Bungalow Un bonheur simple
Récit érotique écrit par Veilleur [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 05-05-2012 dans la catégorie Plus on est
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Bungalow Un bonheur simple
BUNGALOW 7 De l’amour ou de la gymnastique sexuelle.
Des deux mains Paul attire à lui la chatte poilue, il tire sur les hanches, amène les fesses de Mylène à ras du coussin. De cette façon le périnée entier est à portée de main et de bouche. Il pourra aisément caresser la vulve, en séparer les grandes lèvres et accéder au clitoris, aux deux nymphes et à l’entrée du vagin. Ses yeux se réjouissent du spectacle. Mylène est si belle! L’habitacle a servi avec moi, puis d’autres l’ont excité, les parois sont lubrifiées et d’un rose appétissant, il y a de quoi sucer, boire et mâcher. Le sagouin peut être content de cette prise de valeur. Mais deux doigts bien placés et habilement agités peuvent augmenter le plaisir et alimenter la source de lubrifiant. Paul a choisi la meilleure place. Pendant la glissade, Mylène me sourit, fière d’être aussi entourée, consciente de présenter un spectacle inédit et de livrer à mon fantasme un supplément imprévu. Dans chaque main elle tient et branle une queue de belle taille, celle d’Ahmed si longue et mince et celle beaucoup plus épaisse mais toute aussi longue d’Henri dont ses longs doigts ne font pas le tour. Henri se jette sur sa bouche, le baiser habilement partagé la fera mouiller. Ahmed promène ses paluches sur la poitrine et l’estomac. Les mains glissent, effleurent, pressent. Cette contribution dressera les tétons et donnera des frissons. Mylène disparaît derrière eux, je ne vois que les tressaillements de ses jambes. Les doigts de Paul et sa langue font merveille.
Léo discute le bout de gras avec Gérard, ils se disputent âprement les faveurs d’une Léa qui louche vers moi avec un air navré avant de discuter avec ses deux prétendants. Léo a obtenu gain de cause. Léa se penche, se tient aux cuisses musclées du nageur et suce Gérard aculé à la table, Léo la prend par derrière, satisfait de conserver l« exclusivité sur son épouse. Il reste maître de sa femme. Il devrait savoir que ça ne pourra pas durer. La perspective de le voir en concurrence avec moi pour les lauriers du roi des cocus m’agrée infiniment. Je vois nettement son sexe entrer et sortir dans celui de sa femme. Dévotement Léa honore le sceptre de Gérard, sa tête tourne autour de ce pénis auquel elle a accordé bien plus dans la cabine de piscine quelques heures plus tôt au nez et à la barbe de son jaloux.
Henri, Paul, Ahmed et Mylène composent un tas où il est difficile de distinguer qui fait quoi ou comment. Mylène doit apprécier, car elle émet en permanence ces gémissements signes de son plaisir. Elle se penche à droite ou à gauche pour emboucher les pines à tour de rôle et j’aperçois alors sa chevelure ondoyante, le balancement des mèches détachées par ses amis. Elle agite ses mains sur les queues, en rythme avec les doigts de Paul dans sa boutique. Mais Paul tend ses doigts à la bouche, Mylène délaisse un instant une verge et goûte à son propre jus. Elle sursaute sous l’attaque des lèvres de Paul sur son berlingot, feule, la voix rauque tremblote.
-Dommage que tu sois aussi poilue, Mimi, je te l’ai dit hier pendant l’entraînement et je te le redis. Veux-tu que je te prête un rasoir.
-Tais-toi donc, bavard, rétorque Henri.
Plus de doute cette fois. Paul utilise son prénom abrégé« Mimi ». Comme moi elle l’a autorisé à l’appeler familièrement « Mimi », elle me dépouille de ce maigre avantage des débuts de notre rencontre, je deviens un parmi les autres! Et surtout, il y a bien eu entraînement avec ses complices. Mes oreilles ne m’ont pas trompé, elles. Tout a été réglé d’avance, il n’y a aucune spontanéité dans l’événement. Gérard est le monsieur Loyal d’un cirque destiné à me tourner en ridicule, le monsieur Loyal d’une épouse très déloyale puisqu’elle a prétendu ne pas avoir utilisé la carte blanche par laquelle je lui accordais entière liberté jusqu’à la fin du séjour. Pourquoi? Ce mensonge était inutile. Bien sûr en lui donnant cette autorisation de se livrer à ses désirs les plus fous, j’espérais au fond de moi qu’elle n’en userait pas. Si elle l’utilisait pour se livrer à des compagnons de rencontres sexuelles, pourquoi me le cacher. En me racontant ces écarts, elle m’y faisait participer, je pouvais me réjouir du bonheur glané au hasard des rencontres. Si elle tenait à favoriser mon fantasme, elle aurait dû, selon ma logique, me raconter par le détail qui lui faisait quoi, où, combien de fois. Eh! Non, elle me volait l’unique plaisir que je pouvais tirer de ses pas de côté. Et la mascarade devenait infernale pour moi.
Que m’importe désormais le roulement établi entre les quatre complices. Ils changent de poste pour durer, pour tenir « Mimi » sous pression et garder de l’énergie. Leur but évident est de la tournebouler, de l’amener le plus souvent possible à l’état de pâmoison. Que m’importe qu’elle se couche sur le canapé ou sur un matelas, jambes en l’air et qu’à deux mains elle s’ouvre pour laisser venir en elle le trop épais machin de Paul qui lui arrache des cris peut-être simulés pour me faire plaisir ou pour plus vraisemblablement attiser l’ardeur de son baiseur. Que m’importe qu’elle se fasse prendre debout sur une jambe ou à quatre pattes sur la couche de matelas. Car tout me paraît ambivalent. Tout a un sens double, elle se fait plaisir, elle exagère ses réactions, mais pour qui, pour eux ou pour moi. La confirmation du mensonge me sape le moral. Ses acrobaties, ses cabrioles ne donnent pas le sentiment d’assister à un acte d’amour.
-Léo, tu es éliminé, tu viens d’éjaculer dans ta femme avant l’heure. Dit Gérard.
Hébété Léo n’en croit pas ses oreilles. Léa confirme que la règle a été énoncée. Où, quand? Jamais ici ce soir, je pourrais l‘affirmer. Tous les hommes confirment. Mais où est l’intérêt de Léa, sinon d’échapper à la surveillance du mari qui a désiré Mylène, qui a aimé Mylène sous ses yeux. Comme moi elle a cru qu’il suffisait de vider l’abcès. Comme moi elle a constaté que l’envie subsistait après le soulagement physique et moral de la première fois. Pour se venger et pour lui échapper, elle ment avec les hommes.
-Eliminé!
Mylène me regarde avec une moue de dépit. Ca lui fera un amoureux en moins. Je reste neutre. Léo sera bien de corvée de nettoyage des chattes. Qu’il s’estime heureux, il n’aura pas à sécher les pines de ces jeunes gens. Il se produit un regroupement au centre de la pièce. Les tâches sont réparties. Léa est préposée à la mise en état des biroutes. Dès que l’un des protagonistes ne trouvera pas où loger son membre, Léa lui prêtera main forte, bouche ardente, le revigorera. Mylène va recevoir un hommage individuel de ses quatre invités. Après j’aurai droit à une surprise qui me laissera stupéfait et ravi. Chacun va pouvoir entrer en elle et y déverser son obole. Ahmed à la fine tige bien dure gagne le tirage au sort. Mylène debout, doit pour lui plaire garder la croupe haute et ouvrir ses longues jambes, appuyer ses mains sur les coussins du canapé, de chaque côté du corps de Paul assis. Celui-ci présente son sexe court et massif à sa bouche pour l‘éternelle fellation. Elle tourne ainsi le dos à la porte. Henri lui caresse le dos, le ventre et les seins, puis entre la toison fournie dégage pour son copain le passage vers le sexe. Six mains courent sur sa peau. L’épée d’Ahmed prend place. Il se pousse dans le vagin, Mylène crie de joie. Gérard désigne de l’index ce couple nouveau
-Elle est belle ta petite femme et bonne. Tu es heureux? C’est-ce que tu rêvais de voir, mari chanceux.
-Oh! Oui renchérit Ahmed, c’est de la poule de luxe.
Le compliment la rabaisse à un niveau détestable, mais est-elle encore assez lucide pour protester contre une appellation qui l’aurait rendue furieuse il y a peu?
-Avale, avale, ah! Oh! Putain quelle pompe! Suce encore!
C’est le cri de Paul. Une nouvelle fois Mylène me cherche du regard, yeux brillants. Elle me montre le liquide qui déborde de ses lèvres et d’un revers s’essuie le menton. Ahmed continue son interminable union, sur un rythme rapide. Ses fesses avancent et reculent comme les mouvements d’un automate, j‘entends chaque heurt de ses jambes contre les chairs de ma femme. . Il ne bronche pas quand Mylène explose d’un coup mais imperturbable il continue sa cavalcade. Gérard souhaite une conclusion. Ahmed se couche sur le dos de Mylène, tire sur une épaule et accroche sa chevelure, comme l’étalon mord la crinière de la jument. Elle se cabre, son dos plie, son ventre pend, son postérieur s’étale, le jeune homme éjacule et soupire d’aise, prend tout son temps pour récupérer avant de se retirer.
-Déplace-toi, conseille Gérard le meneur, afin de permettre à notre cher Jean de voir ta sauce sortir du vagin de sa bien aimée. Jean, tu vois, nous ne lésinons pas sur les moyens, c’est du pur jus et pour cette chérie du pur bonheur. Mais nous allons nous rapprocher de toi. Henri, veux-tu te coucher sur le dos, tête près des pieds de notre généreux hôte et pieds vers le centre de la pièce. Léa tu t’agenouilles et tu lui redonnes vigueur. Oui avec les mains! Léo te permet d’utiliser ta bouche si c‘est nécessaire.
Léo voudrait protester, on lui montre la vulve débordante à nettoyer. Léa est heureuse de se rendre utile, elle plonge sur l’engin monstrueux, se décroche les mâchoires et s’approprie le magnifique phallus. Léo est prié de faire diligence pour que la vedette du jour soit disponible.
-Mylène, Henri est à toi, il est déployé pour que tu puisses t’asseoir sur sa tour. Tu t’accroupis, tournée vers Jean, tu te laisses descendre au contact. Léa va guider l’intromission. Il est gros, mais ne t’inquiète pas, il va pénétrer presque sans douleur, tu as été préparée par Ahmed.
Ma femme ne voit que mes yeux, elle tortille son bassin. Elle croit me persuader qu’elle agit pour mon plaisir. Oui, et à l’entraînement aussi? Léa ouvre la vulve et maintient droit la massue qui est avalée au prix de grimaces significatives. Ni les encouragements du meneur, ni son envie de profiter au maximum d‘une pareille aubaine, ni l’entraînement secret, ni son souhait de m‘éblouir par des prouesses ne facilitent cette relation sexuelle. Avaler un serpent de ce calibre n’est pas une mince affaire C’est un glissement plein de précaution, mais la hampe se fraie un chemin, disparaît dans la fente distendue. Arrivée contre le ventre du mâle, Mylène se redresse, yeux rieurs et applaudit.
-Tu te rends compte, mon Jean, c’est un exploit. Hier encore je m’en croyais incapable. Pour toi, avec peine et volonté j’ai réussi. Quel bonheur de le sentir palpiter en moi. Merci, Jean. Tu peux te réjouir avec moi. Attends, la grosse surprise approche.
Grâce à moi elle teste ses capacités à engouffrer les plus grosses bites. Est-elle reconnaissante ou moqueuse? Son manque de franchise rend suspectes ses marques de reconnaissance
-Ouf, ce n’est pas facile, mais c’est bon. Tu vois, j’ai tout en moi. Cela a été difficile, mais je ressens une grande plénitude maintenant
Henri la prend aux hanches, la soulève et la laisse retomber. Mylène collabore, aide l’ascension du mât et pratique la chute libre. Le mouvement est lancé. La cavalière bien droite sur sa monture inspecte la salle. Derrière Léa a pris place Gérard, il flatte les fesses de la blonde, parcourt son sillon avec la tranche de la main, lui introduit une phalange et constate un écoulement liquide
-Léo, nettoie le ventre de ta femme. C’est ton sperme, lèche ou essuie, mais fais ton boulot.
Le rusée Léo pousse Gérard, se couche sur le dos et rampe jusqu’à placer sa tête sous sa femme. Son index facilite l’écoulement et il boit sa propre liqueur. Il s’attarde et protège les orifices de son épouse. Agacée, Léa décrit un quart de tour. Paul se jette sur son dos, cherche, balance sa courte massue entre son ventre et Léa.
-Hhoo, la vache, quel morceau. Paul tu me blesses. Haha.
Ses gémissements cessent car Ahmed vient de lui fermer la bouche en y envoyant son long tube. Léa est prise aux deux bouts. Mylène ne voit plus son préféré. Gérard s’est mis debout dans son dos, passe ses mains sur ses épaules et les descend sur ses seins. Elle caracole toujours sur Henri. Si elle marque un arrêt, Henri par-dessous lui envoie une longue rafale de coups de queue. Je suis en face du visage de ma femme? Ses traits se déforment en fonction de ses efforts et des sensations qui la traversent. Maintenant Gérard s’allonge à côté de l’ami Henri, mais dispose ses pieds à hauteur des miens et sa tête aux pieds d’Henri. Il invite Mylène à changer de monture. Léa abandonne la queue d’Ahmed et présente la quéquette du chef à Mylène. Maintenant j’ai vue sur ses fesses, sur l’ourlet gonflé de son anus, il est clair que cette porte a servi pendant les exercices de préparation, le petit trou était plus discret et ses plis très serrés. La jonction des deux sexes qui se quittent pour mieux s’imbriquer m‘émeut. Ce Gérard est le premier homme, à ma connaissance à avoir charnellement détourné de moi ma femme.
C’est « le » danger. C’est le diable, le manipulateur, il a su jouer sur l’envie physique et les sentiments. Tantôt Mylène se couche, creuse ses reins, sa croupe décrit un mouvement enveloppant pour cacher complètement le membre de l’amant, tantôt c’est Gérard qui la soulève. C’est de la mécanique, des va et vient continus, des frottements destinés à produire l’échauffement des parties et l’orgasme qui en résulte. Mylène retourne sur le pieu d’Henri, Léa facilite la transition, avec Paul collé à son dos. Gérard rampe derrière Mylène et là, devant moi, se tient le chibre et le dirige vers. ...Je ne vois pas. Je vois par contre dans les yeux écarquillés de Mylène la surprise et la douleur. Gérard a poussé entre ses fesses et s’est logé dans l’anus. Deux hommes occupent désormais le ventre de Mylène. Elle est un bout de viande chaude dédiée à une expérience. Les deux hommes la pénètrent, ce doit être l’exploit annoncé, la scène principale de la représentation offerte à ce mari trop tolérant. Les trois acteurs s’arrêtent, me fixent avec un sourire narquois chez les hommes, triomphant chez ma femme. Elle a subi, elle souffle fort, se penche sur un côté et prend en bouche l’épée d’un troisième larron. Tous ses orifices sont bouchés et chacun des trois hommes se remet à limer à sa façon.
Léa repousse Paul. Qu’il se soucie également de participer au bonheur inédit de sa copine, il reste toujours une surface de peau à travailler. Les gaillards m’ont regardé au début de cette invasion multiple. Les voilà absorbés par la difficulté de bouger ensemble et de se maintenir qui dans le vagin, qui dans le cul, qui dans la bouche. Se faire éjecter c’est s’exposer à la difficulté de retrouver sa place. Heureusement les mains de Léa volent au secours des accidentés et les redirigent dans leur trou respectif.
Oublié de tous, je franchis le matelas et j’entre dans la chambre d’enfants ou d’amis où sont entreposés nos bagages et nos effets. Je prends mes cigarettes et sans voir les corps mélangés, sans me soucier de savoir si Mylène est sur le dos ou sur le ventre, sans chercher à savoir qui l’enfourne par derrière ou qui lime son vagin ou lui chatouille la gorge je sors à l‘air pour fumer. Léo me rejoint
-Moi j’en ai marre. Ma salope de Léa n’en rate pas une miette. Tu leur abandonnes ta femme?
-Elle n’a pas eu besoin de moi pour la mise au point de son numéro. Qu’elle fasse ce qui lui plaît.
-Quelle idée aussi de lui donner carte blanche. Elle a compris ce que cela voulait dire!
-Au moins je saurai de quoi elle est capable. J’en ai plus appris en huit jours qu’en cinq années de mariage et trois ans de concubinage sur ses véritables désirs et motivations. Je sais ce dont elle a besoin; il lui faut des hommes, des jeunes ou d’autres comme toi, elle n’est pas faite pour la fidélité. Sa vie avec moi, en femme sage a certainement été un enfer. Je la libère pour son bonheur enfin trouvé.
-N’exagère pas. Elle était toujours en train de vanter tes qualités. Tu n’as pas su la tenir.
-Et toi, tu tiens Léa? Match nul, mon vieux. Si Mylène était fidèle de nature, elle ne se serait pas envoyé Gérard, ni toi d’ailleurs, et elle n’aurait pas utilisé sa carte blanche. Elle vient de passer au révélateur en quelque sorte. Je voulais faire son bonheur, elle l’a découvert toute seule. Je n’ai pas l’intention de contrarier sa véritable nature.
-Que vas-tu faire? Pendant la dernière semaine ici ou au retour chez vous?
-Je lui accorderai une carte blanche à vie.
-Je pourrai…
Arrive Léa qui n’a pas les oreilles dans sa poche, son slip de bain n’en comporte pas.
-Dis-moi Léo, tu en baves. Tu as vu comme ils la traitent? Elle n’en peut plus. J’espère que tu vas l’oublier « la femme de tes rêves ». Vois par la fenêtre, ils tentent de lui rentrer deux queues dans le vagin. Paul a réussi à l’enculer, Henri la pénètre profond et Gérard essaie de se glisser sous Henri. Elle se débat trop, ils ne parviendront pas, Henri est trop gros. Oh, Henri se retire, Gérard s’enfonce et fait signe à Ahmed de venir compléter le trio. Ahmed a tellement donné, il mollit, plie, renonce.
-C’est bienfait pour cette garce. Aucune pudeur
-Donc, tu ne me parleras plus d’elle?
-Dis, ne t’es-tu pas amusée plus que prévu. Garde pour toi tes leçons de morale. Tiens, je te mets un doigt. A qui appartient ce foutre?
-Ca va, j’ai compris. Tu veux me lécher une dernière fois? Non, mais, qui a commencé?
Le sabbat ralentit. On n’entend plus les plaintes de ma femme, de gros rires gras soulignent des commentaires graveleux mêlés aux compliments adressés sincèrement à la plus chaude poule du camp.
On parle de bain de minuit, il est grand temps de s’y rendre.
-Jean, tu es sorti avant la fin. C’est dommage. Encore un peu et ils me possédaient à quatre. C’est formidable.
-C’est une question d’entraînement, chère femme. Si tu avais fait quelques séances de préparation en plus, le coup aurait pu se réaliser ce soir.
-Ah! Tu m’as suivie et espionnée, malgré la carte blanche? C’est moche.
-C’est faux, mais ces messieurs autour de toi en ont parlé.
-Tu as entendu. Tu es fâché?
-Tu n’aurais pas dû me dire que tu n’utilisais pas mon accord. Ce mensonge m’a déçu.
-Dis, tu pardonnes? La prochaine fois tu seras invité à assister aux essais. D’accord. Ne boude pas, prends ton drap de plage et viens avec nous au bain de minuit. Ne me laisse pas trop longtemps seule avec eux, je ne pourrai pas attendre ta venue s’ils sautent sur moi.
Gérard l’appelle, il sera passé minuit si elle traîne. Elle court pour rattraper son troupeau de mâles.
-Bon, je les accompagne pour éviter les débordements, dit Léo. Léa, viens
-Ah! Non, je suis crevée, je me couche. Demain aussi on pourra prendre un bain de minuit. De toute façon, Mylène va encore y passer dans le sable.
-Je la protégerai
-Et si elle ne veut pas de ta protection?
-J’y vais. Jean tu viens.
-Plus tard.
Léa entre dans son bungalow. Je traverse le lupanar dévasté. Je rassemble mes affaires, charge mon coffre. J’écris un mot rapide pour Mylène.
« La location est payée, profite bien des huit prochains jours. Je te souhaite bien du bonheur. Je suis incapable de te procurer les plaisirs dont tu as un besoin évident et sans doute indispensables à ton bonheur. D’autres se feront un plaisir de me remplacer. Mon fantasme est mort. Ce que j’ai vu ce soir n’offre plus d’intérêt à mes yeux. Cela relève plus de la gymnastique que de l’amour. Vos acrobaties ne m’ont pas permis de savoir si tu aimes l’un de ces garçons. Que tu jouisses prise en sandwich, ventre collé au ventre de Gérard et enculée par l’un des trois autres, ou que, assise sur une bite tu te laisses aller sur le dos pour que l’un des autres te remplisse la chatte ouverte par la pose, pendant que tes mains astiquent les autres verges, si tu atteins l’ orgasme dans cette configuration, je ne saisis pas ce que cela a de commun avec le don d’un homme et d’une femme amoureux. C’était notre vie avant ces vacances. Nos chemins se séparent ici. . Bonne route. »
Je m’installe au volant. Je quitte de nuit ce camping sans regrets. Je tourne la page. Je retourne chez moi, au calme.
Une main se pose sur mon épaule
-Jean, tu t’en vas? Le spectacle t’a déplu? Ca ne m’étonne pas. Voilà le résultat de ton fantasme. Tu as perdu ta femme, j’ai perdu mon mari et des illusions sur moi-même.
- Léa, que fais-tu là? Mon fantasme n’allait pas jusque là. Je ne suis pas adepte de ces chorégraphies de bêtes à plusieurs dos. De plus je suis indisposé par ce que j’ai entendu: ces exercices ont fait l’objet de répétitions cachées. Gérard les a dirigées avant d’apparaître hypocritement comme la surprise du soir. Mylène y a nécessairement participé mais a prétendu ne pas avoir utilisé sa carte blanche. C’est ce point particulier qui a détruit mon goût pour ces galipettes. Pourquoi ma femme m’a-t-elle menti? Elle pouvait s’envoyer en l’air comme elle voulait, son mensonge inutile a brisé ma confiance.
-Prends-moi avec toi. Tout ça me dégoûte aussi. Nous avons des points communs
-Tu as organisé cette orgie!
-Je ne savais pas qu’ils se mélangeraient comme des animaux. Emmène-moi.
-Et Léo?
-Il est fou de ta femme, il serait vexé de me perdre, mais il ne m’aime plus.
-Et Gérard? Dans la cabine…cet après-midi Tu ne vaux pas mieux que Mylène.
-C’était une tentative pour me ramener mon mari. Mais il est tellement épris de ta femme qu’il n’a rien vu ni soupçonné. Tu ne peux pas abandonner Mylène à ces requins. Que va-t-elle devenir sans toi?
-Elle se passe bien de moi en ce moment. Tu l’as vue partir en courant derrière ses nouveaux amis et pourtant elle savait ce qui allait encore lui arriver à la plage. Elle était trop pressée pour m’attendre. La location est payée, qu’elle profite de la semaine avec ses moutards et qu’elle aille au diable.
-Tu seras seul! Prends-moi, je serai à toi, uniquement à toi. Moi, je serai fidèle, je ne revendiquerai pas de carte blanche. Léo ramassera les restes de ta femme. Gérard ne la regardera plus dès qu’ une autre le charmera. Ce sont des gosses qui s’amusent. Après la possession individuelle, tantôt en minette, tantôt dans sa rose , dans toutes les positions imaginables, ils sont passés à des unions à deux sur ta femme, par devant et par derrière, puis à trois. Ils auraient voulu la coincer à quatre. .. Ca me dégoûte, emmène-moi. Oublie tout ce désordre.
-Puisque tu es dans la voiture, je veux bien tenter cette expérience. Le résultat dépendra de toi…
Des deux mains Paul attire à lui la chatte poilue, il tire sur les hanches, amène les fesses de Mylène à ras du coussin. De cette façon le périnée entier est à portée de main et de bouche. Il pourra aisément caresser la vulve, en séparer les grandes lèvres et accéder au clitoris, aux deux nymphes et à l’entrée du vagin. Ses yeux se réjouissent du spectacle. Mylène est si belle! L’habitacle a servi avec moi, puis d’autres l’ont excité, les parois sont lubrifiées et d’un rose appétissant, il y a de quoi sucer, boire et mâcher. Le sagouin peut être content de cette prise de valeur. Mais deux doigts bien placés et habilement agités peuvent augmenter le plaisir et alimenter la source de lubrifiant. Paul a choisi la meilleure place. Pendant la glissade, Mylène me sourit, fière d’être aussi entourée, consciente de présenter un spectacle inédit et de livrer à mon fantasme un supplément imprévu. Dans chaque main elle tient et branle une queue de belle taille, celle d’Ahmed si longue et mince et celle beaucoup plus épaisse mais toute aussi longue d’Henri dont ses longs doigts ne font pas le tour. Henri se jette sur sa bouche, le baiser habilement partagé la fera mouiller. Ahmed promène ses paluches sur la poitrine et l’estomac. Les mains glissent, effleurent, pressent. Cette contribution dressera les tétons et donnera des frissons. Mylène disparaît derrière eux, je ne vois que les tressaillements de ses jambes. Les doigts de Paul et sa langue font merveille.
Léo discute le bout de gras avec Gérard, ils se disputent âprement les faveurs d’une Léa qui louche vers moi avec un air navré avant de discuter avec ses deux prétendants. Léo a obtenu gain de cause. Léa se penche, se tient aux cuisses musclées du nageur et suce Gérard aculé à la table, Léo la prend par derrière, satisfait de conserver l« exclusivité sur son épouse. Il reste maître de sa femme. Il devrait savoir que ça ne pourra pas durer. La perspective de le voir en concurrence avec moi pour les lauriers du roi des cocus m’agrée infiniment. Je vois nettement son sexe entrer et sortir dans celui de sa femme. Dévotement Léa honore le sceptre de Gérard, sa tête tourne autour de ce pénis auquel elle a accordé bien plus dans la cabine de piscine quelques heures plus tôt au nez et à la barbe de son jaloux.
Henri, Paul, Ahmed et Mylène composent un tas où il est difficile de distinguer qui fait quoi ou comment. Mylène doit apprécier, car elle émet en permanence ces gémissements signes de son plaisir. Elle se penche à droite ou à gauche pour emboucher les pines à tour de rôle et j’aperçois alors sa chevelure ondoyante, le balancement des mèches détachées par ses amis. Elle agite ses mains sur les queues, en rythme avec les doigts de Paul dans sa boutique. Mais Paul tend ses doigts à la bouche, Mylène délaisse un instant une verge et goûte à son propre jus. Elle sursaute sous l’attaque des lèvres de Paul sur son berlingot, feule, la voix rauque tremblote.
-Dommage que tu sois aussi poilue, Mimi, je te l’ai dit hier pendant l’entraînement et je te le redis. Veux-tu que je te prête un rasoir.
-Tais-toi donc, bavard, rétorque Henri.
Plus de doute cette fois. Paul utilise son prénom abrégé« Mimi ». Comme moi elle l’a autorisé à l’appeler familièrement « Mimi », elle me dépouille de ce maigre avantage des débuts de notre rencontre, je deviens un parmi les autres! Et surtout, il y a bien eu entraînement avec ses complices. Mes oreilles ne m’ont pas trompé, elles. Tout a été réglé d’avance, il n’y a aucune spontanéité dans l’événement. Gérard est le monsieur Loyal d’un cirque destiné à me tourner en ridicule, le monsieur Loyal d’une épouse très déloyale puisqu’elle a prétendu ne pas avoir utilisé la carte blanche par laquelle je lui accordais entière liberté jusqu’à la fin du séjour. Pourquoi? Ce mensonge était inutile. Bien sûr en lui donnant cette autorisation de se livrer à ses désirs les plus fous, j’espérais au fond de moi qu’elle n’en userait pas. Si elle l’utilisait pour se livrer à des compagnons de rencontres sexuelles, pourquoi me le cacher. En me racontant ces écarts, elle m’y faisait participer, je pouvais me réjouir du bonheur glané au hasard des rencontres. Si elle tenait à favoriser mon fantasme, elle aurait dû, selon ma logique, me raconter par le détail qui lui faisait quoi, où, combien de fois. Eh! Non, elle me volait l’unique plaisir que je pouvais tirer de ses pas de côté. Et la mascarade devenait infernale pour moi.
Que m’importe désormais le roulement établi entre les quatre complices. Ils changent de poste pour durer, pour tenir « Mimi » sous pression et garder de l’énergie. Leur but évident est de la tournebouler, de l’amener le plus souvent possible à l’état de pâmoison. Que m’importe qu’elle se couche sur le canapé ou sur un matelas, jambes en l’air et qu’à deux mains elle s’ouvre pour laisser venir en elle le trop épais machin de Paul qui lui arrache des cris peut-être simulés pour me faire plaisir ou pour plus vraisemblablement attiser l’ardeur de son baiseur. Que m’importe qu’elle se fasse prendre debout sur une jambe ou à quatre pattes sur la couche de matelas. Car tout me paraît ambivalent. Tout a un sens double, elle se fait plaisir, elle exagère ses réactions, mais pour qui, pour eux ou pour moi. La confirmation du mensonge me sape le moral. Ses acrobaties, ses cabrioles ne donnent pas le sentiment d’assister à un acte d’amour.
-Léo, tu es éliminé, tu viens d’éjaculer dans ta femme avant l’heure. Dit Gérard.
Hébété Léo n’en croit pas ses oreilles. Léa confirme que la règle a été énoncée. Où, quand? Jamais ici ce soir, je pourrais l‘affirmer. Tous les hommes confirment. Mais où est l’intérêt de Léa, sinon d’échapper à la surveillance du mari qui a désiré Mylène, qui a aimé Mylène sous ses yeux. Comme moi elle a cru qu’il suffisait de vider l’abcès. Comme moi elle a constaté que l’envie subsistait après le soulagement physique et moral de la première fois. Pour se venger et pour lui échapper, elle ment avec les hommes.
-Eliminé!
Mylène me regarde avec une moue de dépit. Ca lui fera un amoureux en moins. Je reste neutre. Léo sera bien de corvée de nettoyage des chattes. Qu’il s’estime heureux, il n’aura pas à sécher les pines de ces jeunes gens. Il se produit un regroupement au centre de la pièce. Les tâches sont réparties. Léa est préposée à la mise en état des biroutes. Dès que l’un des protagonistes ne trouvera pas où loger son membre, Léa lui prêtera main forte, bouche ardente, le revigorera. Mylène va recevoir un hommage individuel de ses quatre invités. Après j’aurai droit à une surprise qui me laissera stupéfait et ravi. Chacun va pouvoir entrer en elle et y déverser son obole. Ahmed à la fine tige bien dure gagne le tirage au sort. Mylène debout, doit pour lui plaire garder la croupe haute et ouvrir ses longues jambes, appuyer ses mains sur les coussins du canapé, de chaque côté du corps de Paul assis. Celui-ci présente son sexe court et massif à sa bouche pour l‘éternelle fellation. Elle tourne ainsi le dos à la porte. Henri lui caresse le dos, le ventre et les seins, puis entre la toison fournie dégage pour son copain le passage vers le sexe. Six mains courent sur sa peau. L’épée d’Ahmed prend place. Il se pousse dans le vagin, Mylène crie de joie. Gérard désigne de l’index ce couple nouveau
-Elle est belle ta petite femme et bonne. Tu es heureux? C’est-ce que tu rêvais de voir, mari chanceux.
-Oh! Oui renchérit Ahmed, c’est de la poule de luxe.
Le compliment la rabaisse à un niveau détestable, mais est-elle encore assez lucide pour protester contre une appellation qui l’aurait rendue furieuse il y a peu?
-Avale, avale, ah! Oh! Putain quelle pompe! Suce encore!
C’est le cri de Paul. Une nouvelle fois Mylène me cherche du regard, yeux brillants. Elle me montre le liquide qui déborde de ses lèvres et d’un revers s’essuie le menton. Ahmed continue son interminable union, sur un rythme rapide. Ses fesses avancent et reculent comme les mouvements d’un automate, j‘entends chaque heurt de ses jambes contre les chairs de ma femme. . Il ne bronche pas quand Mylène explose d’un coup mais imperturbable il continue sa cavalcade. Gérard souhaite une conclusion. Ahmed se couche sur le dos de Mylène, tire sur une épaule et accroche sa chevelure, comme l’étalon mord la crinière de la jument. Elle se cabre, son dos plie, son ventre pend, son postérieur s’étale, le jeune homme éjacule et soupire d’aise, prend tout son temps pour récupérer avant de se retirer.
-Déplace-toi, conseille Gérard le meneur, afin de permettre à notre cher Jean de voir ta sauce sortir du vagin de sa bien aimée. Jean, tu vois, nous ne lésinons pas sur les moyens, c’est du pur jus et pour cette chérie du pur bonheur. Mais nous allons nous rapprocher de toi. Henri, veux-tu te coucher sur le dos, tête près des pieds de notre généreux hôte et pieds vers le centre de la pièce. Léa tu t’agenouilles et tu lui redonnes vigueur. Oui avec les mains! Léo te permet d’utiliser ta bouche si c‘est nécessaire.
Léo voudrait protester, on lui montre la vulve débordante à nettoyer. Léa est heureuse de se rendre utile, elle plonge sur l’engin monstrueux, se décroche les mâchoires et s’approprie le magnifique phallus. Léo est prié de faire diligence pour que la vedette du jour soit disponible.
-Mylène, Henri est à toi, il est déployé pour que tu puisses t’asseoir sur sa tour. Tu t’accroupis, tournée vers Jean, tu te laisses descendre au contact. Léa va guider l’intromission. Il est gros, mais ne t’inquiète pas, il va pénétrer presque sans douleur, tu as été préparée par Ahmed.
Ma femme ne voit que mes yeux, elle tortille son bassin. Elle croit me persuader qu’elle agit pour mon plaisir. Oui, et à l’entraînement aussi? Léa ouvre la vulve et maintient droit la massue qui est avalée au prix de grimaces significatives. Ni les encouragements du meneur, ni son envie de profiter au maximum d‘une pareille aubaine, ni l’entraînement secret, ni son souhait de m‘éblouir par des prouesses ne facilitent cette relation sexuelle. Avaler un serpent de ce calibre n’est pas une mince affaire C’est un glissement plein de précaution, mais la hampe se fraie un chemin, disparaît dans la fente distendue. Arrivée contre le ventre du mâle, Mylène se redresse, yeux rieurs et applaudit.
-Tu te rends compte, mon Jean, c’est un exploit. Hier encore je m’en croyais incapable. Pour toi, avec peine et volonté j’ai réussi. Quel bonheur de le sentir palpiter en moi. Merci, Jean. Tu peux te réjouir avec moi. Attends, la grosse surprise approche.
Grâce à moi elle teste ses capacités à engouffrer les plus grosses bites. Est-elle reconnaissante ou moqueuse? Son manque de franchise rend suspectes ses marques de reconnaissance
-Ouf, ce n’est pas facile, mais c’est bon. Tu vois, j’ai tout en moi. Cela a été difficile, mais je ressens une grande plénitude maintenant
Henri la prend aux hanches, la soulève et la laisse retomber. Mylène collabore, aide l’ascension du mât et pratique la chute libre. Le mouvement est lancé. La cavalière bien droite sur sa monture inspecte la salle. Derrière Léa a pris place Gérard, il flatte les fesses de la blonde, parcourt son sillon avec la tranche de la main, lui introduit une phalange et constate un écoulement liquide
-Léo, nettoie le ventre de ta femme. C’est ton sperme, lèche ou essuie, mais fais ton boulot.
Le rusée Léo pousse Gérard, se couche sur le dos et rampe jusqu’à placer sa tête sous sa femme. Son index facilite l’écoulement et il boit sa propre liqueur. Il s’attarde et protège les orifices de son épouse. Agacée, Léa décrit un quart de tour. Paul se jette sur son dos, cherche, balance sa courte massue entre son ventre et Léa.
-Hhoo, la vache, quel morceau. Paul tu me blesses. Haha.
Ses gémissements cessent car Ahmed vient de lui fermer la bouche en y envoyant son long tube. Léa est prise aux deux bouts. Mylène ne voit plus son préféré. Gérard s’est mis debout dans son dos, passe ses mains sur ses épaules et les descend sur ses seins. Elle caracole toujours sur Henri. Si elle marque un arrêt, Henri par-dessous lui envoie une longue rafale de coups de queue. Je suis en face du visage de ma femme? Ses traits se déforment en fonction de ses efforts et des sensations qui la traversent. Maintenant Gérard s’allonge à côté de l’ami Henri, mais dispose ses pieds à hauteur des miens et sa tête aux pieds d’Henri. Il invite Mylène à changer de monture. Léa abandonne la queue d’Ahmed et présente la quéquette du chef à Mylène. Maintenant j’ai vue sur ses fesses, sur l’ourlet gonflé de son anus, il est clair que cette porte a servi pendant les exercices de préparation, le petit trou était plus discret et ses plis très serrés. La jonction des deux sexes qui se quittent pour mieux s’imbriquer m‘émeut. Ce Gérard est le premier homme, à ma connaissance à avoir charnellement détourné de moi ma femme.
C’est « le » danger. C’est le diable, le manipulateur, il a su jouer sur l’envie physique et les sentiments. Tantôt Mylène se couche, creuse ses reins, sa croupe décrit un mouvement enveloppant pour cacher complètement le membre de l’amant, tantôt c’est Gérard qui la soulève. C’est de la mécanique, des va et vient continus, des frottements destinés à produire l’échauffement des parties et l’orgasme qui en résulte. Mylène retourne sur le pieu d’Henri, Léa facilite la transition, avec Paul collé à son dos. Gérard rampe derrière Mylène et là, devant moi, se tient le chibre et le dirige vers. ...Je ne vois pas. Je vois par contre dans les yeux écarquillés de Mylène la surprise et la douleur. Gérard a poussé entre ses fesses et s’est logé dans l’anus. Deux hommes occupent désormais le ventre de Mylène. Elle est un bout de viande chaude dédiée à une expérience. Les deux hommes la pénètrent, ce doit être l’exploit annoncé, la scène principale de la représentation offerte à ce mari trop tolérant. Les trois acteurs s’arrêtent, me fixent avec un sourire narquois chez les hommes, triomphant chez ma femme. Elle a subi, elle souffle fort, se penche sur un côté et prend en bouche l’épée d’un troisième larron. Tous ses orifices sont bouchés et chacun des trois hommes se remet à limer à sa façon.
Léa repousse Paul. Qu’il se soucie également de participer au bonheur inédit de sa copine, il reste toujours une surface de peau à travailler. Les gaillards m’ont regardé au début de cette invasion multiple. Les voilà absorbés par la difficulté de bouger ensemble et de se maintenir qui dans le vagin, qui dans le cul, qui dans la bouche. Se faire éjecter c’est s’exposer à la difficulté de retrouver sa place. Heureusement les mains de Léa volent au secours des accidentés et les redirigent dans leur trou respectif.
Oublié de tous, je franchis le matelas et j’entre dans la chambre d’enfants ou d’amis où sont entreposés nos bagages et nos effets. Je prends mes cigarettes et sans voir les corps mélangés, sans me soucier de savoir si Mylène est sur le dos ou sur le ventre, sans chercher à savoir qui l’enfourne par derrière ou qui lime son vagin ou lui chatouille la gorge je sors à l‘air pour fumer. Léo me rejoint
-Moi j’en ai marre. Ma salope de Léa n’en rate pas une miette. Tu leur abandonnes ta femme?
-Elle n’a pas eu besoin de moi pour la mise au point de son numéro. Qu’elle fasse ce qui lui plaît.
-Quelle idée aussi de lui donner carte blanche. Elle a compris ce que cela voulait dire!
-Au moins je saurai de quoi elle est capable. J’en ai plus appris en huit jours qu’en cinq années de mariage et trois ans de concubinage sur ses véritables désirs et motivations. Je sais ce dont elle a besoin; il lui faut des hommes, des jeunes ou d’autres comme toi, elle n’est pas faite pour la fidélité. Sa vie avec moi, en femme sage a certainement été un enfer. Je la libère pour son bonheur enfin trouvé.
-N’exagère pas. Elle était toujours en train de vanter tes qualités. Tu n’as pas su la tenir.
-Et toi, tu tiens Léa? Match nul, mon vieux. Si Mylène était fidèle de nature, elle ne se serait pas envoyé Gérard, ni toi d’ailleurs, et elle n’aurait pas utilisé sa carte blanche. Elle vient de passer au révélateur en quelque sorte. Je voulais faire son bonheur, elle l’a découvert toute seule. Je n’ai pas l’intention de contrarier sa véritable nature.
-Que vas-tu faire? Pendant la dernière semaine ici ou au retour chez vous?
-Je lui accorderai une carte blanche à vie.
-Je pourrai…
Arrive Léa qui n’a pas les oreilles dans sa poche, son slip de bain n’en comporte pas.
-Dis-moi Léo, tu en baves. Tu as vu comme ils la traitent? Elle n’en peut plus. J’espère que tu vas l’oublier « la femme de tes rêves ». Vois par la fenêtre, ils tentent de lui rentrer deux queues dans le vagin. Paul a réussi à l’enculer, Henri la pénètre profond et Gérard essaie de se glisser sous Henri. Elle se débat trop, ils ne parviendront pas, Henri est trop gros. Oh, Henri se retire, Gérard s’enfonce et fait signe à Ahmed de venir compléter le trio. Ahmed a tellement donné, il mollit, plie, renonce.
-C’est bienfait pour cette garce. Aucune pudeur
-Donc, tu ne me parleras plus d’elle?
-Dis, ne t’es-tu pas amusée plus que prévu. Garde pour toi tes leçons de morale. Tiens, je te mets un doigt. A qui appartient ce foutre?
-Ca va, j’ai compris. Tu veux me lécher une dernière fois? Non, mais, qui a commencé?
Le sabbat ralentit. On n’entend plus les plaintes de ma femme, de gros rires gras soulignent des commentaires graveleux mêlés aux compliments adressés sincèrement à la plus chaude poule du camp.
On parle de bain de minuit, il est grand temps de s’y rendre.
-Jean, tu es sorti avant la fin. C’est dommage. Encore un peu et ils me possédaient à quatre. C’est formidable.
-C’est une question d’entraînement, chère femme. Si tu avais fait quelques séances de préparation en plus, le coup aurait pu se réaliser ce soir.
-Ah! Tu m’as suivie et espionnée, malgré la carte blanche? C’est moche.
-C’est faux, mais ces messieurs autour de toi en ont parlé.
-Tu as entendu. Tu es fâché?
-Tu n’aurais pas dû me dire que tu n’utilisais pas mon accord. Ce mensonge m’a déçu.
-Dis, tu pardonnes? La prochaine fois tu seras invité à assister aux essais. D’accord. Ne boude pas, prends ton drap de plage et viens avec nous au bain de minuit. Ne me laisse pas trop longtemps seule avec eux, je ne pourrai pas attendre ta venue s’ils sautent sur moi.
Gérard l’appelle, il sera passé minuit si elle traîne. Elle court pour rattraper son troupeau de mâles.
-Bon, je les accompagne pour éviter les débordements, dit Léo. Léa, viens
-Ah! Non, je suis crevée, je me couche. Demain aussi on pourra prendre un bain de minuit. De toute façon, Mylène va encore y passer dans le sable.
-Je la protégerai
-Et si elle ne veut pas de ta protection?
-J’y vais. Jean tu viens.
-Plus tard.
Léa entre dans son bungalow. Je traverse le lupanar dévasté. Je rassemble mes affaires, charge mon coffre. J’écris un mot rapide pour Mylène.
« La location est payée, profite bien des huit prochains jours. Je te souhaite bien du bonheur. Je suis incapable de te procurer les plaisirs dont tu as un besoin évident et sans doute indispensables à ton bonheur. D’autres se feront un plaisir de me remplacer. Mon fantasme est mort. Ce que j’ai vu ce soir n’offre plus d’intérêt à mes yeux. Cela relève plus de la gymnastique que de l’amour. Vos acrobaties ne m’ont pas permis de savoir si tu aimes l’un de ces garçons. Que tu jouisses prise en sandwich, ventre collé au ventre de Gérard et enculée par l’un des trois autres, ou que, assise sur une bite tu te laisses aller sur le dos pour que l’un des autres te remplisse la chatte ouverte par la pose, pendant que tes mains astiquent les autres verges, si tu atteins l’ orgasme dans cette configuration, je ne saisis pas ce que cela a de commun avec le don d’un homme et d’une femme amoureux. C’était notre vie avant ces vacances. Nos chemins se séparent ici. . Bonne route. »
Je m’installe au volant. Je quitte de nuit ce camping sans regrets. Je tourne la page. Je retourne chez moi, au calme.
Une main se pose sur mon épaule
-Jean, tu t’en vas? Le spectacle t’a déplu? Ca ne m’étonne pas. Voilà le résultat de ton fantasme. Tu as perdu ta femme, j’ai perdu mon mari et des illusions sur moi-même.
- Léa, que fais-tu là? Mon fantasme n’allait pas jusque là. Je ne suis pas adepte de ces chorégraphies de bêtes à plusieurs dos. De plus je suis indisposé par ce que j’ai entendu: ces exercices ont fait l’objet de répétitions cachées. Gérard les a dirigées avant d’apparaître hypocritement comme la surprise du soir. Mylène y a nécessairement participé mais a prétendu ne pas avoir utilisé sa carte blanche. C’est ce point particulier qui a détruit mon goût pour ces galipettes. Pourquoi ma femme m’a-t-elle menti? Elle pouvait s’envoyer en l’air comme elle voulait, son mensonge inutile a brisé ma confiance.
-Prends-moi avec toi. Tout ça me dégoûte aussi. Nous avons des points communs
-Tu as organisé cette orgie!
-Je ne savais pas qu’ils se mélangeraient comme des animaux. Emmène-moi.
-Et Léo?
-Il est fou de ta femme, il serait vexé de me perdre, mais il ne m’aime plus.
-Et Gérard? Dans la cabine…cet après-midi Tu ne vaux pas mieux que Mylène.
-C’était une tentative pour me ramener mon mari. Mais il est tellement épris de ta femme qu’il n’a rien vu ni soupçonné. Tu ne peux pas abandonner Mylène à ces requins. Que va-t-elle devenir sans toi?
-Elle se passe bien de moi en ce moment. Tu l’as vue partir en courant derrière ses nouveaux amis et pourtant elle savait ce qui allait encore lui arriver à la plage. Elle était trop pressée pour m’attendre. La location est payée, qu’elle profite de la semaine avec ses moutards et qu’elle aille au diable.
-Tu seras seul! Prends-moi, je serai à toi, uniquement à toi. Moi, je serai fidèle, je ne revendiquerai pas de carte blanche. Léo ramassera les restes de ta femme. Gérard ne la regardera plus dès qu’ une autre le charmera. Ce sont des gosses qui s’amusent. Après la possession individuelle, tantôt en minette, tantôt dans sa rose , dans toutes les positions imaginables, ils sont passés à des unions à deux sur ta femme, par devant et par derrière, puis à trois. Ils auraient voulu la coincer à quatre. .. Ca me dégoûte, emmène-moi. Oublie tout ce désordre.
-Puisque tu es dans la voiture, je veux bien tenter cette expérience. Le résultat dépendra de toi…
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