Carnets des voluptés : une étudiante pas si sage Côté Lui
Récit érotique écrit par Reveevasion [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur femme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 27-02-2020 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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Carnets des voluptés : une étudiante pas si sage Côté Lui
La volupté est faite de désir, de perversité, de curiosité allègre, d'insistance libertine.- Citation de Colette ; Claudine en ménage (1902)
Son prénom était Raymond mais on l’appelait Ray. Ce dont il n’était pas peu fier et lui permettait de se donner les airs de l’artiste qu’il avait rêvé d’être. Il avait 25 ans et essayait de réussir un dernier diplôme pour entrer dans une administration, ce qui ne le passionnait pas le moins du monde mais lui permettait de prolonger une condition de « vieil » étudiant très commode pour continuer à profiter des avantages d’une certaine oisiveté. Il n’avait qu’une seule passion mais elle lui prenait tous ses loisirs : la chasse.
La chasse à laquelle s’adonnait Ray ne faisait pas de lui un joyeux Nemrod arpentant la campagne avec un chien et un fusil et encore moins un cavalier en tunique rouge galopant derrière une horde de beagle. En fait de courre, sa spécialité concernait plutôt la cour ; celle qu’il prodiguait aux jeunes femmes dont il était plus que friand. Si les chasseurs de palombe ont coutume de se percher pour guetter les passages des oiseaux, Ray utilisait une technique similaire en occupant un studio perché sous les toits d’un immeuble face à la sortie de la faculté des lettres. C’est de ce mirador qu’il choisissait ses proies avant de fondre sur elles en rapace sûr de sa technique.
En cette fin d’après midi printanier, alors qu’il venait de congédier une conquête facile et très vite devenue ennuyeuse, il fut intrigué par la vue d’une jeune fille sortant de la faculté pour entrer dans la brasserie située au rez-de-chaussée de son immeuble. Du haut de son promontoire, ce qui le surprit en premier lieu est qu’il n’avait jamais repéré cette étudiante. Après un examen plus affiné, il fut happé par l’impression de fragilité qui se dégageait de la fine silhouette traversant la place avec la grâce de l’innocence. La fille était tête nue, enveloppée d’une veste noire et d’une coupe au carré de cheveux châtains. Son visage était chaussé de grosses lunettes d’écaille et ses pieds de bottes en cuir montant jusqu’aux genoux, ce qui donnait l’impression de raccourcir sa petite robe noire flottant sur ses cuisses. En fait, Ray était plus un conquérant qu’un chasseur. Il n’avait rien du « viandard » ou du « chien de domaine » qui se jette sur « tout ce qui bouge ». Un poil vaniteux, il négligeait les proies apparemment trop faciles ou trop ouvertement enchanteuses. A sa décharge, on pouvait le taxer de séducteur raffiné et ambitieux. Il avait besoin d’un défi pour se motiver et sentir s’installer en lui ce petit mécanisme si jubilatoire issu de la difficulté potentielle d’une conquête à entreprendre. Et, à première vue, cette fille entrait tout à fait dans la catégorie des lots de prédilection.
Encore nu derrière sa fenêtre car il sortait auparavant de la douche, il enfila à même la peau un pull de laine genre camionneur et un jean, négligeant slip et chaussettes pour dégringoler les quatre étages qui le séparaient de la brasserie. Il entra dans l’établissement qui, à cette heure grouillait d’étudiants, et n’aperçut qu’en approchant du comptoir la jeune fille installée au fond de la salle. Avant même de passer commande il demanda à Gilbert le barman qui était cette petite nouvelle. Un éclat de rire lui répondit. Devant son incompréhension, l’ami Gilbert lui dit : « toi aussi tu t’es fait avoir ! Elle vient tous les jours ici depuis la rentrée universitaire. »Les regards des deux hommes convergèrent alors vers la table de la fille et devant la stupéfaction de Ray il ajouta : « c’est vrai qu’aujourd’hui elle est métamorphosée, un vrai papillon sorti de sa chrysalide ».
Alors que Ray ne quittait des yeux l’étudiante penchée sur un énorme bouquin, Gilbert lui expliqua que chaque fin d’après-midi la fille s’installait à la même table devant un thé pour travailler, mais que jusque-là elle était toujours en jean, pas maquillée et les cheveux en queue de cheval. Jamais elle ne parlait, d’ailleurs personne ne la remarquait même les plus célèbres matous de la place.
« Il est temps que ça change ! répliqua Ray, fais-moi un thé et prépare une assiette de madeleine sur un plateau. »Pendant que le garçon préparait sa commande il put dévisager celle qui lui paraissait maintenant de plus en plus inaccessible. Joli petit visage fin ; coiffure naturellement chatain avec une frange descendant jusqu’aux bords de grosses lunettes sombres mais aux branches fantaisie teintes de rose comme ses lèvres fines ; cheveux raides descendant aux épaules avec les pointes chatouillant le cou fermé d’un décolleté rond très sage ; nez volontaire pointu ; menton marqué en signe de caractère affirmé… Tout en elle annonçait la place forte aux défenses prêtes à subir un siège sans faillir. De sa place il espérait quand même trouver une solution mais déjà il savait qu’il lui faudrait du temps : une semaine, un mois, un an ? Pourquoi pas ?
L’intervention de Gilbert le sortit de ses calculs : « Ne rêve pas trop ! Je ne pense pas que c’est avec des madeleines que tu vas la cueillir celle-ci. A mon avis elle attend un prince charmant qui ne devrait pas tarder à arriver. »Piqué au vif, Ray entama sa marche prudente vers un travail qu’il jugeait herculéen et dangereux pour sa réputation. Il eut le temps de préparer son attaque en allant se poster devant la table de la jeune femme. Elle ne bougeait pas, pourtant il était sûr qu’elle l’avait vu venir. C’est alors qu’il déclencha la phrase magique qu’il utilisait toujours pour aborder les femmes qui lisaient en buvant du thé : « je ne suis sans doute pas celui que vous attendez ici mais vous lisez peut être du Proust alors je vous apporte les madeleines pour accompagner votre thé. » Elle fit l’effet d’une bombe car la fille parut pétrifiée.
Ce temps mort lui permit d’étudier la plastique de la belle : une petite poitrine avantagée par l’étroitesse de la robe qui laissait supposer une fermeté pimpante et prometteuse ; une taille qui s’annonçait étroite ; des cuisses pas aussi maigres qu’il les avait perçues du haut de son nids d’aigle ; un amour d’ingénuité en petit format.
Il sourit en voyant la petite s’embarrasser de confusion avec une réponse qui lui fit l’effet d’un déraillement de locomotive. C’était une intello ! Ce fut à son tour d’être un peu désemparé mais la seconde partie de la réponse lui permit de retomber sur ses pieds : « Alors voila une jolie concordance de goûts, moi aussi j’adore les madeleines et il ajouta en posant la main sur le dossier de la chaise : puis-je partager ce plaisir avec vous ? »Sans attendre la réponse il s’installa en face d’elle, décidé à faire jouer les mots pour amadouer la jeune fille. Il choisit de la jouer savante car il jugeait la fille plus portée sur l’intellect que sur la gaudriole.
« Cette madeleine doit sans doute comme Proust vous rappeler des souvenirs ? » continua-t-il sur la voie du charme littéraire. Il comprit qu’il se fourvoyait car elle lui répondit qu’elle préférait oublier ses souvenirs de jeunesse. Puis elle éclata bizarrement de rire et il se crut obligé de la suivre sans comprendre. Ce moment désopilant se prolongea au-delà du raisonnable et lui parut bien artificiel. Ce n’était pas le rire de la femme conquise par l’humour de son séducteur et cela l’éloignait de son terrain habituel de conquête. Alors qu’il réfléchissait à une tactique d’approche plus conforme à ses compétences, c’est là qu’il reçut ces trois mois balancés comme une gifle : «Fais-moi oublier ! »Que fallait-il comprendre ? A première vie c’était très clair, elle voulait oublier un probable chagrin d’amour. Mais l’oublier comment ? Non ce n’était pas possible que cette quasi gamine lui propose de faire l’amour. Non ! NON !
Ce n’était pas conforme à sa « déontologie » de séducteur. C’était lui qui avait toujours proposé. C’est lui qui avait conquis. Cette petite le mettait dans la position d’un général qui compte sur une bataille pour devenir maréchal et dont l’ennemi le prive de sa victoire en se livrant sans combattre.
Ce silence entre eux devenait insoutenable, comme une fracture qu’il lui fallait réduire, qu’il se devait de réduire lui l’homme conquérant. Et c’est bien maladroitement qu’il essaya de s’intéresser à elle en se penchant sur son livre d’histoire et en lâchant sans trop de conviction une proposition fumeuse de consultation de livres lui appartenant.
C’est ce qui les amena dans son studio.
Dans l’escalier il entendait les talons de ses bottes qui scandaient cette marche commune vers les hauteurs où tant de femmes avaient fini par lui céder. Que voulait celle-ci ? Son parfum acidulé, sa respiration rapide, les frottements de sa robe sur ses cuisses, son air de fille sage derrière ses énormes lunettes, ce visage camouflé derrière ses cheveux qui battaient ses épaules… Elle paraissait moins fragile qu’il avait cru déceler. Bien au contraire il sentait en elle une diablesse d’une espèce inconnue.
Aussitôt entrés chez lui, il lui donna les deux livres sur l’histoire de Rome qu’elle prit en le remerciant. Alors il posa une main sur son épaule pour la guider vers le canapé où nombre de proies avaient succombé. Il devait même y avoir quelques cheveux blonds de celle qu’il avait mis dehors ce matin-là. Il la regardait feuilleter les livres avec intérêt lui semblait-il et se crut obligé de dire, avec un petit sourire de manipulateur, qu’elle pouvait revenir les consulter quand elle le voudrait chez lui . Il l’entendit lui répondre :« je peux revenir pour consulter les livres ? c’est gentil ! » et elle se pencha vers lui pour poser un léger bisou sur sa joue ce qui l’inquiéta car il craint de la voir partir en petite allumeuse. Mais se retirant elle ajouta : « Alors aujourd’hui tu peux me baiser ! »Il n’eut pas le temps de se remettre de ce choc qu’elle refusa d’échanger leurs prénoms. C’est alors qu’elle vint poser sa bouche sur la sienne. D’abord caressante, elle l’obligea à tenir ses lèvres closes pour les aspirer dans un baiser de sangsue. Il se sentit contraint par l’initiative de la jeune étudiante, qui redevint tendre en promenant un doigt sur les lèvres enduites de rouge à lèvres. Il eut la désagréable sensation d’avoir l’air d’un travesti ridicule. Il n’eut pas le temps de se remettre de cette curieuse sensation qu’il se laissa saisir les mains qu’elle dirigea sur sa nuque tout en gardant sa bouche à quelques centimètres de la sienne. Troublé par le souffle si proche, il se sentait maladroit car il ne voyait pas où la petite polissonne voulait en venir. Il égarait ses doigts dans la chevelure de la fille lorsqu’il sentit les mains agripper sa nuque violemment pour le coller à sa bouche qui s’ouvrait avec l’avidité d’une fleur carnivore. Il fut contraint de partager la fougue de la belle qui écrasait ses lèvres, aspirait sa langue, cognait ses dents, mordait dans le plaisir de ce baiser sauvage. L’étreinte buccale lui parut interminable. Il en perdait le souffle. Il bavait sa salive. Elle lui baisait la bouche, inversant le rôle qu’il se plaisait à jouer avec vanité.
Il frissonna de plaisir lorsqu’elle s’aventura sous son pull où il sentit les ongles se planter dans sa peau. Cela commençait à vraiment lui plaire. Quelle furie cette gamine ! Se disait-il en commençant à croire aux dons si bien cachés de la petite. Lorsqu’elle se colla à lui en le suppliant de lui quitter sa robe, il comprit l’intérêt d’entrer dans son jeu, oubliant ses velléités de dominations récurrentes. Un doux frémissement de satisfaction l’envahit quand il remonta ses mains sur ses cuisses dont il apprécia la fermeté lorsqu’il découvrit qu’elle portait des bas. Aussitôt son sexe réagit avec vigueur car ce détail était pour lui un facteur capital d’excitation. Il s’attarda sur le mignon bourrelet de chair marqué par la pression de l’élastique recouvert de dentelle. Saisissant le bas de la petite robe, il éplucha le corps de cette petite femme bien moins maigre que le tissu noir voulait suggérer. Deux petits seins craquant de vie giclèrent sous yeux, emmaillotés dans un soutien-gorge rose à la transparence soulignée par les bordures de dentelles.Il était temps de la décoiffer en dégageant son visage de la robe froissée. C’est lui qui l’enveloppa de ses bras pour unir leurs peaux dénudées.
Le frottement des tétons petits mais si agressifs sous la soie du soutient gorge l’enchantèrent et il se pencha sur sa bouche qui cette fois semblait lui obéir. La symphonie des gestes pouvait commencer.
Tout en joignant sa bouche épaisse aux minces lèvres de Janine, ses mains cherchèrent le soutien-gorge. Il adorait découvrir sur les fines bretelles cette tension explosive qu’il devinait sous ses caresses. Les tétons durs dardaient contre son torse musclé. Leurs pointes agressives paraissaient chercher à transpercer le voile rose des bonnets. Sa poitrine, armée de globes miniatures à la fermeté audacieuse, s’imposait contre son torse en cherchant ses propres tétons. Tandis que ses doigts profitaient de la liberté offerte par la fille, il s’ingénia à défaire l’attache qui libéra d’un coup les seins avides de délivrance. Bouche contre bouche, tétons contre tétons, peau contre peau ils échangèrent un interminable baiser. Quand il fut contraint de reprendre sa respiration elle lui échappa pour glisser plus bas. Il sourit en pensant que son chibre tendu à l’extrême allait recevoir à son tour la visite de sa bouche. Non ! La bouche osa ce qu’aucune autre fille n’avait voulu ou pu prodiguer à ce mâle si fier de sa masculinité dominatrice. Il la laissa s’acharner sur ses tétons qu’il abandonna à l’emprise de la bouche vorace qui les lécha, suça, mordilla, tirailla, aspira, tritura jusqu’à les rendre tendus et sensibles à l’extrême. Cette découverte le rendit pantois et il se laissa aller à ce plaisir qui inversait les rôles en faisant de lui la femme. Cette gamine était vraiment un cas d’exception pensa-t-il tout en ne pouvant écarter un soupçon d’inquiétude.
Quelle salope ! Se dit-il quand elle vint plonger sa menotte dans son jean. Le contact avec les petits doigts fureteurs magnifia son érection et il lut dans son regard la surprise ce qui le flatta. Il se pencha pour l’embrasser à nouveau. Leurs langues entamèrent un combat dont il abandonna la maîtrise, perturbé par l’agitation digitale qui jouait dans son jean une partition diabolique. Perdant tout contrôle, il ne put résister au traitement tellement efficace qu’il éjacula prématurément sans pouvoir protester autrement que par des cris d’une délivrance qui lui échappait totalement. Quand il aperçut son sourire coquin, il se sentit victime à la fois de son propre plaisir et de l’habileté de la petite. C’est alors qu’il la vit se relever et qu’il put contempler sa plastique de jeune fille aux rondeurs si harmonieusement girondes malgré la minceur de sa silhouette. Ses mignonnes fesses serrées dans une petite culotte de soie rose presque transparente auraient à elles seules pu ranimer l’ardeur de Ray tel le soufflet de forge sur la braise assoupie. Et c’est exactement ce qui se produisit à l’instant où la jeune fille lui demanda où était son lit.
Il aurait voulu lui proposer de changer les draps mais ce corps de petite femme le rendait impatient. Après s’être débarrassé de son jean il l’enleva pour la jeter sur sa couche. Il lui fallait la pénétrer au plus vite. L’avoir à lui. Lui imposer son plaisir. La faire crier jusqu’à ce qu’elle lui demande d’arrêter. Mais c’est encore elle qui eut le dernier mot en refusant qu’il lui quitte sa culotte. Elle était au-dessus de lui, le regardant avec des yeux devenus vitreux derrière ses grosses lunettes qu’elles ne quittait toujours pas. Cette protection artificielle la rendait encore plus troublante. Il la vit se cambrer en le dominant appuyée sur ses bras et entamer un roulement de fesses qui avait pour but de lui masser sa queue avec sa chatte tout en gardant le rempart du frêle tissu de la culotte. C’était formidable comme sensation avec son visage grimaçant de gourmandise ; ses petits seins aux tétons dardants qui s’agitaient au-dessus de lui, et ce mouvement de roulis qui enflammait sa bite. Son gland pouvait lire à travers la culotte la géographie de sa vulve. Elle était trempée et se frottait de plus en plus vite contre sa tige. Elle se mit à rouler des hanches quand son bouton agressa son gland. « Déchire ma culotte avec ta bite ! « vint-elle lui susurrer à l’oreille tout en s’allongeant sur lui.
Cela le rendit fou et il la retourna en l’écrasant de tout son poids et la pilonna comme s’il possédait un marteau piqueur à la place de son pénis. Le tissus léger eut le dessus et sa grosse artillerie se répandit en un flot de sperme au débit impressionnant qui s’étala sur le triangle déjà imbibé de la petite culotte. Surpris par cette éjaculation loin d’être volontaire, il se posait des questions sans réponses : où veut-elle en venir ? Est-elle vierge pour refuser de quitter sa culotte ? A quoi joue-t-elle ? Se moque-t-elle de moi ? Qui suis-je pour elle, un instrument ? Un jouet ?
Lorsqu’il eut repris ses esprits et son souffle, Ray était seul dans le lit transformé en champ de bataille.
« J’avais soif chéri » et il lui sourit, pas encore lassé de contempler ce corps de sorcière à peine sortie du berceau. Oui ! Elle l’ensorcelait, cette polissonne aux talents incroyablement inédits pour le vieux routier de l’amour qu’il croyait être.
« Tu veux boire, toi aussi ? » Et sans attendre sa réponse il la vit le rejoindre dans le lit pour mettre son visage entre ses cuisses. Il suffoqua presque sous l’odeur très fortement musquée de la chatte de Janine.
« C’est toi qui a transformé ma culotte en éponge, alors bois à ma source ! » Il écarquillait les yeux devant une telle proposition venue de celle qu’il considérait comme une gamine lubrique. Il la sentit saisir ses cheveux pour appliquer sa bouche contre sa culotte. « Je suis ta fontaine ! Bois-moi ! Léche-moi ! Broutte-moi le minou ! Nettoie-moi la vulve ! Arrache ma culotte avec tes dents ! »Un nouvel élan l’entraîna à lui obéir même si cette proposition l’écoeurait quelque peu. Pendant qu’il s’appliquait à la satisfaire, sa récompense vint quand il entendit une longue plainte monter de sa gorge pour se transformer en un hurlement strident qui dût réveiller tout l’immeuble. Une nouvelle giclée de mouille s’échappa de son vagin en crue et il aspira ce nectar épais et âcre sans en perdre une goutte.
La belle s’abattit enfin à ses côtés tandis que la pleine lune filtrait à travers le carreau de la fenêtre les fils de soie de ses rayons glabres qui venaient éclairer le triangle de poils noirs de la touffe encore ruisselante de Janine.
Cet instant fut pour lui un délicieux moment de contemplation. Qu’est-ce-qu’elle était belle ! Des rondeurs délicates de fausse maigre ; un visage d’intello cachant une nymphomanie affirmée ; une allure de danseuse dans une chorégraphie torride ; une voix aux tonalités vertigineuses de la douceur à la fureur… Elle ouvrit enfin les yeux et il fut rassuré car le message de son regard était reconnaissant.
« Quelle drôle de fille tu es ! Tu as du faire des ravages chez les hommes ? » osa-il lui dire sans que cela eût l’air d’une vraie question. Elle comprit néanmoins instantanément où il voulait en venir. Sa réponse révéla sa nature de fille intelligente et surtout surprenante. Elle évoqua un premier amoureux mais d’une façon qui trahissait un besoin d’effacer cette première expérience. Le reste de la réponse fut fidèle à ce qu’elle lui avait révélé jusque-là dans leur ébats en lui expliquant crument qu’elle avait peur « de sa grosse bite », chose à laquelle elle précisa n’avoir pas été habituée. Elle ajouta qu’il était de découvrir cela.
Elle le surprit encore en voulant prendre une fois de plus l’initiative en chevauchant ses cuisses. Elle se mit à jouer avec sa bite avec une telle innocence dans les gestes qu’il en fut très ému. Il sentit sa queue bander à nouveau pour atteindre sa taille maximale. Ce fut un délice pour lui de la voir soulever ses fesses pour venir se positionner sa queue qui l’attendait avec impatience. Il fut surpris car les lèvres n’étaient plus trempées mais sèches sur son gland. Elle s’accroupit encore plus pour happer sa bite. Les grimaces sur son visage lui indiquèrent que sa peur de la douleur était plus forte que sa volonté et il voulut lui éviter un désagrément douloureux.
Il la prit dans ses bras et délicatement la déposa sur le lit pour mieux préparer cette petite chatte gourmande de sa grosse queue. Il dût s’armer de patience tellement son envie de pénétrer au plus vite les chairs intimes était tentante. Promenant ses doigts sur les lèvres et explorant la cavité rose, au point de négliger le clitoris qui dressait la tête en vain pour participer à la fête, il sut dompter les tensions responsables des crispations de Janine. La vulve s’ouvrait maintenant béante et baveuse et il promena son gland sur les lèvres frémissantes et redevenues luisantes. S’allongeant sur le jeune corps tremblant d’une impatience craintive, il posa son gland à l’entrée de la bouche en feu et l’y glissa avec précautions si habilement que la hampe entière s’avança jusqu’au fond de la grotte. Elle s’immobilisa jusqu’à ce qu’il ne sente plus trembler les cuisses de la jeune femme. Il savourait sa victoire acquise dans la douceur. Contre sa bouche le souffle de la jeune fille se ralentissait pour redevenir normal. Ecrasant sous son torse les petits seins qui avaient perdus de leur vanité érectile, il l’emprisonna ainsi sous lui comme si sa bite était un bijou précieux dont il devait désormais partager la propriété avec Janine. La pendule de la nuit avait perdu ses aiguilles pour les jeunes amants qui, immobiles, redoutaient maintenant que l’aube qui s’annonçait les oblige à désserrer leur étreinte.
L’érection monumentale du garçon n’avait pas faibli, piégée par l’étui intime qui s’était adapté à la taille de l’engin. II n’osait achever son oeuvre sans la brusquer. Elle dût le comprendre car elle lui demanda de la remplir de sa semence.
Il sentit alors les cuisses le serrer aux hanches tandis que les mains de la gamine se posèrent sur ses fesses pour le pousser à la fourrager jusqu’à l’éruption finale. La folie des corps reprit et sa grosse bite se déchaîna en la pilonnant sans vergogne, avec une hargne bestiale. L’intensité de cette pénétration à grands coups de butoirs qui ressortaient de la vulve pour mieux s’y enfoncer, arrachant aux deux protagonistes grognements sauvages, hurlements de folie, claquements de chairs, rythmés par les « Encore ! Encore ! » qui se répétaient chaque fois que son vagin redevenait vide dans l’attente d’un nouvel assaut. Cet ordre crié sans relâche eut raison de sa résistance et il se lâcha sans pouvoir se retenir dans le vagin de Janine.
En se réveillant, en fin de matinée, il constata que la fille était partie. Il lui sembla qu’il avait rêvé. L’étudiante qui paraissait si sage était une vraie bombe sexuelle qui cachait bien son jeu. Alors qu’il pensait faire sa conquête, c’est plutôt elle qui avait fait la sienne. Il lui fallait absolument la revoir. Il avait besoin d’elle ! Et ça c’était nouveau pour lui.
Plus tard il entra dans la salle de bains où un message inscrit au rouge à lèvres disait « Merci, si j’ai renoncé à l’amour, tu m’auras fait découvrir la rage de faire l’amour. » Et c’était signé : J.
Son prénom était Raymond mais on l’appelait Ray. Ce dont il n’était pas peu fier et lui permettait de se donner les airs de l’artiste qu’il avait rêvé d’être. Il avait 25 ans et essayait de réussir un dernier diplôme pour entrer dans une administration, ce qui ne le passionnait pas le moins du monde mais lui permettait de prolonger une condition de « vieil » étudiant très commode pour continuer à profiter des avantages d’une certaine oisiveté. Il n’avait qu’une seule passion mais elle lui prenait tous ses loisirs : la chasse.
La chasse à laquelle s’adonnait Ray ne faisait pas de lui un joyeux Nemrod arpentant la campagne avec un chien et un fusil et encore moins un cavalier en tunique rouge galopant derrière une horde de beagle. En fait de courre, sa spécialité concernait plutôt la cour ; celle qu’il prodiguait aux jeunes femmes dont il était plus que friand. Si les chasseurs de palombe ont coutume de se percher pour guetter les passages des oiseaux, Ray utilisait une technique similaire en occupant un studio perché sous les toits d’un immeuble face à la sortie de la faculté des lettres. C’est de ce mirador qu’il choisissait ses proies avant de fondre sur elles en rapace sûr de sa technique.
En cette fin d’après midi printanier, alors qu’il venait de congédier une conquête facile et très vite devenue ennuyeuse, il fut intrigué par la vue d’une jeune fille sortant de la faculté pour entrer dans la brasserie située au rez-de-chaussée de son immeuble. Du haut de son promontoire, ce qui le surprit en premier lieu est qu’il n’avait jamais repéré cette étudiante. Après un examen plus affiné, il fut happé par l’impression de fragilité qui se dégageait de la fine silhouette traversant la place avec la grâce de l’innocence. La fille était tête nue, enveloppée d’une veste noire et d’une coupe au carré de cheveux châtains. Son visage était chaussé de grosses lunettes d’écaille et ses pieds de bottes en cuir montant jusqu’aux genoux, ce qui donnait l’impression de raccourcir sa petite robe noire flottant sur ses cuisses. En fait, Ray était plus un conquérant qu’un chasseur. Il n’avait rien du « viandard » ou du « chien de domaine » qui se jette sur « tout ce qui bouge ». Un poil vaniteux, il négligeait les proies apparemment trop faciles ou trop ouvertement enchanteuses. A sa décharge, on pouvait le taxer de séducteur raffiné et ambitieux. Il avait besoin d’un défi pour se motiver et sentir s’installer en lui ce petit mécanisme si jubilatoire issu de la difficulté potentielle d’une conquête à entreprendre. Et, à première vue, cette fille entrait tout à fait dans la catégorie des lots de prédilection.
Encore nu derrière sa fenêtre car il sortait auparavant de la douche, il enfila à même la peau un pull de laine genre camionneur et un jean, négligeant slip et chaussettes pour dégringoler les quatre étages qui le séparaient de la brasserie. Il entra dans l’établissement qui, à cette heure grouillait d’étudiants, et n’aperçut qu’en approchant du comptoir la jeune fille installée au fond de la salle. Avant même de passer commande il demanda à Gilbert le barman qui était cette petite nouvelle. Un éclat de rire lui répondit. Devant son incompréhension, l’ami Gilbert lui dit : « toi aussi tu t’es fait avoir ! Elle vient tous les jours ici depuis la rentrée universitaire. »Les regards des deux hommes convergèrent alors vers la table de la fille et devant la stupéfaction de Ray il ajouta : « c’est vrai qu’aujourd’hui elle est métamorphosée, un vrai papillon sorti de sa chrysalide ».
Alors que Ray ne quittait des yeux l’étudiante penchée sur un énorme bouquin, Gilbert lui expliqua que chaque fin d’après-midi la fille s’installait à la même table devant un thé pour travailler, mais que jusque-là elle était toujours en jean, pas maquillée et les cheveux en queue de cheval. Jamais elle ne parlait, d’ailleurs personne ne la remarquait même les plus célèbres matous de la place.
« Il est temps que ça change ! répliqua Ray, fais-moi un thé et prépare une assiette de madeleine sur un plateau. »Pendant que le garçon préparait sa commande il put dévisager celle qui lui paraissait maintenant de plus en plus inaccessible. Joli petit visage fin ; coiffure naturellement chatain avec une frange descendant jusqu’aux bords de grosses lunettes sombres mais aux branches fantaisie teintes de rose comme ses lèvres fines ; cheveux raides descendant aux épaules avec les pointes chatouillant le cou fermé d’un décolleté rond très sage ; nez volontaire pointu ; menton marqué en signe de caractère affirmé… Tout en elle annonçait la place forte aux défenses prêtes à subir un siège sans faillir. De sa place il espérait quand même trouver une solution mais déjà il savait qu’il lui faudrait du temps : une semaine, un mois, un an ? Pourquoi pas ?
L’intervention de Gilbert le sortit de ses calculs : « Ne rêve pas trop ! Je ne pense pas que c’est avec des madeleines que tu vas la cueillir celle-ci. A mon avis elle attend un prince charmant qui ne devrait pas tarder à arriver. »Piqué au vif, Ray entama sa marche prudente vers un travail qu’il jugeait herculéen et dangereux pour sa réputation. Il eut le temps de préparer son attaque en allant se poster devant la table de la jeune femme. Elle ne bougeait pas, pourtant il était sûr qu’elle l’avait vu venir. C’est alors qu’il déclencha la phrase magique qu’il utilisait toujours pour aborder les femmes qui lisaient en buvant du thé : « je ne suis sans doute pas celui que vous attendez ici mais vous lisez peut être du Proust alors je vous apporte les madeleines pour accompagner votre thé. » Elle fit l’effet d’une bombe car la fille parut pétrifiée.
Ce temps mort lui permit d’étudier la plastique de la belle : une petite poitrine avantagée par l’étroitesse de la robe qui laissait supposer une fermeté pimpante et prometteuse ; une taille qui s’annonçait étroite ; des cuisses pas aussi maigres qu’il les avait perçues du haut de son nids d’aigle ; un amour d’ingénuité en petit format.
Il sourit en voyant la petite s’embarrasser de confusion avec une réponse qui lui fit l’effet d’un déraillement de locomotive. C’était une intello ! Ce fut à son tour d’être un peu désemparé mais la seconde partie de la réponse lui permit de retomber sur ses pieds : « Alors voila une jolie concordance de goûts, moi aussi j’adore les madeleines et il ajouta en posant la main sur le dossier de la chaise : puis-je partager ce plaisir avec vous ? »Sans attendre la réponse il s’installa en face d’elle, décidé à faire jouer les mots pour amadouer la jeune fille. Il choisit de la jouer savante car il jugeait la fille plus portée sur l’intellect que sur la gaudriole.
« Cette madeleine doit sans doute comme Proust vous rappeler des souvenirs ? » continua-t-il sur la voie du charme littéraire. Il comprit qu’il se fourvoyait car elle lui répondit qu’elle préférait oublier ses souvenirs de jeunesse. Puis elle éclata bizarrement de rire et il se crut obligé de la suivre sans comprendre. Ce moment désopilant se prolongea au-delà du raisonnable et lui parut bien artificiel. Ce n’était pas le rire de la femme conquise par l’humour de son séducteur et cela l’éloignait de son terrain habituel de conquête. Alors qu’il réfléchissait à une tactique d’approche plus conforme à ses compétences, c’est là qu’il reçut ces trois mois balancés comme une gifle : «Fais-moi oublier ! »Que fallait-il comprendre ? A première vie c’était très clair, elle voulait oublier un probable chagrin d’amour. Mais l’oublier comment ? Non ce n’était pas possible que cette quasi gamine lui propose de faire l’amour. Non ! NON !
Ce n’était pas conforme à sa « déontologie » de séducteur. C’était lui qui avait toujours proposé. C’est lui qui avait conquis. Cette petite le mettait dans la position d’un général qui compte sur une bataille pour devenir maréchal et dont l’ennemi le prive de sa victoire en se livrant sans combattre.
Ce silence entre eux devenait insoutenable, comme une fracture qu’il lui fallait réduire, qu’il se devait de réduire lui l’homme conquérant. Et c’est bien maladroitement qu’il essaya de s’intéresser à elle en se penchant sur son livre d’histoire et en lâchant sans trop de conviction une proposition fumeuse de consultation de livres lui appartenant.
C’est ce qui les amena dans son studio.
Dans l’escalier il entendait les talons de ses bottes qui scandaient cette marche commune vers les hauteurs où tant de femmes avaient fini par lui céder. Que voulait celle-ci ? Son parfum acidulé, sa respiration rapide, les frottements de sa robe sur ses cuisses, son air de fille sage derrière ses énormes lunettes, ce visage camouflé derrière ses cheveux qui battaient ses épaules… Elle paraissait moins fragile qu’il avait cru déceler. Bien au contraire il sentait en elle une diablesse d’une espèce inconnue.
Aussitôt entrés chez lui, il lui donna les deux livres sur l’histoire de Rome qu’elle prit en le remerciant. Alors il posa une main sur son épaule pour la guider vers le canapé où nombre de proies avaient succombé. Il devait même y avoir quelques cheveux blonds de celle qu’il avait mis dehors ce matin-là. Il la regardait feuilleter les livres avec intérêt lui semblait-il et se crut obligé de dire, avec un petit sourire de manipulateur, qu’elle pouvait revenir les consulter quand elle le voudrait chez lui . Il l’entendit lui répondre :« je peux revenir pour consulter les livres ? c’est gentil ! » et elle se pencha vers lui pour poser un léger bisou sur sa joue ce qui l’inquiéta car il craint de la voir partir en petite allumeuse. Mais se retirant elle ajouta : « Alors aujourd’hui tu peux me baiser ! »Il n’eut pas le temps de se remettre de ce choc qu’elle refusa d’échanger leurs prénoms. C’est alors qu’elle vint poser sa bouche sur la sienne. D’abord caressante, elle l’obligea à tenir ses lèvres closes pour les aspirer dans un baiser de sangsue. Il se sentit contraint par l’initiative de la jeune étudiante, qui redevint tendre en promenant un doigt sur les lèvres enduites de rouge à lèvres. Il eut la désagréable sensation d’avoir l’air d’un travesti ridicule. Il n’eut pas le temps de se remettre de cette curieuse sensation qu’il se laissa saisir les mains qu’elle dirigea sur sa nuque tout en gardant sa bouche à quelques centimètres de la sienne. Troublé par le souffle si proche, il se sentait maladroit car il ne voyait pas où la petite polissonne voulait en venir. Il égarait ses doigts dans la chevelure de la fille lorsqu’il sentit les mains agripper sa nuque violemment pour le coller à sa bouche qui s’ouvrait avec l’avidité d’une fleur carnivore. Il fut contraint de partager la fougue de la belle qui écrasait ses lèvres, aspirait sa langue, cognait ses dents, mordait dans le plaisir de ce baiser sauvage. L’étreinte buccale lui parut interminable. Il en perdait le souffle. Il bavait sa salive. Elle lui baisait la bouche, inversant le rôle qu’il se plaisait à jouer avec vanité.
Il frissonna de plaisir lorsqu’elle s’aventura sous son pull où il sentit les ongles se planter dans sa peau. Cela commençait à vraiment lui plaire. Quelle furie cette gamine ! Se disait-il en commençant à croire aux dons si bien cachés de la petite. Lorsqu’elle se colla à lui en le suppliant de lui quitter sa robe, il comprit l’intérêt d’entrer dans son jeu, oubliant ses velléités de dominations récurrentes. Un doux frémissement de satisfaction l’envahit quand il remonta ses mains sur ses cuisses dont il apprécia la fermeté lorsqu’il découvrit qu’elle portait des bas. Aussitôt son sexe réagit avec vigueur car ce détail était pour lui un facteur capital d’excitation. Il s’attarda sur le mignon bourrelet de chair marqué par la pression de l’élastique recouvert de dentelle. Saisissant le bas de la petite robe, il éplucha le corps de cette petite femme bien moins maigre que le tissu noir voulait suggérer. Deux petits seins craquant de vie giclèrent sous yeux, emmaillotés dans un soutien-gorge rose à la transparence soulignée par les bordures de dentelles.Il était temps de la décoiffer en dégageant son visage de la robe froissée. C’est lui qui l’enveloppa de ses bras pour unir leurs peaux dénudées.
Le frottement des tétons petits mais si agressifs sous la soie du soutient gorge l’enchantèrent et il se pencha sur sa bouche qui cette fois semblait lui obéir. La symphonie des gestes pouvait commencer.
Tout en joignant sa bouche épaisse aux minces lèvres de Janine, ses mains cherchèrent le soutien-gorge. Il adorait découvrir sur les fines bretelles cette tension explosive qu’il devinait sous ses caresses. Les tétons durs dardaient contre son torse musclé. Leurs pointes agressives paraissaient chercher à transpercer le voile rose des bonnets. Sa poitrine, armée de globes miniatures à la fermeté audacieuse, s’imposait contre son torse en cherchant ses propres tétons. Tandis que ses doigts profitaient de la liberté offerte par la fille, il s’ingénia à défaire l’attache qui libéra d’un coup les seins avides de délivrance. Bouche contre bouche, tétons contre tétons, peau contre peau ils échangèrent un interminable baiser. Quand il fut contraint de reprendre sa respiration elle lui échappa pour glisser plus bas. Il sourit en pensant que son chibre tendu à l’extrême allait recevoir à son tour la visite de sa bouche. Non ! La bouche osa ce qu’aucune autre fille n’avait voulu ou pu prodiguer à ce mâle si fier de sa masculinité dominatrice. Il la laissa s’acharner sur ses tétons qu’il abandonna à l’emprise de la bouche vorace qui les lécha, suça, mordilla, tirailla, aspira, tritura jusqu’à les rendre tendus et sensibles à l’extrême. Cette découverte le rendit pantois et il se laissa aller à ce plaisir qui inversait les rôles en faisant de lui la femme. Cette gamine était vraiment un cas d’exception pensa-t-il tout en ne pouvant écarter un soupçon d’inquiétude.
Quelle salope ! Se dit-il quand elle vint plonger sa menotte dans son jean. Le contact avec les petits doigts fureteurs magnifia son érection et il lut dans son regard la surprise ce qui le flatta. Il se pencha pour l’embrasser à nouveau. Leurs langues entamèrent un combat dont il abandonna la maîtrise, perturbé par l’agitation digitale qui jouait dans son jean une partition diabolique. Perdant tout contrôle, il ne put résister au traitement tellement efficace qu’il éjacula prématurément sans pouvoir protester autrement que par des cris d’une délivrance qui lui échappait totalement. Quand il aperçut son sourire coquin, il se sentit victime à la fois de son propre plaisir et de l’habileté de la petite. C’est alors qu’il la vit se relever et qu’il put contempler sa plastique de jeune fille aux rondeurs si harmonieusement girondes malgré la minceur de sa silhouette. Ses mignonnes fesses serrées dans une petite culotte de soie rose presque transparente auraient à elles seules pu ranimer l’ardeur de Ray tel le soufflet de forge sur la braise assoupie. Et c’est exactement ce qui se produisit à l’instant où la jeune fille lui demanda où était son lit.
Il aurait voulu lui proposer de changer les draps mais ce corps de petite femme le rendait impatient. Après s’être débarrassé de son jean il l’enleva pour la jeter sur sa couche. Il lui fallait la pénétrer au plus vite. L’avoir à lui. Lui imposer son plaisir. La faire crier jusqu’à ce qu’elle lui demande d’arrêter. Mais c’est encore elle qui eut le dernier mot en refusant qu’il lui quitte sa culotte. Elle était au-dessus de lui, le regardant avec des yeux devenus vitreux derrière ses grosses lunettes qu’elles ne quittait toujours pas. Cette protection artificielle la rendait encore plus troublante. Il la vit se cambrer en le dominant appuyée sur ses bras et entamer un roulement de fesses qui avait pour but de lui masser sa queue avec sa chatte tout en gardant le rempart du frêle tissu de la culotte. C’était formidable comme sensation avec son visage grimaçant de gourmandise ; ses petits seins aux tétons dardants qui s’agitaient au-dessus de lui, et ce mouvement de roulis qui enflammait sa bite. Son gland pouvait lire à travers la culotte la géographie de sa vulve. Elle était trempée et se frottait de plus en plus vite contre sa tige. Elle se mit à rouler des hanches quand son bouton agressa son gland. « Déchire ma culotte avec ta bite ! « vint-elle lui susurrer à l’oreille tout en s’allongeant sur lui.
Cela le rendit fou et il la retourna en l’écrasant de tout son poids et la pilonna comme s’il possédait un marteau piqueur à la place de son pénis. Le tissus léger eut le dessus et sa grosse artillerie se répandit en un flot de sperme au débit impressionnant qui s’étala sur le triangle déjà imbibé de la petite culotte. Surpris par cette éjaculation loin d’être volontaire, il se posait des questions sans réponses : où veut-elle en venir ? Est-elle vierge pour refuser de quitter sa culotte ? A quoi joue-t-elle ? Se moque-t-elle de moi ? Qui suis-je pour elle, un instrument ? Un jouet ?
Lorsqu’il eut repris ses esprits et son souffle, Ray était seul dans le lit transformé en champ de bataille.
« J’avais soif chéri » et il lui sourit, pas encore lassé de contempler ce corps de sorcière à peine sortie du berceau. Oui ! Elle l’ensorcelait, cette polissonne aux talents incroyablement inédits pour le vieux routier de l’amour qu’il croyait être.
« Tu veux boire, toi aussi ? » Et sans attendre sa réponse il la vit le rejoindre dans le lit pour mettre son visage entre ses cuisses. Il suffoqua presque sous l’odeur très fortement musquée de la chatte de Janine.
« C’est toi qui a transformé ma culotte en éponge, alors bois à ma source ! » Il écarquillait les yeux devant une telle proposition venue de celle qu’il considérait comme une gamine lubrique. Il la sentit saisir ses cheveux pour appliquer sa bouche contre sa culotte. « Je suis ta fontaine ! Bois-moi ! Léche-moi ! Broutte-moi le minou ! Nettoie-moi la vulve ! Arrache ma culotte avec tes dents ! »Un nouvel élan l’entraîna à lui obéir même si cette proposition l’écoeurait quelque peu. Pendant qu’il s’appliquait à la satisfaire, sa récompense vint quand il entendit une longue plainte monter de sa gorge pour se transformer en un hurlement strident qui dût réveiller tout l’immeuble. Une nouvelle giclée de mouille s’échappa de son vagin en crue et il aspira ce nectar épais et âcre sans en perdre une goutte.
La belle s’abattit enfin à ses côtés tandis que la pleine lune filtrait à travers le carreau de la fenêtre les fils de soie de ses rayons glabres qui venaient éclairer le triangle de poils noirs de la touffe encore ruisselante de Janine.
Cet instant fut pour lui un délicieux moment de contemplation. Qu’est-ce-qu’elle était belle ! Des rondeurs délicates de fausse maigre ; un visage d’intello cachant une nymphomanie affirmée ; une allure de danseuse dans une chorégraphie torride ; une voix aux tonalités vertigineuses de la douceur à la fureur… Elle ouvrit enfin les yeux et il fut rassuré car le message de son regard était reconnaissant.
« Quelle drôle de fille tu es ! Tu as du faire des ravages chez les hommes ? » osa-il lui dire sans que cela eût l’air d’une vraie question. Elle comprit néanmoins instantanément où il voulait en venir. Sa réponse révéla sa nature de fille intelligente et surtout surprenante. Elle évoqua un premier amoureux mais d’une façon qui trahissait un besoin d’effacer cette première expérience. Le reste de la réponse fut fidèle à ce qu’elle lui avait révélé jusque-là dans leur ébats en lui expliquant crument qu’elle avait peur « de sa grosse bite », chose à laquelle elle précisa n’avoir pas été habituée. Elle ajouta qu’il était de découvrir cela.
Elle le surprit encore en voulant prendre une fois de plus l’initiative en chevauchant ses cuisses. Elle se mit à jouer avec sa bite avec une telle innocence dans les gestes qu’il en fut très ému. Il sentit sa queue bander à nouveau pour atteindre sa taille maximale. Ce fut un délice pour lui de la voir soulever ses fesses pour venir se positionner sa queue qui l’attendait avec impatience. Il fut surpris car les lèvres n’étaient plus trempées mais sèches sur son gland. Elle s’accroupit encore plus pour happer sa bite. Les grimaces sur son visage lui indiquèrent que sa peur de la douleur était plus forte que sa volonté et il voulut lui éviter un désagrément douloureux.
Il la prit dans ses bras et délicatement la déposa sur le lit pour mieux préparer cette petite chatte gourmande de sa grosse queue. Il dût s’armer de patience tellement son envie de pénétrer au plus vite les chairs intimes était tentante. Promenant ses doigts sur les lèvres et explorant la cavité rose, au point de négliger le clitoris qui dressait la tête en vain pour participer à la fête, il sut dompter les tensions responsables des crispations de Janine. La vulve s’ouvrait maintenant béante et baveuse et il promena son gland sur les lèvres frémissantes et redevenues luisantes. S’allongeant sur le jeune corps tremblant d’une impatience craintive, il posa son gland à l’entrée de la bouche en feu et l’y glissa avec précautions si habilement que la hampe entière s’avança jusqu’au fond de la grotte. Elle s’immobilisa jusqu’à ce qu’il ne sente plus trembler les cuisses de la jeune femme. Il savourait sa victoire acquise dans la douceur. Contre sa bouche le souffle de la jeune fille se ralentissait pour redevenir normal. Ecrasant sous son torse les petits seins qui avaient perdus de leur vanité érectile, il l’emprisonna ainsi sous lui comme si sa bite était un bijou précieux dont il devait désormais partager la propriété avec Janine. La pendule de la nuit avait perdu ses aiguilles pour les jeunes amants qui, immobiles, redoutaient maintenant que l’aube qui s’annonçait les oblige à désserrer leur étreinte.
L’érection monumentale du garçon n’avait pas faibli, piégée par l’étui intime qui s’était adapté à la taille de l’engin. II n’osait achever son oeuvre sans la brusquer. Elle dût le comprendre car elle lui demanda de la remplir de sa semence.
Il sentit alors les cuisses le serrer aux hanches tandis que les mains de la gamine se posèrent sur ses fesses pour le pousser à la fourrager jusqu’à l’éruption finale. La folie des corps reprit et sa grosse bite se déchaîna en la pilonnant sans vergogne, avec une hargne bestiale. L’intensité de cette pénétration à grands coups de butoirs qui ressortaient de la vulve pour mieux s’y enfoncer, arrachant aux deux protagonistes grognements sauvages, hurlements de folie, claquements de chairs, rythmés par les « Encore ! Encore ! » qui se répétaient chaque fois que son vagin redevenait vide dans l’attente d’un nouvel assaut. Cet ordre crié sans relâche eut raison de sa résistance et il se lâcha sans pouvoir se retenir dans le vagin de Janine.
En se réveillant, en fin de matinée, il constata que la fille était partie. Il lui sembla qu’il avait rêvé. L’étudiante qui paraissait si sage était une vraie bombe sexuelle qui cachait bien son jeu. Alors qu’il pensait faire sa conquête, c’est plutôt elle qui avait fait la sienne. Il lui fallait absolument la revoir. Il avait besoin d’elle ! Et ça c’était nouveau pour lui.
Plus tard il entra dans la salle de bains où un message inscrit au rouge à lèvres disait « Merci, si j’ai renoncé à l’amour, tu m’auras fait découvrir la rage de faire l’amour. » Et c’était signé : J.
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