi !
Ils étaient sortis du salon à sa suite. Pascal lui tenait le bras et Maxime avait pris Chloé par la taille. En traversant la grande pelouse sur une allée pavée, Chantal les avait conduits vers une grange isolée de la maison. L’air de la nuit de décembre était glacial et toujours nue, elle frissonnait et claquait des dents en se suspendant au bras de Pascal.
Heureusement la grange était chauffée :
- Et voilà la pièce que nous avons aménagée ! c’est récent, vous êtes les premiers que nous accueillions ici ! entrez, entrez, vous allez laisser entrer le froid, venez …
Des anneaux scellés aux murs, une grande croix oblique, des cordes et des chaînes pendant des poutres, une sorte d’échafaudage fait de tubes d’aluminium, des bancs couverts de cuir … l’ensemble ressemblait étrangement à ces images que Pascal lui avait un jour montré sur internet :
- Que pensez-vous de notre « donjon » ? Je vous laisse découvrir … Maxime, Chloe, venez avec moi !
Pascal, la tenant toujours par le bras, faisait le tour de la salle, demandant quelques explications à Jérôme sur l’utilisation de tel ou tel objet. Au bout d’une dizaine de minutes, Chantal était revenue.
Elle était vêtue d’une tenue en latex rouge qui lui enserrait le cou et lui comprimait les seins, finissant en pointe sur son ventre et ses fesses nues, de cuissardes rouges à haut talons. Elle poussait devant elle d’une main dans leur dos Maxime et Chloé, entièrement nus tous les deux :
- Brigitte, viens m’aider !
Imitant ce qu’elle faisait à Chloé, elle avait entouré les chevilles et les poignets de Maxime de bracelets, noué autour de sa tête des lanières qui maintenait une balle de caoutchouc dans sa bouche, puis l’avait attaché, comme Chloé, sur le grand cadre rectangulaire en tubes, bras et jambes maintenus largement écartés.
Chantal lui avait tendu une badine flexible en l’entraînant derrière Chloé :
- A toi l’honneur, Brigitte ! et tu connais la règle …
(M…) Euh … tu l’as pas fait, quand même ! C’est glauque !
(Brigitte) Au début j’osais pas, elle avait déjà deux belles marques sur ses fesses
(M…) Tu l’as frappée ?
(Brigitte) Après, oui
(M…) T’es plus ma copine.
(Brigitte) Dis pas ça, s’il te plaît, dis pas ça
(M…) Tu te rends compte ? Bon, je veux pas juger, mais c’est horrible ces histoires de fessée et de cravache. Comment on peut faire mal à quelqu’un comme ça ?
(Brigitte) Tu sais, ça fait pas que mal
(M…) Comment ça ?
(Brigitte) C’est bien aussi
(M…) Allons bon !! Cingler les fesses de cette fille ça t’a plu ?
(Brigitte) A moi non. Enfin si, un peu quand même, mais à elle oui, je suis sûre
(M…) Ah ouais ? Tu crois ça ?
(Brigitte) Oui, parce qu’à moi aussi ça m’a fait cet effet, ça fait mal, c’est sûr, mais c’est bien aussi
(M…) Brigitte ! Tu déconnes, là ! Qu’est-ce que tu me racontes ? T’aimes ça ?
(Brigitte) Pas avoir mal, non, mais en même temps, ça me faisait des choses
(M…) Désolée, je comprends pas, pas grave, mais ça me hérisse le poil. Attends un peu, je vais me servir à boire, je reviens, bouge pas.
Chantal aussi avait une cravache en main et s’en tapotait le creux de la main en souriant.
Les fesses de Chloé étaient déjà barrées de deux lignes rouges un peu boursoufflées ; Brigitte avait essayé de les éviter en lui cinglant les fesses une première fois. Elle n’a pu retenir un cri de douleur en sentant la morsure de la cravache sur ses propres cuisses. Elle avait alors frappé plus fort. Le coup reçu en retour, moins appuyé que le premier, mais cette fois-ci sur ses fesses encore cuisantes de la fessée de Chloé, lui avait arraché un second cri. Chloé aussi avait émis une plainte, étouffée par le bâillon de caoutchouc. Elle n’avait pas retenu le troisième coup et n’avait senti qu’un léger contact de la cravache dans son dos. Malgré le bâillon, elle avait nettement entendu le cri aigu de douleur ; Chloé se débattait dans ses liens, muscles crispés, puis s’est mise à trembler violemment. D’un signe de tête, Chantal lui avait fait signe de recommencer, et elle avait cinglé les fesses contractées une nouvelle fois, aussi fort que le coup précédent. Chantal avait pris la cravache de ses mains avec un sourire satisfait.
Les épaules de Chloé étaient secouées de sanglots. Les deux traces rouges des derniers coups de badine commençaient à se border de fines gouttelettes de sang où la peau avait cédée. Elle était mortifiée d’être responsable de ça. Chloé pleurait, le visage masqué par ses cheveux. Chantal l’avait appelée :
- Viens, touche.
Comme Chantal l’y invitait en lui tenant le poignet, elle a avancé la main entre les jambes de Chloé, sur sa petite toison brune. Elle était chaude. Chaude et collante. Coulante. Son ventre basculait au devant du doigt en elle. C’était la première fois de sa vie qu’elle touchait une femme comme ça, sentant sous ses doigts une autre humidité que la sienne.
(M…) De retour. T’es là ?
(Brigitte) Oui
(M…) Je lis ce que t’as écrit
(Brigitte) Vas-y, j’attends
…
(M…) Tu veux dire qu’elle avait mouillé ?
(Brigitte) Oui, et beaucoup, même
(M…) Décidément … ça m’échappe !
(Brigitte) Tu sais, moi aussi après la fessée, ça m’avait fait pareil
(M…) T’es une drôle de nana, quand même !
(Brigitte) Tu mouilles beaucoup toi ?
(M…) T’as de ces questions !!
(Brigitte) Pardon
(M…) C’était la première fois que tu touchais le sexe d’une femme ?
(Brigitte) Oui. Ça fait bizarre
(M…) Et c’est toi qui dit ça !
(Brigitte) Quoi ?
(M…) Rien. Tu l’as caressée ?
(Brigitte) Non, Chantal m’a amenée vers Maxime
(M…) T’aurais aimé ?
(Brigitte) Je sais pas, peut-être. Je sais pas si je saurais m’y prendre
(M…) Comme pour toi. N’oublie pas, je t’ai vue faire !
(Brigitte) Oui. J’ai un peu honte, d’ailleurs
(M…) Faut pas. T’es belle. Mais fais pas ça avec n’importe qui
(Brigitte) C’était un peu bête
(M…) J’ai bien aimé
(Brigitte) T’aime aussi les femmes ?
(M…) On peut dire ça, oui. Donc elle t’a amenée vers Maxime ?
En la guidant par le bras, Chantal l’avait faite s’agenouiller devant Maxime :
- Prends-le dans ta bouche, et assure-toi de l’y garder sans arrêt.
Elle lui avait attaché les deux mains dans le dos et l’avait poussée vers lui. Il ne bandait pas et son sexe tenait tout entier dans sa bouche, son front appuyé sur le ventre. Elle avait entendu un sifflement et Maxime avait eu un violent soubresaut vers elle puis s’était reculé en se tordant dans ses liens, échappant à sa bouche. Aussitôt elle avait reçu un coup sur les fesses lui arrachant un nouveau cri ; en tournant la tête, elle avait vu Pascal qui se tenait dans son dos, une canne de bois en main ; il souriait en haussant les sourcils.
En se redressant elle avait glissé ses genoux plus loin entre les jambes de Maxime et l’avait repris dans sa bouche, avec quelques difficulté, tellement il se tordait dans ses liens.
Il bougeait énormément à chacun des coups, mais elle ne le lâchait plus, le gardant dans sa bouche à chaque fois. Il s’était mis à bander. Elle l’avait gardé bien au fond de sa gorge comme Pascal l’y forçait souvent.
Chantal avait arrêté ses coups de cravache :
- Fais-le jouir .
Il se tordait en tous sens pendant tout le temps où elle le suçait, à genoux entre ses jambes sur le ciment froid, ne pouvant s’aider de ses mains liées dans son dos. Elle l’avait senti se raidir et gonfler sur sa langue juste avant de sentir les jets chauds de son sperme au fond de sa gorge. En se reculant, elle avait compris pourquoi il s’était autant débattu pendant qu’elle le suçait : d’une main entre ses jambes, Chantal tenait fermement ses couilles dont la peau était étirée et très rouge, presque violette, tellement elle serrait les doigts. Il avait les genoux fléchis, les jambes molles, tout son poids porté par ses bras et il gémissait doucement, un peu de salive coulant sur son menton.
Pascal l’avait soutenu par les épaules pendant que Chantal détachait ses chevilles et ses poignets. Chacun d’un côté, ils l’avaient accompagné jusqu’à un banc de cuir où ils l’avaient aidé à s’allonger à plat ventre. Lui aussi avait de profondes marques très boursoufflées sur les fesses. Agenouillée devant lui, Chantal, étonnamment douce après l’avoir autant maltraité lui caressait le visage et lui parlait tout doucement.
En me prenant par la main, Chantal m’avait ensuite conduite auprès de Chloé qui était toujours entravée bras et jambes tendus sur le cadre métallique. La position accentuait l’impression de minceur et de fragilité, l’étirement de ses bras creusant son torse sous les seins menus, faisant ressortir les cotes et les os du bassin de chaque côté de son ventre plat dont saillait comme disproportionné le mont de Vénus, large triangle gonflé couvert de sa fine toison. L’écartement des jambes provoquait l’ouverture du sexe, comme une plaie rose pâle qui brillait de cyprine : comme elle l’avait constaté plus tôt, les coups de cravaches avaient entraîné la même surprenante excitation, malgré la douleur brûlante, que la fessée l’avait fait pour elle en début de soirée. Avec la même douceur qu’elle venait de montrer pour Maxime peu avant, Chantal caressait son visage, essuyant du pouce les larmes qui avaient coulées sur ses joues. Elle lui avait ôté le bâillon et l’embrassait, pressant ses lèvres tendrement sur les siennes, puis collée tout contre elle, la serrait dans ses bras pour lui parler à l’oreille. Chloé s’était remise à pleurer, secouée de gros sanglots dans les bras de Chantal. Elle la regardait, les yeux noyés de larmes, et curieusement, elle avait aussi comme un air de défi.
(M…) Arrête, Brigitte, arrête. Je suis pas très sûre de vouloir savoir ce qui c’est passé après. J’ose même pas te dire ce que je pense de tout ça. Vaut mieux pas. Pas maintenant. Mais je comprends que tu aies peur de ta soirée de samedi. Ce que je ne comprends pas, mais alors pas du tout, c’est que tu y ailles quand même !
(Brigitte) Parce que j’ai pas le choix
(M…) Bien sûr que si ! Dis non ! Tu sais dire non, quand même !!
(Brigitte) C’est Pascal
(M…) Quoi « c’est Pascal » ? Jamais il t’écoute ton mec ? Tu fais toujours ce qu’il te dit ? Sans discuter ?
(Brigitte) Oui. Sauf internet. Et toi. Ça, il sait pas
(M…) C’est un début. Tu vois ? Va plus loin … ou alors c’est que t’aimes tout ça !!!
(Brigitte) Des fois oui
(M…) Des fois quoi ? Qu’est-ce que tu aimes Brigitte ?
(Brigitte) Le plaisir
(M…) Le plaisir ! ça te fait jouir de recevoir une fessée ?
(Brigitte) Presque
(M…) Oh, Brigitte ! Y a quand même mieux, non ?
(Brigitte) Peut-être. Je sais pas. Ça m’arrive pas souvent
(M…) Mais ça t’arrive quand même, non ?
(Brigitte) Pas souvent. Toi oui ? Comment tu fais toi ?
(M…) C’est pas une recette de cuisine, Brigitte. Moi il me faut de l’amour, de l’amour et de la douceur. Tu l’aimes, ton homme ? T’es amoureuse ?
(Brigitte) Je sais pas
(M…) Tu sais pas. Je te dis ce que j’en pense ou tu devines toute seule ?
(Brigitte) Dis
(M…) J’aurais pas dû te dire ça. Excuse-moi. Je ne suis pas à ta place
(Brigitte) Non
(M…) Tu pourras te connecter demain ?
(Brigitte) Que le matin. Tu peux, toi ?
(M…) D’accord, demain matin, vers 10h. Je quitte, bises.
(Brigitte) Bises aussi, à demain.
(à suivre)
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