Cagole de Palavas
Récit érotique écrit par Jpj [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 08-04-2019 dans la catégorie Pour la première fois
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Cagole de Palavas
J’étais avec ma grande sœur et mes parents. On avait une tente avec auvent et il faisait canicule.
Ma frangine était grande et se tapait tous les mecs du camping. Tous les matins, elle rentrait fourbue et heureuse, ses hauts de cuisse gangués de foutre poisseux et la tête pleine de gars solides et endurants.
Elle me disait, c’est le plus beau jour de ma vie que ce mois d’août-là. L’an prochain, faudra convaincre le paternel, sûr on reviendra.
Moi, j’étais la gamine et conséquemment, n’avais droit à rien.
Mais j’en voulais. Et croyez moi, quand une fille en veut, ça chie des plumes et des bulles en quantité.
Les gars, je les matais.
Eux ne me voyaient pas, les salauds. Eux n’avaient d’yeux que pour les nibars. Qu’est-ce que c’est ça des nibars ? Je vous demande.
Dans mon maillot une-pièce il n’y avait rien pour gonfler mon poitrail, rien ni personne. Mais je n’en n’étais pas chagrine. Je savais que le temps viendrait aussi de mes tétés en expansion.
Déjà mon abricot se faisait velu, déjà mes intimités roses cascadaient ma fente avec plein de sensations de grande.
Je n’avais pas d’impatience aux jeux de sexe avec les garçons car j’avais déjà pas mal pratiqué les trucs de sensualité toute seule ou avec copines du collège.
**. *
Au collège, on était une clique de trois filles plutôt délurées qui n’avaient pas les yeux dans leurs poches.
Mais curieusement, au collège, nos affaires de sexe se passaient surtout dans nos têtes en histoires chuchotées durant les cours de maths ou de français, interminables. Nos histoires étaient absolument torrides rien que tout inventées par la raconteuse et dûment complétées de paragraphes et chapitres en sus non moins fabuleux par les deux auditrices enthousiastes à l’inspiration féconde.
On n’imaginait même pas pouvoir vivre ces aventures-là tant elles nous paraissaient fantastiques. C’était la vie de Super Woman qui se faisait prendre par toute une chiée de mecs fabuleux, tous mieux montés les uns que les autres. Il y avait Evil Superman, Batman, Ironman, Spiderman et quelques autres encore.
Nous on s’était baptisées les SuperGirls et on roulait les mécaniques en cour de récré. On roulait nos petites fesses sous des minijupes fluides qui marquaient profond nos craques arrières. Mes deux copines faisaient pointer leurs embryons de poitrine sous des tee-shirts de maille de coton clair et moi je me contentais d’un chemisier un peu ample qui laissait seulement espérer. Rêve, va, rêve.
Nos yeux effrontés était braqués en permanence sur les braguettes des gars de troisième, ceux du Brevet, du BEPC. Normal, non, en ce monde, que les filles aient le regard baissé ?
Nous, on matait surtout les paquets.
Et certains nous plaisaient bien, qui gonflaient le denim du jean, d’un côté ou de l’autre. On se disait, vois celui-ci porte à gauche, celui-là porte à droite. Et on gloussait.
Et on avait en quelque sorte sérié le monde des garçons en trois catégories. Ceux de gauche, ceux de droite et ceux qui ne portaient pas du tout. Ceux-là n’étaient pas pour nous, manifestement. On les boudait dédaigneusement.
Les mercredis pluvieux on se retrouvait toutes les trois à la maison car on y était tranquilles. Les parents au boulot et ma frangine à ses cours de GRS y pompom girl.
On faisait des jeux de rôles inspirés de BD japonaises. Les déguisements étaient réduits au plus simple, juste on tombait la culotte, abricot à l’air sous la jupe. Quant aux scénarios, c’était toujours le même. L’une des trois faisait le garçon et ses parades de séduction tandis que les deux autres minaudaient en se câlinant mutuellement. Moqueuses mais coquines et réceptives enlacées dans un fauteuil ou se tenant par la main assises sur la moquette genoux au menton jupes troussées.
On trainait sur le lit tout l’après-midi alanguies en se bécotant en se tripotant en se frottant les unes aux autres sans complexe de genre, le garçon inventé n’ayant rien de plus que les copines à proposer aux partenaires.
Le soir, après souper en famille, après le film, je prenais une longue douche et ma main ensavonnée venait de quatre doigts, un par chaque côté et les deux grands dedans, apporter conclusion tendre à ces jeux d’après midi.
Mon épanouissement en longues contractions profondes de fond de ventre suffisait à mon bonheur de petite jeune fille.
Alors, les garçons ... pouvaient attendre
** *
Mais cet été-là, à Palavas, nous avions un voisin, Martin.
Un jeune gars, à peine plus vieux que moi. Enfin un grand quand même. Je voyais ça à son paquet dans le moule-bite vert pistachio.
Il portait à droite un jour, à gauche le lendemain. Manifestement il n’était pas encore bien formé. Moi je pensais néanmoins, l’important c’est qu’il porte, qu’importe qu’il ne soit définitivement déterminé.
Je le matais en douce quand il sortait de la caravane blanche de ses parents et vaquait sous l’auvent de toile. Son tee-shirt UCLA flottait au dessus du maillot vert fluo et laissait entrevoir de temps à autre le beau renflement. La bite d’un côté ou de l’autre, selon.
Je lui souriais en pensant, il est à droite. D’autres fois je lui souriais aussi en pensant, il est à gauche.
Un jour il est venu à moi et m’a pris le poignet. Il n’a rien dit mais a posé ma main sur le maillot.
Ma main a senti la chaleur et l’étrange consistance. J’ai souri. J’étais encore petite fille, Alice au pays des merveilles.
La tige s’est doucement dressée et a tendu le maillot, bien centrée. Il ne portait plus ni à droite ni à gauche mais pile au milieu. Ma main était dépassée et ne pouvait plus contenir que le bas du paquet. Mes yeux n’ont pas cherché ses yeux pour y lire complicité ou coquinerie. Non mes yeux étaient sur l’entre bâillement du maillot là sur son ventre et sur la tête de la bite qui cherchait à sortir, à venir à moi.
Les peaux s’étaient ouvertes et le nez pointait avec son œil cyclope, presque fendu, œil quasiment asiatique et hochait en cadence lente.
Martin m’a prise aux épaules et a ri. Sa bouche est venue à la mienne et il m’a embrassée d’un petit baiser gentil de copain.
Ses doigts ont couru sur mon thorax plat, légers. Il a serré ma taille. Il m’a attirée contre lui doucement irrésistiblement. J’ai senti contre mon ventre sa chaude dureté grandissante. Ses mains étaient à mes fesses et il me tirait à lui, écrasant entre nous la chose saillante.
Il a juste dit, viens on file à la plage, on va se baquer dans l’eau méditerranéenne et on se roulera tout nus tout mouillés pour être couverts de sable sec et chaud et puis on se frottera l’un l’autre, tu verras comme c’est bon les peaux qui raclent qui se raclent mutuellement.
On a filé à travers le no man’s land de dunes plantées d’oyats et dévalé vers la plage au sable blond, main dans la main, en courant.
Près de l’eau la grève était marquée de quelques galets ronds, une ligne qui courait de Maguelone jusqu’au Robinson de Grand-Travers sur à peine un mètre de large. C’était en quelque sorte la limite entre plage et mer.
Il a descendu le slip fluo pistachio le long de ses cuisses jusqu’à ses pieds en me tournant le dos. Le teeshirt a rejoint le maillot sur les galets et je me suis exécutée, en concordance, faisant glisser doucement les bretelles sur mes épaules puis le tube du une-pièce sur mon thorax ma taille mes hanches mes cuisses. Face à la mer immense et vide, face à l’Afrique que j’espérais bien trop lointaine pour outrager ma pudeur.
Mes fesses claires matées par les mamans assises sur leurs serviettes et leurs mouflets innocents, mes petites fesses serraient fort leurs grands fessiers en réflexe pour cacher à quiconque mes intimités à peine velues de duvet juvénile.
D’autant qu’il y avait pléthore d’allongés sur le sable se torturant la nuque en contre-plongée pour apercevoir ma fente entre les parenthèses charnues de mon adolescence.
Fi du spectacle, nos impédimenta posés sur les galets, j’ai pris sa main et nous sommes entrés dans les flots bleus.
Ne dit-on pas, Palavas-les-Flots ?
Le sable était fin à nos plantes à nos orteils et nous avons marché encore quelques dizaines de mètres jusqu’à n’avoir plus pied.
Il me serrait contre sa poitrine et j’étais contrite qu’il ne puisse apprécier deux gros coussins nibars. J’étais bien trop gamine... En revanche, moi je me régalais de sa saillie dure autoritaire déterminée contre mon ventre.
Ma main est allée, par en dessous, aux roupes. Histoire de vérifier leur parité. Son sac était contracté comme une boule de pétanque d’acier dure et ronde. Et les peaux étaient striées. Ma paume se régalait de la chaleur irradiée.
Sa tige dardait un gland doux et fin sous le charnu de mes doigts. J’ai voulu savoir et, yeux ouverts sous l’eau méditerranéenne, j’ai plongé en apnée pour voir de plus prés.
Je n’avais pas alors autre désir que de voir que de toucher. Curiosité intellectuelle, rien de plus. Curiosité, moteur d’évolution.
Mais, instinct de race humaine manifestement, j’ai gobé la bête de bouche prégnante et même de gorge avide en ai engoulé toute la longueur.
Quand j’ai refait surface, souffle court, mon jeune ami m’a serrée contre lui et c’était bon. Le dard était collé à moi, droit, de pubis à nombril et je ne sentais que ça.
Flottant entre deux eaux, nageant vaguement, nous ne parlions pas, appliqués seulement à respirer.
Nous avons nagé vers la plage. Nous avons enfin pu à nouveau marcher. Nous avions à nouveau pied.
Il regardait Sète dans le lointain et le Mont Saint Clair, moi je regardais les pyramides blanches de la Grande Motte.
Mes cuisses sont venues hautes à sa taille et mon ventre s’est ouvert pour l’accueillir. Les doigts de mes amies avaient depuis longtemps ouvert le passage et ma virginité n’était plus que toute théorique.
Il restait debout, concentré sur son équilibre chahuté par les vagues et le ressac. Moi, je me régalais de sa présence profonde en moi et du plaisir frémissant de ses poils sur le haut de ma fleur.
Un mouvement d’eau nous a séparés et nous sommes rentrés à la grève, marchant main dans la main, heureux.
Les regards des cent estivants sur la plage nous importaient peu.
Nous n’avons pas roulé dans le sable. Juste nous avons enfilé rapidement chastement nos maillots pour courir à travers la dune jusqu’au camping et y trouver l’intimité requise.
Martin a été mon premier garçon lors que je n’avais que onze ans, pas même révolus.
Aux âmes bien nées, la valeur n’attend point le nombre des années.
Corneille (pas le chanteur, non, l’autre ... celui de l’obscure clarté qui tombe des étoiles. Pas le moindre néanmoins...)
Merci à tous.
Merci à ma sœur et à tous ses copains qui ont montré la voie.
Tous mes copains quand je les vois passer, tous mes copains sont à moiTous mes copains je les ai embrassés, tous mes copains m’aiment bienL’armée me les emmène par les quatre chemins, la vie me les ramène...
Ils vont se marier et je ne les vois plus...
Tous mes copains reprendront le chemin, tous mes copains sont partis
Merci aussi à Palavas les Flots et à cet extraordinaire chaudron magique de la vie qui s’ouvre en camping en rencontre en bouillonnement de garçons avec des filles, de creuset d’amour et d’humanité.
Merci à mes jeunes années qui vivent ici comme une seconde vie en racontage mélancolique mais tant vrai qu’elles me nouent les tripes à écrire ce récit.
Et je suis toute émue à penser que la dame bien honnête bien sérieuse que je suis devenue a participé au choix des œuvres que l’on a adressées dans Voyager aux civilisations intergalactiques lointaines.
Les autres voulaient Beethoven, la Cinquième. J’ai imposé, à côté, Johnny B. Goode de Chuck Berry. Et ils ont accepté.
Je crois bien que c’est à cause de Martin et de Palavas que cela s’est fait.
Ma frangine était grande et se tapait tous les mecs du camping. Tous les matins, elle rentrait fourbue et heureuse, ses hauts de cuisse gangués de foutre poisseux et la tête pleine de gars solides et endurants.
Elle me disait, c’est le plus beau jour de ma vie que ce mois d’août-là. L’an prochain, faudra convaincre le paternel, sûr on reviendra.
Moi, j’étais la gamine et conséquemment, n’avais droit à rien.
Mais j’en voulais. Et croyez moi, quand une fille en veut, ça chie des plumes et des bulles en quantité.
Les gars, je les matais.
Eux ne me voyaient pas, les salauds. Eux n’avaient d’yeux que pour les nibars. Qu’est-ce que c’est ça des nibars ? Je vous demande.
Dans mon maillot une-pièce il n’y avait rien pour gonfler mon poitrail, rien ni personne. Mais je n’en n’étais pas chagrine. Je savais que le temps viendrait aussi de mes tétés en expansion.
Déjà mon abricot se faisait velu, déjà mes intimités roses cascadaient ma fente avec plein de sensations de grande.
Je n’avais pas d’impatience aux jeux de sexe avec les garçons car j’avais déjà pas mal pratiqué les trucs de sensualité toute seule ou avec copines du collège.
**. *
Au collège, on était une clique de trois filles plutôt délurées qui n’avaient pas les yeux dans leurs poches.
Mais curieusement, au collège, nos affaires de sexe se passaient surtout dans nos têtes en histoires chuchotées durant les cours de maths ou de français, interminables. Nos histoires étaient absolument torrides rien que tout inventées par la raconteuse et dûment complétées de paragraphes et chapitres en sus non moins fabuleux par les deux auditrices enthousiastes à l’inspiration féconde.
On n’imaginait même pas pouvoir vivre ces aventures-là tant elles nous paraissaient fantastiques. C’était la vie de Super Woman qui se faisait prendre par toute une chiée de mecs fabuleux, tous mieux montés les uns que les autres. Il y avait Evil Superman, Batman, Ironman, Spiderman et quelques autres encore.
Nous on s’était baptisées les SuperGirls et on roulait les mécaniques en cour de récré. On roulait nos petites fesses sous des minijupes fluides qui marquaient profond nos craques arrières. Mes deux copines faisaient pointer leurs embryons de poitrine sous des tee-shirts de maille de coton clair et moi je me contentais d’un chemisier un peu ample qui laissait seulement espérer. Rêve, va, rêve.
Nos yeux effrontés était braqués en permanence sur les braguettes des gars de troisième, ceux du Brevet, du BEPC. Normal, non, en ce monde, que les filles aient le regard baissé ?
Nous, on matait surtout les paquets.
Et certains nous plaisaient bien, qui gonflaient le denim du jean, d’un côté ou de l’autre. On se disait, vois celui-ci porte à gauche, celui-là porte à droite. Et on gloussait.
Et on avait en quelque sorte sérié le monde des garçons en trois catégories. Ceux de gauche, ceux de droite et ceux qui ne portaient pas du tout. Ceux-là n’étaient pas pour nous, manifestement. On les boudait dédaigneusement.
Les mercredis pluvieux on se retrouvait toutes les trois à la maison car on y était tranquilles. Les parents au boulot et ma frangine à ses cours de GRS y pompom girl.
On faisait des jeux de rôles inspirés de BD japonaises. Les déguisements étaient réduits au plus simple, juste on tombait la culotte, abricot à l’air sous la jupe. Quant aux scénarios, c’était toujours le même. L’une des trois faisait le garçon et ses parades de séduction tandis que les deux autres minaudaient en se câlinant mutuellement. Moqueuses mais coquines et réceptives enlacées dans un fauteuil ou se tenant par la main assises sur la moquette genoux au menton jupes troussées.
On trainait sur le lit tout l’après-midi alanguies en se bécotant en se tripotant en se frottant les unes aux autres sans complexe de genre, le garçon inventé n’ayant rien de plus que les copines à proposer aux partenaires.
Le soir, après souper en famille, après le film, je prenais une longue douche et ma main ensavonnée venait de quatre doigts, un par chaque côté et les deux grands dedans, apporter conclusion tendre à ces jeux d’après midi.
Mon épanouissement en longues contractions profondes de fond de ventre suffisait à mon bonheur de petite jeune fille.
Alors, les garçons ... pouvaient attendre
** *
Mais cet été-là, à Palavas, nous avions un voisin, Martin.
Un jeune gars, à peine plus vieux que moi. Enfin un grand quand même. Je voyais ça à son paquet dans le moule-bite vert pistachio.
Il portait à droite un jour, à gauche le lendemain. Manifestement il n’était pas encore bien formé. Moi je pensais néanmoins, l’important c’est qu’il porte, qu’importe qu’il ne soit définitivement déterminé.
Je le matais en douce quand il sortait de la caravane blanche de ses parents et vaquait sous l’auvent de toile. Son tee-shirt UCLA flottait au dessus du maillot vert fluo et laissait entrevoir de temps à autre le beau renflement. La bite d’un côté ou de l’autre, selon.
Je lui souriais en pensant, il est à droite. D’autres fois je lui souriais aussi en pensant, il est à gauche.
Un jour il est venu à moi et m’a pris le poignet. Il n’a rien dit mais a posé ma main sur le maillot.
Ma main a senti la chaleur et l’étrange consistance. J’ai souri. J’étais encore petite fille, Alice au pays des merveilles.
La tige s’est doucement dressée et a tendu le maillot, bien centrée. Il ne portait plus ni à droite ni à gauche mais pile au milieu. Ma main était dépassée et ne pouvait plus contenir que le bas du paquet. Mes yeux n’ont pas cherché ses yeux pour y lire complicité ou coquinerie. Non mes yeux étaient sur l’entre bâillement du maillot là sur son ventre et sur la tête de la bite qui cherchait à sortir, à venir à moi.
Les peaux s’étaient ouvertes et le nez pointait avec son œil cyclope, presque fendu, œil quasiment asiatique et hochait en cadence lente.
Martin m’a prise aux épaules et a ri. Sa bouche est venue à la mienne et il m’a embrassée d’un petit baiser gentil de copain.
Ses doigts ont couru sur mon thorax plat, légers. Il a serré ma taille. Il m’a attirée contre lui doucement irrésistiblement. J’ai senti contre mon ventre sa chaude dureté grandissante. Ses mains étaient à mes fesses et il me tirait à lui, écrasant entre nous la chose saillante.
Il a juste dit, viens on file à la plage, on va se baquer dans l’eau méditerranéenne et on se roulera tout nus tout mouillés pour être couverts de sable sec et chaud et puis on se frottera l’un l’autre, tu verras comme c’est bon les peaux qui raclent qui se raclent mutuellement.
On a filé à travers le no man’s land de dunes plantées d’oyats et dévalé vers la plage au sable blond, main dans la main, en courant.
Près de l’eau la grève était marquée de quelques galets ronds, une ligne qui courait de Maguelone jusqu’au Robinson de Grand-Travers sur à peine un mètre de large. C’était en quelque sorte la limite entre plage et mer.
Il a descendu le slip fluo pistachio le long de ses cuisses jusqu’à ses pieds en me tournant le dos. Le teeshirt a rejoint le maillot sur les galets et je me suis exécutée, en concordance, faisant glisser doucement les bretelles sur mes épaules puis le tube du une-pièce sur mon thorax ma taille mes hanches mes cuisses. Face à la mer immense et vide, face à l’Afrique que j’espérais bien trop lointaine pour outrager ma pudeur.
Mes fesses claires matées par les mamans assises sur leurs serviettes et leurs mouflets innocents, mes petites fesses serraient fort leurs grands fessiers en réflexe pour cacher à quiconque mes intimités à peine velues de duvet juvénile.
D’autant qu’il y avait pléthore d’allongés sur le sable se torturant la nuque en contre-plongée pour apercevoir ma fente entre les parenthèses charnues de mon adolescence.
Fi du spectacle, nos impédimenta posés sur les galets, j’ai pris sa main et nous sommes entrés dans les flots bleus.
Ne dit-on pas, Palavas-les-Flots ?
Le sable était fin à nos plantes à nos orteils et nous avons marché encore quelques dizaines de mètres jusqu’à n’avoir plus pied.
Il me serrait contre sa poitrine et j’étais contrite qu’il ne puisse apprécier deux gros coussins nibars. J’étais bien trop gamine... En revanche, moi je me régalais de sa saillie dure autoritaire déterminée contre mon ventre.
Ma main est allée, par en dessous, aux roupes. Histoire de vérifier leur parité. Son sac était contracté comme une boule de pétanque d’acier dure et ronde. Et les peaux étaient striées. Ma paume se régalait de la chaleur irradiée.
Sa tige dardait un gland doux et fin sous le charnu de mes doigts. J’ai voulu savoir et, yeux ouverts sous l’eau méditerranéenne, j’ai plongé en apnée pour voir de plus prés.
Je n’avais pas alors autre désir que de voir que de toucher. Curiosité intellectuelle, rien de plus. Curiosité, moteur d’évolution.
Mais, instinct de race humaine manifestement, j’ai gobé la bête de bouche prégnante et même de gorge avide en ai engoulé toute la longueur.
Quand j’ai refait surface, souffle court, mon jeune ami m’a serrée contre lui et c’était bon. Le dard était collé à moi, droit, de pubis à nombril et je ne sentais que ça.
Flottant entre deux eaux, nageant vaguement, nous ne parlions pas, appliqués seulement à respirer.
Nous avons nagé vers la plage. Nous avons enfin pu à nouveau marcher. Nous avions à nouveau pied.
Il regardait Sète dans le lointain et le Mont Saint Clair, moi je regardais les pyramides blanches de la Grande Motte.
Mes cuisses sont venues hautes à sa taille et mon ventre s’est ouvert pour l’accueillir. Les doigts de mes amies avaient depuis longtemps ouvert le passage et ma virginité n’était plus que toute théorique.
Il restait debout, concentré sur son équilibre chahuté par les vagues et le ressac. Moi, je me régalais de sa présence profonde en moi et du plaisir frémissant de ses poils sur le haut de ma fleur.
Un mouvement d’eau nous a séparés et nous sommes rentrés à la grève, marchant main dans la main, heureux.
Les regards des cent estivants sur la plage nous importaient peu.
Nous n’avons pas roulé dans le sable. Juste nous avons enfilé rapidement chastement nos maillots pour courir à travers la dune jusqu’au camping et y trouver l’intimité requise.
Martin a été mon premier garçon lors que je n’avais que onze ans, pas même révolus.
Aux âmes bien nées, la valeur n’attend point le nombre des années.
Corneille (pas le chanteur, non, l’autre ... celui de l’obscure clarté qui tombe des étoiles. Pas le moindre néanmoins...)
Merci à tous.
Merci à ma sœur et à tous ses copains qui ont montré la voie.
Tous mes copains quand je les vois passer, tous mes copains sont à moiTous mes copains je les ai embrassés, tous mes copains m’aiment bienL’armée me les emmène par les quatre chemins, la vie me les ramène...
Ils vont se marier et je ne les vois plus...
Tous mes copains reprendront le chemin, tous mes copains sont partis
Merci aussi à Palavas les Flots et à cet extraordinaire chaudron magique de la vie qui s’ouvre en camping en rencontre en bouillonnement de garçons avec des filles, de creuset d’amour et d’humanité.
Merci à mes jeunes années qui vivent ici comme une seconde vie en racontage mélancolique mais tant vrai qu’elles me nouent les tripes à écrire ce récit.
Et je suis toute émue à penser que la dame bien honnête bien sérieuse que je suis devenue a participé au choix des œuvres que l’on a adressées dans Voyager aux civilisations intergalactiques lointaines.
Les autres voulaient Beethoven, la Cinquième. J’ai imposé, à côté, Johnny B. Goode de Chuck Berry. Et ils ont accepté.
Je crois bien que c’est à cause de Martin et de Palavas que cela s’est fait.
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