Chant du cygne 2

- Par l'auteur HDS Briard -
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Auteur homme.
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Récit libertin : Chant du cygne 2 Histoire érotique Publiée sur HDS le 01-05-2023 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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Chant du cygne 2
Partie 2

Roxane donna le signe de la reprise de la musique.
L’intro fut jouée, et elle entama son chant.
Dès les premières strophes, sa voix semblait légèrement flat (en dessous d’un quart de ton).
Personne n’osait le lui faire remarquer.
Cela devint presque faux au début du refrain.
Roxane leva la main et les musiciens s’arrêtèrent de jouer.
- Bordel de bordel, mais qu’est-ce qu’il se passe avec mon retour.
Solène s’avança timidement et lui fit un petit signe de la main.
- Roxane, vous êtes sûre pour le retour ?
Roxane tourna la tête, un éclair de fureur dans les yeux.
- Mais qu’est-ce que tu viens me chier dans les bottes toi ?
Devant la violence de l’invective, la jeune chanteuse fit deux pas en arrière.
- Et puis qu’est-ce que tu y connais toi, hein ? Je t’en pose moi des questions ?
Elle la pointait avec son micro.
- Je viens, moi, pendant tes répètes pour t’interrompre et te faire chier ?
- - Non, bien entendu …
Roxane fit une grimace.
- Non, bien entendu. Mais alors pourquoi tu te permets de venir interrompre la mienne ?
Elle fit un pas vers elle, menaçante.
- Ou tu fous le camp de ma scène, ou je te renvoie là d’où tu viens.
La jeune fille fit demi-tour et se dirigea vers l’arrière de la scène.
- - Et ne reviens plus me casser les pieds ou tu retournes dans le pays de merde d’où je t’ai sortie.
Solène ne se le fit pas dire deux fois.

En fait, c’est Raf qui l’avait dénichée quelques années auparavant, en Dordogne, lors d’un repérage pour une tournée.
Elle chantait dans l’hôtel-restaurant où il logeait et dînait ce soir-là.
Il était seul. Après son concert, Roxane étant partie dans le restaurant des parents d’un jeune percussionniste qu’elle avait engagé pour la tournée.
Ce musicien en herbe était beau comme un Dieu et avait plus tapé dans l’œil de sa compagne par sa beauté que par son réel talent.
Raf savait pertinemment qu’elle avait couché avec lui deux-trois fois. Elle faisait, de temps en temps, des petites entailles à leur contrat de mariage.
A chaque fois, il s’isolait volontairement et se muait dans une période de silence qui, à la longue, était un révélateur pour elle, sonnant le signal d’alerte.
Elle avait déjà eu quelques aventures, quatre en fait, mais qui n’avait jamais durées qu’une ou deux nuits.
Malgré tout, il souffrait à chaque fois comme si c’était sa première infidélité.
- Je suis comme ça, tu le sais, et je l’ai toujours été. Je ne vais pas changer maintenant. Et puis tu sais bien que je te reviens toujours. Toi, tu es mon soleil, tu es l’air que je respire. Je sais que je me mets en danger, mais c’est plus fort que moi. Il me faut de l’interdit. C’est l’adrénaline dont j’ai besoin pour me garder sous pression et pour que je supporte cette vie de nomade.
Il l’écoutait toujours, lorsqu’elle lui revenait, la tête basse, en commençant, à chaque fois, par un « Pardonne-moi mon amour, je ne te mérite pas. »
Il attendait qu’elle ait vidé son cœur de pardon et ses yeux de larmes pour prononcer les rares paroles qu’il prononçait en guise de conclusion :
- Un jour, tu reviendras, et je ne serai plus là.
Mais il pardonnait, encore et toujours, car il savait qu’une fois son forfait achevé, ses envies d’adultère rassasiées, son amant lui devenait indifférent et qu’elle s’en désintéressait complètement.
Il pardonnait, car elle était sa princesse, celle à travers qui il continuait d’exister. Celle qui lui permettait de donner le meilleur de lui-même. Celle qui l’obligeait à être un régisseur hors pair. Celle pour qui il était indispensable.

A ce moment-là, donc, c’était le jeune choriste, qui avait pourtant une voix et un talent vraiment quelconque, mais des yeux à tomber par terre et un corps d’athlète.
Il le savait, l’avait deviné avant même qu’elle ne le sache elle-même.
Il avait vu leurs regards énamourés. Il avait vu leurs œillades complices. Il avait vu les petits gestes d’attention qu’ils avaient l’un envers l’autre.
- Encore un ! S’était-il emporté un matin devant leur bol de café.
- Mais pas du tout chéri. Qu’est-ce que tu vas chercher là.
Il l’avait menacée d’un doigt vengeur.
- Un jour, j’en aurai marre et je ferai ma valise.
Elle s’était levée et était venue, derrière lui, l’entourer de ses bras en lui picorant le cou.
- Tu sais bien qu’il n’y a que toi que j’aime.

Le soir même, elle s’était envolée avec sa troupe, pour aller dîner, sans lui et loin de lui, pour, assurément, finir la soirée et passer la nuit, avec le choriste.
Il avait donc soupé seul, dans cet hôtel-restaurant où ils avaient pris une suite familiale qu’il occuperait certainement seul ce soir-là.
Il y avait une petite installation dans un coin de la salle, qui contenait plus de deux cents couverts, avec une sono, un pied et un micro.
Il finissait son hors d’œuvre lorsqu’il vit apparaître une jeune fille frêle, pâle et tout intimidée qui demanda presque la permission de chanter aux convives alors qu’elle était sur les petites affichettes accrochées un peu partout dans la ville.
Il reposa ses couverts et attendit qu’elle commence son tour de chant.
Il allait lever la main pour appeler la serveuse quand la musique envahit l’espace.
Quelques secondes après une introduction qu’il connaissait bien, une voix claire, veloutée, sans reflet métallique et haut perchée s’éleva faisant taire les conversations.
Plus un bruit ne s’éleva pour venir perturber cette voix limpide, au timbre très agréable qui vous charmait immédiatement.
Et il fut sous le charme de cette petite, de cette gamine, adolescente et encore en pleine croissance, mais qui possédait déjà une voix de soprano adulte, ronde et grasse à souhait, qui utilisait tous les résonnateurs du visage pour prendre une amplitude maximum.
Cette voix était un don du ciel que cette jeune fille avait reçu à la naissance et elle n’avait sans doute pas encore pris conscience du pouvoir qu’elle pouvait lui donner.
Il attendit patiemment qu’elle termine son récital pour lequel les convives et spectateurs se levèrent pour lui faire un triomphe, pour aller la saluer en cuisine, qui tenait lieu de coulisse et de loge.
Il s’avança vers elle la main tendue.
- Bonjour mademoiselle, est-ce que je peux …
- Bonjour monsieur, je suis honorée que vous m’ayez écoutée.
- Tu me connais ?
- C’est la gérante qui m’a dit qui vous étiez.
Elle le regardait avec une telle timidité dans le regard qu’il en fut touché.
- Tu sais, je ne suis que le régisseur de Roxane Eden. Je ne suis pas une vedette.
- Oh, vous êtes bien plus. Vous en avez lancé des artistes, vous en avez aidé des musiciens. Vous êtes une référence unique dans le métier, qu’elle m’a dit.
- Allez, je ne suis pas si important que ça et tu vas me faire rougir. D’autant que c’est moi qui suis impressionné par ta voix et la qualité de ta prestation.
- C’est vrai ? Vous avez aimé ?
Il alla prendre une chaise et s’assit juste en face d’elle.
- Écoute, ce que tu as produit là est en tout point remarquable. Tu as un timbre de voix très agréable et déjà une bonne technique de chant. Quelqu’un t’a appris ?
- Oui, au collège, mon prof de musique m’a donné des cours particuliers le mercredi.
- Et qu’est-ce qu’il t’a appris ton prof de musique ?
- Il m’a appris à respirer pour mieux chanter.
- Il t’a dit comment cela s’appelait ?
- Oui, la respiration diaphragmatique.
- Et tu l’utilises cette façon de respirer ?
- Il m’a dit que j’apprenais vite et que je pouvais me contenter de ne l’utiliser que lorsque j’en avais besoin.
Raf se tut mais compris que la petite avait déjà le niveau du premier cycle de chant et qu’il n’avait jamais rencontré un tel phénomène.
- Tu as déjà pensé à te produire devant un vrai public ?
- Oh, j’en rêve. Mais j’ai encore tellement de travail que je ne sais pas si j’y arriverai un jour.
- Quel âge as-tu ?
- J’ai dix-sept ans.
- Tes parents sont là ?
- Non, je n’aime pas qu’ils viennent me voir chanter, ça me paralyse.
- Oui, je comprends. Où est-ce que je pourrais les rencontrer ?

Et c’est ainsi que Solène, c’était son vrai prénom, via ses parents, fut engagée par Raf.
Il inclut une clause conditionnelle de formation, et, à son issue, un contrat pour une série de concerts sur deux tournées de Roxane, dont elle assurerait la première partie.
Il recruta quelques musiciens et choristes car Roxane ne partageait pas et les installa dans un studio de répétition qui lui appartenait et qu’il avait aménagé dans un petit appartement qui était, lui aussi, sa propriété.
Durant deux années, la petite prit des cours de chant avec le même professeur que Roxane avait eu des années plus tôt.
Une fois qu’elle eut terminé son troisième cycle, il lui fit commencer les répétitions.
Pendant sa formation, il avait écrit et composé une vingtaine de chansons pour qu’elles constituent le répertoire de Solène.
Il l’avait questionnée sur sa vie, sa famille, ses habitudes, ses goûts, tout ce qui pouvait servir de réservoir à idées.
Il lui faisait travailler les chansons le soir, après les répètes de Roxane, avec un guitariste, au départ et, une fois rodé le set de chant, avec les musiciens recrutés.
Lorsque Roxane en eut assez, et amoureusement et professionnellement, du petit chanteur qui assurait ses premières parties et devenu un temps son amant, elle le congédia illico presto et Raf profita de leur énième réconciliation pour promouvoir Solène.
Ne pouvant rien lui refuser en raison de sa culpabilité encore fraîche, la star accepta que la petite fasse ses premières parties.

Les deux tournées furent un triomphe et Solène en eût une bonne part tant ses récitals plaisaient au public.
Les premiers temps, Roxane se félicita d’avoir une partenaire de tournée qui assurait enfin des prestations de qualité et qui lui permettait de bénéficier d’un public déjà conquis avant d’entrer en scène.
Le temps passant, elle se comporta même avec elle comme une « maman de chant », lui donnant toutes sortes de conseils, qui sur la technique, qui sur l’interprétation, qui sur le jeu de scène, les faisant devenir vraiment complices.
Le problème avec la diva, c’est que dès qu’elle se sentait irrésistiblement attirée par un homme, jeune, beau et incroyablement attirant, elle avait, tout d’abord et pendant un temps plus ou moins long, une humeur irascible car elle ne supportait pas de se retrouver dans cet état de dépendance amoureuse.
Que le monde évoluant autour de sa personne ne dépende que d’elle, pour jouer, se nourrir, se loger, ou tout simplement vivre, cela la confortait dans sa fierté et son orgueil et lui convenait parfaitement.
Mais qu’elle fut, elle, irrépressiblement et irrémédiablement attirée par un homme si jeune et beau fusse-t-il, et obnubilée par ses pensées libidineuses, la mettait dans tous ses états.
Elle devenait nerveuse, agressive, perdait toute bonne humeur et presque toute joie de vivre.
Elle qui, d’ordinaire, était une crème pour son personnel, devenait alors carrément imbuvable et irascible.
Jusqu’à ce qu’elle ait étanché sa soif de jouissances et de plaisirs interdits dans les bras de son nouvel amant, tout lui était insupportable et elle ne supportait personne.
Son langage, lui aussi, en était impacté et elle devenait facilement vulgaire.
Elle était capable d’entrer dans des colères monumentales pour un rien, et d’envoyer promener tout ce qui se dressait sur son passage.

Alors que cette petite merdeuse vienne lui expliquer ce qu’elle ne comprenait pas par elle-même, c’était la goutte d’eau qui lui faisait, tout à coup, déborder le vase.
- Raf, tu me la fous dehors cette mange-merde, je ne veux plus la voir… Raf ?... Raf ?
Comme on entendait aucune mouche voler, les pas précipités du régisseur résonnèrent sur le bois de la scène.
- Qu’est-ce qu’il se passe encore ?
Roxane était dans une colère noire.
- Encore ? Qu’est-ce qu’il se passe encore ?
Elle le pointa du doigt.
- Tu te fous de moi ? Mon retour est complétement pourri. Tu es vraiment un bon à rien qui a juré de m’emmerder ou quoi ? ça fait dix fois que je te le dis, mais, comme d’habitude, parle à mon chien, tu n’as rien entendu. Et qui est-ce qui passe pour une conne ? Qui est-ce qui a un retour de merde dans les oreilles ? Qui est-ce qui ne sera pas prête ce soir ? Depuis quelques temps, tu ne me fais que du boulot de merde. Je ne sais pas ce qui me retiens de te virer à coup de pompe dans le cul.
Raf regardait jusque-là la table relais des retours de scène.
Il se releva et marcha vers elle.
- Non mais tu as vu comment tu me parles ?
- Tu me fais chier, tu entends ? Tu me fais chier, chier, et merde. Répare-moi ça et fissa.
Raf se retourna calmement, sans lui répondre. Il se dirigea au bout de la scène et avisa le jeune assistant machiniste qui regardait le spectacle donné par Roxane l’air médusé.
- Va lui dire si ça te chante, moi je me casse.
Raf descendit les marches et se rendit droit à sa voiture, poursuivi par la voix de son épouse.
- C’est ça, barre-toi, fou le camp, de toute façon tu commences à ne plus servir à grand-chose. Tu entends ? Encore deux-trois ans et tu seras devenu un vieux con inutile.
Elle avait hurlé ses dernières paroles pour être certaine qu’il les ait entendues.
Elle se tourna vers le jeune assistant qui venait vers elle.
Son visage se radoucit aussitôt.
- Qu’est-ce que tu veux mon ange ?
L’ange en question était un jeune machiniste, recruté par Raf pour devenir le régisseur à plein temps de Solène. Roxane en avait émis l’idée un matin, pouvant de moins en moins supporter de partager son mari avec la jeune vedette.
Quand son époux était revenu d’une prospection avec Frédéric dans ses bagages, elle avait eu immédiatement les yeux brillant d’intérêt pour la plastique du jeune homme.
Il faut dire que Fred, pour ces dames, était un superbe spécimen masculin qui aurait certainement éclaboussé de sa beauté tous les podiums de l’univers du mannequinat.
Issu d’une mère eurasienne et d’un père berbère, il avait tous les attraits de beauté des deux races.
Grand, fin, la chevelure ondulée, bouclée aux pointes qui tombait sur ses épaules, et d’un noir de jais, des yeux bridés de couleur fauve, des lèvres légèrement ourlées sous un nez aquilin, il était à tomber et la gente féminine n’avait d’yeux que pour cet ange au charme ravageur.
- Je crois que vous n’avez pas la bonne oreillette.
- Comment ça mon ange ?
- Je crois que vous avez l’oreillette du choriste.
Elle la retira, la regarda, puis alla se poser devant son ex-amant.
- Alors Paul, il paraît que tu m’as piqué mon oreillette ?
Le pauvre homme lui tendit celle qu’il avait à l’oreille.
- C’est curieux, je l’ai prise sur mon chargeur.
Se radoucissant tout à coup, elle mima un baiser vers lui, se saisit de l’objet et se l’enfonça dans l’oreille gauche.
- Pas grave Paulo, allez, on n’va pas en faire toute une histoire.
Elle regarda autour d’elle.
- Mais où est Raf ?

Quand elle l’avait rencontré, il était le machiniste du groupe les Fennecs, Rock Band qui sévissait sur tout l’hexagone depuis une bonne quinzaine d’années.
Il faisait la pluie et le beau temps du groupe.
Réparait par-ci, arrangeait par-là, planifiait les tournées, organisait l’édification et la mise en place des scènes, trouvait les hôtels, les restos, les tenues de scène, gérait la pub, la com, les relations publiques, manageait le son, les lumières, les jeux de scène. Bref, le véritable chef d’orchestre du groupe.
Quand on naviguait dans l’entourage du band, on entendait du Raf à toutes les sauces.
Novice dans le métier, ayant gagné le concours des jeunes talents de demain, Roxane , une fois qu’il l’eut recrutée, fût été impressionnée par cet homme aux mains d’or, d’une patience à toute épreuve et qui savait, avec modestie et humilité, se rendre indispensable.
Une fois tombé amoureux de la jeune fille, il termina son contrat avec le manager du groupe de rock et ne le reconduit pas.
Il voulut se prendre en charge et devenir manager général.
Bien entendu, elle l’aida dans certaines tâches comme le recrutement des musiciens, des machinistes, des techniciens son et lumières.
Ils signèrent quelques contrats avec des chanteurs ou chanteuses ayant déjà de la bouteille dans le métier et ils se forgeât une réputation d’Handyman de grand talent.

Après vingt-cinq ans de réglages, d’installation, de mises au point et de management en tous genres, il était devenu le manager des plus grands et elle le régisseur attitré de la diva incontournable de la chanson française.

Après la tournée européenne et le recrutement de Solène, Roxane avait voulu se rapprocher de son public français et ils avaient entamé une tournée dans tout l’hexagone.
C’était la tournée dite du retour aux sources. Ils faisaient un triomphe chaque soir et elle tenait à ce que le concert dans la ville où elle avait grandi en soit le point culminant.
- Mais où est Raf ?... Bon, tant pis. Mon Ange, tu nous redonnes le son s’il te plait.
La répétition fut réussie et, ravie que tout soit rentré dans l’ordre, la diva invita tout le monde au restaurant.
En partant, elle avisa un jeune machiniste qui rangeait quelques câbles.
- Tu diras à Raf et à Solène qu’on est partis au resto à Carsac-Aillac.

Elle avait fait réserver plusieurs tables pour toute la troupe et le repas fut joyeux et animé.
Roxane, ravie que tout soit fin prêt pour le concert du lendemain soir but un peu plus que de raison.
Elle avait placé le jeune régisseur à sa droite et, de temps à autres, lui caressait la cuisse sous la table.
Juste avant le dessert, sa main se faufila sous la nappe et se posa sur son entrejambe. Elle constata qu’une belle bosse déformait le pantalon.
Elle le massa doucement, se pencha vers lui, lui fit une bise dans le cou et lui murmura à l’oreille.
- C’est quoi que je tiens là ?... J’ai réservé une chambre, la numéro 5… Tu vas aller prendre la clé à la réception et t’y rendre… Tu t’y déshabilles, tu te mets dans le lit et tu m’attends… J’arrive.
Il se leva et partit vers l’accueil.
Elle but une dernière gorgée de ce délicieux Pécharmant qui accompagnait le fromage et fit le tour des convives des yeux.
- Les gars, je vous abandonne. On doit vous servir le dessert et normalement, j’ai commandé du champagne pour tout le monde. Finissez sans moi. On se voit demain pour les balances vers quinze heures.
Elle se leva péniblement et, en titubant légèrement, se dirigea vers l’escalier.
Elle gravit les marches en se tenant à la rampe.
Elle s’arrêta en haut car la tête lui tournait.
Elle attendit quelques instants puis s’engagea dans le couloir et trouva la porte de la chambre.
Elle entra et se posa devant le lit sur lequel le jeune homme l’attendait, nu, comme convenu.
Elle l’observa de la tête aux pieds.
- Hum, tu es beau.
Elle abaissa la fermeture éclair de sa robe en se contorsionnant péniblement.
Elle glissa et tomba en tas au sol.
Elle mit les mains dans son dos et dégrafa son soutien-gorge. Elle retira sa culotte et mit les mains sur les hanches.
- Comment tu me trouves mon ange ?
Il la détailla à son tour puis lui sourit.
- Vous êtes encore plus belle que je l’imaginais.
- Allez, dis franchement. Je sais que j’ai pris des rondeurs et que je n’ai plus vingt ans.
- Vous avez quelques formes, mais elles restent très discrètes et, moi, je trouve que ça vous rend encore plus attirante.
Elle s’allongea près de lui et lui saisit son sexe dressé.
- Ben dis donc, toi tu sais parler aux femmes.
Elle se pencha et l’engloutit jusqu’à la racine.
Elle l’aspira, remonta et suça le gland.
Elle le sortit de sa bouche et le prit à deux mains, le branlant légèrement.
- Ta queue est longue et fine. J’adore, parce que je peux la prendre jusqu’au fond de ma gorge. C’est une sensation nouvelle pour moi.
Elle se mit à califourchon sur lui, visa, puis s’introduisit son sexe bandé en elle en se rabaissant.
Elle émit un soupir d’aise.
- Depuis le temps que j’avais envie de ça.
Elle se pencha et nicha sa tête dans le creux de son cou.
- Mets tes mains sur mes fesses.
Il les saisit à pleine main.
Elle commença à monter et descendre sur son dard.
- Vas-y, donne-moi des coups de queue.
Il donna de grands coups de rein et elle respira plus fort.
- Allez, hue.
Elle l’aida en faisant onduler son bassin.
- Oui, plus fort.
Il ahanait et soufflait fort dans l’effort.
Elle émit quelques gémissements.
Il donna un dernier coup de rein et resta fiché en elle.
Elle le sentit se vider et arrêta de bouger, le laissant tout à son plaisir.
Elle se pencha, attrapa sa culotte et s’en servit pour boucher l’entrée de son vagin en se soulevant.
Elle se leva et alla dans la salle de bain. Elle ouvrit le robinet en grand, prit du savon et lava son sous-vêtement.
Elle se doucha longuement, restant sous l’eau chaude de longues minutes, sa culotte dans la main.
Elle se savonna abondamment l’entrejambe, se rinça et sortit de la douche.
Elle essora sa culotte dans l’évier et l’étendit sur le rebord de la baignoire.
Elle revint dans la chambre et découvrit son jeune amant endormi sur les draps, la queue flasque reposant sur sa cuisse.
Elle souleva le drap sur un côté du lit et se coucha.
Elle tendit le bras et éteignit la lumière.

Les avis des lecteurs

On attend la révolte de Raf et que la "diva" soit remise enfin à sa place

Où mènent l'orgueil et l'égoïsme ? Roxane va bientôt connaître le prix à payer de sa bêtise ! Du moins je l'espère...

J’ai l’impression que Raf a pris sa décision et il a même trouvé une remplaçante.
Je pense que c’est elle qui va retourner d’où elle vient!

Histoire Coquine J A
Elle, elle, elle, il n'y en a que pour elle. Du pur égoïsme.
Roxane méprise Raf et l'insulte, elle va droit dans le mur.
Gare aux conséquences.



Texte coquin : Chant du cygne 2
Histoire sexe : Une rose rouge
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