Ce qu'il se passe dans la chambre "commu-niquante"...
Récit érotique écrit par Jerem4444 [→ Accès à sa fiche auteur]
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 28-12-2023 dans la catégorie Plus on est
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Ce qu'il se passe dans la chambre "commu-niquante"...
Collection Candaulisme non prémédité 9/12
09 - LA CHAMBRE COMMUNICANTE
Ou plutôt, la chambre commu-niquante…
Laissez-moi vous raconter l’histoire irréelle qu’il m’est arrivé à Nice, il y a de ça quelques mois.
Caroline et moi sommes mariés depuis 8 ans et en couple depuis à peu près le double. Je m’appelle Jérémy, j’ai la quarantaine et ma femme a 4 ans de moins. Je me considère comme jeune, encore ! En tous cas, suffisamment pour que ma vie sexuelle me travaille. Voyez-vous, ma femme et moi ne faisons plus très souvent l’amour. Quand je dis “plus très souvent”, je veux dire “une fois par mois” tout au plus. Nous avons, ou “j’ai laissé” la routine s’installer dans notre couple.
Il fut un temps pourtant, au début de notre relation où Caroline était très lascive mais sûrement à cause de moi, car j’étais toujours d’une jalousie maladive, elle finit par se calmer. En effet, pour pimenter notre couple et nos rapports sexuels, elle me proposait tantôt des jeux de rôle, tantôt de regarder un film érotique ensemble. Et comme je ne supportais pas l’idée qu’elle soit excitée par un autre que moi, je refusais que nous ou qu’elle regarde ces films avec un autre homme dedans ou de jouer un autre personnage que moi-même, son mari ; ce qui, in fine, limitait énormément les possibilités.
Nous faisions alors l’amour sagement, de moins en moins jusqu’à ce que Caroline sembla y perdre totalement intérêt.
Aujourd’hui je me maudis pour cette jalousie maladive que j’essaye de curer même si je me surprends encore parfois à la sermonner sur ses tenues trop suggestives mettant ses seins ou ses jambes en valeur, ou à la réprimander quand je la vois rire avec un autre homme. Il m’arrive même de temps en temps de vérifier (sur son portable et à son insue) qu’elle n’a pas une relation secrète avec un autre. Je me dis, pour me rassurer, que ce n’est pas en Caroline que je n’ai pas confiance mais en les hommes en général car j’ai du mal à concevoir que les autres hommes ne puissent pas être attirés physiquement, et sexuellement par elle tant moi je le suis et tant son corps et ses formes sont parfaites.
Il m’est parfois arrivé de percevoir le regard d’un autre homme sur elle et de sentir une petite pointe d’excitation comme si je la redécouvrais par ses yeux avant de subitement ressentir une extrême jalousie : “non, n’y pense même pas, elle est à moi”.
Ce qui m’est arrivé à Nice a bouleversé mon monde et a complètement changé ma vision des choses.
Caroline et moi avions donc réservé une chambre d’hôtels pour passer quelques jours moins froids et moins pluvieux que notre climat Parisien auquel nous étions habitués. L’hôtel se trouvait près de la place Masséna à quelques encablures de la plage. Très bel hôtel, 4 étoiles. Je ne vais pas m’étaler sur ses atouts, c’est un récit érotique, non pas un guide bison futé. Ce qui est important pour la suite de l’histoire, c’est surtout que Caroline et moi occupions une chambre, tout ce qu’il y a de plus classique, mais avec une porte intérieure communicante sur la chambre voisine. Quelque chose de plutôt fréquent dans les hôtels : les deux chambres communicantes ont toutes deux une porte verrouillée chacune de leur côté et peuvent s’ouvrir si et seulement si les deux clients des chambres les ouvrent ce qui permet, par exemple, à des familles de disposer d’un espace plus grand. Le reste du temps, c’est-à-dire quand votre voisin vous est étranger, ces portes passent plutôt inaperçues bien que l’isolation sonore ne soit pas toujours au top à leur niveau.
Et justement, c’est ce qui avait posé problème un soir.
Avec Caroline, nous étions revenus d’une journée qui avait parfaitement bien commencé (avec un peu de shopping, un bon restaurant au déjeuner) et qui s’était tendue un peu sur la fin de journée (nous étions allés à la plage et j’avoue avoir refait une petite crise de jalousie qui avait refroidi l’atmosphère). Le dîner avait permis de réchauffer un peu l’ambiance mais peut-être pas suffisamment pour espérer du sexe en fin de soirée puisqu’arrivés à l’hôtel, j’avais tenté de l’embrasser et d’entamer les préliminaires mais elle m’avait très vite arrêté en me disant qu’elle était fatiguée de sa journée, qu’elle avait envie de dormir et qu’on le ferait le lendemain.
Pour ne pas me forcer à éteindre tout de suite la lumière, elle enfila un masque de nuit et des boules quies et me laissa là, quelque peu frustré.
Je dois vous avouer que quand cela arrive à la maison, il m’arrive d’attendre qu’elle s’endorme un peu puis de me masturber pour me soulager mais chez nous, nous avons un salon où je peux le faire sans risquer de la réveiller. Ici, c’était différent, nous n’avions qu’une chambre.
Je ne me doutais pas qu'une trentaine de minutes plus tard, ma frustration ne ferait qu’augmenter. Alors que je m’étais finalement décidé moi aussi à m’abandonner aux bras de morphée, j’entendis de la musique provenant de la chambre voisine puis quelques minutes après des cris. Vous vous doutez bien qu’il ne s’agissait pas de cris de frayeurs, mais bien de cris de jouissance. La femme, dans la chambre voisine semblait prendre beaucoup de plaisir. Ces cris s’intensifièrent rapidement et furent accompagnés de bruits de literie.
Au début, je n’y prêtais pas trop attention, je me disais que ça ne durerait pas plus de 10-15 minutes. Je n’étais pas encore en colère, je ressassais ma frustration de ne pas avoir eu le droit au même traitement et, comme ces cris avaient le don de m’exciter, je laissais aller mon imagination au-delà du mur qui séparait nos chambres.
Je l’imaginais jeune, latino (je ne sais pas pourquoi, je devais l’imaginer chaude et avais tout de suite pensé aux pays exotiques et chaleureux). Je l’imaginais sur son mec en position de l’Andromaque remuant fièrement sa poitrine. Je l’imaginais faire tout le boulot car j’entendais à peine le mec, comme s’il était inactif. En vérité, c’est juste que ses râles plus graves arrivaient moins jusqu’à moi.
La femme monta en intensité à tel point que ma femme redressa son masque à un moment, enleva un bouchon d’oreille et s’adressa à moi :
- Ça vient de la chambre des voisins, ce bruit ?
- Oui, ça en a bien l’air, lui répondis-je. Il semble qu’ils soient en plein coït.
Elle marmonna quelque chose avant de remettre son bouchon et son masque.
Quand le cri de la fille avait atteint un pic d’intensité, je commençai à m'énerver.
- Quand même, ils ne sont pas gênés !
Je me levai et allai frapper au mur.
Quand le bruit sembla se calmer, je me couchai dans le lit, mais il ne fallut pas plus de quelques secondes avant que celui-ci se poursuive quand même.
Je me levai à nouveau, frappai au mur et en même temps criai : “C’est pas bientôt fini ce boucan ! Il y a des gens qui essayent de dormir !”.
Pour toute réponse, j’entendis Caroline marmonner :
- Arrête de crier, ignore les, ils auront bientôt fini.
En tous cas, eux m’ignoraient bel et bien car la voisine continuait de crier jusqu’à ce qui ressemblait à un orgasme.
Sûrement qu’avec ses boules quies, Caroline n’entendait pas autant ce bruit, car il ne lui fallut pas dix minutes, fin de coït compris, pour se rendormir profondément. Soit elle était vraiment très fatiguée, soit elle avait pris un léger somnifère (ce qu’elle fait de temps en temps).
Je l’entendais respirer plus profondément.
A côté les cris avaient cessé, mais la musique d’ambiance continuait de se jouer à un niveau un peu trop élevé à mon goût. De temps en temps, j’entendais un éclat de rire. Décidément, ils n’avaient pas l’air d’avoir envie d’aller se coucher.
Nous étions bien une heure après le début des événements, je commençais à m’endormir quand soudain j’entendis à nouveau des cris et des gémissements qui me réveillèrent.
Je me mis alors à pester intérieurement tout en me disant que ma conclusion sur leur jeune âge était probablement juste car seuls les couples jeunes venant de découvrir les plaisirs de la chair sont à ce point motivés pour passer une nuit blanche à baiser.
Au bout de quelques minutes à écouter ces cris, j’étais de nouveau partagé entre l’agacement, voir la colère de ne pas pouvoir dormir et l’excitation d’imaginer cette femme lubrique qui en redemande autant.
Et cette excitation se transformait en frustration. J’écoutai le souffle de Caroline, elle dormait toujours profondément. Pourrais-je me masturber discrètement à côté d’elle ?
Je décidai que c’était une mauvaise idée. A la place, je me levai du lit et me dirigeai vers le mur. Qu’allais-je faire ? Taper à nouveau sur le mur, dans le vide ? Enfiler un caleçon et un tee-shirt et descendre à la réception pour qu’ils fassent quelque chose ? Appeler la réception directement ? (allais-je réveiller ma femme en le faisant ?). Ou écouter à travers la porte mitoyenne ce qu’il se passait pour nourrir ma curiosité et mon imaginaire sexuel ?
Je décidai d’écouter, espérant capter une bribe de conversation. Peut-être aurais-je plus d’infos si j’entendais son mec commenter ses seins ou son cul ? Peut-être entendrai-je qu’ils jouent un rôle ? Ou peut-être entendrai-je qu’il y a deux hommes dans la pièce ?
En tendant bien l'oreille, je perçus que la fille gémissait en appelant l’homme “Chris” et qu’elle l’encourageait à l’enfoncer dans son cul. Bingo, cette nana semblait apprécier la sodomie, voilà qui pouvait servir mon imaginaire. Je commençais à sérieusement bander et j’avais envie de me toucher, ce que je décidai finalement de faire. Mais le faire debout, n’était pas si évident, ni confortable et Caroline se retournant dans le lit, me rappela à la réalité. Cela aurait été la honte si elle m’avait surpris ainsi.
A la place je décidai de laisser tomber la masturbation et cognai sur le mur, plus sourdement avec ma paume en espérant qu’ils entendent sans pour autant trop réveiller Caroline.
Et cela sembla fonctionner. Caroline ne bougea pas, elle continuait de respirer profondément et de l’autre côté du mur, la fille ne criait plus. Je les entendis parler en tendant l’oreille sur la porte attenante à leur chambre et puis à un moment, il y eut du mouvement à côté et le bruit que j’entendis ensuite me surprit :
C’était comme un bruit de pêne dormant qui bouge suivi d’un bruit de porte qui s’ouvre et ça semblait venir de la porte à travers laquelle j’écoutais, du moins celle de derrière.
Était-ce bien possible ? Mes voisins avaient-ils eu le culot de déverrouiller et d'ouvrir leur porte comme toute réponse à mon cognement ? Non… Je devais sûrement halluciner. Était-ce pour que le bruit passe mieux et m’importune encore plus, comme pour se venger ? Les cris de jouissances repartirent de plus belle et plus forts et me laissèrent là pantois, avec cette question en tête. La curiosité fut alors plus forte que tout. Je me saisis du verrou de mon côté de porte mitoyenne et l’ouvris le plus doucement possible pour ne pas, ni réveiller Caroline, ni attirer l’attention du couple voisin, car clairement, si je me trompais, c’était un peu la honte.
Mais je ne me trompais pas, ce que je découvris en ouvrant doucement la porte fut l’autre porte du côté de leur chambre, entrouverte.
J’entendis plus clairement leur musique d’ambiance, les gémissements de la fille et aperçus même au travers de l’entrebaillement le dos nu de cette coquine qui m’avait ouvert (mais pas les fesses car elles étaient cachées par les draps) et ses bras recouverts de tatouage. Elle semblait effectivement être positionnée sur son homme.
Je ne pus pas en profiter d’avantage, il fallait que je réagisse vite : refermer la porte ou entrer et refermer derrière moi pour venir les confronter en personne. Si je laissais la porte ouverte, Caroline risquerait de se réveiller à cause du niveau sonore qui était maintenant clairement plus élevé.
Je ne sais pas ce qu’il me prit, je décidai d’entrer et de refermer silencieusement les deux portes derrière moi.
Bien évidemment, l’homme du couple avait une vue directe sur la porte et donc sur moi. Il me vit donc entrer. La fille vit qu’il avait vu quelque chose et retourna sa tête. Je pus alors la détailler.
Elle n’était pas du tout comme je l’avais imaginée, elle avait une vibe plus “nordique” que “latino”, plutôt svelte, les cheveux colorés en rose bonbon, un sourire à faire tomber n’importe quel homme. Elle semblait complètement assumer son corps et sa nudité devant l’inconnu que je représentais.
- Ah le voilà notre frustré, dit-elle.
Puis elle se retourna vers son copain et reprit là où elle en était. Je la vis se déhancher sur lui en faisant des petits cercles concentriques, comme si elle recherchait une sensation en particulier.
Elle ne manquait pas de culot !
Le fait qu’elle continue ainsi avec désinvolture et qu’elle me traite de frustré me donna le courage de les affronter tous les deux :
- Vous n’avez pas fini votre bruit ? Nous essayons de dormir à côté ! Nous avons payé notre chambre aussi cher que vous et nous avons le droit de profiter de notre nuit dans le silence !
La fille gémit en se tortillant puis me répondit calmement :
- Vous devriez vous plaindre à la réception, c’est bien de leur faute si les chambres ne sont pas bien insonorisées, non ?
Puis elle reprit son déhanché. Son mec, que j’avais entendu se prénommer Chris, me regardait avec un sourire de vainqueur, visiblement amusé de la situation.
Il ne semblait pas du tout jaloux que je puisse voir sa copine à poil dans une position suggestive. J’étais presque impressionné par sa désinvolture à lui aussi.
- Je…
Je m’arrêtai, je ne savais pas trop quoi répondre à cet aplomb.
- Vous pouvez arrêter de faire ça devant moi pour qu’on ait une discussion entre adultes ? dis-je, complètement déstabilisé.
- Vous voulez dire une discussion “sérieuse” ? répondit la fille. Parce que ce que nous faisons est tout ce qu’il y a de plus “adulte” ! Puis elle laissa échapper un gémissement en remuant son bassin de haut en bas.
Elle se foutait littéralement de ma gueule.
- C’est indécent, dis-je sans grande conviction.
Elle se retourna vers moi à nouveau, cette fois, j’aperçus un peu plus de son buste, ses seins, une poitrine juste parfaite. Elle n’était pas si jeune que je me l’étais imaginé mais elle avait l’air pourtant tout aussi “fraîche” que dans mon imagination.
Elle lança un regard sur mon caleçon. Je réalisai que je ne m’étais pas vraiment rhabillé avant d’entrer. Je dormais en caleçon et donc j’étais entré dans leur chambre en tenue de nuit.
- Vous m’envoyez des signaux contradictoires entre ce que vous dîtes et la bosse qui se trouve dans votre caleçon, osa-t-elle me dire.
- Je…
Encore une fois, je dus m’interrompre car elle me laissait sans voix.
- Vous détournez la discussion, je vous demande juste de faire moins de bruit. Faîtes ce que vous voulez, mais par pitié, baissez la musique et évitez de crier. J’aimerai juste dormir !
- Est-ce vraiment ce que vous voulez ?
- Comment ça ?
- Dormir ?
- Oui ! répondis-je énervé.
Elle arrêta alors enfin son activité et désenjamba son copain qui se contentait toujours d’observer la discussion, amusé. Puis elle se leva du lit et se posta nue, face à moi sans aucune gêne.
Je vis alors ses seins magnifiques, son petit tatouage autour du nombril représentant divers motifs aux formes calligraphiques, sa petite chatte complètement épilée et un tatouage sur l’entrejambe qui semblait représenter un petit lionceau (du moins de ce que je pouvais en voir).
- Pourquoi êtes-vous entré dans notre chambre plutôt que d’aller voir la réception ? me demanda-t-elle.
- Parce que vous avez laissé la porte ouverte !
- Je me sais déjà sans gêne merci, mais vous ? Vous avez l’air tellement coincé du cul, pourquoi vous permettre d’entrer ?
- Je ne vous permets pas de m’insulter !
- Par curiosité j’imagine, poursuivit-elle. Vous aviez envie de voir à quoi la fille qui pousse ces cris qui vous excitent, ressemble ! Pourquoi avez-vous refermé la porte derrière vous en entrant dans notre chambre ?
- Ma femme dort, répondis-je promptement, en tentant d’oublier que je dialoguais avec une femme complètement nue. Je ne veux pas la réveiller.
- C’est donc ça, dit-elle, comme si elle venait de se rendre compte de quelque chose à mon sujet. Vous êtes frustré sexuellement avec votre femme ?
Je bafouillai alors que “non, pas du tout” mais elle m’interrompit.
- Votre femme a l’air de bien dormir malgré les bruits. C’est donc qu’ils n’étaient pas si gênants que cela. Peut-être qu’ils vous ont gêné pour une autre raison que leur niveau sonore, non ? Peut-être que ça vous gênait que ça baise à côté et pas vous !
Je tentai de me justifier avec le fait que je n’avais pas de boules quies comme elle mais sans grande conviction. Il y avait une part de vrai dans ce qu’elle disait et je le savais très bien.
- Ne vous inquiétez pas, je peux vous soulager, c’est bien ce que vous voulez, non ?
Elle dit ça en s’approchant de moi et en mettant la main sur la bosse que cachait mon caleçon.
- Non, ce n’est pas ça, protestai-je mollement.
Elle s’agenouilla devant moi et tira la langue. Je vis un petit piercing sur celle-ci. Sa langue était humide et semblait très accueillante ce qui n’arrangeait en rien ma trique. Mon corps me trahissait et communiquait bien davantage que je le faisais avec mes paroles. Et cette fille avait raison, les signaux que j’envoyais par ces deux biais étaient radicalement contradictoires.
Elle baissa alors mon caleçon, libérant l’engin.
- Non, vous vous méprenez, dis-je.
- Laissez-vous faire…
Le plus surprenant dans tout ça était que son mec continuait de nous regarder. Maintenant qu’elle était à genou et qu’elle ne le masquait plus, je pouvais voir son sexe bandant lui aussi. Il n’avait pas l’air contrarié que sa copine me touche. Il semblait très bien le vivre, quelle chance !
- Hum, voilà un caleçon bien imprégné de mouille, la situation doit vous exciter depuis un bon moment, commenta-t-elle en découvrant des tâches de fluides dans mes sous-vêtements.
Puis elle prit en main mon sexe et le posa sur sa langue. Elle s’appliqua ensuite à faire le tour de celui-ci avec son petit piercing comme pour tester quelles sont mes zones érogènes. Elle descendit comme cela jusqu’à mes couilles, puis une fois satisfaite que ma queue ait atteint sa taille définitive, elle l’inséra dans sa bouche toute humide.
Je n’avais pas eu de fellation depuis longtemps de la part de Caroline. Cette fille me faisait redécouvrir des plaisirs que j’avais complètement oubliés. Sa bouche était chaude et accueillante et quand je la regardais, elle me regardait en retour avec ce regard de pute satisfaite de son œuvre. Je n’avais alors qu’une envie, c’était de me vider dans cet endroit.
Son homme sur le lit, se masturbait en la regardant faire.
- Mais quelle est donc cette pratique bizarre ?
Du candaulisme, allais-je ensuite découvrir par la suite en me renseignant sur le net : cette pratique qui transforme une jalousie douloureuse en un sentiment positif d'extrême jouissance. Sur le moment, je n’étais pas dans la peau de ce mec, j’étais bien dans la mienne mais je m’interrogeais. Fallait-il que je me laisse faire ou bien que je sois entreprenant ? Jusqu’à quel point ce garçon me laisserait profiter de sa copine ?
Au début, je la jouai donc “prudent”.
Alice, car c’est comme cela qu’elle s’appelait (apprendrai-je plus tard en entendant Chris s’adresser à elle), me suça goulument pendant quelques minutes.
J’eus le temps d’observer la chambre, la même que la nôtre mais dans une configuration opposée. Elle était complètement en bordel, des affaires traînaient par terre : des culottes, des boxers... Le contenu d’une trousse de toilettes était étalé sur le bureau. Il y avait du lubrifiant sur la table de nuit et… ô surprise, un plug luisant posé à côté. Il semblait clairement avoir servi.
Quand Alice sentit que j’allais venir, elle ralentit la cadence.
- Pas si vite, dit-elle, j’ai besoin de vous.
Elle se tourna vers son copain.
- Chris, tu as amené les préservatifs par hasard ?
- Non chérie, désolé ! répondit-il.
Cette simple question et le fait qu’ils n’en utilisent pas entre eux, me laissa imaginer qu’ils s’adonnaient régulièrement à des jeux sexuels de ce type avec d’autres personnes.
- Bon tant pis, vous n’avez pas de MST ? me demanda Alice.
Je fis non de la tête. J’étais tellement désarçonné qu’une simple réponse négative lui suffise à prendre un risque que je ne pensai même pas une seconde au risque que je prenais moi-même quand elle me demanda de la sodomiser.
Elle se retourna et se dirigea vers le lit. Je pus alors mater son superbe cul lui aussi tatoué sur la fesse droite. Elle demanda à son copain de se reculer, ce qu’il fit et se plaça à genou sur le lit, me présentant sa croupe. Je la vis écarter ses fesses pour que j’aperçoive bien sa chatte et son anus prêts à l’emploi. Je remarquai que ce dernier était particulièrement ouvert et avait déjà bien été préparé probablement par le plug qui se trouvait sur la table de nuit et peut-être même par son copain ensuite.
- J’aimerai reproduire l’orgasme anal que j’ai eu une fois…
Je ne sais pas si j’étais la bonne personne pour lui donner vu que ma queue n’était pas particulièrement plus imposante que celle de son copain, mais je n’avais jamais eu l’occasion de sodomiser une femme et c’était une invitation que je ne pouvais refuser.
J’eus une petite pensée pour ma propre femme et une once de culpabilité mais l’excitation était trop forte.
Je m’approchai de son cul et enfila ma queue dans son fion. Elle rentra facilement mais je sentis toutefois que c’était un peu plus serré que d’habitude quand je m’introduis dans le vagin de ma femme. Alice se mit alors à gémir et crier comme elle l’avait fait avant que je n’entre dans leur chambre. En même temps, elle s’occupait de la queue de Chris en alternant entre la branlette et la fellation.
- Oh oui, c’est bon, défonce moi le cul ! cria-t-elle. Plus fort ! Mets-la bien au fond ! m’encouragea-t-elle.
J’avais envie de jouir, mais je me retenais car je n’avais pas envie que cela se termine aussi rapidement. Je me doutais qu’il n’y aurait pas de 2e fois avec ma femme à côté qui finirait par s”inquiéter de mon absence.
Ce ne fut que quelques minutes plus tard que je compris ce que souhaitait vraiment Alice et en quoi je pouvais les aider. Elle demanda à son copain de me rejoindre dans son cul. Celle-ci avait en tête de recevoir deux queues à la fois dans son fion. Visiblement, elle était très portée sur la chose.
Je n’étais pas particulièrement à l’aise à l’idée de frotter ma bite contre celle d’un autre mais l’idée de lui exploser le fion pour lui faire atteindre le septième ciel et l’assurance d’Alice pour assumer ses fantasmes me rendaient fou d’excitation. Pendant que je lui défonçai le cul avec son copain (et je peux vous dire que nous avons réussi à rentrer tous les deux dans son cul), j’imaginai que c’était ma femme que je baisais ainsi. Dans l’excitation, la jalousie était presque anecdotique d’imaginer qu’un autre homme la prendrait aussi. L’imaginer “pute” prendre cher ainsi, me rendait dans un état second.
Alice criait de plaisir et continuait de nous encourager crûment jusqu’à atteindre l’orgasme.
Je fus content d’avoir tenu jusque là et pris cela comme un signal pour moi aussi me laisser aller à déverser mon foutre dans son orifice mais elle voulut le recueillir d’une autre manière.
Elle se retira de nous, nous demanda de nous lever et se mit à genoux, la langue tirée pour accueillir nos jets dans sa bouche et sur son visage.
- J’aime être recouverte de foutre, me dit-elle pour me stimuler.
Elle n’hésita pas une seconde à nous sucer tous les deux bien que nos queues sortaient de son cul. Elle n’avait pas froid aux yeux.
Je ne pus me retenir plus longtemps et j’éjaculai partout sur son visage, sa bouche, ses cheveux des quantités astronomiques de foutre accumulés en quelques jours d’abstinence. Chris finit quelques secondes après moi dans sa bouche et sur ses seins.
Elle retira du surplus de sperme de ses seins, de ses yeux fermés pour le remettre dans sa bouche et avala devant nous tout le sperme mélangé comme une petite salope. Elle nous tira la langue quand elle eut terminé pour nous signifier qu’elle n’avait pas triché.
C’est à ce moment que j’entendis ma femme appeler mon nom depuis la chambre d’à côté.
- Jérémy ?
Aussitôt, je me précipitai pour ramasser mon caleçon, l’enfilai, remerciai le couple et sortis de leur chambre par la porte principale (et non pas la porte communicante car Caroline se poserait des questions en me voyant arriver par ici).
Aussitôt retourné dans la chambre, j’entrai doucement et fit mine de ne pas avoir entendu son appel. J’espérai juste qu’elle ne m’avait pas entendu jouir ou reconnu à travers le mur.
- Jérémy, c’est toi ? me demanda-t-elle dans le noir.
- Euh oui…
- Qu’est-ce que tu faisais ? Je me suis réveillée et tu n’étais pas là !
- J’étais parti descendre à la réception pour qu’ils disent au couple d’à côté de se taire, mentis-je.
Heureusement qu’elle ne voyait pas, dans le noir, que j’étais juste en caleçon.
- Purée oui, ils en font du bruit, on dirait qu’ils ne sont pas que deux là-dedans ! Et ils ont dit quoi ?
- Qui ça ?
- A la réception ?
- Qu’ils allaient les appeler et leur dire de se calmer…
- Pourquoi tu ne les as pas appelé d’ici ?
- Je ne voulais pas te réveiller ma chérie…
- Tu es vraiment un ange toi ! me répondit Caroline.
Elle ne croyait pas si mal dire…
Après cet événement, je dois vous avouer que la situation m’a travaillé. J’ai découvert le candaulisme par l'intermédiaire du rôle de cocufieur mais cela a tout de même pas mal chamboulé mes idées. J’ai commencé à imaginer ce que ça pourrait faire d’être le cocu. Au début, toujours cette jalousie maladive qui fait mal mais je me suis de nombreuses fois masturbé en y pensant tant l’excitation est tout aussi forte que ce sentiment, puis chemin faisant, la douleur est devenue plus acceptable. Cela a légèrement amélioré nos rapports avec ma femme car j’ai commencé à me reprendre à chaque nouvelle crise naissante de jalousie. J’ai fini par devenir adepte des vidéos, des photos, tumblr et récits caudaulistes, si bien que j’en ai même écrit moi-même. Cette écriture m’a en quelques sortes libéré mais je n’ai encore jamais osé franchir le pas d’en parler à ma femme…
09 - LA CHAMBRE COMMUNICANTE
Ou plutôt, la chambre commu-niquante…
Laissez-moi vous raconter l’histoire irréelle qu’il m’est arrivé à Nice, il y a de ça quelques mois.
Caroline et moi sommes mariés depuis 8 ans et en couple depuis à peu près le double. Je m’appelle Jérémy, j’ai la quarantaine et ma femme a 4 ans de moins. Je me considère comme jeune, encore ! En tous cas, suffisamment pour que ma vie sexuelle me travaille. Voyez-vous, ma femme et moi ne faisons plus très souvent l’amour. Quand je dis “plus très souvent”, je veux dire “une fois par mois” tout au plus. Nous avons, ou “j’ai laissé” la routine s’installer dans notre couple.
Il fut un temps pourtant, au début de notre relation où Caroline était très lascive mais sûrement à cause de moi, car j’étais toujours d’une jalousie maladive, elle finit par se calmer. En effet, pour pimenter notre couple et nos rapports sexuels, elle me proposait tantôt des jeux de rôle, tantôt de regarder un film érotique ensemble. Et comme je ne supportais pas l’idée qu’elle soit excitée par un autre que moi, je refusais que nous ou qu’elle regarde ces films avec un autre homme dedans ou de jouer un autre personnage que moi-même, son mari ; ce qui, in fine, limitait énormément les possibilités.
Nous faisions alors l’amour sagement, de moins en moins jusqu’à ce que Caroline sembla y perdre totalement intérêt.
Aujourd’hui je me maudis pour cette jalousie maladive que j’essaye de curer même si je me surprends encore parfois à la sermonner sur ses tenues trop suggestives mettant ses seins ou ses jambes en valeur, ou à la réprimander quand je la vois rire avec un autre homme. Il m’arrive même de temps en temps de vérifier (sur son portable et à son insue) qu’elle n’a pas une relation secrète avec un autre. Je me dis, pour me rassurer, que ce n’est pas en Caroline que je n’ai pas confiance mais en les hommes en général car j’ai du mal à concevoir que les autres hommes ne puissent pas être attirés physiquement, et sexuellement par elle tant moi je le suis et tant son corps et ses formes sont parfaites.
Il m’est parfois arrivé de percevoir le regard d’un autre homme sur elle et de sentir une petite pointe d’excitation comme si je la redécouvrais par ses yeux avant de subitement ressentir une extrême jalousie : “non, n’y pense même pas, elle est à moi”.
Ce qui m’est arrivé à Nice a bouleversé mon monde et a complètement changé ma vision des choses.
Caroline et moi avions donc réservé une chambre d’hôtels pour passer quelques jours moins froids et moins pluvieux que notre climat Parisien auquel nous étions habitués. L’hôtel se trouvait près de la place Masséna à quelques encablures de la plage. Très bel hôtel, 4 étoiles. Je ne vais pas m’étaler sur ses atouts, c’est un récit érotique, non pas un guide bison futé. Ce qui est important pour la suite de l’histoire, c’est surtout que Caroline et moi occupions une chambre, tout ce qu’il y a de plus classique, mais avec une porte intérieure communicante sur la chambre voisine. Quelque chose de plutôt fréquent dans les hôtels : les deux chambres communicantes ont toutes deux une porte verrouillée chacune de leur côté et peuvent s’ouvrir si et seulement si les deux clients des chambres les ouvrent ce qui permet, par exemple, à des familles de disposer d’un espace plus grand. Le reste du temps, c’est-à-dire quand votre voisin vous est étranger, ces portes passent plutôt inaperçues bien que l’isolation sonore ne soit pas toujours au top à leur niveau.
Et justement, c’est ce qui avait posé problème un soir.
Avec Caroline, nous étions revenus d’une journée qui avait parfaitement bien commencé (avec un peu de shopping, un bon restaurant au déjeuner) et qui s’était tendue un peu sur la fin de journée (nous étions allés à la plage et j’avoue avoir refait une petite crise de jalousie qui avait refroidi l’atmosphère). Le dîner avait permis de réchauffer un peu l’ambiance mais peut-être pas suffisamment pour espérer du sexe en fin de soirée puisqu’arrivés à l’hôtel, j’avais tenté de l’embrasser et d’entamer les préliminaires mais elle m’avait très vite arrêté en me disant qu’elle était fatiguée de sa journée, qu’elle avait envie de dormir et qu’on le ferait le lendemain.
Pour ne pas me forcer à éteindre tout de suite la lumière, elle enfila un masque de nuit et des boules quies et me laissa là, quelque peu frustré.
Je dois vous avouer que quand cela arrive à la maison, il m’arrive d’attendre qu’elle s’endorme un peu puis de me masturber pour me soulager mais chez nous, nous avons un salon où je peux le faire sans risquer de la réveiller. Ici, c’était différent, nous n’avions qu’une chambre.
Je ne me doutais pas qu'une trentaine de minutes plus tard, ma frustration ne ferait qu’augmenter. Alors que je m’étais finalement décidé moi aussi à m’abandonner aux bras de morphée, j’entendis de la musique provenant de la chambre voisine puis quelques minutes après des cris. Vous vous doutez bien qu’il ne s’agissait pas de cris de frayeurs, mais bien de cris de jouissance. La femme, dans la chambre voisine semblait prendre beaucoup de plaisir. Ces cris s’intensifièrent rapidement et furent accompagnés de bruits de literie.
Au début, je n’y prêtais pas trop attention, je me disais que ça ne durerait pas plus de 10-15 minutes. Je n’étais pas encore en colère, je ressassais ma frustration de ne pas avoir eu le droit au même traitement et, comme ces cris avaient le don de m’exciter, je laissais aller mon imagination au-delà du mur qui séparait nos chambres.
Je l’imaginais jeune, latino (je ne sais pas pourquoi, je devais l’imaginer chaude et avais tout de suite pensé aux pays exotiques et chaleureux). Je l’imaginais sur son mec en position de l’Andromaque remuant fièrement sa poitrine. Je l’imaginais faire tout le boulot car j’entendais à peine le mec, comme s’il était inactif. En vérité, c’est juste que ses râles plus graves arrivaient moins jusqu’à moi.
La femme monta en intensité à tel point que ma femme redressa son masque à un moment, enleva un bouchon d’oreille et s’adressa à moi :
- Ça vient de la chambre des voisins, ce bruit ?
- Oui, ça en a bien l’air, lui répondis-je. Il semble qu’ils soient en plein coït.
Elle marmonna quelque chose avant de remettre son bouchon et son masque.
Quand le cri de la fille avait atteint un pic d’intensité, je commençai à m'énerver.
- Quand même, ils ne sont pas gênés !
Je me levai et allai frapper au mur.
Quand le bruit sembla se calmer, je me couchai dans le lit, mais il ne fallut pas plus de quelques secondes avant que celui-ci se poursuive quand même.
Je me levai à nouveau, frappai au mur et en même temps criai : “C’est pas bientôt fini ce boucan ! Il y a des gens qui essayent de dormir !”.
Pour toute réponse, j’entendis Caroline marmonner :
- Arrête de crier, ignore les, ils auront bientôt fini.
En tous cas, eux m’ignoraient bel et bien car la voisine continuait de crier jusqu’à ce qui ressemblait à un orgasme.
Sûrement qu’avec ses boules quies, Caroline n’entendait pas autant ce bruit, car il ne lui fallut pas dix minutes, fin de coït compris, pour se rendormir profondément. Soit elle était vraiment très fatiguée, soit elle avait pris un léger somnifère (ce qu’elle fait de temps en temps).
Je l’entendais respirer plus profondément.
A côté les cris avaient cessé, mais la musique d’ambiance continuait de se jouer à un niveau un peu trop élevé à mon goût. De temps en temps, j’entendais un éclat de rire. Décidément, ils n’avaient pas l’air d’avoir envie d’aller se coucher.
Nous étions bien une heure après le début des événements, je commençais à m’endormir quand soudain j’entendis à nouveau des cris et des gémissements qui me réveillèrent.
Je me mis alors à pester intérieurement tout en me disant que ma conclusion sur leur jeune âge était probablement juste car seuls les couples jeunes venant de découvrir les plaisirs de la chair sont à ce point motivés pour passer une nuit blanche à baiser.
Au bout de quelques minutes à écouter ces cris, j’étais de nouveau partagé entre l’agacement, voir la colère de ne pas pouvoir dormir et l’excitation d’imaginer cette femme lubrique qui en redemande autant.
Et cette excitation se transformait en frustration. J’écoutai le souffle de Caroline, elle dormait toujours profondément. Pourrais-je me masturber discrètement à côté d’elle ?
Je décidai que c’était une mauvaise idée. A la place, je me levai du lit et me dirigeai vers le mur. Qu’allais-je faire ? Taper à nouveau sur le mur, dans le vide ? Enfiler un caleçon et un tee-shirt et descendre à la réception pour qu’ils fassent quelque chose ? Appeler la réception directement ? (allais-je réveiller ma femme en le faisant ?). Ou écouter à travers la porte mitoyenne ce qu’il se passait pour nourrir ma curiosité et mon imaginaire sexuel ?
Je décidai d’écouter, espérant capter une bribe de conversation. Peut-être aurais-je plus d’infos si j’entendais son mec commenter ses seins ou son cul ? Peut-être entendrai-je qu’ils jouent un rôle ? Ou peut-être entendrai-je qu’il y a deux hommes dans la pièce ?
En tendant bien l'oreille, je perçus que la fille gémissait en appelant l’homme “Chris” et qu’elle l’encourageait à l’enfoncer dans son cul. Bingo, cette nana semblait apprécier la sodomie, voilà qui pouvait servir mon imaginaire. Je commençais à sérieusement bander et j’avais envie de me toucher, ce que je décidai finalement de faire. Mais le faire debout, n’était pas si évident, ni confortable et Caroline se retournant dans le lit, me rappela à la réalité. Cela aurait été la honte si elle m’avait surpris ainsi.
A la place je décidai de laisser tomber la masturbation et cognai sur le mur, plus sourdement avec ma paume en espérant qu’ils entendent sans pour autant trop réveiller Caroline.
Et cela sembla fonctionner. Caroline ne bougea pas, elle continuait de respirer profondément et de l’autre côté du mur, la fille ne criait plus. Je les entendis parler en tendant l’oreille sur la porte attenante à leur chambre et puis à un moment, il y eut du mouvement à côté et le bruit que j’entendis ensuite me surprit :
C’était comme un bruit de pêne dormant qui bouge suivi d’un bruit de porte qui s’ouvre et ça semblait venir de la porte à travers laquelle j’écoutais, du moins celle de derrière.
Était-ce bien possible ? Mes voisins avaient-ils eu le culot de déverrouiller et d'ouvrir leur porte comme toute réponse à mon cognement ? Non… Je devais sûrement halluciner. Était-ce pour que le bruit passe mieux et m’importune encore plus, comme pour se venger ? Les cris de jouissances repartirent de plus belle et plus forts et me laissèrent là pantois, avec cette question en tête. La curiosité fut alors plus forte que tout. Je me saisis du verrou de mon côté de porte mitoyenne et l’ouvris le plus doucement possible pour ne pas, ni réveiller Caroline, ni attirer l’attention du couple voisin, car clairement, si je me trompais, c’était un peu la honte.
Mais je ne me trompais pas, ce que je découvris en ouvrant doucement la porte fut l’autre porte du côté de leur chambre, entrouverte.
J’entendis plus clairement leur musique d’ambiance, les gémissements de la fille et aperçus même au travers de l’entrebaillement le dos nu de cette coquine qui m’avait ouvert (mais pas les fesses car elles étaient cachées par les draps) et ses bras recouverts de tatouage. Elle semblait effectivement être positionnée sur son homme.
Je ne pus pas en profiter d’avantage, il fallait que je réagisse vite : refermer la porte ou entrer et refermer derrière moi pour venir les confronter en personne. Si je laissais la porte ouverte, Caroline risquerait de se réveiller à cause du niveau sonore qui était maintenant clairement plus élevé.
Je ne sais pas ce qu’il me prit, je décidai d’entrer et de refermer silencieusement les deux portes derrière moi.
Bien évidemment, l’homme du couple avait une vue directe sur la porte et donc sur moi. Il me vit donc entrer. La fille vit qu’il avait vu quelque chose et retourna sa tête. Je pus alors la détailler.
Elle n’était pas du tout comme je l’avais imaginée, elle avait une vibe plus “nordique” que “latino”, plutôt svelte, les cheveux colorés en rose bonbon, un sourire à faire tomber n’importe quel homme. Elle semblait complètement assumer son corps et sa nudité devant l’inconnu que je représentais.
- Ah le voilà notre frustré, dit-elle.
Puis elle se retourna vers son copain et reprit là où elle en était. Je la vis se déhancher sur lui en faisant des petits cercles concentriques, comme si elle recherchait une sensation en particulier.
Elle ne manquait pas de culot !
Le fait qu’elle continue ainsi avec désinvolture et qu’elle me traite de frustré me donna le courage de les affronter tous les deux :
- Vous n’avez pas fini votre bruit ? Nous essayons de dormir à côté ! Nous avons payé notre chambre aussi cher que vous et nous avons le droit de profiter de notre nuit dans le silence !
La fille gémit en se tortillant puis me répondit calmement :
- Vous devriez vous plaindre à la réception, c’est bien de leur faute si les chambres ne sont pas bien insonorisées, non ?
Puis elle reprit son déhanché. Son mec, que j’avais entendu se prénommer Chris, me regardait avec un sourire de vainqueur, visiblement amusé de la situation.
Il ne semblait pas du tout jaloux que je puisse voir sa copine à poil dans une position suggestive. J’étais presque impressionné par sa désinvolture à lui aussi.
- Je…
Je m’arrêtai, je ne savais pas trop quoi répondre à cet aplomb.
- Vous pouvez arrêter de faire ça devant moi pour qu’on ait une discussion entre adultes ? dis-je, complètement déstabilisé.
- Vous voulez dire une discussion “sérieuse” ? répondit la fille. Parce que ce que nous faisons est tout ce qu’il y a de plus “adulte” ! Puis elle laissa échapper un gémissement en remuant son bassin de haut en bas.
Elle se foutait littéralement de ma gueule.
- C’est indécent, dis-je sans grande conviction.
Elle se retourna vers moi à nouveau, cette fois, j’aperçus un peu plus de son buste, ses seins, une poitrine juste parfaite. Elle n’était pas si jeune que je me l’étais imaginé mais elle avait l’air pourtant tout aussi “fraîche” que dans mon imagination.
Elle lança un regard sur mon caleçon. Je réalisai que je ne m’étais pas vraiment rhabillé avant d’entrer. Je dormais en caleçon et donc j’étais entré dans leur chambre en tenue de nuit.
- Vous m’envoyez des signaux contradictoires entre ce que vous dîtes et la bosse qui se trouve dans votre caleçon, osa-t-elle me dire.
- Je…
Encore une fois, je dus m’interrompre car elle me laissait sans voix.
- Vous détournez la discussion, je vous demande juste de faire moins de bruit. Faîtes ce que vous voulez, mais par pitié, baissez la musique et évitez de crier. J’aimerai juste dormir !
- Est-ce vraiment ce que vous voulez ?
- Comment ça ?
- Dormir ?
- Oui ! répondis-je énervé.
Elle arrêta alors enfin son activité et désenjamba son copain qui se contentait toujours d’observer la discussion, amusé. Puis elle se leva du lit et se posta nue, face à moi sans aucune gêne.
Je vis alors ses seins magnifiques, son petit tatouage autour du nombril représentant divers motifs aux formes calligraphiques, sa petite chatte complètement épilée et un tatouage sur l’entrejambe qui semblait représenter un petit lionceau (du moins de ce que je pouvais en voir).
- Pourquoi êtes-vous entré dans notre chambre plutôt que d’aller voir la réception ? me demanda-t-elle.
- Parce que vous avez laissé la porte ouverte !
- Je me sais déjà sans gêne merci, mais vous ? Vous avez l’air tellement coincé du cul, pourquoi vous permettre d’entrer ?
- Je ne vous permets pas de m’insulter !
- Par curiosité j’imagine, poursuivit-elle. Vous aviez envie de voir à quoi la fille qui pousse ces cris qui vous excitent, ressemble ! Pourquoi avez-vous refermé la porte derrière vous en entrant dans notre chambre ?
- Ma femme dort, répondis-je promptement, en tentant d’oublier que je dialoguais avec une femme complètement nue. Je ne veux pas la réveiller.
- C’est donc ça, dit-elle, comme si elle venait de se rendre compte de quelque chose à mon sujet. Vous êtes frustré sexuellement avec votre femme ?
Je bafouillai alors que “non, pas du tout” mais elle m’interrompit.
- Votre femme a l’air de bien dormir malgré les bruits. C’est donc qu’ils n’étaient pas si gênants que cela. Peut-être qu’ils vous ont gêné pour une autre raison que leur niveau sonore, non ? Peut-être que ça vous gênait que ça baise à côté et pas vous !
Je tentai de me justifier avec le fait que je n’avais pas de boules quies comme elle mais sans grande conviction. Il y avait une part de vrai dans ce qu’elle disait et je le savais très bien.
- Ne vous inquiétez pas, je peux vous soulager, c’est bien ce que vous voulez, non ?
Elle dit ça en s’approchant de moi et en mettant la main sur la bosse que cachait mon caleçon.
- Non, ce n’est pas ça, protestai-je mollement.
Elle s’agenouilla devant moi et tira la langue. Je vis un petit piercing sur celle-ci. Sa langue était humide et semblait très accueillante ce qui n’arrangeait en rien ma trique. Mon corps me trahissait et communiquait bien davantage que je le faisais avec mes paroles. Et cette fille avait raison, les signaux que j’envoyais par ces deux biais étaient radicalement contradictoires.
Elle baissa alors mon caleçon, libérant l’engin.
- Non, vous vous méprenez, dis-je.
- Laissez-vous faire…
Le plus surprenant dans tout ça était que son mec continuait de nous regarder. Maintenant qu’elle était à genou et qu’elle ne le masquait plus, je pouvais voir son sexe bandant lui aussi. Il n’avait pas l’air contrarié que sa copine me touche. Il semblait très bien le vivre, quelle chance !
- Hum, voilà un caleçon bien imprégné de mouille, la situation doit vous exciter depuis un bon moment, commenta-t-elle en découvrant des tâches de fluides dans mes sous-vêtements.
Puis elle prit en main mon sexe et le posa sur sa langue. Elle s’appliqua ensuite à faire le tour de celui-ci avec son petit piercing comme pour tester quelles sont mes zones érogènes. Elle descendit comme cela jusqu’à mes couilles, puis une fois satisfaite que ma queue ait atteint sa taille définitive, elle l’inséra dans sa bouche toute humide.
Je n’avais pas eu de fellation depuis longtemps de la part de Caroline. Cette fille me faisait redécouvrir des plaisirs que j’avais complètement oubliés. Sa bouche était chaude et accueillante et quand je la regardais, elle me regardait en retour avec ce regard de pute satisfaite de son œuvre. Je n’avais alors qu’une envie, c’était de me vider dans cet endroit.
Son homme sur le lit, se masturbait en la regardant faire.
- Mais quelle est donc cette pratique bizarre ?
Du candaulisme, allais-je ensuite découvrir par la suite en me renseignant sur le net : cette pratique qui transforme une jalousie douloureuse en un sentiment positif d'extrême jouissance. Sur le moment, je n’étais pas dans la peau de ce mec, j’étais bien dans la mienne mais je m’interrogeais. Fallait-il que je me laisse faire ou bien que je sois entreprenant ? Jusqu’à quel point ce garçon me laisserait profiter de sa copine ?
Au début, je la jouai donc “prudent”.
Alice, car c’est comme cela qu’elle s’appelait (apprendrai-je plus tard en entendant Chris s’adresser à elle), me suça goulument pendant quelques minutes.
J’eus le temps d’observer la chambre, la même que la nôtre mais dans une configuration opposée. Elle était complètement en bordel, des affaires traînaient par terre : des culottes, des boxers... Le contenu d’une trousse de toilettes était étalé sur le bureau. Il y avait du lubrifiant sur la table de nuit et… ô surprise, un plug luisant posé à côté. Il semblait clairement avoir servi.
Quand Alice sentit que j’allais venir, elle ralentit la cadence.
- Pas si vite, dit-elle, j’ai besoin de vous.
Elle se tourna vers son copain.
- Chris, tu as amené les préservatifs par hasard ?
- Non chérie, désolé ! répondit-il.
Cette simple question et le fait qu’ils n’en utilisent pas entre eux, me laissa imaginer qu’ils s’adonnaient régulièrement à des jeux sexuels de ce type avec d’autres personnes.
- Bon tant pis, vous n’avez pas de MST ? me demanda Alice.
Je fis non de la tête. J’étais tellement désarçonné qu’une simple réponse négative lui suffise à prendre un risque que je ne pensai même pas une seconde au risque que je prenais moi-même quand elle me demanda de la sodomiser.
Elle se retourna et se dirigea vers le lit. Je pus alors mater son superbe cul lui aussi tatoué sur la fesse droite. Elle demanda à son copain de se reculer, ce qu’il fit et se plaça à genou sur le lit, me présentant sa croupe. Je la vis écarter ses fesses pour que j’aperçoive bien sa chatte et son anus prêts à l’emploi. Je remarquai que ce dernier était particulièrement ouvert et avait déjà bien été préparé probablement par le plug qui se trouvait sur la table de nuit et peut-être même par son copain ensuite.
- J’aimerai reproduire l’orgasme anal que j’ai eu une fois…
Je ne sais pas si j’étais la bonne personne pour lui donner vu que ma queue n’était pas particulièrement plus imposante que celle de son copain, mais je n’avais jamais eu l’occasion de sodomiser une femme et c’était une invitation que je ne pouvais refuser.
J’eus une petite pensée pour ma propre femme et une once de culpabilité mais l’excitation était trop forte.
Je m’approchai de son cul et enfila ma queue dans son fion. Elle rentra facilement mais je sentis toutefois que c’était un peu plus serré que d’habitude quand je m’introduis dans le vagin de ma femme. Alice se mit alors à gémir et crier comme elle l’avait fait avant que je n’entre dans leur chambre. En même temps, elle s’occupait de la queue de Chris en alternant entre la branlette et la fellation.
- Oh oui, c’est bon, défonce moi le cul ! cria-t-elle. Plus fort ! Mets-la bien au fond ! m’encouragea-t-elle.
J’avais envie de jouir, mais je me retenais car je n’avais pas envie que cela se termine aussi rapidement. Je me doutais qu’il n’y aurait pas de 2e fois avec ma femme à côté qui finirait par s”inquiéter de mon absence.
Ce ne fut que quelques minutes plus tard que je compris ce que souhaitait vraiment Alice et en quoi je pouvais les aider. Elle demanda à son copain de me rejoindre dans son cul. Celle-ci avait en tête de recevoir deux queues à la fois dans son fion. Visiblement, elle était très portée sur la chose.
Je n’étais pas particulièrement à l’aise à l’idée de frotter ma bite contre celle d’un autre mais l’idée de lui exploser le fion pour lui faire atteindre le septième ciel et l’assurance d’Alice pour assumer ses fantasmes me rendaient fou d’excitation. Pendant que je lui défonçai le cul avec son copain (et je peux vous dire que nous avons réussi à rentrer tous les deux dans son cul), j’imaginai que c’était ma femme que je baisais ainsi. Dans l’excitation, la jalousie était presque anecdotique d’imaginer qu’un autre homme la prendrait aussi. L’imaginer “pute” prendre cher ainsi, me rendait dans un état second.
Alice criait de plaisir et continuait de nous encourager crûment jusqu’à atteindre l’orgasme.
Je fus content d’avoir tenu jusque là et pris cela comme un signal pour moi aussi me laisser aller à déverser mon foutre dans son orifice mais elle voulut le recueillir d’une autre manière.
Elle se retira de nous, nous demanda de nous lever et se mit à genoux, la langue tirée pour accueillir nos jets dans sa bouche et sur son visage.
- J’aime être recouverte de foutre, me dit-elle pour me stimuler.
Elle n’hésita pas une seconde à nous sucer tous les deux bien que nos queues sortaient de son cul. Elle n’avait pas froid aux yeux.
Je ne pus me retenir plus longtemps et j’éjaculai partout sur son visage, sa bouche, ses cheveux des quantités astronomiques de foutre accumulés en quelques jours d’abstinence. Chris finit quelques secondes après moi dans sa bouche et sur ses seins.
Elle retira du surplus de sperme de ses seins, de ses yeux fermés pour le remettre dans sa bouche et avala devant nous tout le sperme mélangé comme une petite salope. Elle nous tira la langue quand elle eut terminé pour nous signifier qu’elle n’avait pas triché.
C’est à ce moment que j’entendis ma femme appeler mon nom depuis la chambre d’à côté.
- Jérémy ?
Aussitôt, je me précipitai pour ramasser mon caleçon, l’enfilai, remerciai le couple et sortis de leur chambre par la porte principale (et non pas la porte communicante car Caroline se poserait des questions en me voyant arriver par ici).
Aussitôt retourné dans la chambre, j’entrai doucement et fit mine de ne pas avoir entendu son appel. J’espérai juste qu’elle ne m’avait pas entendu jouir ou reconnu à travers le mur.
- Jérémy, c’est toi ? me demanda-t-elle dans le noir.
- Euh oui…
- Qu’est-ce que tu faisais ? Je me suis réveillée et tu n’étais pas là !
- J’étais parti descendre à la réception pour qu’ils disent au couple d’à côté de se taire, mentis-je.
Heureusement qu’elle ne voyait pas, dans le noir, que j’étais juste en caleçon.
- Purée oui, ils en font du bruit, on dirait qu’ils ne sont pas que deux là-dedans ! Et ils ont dit quoi ?
- Qui ça ?
- A la réception ?
- Qu’ils allaient les appeler et leur dire de se calmer…
- Pourquoi tu ne les as pas appelé d’ici ?
- Je ne voulais pas te réveiller ma chérie…
- Tu es vraiment un ange toi ! me répondit Caroline.
Elle ne croyait pas si mal dire…
Après cet événement, je dois vous avouer que la situation m’a travaillé. J’ai découvert le candaulisme par l'intermédiaire du rôle de cocufieur mais cela a tout de même pas mal chamboulé mes idées. J’ai commencé à imaginer ce que ça pourrait faire d’être le cocu. Au début, toujours cette jalousie maladive qui fait mal mais je me suis de nombreuses fois masturbé en y pensant tant l’excitation est tout aussi forte que ce sentiment, puis chemin faisant, la douleur est devenue plus acceptable. Cela a légèrement amélioré nos rapports avec ma femme car j’ai commencé à me reprendre à chaque nouvelle crise naissante de jalousie. J’ai fini par devenir adepte des vidéos, des photos, tumblr et récits caudaulistes, si bien que j’en ai même écrit moi-même. Cette écriture m’a en quelques sortes libéré mais je n’ai encore jamais osé franchir le pas d’en parler à ma femme…
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2 avis des lecteurs et lectrices après lecture : Les auteurs apprécient les commentaires de leurs lecteurs
Les avis des lecteurs
Tres beau recit...ca nous est arrivé il y a un mois ou lors d un plan à 3 à l hotel, notre voisin de chambre "communicante" a tambouriné à la porte...mais nous n avons pas eu l'idée de l'ouvrir 😅, juste de restreindre nos ardeurs en faisant moins de bruit...on y pensera pour la prochaine fois 😉
Bravo ,belle histoire bien écrite