Chant du cygne
Récit érotique écrit par Briard [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 30-04-2023 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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Chant du cygne
Cette histoire est la seconde nouvelle d’une série que j’ai intitulée « La lassitude du couple ».
Ce sont souvent les mêmes raisons qui vous ont attiré chez quelqu’un qui vous excèdent un jour et vous amènent à chercher autre chose ailleurs.
Cette histoire est une pure fiction, aucune ressemblance avec …
Partie 1
Roxane était verte de rage.
- Vous me faites tous chier.
Sur le plateau, ça ne mouftait pas. Des musiciens aux machinistes, en passant par l’ingé son, le tec lumières, tout le monde attendait, l’oreille basse, que l’orage passe.
La tournée passait pour la première fois par cette ville et l’installation de la scène avait été toute une histoire.
Les décors étaient arrivés avec un jour de retard et, pour finir, les loges étaient minuscules.
Bref, Roxane Eden avait accumulé les moments de rage et les moments de détresse.
Elle en voulait surtout à son mari, Rafaël Abilly, surnommé Raf, le Régisseur de sa carrière, de ses tournées, de ses fans, de ses produits, directs ou dérivés, des lumières, du matériel et, sans doute le plus important, du son.
Or, depuis le début des répètes, le retour qu’utilisait Roxane, ne lui convenait pas. Le son n’était pas bon, selon elle, et cela la perturbait.
Deux fois elle avait eu des couacs et une autre fois, elle était flat (un bémol d’écart entre le son émis à l’oreille et le niveau du son reproduit par le chant). Une autre fois, elle était sharp (un dièse d’écart entre musique et chant). Autrement dit, elle chantait faux.
Le guitariste et le bassiste s’étaient regardés en haussant les sourcils et en faisant les gros yeux, ce qui n’avait pas échappé à la vedette qui s’était laissé emporter.
- Bordel, qu’est-ce que tu fous Raf. Je t’ai dit que le son n’était pas bon. Tu vois ce que tu me fais faire ? Et vous, ça vous fait rire ?
Les deux musiciens avaient immédiatement repris leur sérieux, voulant éviter qu’elle ne s’en prenne à eux.
- On reprend.
Les huit musiciens reprirent là où la voix avait déraillé. De nouveau, la tonalité vocale fut un rien au-dessus de la note.
Elle leva la main pour stopper la musique.
Tout le monde cessa immédiatement de jouer.
Pour cette tournée, elle avait repris la plupart des musiciens qui la suivaient depuis plusieurs années. Il y avait le guitariste solo, le guitariste rythmique, le bassiste, le clavier, le percussionniste, le batteur, et les deux cuivres, trompette-saxo et trombone. Elle avait aussi autour d’elle trois choristes. Une pour les tierces, une pour les quintes et un homme pour les sixtes ou les quartes.
Tous étaient des professionnels confirmés qui avaient joué avec les plus grands.
Tous connaissaient les mœurs de la chanson d’aujourd’hui et le fait que, le chef ou la cheftaine, c’était celui ou celle qui chante.
Dans cet univers, rien ne se fait sans l’assentiment de la chanteuse (en l’occurrence).
La musique part quand elle est prête ; elle s’arrête quand elle ne l’est plus ; la tonalité, le tempo, s’adaptent à ses capacités du moment.
Tout ne vit et ne respire qu’à son rythme.
En résumé, la patronne, c’est elle. La star, c’est elle.
C’est elle, via son régisseur ou son agent ou son manager, qui recrute le personnel et les musiciens ; c’est elle qui les paye ; c’est elle qui les encourage, les félicite ou les engueule ; c’est elle aussi qui les vire !
Si vous avez, ne serait-ce qu’une fois, joué, chanté, ou réglé la lumière ou le son d’une diva à la mode, votre carrière s’en trouve facilité et la plupart des portes s’ouvrent devant vous.
Voilà pourquoi, lorsque Roxane tousse, tout le monde se tait.
Fille de rapatriés d’Algérie, élevée dans les bidonvilles de Melun, Roxane chantait dans la rue et aux terrasses des bistrots et restaurants quand un jeune machiniste, qui officiait pour un chanteur en vogue dans le milieu de la variété française, l’avait entendue et abordée à la fin de son tour de chant.
- Comment t’appelles-tu ?
- Malika Merchaoui m’sieur.
- Il y a longtemps que tu chantes ?
- Depuis que j’ai huit ans.
- Et tu en as combien aujourd’hui ?
- Quinze m’sieur.
- Tu aimes chanter ?
- Oh oui m’sieur, c’est ce que je préfère dans la vie. Mes parents y disent que je les soule du matin au soir. Je chante tout le temps.
- Ils sont là tes parents ?
- Oui, c’est les deux-là, assis sur le muret.
Raf avait vingt-cinq ans à l’époque. Il avait déjà pas mal tourné avec plusieurs vedettes de la chanson et avait appris son métier sur le tas.
Les temps étaient durs et les producteurs de la chanson, qui avaient plusieurs têtes d’affiche en contrat, regroupaient autant que faire se peut, les métiers de la scène.
Un ingénieur du son, un technicien lumière et un chef machiniste qui commandait tout un tas de jeunes intermittents, souvent payés au lance-pierre, pour monter et démonter les scènes et tout ce qui allait autour.
Pourtant encore très jeune, Raf jouissait déjà d’une bonne réputation dans le métier et avait été recruté pour manager toute l’organisation autour de la scène de trois artistes internationaux qui entamaient une énorme tournée à travers toute l’Europe.
Il s’occupait de tout et était le seul véritable intermédiaire entre les artistes et les salariés.
La production cherchait une jeune chanteuse pour assurer la première partie du spectacle et se désespérait de trouver l’oiseau rare.
Il était ravi, car cette petite, qui avait encore tout à apprendre, pourrait certainement faire un bout d’essai et, si elle tapait dans l’œil du producteur, ce serait un bon point pour lui.
Raf se présenta aux parents de Malika.
- Monsieur et madame Merchaoui ?
Il leur serra la main.
- Je suis le représentant de monsieur Goldwin, vous savez le manager de la chanson française ?
La petite traduisait en arabe pour que ses parents comprennent ce qu’on leur disait.
Le père avait l’air ahuri et la mère regardait ses pieds.
- Elle chante vraiment bien vous savez ?
La mère, tout en regardant ses pieds marmonna quelques choses que Raf ne comprit pas et que Malika lui traduit.
- Si seulement elle pouvait ne plus chanter à la maison, ce serait bien.
Il sourit, mais ne se démonta pas.
- Vous avez tort, madame, de ne pas considérer votre fille. Elle a du talent, je vous le dis.
En entendant la traduction de la phrase, la mère releva la tête et fixa Raf.
- Si vous êtes d’accord, moi, je vous la prends et l’emmène au cours de chant. N’ayez aucune inquiétude, ce sera gratuit.
Nouvelle traduction qui sembla intéresser soudain le père qui dit quelques mots.
- Mais pourquoi feriez-vous ça ?
- Parce qu’avec mon aide, et bien, votre fille, elle pourrait devenir une grande chanteuse.
Le père traduisit lui-même les propos du jeune homme et lui et la mère éclatèrent de rire.
Cela ne le perturba pas. Il fit approcher Malika et lui demanda de traduire.
- Écoutez, apparemment, vous ne croyez pas en elle. Eh bien moi, je vous fais le pari que si vous la laissez venir avec moi au conservatoire, elle va devenir la plus grande chanteuse que le pays ait connu.
Le père regarda sa fille et lui dit quelque chose qu’elle traduisit.
- Il demande si c’est bien vrai que ça ne coûtera rien.
- Non, rien, parole d’honneur. Je l’emmène au conservatoire le matin et je vous la ramène le soir.
- Mon père demande combien de temps ça va durer.
- Dis-lui que ça peut prendre entre deux et quatre ans.
- Pourquoi ce n’est pas plus précis ?
- Parce que ça dépendra de toi, et uniquement de toi.
Les parents acceptèrent et Raf revint avec un agent qui leur fit signer un contrat d’engagement. La petite allait se voir enseigner le solfège, le chant et l’interprétation.
Les parents voulurent savoir comment cela se passerait une fois qu’elle aurait terminé sa formation.
- Eh bien, elle signera son premier contrat professionnel. Mais à ce moment-là, elle aura certainement dix-huit ans et elle pourra s’engager sans avoir besoin de l’autorisation de ses parents.
La formation de Malika commença. On lui trouva une professeure de chant, madame Louisette, dont peu de gens connaissaient le véritable nom.
C’était un tout petit bout de femme, d’à peine un mètre cinquante, qui se déplaçait toujours avec une canne qui lui servait aussi à frapper les fesses ou les doigts des élèves récalcitrants ou qui ne faisaient pas ce qu’elle leur demandait.
Elle faisait régner une telle terreur que ça ne bronchait pas pendant ses cours.
Malika se révéla très rapidement une de ses meilleures élèves.
Très scolaire, elle exécutait fidèlement tout ce que la prof exigeait d’elle et passait ses soirées à travailler les exercices qu’elle lui donnait.
Bien entendu, toujours scolarisée, elle allait au conservatoire uniquement les mercredis et samedis.
Au bout de deux ans, elle obtint facilement son premier cycle.
L’année suivante, elle fut graduée au troisième cycle, avec brio. Le jury fut vraiment impressionné par la prestation de l’adolescente et félicita et l’élève et la prof.
Elle n’avait plus grand chose à apprendre quant aux techniques vocales.
La dernière année vit l’éclosion d’une véritable artiste, avec un timbre de voix chaud, doux, sensuel, avec de légères intonations métalliques, claire, puissant et blanc, qui vous charmait dès les premières notes chantées.
Ces interprétations étaient toujours originales et dénotaient une envie d’identité de chant propre, une signature vocale originale était en train de naître.
Elle avait dix-huit ans à présent, une silhouette fine et élégante, une longue chevelure réglisse, un nez fin et légèrement relevé au-dessus d’une bouche aux lèvres légèrement ourlées, des yeux bleu céleste qui attiraient le regard et un corps mince aux courbes généreuses.
Cela faisait un petit moment que Raf pensait qu’il était temps de la lancer dans le grand bain.
Un après-midi, alors qu’il venait la chercher à la sortie du conservatoire, il lui en fit la surprise.
- Tu diras à tes parents que je viens te chercher samedi.
Elle sursauta et se tourna vers lui.
- Ah bon ? Où est-ce qu’on va ?
Il lui ouvrit la portière et elle monta élégamment en voiture.
Il s’installa, mais ne mit pas le moteur en marche.
- Samedi, je t’emmène à la télévision.
Elle ouvrit de grands yeux étonnés.
- A la télé ? Qui allons-nous voir ?
Il lui saisit le menton.
- Nous n’allons voir personne. Tu y vas pour chanter.
Ses yeux s’arrondir.
- Pour chanter ? Moi ?
Il lui fit une petite tape sur la joue.
- Oui toi. Je t’ai inscrite au concours « Une voix en or ».
- C’est vrai ?
Elle avait crié, un sourire immense au visage.
- Mais oui, petite buse. Tu vas chanter une chanson. On la choisira avec ta prof et tu iras défendre tes chances.
Elle lui sauta au cou et lui fit un baiser sur la bouche.
Leurs lèvres restèrent collées quelques secondes avant qu’elle n’entoure son cou de ses bras, ouvre la bouche et lui donne sa langue.
Ils s’embrassèrent fiévreusement et passionnément.
Elle mit fin au baiser, se recula et prit l’air d’une enfant en faute.
- Pardon Raf.
- Non, c’est moi.
Ses bras l’entouraient toujours. Elle rapprocha son visage du sien en le regardant.
Il lut de la passion dans son regard.
- Ça faisait longtemps que je rêvais de t’embrasser, mais tu m’intimidais trop.
Il se recula soudainement, retirant ses bras et la repoussa doucement.
- Mais je suis trop vieux pour toi. Tu as dix-huit ans et moi vingt-huit. Ce n’est pas possible.
Elle se jeta contre lui malgré l’étroitesse des places avant de la voiture.
- Je m’en fou de notre âge. Ce que je sais, c’est que j’ai l’âge de choisir qui j’aime. Et celui que j’aime, c’est toi.
Elle lui offrit sa bouche à nouveau et se serra fort contre lui.
Quand leur baiser prit fin elle resta collée à lui et, bouche contre bouche lui murmura :
- Je veux être à toi … maintenant … je veux que ce soit toi qui me fasses femme.
Le ton était sans équivoque. Ce n’était plus l’exigence d’une adolescente capricieuse, mais le souhait d’une jeune femme réfléchie, aimante et décidée.
Il capitula, démarra la voiture et la conduisit chez-lui.
Il louait un superbe appartement, au dernier étage d’un immeuble sur la place Saint-Jean, avec une vue panoramique.
Elle n’était jamais venue chez-lui et parut tout intimidée.
- Waouh, que c’est beau.
C’était un studio, avec une pièce principale immense faisant office de salon, de cuisine et de chambre.
La cuisine était dans un coin, équipée et d’un rouge éclatant. De l’autre côté se trouvait le salon, avec un canapé en U, une table basse, une armoire et une discothèque bien fournie.
Au centre de cette grande pièce siégeait un lit rond, avec des draps en soie et des haut-parleurs sur le contour du sommier. Le lit était surplombé d’un miroir géant, rond lui aussi, qui renvoyait tout ce qui se passait sur les draps.
Il mit une musique douce en entrant et elle commença à onduler du corps telle une vestale.
- Tu me fais la danse de ton pays ?
Elle cessa immédiatement de danser, le saisit par la main et le força à s’asseoir.
- Je ne suis pas arabe. Je suis française. Mes parents biologiques ne sont, ni mon père, ni ma mère. Ils m’ont trouvée sur leur palier après une fusillade dans leur quartier. Ils n’ont jamais cherché à savoir d’où je venais et qui étaient mes vrais parents. Ils m’ont prise, m’ont adoptée, trouvé un prénom et donné leur nom.
- Quelle histoire ! Mais pourquoi ne m’en as-tu jamais parlé ?
- Qu’est-ce que ça peut faire ?
Il l’invita à s’asseoir sur le lit.
- Tu sais dans le métier, Malika Merchaoui, ça ne passera jamais.
- Mais, c’est comme ça que je m’appelle !
- Oui, bien entendu, mais il te faut un nom de scène qui sonne bien. Tu sais, plein de vedettes originaires du Maghreb ont pris un pseudonyme.
- Un quoi ?
- Un nom d’artiste si tu préfères.
Elle le regardait l’air étonné.
- Mais ça veut dire qu’ils ont renié leur nom ?
- Mais bien sûr que non. Dans l’intimité, leurs proches, bien souvent, les appellent encore par leur vrai prénom. Mais le public, les fans, ne les appellent plus que par leur nom d’artiste.
Il lui donna tout un tas d’artistes plus connus les uns que les autres, en lui précisant, pour chacun d’eux, leur vrai nom.
- Mais alors, comment tu voudrais que je m’appelle ?
Il se mit à réfléchir quelques instants, sous le regard de la jeune fille.
- Roxane ! Roxane, c’est un prénom qui t’irait bien. En grec, ça veut dire la lumineuse. Pour le nom, je verrais bien Eden. Parce que c’est dans le jardin d’Eden que tout a commencé.
Elle répéta plusieurs fois pour elle-même.
- Roxane Eden. Roxane Eden. Roxane Eden. J’aime bien.
Elle se leva, lui prit la main et l’attira à elle.
Elle déboutonna sa chemise et la lui retira.
Elle la jeta négligemment derrière elle.
Elle fit deux pas en arrière, saisit le bas de son teeshirt et remonta le vêtement le faisant passer par-dessus sa tête.
Elle retourna sa jupe, défi l’agrafe et la retira.
Elle revint vers lui, déboutonna son jean, le baissa et, après qu’il eut soulevé une jambe après l’autre, le jeta dans la pièce.
Elle s’allongea sur le lit et lui tendit les mains.
- Viens.
Il s’allongea au-dessus d’elle et commença à l’embrasser dans le cou.
Il remonta jusqu’à ses yeux sur lesquels il déposa un tendre baiser. Il baisa son bout du nez, puis son menton, puis chacune de ses joues.
Elle tourna la tête pour que leurs bouches se rencontrent et ils s’embrassèrent passionnément.
Il passa ses mains dans son dos et lui défit son soutien-gorge.
Il empauma ses seins et les pressa doucement, la faisant gémir.
Il mit fin à leur baiser et s’abaissa pour venir gober une aréole qu’il aspira entre ses lèvres.
Il la mordilla la faisant gémir de nouveau.
Il s’attaqua à l’autre sein avant de commencer à descendre et de venir titiller son nombril de sa langue.
Il lui retira sa culotte et lui caressa son ventre légèrement bombé.
Il vint entre ses jambes et posa sa bouche contre ses grandes lèvres.
Sa langue les écarta et darda sa pointe à l’intérieur recherchant le clitoris.
Elle le trouva et commença à tournoyer autour.
Elle gémit encore une fois et posa ses mains sur sa tête.
Il mordilla son bouton et lui massa l’entrée du vagin avec le plat de sa main.
Sa respiration s’accéléra soudain et son corps se tordit.
- Ouiii !
Elle retomba sur le dos, encore secouée par l’orgasme qui venait de la surprendre.
Elle se releva et se mit à califourchon sur le haut de ses cuisses.
Elle saisit son slip et le tira délicatement vers le bas.
Le sexe tendu jaillit comme un diable de sa boîte.
- Wah, comme il est gros.
Il lui caressa la joue.
- Tu en as vu beaucoup déjà ?
- Non, c’est le premier que je vois.
- Je comprends alors. Mais n’aie aucune crainte, il ne te veut aucun mal.
Elle éclata de rire et le saisit à pleine main.
Elle se pencha, lui déposa un baiser sur le bout puis essaya de le gober et en avala une partie.
Elle le recracha immédiatement, saisit d’une quinte de toux.
Il rit de bon cœur.
- Eh, attention de ne pas t’étouffer quand même.
Elle se rabaissa et l’aspira plus lentement, faisant entrer la même quantité, mais sans haut le cœur cette fois-ci.
Elle le suça encore quelques minutes avant de se relever.
Elle retourna s’allonger sur le dos, le reprit à pleine main et le secoua.
- Allez, maintenant au travail.
Il bascula sur elle, saisit la serviette qu’il avait posé au préalable sur la table de chevet, lui fit soulever son bassin et la glissa sous elle.
Il pointa son sexe juste à l’entrée de son vagin et poussa doucement.
Le gland la pénétra et elle ouvrit grand les yeux.
Il poussa un peu jusqu’à buter contre l’hymen.
- Entoure-moi de tes bras et de tes jambes.
Elle l’enserra fortement tout en le regardant, un air d’appréhension dans le regard.
- Tu es prête ?
Elle lui fit un baiser sur la bouche.
- Oui, vas-y mon amour.
Il donna un coup de rein et la pénétra entièrement.
Elle grimaça et nicha sa tête dans le creux de son cou.
Il cessa tout mouvement, lui laissant le temps de s’habituer à sa présence.
- Ça va ? je ne t’ai pas fait trop mal ?
- Non, ça va maintenant. Je te sens gros en moi.
- Détends-toi, tu vas te faire à lui et lui à toi. Ils vont s’accorder.
Elle le serra plus fort.
- Vas-y, vas-y.
Il commença à aller et venir, lentement, sortant presque et rentrant jusqu’au bout.
Elle se mit immédiatement à haleter.
Son ventre se soulevait au-devant de ses coups de rein.
Il se sentait étroitement enserré et devina qu’il ne durerait pas très longtemps dans un tel fourreau.
Il accentua ses pénétrations, allant de plus en plus vite.
Elle se mit à gémir à haute voix.
- Oui, fort … Oh … C’est bon.
Il lui prit le visage dans ses mains et se pencha pour l’embrasser.
Il sentit son souffle chaud entrer dans sa gorge et partit au grand galop, la faisant crier presque en continu.
Ils explosèrent de concert dans un grand cri.
Ils restèrent emboités l’un dans l’autre de longues minutes, elle lui caressant les cheveux, lui baisant le visage.
Elle lui sourit.
- C’était merveilleux.
Elle posa son front contre le sien, les yeux dans les yeux.
- Je suis une femme maintenant.
Ce sont souvent les mêmes raisons qui vous ont attiré chez quelqu’un qui vous excèdent un jour et vous amènent à chercher autre chose ailleurs.
Cette histoire est une pure fiction, aucune ressemblance avec …
Partie 1
Roxane était verte de rage.
- Vous me faites tous chier.
Sur le plateau, ça ne mouftait pas. Des musiciens aux machinistes, en passant par l’ingé son, le tec lumières, tout le monde attendait, l’oreille basse, que l’orage passe.
La tournée passait pour la première fois par cette ville et l’installation de la scène avait été toute une histoire.
Les décors étaient arrivés avec un jour de retard et, pour finir, les loges étaient minuscules.
Bref, Roxane Eden avait accumulé les moments de rage et les moments de détresse.
Elle en voulait surtout à son mari, Rafaël Abilly, surnommé Raf, le Régisseur de sa carrière, de ses tournées, de ses fans, de ses produits, directs ou dérivés, des lumières, du matériel et, sans doute le plus important, du son.
Or, depuis le début des répètes, le retour qu’utilisait Roxane, ne lui convenait pas. Le son n’était pas bon, selon elle, et cela la perturbait.
Deux fois elle avait eu des couacs et une autre fois, elle était flat (un bémol d’écart entre le son émis à l’oreille et le niveau du son reproduit par le chant). Une autre fois, elle était sharp (un dièse d’écart entre musique et chant). Autrement dit, elle chantait faux.
Le guitariste et le bassiste s’étaient regardés en haussant les sourcils et en faisant les gros yeux, ce qui n’avait pas échappé à la vedette qui s’était laissé emporter.
- Bordel, qu’est-ce que tu fous Raf. Je t’ai dit que le son n’était pas bon. Tu vois ce que tu me fais faire ? Et vous, ça vous fait rire ?
Les deux musiciens avaient immédiatement repris leur sérieux, voulant éviter qu’elle ne s’en prenne à eux.
- On reprend.
Les huit musiciens reprirent là où la voix avait déraillé. De nouveau, la tonalité vocale fut un rien au-dessus de la note.
Elle leva la main pour stopper la musique.
Tout le monde cessa immédiatement de jouer.
Pour cette tournée, elle avait repris la plupart des musiciens qui la suivaient depuis plusieurs années. Il y avait le guitariste solo, le guitariste rythmique, le bassiste, le clavier, le percussionniste, le batteur, et les deux cuivres, trompette-saxo et trombone. Elle avait aussi autour d’elle trois choristes. Une pour les tierces, une pour les quintes et un homme pour les sixtes ou les quartes.
Tous étaient des professionnels confirmés qui avaient joué avec les plus grands.
Tous connaissaient les mœurs de la chanson d’aujourd’hui et le fait que, le chef ou la cheftaine, c’était celui ou celle qui chante.
Dans cet univers, rien ne se fait sans l’assentiment de la chanteuse (en l’occurrence).
La musique part quand elle est prête ; elle s’arrête quand elle ne l’est plus ; la tonalité, le tempo, s’adaptent à ses capacités du moment.
Tout ne vit et ne respire qu’à son rythme.
En résumé, la patronne, c’est elle. La star, c’est elle.
C’est elle, via son régisseur ou son agent ou son manager, qui recrute le personnel et les musiciens ; c’est elle qui les paye ; c’est elle qui les encourage, les félicite ou les engueule ; c’est elle aussi qui les vire !
Si vous avez, ne serait-ce qu’une fois, joué, chanté, ou réglé la lumière ou le son d’une diva à la mode, votre carrière s’en trouve facilité et la plupart des portes s’ouvrent devant vous.
Voilà pourquoi, lorsque Roxane tousse, tout le monde se tait.
Fille de rapatriés d’Algérie, élevée dans les bidonvilles de Melun, Roxane chantait dans la rue et aux terrasses des bistrots et restaurants quand un jeune machiniste, qui officiait pour un chanteur en vogue dans le milieu de la variété française, l’avait entendue et abordée à la fin de son tour de chant.
- Comment t’appelles-tu ?
- Malika Merchaoui m’sieur.
- Il y a longtemps que tu chantes ?
- Depuis que j’ai huit ans.
- Et tu en as combien aujourd’hui ?
- Quinze m’sieur.
- Tu aimes chanter ?
- Oh oui m’sieur, c’est ce que je préfère dans la vie. Mes parents y disent que je les soule du matin au soir. Je chante tout le temps.
- Ils sont là tes parents ?
- Oui, c’est les deux-là, assis sur le muret.
Raf avait vingt-cinq ans à l’époque. Il avait déjà pas mal tourné avec plusieurs vedettes de la chanson et avait appris son métier sur le tas.
Les temps étaient durs et les producteurs de la chanson, qui avaient plusieurs têtes d’affiche en contrat, regroupaient autant que faire se peut, les métiers de la scène.
Un ingénieur du son, un technicien lumière et un chef machiniste qui commandait tout un tas de jeunes intermittents, souvent payés au lance-pierre, pour monter et démonter les scènes et tout ce qui allait autour.
Pourtant encore très jeune, Raf jouissait déjà d’une bonne réputation dans le métier et avait été recruté pour manager toute l’organisation autour de la scène de trois artistes internationaux qui entamaient une énorme tournée à travers toute l’Europe.
Il s’occupait de tout et était le seul véritable intermédiaire entre les artistes et les salariés.
La production cherchait une jeune chanteuse pour assurer la première partie du spectacle et se désespérait de trouver l’oiseau rare.
Il était ravi, car cette petite, qui avait encore tout à apprendre, pourrait certainement faire un bout d’essai et, si elle tapait dans l’œil du producteur, ce serait un bon point pour lui.
Raf se présenta aux parents de Malika.
- Monsieur et madame Merchaoui ?
Il leur serra la main.
- Je suis le représentant de monsieur Goldwin, vous savez le manager de la chanson française ?
La petite traduisait en arabe pour que ses parents comprennent ce qu’on leur disait.
Le père avait l’air ahuri et la mère regardait ses pieds.
- Elle chante vraiment bien vous savez ?
La mère, tout en regardant ses pieds marmonna quelques choses que Raf ne comprit pas et que Malika lui traduit.
- Si seulement elle pouvait ne plus chanter à la maison, ce serait bien.
Il sourit, mais ne se démonta pas.
- Vous avez tort, madame, de ne pas considérer votre fille. Elle a du talent, je vous le dis.
En entendant la traduction de la phrase, la mère releva la tête et fixa Raf.
- Si vous êtes d’accord, moi, je vous la prends et l’emmène au cours de chant. N’ayez aucune inquiétude, ce sera gratuit.
Nouvelle traduction qui sembla intéresser soudain le père qui dit quelques mots.
- Mais pourquoi feriez-vous ça ?
- Parce qu’avec mon aide, et bien, votre fille, elle pourrait devenir une grande chanteuse.
Le père traduisit lui-même les propos du jeune homme et lui et la mère éclatèrent de rire.
Cela ne le perturba pas. Il fit approcher Malika et lui demanda de traduire.
- Écoutez, apparemment, vous ne croyez pas en elle. Eh bien moi, je vous fais le pari que si vous la laissez venir avec moi au conservatoire, elle va devenir la plus grande chanteuse que le pays ait connu.
Le père regarda sa fille et lui dit quelque chose qu’elle traduisit.
- Il demande si c’est bien vrai que ça ne coûtera rien.
- Non, rien, parole d’honneur. Je l’emmène au conservatoire le matin et je vous la ramène le soir.
- Mon père demande combien de temps ça va durer.
- Dis-lui que ça peut prendre entre deux et quatre ans.
- Pourquoi ce n’est pas plus précis ?
- Parce que ça dépendra de toi, et uniquement de toi.
Les parents acceptèrent et Raf revint avec un agent qui leur fit signer un contrat d’engagement. La petite allait se voir enseigner le solfège, le chant et l’interprétation.
Les parents voulurent savoir comment cela se passerait une fois qu’elle aurait terminé sa formation.
- Eh bien, elle signera son premier contrat professionnel. Mais à ce moment-là, elle aura certainement dix-huit ans et elle pourra s’engager sans avoir besoin de l’autorisation de ses parents.
La formation de Malika commença. On lui trouva une professeure de chant, madame Louisette, dont peu de gens connaissaient le véritable nom.
C’était un tout petit bout de femme, d’à peine un mètre cinquante, qui se déplaçait toujours avec une canne qui lui servait aussi à frapper les fesses ou les doigts des élèves récalcitrants ou qui ne faisaient pas ce qu’elle leur demandait.
Elle faisait régner une telle terreur que ça ne bronchait pas pendant ses cours.
Malika se révéla très rapidement une de ses meilleures élèves.
Très scolaire, elle exécutait fidèlement tout ce que la prof exigeait d’elle et passait ses soirées à travailler les exercices qu’elle lui donnait.
Bien entendu, toujours scolarisée, elle allait au conservatoire uniquement les mercredis et samedis.
Au bout de deux ans, elle obtint facilement son premier cycle.
L’année suivante, elle fut graduée au troisième cycle, avec brio. Le jury fut vraiment impressionné par la prestation de l’adolescente et félicita et l’élève et la prof.
Elle n’avait plus grand chose à apprendre quant aux techniques vocales.
La dernière année vit l’éclosion d’une véritable artiste, avec un timbre de voix chaud, doux, sensuel, avec de légères intonations métalliques, claire, puissant et blanc, qui vous charmait dès les premières notes chantées.
Ces interprétations étaient toujours originales et dénotaient une envie d’identité de chant propre, une signature vocale originale était en train de naître.
Elle avait dix-huit ans à présent, une silhouette fine et élégante, une longue chevelure réglisse, un nez fin et légèrement relevé au-dessus d’une bouche aux lèvres légèrement ourlées, des yeux bleu céleste qui attiraient le regard et un corps mince aux courbes généreuses.
Cela faisait un petit moment que Raf pensait qu’il était temps de la lancer dans le grand bain.
Un après-midi, alors qu’il venait la chercher à la sortie du conservatoire, il lui en fit la surprise.
- Tu diras à tes parents que je viens te chercher samedi.
Elle sursauta et se tourna vers lui.
- Ah bon ? Où est-ce qu’on va ?
Il lui ouvrit la portière et elle monta élégamment en voiture.
Il s’installa, mais ne mit pas le moteur en marche.
- Samedi, je t’emmène à la télévision.
Elle ouvrit de grands yeux étonnés.
- A la télé ? Qui allons-nous voir ?
Il lui saisit le menton.
- Nous n’allons voir personne. Tu y vas pour chanter.
Ses yeux s’arrondir.
- Pour chanter ? Moi ?
Il lui fit une petite tape sur la joue.
- Oui toi. Je t’ai inscrite au concours « Une voix en or ».
- C’est vrai ?
Elle avait crié, un sourire immense au visage.
- Mais oui, petite buse. Tu vas chanter une chanson. On la choisira avec ta prof et tu iras défendre tes chances.
Elle lui sauta au cou et lui fit un baiser sur la bouche.
Leurs lèvres restèrent collées quelques secondes avant qu’elle n’entoure son cou de ses bras, ouvre la bouche et lui donne sa langue.
Ils s’embrassèrent fiévreusement et passionnément.
Elle mit fin au baiser, se recula et prit l’air d’une enfant en faute.
- Pardon Raf.
- Non, c’est moi.
Ses bras l’entouraient toujours. Elle rapprocha son visage du sien en le regardant.
Il lut de la passion dans son regard.
- Ça faisait longtemps que je rêvais de t’embrasser, mais tu m’intimidais trop.
Il se recula soudainement, retirant ses bras et la repoussa doucement.
- Mais je suis trop vieux pour toi. Tu as dix-huit ans et moi vingt-huit. Ce n’est pas possible.
Elle se jeta contre lui malgré l’étroitesse des places avant de la voiture.
- Je m’en fou de notre âge. Ce que je sais, c’est que j’ai l’âge de choisir qui j’aime. Et celui que j’aime, c’est toi.
Elle lui offrit sa bouche à nouveau et se serra fort contre lui.
Quand leur baiser prit fin elle resta collée à lui et, bouche contre bouche lui murmura :
- Je veux être à toi … maintenant … je veux que ce soit toi qui me fasses femme.
Le ton était sans équivoque. Ce n’était plus l’exigence d’une adolescente capricieuse, mais le souhait d’une jeune femme réfléchie, aimante et décidée.
Il capitula, démarra la voiture et la conduisit chez-lui.
Il louait un superbe appartement, au dernier étage d’un immeuble sur la place Saint-Jean, avec une vue panoramique.
Elle n’était jamais venue chez-lui et parut tout intimidée.
- Waouh, que c’est beau.
C’était un studio, avec une pièce principale immense faisant office de salon, de cuisine et de chambre.
La cuisine était dans un coin, équipée et d’un rouge éclatant. De l’autre côté se trouvait le salon, avec un canapé en U, une table basse, une armoire et une discothèque bien fournie.
Au centre de cette grande pièce siégeait un lit rond, avec des draps en soie et des haut-parleurs sur le contour du sommier. Le lit était surplombé d’un miroir géant, rond lui aussi, qui renvoyait tout ce qui se passait sur les draps.
Il mit une musique douce en entrant et elle commença à onduler du corps telle une vestale.
- Tu me fais la danse de ton pays ?
Elle cessa immédiatement de danser, le saisit par la main et le força à s’asseoir.
- Je ne suis pas arabe. Je suis française. Mes parents biologiques ne sont, ni mon père, ni ma mère. Ils m’ont trouvée sur leur palier après une fusillade dans leur quartier. Ils n’ont jamais cherché à savoir d’où je venais et qui étaient mes vrais parents. Ils m’ont prise, m’ont adoptée, trouvé un prénom et donné leur nom.
- Quelle histoire ! Mais pourquoi ne m’en as-tu jamais parlé ?
- Qu’est-ce que ça peut faire ?
Il l’invita à s’asseoir sur le lit.
- Tu sais dans le métier, Malika Merchaoui, ça ne passera jamais.
- Mais, c’est comme ça que je m’appelle !
- Oui, bien entendu, mais il te faut un nom de scène qui sonne bien. Tu sais, plein de vedettes originaires du Maghreb ont pris un pseudonyme.
- Un quoi ?
- Un nom d’artiste si tu préfères.
Elle le regardait l’air étonné.
- Mais ça veut dire qu’ils ont renié leur nom ?
- Mais bien sûr que non. Dans l’intimité, leurs proches, bien souvent, les appellent encore par leur vrai prénom. Mais le public, les fans, ne les appellent plus que par leur nom d’artiste.
Il lui donna tout un tas d’artistes plus connus les uns que les autres, en lui précisant, pour chacun d’eux, leur vrai nom.
- Mais alors, comment tu voudrais que je m’appelle ?
Il se mit à réfléchir quelques instants, sous le regard de la jeune fille.
- Roxane ! Roxane, c’est un prénom qui t’irait bien. En grec, ça veut dire la lumineuse. Pour le nom, je verrais bien Eden. Parce que c’est dans le jardin d’Eden que tout a commencé.
Elle répéta plusieurs fois pour elle-même.
- Roxane Eden. Roxane Eden. Roxane Eden. J’aime bien.
Elle se leva, lui prit la main et l’attira à elle.
Elle déboutonna sa chemise et la lui retira.
Elle la jeta négligemment derrière elle.
Elle fit deux pas en arrière, saisit le bas de son teeshirt et remonta le vêtement le faisant passer par-dessus sa tête.
Elle retourna sa jupe, défi l’agrafe et la retira.
Elle revint vers lui, déboutonna son jean, le baissa et, après qu’il eut soulevé une jambe après l’autre, le jeta dans la pièce.
Elle s’allongea sur le lit et lui tendit les mains.
- Viens.
Il s’allongea au-dessus d’elle et commença à l’embrasser dans le cou.
Il remonta jusqu’à ses yeux sur lesquels il déposa un tendre baiser. Il baisa son bout du nez, puis son menton, puis chacune de ses joues.
Elle tourna la tête pour que leurs bouches se rencontrent et ils s’embrassèrent passionnément.
Il passa ses mains dans son dos et lui défit son soutien-gorge.
Il empauma ses seins et les pressa doucement, la faisant gémir.
Il mit fin à leur baiser et s’abaissa pour venir gober une aréole qu’il aspira entre ses lèvres.
Il la mordilla la faisant gémir de nouveau.
Il s’attaqua à l’autre sein avant de commencer à descendre et de venir titiller son nombril de sa langue.
Il lui retira sa culotte et lui caressa son ventre légèrement bombé.
Il vint entre ses jambes et posa sa bouche contre ses grandes lèvres.
Sa langue les écarta et darda sa pointe à l’intérieur recherchant le clitoris.
Elle le trouva et commença à tournoyer autour.
Elle gémit encore une fois et posa ses mains sur sa tête.
Il mordilla son bouton et lui massa l’entrée du vagin avec le plat de sa main.
Sa respiration s’accéléra soudain et son corps se tordit.
- Ouiii !
Elle retomba sur le dos, encore secouée par l’orgasme qui venait de la surprendre.
Elle se releva et se mit à califourchon sur le haut de ses cuisses.
Elle saisit son slip et le tira délicatement vers le bas.
Le sexe tendu jaillit comme un diable de sa boîte.
- Wah, comme il est gros.
Il lui caressa la joue.
- Tu en as vu beaucoup déjà ?
- Non, c’est le premier que je vois.
- Je comprends alors. Mais n’aie aucune crainte, il ne te veut aucun mal.
Elle éclata de rire et le saisit à pleine main.
Elle se pencha, lui déposa un baiser sur le bout puis essaya de le gober et en avala une partie.
Elle le recracha immédiatement, saisit d’une quinte de toux.
Il rit de bon cœur.
- Eh, attention de ne pas t’étouffer quand même.
Elle se rabaissa et l’aspira plus lentement, faisant entrer la même quantité, mais sans haut le cœur cette fois-ci.
Elle le suça encore quelques minutes avant de se relever.
Elle retourna s’allonger sur le dos, le reprit à pleine main et le secoua.
- Allez, maintenant au travail.
Il bascula sur elle, saisit la serviette qu’il avait posé au préalable sur la table de chevet, lui fit soulever son bassin et la glissa sous elle.
Il pointa son sexe juste à l’entrée de son vagin et poussa doucement.
Le gland la pénétra et elle ouvrit grand les yeux.
Il poussa un peu jusqu’à buter contre l’hymen.
- Entoure-moi de tes bras et de tes jambes.
Elle l’enserra fortement tout en le regardant, un air d’appréhension dans le regard.
- Tu es prête ?
Elle lui fit un baiser sur la bouche.
- Oui, vas-y mon amour.
Il donna un coup de rein et la pénétra entièrement.
Elle grimaça et nicha sa tête dans le creux de son cou.
Il cessa tout mouvement, lui laissant le temps de s’habituer à sa présence.
- Ça va ? je ne t’ai pas fait trop mal ?
- Non, ça va maintenant. Je te sens gros en moi.
- Détends-toi, tu vas te faire à lui et lui à toi. Ils vont s’accorder.
Elle le serra plus fort.
- Vas-y, vas-y.
Il commença à aller et venir, lentement, sortant presque et rentrant jusqu’au bout.
Elle se mit immédiatement à haleter.
Son ventre se soulevait au-devant de ses coups de rein.
Il se sentait étroitement enserré et devina qu’il ne durerait pas très longtemps dans un tel fourreau.
Il accentua ses pénétrations, allant de plus en plus vite.
Elle se mit à gémir à haute voix.
- Oui, fort … Oh … C’est bon.
Il lui prit le visage dans ses mains et se pencha pour l’embrasser.
Il sentit son souffle chaud entrer dans sa gorge et partit au grand galop, la faisant crier presque en continu.
Ils explosèrent de concert dans un grand cri.
Ils restèrent emboités l’un dans l’autre de longues minutes, elle lui caressant les cheveux, lui baisant le visage.
Elle lui sourit.
- C’était merveilleux.
Elle posa son front contre le sien, les yeux dans les yeux.
- Je suis une femme maintenant.
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4 avis des lecteurs et lectrices après lecture : Les auteurs apprécient les commentaires de leurs lecteurs
Les avis des lecteurs
Ça fait plaisir d'avoir une nouvelle histoire.
Le début est prometteur et mon impatience ne fera que croître entre chaque épisode.
Le début est prometteur et mon impatience ne fera que croître entre chaque épisode.
Une belle histoire d’amour qui comme. Ça me fait penser a René et Céline!
J’attends la suite avec impatience.
J’attends la suite avec impatience.
Bravo Briard de nous mettre ainsi en haleine. Je suis inconditionnelle!
Nouvelle histoire, nouveaux personnages, nouvelle ambiance...
J'attends la suite avec impatience.
Patrick
J'attends la suite avec impatience.
Patrick